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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

UNIVERSITE de JIJEL
oOo

Département de Génie Civil et Hydraulique

En vue de l’obtention du Diplôme de


MASTER ACADEMIQUE
Filière : Génie Civil
Option : Géotechnique

Etude de stabilisation et renforcement des sols

Présenté par :
Encadré par :
-BOURBIA Imane Melle: ARABET Leila.
-BOUNAHAT Hassina

Promotion 2017
Remerciements.

Avant tout, nous remercions ALLAH, le tout puissant, de nous a


donné le courage et la volonté pour accomplir ce travail.

Nous tenons à remercier notre encadreur Melle :ARABET Leila


d’avoir posé un sujet très intéressent et pour leur conseils, leur
disponibilité et pour nous avoir fait profiter de leur connaissances et
de leur qualité tant professionnelle qu’humaine.

Nous remercier également les nombres des jurys. Pour l’effort


qu’ils feront dans le but d’examiner ce modeste travail. Et tous les
enseignants de département Génie civil.

A tous ce qui furent à un moment ou à toute instante partie prenante


de ce travail et surtout Razzek .Amel.

Nos plus chaleureux remerciements pour tous ceux qui de prés et de


loin ont contribué à la réalisation de cette mémoire.

.
MERCI
Dédicace

Je rends grâce à Dieu et dédie particulièrement ce modeste travail:

• A mon père «Abd El Hakim ». tu as toujours fais ma réussite


prioritaire . Je garde de toi l’image d’un père exemplaire. Que le
tout Puissant Dieu t’accueille dans son Paradis.

• A ma trés chèrs mère « wassila », pour ton soutien maternel


exceptionnel envers moi. Que Dieu te donne longue vie

• A mes frères et sœurs :


"Ilias,Amine,Ayoube,Dawoude,Safa ,yahia,Marwa" Vous m'avez
épaulé en tout temps.

• Une dédicace toute spéciale à l’encadreur ,Melle : ARABET Leila .

• A toute la famille BOURBIA sans exception sans oubliée khalto


Nezha et tata Manel.

• A tout mes amis : Halima,Sonia,Ikrame,Amina,Amel….

• A toute la promotion 2016-1017

• A tous les enseignants qui ont contribué à ma formation.

Imane.
Dédicace

Ce travail modeste est dédié :

Au meilleur des pères


A ma très chère maman
Qu’ils trouvent en moi la source de leur fierté
A qui je dois tout
A ma sœur H et Mes frères Aziz , Firas et Assil
A qui je souhaite un avenir radieux plein de réussite

Une dédicace toute spéciale à l’encadreur ,Melle : ARABET Leila

À tous mes chers amis et mes collègues de l’Université de Jijel :


Imane,Ikram, soumia,Wafa,Amel.
À tous ce qui ont enseigné moi au long de ma vie scolaire ;

A tous ceux qui me sont chers

Hassina.
LISTE DES TABLEAUX

Tableau I.1: Caractéristiques physiques générales des sables………………….………………………4

Tableau I.2 : Classes granulaires du sable……………………………………….………………………4

Tableau II.1 : les avantage et les inconvénient des différentes fibre végétales………………………..23

Tableau II.2 : La répartition territoriale de la plante alfa……………………………………………..24

Tableau II.3 : Les propriétés mécaniques en traction des principales fibres naturelles et
synthétiques………………………………………………………………………………………….……27

Tableau II.4 : la densité des fibre alfa …………………………………………………………….…29

Tableau II.5 : taux de reprise de fibre alfa ………………………………………………………..…29

Tableau II.6 : Coefficients de conductivité thermiques……………………………………………...29

Tableau II.7 : Les propriétés mécaniques en traction des fibres d'Alfa ………………………….….29

Tableau III.1: La teneur en eau…………………………………………………………..35

Tableau III.2: Le poids volumique de sable étudié…………………………………...…….37

Tableau III.3: Équivalent de sable visuel……………………………………………………………41

Tableau III.4: Équivalent de sable par piston………………………………………………………..41

Tableau III.5 : Les propriétés mécaniques longitudinales de fibre d’alfa……………………………51

Tableau III.6 : Propriétés mécaniques transversales et longitudinales de notre fibre alfa et d'autres

fibres végétales………………………………………………………………………………51

Tableau IV.1: Programme des essais effectués………………………………………………………54

Tableau IV.2 : Récapitulatif des résultats obtenus par essai n° 5 et de sable naturel….……….……59

Tableau IV.3: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout ciment……………………..…….……63

Tableau IV.4: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres

d'alfa (mm) « sable +4%ciment +% fibre » compact………………………………..78

XIX
Tableau IV.5: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents

pourcentages des fibres d'alfa (10 mm) « sable +8%ciment +% fibre » compact……………...............78

Tableau IV.6: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout

de différentes longueurs des fibres………………………………………………………..90

Tableau V.1 : Caractéristique principale de sable naturel………………..…………………………….102

Tableau V.3. : Les caractéristiques des sols de différentes techniques

de stabilisation et de renforcement étudiées………………………………………………..…………….104

XX
LISTE DES FIGURES

Figure I.1: Microstructure des sols granulaires (d’après Davalle, 1991)………………………..…..2

Figure I.2: Microstructure des sols granulaires (d’après Davalle, 1991)……………………............4

Figure I.3: Les Constituants du ciment……………………………………………………………..13

Figure I.4 : Courbe de compactage selon % ciment (Albusoda B. et al., 2012)……………………17

Figure I.5: Variation d’ngle du frottement et la cohésion en fonction

du % ciment (Albusoda B. et al).,………………………………………………….......…17

Figure II.1. Classification générale des fibres textiles…………………………………….19

Figure II. 2 : Illustrations de quelques fibres animales

(cocon de soie,fibres d'Angoraet fibres d'Alpaga)………………………………………………..…20

Figure II.3. Images MEB de différents types de fibres artificielles cellulosiques


(a) Viscose. b) Newdal.c) Lyocell. d) Il-cell…………………………………………………………21

Figure II.4. Classification des fibres végétales selon l'origine…………………………………...22

Figure II.5 :Processus générique d’extraction des fibres végétales………………………………23

Figure II.6 : Morphologie de la plante d’Alfa…………………………………………………...25

Figure II.7 : Image microscope optique des fibres composées de filaments cellulosiques………25

Figure II.8 :Image MEB de la coupe transversale des fibres………………………………….…25

Figure II.9 : Image MEB de la coupe Transversale des faisceaux de fibres d’alfa…………..…26
Figure II.10 : Image MEB de la coupe transversale de la tige d’alfa………………………..…26

Figure II.11 : Récapitulatif du procéde d’extraction des fibre d’alfa …………………………..28

Figure II.12 : Courbes de cisaillement et intrinsèque (a et b) dans le plan ┴ ………………….31

Figure II.13 : Courbe contrainte deformation et deformation

volumique du sol renforcé (ciment/fibre) et non renforcé (Consoli, et al. 1998……………………31

Figure III.1: Sable de sidi Abdelaziz……………………………………………………..……33

Figure III.2: Essai d’éprouvette graduée……………………………………………………….36

XII
Figure III.3: granulométrique par tamisage…………………………………….………....38

Figure III.4: Courbe granulométrique par tamisage………………………………………………39

Figure III.5: Échantillon équivalent de sable………………………………………………………40

Figure III.6: Matériel de l’essai Proctor……………………………………………………………43

Figure III.7: Mode opératoire de l’essai Proctor…………………………………………………..44

Figure III.8 : Courbe de compactage………………………………………………………………44

Figure III.9: Principe de l’essai de cisaillement……………………………………………………46

Figure III.10: L’appareil de cisaillement…………………………………………………………..46

Figure III.11: les constituants de la boite de Cisaillement……………………………………...…47

Figure III.12: Mode opératoire de l’essai de cisaillement directe………………………………...48

Figure III.13 : contrainte de cisaillement en fonction des déformations (sable étudié)…………..49

Figure III.14 : Courbe intrinsèque de sable utilisé………………………………………..49

Figure. IV.1: Le poids volumique sec en fonction de pourcentage du ciment…………………….56

Figure. IV.2: La teneur en eau en fonction de % de ciment…………………………………….....57

Figure IV.3 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 5……………………..58

Figure IV.4: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 5)…………………………58

Figure IV.5 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 6………………………59

Figure IV.6: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 6)………………………….60

Figure IV.7 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 7……………………....61

Figure IV.8: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 7)…………………………61

Figure IV.9 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 8…………..………….62

Figure IV.10: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 8)………….……………62

Figure IV.11 : Comparaison de la cohésion en fonction d’ajout du ciment………………………64

XIII
Figure IV.12 : Comparaison de l’angle de frottement en fonction d’ajout du ciment……..………64

Figure IV.13 : Comparaison de module d’élasticité de cisaillement en fonction d’ajout du


ciment………………………………………………………………………………………………….65

Figure IV.14 : Comparaison de la contrainte de cisaillement en fonction d’ajout du


ciment…………………………………………………………………………………………….…....65

Figure IV.15 : Préparation de la matrice de sol utilisé………………………………………….....66

Figure IV.16: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : °9…………………….67

Figure IV.17: Courbe intrinsèque pour l’essai n°9………………………………..……………….67

Figure IV.18: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 10….………………...69

Figure IV.19: Courbe intrinsèque de l’essai n°10……………………….…………………………69

Figure IV.20: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : °11………..………….70

Figure IV.21: Courbe intrinsèque de l’essai 11…………………………………………………….70

Figure IV.22: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 12…………….………71

Figure IV.23: Courbe intrinsèque de l’essai n° 12……………………………..…………………..72

Figure IV.24:Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :13………...……………73

Figure IV.25: Courbe intrinsèque de l’essai n°13…………………………………….……………73

Figure IV.26: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N°: 14…….……………….74

Figure IV.27: Courbe intrinsèque de l’essai n°14……………...…………………………………..74

Figure IV.28: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :15…………………75

Figure IV.29: Courbe intrinsèque de l’essai n°15………………………………………………….76

Figure IV.30 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 16…………….……..76

Figure IV.31: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 16)……..……………….77

XIV
Figure IV.32 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+4% ciment +% fibre 10mm)…………………………………………………………………..79

Figure IV.33 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+8% ciment +% fibre 10mm)…………………………………………………………………80

Figure IV.34:la variation la cohésion en fonction de % d’ajout de fibre…………………………80

Figure IV.35: la variation de l'angle de frottement en fonction des pourcentages des


fibres………………………………………………………………………………………………..…..81

Figure IV.36: La variation de module d'élasticité en fonction des différents pourcentages des
fibres…………………………………………………………………………………………………..81

Figure IV.37: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :17…………………82

Figure IV.38: Courbe intrinsèque d’essai n°17…………………...………………………………..83

Figure IV.39: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :19…………………….84

Figure IV.40: Courbe intrinsèque de l’ l’essai n°19………………………………………….……84

Figure IV.41: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :21…………………….85

Figure IV.42: Courbe intrinsèque de l’essai n°21…………………………………………….…..86

Figure IV.43: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :18…..…………….86

Figure IV.44: Courbe intrinsèque d’essai n°18…………………………………………………….87

Figure IV.45: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :20…………………88

Figure IV.46: Courbe intrinsèque d’essai n°20………………………………………………...…..88

Figure IV.47: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 22……………..….89

Figure IV.48: Courbe intrinsèque de l’essai n°22………………………………..………………..89

Figure IV.49: la variation de la contrainte de cisaillement en fonction de la longueur des


fibres……………………………………………………………………………………………………91

XV
Figure IV.50: la variation de la cohésion en fonction de la longueur des fibres…………………...92

Figure IV.51: la variation de l'angle de frottement en fonction de la longueur des fibres…...........93

Figure IV.52:la variation de module d'élasticité de cisaillement en fonction de longueur

Des fibres………………………………………………………………………………………….93

Figure V.1 : Courbe intrinsèque du modèle de Mohr-Coulomb………………………….98

Figure V.2 : Pyramide de Mohr-Coulomb tracée pour C=0…………………………………99

Figure V.3 : Définition du module à 50 % de la rupture……………………………………….99

Figure V.4: Représentation d’une fondation carrée, ……………………………………………..102

Figure V.5 : Déformations obtenus par la simulation numérique (sable naturel)…………..…….103

Figure V.6 : Déformations obtenus par la simulation numérique (sable compact)………….……105

Figure V.7 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment »


compact)……………………………..……………………………………………………………….107

Figure V.8 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment »


compact)………………………………………………………………………………………………108

Figure V.9 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 12%


ciment »compact)……………………………………………………………………………………..109

Figure V.10 : Variation des déformations en fonction d’ajout de ciment………………………..110

Figure V.11 : Déformations obtenus par la simulation numérique («sable + 4% ciment + 0.25%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………..111

Figure V.12 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.50%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………...112

Figure V.13 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………….113

XVI
Figure V.14 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 1 % fibre
de 10 mm» compact)…………………………………………………………………………………114

Figure V.15 : Variation des déformations en fonction de % des fibres «sable+4% ciment+% fibre»
compact……………………………………………………………………………………………...115

Figure V.16 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.25%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………….116

Figure V.17 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.50%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………….………117

Figure V.18 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75%
fibre de 10mm» compact)…………………………………………………………………………..118

Figure V.19 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 1 % fibre
de 10mm » compact)…………………………………………………………………………………119

Figure V.20 : Variation des déformations en fonction de % fibre de 10 mm


(« sable+8%ciment+fibre » compact)………………………………………………………………120

Figure V.21 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75%
fibre de 15mm » compact)…………………………………………………………………………..121

Figure V.22 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75 %
fibre de 20mm » compact)……………………………………………………………………………122

Figure V.23 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75 %
fibre de 25mm » compact)……………………………………………………………………………123

Figure V.24 : Variation des déformations en fonction de longueur de fibre


(« sable+4%ciment+0.75%fibre » compact)………………………………………………124

Figure V.25 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 %
fibre de 15mm » compact)…………………………………………………………………………...125

Figure V.26 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 %
fibre de 20mm » compact)………………………………………………………………………….126

XVII
Figure V.27 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 %
fibre de 25mm » compact)………………………………………………………………………….127

Figure V.28 : Variation des déformations en fonction de longueur de fibre


(« sable+8%ciment+0.75%fibre » compact)………………………………………………128

XVIII
Sommaire
Chapitre I

Stabilisation du sol
I.1.Introduction …………………………………………………………………………1

I.2.Les caractéristiques physiques et mécaniques de sable................................................1

I.2.1. Définition………………………………………………………………………….1

I.2.2. Microstructure des sables………………………………………………………….2

I.2.3. Propriétés des sables……………………………………………………………….3

I.2.4. Différents types de sable ………………………………………………………….4

I.2.5.Variation de volume des sables en cisaillement…………………………………….4

I.2.6. Etude de sable de dune……………………………………………………………5

I.2.6.1. Morphologie du sable dunaire……………………………………………………5

I.2.6.2. Mécanisme de transport par le vent………………………………………………5

I.2.6.3. Caractéristiques du sable dunaire ………………………………………………...5

I.3.La stabilisation des sols………………………………………………………………..5

I.3.1. Définition …………………………………………………………………………..5

I.3.2. Principales opérations de traitement………………………………………………..6

I.3.3. Méthodes de stabilisation des sols………………………………………………….6

I.3.4. Les différents types de stabilisation des sols……………………………………….7

I.3.4.1. Stabilisation chimiques……………………………………………………………7

a. Stabilisation par chaux…………………………………………………………………7

a.1. Principe et objectifs…………………………………………………………………..7

a. a.3. Applications ………………………………………………………………………8

2. Différents types de chaux ………………………………………………………...9

a.4. Moyens de mise en œuvre……………………………………………………………9

IV
a.5. Facteurs influant stabilisation à la chaux……………………………………………9

a.6. Action de la chaux sur les sols……………………………………………………….9

a.7. Avantages de la stabilisation à la chaux…………………………………………….10

a.8. Inconvénients de stabilisation à la chaux…………………………………………....11

b. Stabilisation par ciment………………………………………………………………..11

a.1. constituants du ciment……………………………………………………………….11

b.2. Production du ciment ……………………………………………………………….12

b.3. Différents types de ciments, composition, désignation normalisés …………………13

b.4. Choix du ciment pour le traitement de sol…………………………………………...13

b.5. L’action du ciment sur les sols ……………………………………………..13

b.6. Application…………………………………………………………………………...14

b.7. Moyens de mis en œuvre……………………………………………………….……14

b.8. Facteurs influant sur le ciment du sol de stabilisation…………………………….…14

b.9. Avantages de ciment de stabilisation……………………………………………..…15

b.10. Inconvénients de ciment de stabilisation…………………………………………...15.

