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UNIVERSITE de JIJEL
oOo
Présenté par :
Encadré par :
-BOURBIA Imane Melle: ARABET Leila.
-BOUNAHAT Hassina
Promotion 2017
Remerciements.
.
MERCI
Dédicace
Imane.
Dédicace
Hassina.
LISTE DES TABLEAUX
Tableau II.1 : les avantage et les inconvénient des différentes fibre végétales………………………..23
Tableau II.3 : Les propriétés mécaniques en traction des principales fibres naturelles et
synthétiques………………………………………………………………………………………….……27
Tableau II.7 : Les propriétés mécaniques en traction des fibres d'Alfa ………………………….….29
Tableau III.6 : Propriétés mécaniques transversales et longitudinales de notre fibre alfa et d'autres
fibres végétales………………………………………………………………………………51
Tableau IV.2 : Récapitulatif des résultats obtenus par essai n° 5 et de sable naturel….……….……59
Tableau IV.4: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres
XIX
Tableau IV.5: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents
pourcentages des fibres d'alfa (10 mm) « sable +8%ciment +% fibre » compact……………...............78
XX
LISTE DES FIGURES
Figure II.7 : Image microscope optique des fibres composées de filaments cellulosiques………25
Figure II.9 : Image MEB de la coupe Transversale des faisceaux de fibres d’alfa…………..…26
Figure II.10 : Image MEB de la coupe transversale de la tige d’alfa………………………..…26
XII
Figure III.3: granulométrique par tamisage…………………………………….………....38
XIII
Figure IV.12 : Comparaison de l’angle de frottement en fonction d’ajout du ciment……..………64
XIV
Figure IV.32 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+4% ciment +% fibre 10mm)…………………………………………………………………..79
Figure IV.33 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+8% ciment +% fibre 10mm)…………………………………………………………………80
Figure IV.36: La variation de module d'élasticité en fonction des différents pourcentages des
fibres…………………………………………………………………………………………………..81
XV
Figure IV.50: la variation de la cohésion en fonction de la longueur des fibres…………………...92
Des fibres………………………………………………………………………………………….93
Figure V.11 : Déformations obtenus par la simulation numérique («sable + 4% ciment + 0.25%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………..111
Figure V.12 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.50%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………...112
Figure V.13 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………….113
XVI
Figure V.14 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 1 % fibre
de 10 mm» compact)…………………………………………………………………………………114
Figure V.15 : Variation des déformations en fonction de % des fibres «sable+4% ciment+% fibre»
compact……………………………………………………………………………………………...115
Figure V.16 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.25%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………….116
Figure V.17 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.50%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………….………117
Figure V.18 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………..118
Figure V.19 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 1 % fibre
de 10mm » compact)…………………………………………………………………………………119
Figure V.21 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75%
fibre de 15mm » compact)…………………………………………………………………………..121
Figure V.22 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75 %
fibre de 20mm » compact)……………………………………………………………………………122
Figure V.23 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75 %
fibre de 25mm » compact)……………………………………………………………………………123
Figure V.25 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 %
fibre de 15mm » compact)…………………………………………………………………………...125
Figure V.26 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 %
fibre de 20mm » compact)………………………………………………………………………….126
XVII
Figure V.27 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 %
fibre de 25mm » compact)………………………………………………………………………….127
XVIII
Sommaire
Chapitre I
Stabilisation du sol
I.1.Introduction …………………………………………………………………………1
I.2.1. Définition………………………………………………………………………….1
IV
a.5. Facteurs influant stabilisation à la chaux……………………………………………9
b.6. Application…………………………………………………………………………...14
I.5.Conclusion…………………………………………………………………………….17
Chapitre II
II. 2 Renforcement des sols par l’ajout des fibres naturelles ……………………………..18
V
II.2.1.2 .Les fibres animales……………………………………………………………..19
II.3.4. Les avantages et les inconvénients des différentes fibres végétales ……………23
II.6. Les différentes recherches réalisées sur sable cimenté /fibre ……………………..31
II.7. Conclusion………………………………………………………………………..32
Chapitre III
VI
III.2. Les essais d’identification de sol utilisé …………………………………………….33
III.2.1. Introduction……………………………………………………………………….33
III.3.1.1. Introduction……………………………………………………………………….42
III.3.2.3. Appareillage……………………………………………………………………….46
III.5. Conclusion……………………………………………………………………………..52
Chapitre IV
VIII
IV.1. Introduction …………………………………………………………………………53
IX
IV.4.1.10. Récapitulatif des résultats de stabilisation par ajout du ciment
IV. 4.2. Essai de cisaillement pour le sable stabilise et renfort par ajout
IV.5. Conclusion……………………………………………………………………………91
Chapitre V
Modélisation numérique
V.1. Introduction……………………………………………………………………………96
X
V.4. Présentation de PLAXIS 3D ………………………………………………………….97
V.9. Conclusion……………………………………………………………………………128
XI
XII
Introduction générale
Parmi tout ça, le renforcement et la stabilisation de sol par des fibres naturelles et ajout du
ciment peuvent être la solution, à cause de ses différents avantages soit son côté
environnemental qui est un objectif exigeant, soit son côté économique et finalement son côté
d’amélioration des qualités mécaniques du sol.
La deuxième partie présente une étude bibliographique sur le renforcement de sol par des
fibres naturelles, en plus précisément, fibre d’alfa.
La troisième partie présente une série des essais d’identification, pour étudier les
propriétés physiques et mécaniques des matériaux utilisés.
La quatrième partie porte sur une étude expérimentale qui a été effectué dans le
laboratoire afin de déterminer l’effet des différents ajouts utilisés sur le comportement du sol
utilisé.
I.1 Introduction :
Les méthodes d’amélioration des sols sont l’un des outils dont dispose l’ingénieur
pour résoudre les problèmes de stabilité ou de déformations qu’il rencontre lors de
l’élaboration d’un projet. De nombreuses techniques ont été développées par les in-
génieurs géotechniciens au cours du 20ème siècle. Elles permettent l’amélioration
des caractéristiques géotechniques et les propriétés mécaniques des terrains, et, sont
jugées efficaces.
Le traitement des sols avec un liant est une technique qui consiste à incorporer, au
sein du sol, cet élément d’apport avec éventuellement de l’eau et de les mélanger plus
ou moins intimement in situ, jusqu’à l’obtention d’un matériau homogène pour lui
conférer des propriétés nouvelles. Il s’agit d’un traitement qui utilise les affinités
chimiques du sol et du liant, par opposition au traitement mécanique, comme le com-
pactage, qui peut se superposer au premier. Dans le but :
I.2.1. Définition:
Agrégat fin dont la taille des grains ne dépasse pas 5 mm Le sable, est un maté-
riau granulaire constitué de petites particules provenant de la désagrégation d'autres
roches dont la dimension est comprise entre 0,063 et 2 mm selon la définition des
matériaux granulaires en géologie. Sa composition peut révéler jusqu'à 180 minéraux
différents (quartz, micas, feldspaths) ainsi que des débris calcaires de coquillage et de
corail. [11]
1
Chapitre 1 Stabilisation des sols
Les interactions entre grains sont principalement dues aux forces de contact. En
conséquence, les frottements sont souvent grands dans les sols granulaires. Les grains
composant la structure sont imbriqués les uns dans les autres et de multiples possibili-
tés d’arrangement existent.
Ainsi, toute variation volumique d’un échantillon de sable s’explique par le dépla-
cement relatif des grains : le désenchevêtrèrent des grains provoque la dilatation et
l’enchevêtrement entraine la compaction. Les résistances des sols ayant une structure
lâche ou dense différent fortement. Le comportement hydraulique est également in-
fluencé par la structure, en effet, la perméabilité d’un sable lâche est plus grande que
celle d’un sable dense .
2
Chapitre 1 Stabilisation des sols
table quand la succion disparait, surtout dans le cas de la structure en nid d’abeilles.
[11]
Les sables sont identifiés grâce à la granulométrie (la grosseur des grains). Carac-
térise Plus les grains sont ronds, plus le sable s' écoule facilement. Le sable artificiel,
obtenu par découpage mécanique de roches, est principalement composé de grains
aux aspérités marquées.
Il peut être également différencié un sable transporté par vent d’un sable transporté
par l’eau. Le premier est de forme plus ronde, sphérique, alors que le deuxième est
plus ovoïde. De plus, le sable éolien présente une, diaphanéité pus mate que le sable
fluviatile ou marin qui est dit ‘’émoussé-luisant’’. L’aspect de la surface du grain de
sable éolien est dû aux multiples impacts que subit le sable lors de son déplacement.
Selon la taille des grains, il est à distinguer trois types de sable (tableau I.2)
3
Chapitre 1 Stabilisation des sols
C’est une représentation schématique d’un sol fortement tassé (figure I.2 a) où les
grains sont en ce point enchevêtrés, et leur déformation est impossible, à moins
qu’elle ne s’accompagne d’un décompactage (dilatance) représenté sur la figure I.2 b.
si le sol est peu tassé (figure I.2 c), la déformation de cisaillement provoquent la
pénétration des particules dans les espaces vides, ce déplacement s’accompagne
d’une réduction de volume (contractante), comme le montre la figure I.2 d. [11]
Les dunes de sables sont formées par l’accumulation du sable due aux vents. Ils se
présentent sous forme de cordons de sable, plus ou moins parallèles entre eux et
toujours perpendiculaires à la direction du vent dominant. [2]
Le vent transporte le sable dans des conditions similaires que celles de l’eau. Le
sable est transporté par roulement sur la surface du sol qui s’accompagne
généralement de saltation. [2]
4
Chapitre 1 Stabilisation des sols
Le sable des dunes littorales provient du triage sélectif par le vent des sédiments
de la plage et surtout de la haute plage, là où le sable sec permet la déflation éolienne.
