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DELTA ARGILE
Etablie conformément à l’article 6 de la loi n°12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement
promulguée par le Dahir n° 1-03-60 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) (Bulletin Officiel n°5118 du jeudi
19 juin 2003)
Mai 2011
HYDRAUMET - 29, Boulevard Med VI, Complexe ERAC, Bloc F3, Bureau N° 10 Casablanca
Tél : 05 22 21 18 27 - Fax : 05 22 21 18 09 - E-mail : hydraumet@gmail.com
Patente : 32616100, RC : 95819 Casablanca, IF : 02501427, CNSS : 6051916.
Résumé
EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
Le projet concerne l’exploitation d’une carrière d’argile. La zone du projet est située à douar
Moualine Arsa au niveau de la commune rurale Sidi Moussa Ben Ali relevant du Cercle de
Zenata, Caїdat de Sidi Moussa Ben Ali, Province de Mohammadia et Région du Grand
Casablanca.
Le site s’étend sur une assiette foncière totalisant environ 7 ha 66 A 28 Ca , sur la route provinciale
n°3301 menant à Ain Harrouda.
La réalisation de cette carrière au niveau de la commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali présente de
nombreux avantages, dont les principaux sont:
La création d’emploi ;
La fourniture de la matière première pour les usines de fabrication des matériaux de
construction en vue de répondre aux besoins croissants de toute la région ;
L’augmentation des recettes de la commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali à travers
la taxe à relever sur l’extraction de l’argile de la future carrière.
Cependant, le projet est susceptible d'avoir des impacts négatifs sur son environnement dont les
principaux effets sont :
La modification du paysage ;
L’émanation de la poussière ;
Le bruit qui provient essentiellement des engins de chantier et des camions.
Néanmoins, ces impacts seront fortement réduits en considérant les mesures de compensation
proposées, notamment :
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
SOMMAIRE
1. Cadre juridique et institusionnel...................................................................................................6
1.1. Cadre juridique...........................................................................................................................6
1.1.1. Exploitation des carrières.......................................................................................................6
1.1.1.1. Dahir du 9 joumada II 1332 (5 Mai 1914)...........................................................................6
1.1.1.2. Loi 08-01 relative à l’exploitation des carrières..................................................................6
1.1.1.3. Circulaire N°87/94 sur l’exploitation des carrières.............................................................7
1.1.1.4. Circulaire du 14 Juin 2010...................................................................................................7
1.1.1.5. Loi n° 30-89 relative à la fiscalité des collectivités locales et leurs groupement.................7
1.1.2. Environnement.......................................................................................................................7
1.1.2.1. Loi n°11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l’environnement.................7
1.1.2.2. Loi n°12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement..........................................8
1.1.2.3. Décrets d’application de la loi n°12-03..............................................................................9
1.1.3. Loi n°13-03 relative à la lutte contre la pollution atmosphérique..........................................9
1.1.4. Loi n°10-95 sur l’eau.............................................................................................................10
1.1.5. Dahir du 25 juillet 1969 sur la défense et la restauration des sols.......................................14
1.1.6. Loi n°28-00 relative à la gestion des déchets et leur élimination.........................................14
1.1.7. Dahir de 1917 relatif à la conservation et l'exploitation des forêts......................................14
1.1.8. Loi n°78-00 portant charte communale................................................................................15
1.1.9. La loi n° 65-99 relative au Code du Travail............................................................................15
1.1.10. Urbanisme............................................................................................................................15
1.1.10.1. Loi n°12-90 relative à l’urbanisme....................................................................................15
1.1.10.2. Décret d’application de la loi n° 12-90 relative à l’urbanisme..........................................18
1.2. Cadre institutionnel..................................................................................................................19
1.2.1. Administrations centrales et territoriales.............................................................................19
1.2.2. Comités régionaux des études d’impact sur l’environnement.............................................21
2. Contexte et justification du projet................................................................................................22
3. Description du projet de la carrière..............................................................................................23
3.1. Mode d’exploitation de la carrière.......................................................................................23
3.2. Quantité et phasage.............................................................................................................23
3.3. Réaménagement..................................................................................................................23
3.4. Infrastructure de base..........................................................................................................24
3.4.1. Eau potable...................................................................................................................24
3.4.2. Electricité......................................................................................................................24
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Introduction
1. Une description globale de l'état initial du site susceptible d'être affecté par le projet, notamment
justification du projet…;
3. Une évaluation des impacts positifs et négatifs du projet sur le milieu biologique, physique et
4. Les mesures envisagées par le promoteur pour supprimer, réduire ou compenser les conséquences
dommageables du projet sue l’environnement ainsi que les mesures visant à mettre en valeur et à
6. Une présentation concise portant sur le cadre juridique et institutionnel afférent au projet et à
l’immeuble dans le quel sera exécuté et exploité ainsi que les coûts prévisionnels du projet.
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Le promoteur doit se conformer aux lois et règlements régissant l’exploitation des carrières,
la préservation et la protection des milieux naturels, la protection des ressources naturelles
ainsi que la sécurité des personnes.
Les principaux textes juridiques auxquels le projet est soumis sont donnés ci-dessous.
La Dahir détermine les organismes chargés du contrôle des activités d’exploitation des
carrières et les sanctions appliquées en cas de constatations des contraventions aux
dispositions du présent dahir.
La loi 08-01 relative à l’exploitation des carrières est promulguée par le Dahir n° 1-02-130 du
1 rabii Il 1423 (13 juin 2002). Elle définit les différentes catégories des carrières et édicte les
dispositions légales relatives aux schémas de gestion des carrières, à l’autorisation
d’exploitation, aux garanties financières, à l’extension de l’exploitation, au changement
d’exploitant et renouvellement de l’autorisation d’exploitation, à l’exploitation des carrières, à
la fin de l’exploitation et réaménagement du site de la carrière en fin d’exploitation, aux
sanctions pénales, au contrôle de l’exploitation des carrières.
Cette loi concerne toute exploitation de carrière devant être effectuée dans un but commercial
ou dans le but d’utiliser les substances minérales extraites à des fins autres que la réalisation
de l’ouvrage sur l’emprise duquel ces substances doivent être extraites.