I.4. Recherches concernants la stabilisation des sols avec ciment ……………………….15

I.5.Conclusion…………………………………………………………………………….17

Chapitre II

Renforcement des sols par fibre


II.1. Introduction…………………………………………………………………………..18

II. 2 Renforcement des sols par l’ajout des fibres naturelles ……………………………..18

II.2.1. Définition ………………………………………………………………………….18

II.2. Les fibres textiles……………………………………………………………………..18

II.2.1. Les fibres naturelles……………………………………………………………..….19

II.2.1.1.Les fibres végétales……………………………………………………………..…19

V
II.2.1.2 .Les fibres animales……………………………………………………………..19

II.2.1.3. Les fibres minérales…………………………………………………………….20

II.2.2. Les fibres chimiques…………………………………………………………..….20.

II.2.2.1 Les fibres artificielles…………………………………………………………...20

II.2.2.2.Les fibres synthétiques………………………………………………………….21

II.3. Renforcement des sols par les fibres végétales…………………………………….21

II.3.1. Introduction ……………………………………………………………………..21

II.3.2. Classification des fibres végétales……………………………………………….22

II.3.3. Le processus d’extraction des fibres végétales ………………………………….22

II.3.4. Les avantages et les inconvénients des différentes fibres végétales ……………23

II.4. La fibre d’Alfa…………………………………………………………………....23

II.4.1. Présentation générale…………………………………………………………....23

II.4.2. La morphologie de la plante ………………………………………………..…..24

II.4.3. Structure et morphologie des fibres …………………………………………….25

II.4.5. Les fibres d’alfa comparées à d’autres fibres naturelles ………………………..26

II.4.6. Domaines d’applications………………………………………………………...27

II.4.7 Extraction des fibres alfa ………………………………………………………..28

II.4.8. Caractérisation des fibres d’Alfa………………………………………………..29

II.5. Les différentes recherches réalisées sur sable/fibre …………………………..…..30

II.6. Les différentes recherches réalisées sur sable cimenté /fibre ……………………..31

II.7. Conclusion………………………………………………………………………..32

Chapitre III

Caractéristique des matériaux utilisés

III.1. Introduction …………………………………………………………………...33

VI
III.2. Les essais d’identification de sol utilisé …………………………………………….33

III.2.1. Introduction……………………………………………………………………….33

III.2.2. La teneur en eau de sol (NF P 94-050)………………………………………..….34

III.2.2.1. Introduction ……………………………………………………………………..34

II.2.2.2. Principe de détermination de la teneur en eau…………………………………….34

III.2.2.3. Appareillage utilisée ………………………………………………………………35

III.2.2.4. Résultats obtenus……………………………………………………………...…..35

III.2.3. Détermination de la masse volumique …………………………………………..…35

III.2.3.1 Masse volumique des grains solide……………………………………………..…35

III.2.3.2 Masse volumique sèche (NF P 94-064) …………………………………….…..36

III.2.3.3. Masse volumique saturé…………………………………………………………..36

III.2.3.4. Appareillage utilisé ……………………………………………………………....36

III.2.3.5. Résultats obtenus ………………………………………………………………..37

III.2.4. Analyse granulométrique ………………………………………………………….37

III.2.4.1. Principe de l’essai………………………………………………………………. 37

III.2.4.2. Équipements utilisés ……………………………………………………………..37

III.2.4.3. Les résultats obtenus……………………………………………………………..39

III.2.5. Équivalent de sable (NF P18-598)……………………………………………….. 39

III.2.5.1. Principe de l’essai …………………………………………………………………39

III.2.5.2. Appareillage ………………………………………………………………………40

III.2.5.3. Mode opératoire …………………………………………………………………...40

III.2.5.4. Les formules ……………………………………………………………………….41


VII
III.2.5.5. Résultats obtenue………………………………………………………………....41

III.3. Les essais mécaniques de sol étudié ………………………………………………….42

III.3.1. Essai Proctor normal selon NF P94-093……………………………………………42.

III.3.1.1. Introduction……………………………………………………………………….42

III.3.1.2. Les résultats obtenus……………………………………………………………...44

III.3.2. Essai de cisaillement………………………………………………………………..45

III.3.2.1. Introduction ………………………………………………………………………45

III.3.2.2. Principe de l’essai………………………………………………………………....45

III.3.2.3. Appareillage……………………………………………………………………….46

III.3.2.3. Mode opératoire…………………………………………………………………...47

IV.3.2.4. Les Résultats obtenus……………………………………………………………...49

III.3. Le ciment utilisé……………………………………………………………………….50

III.3.2. Caractéristiques physique………………………………………………………… .. 50

III.3.3. Caractéristiques Mécaniques………………………………………………………. 50

III.3.4. Caractéristiques Chimiques ……………………………………………………..… 51

III.4. La fibre utilisée ……………………………………………………………………….51

III.4.1. Introduction …………………………………………………………………………51

III.4.2. Les propriétés mécaniques …………………………………………………………..51

III.5. Conclusion……………………………………………………………………………..52

Chapitre IV

VIII
IV.1. Introduction …………………………………………………………………………53

IV.2. Programme des essais réalisés……………………………………………………….53

IV.3. Stabilisation de sol par Ajout de ciment ………………………………………..…..56

IV.3.1. Essai Proctor ………………………………………………………………………56

IV.3.2. Essai de cisaillement…………………………………………………………….….57.

IV.3.2.1. Sable compact (Essai N° 5)………………………………………………………..57

IV.3.2.2. « Sable + 4% ciment »compact (Essai n°6)……………………………….………59

IV.3.2.3 « Sable + 8% ciment » compact (Essai n°7) …………………………………..…..60

IV.3.2.4. « Sable + 12% ciment » compact (Essai n°8) …………………………………….61

IV.3.2.5. Récapitulatif des résultats obtenus par ajout de ciment ……………………….….62

IV.4. Stabilisation et renforcement de sol par ajout de fibre (Alfa)…………………………65

IV.4.1. L’effet d’ajout du différent pourcentage de fibre (Alfa) …………………………..65

IV.4.1.1. Introduction ………………………………………………………………………65

IV.4.1.2 « Sable + 4% ciment + 0.25% fibre d'alfa « 10 mm» (Essai n° 9)…………………66

IV.4.1.3. Essai n° 10: (sable + 4% ciment + 0.5% fibre d'alfa« 10mm»……………….……67

IV.4.1.4. Essai n° 11 (sable + 4% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 10mm»)………………..…68

IV.4.1.5. Essai n° 12 (sable + 4% ciment + 1% fibre d'alfa « 10mm»)………………….… 69

IV.4.1.6. Essai n° 13 (sable + 8% ciment + 0.25% fibre de l'alfa « 10 mm») …………..….70

IV.4.1.7. Essai n° 14 (sable + 8% ciment + 0.5% fibre d'alfa « 10 mm») …………………..71

IV.4.1.8. Essai n° 15 (sable + 8% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 10 mm»)…………………..73

IV.4.1.9. Essai n° 16 (sable + 8% ciment + 1% fibre d'alfa « 10 mm»)…………………….. 74

IX
IV.4.1.10. Récapitulatif des résultats de stabilisation par ajout du ciment

et différents pourcentages des fibres d'alfa………………………….....................................75.

IV. 4.2. Essai de cisaillement pour le sable stabilise et renfort par ajout

de ciment et des différentes longueurs de fibre de l'alfa…………………………………….79

IV.4.2.1. Essai n° 17 (sable + 4% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 15 mm»)…………………79

IV.4.2.2. Essai n° 19 (sable + 4% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 20 mm»)…………………80

IV.4.2.3. Essai n° 21 (sable + 4% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 25 mm») …………………82

IV.4.2.4. Essai n° 18 (sable + 8% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 15mm»)………………….83

IV.4.2.5. Essai n° 20 (sable + 8% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 20mm»)………………….84

IV4.2.6. Essai n° 22 (sable +8% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 25 mm»)…………………..85

IV.4.2.7. Récapitulatif des résultats de stabilisation par ajout du ciment

et différents longueur des fibres de l'alfa……………………………………………….....86

IV.5. Conclusion……………………………………………………………………………91

Chapitre V

Modélisation numérique

V.1. Introduction……………………………………………………………………………96

V.2. Bref aperçu sur la méthode des éléments finis ………………………………………..96

V.3. Concepts de base………………………………………………………………………96

V.4. Calculs par la MEF…………………………………………………………………….97

X
V.4. Présentation de PLAXIS 3D ………………………………………………………….97

V.5. Modèle de comportement utilisé dans PLAXIS 3D ……………………………….…98

V.5.1 Modèle de Mohr-Coulomb ……………………………………………………..……98

V.5.2 Paramètre du modèle MC…………………………………………………………….99

V.5.2.1. Module d’Young ………………………………………………………………….99

V.5.2.2. Coefficient de Poisson …………………………………………………………….100

V.5.2.3. Angle de frottement ……………………………………………………………….100

V.5.2.4 Cohésion …………………………………………………………………………...100.

V.5.2.5. Angle de dilatance ………………………………………………………………...101

V.6. Modèle numérique …………………………………………………………………...101

V.7. Les étapes de modélisation ………………………………………………………..….102

V.8 Les résultats obtenus …………………………………………………………………..105

V.8.1. Stabilisation par ajout de ciment …………………………………………………..105

V.8.2. Stabilisation par ajout des différents pourcentages d’Alfa ……………………..…110

V.8.3. Stabilisation par ajout de différentes longueurs d’Alfa ………………………..….120

V.9. Conclusion……………………………………………………………………………128

XI
XII
Introduction générale

Plusieurs techniques bien établies de stabilisation du sol et de renforcement du sol sont


disponibles pour améliorer les propriétés des matériaux géotechniques. De nombreux
chercheurs ont effectué de nombreuses expériences sur des matériaux granulaires renforcés
par des fibres. Cependant, le comportement des sols granulaires cimentés renforcés par des
fibres n'a pas encore été entièrement compris. De plus, la plupart des études expérimentales
sur des matériaux cimentés renforcés par des fibres ont été réalisées à des fibres industrielles.
En conséquence, Le renforcement par les fibres naturelles à un avenir promoteur est
spécialement pour les pays de tiers-monde. L’Algérie est parmi les pays, qui disposent
d’extraordinaires ressources en fibres naturelles (de palmier, Alfa Abaca, Chanvre, Cotton
…), malheureusement, leur valorisation dans les domaines pratiques, entre autre, dans les
matériaux de construction est encore peu exploitée.

Parmi tout ça, le renforcement et la stabilisation de sol par des fibres naturelles et ajout du
ciment peuvent être la solution, à cause de ses différents avantages soit son côté
environnemental qui est un objectif exigeant, soit son côté économique et finalement son côté
d’amélioration des qualités mécaniques du sol.

Pour une meilleure compréhension du comportement mécanique de ces nouvelles matrices


(sol/ciment/fibre), il nous a été proposé un thème concernant l'étude de la stabilisation et du
renforcement de sol par ajout de ciment et fibre d’alfa. Pendant la préparation de ce mémoire,
on a essayé de répondre à ces trois questions:

L’effet d’ajout de ciment sur la stabilisation du sol ? ;


L’effet d’ajout de fibre sur le renforcement de la matrice sol/ciment ?;
Quelle est la matrice idéale pour cette stabilisation ?.

Ce mémoire se compose de cinq parties y compris introduction générale et une


conclusion générale.
La première partie présente le contexte des différentes techniques de stabilisation de sol
en mettant l’accent sur la technique de stabilisation par l’ajout du ciment

La deuxième partie présente une étude bibliographique sur le renforcement de sol par des
fibres naturelles, en plus précisément, fibre d’alfa.

La troisième partie présente une série des essais d’identification, pour étudier les
propriétés physiques et mécaniques des matériaux utilisés.

La quatrième partie porte sur une étude expérimentale qui a été effectué dans le
laboratoire afin de déterminer l’effet des différents ajouts utilisés sur le comportement du sol
utilisé.

Finalement, la cinquième partie présente l’analyser numérique à l’aide du code des


éléments finis « Plaxis 3D » d’une fondation réelle repose sur un sol stabilisé et renforcé par
notre technique. Dans le but de quantifier les déformations et voir l’influence due par ces
différentes techniques utilisées.
Chapitre 1 Stabilisation des sols

I.1 Introduction :

Les méthodes d’amélioration des sols sont l’un des outils dont dispose l’ingénieur
pour résoudre les problèmes de stabilité ou de déformations qu’il rencontre lors de
l’élaboration d’un projet. De nombreuses techniques ont été développées par les in-
génieurs géotechniciens au cours du 20ème siècle. Elles permettent l’amélioration
des caractéristiques géotechniques et les propriétés mécaniques des terrains, et, sont
jugées efficaces.

Le traitement des sols avec un liant est une technique qui consiste à incorporer, au
sein du sol, cet élément d’apport avec éventuellement de l’eau et de les mélanger plus
ou moins intimement in situ, jusqu’à l’obtention d’un matériau homogène pour lui
conférer des propriétés nouvelles. Il s’agit d’un traitement qui utilise les affinités
chimiques du sol et du liant, par opposition au traitement mécanique, comme le com-
pactage, qui peut se superposer au premier. Dans le but :

Augmenter la résistance en place, pour augmenter sa capacité portante ;


Améliorer la stabilité d’un talus existant ;
Assurer la stabilité temporaire des travaux d'excavation sans recours aux sys-
tèmes étançonnement conventionnels ;
Arrêter le mouvement d'une pente instable pour permettre des travaux de con-
fortement permanent ;
Augmenter la résistance latérale des sols offerte aux pieux installes ;
Diminuer la compressibilité des sols en place ;
Diminuer la perméabilité des sols ;
Permettre le percement d’un tunnel dans un terrain difficile ;
Accélérer la consolidation d’un dépôt d’argile ;
Contrôler les infiltrations d’eaux auteure d’un ouvrage ;
Réduire les risques de liquéfaction des dépôts granulaires lâches [1].

I.2 Les caractéristiques physiques et mécaniques de sable:

I.2.1. Définition:

Agrégat fin dont la taille des grains ne dépasse pas 5 mm Le sable, est un maté-
riau granulaire constitué de petites particules provenant de la désagrégation d'autres
roches dont la dimension est comprise entre 0,063 et 2 mm selon la définition des
matériaux granulaires en géologie. Sa composition peut révéler jusqu'à 180 minéraux
différents (quartz, micas, feldspaths) ainsi que des débris calcaires de coquillage et de
corail. [11]

I.2.2. Microstructure des sables :

La microstructure d’un sol dépend de sa granulométrie. Un sol granulaire n’a pas


la même microstructure qu’un sol argileux. Les sables sont des matériaux dont les
grains ne sont pas de nature argileuse et donc, ne possèdent pas ou presque pas de

1
Chapitre 1 Stabilisation des sols

propriétés colloïdales. Ils sont généralement tridimensionnels et non pas du type


feuillet. Les liaisons entre les grains sont extrêmement faibles puisqu’il n’y a pas de
couche d’eau adsorbée sur la surface du grain. Toutefois, lorsque le sol est en état non
saturé, la succion fournit une certaine cohésion et donc renforce les liaisons entre les
grains .

Les interactions entre grains sont principalement dues aux forces de contact. En
conséquence, les frottements sont souvent grands dans les sols granulaires. Les grains
composant la structure sont imbriqués les uns dans les autres et de multiples possibili-
tés d’arrangement existent.

Quelques structures représentatives des sols granulaires sont schématisées sur la


figure I.1. (Davalle.1991). [11]

Figure I.1: Microstructure des sols granulaires (d’après Davalle, 1991).

En raison de la structure granulaire et de l’absence de cohésion, les déformations


d’un sol non cohérent peuvent s’expliquer par trois mécanismes (Davalle, 1991), liés
à la mobilité plus ou moins importante des grains:

- Réarrangement compressibilité instantanée des grains.


- Glissement et rotation des grains.
- Rupture et écrasement des grains.

Ainsi, toute variation volumique d’un échantillon de sable s’explique par le dépla-
cement relatif des grains : le désenchevêtrèrent des grains provoque la dilatation et
l’enchevêtrement entraine la compaction. Les résistances des sols ayant une structure
lâche ou dense différent fortement. Le comportement hydraulique est également in-
fluencé par la structure, en effet, la perméabilité d’un sable lâche est plus grande que
celle d’un sable dense .

Outre la structure, le comportement hydromécanique des sols granulaires est in-


fluencé par le degré de saturation en eau, puisqu’il conditionne directement le niveau
de succion. La succion augmente les efforts de contacte, par conséquent, le frotte-
ment. Sous l’effet de la succion, mes grains se rapprochent les uns des autres, le sol
devient en quelque sorte plus serré. La structure d’un tel sol peut être poreuse et ins-

2
Chapitre 1 Stabilisation des sols

table quand la succion disparait, surtout dans le cas de la structure en nid d’abeilles.
[11]

I.2.3. Propriétés des sables:

Les sables sont identifiés grâce à la granulométrie (la grosseur des grains). Carac-
térise Plus les grains sont ronds, plus le sable s' écoule facilement. Le sable artificiel,
obtenu par découpage mécanique de roches, est principalement composé de grains
aux aspérités marquées.