Cette sélection entrainera, pour les sables dunaires, certaines qualités :
I.3.1. Définition :
La stabilisation des sols est le terme général pour l'amélioration des sols et le
compactage des sols. Plusieurs produits sont employés aujourd’hui avec les sols pour
obtenir un matériau de construction avec des propriétés meilleures que celles du sol
original. [2]
La réalisation des travaux de traitement d'un sol en place suit en générale les opé-
rations élémentaires suivantes :
5
Chapitre 1 Stabilisation des sols
Les liants se divisent en deux grandes familles qui sont les liants hydrauliques
(sels, ciment, chaux, ciment et chaux…) et les liants organiques (goudrons, bi-
tumes…).
Dans la stabilisation chimique, le sol est stabilisé en ajoutant des produits chi-
miques différents. Le principal avantage de stabilisation chimique est que les temps
de prise et le durcissement du temps peut être contrôlé. La stabilisation chimique est
cependant génélament plus couteux que d’autres types de stabilisation.
6
Chapitre 1 Stabilisation des sols
Elles permettent de mettre en œuvre et de compacter les sols mouillés qui, norma-
lement, ne pourraient pas êtres compactés correctement. L’incorporation de la chaux
génère immédiatement la formation d’une masse granuleuse, et a pour effet de ré-
duire le taux d’humidité. Ce procédé convient par exemple pour la réalisation de
remblais, de talus ou de voies de circulation sur le chantier. [6]
Les trois grandes familles de chaux (chaux aérienne, chaux naturelles et chaux hy-
drauliques) se différencient par la composition de leur matière première, le calcaire,
et leur manière de faire prise.
La chaux est obtenue par calcination d’un calcaire (celui-ci représente 20% de la
couche terrestre), selon la nature du calcaire utilisé, la cuisson permet la fabrication
de plusieurs types de chaux :
chaux aérienne provenant d’un calcaire pur : fabriquées à base de calcaire pur,
ces chaux font prise et durcissent au contact du gaz carbonique contenu dans
l'air. Cette prise très longue limite le retrait et développe une faible résistance
à long terme.
chaux magnésienne provenant d’un mélange de calcaire et de carbonate de
magnésium.
chaux hydraulique provenant d’un calcaire argileux : sont des chaux recom-
posées avec différents liants. Elles suivent le même processus de prise, dans
des proportions différentes liées au pourcentage des matériaux qui les compo-
sent. [6]
Les chaux utilisées en technique routière sont essentiellement les chaux aé-
riennes
Elles se présentement sous deux formes :
chaux vive: C’est le premier produit de la cuisson de la pierre à chaux (cal-
caire).C’est un matériau très avides d’eau. La chaux vive en contact de l’eau
produit des explosions et sa température peut dépasser 150° (réaction très exo-
thermique).
chaux éteinte: Elle est obtenue par hydratation de la chaux vive. Cette opéra-
tion qui permet le passage de la chaux vive à la chaux éteinte s’appelle Ex-
tinction. Elle s’accompagne d’une augmentation de volume du produit (foi-
sonnement).
a.3. Applications :
7
Chapitre 1 Stabilisation des sols
technique de construction pour protéger les routes contre les actions du gel ou du dé-
gel. [4]
Type de sol: stabilisation à la chaux est utile pour la stabilisation des sols ar-
gileux, mais il est pas efficace pour les sols sableux.
La quantité de chaux: La quantité de chaux nécessite une stabilisation varie
entre 2 et 10% du sol.
Différents types de chaux: La chaux vive est plus efficace, mais pour la sécu-
rité et la commodité pour gérer la chaux hydratée est généralement utilisé [7].
Les sols fins, c’est-à-dire les sols qui contiennent des proportions notables
d’argiles et de limons, ont des propriétés routières déplorables. Ils gonflent et devien-
nent plastiques en présence d’eau, se rétractent avec la sécheresse, foisonnent sous
l’effet du gel. Ils n’ont donc aucune stabilité face aux variations climatiques. Ils peu-
vent ainsi se trouver, soit dès l’extraction, soit à la suite d’intempéries, à un degré de
consistance el que la circulation des engins devienne difficile, voire impossible, ce
qui par voie de conséquence rend leur utilisation délicate. Compte tenu de ses pro-
priétés, la chaux modifie de façon sensible le comportement des sols fins argileux ou
limoneux, grâce à trois actions distinctes :
8
Chapitre 1 Stabilisation des sols
La chaux est produite par la combustion de la pierre à chaux dans les fours, de
sorte qu'il est nocif pour l'environnement.
Il a besoin de plus frais pour la pierre de chaux vive.
Il n’est pas efficace pour les sols sableux.
Il y a pourcentage limité de la quantité de chaux nécessaire environ 2 à 10%
du sol. [9]
Le ciment est un liant hydraulique qui se présente généralement sous forme d’une
poudre grise. Il sert à fabriquer du béton et du mortier : additionné d’eau, le ciment
durcit pour former une masse solide, résistante et notamment sous l’eau (puisqu’il
s’agit d’un liant hydraulique). [6]
9
Chapitre 1 Stabilisation des sols
Les matières premières essentielles sont la roche calcaire et l'argile. Elles sont
broyées et éventuellement additionnées de produits secondaires. Le mélange obtenu
s'appelle le cru et est composé d'environ 80 % de calcaire et d'environ 20 % d'argile.
Le ciment est obtenu par le mélange homogène dans certaines proportions des
constituants principaux et des constituants secondaires avec du sulfate de calcium. [5]
10
Chapitre 1 Stabilisation des sols
Les ciments selon la norme NBN EN 197-1 doivent au moins être désignés par
leur type, complété du nombre 32.5, 42.5 ou 52.5 qui désigne la classe de résistance.
La classe de résistance à jeune âge est fixée par l'ajout de la lettre N ou R. [3]
Dans la gamme étendue disponible, le choix du type de ciment se fera sur diffé-
rents critères:
En principe, toutes les classes de ciments peuvent convenir pour le traitement des
sols. Les ciments les plus couramment utilisés dans ce domaine, sont les ciments de
haut-fourneau (CEM II) de classe de résistance 32,5 N ou 42,5 N. Les ciments à prise
rapide (CEM I) ne sont pas recommandés. [3]
b.5. L’action du ciment sur les sols
11
Chapitre 1 Stabilisation des sols
b.6. Application:
La stabilisation de sols au ciment trouve son application tant pour les couches de
surface que pour la zone supérieure de la couche de fondation ou de la sous-couche
de fondation ou de la sous-couche de routes et chemins de toute nature . On l’utilise
également pour d’autres surfaces de circulation, telles que :
- Les chemins ruraux, pistes cyclables ou chemins pour piétons,
- Les aires de trafic sur les aéroports,
- Les sites industriels,
- Les sols de halls,
- Les dalles de fondation,
- Les terrains de sport, etc.
- Dans le secteur de la construction ferroviaire, la stabilisation des sols
au ciment se pratique par exemple pour réaliser une plate-forme[4]
Type de sol: la stabilisation du ciment peut être appliqué dans le sol fin ou
granuleux, mais granulaire est préférable pour la stabilisation du ciment.
Quantité de ciment: Une grande quantité de ciment est nécessaire pour la sta-
bilisation du ciment.
Quantité d'eau: eau adéquate est nécessaire pour la stabilisation.
Le mélange, le compactage et le durcissement: Un mélange adéquat, le com-
pactage et le durcissement est nécessaire pour la stabilisation du ciment.
Adjuvants: Ciment a quelques adjuvants importants lui-même qui les aide à
créer une bonne adhérence. Ces adjuvants paient un rôle vital en cas de réac-
tion entre le ciment et l'eau. [7]
12
Chapitre 1 Stabilisation des sols
- Il est couramment utilisé pour stabiliser les sols sableux et d'autres à faible
plasticité. Ciment interagit avec les fractions limon et d'argile et réduit leur
affinité pour l'eau. [9]
La stabilisation du ciment est un processus rapide et peut être utilisé pour la stabi-
lisation d'une large gamme de sols. L'addition de ciment a montré une amélioration
significative de la maniabilité, de la résistance à la compression et de la résistance au
cisaillement des sols (Sariosseiri et Muhunthan, 2009). Abdulla et Kiousis (1997) ont
rapporté que l'augmentation de la teneur en ciment entraîne un matériau plus fort,
plus rigide et entraîne généralement une réponse plus ductile. L'augmentation des
pressions de confinement entraîne une déformation du cisaillement plus ductile, avec
une compression volumétrique initiale plus grande et une vitesse de dilatation maxi-
male réduite. Abdulla et Kiousis, (1997) ont conclu que la plupart des rapports expé-
rimentaux estiment qu'une augmentation de la teneur en ciment entraîne une augmen-
tation de la cohésion. Cependant, il n'y a pas d'accord général sur les effets de la te-
neur en ciment sur l'angle de frottement maximal. Saxena et Lastrico, (1978) ont sug-
géré que, à des contraintes axiales faibles (<1%), la cohésion causée par le collage de
ciment entre les particules est la principale composante de la résistance. La résistance
à la friction devient dominante. Pour le sable cimenté, des contraintes plus impor-
tantes sont nécessaires pour produire les liaisons cimentaires entre les particules (dos
Santos et al., 2010a). Lee et al., (2010) ont signalé un rendement distinctif pour le
sable cimenté en raison de l'endommagement de la cimentation, alors que seule une
augmentation monotone de la déformation sans céder pour le sable non cimenté. Pour
le sable cimenté, le rendement est abordé lorsque la liaison créée par le cémentant se
rompt progressivement, après quoi les contraintes seront portées par la nouvelle ma-
trice (non cimentée) des grains hôtes et du ciment cassé (Coop and Atkinson, 1993,
Hamidi et Haeri , 2008). [21]
Sariosseiri et Muhunthan (2009) ont signalé que l'ajout de ciment améliore la ré-
sistance au cisaillement, mais le type d'erreur varie considérablement. Les sols traités
au ciment non cimentés, à 5% et à 10%, présentent un défaut de type ductile, planaire
et fractionnement, respectivement. Le contenu en ciment, la pression de confinement,
13
Chapitre 1 Stabilisation des sols
la densité initiale, la teneur en humidité, etc. sont les paramètres clés qui dictent la
résistance du sable cimenté. [21]
Albusoda B. et al., 2012 ont réalise des essais de compactage et des essai de cisail-
lement direct sur sable de dune stabilisé par différents pourcetage de ciment (4%, 8%
et 12%). La densité sèche augment avec l’augmentation du % de ciment par contre la
teneur en eau diminue avec l’augmenntation de ciment (figure I.4). [12]
Figure I.4 : Courbe de compactage selon % ciment (Albusoda B. et al., 2012) [12].