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Cette circulaire définit les conditions permettant l’ouverture et l’exploitation des carrières.
La circulaire du 14 Juin 2010 (1er Rajab 1431) a été publiée par le Premier ministre. La
circulaire instaure une autorisation préalable sur la base d’un cahier des charges.
Elle prévoit également la rationalisation de l’exploitation des carrières ainsi que la mise en
place d’outils de contrôle et de suivi des activités des exploitants de carrières.
Des mesures visant à interdire les carrières sauvages et à prévenir le pillage du sable ont
également été prévues.
La circulaire prévoit, la mise en place d’un comité national, des comités régionaux des
équipes régionaux pour le contrôle de l’exploitation des carrières.
Parmi les documents exigés pour l’ouverture d’une carrière, une étude d’impact sur
l’environnement réalisée conformément à la loi 12-03 relative au études d’impact sur
l’environnement.
1.1.1.5. Loi n° 30-89 relative à la fiscalité des collectivités locales et leurs groupement
La loi n° 30-89 relative à la fiscalité des collectivités locales et leurs groupement est
promulguée par le Dahir n° 1-89-187 du 21-11-1998.
Les dispositions de l’article 207 de la présente loi fixe le tarif de la taxe communale sur les
quantités des produits extraites de carrières sur le territoire de chaque commune.
Pour les roches destinées à un usage industriel (calcaire, argile, pouzzolane...), le tarif est fixé à 3
dirhams par m3 extrait.
1.1.2. Environnement
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La loi 12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement, promulguée par le Dahir n° 1-
03-60 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) a pour objet de :
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Les textes d’application de la loi n°12-03 relative aux études d’impact sur l’environnement
sont notamment :
La loi 13-03 relative à la lutte contre la pollution de l’air, promulguée par dahir n°1-03-61 du
10 rabii I 1424 (12 mai 2003) traite les points suivants:
Le promoteur est donc tenu de prévenir, de réduire et de limiter les émissions de polluants
dans l'air susceptibles de porter atteinte à la santé de l'homme, à la faune, à la flore, aux
monuments et aux sites ou ayant des effets nocifs sur l'environnement en général et ce,
conformément aux normes en vigueur. En l'absence de normes fixées par voie réglementaire,
l’exploitant de l’établissement est tenu d'appliquer les techniques disponibles et plus avancées
afin de prévenir ou de réduire les émissions.
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Le promoteur doit également assurer la protection nécessaire aux ouvriers conformément aux
conditions d'hygiène et de sécurité de travail et prévenir tout risque d’émanation d’émission
polluante au sein des espaces clos de travail.
La loi 10-95 sur l’eau promulguée par le Dahir n° 1-95-154 du 18 rabii I 1416 (16 août 1995),
prévoit des dispositions légales et réglementaires pour la gestion intégrée des ressources en
eaux. La mise en place d’un arsenal juridique portant sur la lutte contre la pollution et
l’instauration des sanctions pour lutter contre les infractions sont les points forts de cette loi.
Les déversements ayant pour conséquence de porter atteinte à la qualité des ressources en eau
sont interdits au même titre que toutes les nuisances mettant en péril la santé et la sécurité
publique. Les déversements qui sont soumis à l’octroi d’une autorisation et au paiement d’une
redevance doivent se faire dans des conditions définies par la loi.
Dans le cadre de la présente étude d’impact, on se réfèrera également aux décrets et arrêtés
d’application de la loi n°10-95 énumérés ci-après :
Décret n° 2-04-553 du 13 hija 1425 (24 janvier 2005) relatif aux déversements,
écoulements, rejets, dépôts directs ou indirects dans les eaux superficielles ou
souterraines.
Ce texte constitue, l’une des pièces maîtresses du dispositifs juridique relatif à la gestion de
l’eau au Maroc et il complète la loi n°10-95 sur l’eau sur un aspect important a savoir la
réglementation de la gestion des eaux usées à travers la précision de la procédure
d’autorisation de déversements, la définition des valeurs limites de rejets et la fixation des
paramètres de calcul des redevances de déversements.
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Tableau 1 : Les normes de qualité des eaux superficielles utilisées pour la production de
l'eau potable
Catégorie A1 A2 A3
G I G I G I
PARAMETRES ORGANOLEPTIQUES
1 Couleur Mg pt/l <10 20 50 100 50 200
2 Odeur à 25°C <3 - 10 - 20 -
PARAMETRES PHYSICO-CHIMIQUES
3 Température °C 20 30 20 30 20 30
4 pH pH 6.5-8.5 - 6.5-9.2 - 6.5-9.2 -
5 Conductivité à 20°C µs/cm 1300 2700 1300 2700 1300 2700
6 Chlorure (CI-) mg/l 300 750 300 750 300 750
7 Sulfates (SO4) mg/l 200 - 200 - 200 -
8 MES mg/l 50 - 1000 - 2000 -
9 O2 dissous mg/l 7(90%) - 5(70%) - 3(50%) -
10 DBO 5 mg/l 3 - 7 - 10 -
11 DCO mg/l - - 25 - 40 -
12 Oxydabilité mg/l 2 - 5 - 10 -
SUBSTANCES INDESIRABLES
13 Bore mg/l - 1 - 1 - 1
14 Ammonium mg/l 0,05 0,5 1 1,5 2 4
15 NTK mg/l 1 - 2 - 3 -
16 Nitrates (NO3) mg/l - 50 - 50 - 50
17 Phosphores mg/l 0,4 - 0,7 - 0,7 -
18 Baryum mg/l - 1 - 1 - 1
19 Cuivre (Cu) mg/l - 1 - 2 - 2
20 Zinc (Zn) mg/l - 5 - 5 - 5
21 Manganèse (Mn) mg/l - 0,1 0,1 0,1 1 -
22 Fer dissous (Fe) mg/l - 0,3 1 2 1 3
23 Fluorures (F) mg/l 0,7 1,5 0,7 1,5 0,7 1,5
24 Hydrocarbures dissous mg/l - 0,05 - 0,2 0,5 1
25 Phénols mg/l - 0,001 - 0,005 - 0,01
26 Détergents anioniques mg/l - 0,5 - 0,5 - 0,5
SUBSTANCES TOXIQUES
27 Arsenic (As) µg/l - 50 - 50 - 100
28 Cadmium (Cd) µg/l 1 5 1 5 1 5
29 Chrome total (Cr) µg/l - 50 - 50 - 50
30 Plomb (Pb) µg/l - 50 - 50 - 50
31 Mercure (Hg) µg/l - 1 - 1 - 1
32 Sélénium (Se) µg/l - 10 - 10 - 10
33 Nickel (Ni) µg/l - 50 - 50 - 50
34 Cyanures (CN-) µg/l - 50 - 50 - 50
35 Pesticides par subst. µg/l - 0,1 - 0,1 - 0,1
36 Pesticides au total µg/l - 0,5 - 0,5 - 0,5
37 HPA µg/l - 0,2 - 0,2 - 0,2
PARAMETRES BACTERIOLOGIQUES
38 Coliformes fécaux /100ml 20 - 2000 - 20000 -
39 Coliformes totaux /100ml 50 - 5000 - 50000 -
40 Streptocoques fécaux /100ml 20 - 1000 - 10000 -
A1: traitement physique simple et désinfection ; A2: traitement normal physique, chimique et désinfection ;
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A3: traitement physique, chimique poussé, affinage et désinfection ; G: Valeur guide I: Valeur impérative.