Il peut être également différencié un sable transporté par vent d’un sable transporté
par l’eau. Le premier est de forme plus ronde, sphérique, alors que le deuxième est
plus ovoïde. De plus, le sable éolien présente une, diaphanéité pus mate que le sable
fluviatile ou marin qui est dit ‘’émoussé-luisant’’. L’aspect de la surface du grain de
sable éolien est dû aux multiples impacts que subit le sable lors de son déplacement.

La masse volumique du sable sec varie selon sa granulométrie et sa composition,


de 1700 à 1900 kg/m3, en moyenne 1850 kg/m3. Le sable forme naturellement des
pentes stables jusqu’à environ 300, au-delà de cet angle, il s’écoule par avalanches
successives pour retrouver une pente stable. [11]

Caractéristique notation Valeur moyenne Unité


physique
Poids volumique h 17 à 20 KN/m3
humide
Poids volumique sec d 14 à 18 KN/m3
Poids volumique sat 19 à 22 KN/m3
sature
Poids volumique ′ 9 à 12 KN/m3
déjaugé
Densité relative Gs 2.65 à 2.67 KN/m3

porosité n 0.25 à 0.50 KN/m3


Indice des vides e 0.50 à 1 KN/m3
Teneure en eau w 1 à 15 %

Tableau I.1: Caractéristiques physiques générales des sables.

I.2.4. Différents types de sable

Selon la taille des grains, il est à distinguer trois types de sable (tableau I.2)

Tableau I.2 : Classes granulaires du sable.

3
Chapitre 1 Stabilisation des sols

I.2.5.Variation de volume des sables en cisaillement:


Le cisaillement d’un matériau granulaire s’accompagne d’une variation de son
volume qui est fonction de son état de compacité initial (Philipponnat & Hubert,
2002). Un sol compact a tendance à augmenter de volume lorsque le cisaillement
augmente. Son comportement est dilatant. A l’inverse, un sol initialement à l’état
lâche a tendance à diminuer de volume au cours du cisaillement. Son comportement,
dit contractant, traduit un réarrangement des grains (diminution de la porosité et
augmentation de la masse volumique).

Figure I.2: Microstructure des sols granulaires (d’après Davalle, 1991).

C’est une représentation schématique d’un sol fortement tassé (figure I.2 a) où les
grains sont en ce point enchevêtrés, et leur déformation est impossible, à moins
qu’elle ne s’accompagne d’un décompactage (dilatance) représenté sur la figure I.2 b.
si le sol est peu tassé (figure I.2 c), la déformation de cisaillement provoquent la
pénétration des particules dans les espaces vides, ce déplacement s’accompagne
d’une réduction de volume (contractante), comme le montre la figure I.2 d. [11]

I.2.6. Etude de sable de dune

I.2.6.1. Morphologie du sable dunaire

Les dunes de sables sont formées par l’accumulation du sable due aux vents. Ils se
présentent sous forme de cordons de sable, plus ou moins parallèles entre eux et
toujours perpendiculaires à la direction du vent dominant. [2]

I.2.6.2. Mécanisme de transport par le vent

Le vent transporte le sable dans des conditions similaires que celles de l’eau. Le
sable est transporté par roulement sur la surface du sol qui s’accompagne
généralement de saltation. [2]

4
Chapitre 1 Stabilisation des sols

I.2.6.3. Caractéristiques du sable dunaire

Les sables des dunes se caractérisent par :

Une certaine homogénéité,


L’absence de galets et de graviers,
La raréfaction des coquilles marines et la présence de nombreuses coquilles
de gastéropodes pulmonés terrestres.

Le sable des dunes littorales provient du triage sélectif par le vent des sédiments
de la plage et surtout de la haute plage, là où le sable sec permet la déflation éolienne.
Cette sélection entrainera, pour les sables dunaires, certaines qualités :

Une granulométrie plus fine, avec une courbe granulométrique très


régulière et une courbe de fréquence très pointue et toujours uni-modale.
Les grains de sable des dunes sont en général très émoussés et très
ronds.[2]

I.3 La stabilisation des sols:

I.3.1. Définition :

La stabilisation des sols est le terme général pour l'amélioration des sols et le
compactage des sols. Plusieurs produits sont employés aujourd’hui avec les sols pour
obtenir un matériau de construction avec des propriétés meilleures que celles du sol
original. [2]

I.3.2. Principales opérations de traitement

La réalisation des travaux de traitement d'un sol en place suit en générale les opé-
rations élémentaires suivantes :

la préparation du sol à traiter (élimination des éléments blocailleux,


homogénéisation, humidification éventuelle) ;
l'épandage du liant de traitement ;
le malaxage du liant avec le sol ;
l'ajustement de l'état hydrique (soit humidifier le sol par arrosage, soit
l'assécher par aération) ;
Le réglage du mélange ;
Le compactage ;
L'application de la protection superficielle du sol traité (cas d'une
couche de forme) [3].

5
Chapitre 1 Stabilisation des sols

I.3.3. Méthodes de stabilisation des sols:

Parmi les techniques de stabilisation les plus couramment utilisées, on distingue 3


procédés:

Stabilisation mécanique : le compactage de la terre modifie se densité, sa ré-


sistance mécanique ainsi que sa compressibilité, sa perméabilité et sa porosité.
Stabilisation physique : les propriétés d’une terre peuvent être modifiées en
intervenant sur sa texture, c'est-à-dire en mélangeant judicieusement des frac-
tions de grains de taille différentes.
Stabilisation chimique : d’autres matériaux au des produits chimiques peuvent
être ajoutés à la terre. Les liants (ciment et chaux éteinte) crées entre les
grosses particules du sol des liaisons mécaniquement résistantes même si le
matériau se trouve ensuite en présence d’eau. [6]

Les liants se divisent en deux grandes familles qui sont les liants hydrauliques
(sels, ciment, chaux, ciment et chaux…) et les liants organiques (goudrons, bi-
tumes…).

I.3.4. Les différents types de stabilisation des sols:

I.3.4.1. Stabilisation chimiques:

Dans la stabilisation chimique, le sol est stabilisé en ajoutant des produits chi-
miques différents. Le principal avantage de stabilisation chimique est que les temps
de prise et le durcissement du temps peut être contrôlé. La stabilisation chimique est
cependant génélament plus couteux que d’autres types de stabilisation.

Selon l’utilisation prévue (en couches de forme ou en remblais) ou en fonction du


type de sol à stabiliser, il existe plusieurs types de traitements des sols qui ne diffè-
rent que par la nature du liant utilisé. On utilise presque exclusivement les traitements
suivants:

Le traitement à la chaux (selon la norme NF EN 495-1 et NFP98-101) dans le


cas de sols fins destinés à une utilisation en remblai ou en couche de forme ;
Le traitement au ciment (selon les normes NF EN 197-1) dans le cas de sol
peu plastiques ou peu argileux destinés à une utilisation en remblais ou
couches de forme ;
Le traitement mixte à la chaux puis au ciment ou au liant hydraulique routier
destiné à une utilisation en couches de forme [5].

a. Stabilisation par chaux:

a.1. Principe et objectifs

6
Chapitre 1 Stabilisation des sols

Elles permettent de mettre en œuvre et de compacter les sols mouillés qui, norma-
lement, ne pourraient pas êtres compactés correctement. L’incorporation de la chaux
génère immédiatement la formation d’une masse granuleuse, et a pour effet de ré-
duire le taux d’humidité. Ce procédé convient par exemple pour la réalisation de
remblais, de talus ou de voies de circulation sur le chantier. [6]

a.2. Différents types de chaux

Les trois grandes familles de chaux (chaux aérienne, chaux naturelles et chaux hy-
drauliques) se différencient par la composition de leur matière première, le calcaire,
et leur manière de faire prise.

La chaux est obtenue par calcination d’un calcaire (celui-ci représente 20% de la
couche terrestre), selon la nature du calcaire utilisé, la cuisson permet la fabrication
de plusieurs types de chaux :

chaux aérienne provenant d’un calcaire pur : fabriquées à base de calcaire pur,
ces chaux font prise et durcissent au contact du gaz carbonique contenu dans
l'air. Cette prise très longue limite le retrait et développe une faible résistance
à long terme.
chaux magnésienne provenant d’un mélange de calcaire et de carbonate de
magnésium.
chaux hydraulique provenant d’un calcaire argileux : sont des chaux recom-
posées avec différents liants. Elles suivent le même processus de prise, dans
des proportions différentes liées au pourcentage des matériaux qui les compo-
sent. [6]
Les chaux utilisées en technique routière sont essentiellement les chaux aé-
riennes
Elles se présentement sous deux formes :
chaux vive: C’est le premier produit de la cuisson de la pierre à chaux (cal-
caire).C’est un matériau très avides d’eau. La chaux vive en contact de l’eau
produit des explosions et sa température peut dépasser 150° (réaction très exo-
thermique).
chaux éteinte: Elle est obtenue par hydratation de la chaux vive. Cette opéra-
tion qui permet le passage de la chaux vive à la chaux éteinte s’appelle Ex-
tinction. Elle s’accompagne d’une augmentation de volume du produit (foi-
sonnement).

a.3. Applications :

La consolidation du sol à la chaux trouve son application dans la construction de


routes et chemins de toutes natures. Effectuée dans la zone supérieure de la couche de
base ou de la sous-couche, cette consolidation à la chaux peut être utilisée comme

7
Chapitre 1 Stabilisation des sols

technique de construction pour protéger les routes contre les actions du gel ou du dé-
gel. [4]

a.4. Moyens de mise en œuvre

La mise en œuvre de la chaux nécessite des engins idéals pour l’incorporation de


chaux dans les sols mouillés [4].

a.5. Facteurs influant stabilisation à la chaux

Type de sol: stabilisation à la chaux est utile pour la stabilisation des sols ar-
gileux, mais il est pas efficace pour les sols sableux.
La quantité de chaux: La quantité de chaux nécessite une stabilisation varie
entre 2 et 10% du sol.
Différents types de chaux: La chaux vive est plus efficace, mais pour la sécu-
rité et la commodité pour gérer la chaux hydratée est généralement utilisé [7].

a.6. Action de la chaux sur les sols

Les sols fins, c’est-à-dire les sols qui contiennent des proportions notables
d’argiles et de limons, ont des propriétés routières déplorables. Ils gonflent et devien-
nent plastiques en présence d’eau, se rétractent avec la sécheresse, foisonnent sous
l’effet du gel. Ils n’ont donc aucune stabilité face aux variations climatiques. Ils peu-
vent ainsi se trouver, soit dès l’extraction, soit à la suite d’intempéries, à un degré de
consistance el que la circulation des engins devienne difficile, voire impossible, ce
qui par voie de conséquence rend leur utilisation délicate. Compte tenu de ses pro-
priétés, la chaux modifie de façon sensible le comportement des sols fins argileux ou
limoneux, grâce à trois actions distinctes :

Une diminution de la teneur en eau:


Des modifications immédiates des propriétés géotechniques du sol:
L’incorporation de chaux dans un sol argileux, développe une agglomération
des fines particules argileuses en éléments plus grossiers et friables : c’est la
floculation.
Des modifications à long terme: La chaux, en tant que base forte, élève le pH
du sol et provoque l’attaque des constituants du sol (silice et alumine). Il se
forme alors des aluminates et des silicates de calcium hydratés (réaction pouz-
zolanique) qui, en cristallisant, agissent comme un liant entre les grains. Il est à
noter que l’intensité et la vitesse de ces réactions à long terme dépendent d’un
certain nombre de caractéristiques du sol : pH, teneur en matières organiques,
quantité et la nature de la fraction argileuse, teneur en eau, dosage en chaux
maximal (fonction de la quantité maximale de chaux “consommable” par
l’argile présente dans le sol) et surtout température. [8]

a.7. Avantages de la stabilisation à la chaux

L'Avantages techniques: Le traitement des sols en place à la chaux et/ou au


liant hydraulique permet la réalisation en remblais et en couches de forme,

8
Chapitre 1 Stabilisation des sols

d’une couche traitée homogène, durable et stable, présentant des caractéris-


tiques mécaniques comparables à celles d’une grave-ciment ou grave hydrau-
lique. En outre, cette technique assure une bonne répartition des charges sur le
support, grâce à la rigidité de la nouvelle structure. Cette technique assure un
bon comportement par temps chaud sans déformation, ni orniérage et un bon
comportement vis-à-vis des cycles de gel-dégel, grâce à la rigidité du maté-
riau et à l’effet de dalle induit. Enfin, le traitement des sols en place est une
technique possédant une facilité d’adaptation aux contraintes d’exploitation.
L'Avantages économiques: Le traitement des sols en place à la chaux et/ou au
liant hydraulique est une technique de traitement à froid, donc utilisant peu
d’énergie. La réutilisation des matériaux en place est un facteur d’économie
important puisqu’il réduit au minimum les déblais issus du décaissement, la
mise en décharge, l’apport de granulats et le coût de leur transport. L’absence
de transport de granulats ou des déblais en décharge contribue à la préserva-
tion du réseau routier situé au voisinage du chantier. Enfin, le traitement des
sols en place est une technique très économique, notamment du fait de la du-
rée plus courte des travaux par rapport à une solution avec décaissement.
L'Avantages écologiques et environnementaux: Le travail à froid réduit sensi-
blement la pollution et le rejet de vapeurs nocives dans l’atmosphère. En
outre, cette technique permet une importante économie d’énergie globale, par
la réduction des matériaux à transporter, des matériaux à mettre en décharge
et donc une diminution des impacts indirects, des gênes à l’usager et aux rive-
rains et une réduction de la fatigue du réseau routier adjacent au chantier. La
réutilisation des matériaux en place limite l’exploitation des gisements de
granulats (carrières, ballastières), ressources naturelles non renouvelables. Ce
qui contribue à préserver l’environnement.[1]
Le sol devient plus réalisable.
Force est généralement améliorée.
stabilisation à la chaux augmente la résistance à la compression parfois aussi
élevé que 60 fois.
Il est efficace pour les sols.

a.8. Inconvénients de stabilisation à la chaux:

La chaux est produite par la combustion de la pierre à chaux dans les fours, de
sorte qu'il est nocif pour l'environnement.
Il a besoin de plus frais pour la pierre de chaux vive.
Il n’est pas efficace pour les sols sableux.
Il y a pourcentage limité de la quantité de chaux nécessaire environ 2 à 10%
du sol. [9]

b. Stabilisation par ciment

Le ciment est un liant hydraulique qui se présente généralement sous forme d’une
poudre grise. Il sert à fabriquer du béton et du mortier : additionné d’eau, le ciment
durcit pour former une masse solide, résistante et notamment sous l’eau (puisqu’il
s’agit d’un liant hydraulique). [6]

a.1. constituants du ciment

9
Chapitre 1 Stabilisation des sols

Les matières premières essentielles sont la roche calcaire et l'argile. Elles sont
broyées et éventuellement additionnées de produits secondaires. Le mélange obtenu
s'appelle le cru et est composé d'environ 80 % de calcaire et d'environ 20 % d'argile.

Le ciment est obtenu par le mélange homogène dans certaines proportions des
constituants principaux et des constituants secondaires avec du sulfate de calcium. [5]

La norme européenne NBN EN 197-1 relative au ciment définit les constituants


suivants:

Constituants principaux (> 95 % de la somme des constituants principaux et se-


condaires):
- Clinker Portland (K).
- Laitier granulé de haut-fourneau (S).
- Matériaux pouzzolanique.
- -Pouzzolane naturelle (P).
- -Pouzzolane naturelle calcinée (Q).
- Cendres volantes :
- Cendre volante siliceuse (V).
- Cendre volante calcique (W).
- Schiste calciné (T).
- Calcaire (L - LL).
- Fumée de silice (D).

Constituants secondaires (< 5 % de la somme des constituants principaux et se-


condaires).
Additifs (< 1 % de la somme des constituants principaux et secondaires).
Sulfate de calcium (l'addition de cette matière a pour objet de réguler le temps de
prise du ciment dans certaines limites). [8]

Figure I.3: Les Constituants du ciment.

10
Chapitre 1 Stabilisation des sols

b.2. Production du ciment :

La fabrication proprement dite du ciment consiste à doser et à moudre finement les


différents constituants dans des proportions bien déterminées. En broyant le clinker
Portland avec un régulateur de temps de prise et les éventuels constituants complé-
mentaires, en fonction du type de ciment à fabriquer, on obtient un mélange homo-
gène et intime des constituants. La finesse finale de mouture est fixée en fonction de
la réactivité et de la classe de résistance souhaitées. [3]

b.3. Différents types de ciments, composition, désignation normalisés

On distingue cinq types de ciments courants :

- CEM I Ciment Portland.


- CEM II Ciment Portland compose.
- CEM III Ciment de haut-fourneau.
- CEM IV Ciment pouzzolanique.
- CEM V Ciment composé.