L’angle du frottement est presque constant avec l’augmentation du ciment, par
contre une augmentation très important observés à la cohésion pour chaque ajout du
ciment jusqu’à 8% d’ajout du ciment (figure I.5). [12]
I.5 Conclusion
Ce chapitre de l’étude bibliographique présente l’état d’avancement de la re-
cherche dans le domaine de la stabilisation des sols par l’ajout de ciment ,
L’utilisation du ciment dans la stabilisation de la terre en général est un domaine
14
Chapitre 1 Stabilisation des sols
assez connu grâce aux importants travaux de laboratoire et réalisations sur le terrain.
Ces travaux ont permis de connaître les mécanismes de réactions entre la terre et ces
liants, leurs effets sur les propriétés de la terre. D’après ces études, il a été défini que
la chaux convient plus à une terre avec un taux d’argile non négligeable et le ciment
est plutôt meilleur avec une terre sableuse .ensuite nous avons fait une étude biblio-
graphique détaillée sur les différentes propriétés de sol utilisé dans ce travail.
15
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
II.1. Introduction
En Algérie, Alfa, également connue sous le nom du Sparte, est retenue pour sa
grande disponibilité et sa compétitivité. Il provient d'une source renouvelable et peut
être intégré de manière rationnelle dans la construction.
II.2.1. Définition :
Le renforcement du sol est défini comme une technique pour améliorer les caracté-
ristiques de l'ingénieur de sol. Dans ce chemin, utiliser des fibres naturelles pour ren-
forcer sol est une vieille et ancienne idée.
La fibre textile est très riche de matières fibreuses issue d’origines très variées, et
les destinations des produits finis sont de plus en plus diversifiées. Les fibres textiles
peuvent être classées selon leur origine : Naturelle ou Chimique. Ces deux catégories
basiques peuvent encore être subdivisées en sous-catégories, ainsi, les fibres natu-
relles peuvent être d’origine végétale, animale ou minérale. Quant aux fibres chi-
Geotechnique: 2016/2017 16
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Les fibres végétales sont issues de la biomasse, elles peuvent être extraites du fruit,
de la tige ou de la feuille d’une plante. Elles sont principalement composées de cellu-
lose, d'hémicelluloses, de lignines et de pectines. Elles sont surtout utilisées pour
leurs avantages inégalés : leur faible densité, leur pouvoir d’isolant thermique, leurs
propriétés mécaniques, et notamment pour leur biodégradabilité et atouts écolo-
giques[13].
La petite part du marché que tiennent ces fibres (à peine 2%) sur l’ensemble des
fibres textiles utilisées dans le monde d’un point de vue tonnage ne reflète pas la pro-
portion économique plus importante. La fibre la plus importante et la plus utilisée est
la fibre de laine connue pour ses qualités de bons isolant thermiques, son pouvoir
absorbant élevé (16-18%) et son élasticité importante (45%) [14]. Les fibres animales
sont classées selon leur provenance, on note essentiellement (figure II.2) :
Poils
Sécrétions
Geotechnique: 2016/2017 17
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Figure II. 2 : Illustrations de quelques fibres animales (cocon de soie,fibres d'Angoraet fibres d'Al-
paga).
L’amiante est la seule fibre minérale naturelle. Il a attiré l'attention des industriels
pour sa résistance à la chaleur, au feu, aux agressions électriques et chimiques et pour
son pouvoir absorbant. Il a été utilisé pour les patins de freins ou en garniture de
chaudières ou fours électriques, ou encore dans diverses installations électriques (ex :
plaques chauffantes) avant de l’interdire progressivement à cause des risques cancé-
rigènes qu’il présente [15.16]
La cellulose
Les protéines
Le Latex
Geotechnique: 2016/2017 18
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Les fibres synthétiques sont fabriquées avec des polymères de synthèse obtenus à
partir de substances ou de composés fournis par l’industrie pétrochimique. Elles ont
fait leurs apparitions au début de 20ème siècle, après la réussite de la fibre de Vis-
cose, depuis lors, un grand nombre de fibres synthétiques ont été mises au point; elles
possèdent chacune des propriétés qui répondent à un type particulier d’application.
Ces fibres, tout comme les fibres artificielles, sont obtenues par filage. Elles suscitent
l’intérêt de beaucoup d’industriels pour leur faible coût, leur disponibilité et indépen-
dance des saisons et surtout la possibilité de les adapter et modifier leurs propriétés,
par contre, elles sont très critiquées quant à leur comportement vis-à-vis de
l’environnement que ce soit pendant le processus de fabrication ou après leur utilisa-
tion et les difficultés de leur recyclage [17].
II.3.1. Introduction :
Geotechnique: 2016/2017 19
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Nous pouvons subdiviser les fibres végétales en 5 groupes selon leur origine (Fi-
gure II.4). Les fibres provenant des poils séminaux de graines (coton, kapok), les
fibres libériennes extraites de liber de plantes (lin, chanvre, jute, ramie), les fibres
extraites de feuilles (sisal, abaca), d’enveloppes de fruits (noix de coco) ou les fibres
dures extraites des tiges de plantes.
Geotechnique: 2016/2017 20
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Avantages Inconveniants
-Faible coût Absorption d’eau
-Biodégradabilité -Biodégradabilité
-Propriétés mécaniques spécifiques -Tenue thermique limitée (200 à 230 °C
importantes (résistance
max)
et rigidité)
-Non abrasif pour les outillages -Fibres anisotropes
-Neutre pour l’émission de CO2 -Renfort discontinu
-Peu d’énergie pour production -Variation de qualité en fonction du lieu
-Pas de résidus après incinération de croissance, de la météo.
-Pas d’irritation cutanée lors -Culture annuelle demande la gestion
de la manipulation des fibres d’un stock
-Ressource renouvelable
Tableau II.1 : les avantage et les inconvénient des différentes fibre végétales
Le nom latin d’alfa est Stipa Tenacissima L., le nom anglais est Esparto grass ou Esparto.
La plante est une graminée et est un membre de la famille des herbes. C‟est une plante per-
manente qui ne disparaît pas pendant l’hiver et qui pousse indépendamment formant des
nappes. Grâce à la faible consommation d‟eau, l‟alfa est endémique dans la région méditer-
ranée d’ouest, une région plutôt sèche.
Geotechnique: 2016/2017 21
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
La répartition territoriale est montrée dans le Tableau II.2. Chaque année la quantité d’alfa
poussant diminue à cause d’actions humaines telles que l’exploitation irrationnelle, le surpâ-
turage, les incendies, etc.
La plante a un intérêt écologique, économique et social. L’alfa n’a en effet pas besoin
d’insecticides ni de pesticides nuisibles à l’environnement et elle consomme très peu d’eau.
La récolte et la transformation actuelle pour applications papetières offrent des emplois aux
habitants de la région, ainsi diminuant le taux de chômage et améliorant le niveau de vie.
Algérie 4.000.000
Maroc 3.186.000
Tunisie 600.000
Libye 350.000
Espagne 300.000
Portugal peu
La plante est plutôt une grande herbe dure au lieu d’une plante « normale » avec une
grande tige avec des ramifications et des feuilles. Par contre, beaucoup de tiges poussent en
forme de cercle (du vue d’en haut) en se partageant la même racine (Figure II.6). Les tiges
peuvent atteindre une hauteur d’un mètre, et les racines une profondeur de plus d’un mètre.
Entre les deux se trouve le rhizome (Figure II.6). Les racines sont très ramifiées avec beau-
coup de nœuds où de nouvelles racines secondaires commencent. De cette façon, l’alfa est
bien ancrée dans le sol, ce qui est nécessaire dans les régions où elle pousse. Ces régions se
trouvent à la frontière du désert où le sol de sable n’est pas un sol dur. Donc des racines rami-
fiées sont nécessaires pour pouvoir y tenir et croître.
Geotechnique: 2016/2017 22
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
En même temps, le fait que l’alfa stabilise bien le sable et le sol avec ses racines, donne
une fonction importante de cette plante, c’est-à-dire elle sert à arrêter la désertification et à
éviter l’érosion éolienne. Grâce à sa présence, le vent déplace peu le sable.
De plus, les tiges ou bien les feuilles proches du sol sont velues et cireuses. Quand le vent
souffle et transporte le sable et la poussière de sable, ces parties velues peuvent capter ces
particules et ainsi arrêter la désertification d’une deuxième façon. [20]
En général, la structure des fibres est hétérogène. Les plus petites parties dans les fibres
sont les filaments cellulosiques ou les fibrilles, ayant des longueurs de 2 à 5 mm et des dia-
mètres de 5 à 10 μm. Ces fibrilles se sont liées d’une manière dense par l’hémicellulose en
formant les fibres [18]. Leur coupe transversale a une forme irrégulière comme le montre la
photo prise avec un microscope optique (Figure II.7). Les fibres ont un diamètre de 50 μm
environ (Figure II.8). Ensuite les fibres se sont liées par la lignine et des pectines ce qui
donne les faisceaux de fibres, c’est-à-dire les fibres techniques. Le lumen dont la fonction est
le transport de l’eau dans la plante vivante, est étroit. La coupe transversale des faisceaux de
fibres montre que la section n’est pas circulaire et que le diamètre est 200 μm environ (Figu-
reII. 9). La liaison des faisceaux de fibres donne finalement la tige (Figure II.10).