34 Ph 6,5-8,4
35 Matières en suspension en mg/l
Irrigation gravitaire ; 200
Irrigation par aspersion et localisée 100
36 Azote mitrique (N-NO3) en mg/l 30
37 Bicarbonate (HCO3) (Irrigation par aspersion en mg/l) 518
38 Sulfates (SO2.4) en mg/l 250
*1.000 CF/100 ml pour les cultures consommées crues. (1) Contrôlés uniquement lorsque l'eau concernée est
susceptible d'être atteinte par une eau usée.
** A partir d'une conductivité électrique de 3mS/cm, une eau nécessite des restrictions sévères pour l'irrigation,
mais des rendements de 50% du rendement potentiel peuvent être réalisés avec des eaux de 8,7 mS/cm (cas de
l'orge).
*** SAR = Sodium Absorption Ration (coefficient d'absorption du sodium).
Tableau 3 : Grille simplifiée pour l'évaluation de la qualité globale des eaux des rivières
O2 dissous DBO5 DCO NH4 Pt CF
Qualité
mg/l mg O2/l mg O2/l mg NH4/l mg P/l par 100 ml
Excellente >7 <3 <20 ≤0,1 ≤0,1 ≤20
Bonne 7-5 3-5 20-25 0,1-0,5 0,1-0,3 20-2.000
Moyenne 5-3 5-10 25-40 0,5-2 0,3-0,5 2.000-20.000
Mauvaise 3-1 10-25 40-80 2-8 0,5-3 >20.000
Très mauvaise <1 >25 >80 >8 >3 -
Tableau 4 : Grille simplifiée pour l'évaluation de la qualité globale des eaux des lacs
O2 dissous Pt PO4 NO3 Chl a
Qualité
mg/l mg P/l mg PO4/l mg /l μg /l
Excellente >7 <0,1 ≤0,2 <10 <2,5
Bonne 7-5 0,1-0,3 0,2-0,5 10-25 2,5-10
Moyenne 5-3 0,3-0,5 0,5-1 25-50 10-30
Mauvaise 3-1 0,5-3 1-5 >50 30-110
Très mauvaise <1 >3 >5 - >110
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La loi n°28.00 relative à la gestion des déchets et leur élimination a été publiée au bulletin
officiel n°5480 du 7 Décembre 2006.
Elle a pour objet de prévenir et de protéger la santé de l'homme, la faune, la flore, les eaux,
l'air, le sol, les écosystèmes, les sites et paysages et l'environnement en général contre les
effets nocifs des déchets. A cet effet, elle vise :
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La loi n°78-00 portant charte communale est promulguée par le Dahir n° 1-02-297 du 25 rejeb
1423 (3 octobre 2002) et publiée au Bulletin officiel n° 5058 du 16 ramadan 1423 (21
novembre 2002).
Selon les dispositions de l’article 50, le président du conseil communal organise l'exploitation
des carrières dans la limite des dispositions législatives et réglementaires en vigueur et veille à
l'application de la législation et la réglementation dans ce domaine.
La loi n° 65-99 relative au Code du travail, promulgué par le Dahir n° 1-03-194 du 14 rejeb
1424 (11 septembre 2003), a pour objectifs l’amélioration des conditions du travail et de son
environnement et la garantie de la santé et de la sécurité sur les lieux du travail.
Le nouveau code de travail se caractérise par sa conformité avec les principes de bases fixés
par la constitution et avec les normes internationales telles que prévues dans les conventions
des Nations Unies et de ses organisations spécialisées en relation avec le domaine du travail.
L’article 294 de la présente loi précise que les conditions de sécurité et d'hygiène dans
lesquelles s'effectuent les travaux dans les mines, carrières et installations chimiques doivent
garantir aux salariés une hygiène et une sécurité particulières conformes aux prescriptions
fixées par voie réglementaire.
1.1.10. Urbanisme
La loi 12-90 relative à l’urbanisme, promulguée par le Dahir 1.92.31 du 17 juin 1992 a pour
objet de définir les différents documents d’urbanisme, les règlements de construction ainsi
que d’instituer des sanctions pénales.
L’article 4 de cette loi définit les objectifs du Schéma Directeur d’Aménagement Urbain
"SDAU", dont notamment :
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- des zones grevées de servitudes telles que les servitudes non aedificandi, non altius
tollendi et les servitudes de protection des ressources en eau ;
- des grands équipements tels que le réseau principal de voirie, les installations
aéroportuaires, portuaires et ferroviaires, les principaux établissements sanitaires,
sportifs et d'enseignement;
- des zones dont l'aménagement fait l'objet d'un régime juridique particulier.