Les ciments selon la norme NBN EN 197-1 doivent au moins être désignés par
leur type, complété du nombre 32.5, 42.5 ou 52.5 qui désigne la classe de résistance.
La classe de résistance à jeune âge est fixée par l'ajout de la lettre N ou R. [3]

b.4. Choix du ciment pour le traitement de sol

Dans la gamme étendue disponible, le choix du type de ciment se fera sur diffé-
rents critères:

- temps de prise assez long, pour la mise en œuvre.


- bonne résistance à moyen et long terme.
- compatibilité avec le sol à traiter.
- bon rapport qualité/prix.

En principe, toutes les classes de ciments peuvent convenir pour le traitement des
sols. Les ciments les plus couramment utilisés dans ce domaine, sont les ciments de
haut-fourneau (CEM II) de classe de résistance 32,5 N ou 42,5 N. Les ciments à prise
rapide (CEM I) ne sont pas recommandés. [3]
b.5. L’action du ciment sur les sols

Le traitement des sols au ciment permet d’améliorer les caractéristiques initiales


des matériaux et s’appliquent à des sols peu ou pas plastiques, dont les teneurs natu-
relles en eau trop élevées ne permettent pas de réaliser des remblais ou des couches
des forme dans de bonnes conditions et avec des garanties suffisantes de qualité. Il est
surtout utilisé dans le but d’obtenir un développement rapide et durable des résis-
tances mécaniques et des stabilités à l’eau et au gel.

11
Chapitre 1 Stabilisation des sols

Compte tenu de leurs propriétés, le ciment modifient de façon sensible le compor-


tement des sols peu ou pas plastiques, grâce à deux actions distinctes :
- Des modifications immédiates et à long terme des propriétés géotechniques
et mécaniques du sol.
- Une diminution de la teneur en eau. [1]

b.6. Application:

La stabilisation de sols au ciment trouve son application tant pour les couches de
surface que pour la zone supérieure de la couche de fondation ou de la sous-couche
de fondation ou de la sous-couche de routes et chemins de toute nature . On l’utilise
également pour d’autres surfaces de circulation, telles que :
- Les chemins ruraux, pistes cyclables ou chemins pour piétons,
- Les aires de trafic sur les aéroports,
- Les sites industriels,
- Les sols de halls,
- Les dalles de fondation,
- Les terrains de sport, etc.
- Dans le secteur de la construction ferroviaire, la stabilisation des sols
au ciment se pratique par exemple pour réaliser une plate-forme[4]

b.7. Moyens de mis en œuvre

La mise en œuvre du ciment nécessite :


- Des épandeurs automoteurs pour le ciment,
- D’un camion citerne pour asperger l’eau [4].

b.8. Facteurs influant sur le ciment du sol de stabilisation:

Type de sol: la stabilisation du ciment peut être appliqué dans le sol fin ou
granuleux, mais granulaire est préférable pour la stabilisation du ciment.
Quantité de ciment: Une grande quantité de ciment est nécessaire pour la sta-
bilisation du ciment.
Quantité d'eau: eau adéquate est nécessaire pour la stabilisation.
Le mélange, le compactage et le durcissement: Un mélange adéquat, le com-
pactage et le durcissement est nécessaire pour la stabilisation du ciment.
Adjuvants: Ciment a quelques adjuvants importants lui-même qui les aide à
créer une bonne adhérence. Ces adjuvants paient un rôle vital en cas de réac-
tion entre le ciment et l'eau. [7]

b.9. Avantages de ciment de stabilisation

- IL est largement disponible.


- Le coût est relativement faible.
- Il est très durable.
- ciment du sol est très résistant aux intempéries et forte.
- sols granulaires avec des amendes suffisantes sont parfaitement adaptés
pour la stabilisation du ciment car il nécessite moins de ciment.
- ciment du sol réduit les caractéristiques de gonflement du sol.

12
Chapitre 1 Stabilisation des sols

- Il est couramment utilisé pour stabiliser les sols sableux et d'autres à faible
plasticité. Ciment interagit avec les fractions limon et d'argile et réduit leur
affinité pour l'eau. [9]

b.10. Inconvénients de ciment de stabilisation

- Des fissures peuvent se former dans le ciment du sol.


- Il est nocif pour l'environnement.
- Il nécessite un travail supplémentaire. [9]

I.4. Recherches concernants la stabilisation des sols avec ciment :

Les sols cimentés peuvent être trouvés naturellement, ou induits artificiellement


dans le but d'améliorer la capacité de support des sols faibles. Cementation joue un
rôle important dans le comportement d'ingénierie des sols et a fait l'objet d'une en-
quête approfondie dans le monde entier. Les effets bénéfiques du traitement du ci-
ment sur la performance d'un large éventail de sols ont été largement documentés.

La stabilisation du ciment est un processus rapide et peut être utilisé pour la stabi-
lisation d'une large gamme de sols. L'addition de ciment a montré une amélioration
significative de la maniabilité, de la résistance à la compression et de la résistance au
cisaillement des sols (Sariosseiri et Muhunthan, 2009). Abdulla et Kiousis (1997) ont
rapporté que l'augmentation de la teneur en ciment entraîne un matériau plus fort,
plus rigide et entraîne généralement une réponse plus ductile. L'augmentation des
pressions de confinement entraîne une déformation du cisaillement plus ductile, avec
une compression volumétrique initiale plus grande et une vitesse de dilatation maxi-
male réduite. Abdulla et Kiousis, (1997) ont conclu que la plupart des rapports expé-
rimentaux estiment qu'une augmentation de la teneur en ciment entraîne une augmen-
tation de la cohésion. Cependant, il n'y a pas d'accord général sur les effets de la te-
neur en ciment sur l'angle de frottement maximal. Saxena et Lastrico, (1978) ont sug-
géré que, à des contraintes axiales faibles (<1%), la cohésion causée par le collage de
ciment entre les particules est la principale composante de la résistance. La résistance
à la friction devient dominante. Pour le sable cimenté, des contraintes plus impor-
tantes sont nécessaires pour produire les liaisons cimentaires entre les particules (dos
Santos et al., 2010a). Lee et al., (2010) ont signalé un rendement distinctif pour le
sable cimenté en raison de l'endommagement de la cimentation, alors que seule une
augmentation monotone de la déformation sans céder pour le sable non cimenté. Pour
le sable cimenté, le rendement est abordé lorsque la liaison créée par le cémentant se
rompt progressivement, après quoi les contraintes seront portées par la nouvelle ma-
trice (non cimentée) des grains hôtes et du ciment cassé (Coop and Atkinson, 1993,
Hamidi et Haeri , 2008). [21]

Sariosseiri et Muhunthan (2009) ont signalé que l'ajout de ciment améliore la ré-
sistance au cisaillement, mais le type d'erreur varie considérablement. Les sols traités
au ciment non cimentés, à 5% et à 10%, présentent un défaut de type ductile, planaire
et fractionnement, respectivement. Le contenu en ciment, la pression de confinement,

13
Chapitre 1 Stabilisation des sols

la densité initiale, la teneur en humidité, etc. sont les paramètres clés qui dictent la
résistance du sable cimenté. [21]

Albusoda B. et al., 2012 ont réalise des essais de compactage et des essai de cisail-
lement direct sur sable de dune stabilisé par différents pourcetage de ciment (4%, 8%
et 12%). La densité sèche augment avec l’augmentation du % de ciment par contre la
teneur en eau diminue avec l’augmenntation de ciment (figure I.4). [12]

Figure I.4 : Courbe de compactage selon % ciment (Albusoda B. et al., 2012) [12].
L’angle du frottement est presque constant avec l’augmentation du ciment, par
contre une augmentation très important observés à la cohésion pour chaque ajout du
ciment jusqu’à 8% d’ajout du ciment (figure I.5). [12]

Figure I.5: Variation d’ngle du frottement et la cohésion en fonction du % ciment (Albusoda B. et


al., 2012) [12].

I.5 Conclusion
Ce chapitre de l’étude bibliographique présente l’état d’avancement de la re-
cherche dans le domaine de la stabilisation des sols par l’ajout de ciment ,
L’utilisation du ciment dans la stabilisation de la terre en général est un domaine

14
Chapitre 1 Stabilisation des sols

assez connu grâce aux importants travaux de laboratoire et réalisations sur le terrain.
Ces travaux ont permis de connaître les mécanismes de réactions entre la terre et ces
liants, leurs effets sur les propriétés de la terre. D’après ces études, il a été défini que
la chaux convient plus à une terre avec un taux d’argile non négligeable et le ciment
est plutôt meilleur avec une terre sableuse .ensuite nous avons fait une étude biblio-
graphique détaillée sur les différentes propriétés de sol utilisé dans ce travail.

15
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

II.1. Introduction

En période de la population mondiale accrue, le secteur du génie civil doit renou-


veler ses pratiques et ses méthodes de conception aux fins d’améliorer son efficacité
et diminuer son impact sur l'environnement. Par conséquent, un nombre croissant
d'enquêtes scientifiques visent à créer de nouveaux matériaux pour répondre à ces
préoccupations environnementales. Ces nouveaux matériaux sont souvent appelés
éco-matériaux. L'objectif de l'utilisation de ces matériaux est d'apporter des améliora-
tions par rapport aux matériaux de construction traditionnels sur les aspects sociaux,
économiques et environnementaux. Dans les pays industrialisés, les éco-matériaux
sous forme de fibres végétales offrent des perspectives intéressantes en raison de leur
association de performances environnementales et techniques. Les fibres végétales
représentent une alternative prometteuse aux matériaux synthétiques tels que les géo-
textiles. Dans ce cadre, leur utilisation dans le génie civil et en particulier dans le gé-
nie géotechnique est considérée comme une nouvelle technique pour résoudre les
problèmes de renforcement des sols.

En Algérie, Alfa, également connue sous le nom du Sparte, est retenue pour sa
grande disponibilité et sa compétitivité. Il provient d'une source renouvelable et peut
être intégré de manière rationnelle dans la construction.

II. 2 Renforcement des sols par l’ajout des fibres naturelles :

II.2.1. Définition :

Le renforcement du sol est défini comme une technique pour améliorer les caracté-
ristiques de l'ingénieur de sol. Dans ce chemin, utiliser des fibres naturelles pour ren-
forcer sol est une vieille et ancienne idée.

II.2. Les fibres textiles

La fibre textile est très riche de matières fibreuses issue d’origines très variées, et
les destinations des produits finis sont de plus en plus diversifiées. Les fibres textiles
peuvent être classées selon leur origine : Naturelle ou Chimique. Ces deux catégories
basiques peuvent encore être subdivisées en sous-catégories, ainsi, les fibres natu-
relles peuvent être d’origine végétale, animale ou minérale. Quant aux fibres chi-

Geotechnique: 2016/2017 16
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

miques, elles sont synthétiques ou artificielles selon l’origine du polymère utilisé


(voir figure II.1).

FigureII.1. Classification générale des fibres textiles

II.2.1. Les fibres naturelles

I.2.1.1 Les fibres végétales

Les fibres végétales sont issues de la biomasse, elles peuvent être extraites du fruit,
de la tige ou de la feuille d’une plante. Elles sont principalement composées de cellu-
lose, d'hémicelluloses, de lignines et de pectines. Elles sont surtout utilisées pour
leurs avantages inégalés : leur faible densité, leur pouvoir d’isolant thermique, leurs
propriétés mécaniques, et notamment pour leur biodégradabilité et atouts écolo-
giques[13].

II.2.1.2 Les fibres animales

La petite part du marché que tiennent ces fibres (à peine 2%) sur l’ensemble des
fibres textiles utilisées dans le monde d’un point de vue tonnage ne reflète pas la pro-
portion économique plus importante. La fibre la plus importante et la plus utilisée est
la fibre de laine connue pour ses qualités de bons isolant thermiques, son pouvoir
absorbant élevé (16-18%) et son élasticité importante (45%) [14]. Les fibres animales
sont classées selon leur provenance, on note essentiellement (figure II.2) :

Poils
Sécrétions
Geotechnique: 2016/2017 17
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Figure II. 2 : Illustrations de quelques fibres animales (cocon de soie,fibres d'Angoraet fibres d'Al-
paga).

II.2.1.3. Les fibres minérales

L’amiante est la seule fibre minérale naturelle. Il a attiré l'attention des industriels
pour sa résistance à la chaleur, au feu, aux agressions électriques et chimiques et pour
son pouvoir absorbant. Il a été utilisé pour les patins de freins ou en garniture de
chaudières ou fours électriques, ou encore dans diverses installations électriques (ex :
plaques chauffantes) avant de l’interdire progressivement à cause des risques cancé-
rigènes qu’il présente [15.16]

II.2.2. Les fibres chimiques

II.2.2.1 Les fibres artificielles

Ce sont des fibres obtenues chimiquement à partir de différentes matières natu-


relles (figure II.3) :

La cellulose
Les protéines
Le Latex

Geotechnique: 2016/2017 18
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Figure II.3. Images MEB de différents types de fibres artificielles cellulosiques


(a) Viscose. b) Newdal.c) Lyocell. d) Il-cell

II.2.2.2. Les fibres synthétiques

Les fibres synthétiques sont fabriquées avec des polymères de synthèse obtenus à
partir de substances ou de composés fournis par l’industrie pétrochimique. Elles ont
fait leurs apparitions au début de 20ème siècle, après la réussite de la fibre de Vis-
cose, depuis lors, un grand nombre de fibres synthétiques ont été mises au point; elles
possèdent chacune des propriétés qui répondent à un type particulier d’application.
Ces fibres, tout comme les fibres artificielles, sont obtenues par filage. Elles suscitent
l’intérêt de beaucoup d’industriels pour leur faible coût, leur disponibilité et indépen-
dance des saisons et surtout la possibilité de les adapter et modifier leurs propriétés,
par contre, elles sont très critiquées quant à leur comportement vis-à-vis de
l’environnement que ce soit pendant le processus de fabrication ou après leur utilisa-
tion et les difficultés de leur recyclage [17].

II.3. Renforcement des sols par les fibres végétales

II.3.1. Introduction :

Le début de XXIème siècle a marqué le retour des industries - européennes - aux


fibres végétales. Avec l’intérêt croissant à l’environnement et l’encouragement des
gouvernements et des institutions à l’investissement durable, la tendance est de
s’orienter vers ce type de fibres écologiques et fonctionnelles. Ce retour est d’autant
plus important, que les ressources pétrolières sont de plus en plus rares et coû-
teuses.[18]

Geotechnique: 2016/2017 19
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

II.3.2. Classification des fibres végétales

Nous pouvons subdiviser les fibres végétales en 5 groupes selon leur origine (Fi-
gure II.4). Les fibres provenant des poils séminaux de graines (coton, kapok), les
fibres libériennes extraites de liber de plantes (lin, chanvre, jute, ramie), les fibres
extraites de feuilles (sisal, abaca), d’enveloppes de fruits (noix de coco) ou les fibres
dures extraites des tiges de plantes.

Figure II.4. Classification des fibres végétales selon l'origine [13]

II.3.3. Le processus d’extraction des fibres végétales : [34]

Pour obtenir différentes fractions végétales à partir de de paille, le processus


d’extraction dit « classique » ou générique est composé de trois étapes bien dis-
tinctes (figure II. 5.):

La décortication : consiste, par une opération mécanique exercée sur la tige


entière, à désolidariser la matière ligneuse (ou moelle) de la fibre libérienne.
La séparation : consiste à séparer les différentes fractions végétales obtenues.
L’affinage : se focalise sur les faisceaux afin de réduire le nombre de fibres
unitaires par faisceau jusqu’à éventuellement l’obtention de élémentaires.

Geotechnique: 2016/2017 20
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Figure II.5 :Processus générique d’extraction des fibres végétales

II.3.4. Les avantages et les inconvénients des différentes fibres végétales :

Avantages Inconveniants
-Faible coût Absorption d’eau
-Biodégradabilité -Biodégradabilité
-Propriétés mécaniques spécifiques -Tenue thermique limitée (200 à 230 °C
importantes (résistance
max)
et rigidité)
-Non abrasif pour les outillages -Fibres anisotropes
-Neutre pour l’émission de CO2 -Renfort discontinu
-Peu d’énergie pour production -Variation de qualité en fonction du lieu
-Pas de résidus après incinération de croissance, de la météo.
-Pas d’irritation cutanée lors -Culture annuelle demande la gestion
de la manipulation des fibres d’un stock
-Ressource renouvelable

Tableau II.1 : les avantage et les inconvénient des différentes fibre végétales

II.4. La fibre d’Alfa

II.4.1. Présentation générale

Le nom latin d’alfa est Stipa Tenacissima L., le nom anglais est Esparto grass ou Esparto.
La plante est une graminée et est un membre de la famille des herbes. C‟est une plante per-
manente qui ne disparaît pas pendant l’hiver et qui pousse indépendamment formant des
nappes. Grâce à la faible consommation d‟eau, l‟alfa est endémique dans la région méditer-
ranée d’ouest, une région plutôt sèche.

Geotechnique: 2016/2017 21
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

La répartition territoriale est montrée dans le Tableau II.2. Chaque année la quantité d’alfa
poussant diminue à cause d’actions humaines telles que l’exploitation irrationnelle, le surpâ-
turage, les incendies, etc.