Figure II.7 : Image microscope optique des fibres Figure II.8 :Image MEB de la coupe
composées de filaments cellulosiques [25] transversale des fibres [26]
Geotechnique: 2016/2017 23
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Figure II.9 : Image MEB de la coupe Figure II.10 : Image MEB de la coupe
Transversale des faisceaux de fibres d’alfa [26] transversale de la tige d’alfa [25]
Le Tableau II.3. donne les propriétés mécaniques en traction des principales fibres natu-
relles et synthétiques. En ce qui concerne l’alfa, il s’agit des propriétés de l’alfa technique,
c’est-à-dire les faisceaux de fibres. Pour les fibres (ultimes), il faut donc se contenter de va-
leurs moyennes estimées [27], la densité étant 0.89 g/cm³, l’élongation de rupture 5.8%, la
tension de rupture 565 MPa et le module d’Young 22 GPa.
Chaque des ces propriétés a des valeurs magnifiques, indiquant les fibres élastiques, mais
également fortes et très légères. Mais en comparant ces valeurs avec celles de faisceaux
d’alfa ou de fibres de coton, il semble qu’elles sont surestimées.
En ce qui concerne l’élongation de rupture (angl. strain at break), la valeur d’alfa tech-
nique (1.5-2.4%) est proche de celle du jute (1.5-1.8%), du chanvre (1.6%) et du sisal (2-
2.5%). En ce qui concerne la tension de rupture (angl. spécifique stress at break) les 134-220
MPa de l’alfa technique sont proches des 191-398 MPa du coton.
Quant au module d’Young, qui est une indication pour la rigidité, la valeur d’alfa tech-
nique (13-17.8 GPa) est proche de celle du lin (18 GPa) et de la ramie (17 GPa) et est supé-
rieure à celle du coton (3.6-8.4 GPa) et l’agave (4.2 GPa). La ramie est la fibre végétale la
plus forte avec un module d’Young de 42-86 GPa. En général les propriétés mécaniques en
traction de l’alfa technique approchent celles du jute, du lin, du chanvre et du sisal.
Le Tableau II. 3 donne les résultats des essais de traction sur des faisceaux de fibres
d’alfa. Les caractéristiques mécaniques varient beaucoup, ce qui est normal parce qu’il s’agit
de fibres naturelles.
Geotechnique: 2016/2017 24
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Tableau II.3 : Les propriétés mécaniques en traction des principales fibres naturelles et synthé-
tiques [19]
A la
Geotechnique: 2016/2017 25
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
La figure II.11, montre les differents méthodes d’extraction de fibre d’alfa, et qui
donne trois types de ces fibres (fibre d’alfa de type α1, α2 et α3):
Geotechnique: 2016/2017 26
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
L’essai est effectué sur un lot de 200 fibres de chaque type (α1, α2 et α3), dont les
résultats suivants (Tableau II.4., 5, 6.et 7) :
Geotechnique: 2016/2017 27
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Tableau II.7 : Les propriétés mécaniques en traction des fibres d'Alfa [33]
Le sable renforcé par des fibres naturelles a souvent été étudié expérimentalement
et théoriquement dans la littérature, par exemple (Consoli et al., 1998, Prabakar et
Sridhar, 2002, Consoli et al., 2002, Consoli et al., 2003a, Michalowski and Cermak,
2003, Mofiz et al., 2004, Latha and Murthy, 2007, Michalowski, 2008, Consoli et al.,
2009a, Consoli et al., 2010, Dos Santos et al., 2010a) [21].
Swami, (2005) a indiqué qu'il y a une limite maximale de teneur en fibres (habi-
tuellement 0.25% à 1%) dans le sol au-delà duquel le mélange de fibres dans le sol
devient très difficile [21]. Les études de laboratoire sur le sable renforcé de fibres ont
été réalisées principalement à l'aide des essais suivants:
Essai triaxial: (Gray et Alrefeai, 1986, Maher et Gray, 1990, Maher and
Ho, 1993, Michalowski et Zhao, 1996, Consoli et al., 1998, Consoli et al.,
2004, Consoli et al., 2005a, Consoli Et al., 2009c, Consoli et al., 2010, Dos
Santos et al., 2010a).
Essai de compression non confiné: (Frietag, 1986, Maher et Ho, 1994, San-
toni et al., 2002, Kumar et Tabor, 2003).
Geotechnique: 2016/2017 28
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Khalifi Z., et al., 2016, ont étudié le comportement du sol renforcé par l’alfa à
l’aide de l’essai de boite de cisaillement directe ; l’alfa a été placée dans le plan de
cisaillement selon trois orientations différentes (0 °, 45 ° et 90 °) par rapport à la di-
rection de la force de cisaillement. Les angles de frottement mesurés sont relative-
ment élevés malgré la surface apparemment lisse des fibres naturelles, ce qui favorise
leur utilisation dans le renforcement du sol, en particulier dans la stabilité de la pente.
Geotechnique: 2016/2017 29
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Figure II.13 : Courbe contrainte deformation et deformation volumique du sol renforcé (ci-
ment/fibre) et non renforcé (Consoli, et al. 1998) [21].
II.6. Conclusion
Geotechnique: 2016/2017 30
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre
Le choix des techniques de stabilisation les plus utilisées dépend de plusieurs pa-
ramètres tels que , les considérations économiques, la nature du sol à traiter, durée de
l’opération, la disponibilité des matériaux à utiliser ainsi que les conditions de
l’environnement.
Geotechnique: 2016/2017 31
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.1. Introduction
Ce chapitre a pour but de présenter dans son ensemble notre démarche expérimen-
tale ainsi que les moyens mis en œuvre et les protocoles développés pour atteindre les
objectifs de ce travail, à savoir évaluer les propriétés mécaniques du sol utilisé en
fonction des différents paramètres d’identification géotechniques du sol rencontré
(classification, granulométrie, quantité des fines, teneur en eau et poids volumiques
…..etc.). Nous avons aussi étudié les propriétés physiques et mécaniques de ciment
et fibre utilisés.
III.2.1. Introduction :
Le sol étudié est un sable de dune prélevé de la ville de sidi Abdelaziz (wilaya de
Jijel), il s’agit d’un terrain plat, ayant une topographie régulière (voir figure III.1).
Géotechnique: 2016/2017 31
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.2.2.1. Introduction
La teneur en eau d'un sol est le paramètre d'état fondamental de son comporte-
ment. Elle est définie par le rapport du poids de l'eau au poids des particules solides
d'un volume donné de sol. Cette grandeur est noté (w) et exprime en pourcentage.
On distingue:
Mw
= ∗ 100
M
Mw
= ∗ 100
Ms
Vw
= ∗ 100
V
L'objectif de cet essai est la détermination de la teneur en eau d'un sol au labora-
toire, pour prévoir son comportement. Elle est déterminée lorsque les conditions de
prélèvement sur site, de transport et de conservation de l'échantillon n'ont entrainé
aucune modification de celle-ci.
Géotechnique: 2016/2017 32
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
Mw
%=
Md
Où:
Echantillon1 18 78 77 1.694
Echantillon2 18 85 84 1.515
Echantillon4 18 93 92 1.351
Echantillon5 18 94 93 1.333
D’après le tableau II.1, la teneur en eau de sable étudié est égale à 1.49%, c’est-à-
dire, notre sable de dune est sec.
Le poids volumique des grains solides est un paramètre de nature du sol, indique
le caractère intrinsèque du sol.
Géotechnique: 2016/2017 33
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
Mettre dans une éprouvette graduée un volume d’eau: V1 et on pèse une masse
sèche de l’échantillon Ms, et verser l’échantillon dans l’éprouvette remplie d’eau,
éliminer aussi bien que possible les bulles d’air et on relève le nouveau volume : V2.
Ms
=
v2 − v1
Mt
ρ =
Vt
Géotechnique: 2016/2017 34
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
Le tableau III.2 présente les résultats du poids volumique saturé et sec en KN/m3:
1 800 959
3 800 959
Elle se fait par tamisage par voie sèche après lavage pour les sols dont les éléments
supérieurs à 80µm (NF P94-056) et par sédimentation pour les éléments inférieurs ou
égaux à 80 µm (NF P94-057)
Pour réaliser cette opération, nous avons utilisé les équipements suivants:
Géotechnique: 2016/2017 35
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
!
Cu = %
"!
( &!)(
#$ = ( "!∗ !)
(%)
Géotechnique: 2016/2017 36
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
D’après le courbe granulométrique, il s’agit d’un gros sable ayant les coeffi-
cients d’uniformité « Cu = 1.4 » et de courbure « Cc = 1.15 ». D’après la classifica-
tion de LCPC, la classe de ce sol est sable bien gradué (Sb ou SW).
L'essai d'équivalent de sable, désigné par le symbole (E.S) trouve son application
essentiellement en géotechnique routière et en béton pour évaluer la portion relative
d'éléments fins contenus dans le sol. Cet essai permet de mettre en évidence des
traces d'argile, de limon ou de matières très fines, contenues dans un sol. En effet les
éléments très fins contenus dans les granulats ont une influence très sensible sur la
bonne tenue des remblais, pour la construction des chaussées, ou pour les bétons.
Cette essai à pour but de déterminer un coefficient d'équivalent de sable qui quan-
tifie la propreté de celui par une procédure normalisée.
Géotechnique: 2016/2017 37
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.2.5.2. Appareillage
- Éprouvette.
- Entonnoir à large ouverture pour introduire le sable.
- Spatule.
- Une balance électronique de précision.
- Solution lavant destinée à séparer les grains les uns des autres.
- Chronomètre.
- Tube laveur métallique plongeant.
- Machine agitatrice.
- Réglet métallique pour la mesure des hauteurs des sables et floculats.
- Piston taré à masse de 1 kg pour la mesure de l'E.S.
III.2.5.3. Mode opératoire
On tamise le matériau à tester de façon à séparer l’élément sableuse les plus gros-
siers des particules fins (fraction0/2), puis en prélever 120g, et remplit une éprouvette
avec la solution lavant jusqu’au premier trait de jauge. On verse les 120g de
l’échantillon dans l’éprouvette à l’aide de l’entonnoir, puis on le laisse au repos pen-
dant 10 minutes et boucher l’éprouvette à l’aide des bouchons et agiter avec la ma-
chine agitatrice. Enfin remplir l’éprouvette jusqu’au second trait de jauge en lavant le
bouchon et les parois intérieures afin de récupérer toutes les impuretés et le sable au
fond de tube (figure III.4).