L’article 13 de la présente loi, définit les objectifs du plan du zonage qui sont notamment :
La définition de l'affectation des différentes zones suivant l'usage principal qui doit en
être fait telles que zone d'habitat, zone industrielle, zone commerciale, zone
touristique, zone agricole et zone forestière ;
La délimitation des zones dans lesquelles toute construction est interdite ;
La localisation des emplacements réservés aux équipements principaux et sociaux tels
que voies principales, dispensaires, écoles et espaces verts ;
La définition des zones à l'intérieur desquelles un sursis à statuer peut être opposé par
le président du conseil communal à toute demande d'autorisation de lotir, de créer un
groupe d'habitations et à toute demande de permis de construire.
L'affectation des différentes zones suivant l'usage principal qui doit en être fait ou la
nature des activités dominantes qui peuvent y être exercées telles que zone d'habitat,
zone industrielle, zone commerciale, zone touristique, zone maraîchère, zone agricole
et zone forestière;
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- Les droits de voirie dont peuvent bénéficier les riverains de la voirie publique ;
- Les modes d'assainissement ainsi que les modes d'alimentation en eau potable;
Le décret n° 2-92-832 du 27 Rabia II 1414 (14 octobre 1993) pris pour l’application de la loi
n° 12-90 relative à l’urbanisme traite les points relatifs à :
La délimitation des périmètres des centres délimites, de leur zone périphérique, des
groupements d’urbanisme, des zones agricoles et des zones forestières ;
Le schéma directeur d’aménagement urbain ;
Le plan de zonage ;
Le plan d’aménagement.
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Les administrations centrales les plus concernées par les aspects environnementaux relèvent
essentiellement des institutions ministérielles suivantes :
Selon l’article 20 de la section III, du chapitre IV de la loi n° 10-95 sur l'eau, les agences du
bassin sont chargées de :
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Les DREF (Directions Régionales des Eaux et Forêts), qui dépendent du Haut Commissariat
aux Eaux et Forêts et à la Lutte Contre la Désertification, sont notamment en charge du suivi
de la faune et la flore.
Un responsable pourrait être désigné au sein de chaque DREF concernée (Direction Régionale
des Eaux et Forêts de Casablanca) afin de coordonner le suivi dans la zone du projet (carrière
d’argile) et dans les zones sensibles situées à proximité du site (notamment pour constater
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Le comité concerné par la présente étude d’impact est celui de la région du Grand Casablanca.
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Le projet de la carrière d’argile sera réalisé sur une assiette foncière (propriété dite : Malasse)
objet du titre foncier N° 31766/26 appartenant au promoteur N. EL JERARI. La superficie de
la carrière est de 7 ha 66 A 28 Ca.
Critères techniques
- Existence d’un gisement techniquement exploitable du fait que la zone d’étude est une
zone de carrières ;
- Facilité d’accès du fait que le site du projet est situé sur la route provinciale n°3301
menant à Ain Harrouda.
Critères économiques
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La carrière d'argile sera exploitée à ciel ouvert, pour une durée de 25 années avec 5 années
renouvelables. Les quantités annuelles prévues sont estimées à environ 5 000 m3/an.
La surface totale retenue pour extraire les argiles est estimée actuellement à environ 2.6 ha.
La méthode retenue pour l'extraction des matériaux consiste en la mise en place de front de
taille sur des gradins de 10 m de hauteur en moyenne reposant sur des risbermes de 7 m de
largeur permettant la circulation des camions et des engins.
Le transport de l'argile se fera par des camions de 25 tonnes à raison de deux cycles par jour.
L'arrachage des matériaux se fera de manière mécanique à l'aide d'engin hydraulique (pelle
mécanique en général).
3.3. Réaménagement
Un programme de réaménagement est prévu pour l'ensemble du site de la carrière. En effet, il
consiste en la mise en place d'une série de plans pluriannuels de mise en sécurité et
d'aménagement des fronts de tailles et des abords de la carrière au fur et à mesure que
l'exploitation avance.
Les pentes des gradins seront réduites et stabilisées par des végétalisations afin d'obtenir une
pente terminale régulière sur l'ensemble du versant. Certaines risbermes peuvent disparaître
ou se voir diminuer de largeur en faveur de la réalisation de la pente globale du versant. Une
végétalisation du site et des éléments du versant sera mise en place afin de participer à la
stabilité géotechnique des versants.
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
Le fond du site aura un fond dont l'altitude finale sera inférieure d'environ 10 m par rapport au
terrain naturel au centre de l'emprise.
Pour l’alimentation en eau potable de la carrière, elle sera assurée à partir d’une source située
à la proximité du site.
3.4.2. Electricité
Pour les déchets solides, ils sont négligeables du fait que les activités de la future carrière
généreront peu de déchets solides, notamment les déchets domestiques, les déchets d’entretien
et les déchets de vidanges de machines. Ces derniers seront évacués vers la décharge
publique.
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4.1. Localisation
Le site choisi pour la réalisation de la carrière d’argile est situé au niveau de la commune
rurale Sidi Moussa Ben Ali sur la route provinciale n°3301 menant à Ain Harrouda. Sa
position moyenne approximative en coordonnées Lambert est :
Y : 325 420.
Afin d’évaluer et de bien cerner les impacts directs et indirects du projet de réalisation de la
carrière d’argile sur le milieu récepteur, la zone d’étude a été déterminée en tenant compte du
secteur d’intervention envisagé ainsi que de l’étendue des répercussions anticipées.
En ce qui concerne l’impact environnemental, la zone d’étude est déterminée par la portée des
poussières émises et de la propagation des ondes sonores issues de l’activité de la carrière.
Un rayon de 1 Km à partir du centre du site de la carrière est suffisant pour l’évaluation des
impacts du bruit et des poussières.
Pour ce qui est du volet humain et de l’étude d’impact de la future carrière d’argile, la zone
d’étude est constituée des agglomérations humaines situées le plus près du site de la future
carrière, soient les douras et les habitations avoisinantes.