La plante a un intérêt écologique, économique et social. L’alfa n’a en effet pas besoin
d’insecticides ni de pesticides nuisibles à l’environnement et elle consomme très peu d’eau.
La récolte et la transformation actuelle pour applications papetières offrent des emplois aux
habitants de la région, ainsi diminuant le taux de chômage et améliorant le niveau de vie.

Le jour où des applications textiles deviendront disponibles, de nouveaux marchés pour-


ront se développer, comme c’était le cas lors de l’industrialisation des fibres de bambou dans
les années 2000. [20]

Pays superficie (ha)

Algérie 4.000.000

Maroc 3.186.000

Tunisie 600.000

Libye 350.000

Espagne 300.000

Portugal peu

Tableau II.2 : La répartition territoriale de la plante alfa [23]

II.4.2. La morphologie de la plante

La plante est plutôt une grande herbe dure au lieu d’une plante « normale » avec une
grande tige avec des ramifications et des feuilles. Par contre, beaucoup de tiges poussent en
forme de cercle (du vue d’en haut) en se partageant la même racine (Figure II.6). Les tiges
peuvent atteindre une hauteur d’un mètre, et les racines une profondeur de plus d’un mètre.
Entre les deux se trouve le rhizome (Figure II.6). Les racines sont très ramifiées avec beau-
coup de nœuds où de nouvelles racines secondaires commencent. De cette façon, l’alfa est
bien ancrée dans le sol, ce qui est nécessaire dans les régions où elle pousse. Ces régions se
trouvent à la frontière du désert où le sol de sable n’est pas un sol dur. Donc des racines rami-
fiées sont nécessaires pour pouvoir y tenir et croître.

Geotechnique: 2016/2017 22
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

En même temps, le fait que l’alfa stabilise bien le sable et le sol avec ses racines, donne
une fonction importante de cette plante, c’est-à-dire elle sert à arrêter la désertification et à
éviter l’érosion éolienne. Grâce à sa présence, le vent déplace peu le sable.

De plus, les tiges ou bien les feuilles proches du sol sont velues et cireuses. Quand le vent
souffle et transporte le sable et la poussière de sable, ces parties velues peuvent capter ces
particules et ainsi arrêter la désertification d’une deuxième façon. [20]

Figure II.6 : Morphologie de la plante d’Alfa

II.4.3. Structure et morphologie des fibres

En général, la structure des fibres est hétérogène. Les plus petites parties dans les fibres
sont les filaments cellulosiques ou les fibrilles, ayant des longueurs de 2 à 5 mm et des dia-
mètres de 5 à 10 μm. Ces fibrilles se sont liées d’une manière dense par l’hémicellulose en
formant les fibres [18]. Leur coupe transversale a une forme irrégulière comme le montre la
photo prise avec un microscope optique (Figure II.7). Les fibres ont un diamètre de 50 μm
environ (Figure II.8). Ensuite les fibres se sont liées par la lignine et des pectines ce qui
donne les faisceaux de fibres, c’est-à-dire les fibres techniques. Le lumen dont la fonction est
le transport de l’eau dans la plante vivante, est étroit. La coupe transversale des faisceaux de
fibres montre que la section n’est pas circulaire et que le diamètre est 200 μm environ (Figu-
reII. 9). La liaison des faisceaux de fibres donne finalement la tige (Figure II.10).

Figure II.7 : Image microscope optique des fibres Figure II.8 :Image MEB de la coupe
composées de filaments cellulosiques [25] transversale des fibres [26]

Geotechnique: 2016/2017 23
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Figure II.9 : Image MEB de la coupe Figure II.10 : Image MEB de la coupe
Transversale des faisceaux de fibres d’alfa [26] transversale de la tige d’alfa [25]

II.4.5. Les fibres d’alfa comparées à d’autres fibres naturelles :

Le Tableau II.3. donne les propriétés mécaniques en traction des principales fibres natu-
relles et synthétiques. En ce qui concerne l’alfa, il s’agit des propriétés de l’alfa technique,
c’est-à-dire les faisceaux de fibres. Pour les fibres (ultimes), il faut donc se contenter de va-
leurs moyennes estimées [27], la densité étant 0.89 g/cm³, l’élongation de rupture 5.8%, la
tension de rupture 565 MPa et le module d’Young 22 GPa.

Chaque des ces propriétés a des valeurs magnifiques, indiquant les fibres élastiques, mais
également fortes et très légères. Mais en comparant ces valeurs avec celles de faisceaux
d’alfa ou de fibres de coton, il semble qu’elles sont surestimées.

En ce qui concerne l’élongation de rupture (angl. strain at break), la valeur d’alfa tech-
nique (1.5-2.4%) est proche de celle du jute (1.5-1.8%), du chanvre (1.6%) et du sisal (2-
2.5%). En ce qui concerne la tension de rupture (angl. spécifique stress at break) les 134-220
MPa de l’alfa technique sont proches des 191-398 MPa du coton.

Quant au module d’Young, qui est une indication pour la rigidité, la valeur d’alfa tech-
nique (13-17.8 GPa) est proche de celle du lin (18 GPa) et de la ramie (17 GPa) et est supé-
rieure à celle du coton (3.6-8.4 GPa) et l’agave (4.2 GPa). La ramie est la fibre végétale la
plus forte avec un module d’Young de 42-86 GPa. En général les propriétés mécaniques en
traction de l’alfa technique approchent celles du jute, du lin, du chanvre et du sisal.

Le Tableau II. 3 donne les résultats des essais de traction sur des faisceaux de fibres
d’alfa. Les caractéristiques mécaniques varient beaucoup, ce qui est normal parce qu’il s’agit
de fibres naturelles.

Geotechnique: 2016/2017 24
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Fibre Densité traction a Contrainte Module


(g/cm3) la rupture (%) limite (MPa) de young(GPa)
Alfa 1.4 1.5-2.4 134-220 13-17.8
Agave 1.4 20 350 42
Coton 1.5 7-8 191-398 3.6-8.4
line 1.3 1.5-1.8 300-600 20
chanvre 1.5 2.7-3.2 230-690 18
Ramie 1.5 1.6 460 17
Sisal 1.5 3.6-3.8 266-630 42-86
Bois 1.5 2-2.5 340-423 6-14
E Glass 1.5 - 666 26
S Glass 2.6 2.5 777-1345 27
Kevlar 2.6 2.8 1750 33
Carbone 1.4 3.3-3.7 2140-2250 45-48
1.7 1.4-1.8 2350 140

Tableau II.3 : Les propriétés mécaniques en traction des principales fibres naturelles et synthé-
tiques [19]
A la

II.4.6. Domaines d’applications

Applications artisanales : Ces tiges, une fois filées ou tressées, s'emploient


pour la fabrication de cordages et d'objets de sparterie (tels que : des tapis, des
paniers, des paillassons, des plateaux, des ficelles …). L’utilisation artisanale
par les riverains qui habitent dans les régions alfatières peut être évaluée à 50
kg/ménage/an

Pâturage : Les nappes alfatières constituent un espace pastoral de réserve tant


pour le bétail (boeufs, moutons, chameaux…) que pour la faune sauvage (ga-
zelle…). Du fait qu’elle est relativement délaissée par les animaux en pré-
sence d’autres ressources pastorales plus appétentes, vu sa faible valeur ali-
mentaire, elle constitue un énorme stock qui permet la survie des animaux
pendant les années de disette.

Combustible : Le pouvoir calorifique supérieur de l’alfa varie de 4666


Kcal/kg pour les brins de 1 an et de 5160 et 5163 Kcal/kg pour les brins âgés
de 2 ans et de 3 ans respectivement, ce qui lui confère un usage énergétique

Geotechnique: 2016/2017 25
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

important sous forme de briquettes combustibles en remplacement ou


d’appoint au bois de feu [24].

II.4.7 Extraction des fibres alfa :

La figure II.11, montre les differents méthodes d’extraction de fibre d’alfa, et qui
donne trois types de ces fibres (fibre d’alfa de type α1, α2 et α3):

Geotechnique: 2016/2017 26
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Figure II.11 : Récapitulatif du procéde d’extraction des fibre d’alfa [28]

II.4.8. Caractérisation des fibres d’Alfa

L’essai est effectué sur un lot de 200 fibres de chaque type (α1, α2 et α3), dont les
résultats suivants (Tableau II.4., 5, 6.et 7) :

Tableau II.4 : la densité des fibre alfa [29]

Tableau II.5 : taux de reprise de fibre alfa [30.31]

Geotechnique: 2016/2017 27
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Tableau II.6 : Coefficients de conductivité thermiques[ 32]

Tableau II.7 : Les propriétés mécaniques en traction des fibres d'Alfa [33]

II.5. Les différentes recherches réalisées sur sable/fibre :

Le sable renforcé par des fibres naturelles a souvent été étudié expérimentalement
et théoriquement dans la littérature, par exemple (Consoli et al., 1998, Prabakar et
Sridhar, 2002, Consoli et al., 2002, Consoli et al., 2003a, Michalowski and Cermak,
2003, Mofiz et al., 2004, Latha and Murthy, 2007, Michalowski, 2008, Consoli et al.,
2009a, Consoli et al., 2010, Dos Santos et al., 2010a) [21].

Swami, (2005) a indiqué qu'il y a une limite maximale de teneur en fibres (habi-
tuellement 0.25% à 1%) dans le sol au-delà duquel le mélange de fibres dans le sol
devient très difficile [21]. Les études de laboratoire sur le sable renforcé de fibres ont
été réalisées principalement à l'aide des essais suivants:

Essai triaxial: (Gray et Alrefeai, 1986, Maher et Gray, 1990, Maher and
Ho, 1993, Michalowski et Zhao, 1996, Consoli et al., 1998, Consoli et al.,
2004, Consoli et al., 2005a, Consoli Et al., 2009c, Consoli et al., 2010, Dos
Santos et al., 2010a).
Essai de compression non confiné: (Frietag, 1986, Maher et Ho, 1994, San-
toni et al., 2002, Kumar et Tabor, 2003).

Geotechnique: 2016/2017 28
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Essai de cisaillement direct: (Gray et Ohashi, 1983, Fatani et al., 1991,


Bauer et Fatani, 1991, Ibraim et Fourmont, 2006).
Essai de traction: (Setty et Rao, 1987, Ranjan et al., 1996, Consoli, 2002
etc.
Essai de flexion: Maher et Ho (1994).

Khalifi Z., et al., 2016, ont étudié le comportement du sol renforcé par l’alfa à
l’aide de l’essai de boite de cisaillement directe ; l’alfa a été placée dans le plan de
cisaillement selon trois orientations différentes (0 °, 45 ° et 90 °) par rapport à la di-
rection de la force de cisaillement. Les angles de frottement mesurés sont relative-
ment élevés malgré la surface apparemment lisse des fibres naturelles, ce qui favorise
leur utilisation dans le renforcement du sol, en particulier dans la stabilité de la pente.

Figure II.12 : Courbes de cisaillement et intrinsèque (a et b) dans le plan ┴ [22].

II.6. Les différentes recherches réalisées sur sable cimenté /fibre :


L'utilisation combinée de fibres et de ciment a également pris de l'importance car
l'utilisation du ciment seul entraîne une rupture du matériau. Cependant, avec l'ajout
de fibres, ce problème peut être évité.

L'ajout de ciment augmente la résistance au cisaillement et la rigidité du sable ren-


forcé de fibres et amplifie également l'effet de la fibre sur la résistance résiduelle
(Consoli et al., 1998), comme le montre la figure II.12 [21]:

Geotechnique: 2016/2017 29
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Figure II.13 : Courbe contrainte deformation et deformation volumique du sol renforcé (ci-
ment/fibre) et non renforcé (Consoli, et al. 1998) [21].

Kaniraj et Havanagi, (2001) ont étudié le comportement des mélanges de cendres


et de charbons renforcés par des fibres stabilisées au ciment et ont conclu que les in-
clusions de fibres augmentent la résistance de cisaillement et changent leur fragile
Comportement à un comportement ductile. Selon le type de mélange de cendres et de
céréales volantes, l'augmentation de la résistance causée par l'action combinée du
ciment et des fibres est supérieure ou égale à la somme de l'augmentation provoquée
individuellement. Consoli et al., (2002) ont vérifié les effets des fibres de nature, de
longueur et de pourcentage différents, ainsi que l'influence de la teneur en ciment. Ils
ont montré que la résistance maximale, la rigidité initiale et la fragilité sont fortement
augmentées avec l'augmentation de la teneur en ciment. L'inclusion de la fibre a éga-
lement augmenté la force maximale et la résistance maximale. Tang et al., (2007) ont
étudié l'effet de l'inclusion de la fibre et du ciment, l'effet de l'interaction interfaciale
et l'effet de la teneur en fibres par des essais de compression non confinés et des es-
sais de cisaillement direct et ont conclu que la combinaison de fibre discrète et de
ciment a la fois le sol renforcé par des fibres et le sol stabilisé au ciment. Par consé-
quent, l'ajout de fibre au sol peut être considéré comme une méthode efficace pour le
renforcement des sols [21].

II.6. Conclusion

Geotechnique: 2016/2017 30
Chapitre 2 Renforcement des sols par fibre

Ce chapitre de l’étude bibliographique présente l’état d’avancement de la re-


cherche dans le domaine de renforcement des sols par des fibres naturels (animal,
végétal,……)

Le choix des techniques de stabilisation les plus utilisées dépend de plusieurs pa-
ramètres tels que , les considérations économiques, la nature du sol à traiter, durée de
l’opération, la disponibilité des matériaux à utiliser ainsi que les conditions de
l’environnement.

Geotechnique: 2016/2017 31
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.1. Introduction

Ce chapitre a pour but de présenter dans son ensemble notre démarche expérimen-
tale ainsi que les moyens mis en œuvre et les protocoles développés pour atteindre les
objectifs de ce travail, à savoir évaluer les propriétés mécaniques du sol utilisé en
fonction des différents paramètres d’identification géotechniques du sol rencontré
(classification, granulométrie, quantité des fines, teneur en eau et poids volumiques
…..etc.). Nous avons aussi étudié les propriétés physiques et mécaniques de ciment
et fibre utilisés.

III.2. Les essais d’identification de sol utilisé :

III.2.1. Introduction :

Le sol étudié est un sable de dune prélevé de la ville de sidi Abdelaziz (wilaya de
Jijel), il s’agit d’un terrain plat, ayant une topographie régulière (voir figure III.1).

Figure III.1: Sable de sidi Abdelaziz.

Géotechnique: 2016/2017 31
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.2.2. La teneur en eau de sol (NF P 94-050)

III.2.2.1. Introduction

La teneur en eau d'un sol est le paramètre d'état fondamental de son comporte-
ment. Elle est définie par le rapport du poids de l'eau au poids des particules solides
d'un volume donné de sol. Cette grandeur est noté (w) et exprime en pourcentage.
On distingue:

La teneur en eau pondérale: définie par

Mw
= ∗ 100
M

- Mw: la masse de l'eau dans l'échantillon;


- M: la masse totale de l'échantillon.
La teneur en eau gravimétrique: utilisée en Géotechnique et définie par :

Mw
= ∗ 100
Ms

- Ms: la masse sèche mesurée après le passage à l'étuve.


La teneur en eau volumique: qui intègre les variations de volume de l'échan-
tillon et définie par

Vw
= ∗ 100
V

- Vw: le volume de l'eau dans l'échantillon.


- V: le volume total de l'échantillon.

III.2.2.2. Principe de détermination de la teneur en eau

L'objectif de cet essai est la détermination de la teneur en eau d'un sol au labora-
toire, pour prévoir son comportement. Elle est déterminée lorsque les conditions de
prélèvement sur site, de transport et de conservation de l'échantillon n'ont entrainé
aucune modification de celle-ci.

Géotechnique: 2016/2017 32
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.2.2.3. Appareillage utilisée :


- Une balance électrique de précision.
- Une étuve électrique.
- Des tares.

III.2.2.4. Résultats obtenus

Mw
%=
Md

Où:

- Mw : est la masse d’eau.


- Md: est la masse de matériau sec

Mtare (g) Mh (g) Md (g) W (%) Wmoyenne (%)

Echantillon1 18 78 77 1.694

Echantillon2 18 85 84 1.515

Echantillon3 18 83 82 1.562 1.491

Echantillon4 18 93 92 1.351

Echantillon5 18 94 93 1.333

Tableau III.1: La teneur en eau

D’après le tableau II.1, la teneur en eau de sable étudié est égale à 1.49%, c’est-à-
dire, notre sable de dune est sec.

III.2.3. Détermination de la masse volumique :

III.2.3.1 Masse volumique des grains solide

Le poids volumique des grains solides est un paramètre de nature du sol, indique
le caractère intrinsèque du sol.