Géotechnique: 2016/2017 38
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
h'2
- Équivalent de sable avec le piston ESP : ESP = x100 .
h
1
• h'2 et h2 : hauteur de sable propre.
• h1: hauteur de sable propre+ hauteur des imputées (éléments
fins).
III.2.5.5. Résultats obtenue
Le tableau III.3 présente les lectures pour calculer l’équivalent de sable visuel :
Le tableau III.4 présente les lectures pour calculer l’équivalent de sable par piston:
Géotechnique: 2016/2017 39
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
D’après les résultats obtenus, le sable étudié est très propre et ne contient pas des
fines (ES> 80%).
III.3.1.1. Introduction
Cet essai consiste à met en œuvre une énergie relativement faible qui correspond à
un compactage modéré. L’essai Proctor normal est utilisé pour les études de remblai
en terres (digues).
Géotechnique: 2016/2017 40
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
Géotechnique: 2016/2017 41
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
La figure II.7 présente le courbe de compactage de sable de dune et donne les va-
leurs optimums suivants:
1,585
le poids volumique sec (kn/m3)
1,58
1,575
1,57
1,565
1,56
1,555
1,55
1,545
10,5 11 11,5 12 12,5 13
la teneur en eau %
Géotechnique: 2016/2017 42
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.3.2.1. Introduction :
Géotechnique: 2016/2017 43
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.3.2.3. Appareillage:
- Le bâti.
- La boite de cisaillement.
- Le dispositif d’application de l’effort normal sur l’éprouvette.
- Le dispositif produisant le déplacement relatif horizontal entre les deux demi-
boite.
- Le système de mesurage des efforts, des déplacements et du temps.
Géotechnique: 2016/2017 44
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
L'essai s'effectue sur une éprouvette de sol placée dans un bâti de cisaillement
constitué de deux demi-boites indépendantes. Le plan de séparation des deux demi-
boites constitue un plan de glissement correspondant au plan de cisaillement de
l'éprouvette. L'essai consiste à:
Géotechnique: 2016/2017 45
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
L'essai est réalisé sur une série d'au minimum 3 éprouvettes en faisant augmenter à
chaque éprouvette la valeur de l'effort vertical (N). La contrainte verticale maximale a
max (=N max/s) appliquée à la série d'éprouvette doit être supérieure à la contrainte
effective verticale induite dans le sol après travaux.
Géotechnique: 2016/2017 46
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
250
Contrainte de cisaillement (KPa)
200
150
100 KPa
100 200 KPa
300 KPa
50
0
0 5 10 15 20
deformation x (%)
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
D’après la courbe intrinsèque (Figure III.13) il y a une ligne droite qui correspond
à l’équation d’identification avec l’utilisation de l’équation de coulomb :
I = Ktg L + C.
III.3.1. Introduction :
Géotechnique: 2016/2017 48
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.4.1. Introduction :
Les fibres d’alfa sont extraites de tiges d’alfa brute, par différents procédés telles
que l’extraction mécanique, chimique ou enzymatique. Elles sont utilisées, à l’état
brut pour la fabrication artisanale d’objets et à l’état extrait dans l’industrie papetière.
Les fibres d’alfa sont de section circulaire avec une zone creuse centrale. Leur
densité est faible (1400 kg / m3), elles sont biodégradables et elles proviennent d'une
source renouvelable. La structure de la fibre d’alfa est hétérogène, constituée princi-
palement de cellulose (40 % – 50 %), de lignine (17,71 % – 24 %), d’hémicellulose
(22,15 % – 28 %) et de 5% de cire. En conséquence les fibres d’alfa sont très aniso-
tropes comme la plupart des fibres naturelles.
Géotechnique: 2016/2017 49
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés
III.5. Conclusion:
Dans ce chapitre, nous avons effectué différents essais au laboratoire afin de dé-
terminer les caractéristiques physiques et mécaniques de notre sol utilisé.
Les résultats de l'analyse granulométrique qui ont été trouvé nous indiquent que
notre sol set un sol sableux bien gradué (Sb ou SW), les résultats de l'essai équivalent
de sable indiquent que ce sable est très propre. Une détermination des propriétés mé-
canique et physiques de notre ciment et fibre utilisés a été mentionné. Ces résultats
vont contribuer ultérieurement de façon directe dans le processus de stabilisation du
sol.
Géotechnique: 2016/2017 50
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
IV.1. Introduction :
Ce chapitre consiste à étudier une solution proposé par l’ajout de ciment et fibre de alfa
pour stabiliser le sol (sable de dune) donc les modifications apportées aux propriétés
physiques et mécaniques de cette nouvelle matrice de sol a été discuté dans ce chapitre. Pour
notre cas l'objectif est donc d'évaluer les effets du ciment et des fibres sur les sables et de
mettre en évidence les différences de comportement.
Des facteurs variables, comme la teneur en ciment et fibre, ont été pris en compte dans
cette étude, de manière à évaluer l'effet du dosage de ciment, teneur et longueur des fibres sur
notre sol étudié.
La caractérisation physique et mécanique de sol traité a été réalisée à partir des mesures
suivants:
Plusieurs essais sont réalisés dans ce chapitre, dans le but de trouver les valeurs idéales
pour la stabilisation et renforcement de sable de dune (de Jijel). Le programme des essais a été
montré dans tableau IV.1. Nous avons varié au début le pourcentage de ciment ajouté pour
trouver les caractéristiques mécaniques et physiques optimales, puis nous avons varié le
pourcentage des fibres ajoutées à cette matrice du sol (sol + % de ciment). Lorsqu’on trouve
le pourcentage optimum des fibres de l'alfa nécessaire pour la stabilisation, nous avons varié
la longueur des fibres pour trouver aussi la longueur optimale ajoutée. Afin de trouver la
matrice de sol idéal pour la stabilisation et le renforcement (sable de dune + % de ciment
+optimum de % d'alfa + la longueur des fibres de l'alfa optimal).
Géotechnique2016/2017 | 53
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
Fibre d’Alfa
contrainte
%
initiale Teneur en eau% Longueur
ciment %
(KPa) (mm)
Essai2 5 échantillons _ varié (2 jusqu’à 14%) 4 0 0
Géotechnique2016/2017 | 54
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
Géotechnique2016/2017 | 55
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
Nous avons réalisé plusieurs essais de compactage avec ajout des différentes pourcentages
de ciment (4%, 8% et 12%) et sans ajout pour voir la variation des valeurs du poids
volumique et la teneur en eau (Essai N° : 2 jusqu’à l’essai N° : 4).
La figure IV.1. montre la variation du poids volumique sec en fonction des différents
pourcentages du ciment:
1,85
poids vomluqmique sec t/m3
1,8
1,75
1,7
1,65
1,6
1,55
0 2 4 6 8 10 12 14
% du ciment
Figure. IV.1: Le poids volumique sec en fonction de pourcentage du ciment.
Géotechnique2016/2017 | 56
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
12,40
12,20
la teneur en eau %
12,00
11,80
11,60
11,40
11,20
11,00
10,80
10,60
0 2 4 6 8 10 12 14
% de ciment
Il a déjà été rapporté dans l’étude bibliographique que le poids volumique augmente avec
l'augmentation du contenu de ciment et la teneur en eau diminue avec cette dernière
augmentation (Albusoda B. et al., 2012).
250
Contrainte de cisaillement
200 100
KPa
150 200KPa
(KPa)
100
50
0
0 5 10 15 20
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 57
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
250
contrainte de cisaillement (KPa)
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.8, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Géotechnique2016/2017 | 58
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
Les différentes valeurs (τmax, C et E) de sable compacte sont augmentes par rapport aux
ceux de sable naturel (sauf l’angle de frottement est diminue), cela dû à l’effet de compactage
qui échappe l’air et améliore les caractéristiques mécaniques de ce sol. Pour la diminution de
l’angle de frottement est probablement dû à la diminution des vides.
250
Contrainte de cisaillement
200
150
(KPa)
100 KPa
100 200 KPa
300 KPa
50
0
0 5 10 15 20
deformation x (%)
250
contrainte de cisaillement (KPa)
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
Géotechnique2016/2017 | 59
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.10, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
250
Contrainte de cisaillement (KPa)
200
150
100 KPa
100 200 KPa
300 KPa
50
0
0 5 10 15 20 25
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 60
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
250
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.8, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
350
Contrainte de cisaillement
300
250
200
(KPa)
100 KPa
150
200 KPa
100 300 KPa
50
0
0 5 10 15 20 25 30
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 61
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
350
contrainte de cisaillement (KPa)
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.10, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Le tableau IV.3 présente les différentes valeurs obtenues de stabilisation de sable par ajout
de ciment.
Géotechnique2016/2017 | 62
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
sable compact
70
60
50
Cohésion (KPa)
40
30
20
10
0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
% ajout de ciment
Géotechnique2016/2017 | 63
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
38
12000
module d'elasticité de cisaillement
10000
8000
6000
(KPa)
4000
2000
0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
% ajout de ciment
La figure IV.14 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé avec
ceux des sols non traités révèle que la résistance au cisaillement du sol stabilisé a été
améliorée dans les différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des effets
de l'ajout de ciment à l'échantillon de sol. Par conséquent, la matrice du sol sera renforcée et
la résistance au cisaillement améliorera.
Géotechnique2016/2017 | 64
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
350
contrainte de cisaillement
300
250
200
100 KPa
(KPa) 150
100 200 KPa
50 300 KPa
0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
% ajout de ciment
IV.4.1.1. Introduction :
Dans le renforcement de sol par des fibres naturelles le choix d’ajout de 12% du ciment a
été éliminé à cause de délai insuffisant pour exécuter les différents essais, en plus, pour les
grands ouvrages l’utilisation de ce pourcentage est un choix non économique.