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Le site du projet de la carrière d’argile est situé à douar Moualine Arsa au niveau de la
commune rurale Sidi Moussa Ben Ali relevant du Cercle de Zenata, Caїdat de Sidi Moussa
Ben Ali, Province de Mohammadia et Région du Grand Casablanca.
Le territoire de la commune Sidi Moussa Ben Ali s’étend sur une superficie d’environ 65
km². Elle est limitée
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Source : Monographies Communales des Ressources en Eau dans la zone d’action de l’ABHBC – Commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali – Hydraumet 2011
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De point de vue géologique, la zone d’étude est caractérisée par la présence d’un socle
paléozoïque daté du cambrien (dépôts schisteux) sur lequel se sont déposées les formations
du Cambrien-Ordovicien (quarzites), suivies des formations du Permo-Trias (argiles
pélitiques et grès rouges, conglomérats et coulées basaltiques (basaltes et dolérites)) et du
Crétacé (marno-calcaires).
Au-dessus, on rencontre, en discordance, des terrains transgressifs, représentés d'abord par
des argiles de l'Infracénomanien (40-50 m), de couleur rougeâtre, très souvent riches en
gypse, avec quelques niveaux conglomératiques.
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5.2.2. Pédologie
Les sols de la région sont constitués essentiellement de Hamri (sol argileux ou Vertisol bien
drainé), de Tirs (Vertisol), de Rmel (sol sableux) et de Dendoun (sol calcimorphe). Au niveau
de la vallée de l’oued Al Maleh et de la zone alluviale, le sol est très profond et possède une
texture fine à 85% (48% d’argile et 37% de limons) ; la teneur en sels solubles y dépasse les
2‰ et de la teneur en matière organique est assez élevée (2,51%).
5.2.3.1. Hydrologie
Au niveau de la zone du projet, le réseau hydrographique est principalement présenté par oued
El Maleh qui traverse la commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali dans sa partie centrale
suivant la direction Sud- Nord sur une longueur de 14.95 Km.
Avec des salinités du 2,6 à 12,6‰, l’eau de l’oued El Maleh peut être considérée comme
saumâtre à salée.
En outre, les sources de pollution des eaux superficielles de l’oued El Maleh sont de deux
types :
Les effluents urbains et les effluents industriels de la ville de Mohammedia qui
sont rejetés à travers des collecteurs directement dans l'oued Al Maleh ou dans
l’océan près de l’embouchure de cet oued.
La décharge publique non contrôlée implantée à proximité de l'oued, lequel
reçoit en temps de pluies les eaux souillées par cette décharge.
La mobilisation des apports des oueds El Maleh au niveau de commune rurale Sidi Moussa
Ben Ali se fait par l’intermédiaire du barrage El Maleh située à 30 km de l'embouchure de cet
oued et à 25 km au Nord de Casablanca, et un autre barrage « Dbabge » qui est projeté. Les es
caractéristiques de ces barrages sont présentées sur le tableau suivant :
Nom El Maleh Dbabge
322 700
Coord X (m) 319 500
334 400
Coord Y (m) 324 615
Poids en ma
Type BCR
Année de mise en service 1932 Projeté
RN NGM (m) - 101
Volume RN Mm3 18 102
HPE NGM (m) - -
Cours d’eau Oued El Maleh Chaabat dbabge
Usage Irrigation -
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Pour éviter le risque de contamination des ressources en eau, une station d’épuration est
programmée par l’ONEP pour l’année 2010 – 2011 au niveau de la commune rurale Sidi
Moussa Ben Ali.
5.2.3.2. Hydrogéologie
La commune rurale Sidi Moussa Ben Ali dispose de ressources souterraines en faible
quantité, il s’agit de la nappe de Berrechid, située à l’extrême Sud de la commune.
La nappe se développe dans des formations gréseuses d’âge Plio- Quaternaire, sous une
couverture limoneuse d’épaisseur moyenne de 20 m.
Le site de la future carrière d’argile, ne dispose pas de ressources en eaux souterraines.
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Source : Monographies Communales des Ressources en Eau dans la zone d’action de l’ABHBC – Commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali – Hydraumet 2011
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5.2.4. Climatologie
La commune rurale Sidi Moussa Ben Ali est caractérisée par un climat tempéré et humide
avec un hiver doux et un été rafraîchi par des brises provenant de l'océan.
5.2.4.1. Température
Au niveau de la zone d’étude, la température moyenne est de 18°C. Elle varie entre 23 °C
(température maximale) et 10°C (température minimale).
5.2.4.2. Précipitations
Les précipitations moyennes annuelles au niveau de la zone d’étude sont de l’ordre de 400
mm dont plus de 54 % tombe entre octobre et janvier, alors que de juin à septembre elles ne
représentent que 4,2%.
5.2.4.3. Evapotranspiration
Les évapotranspirations réelles calculées par les méthodes de Thornthwaite et de Turc sont de
l'ordre de 380 à 420 mm dans toute la région (y compris la zone montagneuse).1
La zone d’étude située à la proximité de l’oued El Maleh est caractérisée par la présence des
de la végétation suivante :
1
Ministère du Commerce, de l'Industrie, des Mines et de la Marine Marchande Direction des Mines, de la
Géologie et de l ' Energie. 1975. « Ressources en eau du Maroc ». Tome 2. Plaines et bassins du Maroc
Atlantique. Éditions du Service Géologique du Maroc. Rabat.
2
R.EL HAMOUMI et al. Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar. Juin 2003.
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5.3.2. Faune
La zone humide de Mohammedia a été inscrite depuis le mois de juillet 2005 dans la liste
“RAMSAR”.3 Cette zone est caractérisée par une avifaune variée durant toute l'année ,
représentée par une espèce rare “ la sarcelle marbrée ”, ainsi que par plusieurs autres espèces
comme le canard colvert, l'aigrette garzette, la sterne naine, la glaréole à collier, le pluvier à
collier interrompu qui se reproduisent sur place.