Géotechnique: 2016/2017 33
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

Mettre dans une éprouvette graduée un volume d’eau: V1 et on pèse une masse
sèche de l’échantillon Ms, et verser l’échantillon dans l’éprouvette remplie d’eau,
éliminer aussi bien que possible les bulles d’air et on relève le nouveau volume : V2.

Ms
=
v2 − v1

III.2.3.2 Masse volumique sèche (NF P 94-064)

La masse volumique sèche d d’un échantillon de sol est le quotient de sa masse


sèche par volume V qu’il occupe y compris le vide, elle est exprimée en Kg /m3.
L’essai consiste à mesure la masse et le volume d’un échantillon de sol.

III.2.3.3. Masse volumique saturé :

Mt
ρ =
Vt

III.2.3.4. Appareillage utilisé :


- Un échantillon,
- Éprouvette graduée remplit d'eau (Figure III.2).
- Une balance électronique.
- Une étuve électrique.

Figure III.2: Essai d’éprouvette graduée.

Géotechnique: 2016/2017 34
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.2.3.5. Résultats obtenus :

Le tableau III.2 présente les résultats du poids volumique saturé et sec en KN/m3:

N° Volume de Volume totale Poids volumique Poids volumique


l'eau (ml) (ml)
saturé (KN/m3) sec (KN/m3)

1 800 959

2 800 958.5 25.2 14.8

3 800 959

Tableau III.2: Le poids volumique de sable étudié.

III.2.4. Analyse granulométrique

III.2.4.1. Principe de l’essai:

L’analyse granulométrique permet de déterminer la distribution en poids des par-


ticules d’un matériau suivant leurs dimensions. Elle présente les proportions relative
des déférents dimensions de particule est permet d’identifie quelle fraction de sol
control ses propriétés.

L'essai consiste à classer les différents grains constituant l'échantillon en utilisant


une série de tamis (mailles carrées), emboités les un sur les autres, dont les dimen-
sions des ouvertures sont décroissantes du haut vers le bas. Le matériau étudié est
placé en partie supérieure des tamis et classement des grains s'obtient par vibration de
la colonne de tamis.

Elle se fait par tamisage par voie sèche après lavage pour les sols dont les éléments
supérieurs à 80µm (NF P94-056) et par sédimentation pour les éléments inférieurs ou
égaux à 80 µm (NF P94-057)

III.2.4.2. Équipements utilisés

Pour réaliser cette opération, nous avons utilisé les équipements suivants:

Géotechnique: 2016/2017 35
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

- Des tamis de différents diamètres (5 mm—0.08mm),


- Un échantillon de 1000 g (sable),
- Une balance de 6 Kg, pesant au gramme prés,
- Une étuve thermostatique,
- Un vibro-tamis électrique (figure III.3.).

Figure III.3: granulométrique par tamisage

Les résultats de l’analyse sont reportés sur un diagramme semi-logarithmique ou


l’on porte:

- Les diamètres des particules en abscisse (graduation logarithmique).


- les pourcentages en poids des tamisages cumulés en ordonnée. -

On déterminer alors les caractéristiques du sol par deux coefficients :

- Coefficient d’uniformité ou de Hazan le coefficient Cu :

!
Cu = %
"!

- Coefficient de courbure la quantité Cc :

( &!)(
#$ = ( "!∗ !)
(%)

Géotechnique: 2016/2017 36
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.2.4.3. Les résultats obtenus:

La figure III.4 présente le courbe granulométrique de sable de dune étudié :

Figure III.4: Courbe granulométrique par tamisage.

D’après le courbe granulométrique, il s’agit d’un gros sable ayant les coeffi-
cients d’uniformité « Cu = 1.4 » et de courbure « Cc = 1.15 ». D’après la classifica-
tion de LCPC, la classe de ce sol est sable bien gradué (Sb ou SW).

III.2.5. Équivalent de sable (NF P18-598)

III.2.5.1. Principe de l’essai :

L'essai d'équivalent de sable, désigné par le symbole (E.S) trouve son application
essentiellement en géotechnique routière et en béton pour évaluer la portion relative
d'éléments fins contenus dans le sol. Cet essai permet de mettre en évidence des
traces d'argile, de limon ou de matières très fines, contenues dans un sol. En effet les
éléments très fins contenus dans les granulats ont une influence très sensible sur la
bonne tenue des remblais, pour la construction des chaussées, ou pour les bétons.

Cette essai à pour but de déterminer un coefficient d'équivalent de sable qui quan-
tifie la propreté de celui par une procédure normalisée.

Géotechnique: 2016/2017 37
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.2.5.2. Appareillage
- Éprouvette.
- Entonnoir à large ouverture pour introduire le sable.
- Spatule.
- Une balance électronique de précision.
- Solution lavant destinée à séparer les grains les uns des autres.
- Chronomètre.
- Tube laveur métallique plongeant.
- Machine agitatrice.
- Réglet métallique pour la mesure des hauteurs des sables et floculats.
- Piston taré à masse de 1 kg pour la mesure de l'E.S.
III.2.5.3. Mode opératoire

On tamise le matériau à tester de façon à séparer l’élément sableuse les plus gros-
siers des particules fins (fraction0/2), puis en prélever 120g, et remplit une éprouvette
avec la solution lavant jusqu’au premier trait de jauge. On verse les 120g de
l’échantillon dans l’éprouvette à l’aide de l’entonnoir, puis on le laisse au repos pen-
dant 10 minutes et boucher l’éprouvette à l’aide des bouchons et agiter avec la ma-
chine agitatrice. Enfin remplir l’éprouvette jusqu’au second trait de jauge en lavant le
bouchon et les parois intérieures afin de récupérer toutes les impuretés et le sable au
fond de tube (figure III.4).

Figure III.4: Échantillon équivalent de sable.

Géotechnique: 2016/2017 38
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.2.5.4. Les formules :


h 
- Équivalent de sable à vue ESV : ESV =  2  x100 .
 h1 

 h'2 
- Équivalent de sable avec le piston ESP : ESP =   x100 .
h
 1 
• h'2 et h2 : hauteur de sable propre.
• h1: hauteur de sable propre+ hauteur des imputées (éléments
fins).
III.2.5.5. Résultats obtenue

Le tableau III.3 présente les lectures pour calculer l’équivalent de sable visuel :

H1 (cm) H2 (cm) ESV (%) La moyenne


(%)

Essai 1 9.75 9.4 96.41

Essai 2 9.7 9.43 97.22 96.85

Essai 3 9.7 9.4 96.91

Tableau III.3: Équivalent de sable visuel.

Le tableau III.4 présente les lectures pour calculer l’équivalent de sable par piston:

H1 (cm) H'2 (cm) ESP(%) La moyenne


(%)

Essai 1 9.75 9.3 95.38

Essai 2 9.7 8.6 88.66 91.59

Essai 3 9.7 8.8 90.72

Tableau III.4: Équivalent de sable par piston.

Géotechnique: 2016/2017 39
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

D’après les résultats obtenus, le sable étudié est très propre et ne contient pas des
fines (ES> 80%).

III.3. Les essais mécaniques de sol étudié :

III.3.1. Essai Proctor normal selon NF P94-093:

III.3.1.1. Introduction

Cet essai consiste à met en œuvre une énergie relativement faible qui correspond à
un compactage modéré. L’essai Proctor normal est utilisé pour les études de remblai
en terres (digues).

Le principe de ces essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en


eau et à le compacter pour chacune des teneurs en eau , selon un procédé et une
énergie conventionnels pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on
détermine la masse volumique sèche du matériau et on trace la courbe des variations
de cette masse volumique en fonction de la teneur en eau. Pour réaliser cette opéra-
tion, nous avons utilisé les équipements suivants (figure III.5):

- Le moule Proctor constitué par un cylindre métallique inoxydable pourvu


d’un fond et d’une hausse métallique amovible.
- La dame standard de l’essai Proctor normal constituée par un manchon cylin-
drique de 51 mm de diamètre guidé par une tige à l’intérieur d’un tube sur une
certaine longueur.
- Une règle à araser constituée par une lame métallique biseautée sur l’un de ses
grands cotés.
- Des truelles et des spatules pour le malaxage.
- Des burins, couteaux et maillets pour le démoulage.
- Une balance sensible au gramme d’une portée de 20 Kg et une balance de
précision sensible au 0,1 g et une étuve.

Géotechnique: 2016/2017 40
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

a- Une étuve b-une balance

c-Une moule Proctor


Figure III.5: Matériel de l’essai Proctor.

L'essai consiste à humidifier un matériau à plusieurs teneurs en eau et à le compac-


ter, pour chacune des teneurs en eau, selon un procédé et une énergie conventionnels.
Pour chacune des valeurs de teneur en eau considérées, on détermine la masse volu-
mique sèche du matériau et on trace la courbe des variations correspondantes.

Il s'agit de compacter un échantillon de sol de manière répétitive en variant sa te-


neur en eau. On mesure régulièrement la teneur en eau et la masse volumique sèche
du matériau, lorsqu'on reporte les différentes mesures sur un graphique, on obtient
une courbe .la forme de cette dernière dépend de l'influence de la variation de la te-
neur en eau sur le produit compacté , s'il est sensible à cette variation ,la courbe appa-
rait en forme de cloche ,mais s'il en est peu sensible , sa courbe ressort moins recour-
bée (Courbe ouverte).

Géotechnique: 2016/2017 41
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

Figure III.6: Mode opératoire de l’essai Proctor

III.3.1.2. Les résultats obtenus:

La figure II.7 présente le courbe de compactage de sable de dune et donne les va-
leurs optimums suivants:

Wopt =11.42% et Hd max = 15.80 KN/m3

1,585
le poids volumique sec (kn/m3)

1,58
1,575
1,57
1,565
1,56
1,555
1,55
1,545
10,5 11 11,5 12 12,5 13
la teneur en eau %

Figure III.7 : Courbe de compactage.

Géotechnique: 2016/2017 42
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.3.2. Essai de cisaillement:

III.3.2.1. Introduction :

L’étude de la résistance au cisaillement d’un sol constitue un problème complexe


de la mécanique des sols. La résistance au cisaillement dépend du type de sol rencon-
tré, suivant qu’il est cohérent ou non, que le matériau est grossier ou fin. Dans la ré-
solution des problèmes de stabilité en mécanique des sols, il est nécessaire de con-
naître les paramètres de résistance au cisaillement du sol. Ainsi, l’angle de frottement
interne et la cohésion interviennent dans les calculs de stabilité des barrages ou des
digues par la tangente de l’angle de frottement (notée φ) et par la cohésion effective
(notée C) ou non drainée (notée Cu), dans les calculs de poussée par le coefficient de
poussée active de la théorie de Rankine Ka, ou encore dans la justification des fonda-
tions superficielles par la contrainte de rupture du sol.

Évaluer expérimentalement précisément les propriétés de résistance au cisaille-


ment des sols constitue un enjeu important en mécanique des sols (Perrot, 1968). En
effet, de petites variations sur l’angle de frottement interne et/ou sur la cohésion peu-
vent induire des dimensionnements sensiblement différents des ouvrages géotech-
niques, et par exemple, avoir des impacts importants sur les volumes de sols à mettre
en œuvre pour la réalisation d’un barrage en terre ou d’une digue.

III.3.2.2. Principe de l’essai:

Dans l’essai de cisaillement à la boîte, on cherche à provoquer la rupture de


l’échantillon suivant un plan imposé. L’échantillon est placé dans une boîte consti-
tuée de deux parties qui peuvent glisser horizontalement l’une sur l’autre. On ap-
plique à l’échantillon un effort normal de compression N, verticalement, par
l’intermédiaire d’un piston et un effort tranchant T, horizontalement, en déplaçant la
demi-boîte inférieure. Un comparateur mesure la variation de hauteur de l’échantillon
(figure III.8). Plusieurs essais sont effectués en faisant varier ( σ) et en trace la courbe
intrinsèque.

Géotechnique: 2016/2017 43
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

Figure III.8: Principe de l’essai de cisaillement.

III.3.2.3. Appareillage:

L’appareillage spécifique à l’essai de cisaillement directe comprend (voir figure


IV.9) :

- Le bâti.
- La boite de cisaillement.
- Le dispositif d’application de l’effort normal sur l’éprouvette.
- Le dispositif produisant le déplacement relatif horizontal entre les deux demi-
boite.
- Le système de mesurage des efforts, des déplacements et du temps.

Figure III.9: L’appareil de cisaillement.

Géotechnique: 2016/2017 44
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

Une boite de cisaillement comporte les éléments suivent (figure III.10)

- Deux demi-boites (l’un inférieure, l’autre supérieure), carré intérieurement, de


même section droite, de longueur 6cm.
- La demi-boite supérieure est équipée de vis permettant un léger soulèvement.
- Un blocage ou solidarisation des deux demi-boites de telle façon qu’elles
aient le même axe de symétrie intérieur.
- Un châssis étanche support de la demi-boite inférieure.
- Une plaque drainante à la base de la demi-boite inférieure ;
- Un piston rigide muni à la base d’une plaque drainant, l’ensemble glissant li-
brement dans la demi-boite supérieure.
- Ce piston possède en centre, à sa partie supérieure, un logement pour la rotule
transmettant l’effort vertical.
- - Les plaques drainantes (pierres poreuses,…) sont planes et reliées à des ori-
fices pour la circulation des fluides.
- - Les matériaux utilisés sont inertes chimiquement vis-à-vis des fluides qu’il
contient.
- -La surface de contact entre les demi-boites est plane et lisse.

Figure III.10: les constituants de la boite de Cisaillement.

III.3.2.3. Mode opératoire:

L'essai s'effectue sur une éprouvette de sol placée dans un bâti de cisaillement
constitué de deux demi-boites indépendantes. Le plan de séparation des deux demi-
boites constitue un plan de glissement correspondant au plan de cisaillement de
l'éprouvette. L'essai consiste à:

Géotechnique: 2016/2017 45
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

- -Appliquer sur la face supérieure de l'éprouvette un effort vertical (N) mainte-


nu constant durant la durée de l'essai (σ= N/s),
- Produire, après consolidation de l'éprouvette sous l'effort (N), un cisaillement
dans l'éprouvette selon le plan horizontal de glissement des deux demi-boites
l'une par rapport à l'autre en leur imposant un déplacement relatif ?l à vitesse
constante,
- Mesurer l'effort (T) correspondant (t= T/s).

L'essai est réalisé sur une série d'au minimum 3 éprouvettes en faisant augmenter à
chaque éprouvette la valeur de l'effort vertical (N). La contrainte verticale maximale a
max (=N max/s) appliquée à la série d'éprouvette doit être supérieure à la contrainte
effective verticale induite dans le sol après travaux.

Figure III.11: Mode opératoire de l’essai de cisaillement directe.

Géotechnique: 2016/2017 46
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

IV.3.2.4. Les Résultats obtenus:

La figure III.12 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction


des déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

250
Contrainte de cisaillement (KPa)

200

150
100 KPa
100 200 KPa
300 KPa
50

0
0 5 10 15 20
deformation x (%)

Figure III.12 : contrainte de cisaillement en fonction des déformations (sable étudié)

D’après le courbe de compactage, la contrainte de cisaillement augmente jusqu’à


l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic Imax, que signifie le
sable est dense.

La figure ci-dessous (figure III.13) présente la courbe intrinsèque de notre sable


utilisé :
250
contrainte de cisaillement (KPa)

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure III.13 : Courbe intrinsèque de sable utilisé.


Géotechnique: 2016/2017 47
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

D’après la courbe intrinsèque (Figure III.13) il y a une ligne droite qui correspond
à l’équation d’identification avec l’utilisation de l’équation de coulomb :

I = Ktg L + C.

Donc les résultats obtenus sont : l’angle de frottement φ = 38.30° et la cohésion


C= 0.209 KPa. Les résultats obtenus sont en bonne concordance avec les théories
étudiés (sable a une cohésion négligé).

III.3. Le ciment utilisé :

III.3.1. Introduction :

Les ciments CPJ-CEM II/A contiennent :

- 80% à 94% de clinker (K).


- un complément à 100% composé d’un ou plusieurs des constituants,
pouzzolane (Z), calcaire (L), etc. des sulfates de calcium sous forme de
gypse en tant que régulateur de prise.

III.3.2. Caractéristiques physique :

- Temps de début de prise mesuré sur pâte pure ≥ 60 minutes.


- Retrait à 28 jours d’âge sur mortier normal ≤ 1000 μm/m.
- Stabilité mesurée sur éprouvette de pâte pure ≤ 10 mm.

III.3.3. Caractéristiques Mécaniques

Les résistances mécaniques à la compression font apparaître une valeur moyenne


des résultats à 28 jours d’âge voisine de 52,5 N/mm². Les valeurs limites garanties
sont:

- à 02 jours ≥ 10,0 N/mm².


- à 28 jours ≥ 40,0 N/mm².

Géotechnique: 2016/2017 48
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

III.3.4. Caractéristiques Chimiques

- La teneur en sulfates (SO3) dans le ciment ≤ 3,5%.