La figure IV.19 montre la matrice de sol utilisé pour exécuter les différents essais de
cisaillement direct (essai N° : 9 à l’essai N° : 22).
Géotechnique2016/2017 | 65
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
300
Contrainte de cisaillement (KPa)
250
200
0
0 5 10 15
deformation x (%)
300
contrainte de cisaillement (KPa)
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.17, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
Géotechnique2016/2017 | 66
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
= tg +C
300,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
250,000
200,000
0,000
0,000 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000
deformation x (%)
300
contrainte de cisaillement (KPa)
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
Géotechnique2016/2017 | 67
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.19, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
350,000
Contrainte de cisaillement
300,000
250,000
200,000
(KPa)
100 KPa
150,000 200 KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000 14,000
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 68
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
350
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.21, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
300,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
250,000
200,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 69
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
300
contrainte de cisaillement (KPa)
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.23, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Géotechnique2016/2017 | 70
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
350,000
Contrainte de cisaillement
300,000
250,000
200,000
(KPa)
100 KPa
150,000 200 KPa
100,000
300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000
deformation x (%)
350
contrainte de cisaillement
300
250
200
(KPa)
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.25, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Géotechnique2016/2017 | 71
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
350,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
300,000
250,000
200,000
100 KPa
150,000
200 KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)
350
contrainte de cisaillement
300
250
200
(KPa)
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.27, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
Géotechnique2016/2017 | 72
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
= tg +C
350,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
300,000
250,000
200,000
100 KPa
150,000
200 KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)
350
contrainte de cisaillement (KPa)
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
Géotechnique2016/2017 | 73
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.29, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
400,000
Contrainte de cisaillement
350,000
300,000
250,000
(KPa)
Géotechnique2016/2017 | 74
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
400
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.31, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Les deux tableaux suivants (tableau IV.4 et tableau IV.5) présentent la récapitulatif des
résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres d'alfa de 10mm et pour les
deux pourcentages du ciment (4 et 8%) .
Géotechnique2016/2017 | 75
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
Tableau IV.4: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres d'alfa (10
mm) « sable +4%ciment +% fibre » compact.
Tableau IV.5: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres d'alfa (10
mm) « sable +8%ciment +% fibre » compact.
La figure IV.32 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 4% ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par 4% de ciment révèle que
la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment a été améliorée dans les
différentes contraintes normales, jusqu’à le pourcentage de 0.75% de fibre, au-delà les
contraintes de cisaillement est diminuées, Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout
de fibre à l'échantillon de sol, à 1% d’ajout de fibre le sol devient non maniable et les vides
Géotechnique2016/2017 | 76
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
augmentent dans cette matrice. Par conséquent, la matrice du sol sera renforcée et la
résistance au cisaillement améliorera jusqu’à le pourcentage de 0.75%.
300,00
250,00
200,00
150,00
100,00
50,00
0,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa
Figure IV.32 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+4% ciment +% fibre 10mm).
La figure IV.33 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 8% ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par 8% de ciment révèle que
la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment a été améliorée dans les
différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout de fibre à
l'échantillon de sol. Par conséquent, la matrice du sol sera renforcée et la résistance au
cisaillement améliorera.
400,00
Contrainte de cisaillement (KPa)
350,00
300,00
250,00
200,00 100 KPa
150,00 200 KPa
100,00 300 KPa
50,00
0,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa
Figure IV.33 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+8% ciment +% fibre 10mm).
Géotechnique2016/2017 | 77
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
La figure IV.34 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de deux pourcentages du ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par les
deux pourcentages du ciment révèle que la cohésion du sol traité par fibre et ciment a été
améliorée, jusqu’à le pourcentage de 0.75% de fibre, au-delà la cohésion est diminuées, Cela
peut se produire en raison des effets de l'ajout de fibre à l'échantillon de sol, à 1% d’ajout de
fibre le sol devient non maniable et les vides augmentent dans cette matrice.
45,00
40,00
Cohésion (KPa)
35,00
30,00
4 % ciment
25,00
8% ciment
20,00
15,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'alfa
La figure IV.35 indique les résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres
de l'alfa et pour les deux pourcentages du ciment (4 et 8%). La courbe montre une légère
différence entre l’angle de frottement pour chaque pourcentage d’ajout de fibre, cela
probablement due à l’augmentation de la cohésion et la contrainte de cisaillement.
45,00
Angle du frottement (°)
40,00
35,00
30,00
4% ciment
25,00
8 % ciment
20,00
15,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa
Figure IV.35: la variation de l'angle de frottement en fonction des pourcentages des fibres.
Géotechnique2016/2017 | 78
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
La figure IV.36 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de deux pourcentages du ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par les
deux pourcentages du ciment révèle que la rigidité du sol traité par fibre et ciment a été
améliorée, jusqu’à le pourcentage de 0.75% de fibre, au-delà la rigidité est diminuées, Cela
peut se produire en raison des effets de l'ajout de fibre à l'échantillon de sol, à 1% d’ajout de
fibre le sol devient non maniable et les vides augmentent dans cette matrice.
8000
Module d'elasticité de
7000
cisaillement (KPa)
6000
5000
4000
3000 4 % ciment
2000 8 % ciment
1000
0
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa
Figure IV.36: La variation de module d'élasticité en fonction des différents pourcentages des fibres.
IV. 4.2. Essai de cisaillement pour le sable stabilise et renfort par ajout de ciment et des
différentes longueurs de fibre de l'alfa.
350,000
Contrainte de cisaillement
300,000
250,000
200,000
(KPa)
100 KPa
150,000 200KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000 30,000
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 79
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
400
contrainte de cisaillement (KPa)
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.38, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Géotechnique2016/2017 | 80
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
350,000
250,000
200,000
100 KPa
150,000
200KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000 30,000
deformation x (%)
450
contrainte de cisaillement (KPa)
400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.40, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Géotechnique2016/2017 | 81
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
450,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
400,000
350,000
300,000
250,000
100 KPa
200,000
200 KPa
150,000
300 KPa
100,000
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)
450
contrainte de cisaillement (KPa)
400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.42, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
Géotechnique2016/2017 | 82
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
= tg +C
400,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
350,000
300,000
250,000
200,000 100KPa
100,000 300KPa
50,000
0,000
0,000 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000
deformation x (%)
400
contrainte de cisaillement
350
300
250
(KPa)
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
Géotechnique2016/2017 | 83
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.44, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
450,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
400,000
350,000
300,000
250,000
100 KPa
200,000
200 KPa
150,000
300KPa
100,000
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 84
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
450
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.46, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
450,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
400,000
350,000
300,000
250,000 100 KPa
200,000
200 KPa
150,000
300 KPa
100,000
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)
Géotechnique2016/2017 | 85
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
450
contrainte de cisaillement (KPa)
400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)
On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.50, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :
= tg +C
Géotechnique2016/2017 | 86
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
Tableau IV.6: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout de différentes longueurs des
fibres.
La figure IV.49 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 4% ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux des sols traités par 4%
de ciment révèle que la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment a été
améliorée dans les différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des effets
Géotechnique2016/2017 | 87
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
de l’augmentation des longueurs de fibre à l'échantillon de sol. La liaison entre les grains de
sol a été augmente par l’effet de ciment et longueur des fibres. Par conséquent, la matrice du
500,00
4 % ciment
Contrainte de cisaillement
400,00
300,00
(KPa)
100 KPa
200,00
200 KPa
100,00 300 KPa
0,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)
La figure IV.50 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 8% ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux des sols traités par 8%
de ciment uniquement , révèle que la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment
a été améliorée dans les différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des
effets de l’augmentation des longueurs de fibre à l'échantillon de sol. La liaison entre les
grains on été augmente par l’effet de ciment et longueur des fibres. Par conséquent, la matrice
du sol sera renforcée et la résistance au cisaillement améliorera.
Il a été déjà vu dans le chapitre 2, que la résistance de cisaillement de sol a été augmente
par l’ajout des fibres et ciment (selon les recherches de Consoli et al., 1998).
Géotechnique2016/2017 | 88
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
450,00
La figure IV.51 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de deux pourcentages du ciment et des différents longueur de fibre (de 0.75%) avec ceux des
sols traités par les deux pourcentages du ciment révèle que la cohésion du sol traité par fibre
et ciment a été améliorée, jusqu’à la longueur de 15 mm de fibre, au-delà la cohésion est
diminuée, Cela peut se produire en raison de l’inclinaison des fibres de 20 et 25 mm, cette
inclinaison peut produire des poches vides dans cette matrice de sol.
60,00
55,00
Cohésion (KPa)
50,00
45,00
4 % ciment
40,00
8 % ciment
35,00
30,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)
Des fibres.
Géotechnique2016/2017 | 89
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
La figure IV.52 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
des deux pourcentages du ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux
des sols traités par les deux pourcentages du ciment, révèle que l’angle du frottement de sol
traité par fibre et ciment a été augmente. Cela peut se produire en raison de l’inclinaison des
fibres de 20 et 25 mm, donc les vides sont augmentes dans cette matrice de sol.
55,00
Angle du frottement (°)
50,00
45,00
40,00 4 % ciment
8 % ciment
35,00
30,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)
La figure IV.53 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
des deux pourcentages du ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux
des sols traités par les deux pourcentages du ciment, révèle que le module d’élasticité de sol
traité par fibre et ciment a été augmente.
9000,00
8000,00
Module d'elasticité de
cisaillement (KPa)
7000,00
6000,00
4 % ciment
5000,00 8 % ciment
4000,00
3000,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)
Des fibres.
Géotechnique2016/2017 | 90
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable
IV.5. Conclusion:
Dans ce chapitre, nous avons effectué deux essais principaux (compactage et boite de
cisaillement direct), dans le but d’étudier l’effet des différentes techniques de stabilisations
sur les paramètres obtenus par ces essais.