Au niveau de l'oued Mellah à proximité du Royal Tennis club, 80 espèces d'oiseaux ont été
recensées dans la zone humide de Mohammedia, dont 47 espèces d’Oiseaux d’eau, 28 espèces
de Passereaux et 3 espèces de Rapaces. Cette diversité est étroitement liée à la diversité des
biotopes du milieu ; six espèces d'oiseaux remarquables fréquentant le site en période
d'hivernage et/ou de migration : Marmaronetta angustirostris, Netta rufina, Tadorna tadorna,
Phoenicopterus ruber, Platalea leucorodia et Larus audouinii. Le site est considéré parmi les
plus importants (à l’échelle nationale) pour la reproduction de Marmaronetta angustirostris.
D'autres espèces remarquables sont des nicheurs très probables (Ixobrychus minutus,
Nycticorax nycticorax, Netta rufina et Fulica cristata).4
Le taux d’accroissement de la population de la commune Sidi Moussa Ben Ali a connu une
augmentation de l’effectif de la population, traduite par un taux d’accroissement positif de
1.9%.
Plus de la moitié de la population la commune Sidi Moussa Ben Ali est scolarisée, en effet le
taux d’analphabétisme avoisine 45%. La population active de la commune constitue un taux
de 38%.
3
La convention RAMSAR est une convention intergouvernementale qui constitue une base pour la coopération
internationale ayant pour objectif la préservation des zones humides
4
R.EL HAMOUMI et al. Fiche descriptive sur les zones humides Ramsar. Juin 2003.
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Nb Ecole
Ecole Equipements Equipements
Douar primaire Collège* Lycée Souk
coranique de santé administratifs
s *
- 11 2 1 Néant 1 1 2
Source : HCP, 2000
Le réseau de branchement à l’eau potable est peu développé au niveau de la commune rurale
Sidi Moussa Ben Ali, il n’intéresse que 8.2% de la population.
Dans le cadre du programme entrepris par l’ONEP pour l’alimentation en eau potable des
populations rurales, des travaux d’alimentation en eau potable de la commune sont encours.
Ce système assurera des besoins en eau de l’ordre de 10 l/s.
5.4.3.1. Electricité
Au niveau de la commune rurale de Sidi Moussa Ben Ali, 77 % de la population est raccordée
au réseau électrique.
Le centre de Sidi Moussa Ben Ali est équipé en partie au niveau du centre. Il est aussi doté
d’un système d’assainissement liquide, géré par la LYDEC et d’une station d’épuration qui
occupe une surface de 9 Ha, destinée pour 22 000 Equivalent d’habitants.
Une extension du système d’assainissement existant est projetée pour améliorer le taux de
desserte.
Le résultat de cette analyse est présenté dans les trois sections suivantes relatives 1) aux
impacts liés à la localisation de la carrière, 2) aux impacts pendant l’exploitation de la carrière
et 3) aux impacts en phase de démantèlement.
L’évaluation des impacts présentée dans les paragraphes suivants (i) analyse les effets
bénéfiques et dommageables anticipés, (ii) propose des mesures concrètes correctives et (iii)
rassemble en fin de présentation les résultats dans un tableau de synthèse qui présente, pour
chaque impact identifié, une évaluation du niveau de risque global, prenant en considération 3
critères : la probabilité d'occurrence de l'impact dans le cadre du projet, la gravité attendue
d'un tel impact sans mesure corrective particulière, et la difficulté de mise en œuvre des
mesures correctives proposées.
La gravité d'un impact intègre diverses considérations d'intensité des effets sur le
milieu naturel ou humain, de son étendue et de sa durée. Les impacts jugés comme
potentiellement graves doivent focaliser tous les efforts nécessaires en termes de mise
en œuvre de mesures correctives et de suivi.
Le risque global relatif à un impact prend donc en compte les deux critères précédents
modulés par la difficulté de mise en œuvre des mesures correctives qui s'y rapportent.
Ainsi, un impact de probabilité d'occurrence faible, de gravité modeste et faisant appel à des
mesures correctives faciles à mettre en œuvre présentera un niveau de risque faible. Le risque
le plus fort sera affecté à des impacts qui sont fréquemment observés, avec des conséquences
graves pour l'environnement et pour lesquels les mesures correctives sont plus difficiles à
mettre en œuvre efficacement ou plus coûteuses.
Le contrôle d'un impact passe souvent par la mise en œuvre de plusieurs mesures correctives,
pouvant être de divers types :
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Mesure de conception : il s'agit d'une mesure préventive visant à limiter les impacts
lors de la conception du Projet: c'est par exemple le cas d’un réajustement de limite de
Phase dont le tracé évite soigneusement les zones bâties afin de limiter l'expropriation;
Mesures de construction : ce sont celles qui font appel à une activité de construction
particulière ou à la mise en œuvre d'équipements pendant la phase d’exploitation de la
carrière;
Les échelles de valeur utilisées dans le tableau de synthèse ont été définies selon les critères
énoncés dans le tableau suivant :
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La localisation de la future carrière au niveau de la commune rurale Sidi Moussa Ben Ali
engendrera une perte de 7 ha 66 A 28 Ca de terrain. Cette dernière n’aura pas d’impact sur le
foncier du fait que le terrain est une propriété du Promoteur. (Voir annexe : copie du certificat
de propriété du terrain)
La distance entre les bords des excavations de la carrière et les limites du périmètre sur
lesquels porte l’autorisation d’exploitation est d’environ 230 mètres. Cette distance répond
aux dispositions de l’article 28 de la loi n° 08-01 relative à l'exploitation des carrières qui fixe
la distance horizontale d'au moins vingt (20) mètres des limites du périmètre sur lequel porte
l'autorisation d'exploitation.
La localisation de la future carrière n’aura pas un impact sur le paysage du fait que la zone
d’étude est une zone de carrières.
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
La future carrière fait partie du paysage local, partiellement visible à partir de la route
provinciale n° 3301 et des habitations avoisinantes situées à quelques centaines de mètres du
site.
Le seul facteur de modification paysagère sera l'extraction. L'activité de la carrière conduit à
l'apparition de l'élément minéral, matérialisé par des fronts de couleurs rougeâtres. En outre,
l'extraction entraîne une simple modification de la morphologie du terrain.