- La teneur en chlorures (Cl-) ≤ 0,1%

III.4. La fibre utilisée :

III.4.1. Introduction :

Les fibres d’alfa sont extraites de tiges d’alfa brute, par différents procédés telles
que l’extraction mécanique, chimique ou enzymatique. Elles sont utilisées, à l’état
brut pour la fabrication artisanale d’objets et à l’état extrait dans l’industrie papetière.

Les fibres d’alfa sont de section circulaire avec une zone creuse centrale. Leur
densité est faible (1400 kg / m3), elles sont biodégradables et elles proviennent d'une
source renouvelable. La structure de la fibre d’alfa est hétérogène, constituée princi-
palement de cellulose (40 % – 50 %), de lignine (17,71 % – 24 %), d’hémicellulose
(22,15 % – 28 %) et de 5% de cire. En conséquence les fibres d’alfa sont très aniso-
tropes comme la plupart des fibres naturelles.

III.4.2. Les propriétés mécaniques :

Les propriétés mécaniques longitudinales (module d'Young, résistance à la rupture


et déformation à la rupture) des fibres d’alfa ont été obtenues à partir des essais de
traction en utilisant une machine de traction (tableau III.5).

Tableau III.5 : Les propriétés mécaniques longitudinales de fibre d’alfa.

Le tableau III.6 présente un résumé des propriétés mécaniques transversales et


longitudinales de notre fibre alfa et d'autres fibres végétales, tirées de la littérature. Le
rapport d’anisotropie de la fibre alfa est de 6,58.

Géotechnique: 2016/2017 49
Chapitre 3 Caractéristiques des matériaux utilisés

Tableau III.6 : Propriétés mécaniques transversales et longitudinales de notre fibre alfa et


d'autres fibres végétales

III.5. Conclusion:

Dans ce chapitre, nous avons effectué différents essais au laboratoire afin de dé-
terminer les caractéristiques physiques et mécaniques de notre sol utilisé.

Les résultats de l'analyse granulométrique qui ont été trouvé nous indiquent que
notre sol set un sol sableux bien gradué (Sb ou SW), les résultats de l'essai équivalent
de sable indiquent que ce sable est très propre. Une détermination des propriétés mé-
canique et physiques de notre ciment et fibre utilisés a été mentionné. Ces résultats
vont contribuer ultérieurement de façon directe dans le processus de stabilisation du
sol.

Géotechnique: 2016/2017 50
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

IV.1. Introduction :

Ce chapitre consiste à étudier une solution proposé par l’ajout de ciment et fibre de alfa
pour stabiliser le sol (sable de dune) donc les modifications apportées aux propriétés
physiques et mécaniques de cette nouvelle matrice de sol a été discuté dans ce chapitre. Pour
notre cas l'objectif est donc d'évaluer les effets du ciment et des fibres sur les sables et de
mettre en évidence les différences de comportement.

Des facteurs variables, comme la teneur en ciment et fibre, ont été pris en compte dans
cette étude, de manière à évaluer l'effet du dosage de ciment, teneur et longueur des fibres sur
notre sol étudié.

La caractérisation physique et mécanique de sol traité a été réalisée à partir des mesures
suivants:

- La teneur en eau optimale et l’optimum du poids volumique sec;


- Cohésion et angle de frottement non drainée (Cu, u ).
- Contrainte de cisaillement maximale τmax ;
- Module d’élasticité d’essai de cisaillement direct pour la contrainte normale de
100KPa.

IV.2. Programme des essais réalisés:

Plusieurs essais sont réalisés dans ce chapitre, dans le but de trouver les valeurs idéales
pour la stabilisation et renforcement de sable de dune (de Jijel). Le programme des essais a été
montré dans tableau IV.1. Nous avons varié au début le pourcentage de ciment ajouté pour
trouver les caractéristiques mécaniques et physiques optimales, puis nous avons varié le
pourcentage des fibres ajoutées à cette matrice du sol (sol + % de ciment). Lorsqu’on trouve
le pourcentage optimum des fibres de l'alfa nécessaire pour la stabilisation, nous avons varié
la longueur des fibres pour trouver aussi la longueur optimale ajoutée. Afin de trouver la
matrice de sol idéal pour la stabilisation et le renforcement (sable de dune + % de ciment
+optimum de % d'alfa + la longueur des fibres de l'alfa optimal).

Géotechnique2016/2017 | 53
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

Fibre d’Alfa
contrainte
%
initiale Teneur en eau% Longueur
ciment %
(KPa) (mm)
Essai2 5 échantillons _ varié (2 jusqu’à 14%) 4 0 0

Essai3 _ varié (2 jusqu’à 14%) 8 0 0


5 échantillons
Essai4 _ varié (2 jusqu’à 14%) 12 0 0
5 échantillons
Essai5 échantillon A1 100 11.42 0 0 0
échantillonA2 200 11.42 0 0 0

EchantillonA3 300 11.42 0 0 0


Essai6 EchantillonB1 100 11.42 4 0 0

échantillon B2 200 11.42 4 0 0

échantillon B3 300 11.42 4 0 0

Essai 7 échantillon C1 100 11.42 8 0 0

échantillon C2 200 11.42 8 0 0

échantillon C3 300 11.42 8 0 0

Essai 8 EchantillonD1 100 11.42 12 0 0

échantillon D2 200 11.42 12 0 0

EchantillonD3 300 11.42 12 0 0

Essai 9 échantillon E1 100 11.42 4 0.25 10

échantillon E2 200 11.42 4 0.25 10

échantillon E3 300 11.42 4 0.25 10

Essai 10 échantillon F1 100 11.42 4 0.5 10

échantillon F2 200 11.42 4 0.5 10

échantillon F3 300 11.42 4 0.5 10

Essai 11 échantillon g1 100 11.42 4 0.75 10

échantillon g2 200 11.42 4 0.75 10

échantillon g3 300 11.42 4 0.75 10

Essai 12 échantillon h1 100 11.42 4 1 10

échantillon h2 200 11.42 4 1 10

échantillon h3 300 11.42 4 1 10

Géotechnique2016/2017 | 54
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

Essai13 échantillon K1 100 11.42 8 0.25 10

échantillon K2 200 11.42 8 0.25 10

échantillon K3 300 11.42 8 0.25 10

Essai 14 échantillon M1 100 11.42 8 0.5 10

échantillon M2 200 11.42 8 0.5 10

échantillon M3 300 11.42 8 0.5 10

Essai 15 échantillon P1 100 11.42 8 0.75 10

échantillon P2 200 11.42 8 0.75 10

échantillon P3 300 11.42 8 0.75 10

Essai 16 échantillon R1 100 11.42 8 1 10

échantillon R2 200 11.42 8 1 10

échantillon R3 300 11.42 8 1 10

Essai 17 échantillon S1 100 11.42 4 0.75 15

échantillon S2 200 11.42 4 0.75 15

échantillon S3 300 11.42 4 0.75 15

Essai 18 échantillon T1 100 11.42 8 0.75 15

échantillon T2 200 11.42 8 0.75 15

échantillon T3 300 11.42 8 0.75 15

Essai 19 Echantillon U1 100 11.42 4 0.75 20

Echantillon U2 200 11.42 4 0.75 20

Echantillon U3 300 11.42 4 0.75 20

Essai 20 Echantillon V1 11.42 8 0.75 20


100
Echantillon V2 200 11.42 8 0.75 20

Echantillon V3 300 11.42 8 0.75 20

Géotechnique2016/2017 | 55
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

Essai 21 Échantillon W1 100 11.42 4 0.75 25

Échantillon W2 200 11.42 4 0.75 25

Échantillon W3 300 11.42 4 25


0.75
Essai 22 Échantillon Z1 100 11.42 8 0.75 25

Échantillon Z2 200 11.42 8 0.75 25

Échantillon Z3 300 11.42 8 0.75 25

Tableau IV.1: Programme des essais effectués.

IV.3. Stabilisation de sol par Ajout de ciment :

IV.3.1. Essai Proctor :

Nous avons réalisé plusieurs essais de compactage avec ajout des différentes pourcentages
de ciment (4%, 8% et 12%) et sans ajout pour voir la variation des valeurs du poids
volumique et la teneur en eau (Essai N° : 2 jusqu’à l’essai N° : 4).

La figure IV.1. montre la variation du poids volumique sec en fonction des différents
pourcentages du ciment:

1,85
poids vomluqmique sec t/m3

1,8

1,75

1,7

1,65

1,6

1,55
0 2 4 6 8 10 12 14
% du ciment
Figure. IV.1: Le poids volumique sec en fonction de pourcentage du ciment.

Le poids volumique sec est augment en fonction de l’augmentation de pourcentage de


ciment ; et cela, puisque le ciment augmente la force inter-granulaire de sable et diminue les
vides de sol. Selon la courbe de tendance, Cette augmentation peut traduire par une pente de
0.018.

Géotechnique2016/2017 | 56
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La figure IV.2. présente la variation de la teneur en eau en fonction des différents


pourcentages de ciment.

12,40
12,20
la teneur en eau %

12,00
11,80
11,60
11,40
11,20
11,00
10,80
10,60
0 2 4 6 8 10 12 14
% de ciment

Figure. IV.2: La teneur en eau en fonction de % de ciment.

La teneur en eau est diminue en fonction de l’augmentation de pourcentage de ciment.


L’effet d’hydratation de ciment est la cause principale de cette réduction. La diminution de la
teneur en eau peut traduire avec la pente de 0.102.

Il a déjà été rapporté dans l’étude bibliographique que le poids volumique augmente avec
l'augmentation du contenu de ciment et la teneur en eau diminue avec cette dernière
augmentation (Albusoda B. et al., 2012).

IV.3.2. Essai de cisaillement:

IV.3.2.1. Sable compact (Essai N° 5):

La figure IV.3 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

250
Contrainte de cisaillement

200 100
KPa
150 200KPa
(KPa)

100

50

0
0 5 10 15 20
deformation x (%)

La figure IV.3: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 5.

Géotechnique2016/2017 | 57
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé soit par la présence d’un pic sur la courbe soit par
une allure monotone.

La figure ci-dessous (figure IV.4) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

250
contrainte de cisaillement (KPa)

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.4: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 5).

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.8, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 12.59 KPa, et l’angle de frottement φ = 31.54°. le tableau IV.2


présente les résultats obtenus par l’essai N° 5 et l’essai de cisaillement direct de sable naturel.

Sable naturel Sable compact (Essai N° 5)


100 KPa 67,98 75
τmax (KPa) 200 KPa 130,19 132
300 KPa 201,96 198
cohésion (KPa) 0,209 12.59
angle de frottement (°) 38,87 31,51
module d'élasticité de cisaillement 2375,84 3000
(KPa)
Tableau IV.2 : Récapitulatif des résultats obtenus par essai n° 5 et de sable naturel.

Géotechnique2016/2017 | 58
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

Les différentes valeurs (τmax, C et E) de sable compacte sont augmentes par rapport aux
ceux de sable naturel (sauf l’angle de frottement est diminue), cela dû à l’effet de compactage
qui échappe l’air et améliore les caractéristiques mécaniques de ce sol. Pour la diminution de
l’angle de frottement est probablement dû à la diminution des vides.

IV.3.2.2. « Sable + 4% ciment »compact (Essai n°6)

La figure IV.5 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

250
Contrainte de cisaillement

200

150
(KPa)

100 KPa
100 200 KPa
300 KPa
50

0
0 5 10 15 20
deformation x (%)

La figure IV.5 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 6.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.6) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

250
contrainte de cisaillement (KPa)

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.6: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 6).

Géotechnique2016/2017 | 59
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.10, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 18.26 KPa, et l’angle de frottement φ = 33.64°.

IV.3.2.3 « Sable + 8% ciment » compact (Essai n°7) :

La figure IV.7 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

250
Contrainte de cisaillement (KPa)

200

150
100 KPa
100 200 KPa
300 KPa
50

0
0 5 10 15 20 25
deformation x (%)

La figure IV.7 : Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 7.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.8) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

Géotechnique2016/2017 | 60
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

250

contrainte de cisaillement (KPa)


200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.8: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 7).

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.8, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 24.24 KPa, et l’angle de frottement φ = 33.50°.

IV.3.2.4. « Sable + 12% ciment » compact (Essai n°8) :

La figure IV.9 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

350
Contrainte de cisaillement

300
250
200
(KPa)

100 KPa
150
200 KPa
100 300 KPa
50
0
0 5 10 15 20 25 30
deformation x (%)

La figure IV.9: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 8.

Géotechnique2016/2017 | 61
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.10) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

350
contrainte de cisaillement (KPa)

300

250

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.10: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 8).

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.10, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 57.61 KPa, et l’angle de frottement φ = 36.90°.

IV.3.2.5. Récapitulatif des résultats obtenus par ajout de ciment :

Le tableau IV.3 présente les différentes valeurs obtenues de stabilisation de sable par ajout
de ciment.

Géotechnique2016/2017 | 62
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

sable compact

% ajout ciment 0% 4% 8% 12%

100 KPa 75,56 87,26 100,82 136,27


contrainte
200 KPa 132,22 146,52 136,11 200,98
normale
300 KPa 198,33 220,38 233,33 286,62
cohésion (KPa) 12,59 18,26 24,24 57,61
angle de frottement (°) 31,51 33,64 33,5 36,91
module d'élasticité de
3000 3876,69 4254,79 10368,74
cisaillement (KPa)

Tableau IV.3: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout ciment.

La figure IV.11 montre la variation de la cohésion en fonction d’ajout de ciment dans le


sable. La comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé avec ceux des sols non
traités révèle que la cohésion du sol stabilisé a été augmente de près de 1.46 à 4.5 fois. Cela
peut se produire en raison des effets de l'ajout de ciment à l'échantillon de sol. En outre, le
ciment peut remplir les espaces poreux du sol en raison de sa finesse; En tant que, il augmente
l'attraction inter-particules du sable.

70
60
50
Cohésion (KPa)

40
30
20
10
0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
% ajout de ciment

Figure IV.11 : Comparaison de la cohésion en fonction d’ajout du ciment.

La figure IV.12 montre la variation de l’angle de frottement en fonction d’ajout de ciment


dans le sable. La comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé avec ceux des sols
non traités révèle que l’angle de frottement du sol stabilisé a été légèrement augmente de près
de 1.06 à 1.17 fois. Cette légèrement augmentation peut être dû à l’augmentation de la
cohésion.

Géotechnique2016/2017 | 63
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

38

Angle du frottement (°)


37
36
35
34
33
32
31
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
% ajout de ciment

Figure IV.12 : Comparaison de l’angle de frottement en fonction d’ajout du ciment.

La figure IV.13 présente la variation du module d’élasticité en fonction d’ajout de ciment


dans le sable. La comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé avec ceux des sols
non traités révèle que la rigidité du sol stabilisé a été augmente de près de 1.29 à 3.46 fois.
Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout de ciment à l'échantillon de sol. En outre,
il augmente la force inter-granulaire du sable.

12000
module d'elasticité de cisaillement

10000

8000

6000
(KPa)

4000

2000

0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
% ajout de ciment

Figure IV.13 : Comparaison de module d’élasticité de cisaillement en fonction d’ajout du ciment.

La figure IV.14 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé avec
ceux des sols non traités révèle que la résistance au cisaillement du sol stabilisé a été
améliorée dans les différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des effets
de l'ajout de ciment à l'échantillon de sol. Par conséquent, la matrice du sol sera renforcée et
la résistance au cisaillement améliorera.

Géotechnique2016/2017 | 64
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

350

contrainte de cisaillement
300
250
200
100 KPa
(KPa) 150
100 200 KPa
50 300 KPa
0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%
% ajout de ciment

Figure IV.14 : Comparaison de la contrainte de cisaillement en fonction d’ajout du ciment.

IV.4. Stabilisation et renforcement de sol par ajout de fibre (Alfa):

IV.4.1. L’effet d’ajout du différent pourcentage de fibre (Alfa) :

IV.4.1.1. Introduction :

Dans le renforcement de sol par des fibres naturelles le choix d’ajout de 12% du ciment a
été éliminé à cause de délai insuffisant pour exécuter les différents essais, en plus, pour les
grands ouvrages l’utilisation de ce pourcentage est un choix non économique.

La figure IV.19 montre la matrice de sol utilisé pour exécuter les différents essais de
cisaillement direct (essai N° : 9 à l’essai N° : 22).

Figure IV.15 : Préparation de la matrice de sol utilisé.

Géotechnique2016/2017 | 65
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

IV.4.1.2 « Sable + 4% ciment + 0.25% fibre d'alfa « 10 mm» (Essai n° 9):

La figure IV.16 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

300
Contrainte de cisaillement (KPa)

250

200

150 100 KPa


200 KPa
100
300 KPa
50

0
0 5 10 15
deformation x (%)

Figure IV.16: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : °9.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic.

La figure ci-dessous (figure IV.17) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

300
contrainte de cisaillement (KPa)

250

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.17: Courbe intrinsèque pour l’essai n°9.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.17, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

Géotechnique2016/2017 | 66
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

= tg +C

Donc la cohésion C =25 KPa, et l’angle de frottement φ = 35.22°.