Géotechnique2016/2017 | 91
Chapitre 5 Modélisation numérique
V.1. Introduction
Dans la phase initiale, une modélisation numérique à l’aide du code d’éléments finis
(PLAXIS 3D) de fondation carrée repose sur notre sable naturel (sable dune de Jijel) a été
réalisée. Le modèle numérique est comparé avec d’autres résultats obtenus par les différentes
techniques de stabilisation et de renforcement étudiés.
La méthode des éléments finis est donc une technique récente à caractère pluridisciplinaire
car elle met en œuvre les connaissances de trois disciplines de base :
Géotechnique : 2016/2017 92
Chapitre 5 Modélisation numérique
compliquées. Elle nécessite un grand nombre de calculs qui, cause de leur nature répétitive,
s’adaptent parfaitement à la programmation numérique.
La méthode aux éléments finis est théoriquement, la plus satisfaisante puisqu’elle permet
la modélisation des problèmes géotechniques complexes. Elle nécessite :
Donc elle permet d’effectuer les calculs d’écoulement, de simuler toutes les phases de
travaux, de prendre en compte les variations des caractéristiques (des ouvrages, des couches
de terrain et des lits de butons ou de tirants) et finalement, de calculer un coefficient de
sécurité
Géotechnique : 2016/2017 93
Chapitre 5 Modélisation numérique
modèle et la phase de calcul appropriée ou le numéro du pas pour lequel les résultats
seront affichés.
• Le programme de courbe (Cruve) : Ce programme contient tout le nécessaire
pour générer des courbes charges-déplacements, des chemins de contrainte et des
courbes contrainte-déformation.
= tan +
Géotechnique : 2016/2017 94
Chapitre 5 Modélisation numérique
Le choix d’un module de déformation est un des problèmes les plus difficiles en
géotechnique. Le module de déformation varie en fonction de la déformation et en fonction de
la contrainte moyenne. Dans le modèle de Mohr-Coulomb, le module est constant. Il parait
peu réaliste de considérer un module tangent à l’origine (ce qui correspondait au Gmax
mesuré dans des essais dynamiques ou en très faibles déformations). Ce module nécessite des
essais spéciaux.
Il est conseillé de prendre un module moyen, par exemple celui correspondant à un niveau
de 50 % du déviateur de rupture. L’utilisateur doit rester conscient de l’importance du choix
du module qu’il prendra en compte. Il n’y a là rien d’étonnant et la même question se retrouve
par exemple dans tout calcul classique de fondation, par exemple.
Géotechnique : 2016/2017 95
Chapitre 5 Modélisation numérique
Dans la boite de dialogue des paramètres avancés, on peut aussi entrer un gradient donnant
la variation du module avec la profondeur.
On conseille une valeur de 0,2 à 0,4 pour le coefficient de Poisson. Celle-ci est réaliste
pour l’application du poids propre (procédure K0 ou chargement gravitaires). Pour certains
problèmes, notamment en décharge, on peut utiliser des valeurs plus faibles. Pour des sols
incompressibles, le coefficient de Poisson s’approche de 0,5 sans que cette valeur soit
utilisable.
PLAXIS 3D ne prend pas en compte une variation d’angle de frottement avec la contrainte
moyenne. L’angle de frottement à introduire est soit l’angle de frottement de pic soit l’angle
de frottement de palier. On attire l’attention sur le fait que des angles de frottement supérieurs
à 35° peuvent considérablement allonger les temps de calcul. Il peut être avisé de commencer
des calculs avec des valeurs raisonnables d’angle de frottement, quitte à les augmenter dans la
suite.
Cette valeur de 35° est compatible avec les angles de frottement ϕcv (à volume constant, au
palier). On peut déterminer l’angle de frottement à partir de la courbe intrinsèque du modèle
de Mohr-Coulomb.
V.5.2.4 Cohésion :
Il peut être utile d’attribuer, même à des matériaux purement frottant, une très faible
cohésion (0,2 à 1 kPa) pour des questions numériques. Pour les analyses en non drainé avec
ϕu =0, PLAXIS 3D offre l’option de faire varier la cohésion non drainée avec la profondeur :
ceci correspond à la croissance linéaire de la cohésion en fonction de la profondeur observée
dans des profils au scissomètre ou en résistance de pointe de pénétromètre. Cette option est
réalisée avec le paramètre c-depth. Une valeur nulle donne une cohésion constante. Les unités
doivent être homogènes avec ce qui a été choisi dans le problème (typiquement en kPa/m).
Géotechnique : 2016/2017 96
Chapitre 5 Modélisation numérique
Le dernier paramètre est l’angle de dilatance noté ψ ; c’est le paramètre le moins courant. Il
peut cependant être facilement évalué par la règle (grossière) suivante :
Le cas où ψ < 0° correspond à des sables très lâches (état souvent dit métastable, ou
liquéfaction statique). La valeur ψ = 0° correspond à un matériau élastique parfaitement
plastique, ou il n’y a donc pas de dilatance lorsque le matériau atteint la plasticité. C’est
souvent le cas pour les argiles ou pour les sables de densité faibles ou moyenne sous
contraintes assez fortes.
En se basant dans cette modélisation numérique sur le modèle réel de Kalpana M. et al.,
2011 [1] d’une fondation carrée de 1 x 1 m2, qui a été repose sur une couche de sable argileux
non traité et traité par des fibre de propylène de 25 cm d’hauteur et une deuxième couche de
sol rigide de 175 cm d’hauteur (voir figure V.4). dans notre modèle, nous aurons remplacé la
couche de sable argileux par notre sable naturel non traité et traité par les différentes
techniques de stabilisation étudiées.
Géotechnique : 2016/2017 97
Chapitre 5 Modélisation numérique
(a) (b)
Figure V.4: Représentation d’une fondation carrée (a: modèle réel [1], b: modèle numérique 3D)
γnonsat γsat E ν C φ ψ
Sable
14.8 25.2 2375.81 0.3 0.209 38.87 8.87
naturel
La fondation carrée soumise à une surcharge uniformément répartie de 250 KPa. Les
conditions hydrauliques n’ont pas pris en considération. Le code PLAXIS 3D modélise le sol
en deux étapes :
1er étape : calculer les contraintes initiales du sol au repos, avec l’utilisation de la
méthode des contraintes au repos ;
Géotechnique : 2016/2017 98
Chapitre 5 Modélisation numérique
2e étape : calculer les contraintes du sol soumis aux surcharges sur la fondation
rigide, par l’activation de surcharge et de la fondation dans ce code.
La figure V.5. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Géotechnique : 2016/2017 99
Chapitre 5 Modélisation numérique
Les déformations obtenus est de l’ordre de 18.11 mm dans le sable naturel. Les
déformations maximums sont situées au niveau de l’extrémité de fondation. L’allure de
déformation est confondue aux théories étudiées.
Nous remplaçons la couche de sable naturel par les différentes couches, qui utilisent les
techniques de stabilisation et de renforcement étudiées. Le tableau V.2. donne les différentes
caractéristiques des matrices de sol étudiées.
γnonsat γsat E ν C φ ψ
Sable + 12% ciment 18.0 18.0 10368.74 0.3 57.61 36.91 6.91
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 6760.00 25.90 35.22 5.22
0.25% fibre (10mm) 0.3
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 7140.10 31.01 35.22 5.22
0.5% fibre (10mm) 0.3
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 7200.00 0.3 42.50 41.00 11.00
0.75% fibre (10mm)
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 3980.05 0.3 39.36 33.90 3.90
1% fibre (10mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 4478.73 0.3 28.08 40.83 10.83
0.25% fibre (10mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 5285.87 0.3 34.05 40.06 10.06
0.5% fibre (10mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 5950.43 0.3 43.08 39.83 9.83
0.75% fibre (10mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 5226.52 0.3 37.64 43.08 13.08
1% fibre (10mm)
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 7868.83 0.3 48.38 41.09 11.09
0.75% fibre (15mm)
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 6050.85 0.3 40.18 43.35 13.35
0.75% fibre (20mm)
Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 5506.44 0.3 37.62 48.44 18.44
0.75% fibre (25mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 6017.74 0.3 43.56 45.93 15.93
0.75% fibre (15mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 4567.80 0.3 41.87 47.62 17.62
0.75% fibre (20mm)
Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 4135.66 0.3 41.68 50.40 20.10
0.75% fibre (25mm)
Tableau V.2. : Les caractéristiques des sols de différentes techniques de stabilisation et de renforcement
étudiées.
Sable compact :
La figure V.6. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 16.61 mm dans le sable compact. Les
déformations maximums sont situées au niveau de l’extrémité de fondation (figureV.6 b et c).
les déformations sont diminuées par rapport aux déformations de sable naturel (diminution de
8%), à cause d’augmentation de la densité sèche et la diminution des vides par l’énergie de
compactage.
La figure V.7. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues est de l’ordre de 5.89 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (figureV.7 b et c).
La figure V.8. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Géotechnique : 2016/2017 103
Chapitre 5 Modélisation numérique
Les déformations obtenues est de l’ordre de 4.73 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.8 b et c).
La figure V.9. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 2.47 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.9 b et c).
• Discussion :
18
16
14
deformation (mm)
12
10
0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
Ajout ciment (%)
La comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé (par ciment) avec ceux des
sols non traités révèle que les déformations du sol stabilisé ont été améliorées de près de 0.65
à 0.86 fois. Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout de ciment à l'échantillon de
sol. En outre, les particules de ciment peuvent remplir les espaces poreux du sol en raison de
sa finesse; En tant que, l’hydratation de ciment augmente la cohésion inter-granulaire de
sable. Par conséquent, la stabilisation avec cette technique est une solution très intéressante
dans ce type de sol.
La figure V.11. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues est de l’ordre de 3.19 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.11 b et c).
La figure V.12. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues est de l’ordre de 2.99 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir FigureV.12 b et c).
La figure V.13. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 2.97 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.13 b et c).
La figure V.14. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.91 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.14 b et c).
Discussion :
5
deformation (mm)
0
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
ajout de fibre 10 mm (%)
Figure V.15 : Variation des déformations en fonction de % des fibres «sable+4% ciment+% fibre» compact.