Pour faciliter l'intégration de la carrière dans le paysage et limiter les impacts visuels, des
mesures préventives seront mises en place telles que :
Les talus qui pourraient être visibles de l’extérieur connaitront un programme de plantation
spécifique préparatoire du terrain pour une colonisation naturelle à terme. En effet, le
pétitionnaire envisage la mise en place d’une couche de sol de 10 à 30 cm d’épaisseur sur les
premiers talus construit essentiellement par la roche locale mais entièrement désagrégée en
surface. Les gradins seront démantelés pour fabriquer des talus de faibles pentes. Au dessus
de cette couche de sol naturel, le pétitionnaire mettra en place si nécessaire une nappe de
géotextiles biodégradables assurant ainsi une fixation permanente des graines et du sol lui-
même. Cette technique déjà éprouvée à mainte reprise permettra d’assurer un développement
rapide de la flore sur ces talus.
Les premières semences seront mises en place de manières industrielles à l'aide d'hydro-
ensemencement qui se base sur l'emploi de l'eau comme véhicule de transport et distribution
de la semence destinée à l'engazonnement des terres par exemples. Le liquide véhiculant les
graines pourrait également être enrichi de nutriments physiologiques permettant un taux de
réussite très élevé. Le choix des essences qui seront plantées de cette manière est basé sur la
rapidité de croissance afin de développer un sol biologique et un humus riche en matière
organique favorisant ainsi le développement des espèces autochtones.
Les sols de décapage riches en racines et graines naturelles seront récupérés régulièrement et
utilisés pour le réaménagement des gradins et talus.
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
Le but de cette opération de réduire la pente et d'éliminer dans la mesure du possible, les talus
de fortes pentes.
L’exploitation de la future carrière d’argile n’aura pas un impact significatif sur les sols de la
zone du fait que ces derniers n’ont pas une bonne aptitude culturale.
La seule source de la pollution des sols sera la contamination par les hydrocarbures et les
graisses à moteurs.
Pour diminuer le risque de pollution des sols par les hydrocarbures, les opérations d’entretien
et de réparation des engins seront effectuées dans un atelier aménagé à cet effet au niveau
d'une plate forme imperméable conçue pour répondre à ces besoins.
En outre, une attention particulière sera apportée aux éventuelles fuites des engins. Un
entretien régulier des engins d'exploitation sera réalisé.
Certaines composantes de la future carrière constituent des sources de bruit qui peuvent
affecter le milieu sonore environnant. Les principales sources sont: la circulation des engins à
l'intérieur de la carrière et le trafic généré par les activités de transport des matériaux.
Le niveau sonore résultant de l'exploitation de la carrière d'argile est relativement faible. Il n'y
a aucune incidence pour le voisinage, situé à plusieurs centaines de mètres.
Afin de réduire les impacts liés au bruit, le promoteur procédera à :
L'exploitation d'une carrière ne dégage aucune fumée ou gaz, excepté les échappements des
engins. Compte tenu du faible nombre de ceux-ci et de la qualité de l'air ambiant (zone
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
rurale), les risques de pollution de l'air par les émissions de gaz polluants sont pratiquement
nuls.
Les principales émanations dans l'atmosphère sont les poussières issues des sources
suivantes :
Dans le cas du présent projet, les sources d'émissions de poussières sont faibles et ce, compte
tenu :
- Du décapage d'horizon de couverture ;
- De l'absence de traitement sur le site ;
- De l'extraction à l'aide d'une pelle, en fond de fouille.
En conséquence, la seule source d'émission notable de poussières est la circulation des engins
et des camions par temps sec prolongé.
D’autre part, un entretien régulier des engins sera effectué pour éviter le rejet excessif de gaz
d’échappement.
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La qualité des eaux superficielles (pluies exclusivement) peut éventuellement subir des
dégradations liées à la mise à disposition d'une forte quantité de particules fines au fond de
l'excavation et sur les voies de circulation. Ces particules peuvent être dissoutes ou en
suspension. La circulation des engins (camions et pelles mécaniques) peuvent subir des
avaries et engendrer des pollutions aux hydrocarbures à la surface de l'excavation. À la
première pluie, ces hydrocarbures seraient véhiculés par les ruissellements.
Afin de diminuer le risque de pollution des ressources en eau, l’entretien et les réparations des
engins ne seront pas effectués sur l'emprise de la carrière, mais dans un atelier aménagé à cet
effet au niveau d'une plate forme imperméable conçue pour répondre à ces besoins. Les
risques de pollution seront donc réduits et limités à cette plate forme imperméabilisée. Les
liquides ainsi récupérés lors des entretiens subiront une élimination respectueuses des
contraintes et réglementations environnementales en vigueur. Cependant une attention
particulière sera apportée aux éventuelles fuites des engins. Un entretien et des contrôles
réguliers des engins d'exploitation seront réalisés.
Le gardiennage du site sera assuré par pétitionnaire qui permet d'éviter toute décharge ou rejet
de substances polluantes par autrui, qui serait susceptibles de dégrader la qualité des eaux
superficielles et le milieu environnant de manière générale.
Les impacts du projet sur les eaux souterraines et les écoulements souterrains sont inexistants
du fait que la carrière se situe au-dessus de formations ne contenant aucune nappe
souterraine. Aucune influence directe sur les écoulements souterrains n'est envisagée.
Le site de la future carrière n'est pas approvisionné actuellement en eau potable. Aucune
canalisation n'est localisée à proximité immédiate du site. Aucun forage d'eau n'est envisagé
sur le site. Les eaux souterraines ne seront pas sollicitées. La carrière sera donc alimentée en
eau à l'aide d'un camion citerne.
La future carrière générera peu de déchets solides, notamment les déchets domestiques, les
déchets d’entretien et les déchets de vidanges de machines. L’impact est donc négligeable.
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Vu l’effectif du personnel qui travaillera au niveau de la future carrière d’argile, les rejets
liquides sont négligeables. Par ailleurs, le pétitionnaire mettra en place un local sanitaire pour
le personnel équipé de manière à ne permettre aucun rejet dans le milieu environnant. Les
rejets liquides seront évacués vers une fosse septique ou un puits perdu.
Lors de la phase de l'exploitation de la carrière, le niveau de bruit généré par les opérations
n'entraîne aucune diminution de la qualité de l'habitat notamment de l’avifaune située au
niveau de la zone du projet.
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Aucun patrimoine socio culturel n'est identifié sur le site et aux alentours. L'activité de la
carrière n'engendre aucun impact significatif de ce point de vue.
La localisation de la carrière d’argile sur la route provinciale n°3301 menant à Ain Harrouda
engendrera une augmentation du trafic de camions lié aux activités de la carrière.
Pour organiser la circulation routière au niveau de la zone, les mesures suivantes seront prises
par le pétitionnaire :
6.3.12.1.Impacts potentiels
L'exploitation de la carrière ne génère aucun rejet sanitaire ni de déchets de quelle que nature
que ce soit. Elle n'a donc aucun impact sur la santé publique.
D’autre part, les activités d’exploitation de la carrière présentent un risque de sécurité pour le
personnel qui travaille sur le site.
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
D’autre part, pour assurer la sécurité par rapport aux tiers, l’accès à la carrière sera interdit par
une clôture grillagée et une signalétique (panneau interdisant l’accès).
Les travaux de la remise en état du site après l'exploitation de la carrière seront combinés
avec l'exploitation et consistent à :
- Talutage du front d'extraction dans la masse afin de prévenir contre les chutes de
personnes. Le but est de produire un talus à faible pente forçant une personne distraite
à subir un roulement et non pas une chute ;
- Mise en place d’un « mur » naturel constitué de matériaux et de végétaux au bord des
talus afin d'empêcher toute chute d'individus et d'animaux dans l'excavation (talus
brutal). Il s'agit de réaliser une clôture naturelle avec des matériaux naturels
éventuellement rocheux si possible.
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En phase de démantèlement de la carrière, l’impact sur le paysage sera atténué du fait que le
site sera remis en état après exploitation pour être intégrer dans l’environnement paysager de
la zone.
L’impact sur la qualité de l’air en période de remise en état dépendra pour l’essentiel des
activités des engins et camions pour les rejets en gaz d’échappement et des activités de
talutage et de la mise en place du « mur » naturel qui sont la source d’émission de poussière.
L’importance des rejets dépend de l’état d’entretien des équipements.
Afin de réduire les impacts sur la qualité de l’air et le bruit en phase de remise en état de la
carrière, le pétitionnaire envisage de :
Les activités de remise en état du site de la carrière pourra générer des impacts sur les
ressources en eau notamment le changement des écoulements des eaux pluviales après la
réalisation des talus.
En effet, les eaux qui tomberont dans la carrière convergeront vers des points bas sur place et
ne pourront pas atteindre l'exutoire naturel. Les eaux cumulées au fond de la future excavation
ne pourront pas circuler dans le talweg habituel.
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Le pétitionnaire envisage d’aménager le site de la carrière de telle façon que les eaux
pluviales suivent l’écoulement naturel.
Insérer un plan d’aménagement
6.4.4. Impact sur la sécurité publique
Après l’exploitation, le site de la carrière présentera un risque pour les individus et les
animaux notamment le risque de chute dans l’excavation.
- La réalisation d’un talutage du front d'extraction dans la masse. Le talus sera à faible
pente forçant une personne distraite à subir un roulement et non pas une chute ;
- La mise en place d’un « mur » naturel constitué de matériaux et de végétaux au bord
des talus. Il s'agit de réaliser une clôture naturelle avec des matériaux naturels
éventuellement rocheux si possible.
La matrice suivante présente les impacts du projet d’exploitation de la carrière d’argile sur les
différentes composantes du milieu naturel :
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Source d’impact
Sol ● ● ● ●
Air
● ● ●
Oued El Maleh
● ●
Paysage
● ●
Flore
● +
Milieu
biologique
Faune
Création
d’emploi + + +
Sécurité
Milieu
humain publique ● ● ●
Infrastructure
routière ●
Pas d’impact + : Impact positif ● : Impact faible ● : Impact moyen ● : Impact fort
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EIE ** CARRIERE D’ARGILE ** SIDI MOUSSA BEN ALI
Phase d’exploitation
Mesures correctives ou d'accompagnement Evaluation
Probabilité
Difficulté
de risque
Gravité
Niveau
Activités Impacts potentiels
Description Type
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Phase d’exploitation
Mesures correctives ou d'accompagnement Evaluation
Probabilité
Difficulté
de risque
Gravité
Niveau
Activités Impacts potentiels
Description Type
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Phase d’exploitation
Mesures correctives ou d'accompagnement Evaluation
Probabilité
Difficulté
de risque
Activités Impacts potentiels
Gravité
Niveau
Description Type
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Phase de démantèlement
Probabilité
Activités Impacts potentiels
Difficulté
de risque
Gravité
Niveau
Description Type
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Dans le but d'assurer un suivi des actions qu'il entreprendra, suite aux recommandations et
prescriptions techniques de la présente étude, le pétitionnaire adoptera le plan de surveillance
suivant:
- Qualité de l'air: mesures des poussières en direction des habitations voisines, à raison
de 1 fois par an sur une période de 24 heures;
- Mesure du bruit à raison de 1 fois par an sur une période de 24 heures près des
habitations les plus proches.
- Tous les accidents et incidents ayant une incidence sur l'environnement, seront
reportés par les personnes concernées, une analyse détaillée et un plan d'action
seront mis en place pour prévenir leur reproduction. Un registre permanent permettra
au personnel dédié de consigner tout ce qui a trait à l'environnement dans l'évolution
de la carrière. En parallèle, le pétitionnaire formera le personnel qui sera chargé de la
surveillance environnementale sur les lois et règlements en vigueur au Maroc, sur les
risques et les mesures d'urgences liées aux pollutions accidentelles.
- Le suivi de la qualité des rejets liquides tout en surveillant notamment les teneurs en
MES totales, en métaux lourds et en charge polluante (DBO5 et DCO).
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