Les résultats obtenus sont en bonne concordance avec les théories étudiées. L’ajout de
fibre d’alfa a été augment la cohésion entre les grains des solides et la rigidité de sol jusqu’à
un optimum de pourcentage d’ajout de fibre 0.75%, l’augmentation de ces derniers
paramètres diminue les déformations (par 45% lorsqu’on ajout 0.25% d’alfa) jusqu’à 0.75%
d’ajout de fibre d’Alfa (au-delà, les déformations sont augmentes).
La figure V.16. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.36 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.16 b et c).
La figure V.17. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.80 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.17 b et c).
La figure V.18. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.45 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situés à l’extrémité de fondation (voir Figure V.18 b et c).
La figure V.19. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.84 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.19 b et c).
Discussion :
4,8
4,6
déformations (mm)
4,4
4,2
3,8
3,6
3,4
3,2
3
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
Ajout de fibre 10 mm (%)
La figure V.21. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues est de l’ordre de 2.82 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.21 b et c).
La figure V.22. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Géotechnique : 2016/2017 117
Chapitre 5 Modélisation numérique
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.41 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.22 b et c).
La figure V.23. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.68 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.23 b et c).
Discussion :
3,9
3,7
déformation (mm)
3,5
3,3
3,1
2,9
2,7
2,5
10 12 14 16 18 20 22 24
Longueur de fibre d'Alfa (mm)
La figure V.25. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.42 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.25 b et c).
La figure V.26. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.30 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.26 b et c).
La figure V.27. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Figure V.27 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 % fibre de
25mm » compact).
Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.67 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.27 b et c).
Discussion :
4,8
4,6
4,4
Déformations (mm)
4,2
3,8
3,6
3,4
3,2
3
10 12 14 16 18 20 22 24
Longueur de fibre d'Alfa (mm)
V.9. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une modélisation numérique d'une fondation réelle
repose sur notre sol stabilisé et renforcé par les différentes techniques étudiées, et cela pour la
détermination de l'effet de ces techniques sur les déformations sous cette fondation.
les résultats présentés dans ce chapitre montrent que l'on utilise une matrice de "sol + 4%
ciment + 0.75 fibre d'alfa de 15 mm", permettant de donner des déformations plus petites par
rapport aux autres techniques.
Nous avons commencé par dresser un aperçu général sur les recherches effectuées sur les
techniques de stabilisation par ajout des liants hydrauliques, en particulier le ciment. Ensuite,
une étude détaillée sur la fibre utilisée dans le renforcement de sol.
Les perspectives :
compactage, le renforcement, etc. ont été utilisées pour améliorer la capacité du sol contre la
déformation. Le renforcement du sol par des fibres a été un domaine intéressant et devient une
méthode viable d'amélioration des sols pour les problèmes d'ingénierie géotechnique. Donc, ce
travail a pour objet d’étudier la stabilisation et le renforcement de sable de dune (de la wilaya de
Jijel) par ajout des fibres naturelles d’Alfa (Stipa tenacissima) et de ciment. Pour cela, des séries
des essais mécaniques (cisaillement direct à la boite et le Proctor) ont été réalisée sur plusieurs
matrices de sol (« sable + ciment + fibre » compact), en variant le pourcentage de deux types
d’ajout (ciment : 4, 8 et 12% ; Alfa : 0.25, 0.5, 0.75 et 1% avec différentes longueurs : 10, 15, 20
rigidité et contrainte de cisaillement ) du sable non traité pour trouver la matrice idéale de la
stabilisation. Finalement, Une modélisation numérique d’une fondation repose sur ces différentes
matrices de sol a été fait à l’aide du code d’élément finis « PLAXIS ». Les déformations obtenues
sont diminuées selon l’augmentation des deux types d’ajout jusqu’à un optimum bien défini (0,75
I
Abstract :
used to improve the soil's ability against deformation. Soil reinforcement by fibers has been an
interesting area and becomes a viable method of soil improvement for geotechnical engineering
problems. So this work for the purpose of studying the stabilization and strengthening of the sand
(from Jijel) by the natural fibers of Alfa (Stipa tenacissima) and cement. For it, the series of
mechanical tests (direct shear to the box and the Proctor) were carried out on several soil matrices
("sand + cement + fiber" compact), as a variant of the percentage of two types of addition
(cement: 4, 8 and 12%, Alfa: 0.25, 0.5, 0.75 and 1% with different lengths: 10, 15, 20 and 25
mm) and comparing with the mechanical properties (cohesion, friction angle, stiffness and shear
contraction) of the sand without addition to see the ideal matrix of stabilization. Finalization, a
numerical modeling of a foundation based on these different soil matrices was done using the fine
élément code "PLAXIS". The deformations obtained are reduced according to the increase of the
two types of addition up to a well-defined optimum (0.75% of 15 mm fiber for the two
II
ﻣﻠﺨﺺ:
ﺗﻘﻨﯿﺎت ﺗﺜﺒﯿﺖ اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔﻣﺜﻞ اﻟﺘﺜﺒﯿﺖ اﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﻲ ،واﻟﻀﻐﻂ ،و اﻟﺘﺪﻋﯿﻢ ،اﻟﺦ ﺗﻢ اﺳﺘﺨﺪاﻣﮭﺎ ﻟﺘﺤﺴﯿﻦ ﻗﺪرة اﻟﺘﺮﺑﺔ ﺿﺪ
ﺗﺸﻮھﺎت .ﺗﺪﻋﯿﻢ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻷﻟﯿﺎف ﺗﻌﺘﺒﺮﻣﻦ ﺑﯿﻦ اﻻﺑﺤﺎث اﻟﻤﺜﯿﺮة ﻟﻼھﺘﻤﺎم و اﺻﺒﺤﺖ وﺳﯿﻠﺔﻧﺎﺟﻌﺔ ﻟﺘﺤﺴﯿﻦ اﻟﺘﺮﺑﺔﻣﻦ ﺟﻤﯿﻊ
اﻟﻤﺸﺎﻛﻞ اﻟﺠﯿﻮﺗﻘﻨﯿﺔ .ﺗﻢ ﺗﺼﻤﯿﻢ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻟﺪراﺳﺔ اﺳﺘﻘﺮار اﻟﻜﺜﺒﺎن اﻟﺮﻣﻠﯿﺔ )ﻟﻮﻻﯾﺔ ﺟﯿﺠﻞ( و ﺗﻌﺰﯾﺰھﺎﻣﻦ ﺧﻼل إﺿﺎﻓﺔ اﻷﻟﯿﺎف
اﻟﻤﺒﺎﺷﺮ وﺑﺮوﻛﺘﺮ( ﻋﻠﻰ ﻋﺪةﻣﺼﻔﻮﻓﺎتﻣﻦ اﻟﺘﺮﺑﺔ ) "أﺳﻤﻨﺖ +رﻣﻞ +اﻷﻟﯿﺎف" اﻟﻤﻀﻐﻮط(،ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻐﯿﯿﺮﻧﺴﺒﺔﻧﻮﻋﯿﻦﻣﻦ
ﻧﺘﮭﺎﻣﻊ
اﻹ ﺿﺎﻓﺔ )اﻻﺳﻤﻨﺖ ،٪12-8 ، 4 :اﻟﺤﻠﻔﺎ 0.75 ،0.5 ،0.25 :و ٪1ﻣﻊ أطﻮالﻣﺨﺘﻠﻔﺔ 10 :و 15و 20و 25ﻣﻠﻢ( وﻣﻘﺎر
ﻧﯿﻜﯿﺔ ) ﺗﻤﺎﺳﻚ ،زاوﯾﺔ اﻻﺣﺘﻜﺎك،اﻟﺼﻼﺑﺔ وإﺟﮭﺎد اﻟﻘﺺ( ﻟﻠﺮﻣﻞﻣﻦ دون إﺿﺎﻓﺔ و ھﺬا ﻻﯾﺠﺎد اﻟﻤﺼﻔﻮﻓﺔ
اﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﻤﯿﻜﺎ
اﻟﻤﺜﺎﻟﯿﺔ ﻟﻼﺳﺘﻘﺮار .وأﺧﯿﺮا ،ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﻟﻨﻤﺬﺟﺔ اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ ﻻﺳﺎسﻣﻮﺿﻮع ﻋﻠﻰﻣﺨﺘﻠﻒﻣﺼﻔﻮﻓﺎت اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺪروﺳﺔ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام طﺮﯾﻘﺔ
اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﻤﻨﺘﮭﯿﺔ " ."PLAXISﺗﺤﺼﻠﻨﺎ ﻋﻠﻰ ﺗﺸﻮھﺎتﻣﻨﺨﻔﻀﺔ و ھﺬا وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺰﯾﺎدة ﻓﻲﻣﺨﺘﻠﻒ اﻹﺿﺎﻓﺎت اﻟﻤﻘﺘﺮﺣﺔ اﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ
ﻧﺴﺒﺔ ٪0.75ﻣﻦ اﻷﻟﯿﺎف ذات 15ﻣﻠﻢ طﻮﻻ و ھﺬا ﻟﻨﺴﺒﺘﻲ اﻻﺳﻤﻨﺖ 4و .(٪8
ﻗﯿﻤﺔﻣﻌﯿﻨﺔ و ھﻲ ﻗﯿﻢ اﻟﻤﺼﻔﻮﻓﺔ اﻟﻤﺜﻠﻰ ﻟﻼﺳﺘﻘﺮار )
ﻟﻤﻔﺘﺎح :اﺳﺘﻘﺮار -اﻟﺘﻘﻮﯾﺔ -اﻟﻜﺜﺒﺎن اﻟﺮﻣﻠﯿﺔ -اﻷﺳﻤﻨﺖ -اﻟﯿﺎف اﻟﺤﻠﻔﺎ -ﻛﻮد اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﻤﻨﺘﮭﯿﺔ "ﺑﻼﻛﺴﯿﺲ".
ﻟﻜﻠﻤﺎت ا
ا
III