IV.4.1.3. Essai n° 10: (sable + 4% ciment + 0.5% fibre d'alfa« 10mm»:

La figure IV.18 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

300,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

250,000

200,000

150,000 100 KPa


200 KPa
100,000
300 KPa
50,000

0,000
0,000 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000
deformation x (%)

Figure IV.18: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 10.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.19) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

300
contrainte de cisaillement (KPa)

250

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.19: Courbe intrinsèque de l’essai n°10.

Géotechnique2016/2017 | 67
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.19, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 31.012 KPa, et l’angle de frottement φ = 36.63°.

IV.4.1.4. Essai n° 11 (sable + 4% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 10mm»):

La figure IV.20 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

350,000
Contrainte de cisaillement

300,000
250,000
200,000
(KPa)

100 KPa
150,000 200 KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000 14,000
deformation x (%)

Figure IV.20: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : °11.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.21) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

Géotechnique2016/2017 | 68
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

350

contrainte de cisaillement (KPa)


300

250

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.21: Courbe intrinsèque de l’essai 11.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.21, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 42.5 KPa, et l’angle de frottement φ = 41.18°.

IV.4.1.5. Essai n° 12 (sable + 4% ciment + 1% fibre d'alfa « 10mm»):

La figure IV.22 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

300,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

250,000

200,000

150,000 100 KPa


200 KPa
100,000
300 KPa
50,000

0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)

Géotechnique2016/2017 | 69
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La figure IV.22: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 12.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.22) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

300
contrainte de cisaillement (KPa)

250

200

150

100

50

0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.23: Courbe intrinsèque de l’essai n° 12.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.23, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 39.36 KPa, et l’angle de frottement φ = 33.93°.

IV.4.1.6. Essai n° 13 (sable + 8% ciment + 0.25% fibre de l'alfa « 10 mm»)

La figure IV. 24 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

Géotechnique2016/2017 | 70
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

350,000

Contrainte de cisaillement
300,000
250,000
200,000
(KPa)
100 KPa
150,000 200 KPa
100,000
300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000
deformation x (%)

Figure IV.24:Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :13

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.25) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

350
contrainte de cisaillement

300
250
200
(KPa)

150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.25: Courbe intrinsèque de l’essai n°13.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.25, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 28.082 KPa, et l’angle de frottement φ = 40.84°.

IV.4.1.7. Essai n° 14 (sable + 8% ciment + 0.5% fibre d'alfa « 10 mm»)

Géotechnique2016/2017 | 71
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La figure IV.26 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

350,000
Contrainte de cisaillement (KPa)
300,000

250,000

200,000
100 KPa
150,000
200 KPa
100,000 300 KPa
50,000

0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)

Figure IV.26: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N°: 14

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.27) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

350
contrainte de cisaillement

300
250
200
(KPa)

150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.27: Courbe intrinsèque de l’essai n°14.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.27, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

Géotechnique2016/2017 | 72
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

= tg +C

Donc la cohésion C = 34.052 KPa, et l’angle de frottement φ = 40.07°.

IV.4.1.8. Essai n° 15 (sable + 8% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 10 mm»).

La figure IV.28 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

350,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

300,000

250,000

200,000
100 KPa
150,000
200 KPa
100,000 300 KPa

50,000

0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)

Figure IV.28: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :15

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.29) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

350
contrainte de cisaillement (KPa)

300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.29: Courbe intrinsèque de l’essai n°15.

Géotechnique2016/2017 | 73
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.29, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 43.084 KPa, et l’angle de frottement φ = 39.85°.

IV.4.1.9. Essai n° 16 (sable + 8% ciment + 1% fibre d'alfa « 10 mm»)

La figure IV.30 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

400,000
Contrainte de cisaillement

350,000
300,000
250,000
(KPa)

200,000 100 KPa

150,000 200 KPa


100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000
deformation x (%)

La figure IV.30: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 16.

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.31) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

Géotechnique2016/2017 | 74
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

400

contrainte de cisaillement (KPa)


350
300
250

200
150

100

50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.31: Courbe intrinsèque de l’essai de cisaillement (Essai N° : 16).

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.31, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 37.64 KPa, et l’angle de frottement φ = 43.09°.

IV.4.1.10. Récapitulatif des résultats de stabilisation par ajout du ciment et différents


pourcentages des fibres d'alfa:

Les deux tableaux suivants (tableau IV.4 et tableau IV.5) présentent la récapitulatif des
résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres d'alfa de 10mm et pour les
deux pourcentages du ciment (4 et 8%) .

Géotechnique2016/2017 | 75
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

% ajout de fibre (10 mm) 0% 0.25% 0.5% 0.75% 1%

100 KPa 87.26 102.56 112.67 145.00 118.06

200 KPa 146.52 155.00 165.19 187.50 151.11

300 KPa 220.38 243.75 261.41 320.00 252.63

cohésion (KPa) 18.26 25.90 31.01 42.50 39.36

angle de frottement (°) 33.64 35.22 36.61 41.19 33.90

module d'élasticité de cisaillement 3876.69 6760.00 7140.00 7200.00 3908.05


(KPa)

Tableau IV.4: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres d'alfa (10
mm) « sable +4%ciment +% fibre » compact.

% Ajout de fibre (10 mm) 0% 0.25% 0.5% 0.75% 1%

100 KPa 100,82 121,69 121,32 135,27 149,22

200 KPa 136,11 186,62 196,08 192,61 188,72

300 KPa 233,33 284,57 289,60 302,21 336,33

cohésion (KPa) 24,24 28,08 34,05 43,08 37,64

angle de frottement (°) 33,50 40,83 40,06 39,83 43,08

module d'élasticité de cisaillement 4254,79 4478,73 5295,97 5950,23 5226,92


(KPa)

Tableau IV.5: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres d'alfa (10
mm) « sable +8%ciment +% fibre » compact.

La figure IV.32 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 4% ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par 4% de ciment révèle que
la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment a été améliorée dans les
différentes contraintes normales, jusqu’à le pourcentage de 0.75% de fibre, au-delà les
contraintes de cisaillement est diminuées, Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout
de fibre à l'échantillon de sol, à 1% d’ajout de fibre le sol devient non maniable et les vides

Géotechnique2016/2017 | 76
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

augmentent dans cette matrice. Par conséquent, la matrice du sol sera renforcée et la
résistance au cisaillement améliorera jusqu’à le pourcentage de 0.75%.

Contrainte de cisaillement (KPa) 350,00

300,00

250,00

200,00

150,00

100,00

50,00

0,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa

Figure IV.32 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+4% ciment +% fibre 10mm).

La figure IV.33 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 8% ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par 8% de ciment révèle que
la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment a été améliorée dans les
différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout de fibre à
l'échantillon de sol. Par conséquent, la matrice du sol sera renforcée et la résistance au
cisaillement améliorera.

400,00
Contrainte de cisaillement (KPa)

350,00
300,00
250,00
200,00 100 KPa
150,00 200 KPa
100,00 300 KPa
50,00
0,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa

Figure IV.33 : La variation de contrainte de cisaillement en fonction de % des fibres dans la matrice
« sable+8% ciment +% fibre 10mm).

Géotechnique2016/2017 | 77
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La figure IV.34 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de deux pourcentages du ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par les
deux pourcentages du ciment révèle que la cohésion du sol traité par fibre et ciment a été
améliorée, jusqu’à le pourcentage de 0.75% de fibre, au-delà la cohésion est diminuées, Cela
peut se produire en raison des effets de l'ajout de fibre à l'échantillon de sol, à 1% d’ajout de
fibre le sol devient non maniable et les vides augmentent dans cette matrice.

45,00

40,00
Cohésion (KPa)

35,00

30,00
4 % ciment
25,00
8% ciment
20,00

15,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'alfa

Figure IV.34:la variation la cohésion en fonction de % d’ajout de fibre.

La figure IV.35 indique les résultats obtenus par l’ajout des différents pourcentages des fibres
de l'alfa et pour les deux pourcentages du ciment (4 et 8%). La courbe montre une légère
différence entre l’angle de frottement pour chaque pourcentage d’ajout de fibre, cela
probablement due à l’augmentation de la cohésion et la contrainte de cisaillement.

45,00
Angle du frottement (°)

40,00

35,00

30,00
4% ciment
25,00
8 % ciment
20,00

15,00
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa

Figure IV.35: la variation de l'angle de frottement en fonction des pourcentages des fibres.

Géotechnique2016/2017 | 78
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La figure IV.36 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de deux pourcentages du ciment et % de fibre de 10 mm avec ceux des sols traités par les
deux pourcentages du ciment révèle que la rigidité du sol traité par fibre et ciment a été
améliorée, jusqu’à le pourcentage de 0.75% de fibre, au-delà la rigidité est diminuées, Cela
peut se produire en raison des effets de l'ajout de fibre à l'échantillon de sol, à 1% d’ajout de
fibre le sol devient non maniable et les vides augmentent dans cette matrice.

8000
Module d'elasticité de

7000
cisaillement (KPa)

6000
5000
4000
3000 4 % ciment
2000 8 % ciment
1000
0
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
% des fibres d'Alfa

Figure IV.36: La variation de module d'élasticité en fonction des différents pourcentages des fibres.

IV. 4.2. Essai de cisaillement pour le sable stabilise et renfort par ajout de ciment et des
différentes longueurs de fibre de l'alfa.

IV.4.2.1. Essai n° 17 (sable + 4% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 15 mm»)

La figure IV.37 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

350,000
Contrainte de cisaillement

300,000
250,000
200,000
(KPa)

100 KPa
150,000 200KPa
100,000 300 KPa
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000 30,000
deformation x (%)

Figure IV.37: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :17

Géotechnique2016/2017 | 79
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.38) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

400
contrainte de cisaillement (KPa)

350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.38: Courbe intrinsèque d’essai n°17.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.38, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 48.38 KPa, et l’angle de frottement φ = 41.10°.

IV.4.2.2. Essai n° 19 (sable + 4% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 20 mm»)

La figure IV.39 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

Géotechnique2016/2017 | 80
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

350,000

Contrainte de cisaillement (KPa)


300,000

250,000

200,000
100 KPa
150,000
200KPa
100,000 300 KPa

50,000

0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000 30,000
deformation x (%)

Figure IV.39: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :19

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.40) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

450
contrainte de cisaillement (KPa)

400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.40: Courbe intrinsèque de l’ l’essai n°19.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.40, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Géotechnique2016/2017 | 81
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

Donc la cohésion C = 48.38 KPa, et l’angle de frottement φ = 41.08°.

IV.4.2.3. Essai n° 21 (sable + 4% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 25 mm»)

La figure IV.41 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

450,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

400,000
350,000
300,000
250,000
100 KPa
200,000
200 KPa
150,000
300 KPa
100,000
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)

Figure IV.41: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :21

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.42) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

450
contrainte de cisaillement (KPa)

400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.42: Courbe intrinsèque de l’essai n°21.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.42, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
Géotechnique2016/2017 | 82
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,


l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 48.38 KPa, et l’angle de frottement φ = 41.10°.

IV.4.2.4. Essai n° 18 (sable + 8% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 15mm»)

La figure IV.43 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

400,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

350,000
300,000
250,000
200,000 100KPa

150,000 200 KPa

100,000 300KPa
50,000
0,000
0,000 2,000 4,000 6,000 8,000 10,000 12,000
deformation x (%)

Figure IV.43: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :18

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.44) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

400
contrainte de cisaillement

350
300
250
(KPa)

200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.44: Courbe intrinsèque d’essai n°18.

Géotechnique2016/2017 | 83
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.44, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 43.56 KPa, et l’angle de frottement φ = 45.94°.

IV.4.2.5. Essai n° 20 (sable + 8% ciment + 0.75 % fibre d'alfa « 20mm»)

La figure IV.45 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

450,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

400,000
350,000
300,000
250,000
100 KPa
200,000
200 KPa
150,000
300KPa
100,000
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000 20,000 25,000
deformation x (%)

Figure IV.45: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° :20

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.46) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

Géotechnique2016/2017 | 84
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

450

contrainte de cisaillement (KPa)


400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.46: Courbe intrinsèque d’essai n°20.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.46, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 41.87 KPa, et l’angle de frottement φ = 47.62°.

IV4.2.6. Essai n° 22 (sable +8% ciment + 0.75% fibre d'alfa « 25 mm»)

La figure IV.47 présente la variation des contraintes de cisaillement en fonction des


déformations relatives pour les trois contraintes normales : 100, 200 et 300 KPa.

450,000
Contrainte de cisaillement (KPa)

400,000
350,000
300,000
250,000 100 KPa
200,000
200 KPa
150,000
300 KPa
100,000
50,000
0,000
0,000 5,000 10,000 15,000
deformation x (%)

Figure IV.47: Courbe contrainte de cisaillement-déformation d’essai N° : 22

Géotechnique2016/2017 | 85
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La contrainte de cisaillement augmente avec les déplacements imposés à l’échantillon


jusqu’à l’état d’équilibre limite caractérisé par la présence d’un pic sur la courbe.

La figure ci-dessous (figure IV.48) présente la courbe intrinsèque de sable compact :

450
contrainte de cisaillement (KPa)

400
350
300
250
200
150
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350
contrainte normale (KPa)

Figure IV.48: Courbe intrinsèque de l’essai n°22.

On rapportant les points (τmax , σ) comme la montre la figure IV.50, on constate une
variation linéaire de la contrainte de cisaillement avec la contrainte normale appliquée. Ce qui
confirme expérimentalement le critère d’équilibre limite énoncé par Mohr-Coulomb,
l’ajustement des points expérimentaux par une droite au sens des moindres carrés donne :

= tg +C

Donc la cohésion C = 45.50 KPa, et l’angle de frottement φ = 49.43°.

IV.4.2.7. Récapitulatif des résultats de stabilisation par ajout du ciment et différents


longueur des fibres de l'alfa:

Géotechnique2016/2017 | 86
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

"sable + 4% ciment + 0.75% fibre” compact

longueur de fibre ajouté (0,75%) 10.00 15.00 20.00 25.00

100 KPa 145.00 151.85 158.80 160.65

200 KPa 187.50 190.43 180.83 252.56

300 KPa 320.00 326.35 347.74 391.14

cohésion (KPa) 42.50 48.38 40.18 37.62

angle de frottement (°) 41.19 41.09 43.35 48.44

module d'élasticité de cisaillement 7200.00 7868.83 6050.85 5506.44


(KPa)

"sable + 8% ciment+ 0.75% fibre" compact

longueur de fibre ajoutée 10.00 15.00 20.00 25.00

100 KPa 135.27 162.85 167.85 177.54

200 KPa 192.61 218.34 228.35 248.66

300 KPa 302.21 369.53 387.06 411.16

cohésion (KPa) 43.08 43.56 41.87 41.68

angle de frottement (°) 39.83 45.93 47.62 50.10

module d'élasticité de cisaillement (KPa) 5950.23 6017.74 4567.80 4135.66

Tableau IV.6: Récapitulatif des résultats obtenus par l’ajout de différentes longueurs des
fibres.

La figure IV.49 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 4% ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux des sols traités par 4%
de ciment révèle que la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment a été
améliorée dans les différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des effets

Géotechnique2016/2017 | 87
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

de l’augmentation des longueurs de fibre à l'échantillon de sol. La liaison entre les grains de
sol a été augmente par l’effet de ciment et longueur des fibres. Par conséquent, la matrice du

Sol sera renforcé et la résistance au cisaillement améliorera.

500,00
4 % ciment
Contrainte de cisaillement

400,00

300,00
(KPa)

100 KPa
200,00
200 KPa
100,00 300 KPa

0,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)

Figure IV.49: la variation de la contrainte de cisaillement en fonction de la

longueur des fibres.

La figure IV.50 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de 8% ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux des sols traités par 8%
de ciment uniquement , révèle que la résistance au cisaillement du sol traité par fibre et ciment
a été améliorée dans les différentes contraintes normales. Cela peut se produire en raison des
effets de l’augmentation des longueurs de fibre à l'échantillon de sol. La liaison entre les
grains on été augmente par l’effet de ciment et longueur des fibres. Par conséquent, la matrice
du sol sera renforcée et la résistance au cisaillement améliorera.

Il a été déjà vu dans le chapitre 2, que la résistance de cisaillement de sol a été augmente
par l’ajout des fibres et ciment (selon les recherches de Consoli et al., 1998).

Géotechnique2016/2017 | 88
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

450,00

Contrainte de cisaillement (KPa)


400,00
8 % ciment
350,00
300,00
250,00
100 KPa
200,00
200 KPa
150,00
100,00 300 KPa
50,00
0,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)

Figure IV.50: la variation de la contrainte de cisaillement en fonction de la

la longueur des fibres.

La figure IV.51 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
de deux pourcentages du ciment et des différents longueur de fibre (de 0.75%) avec ceux des
sols traités par les deux pourcentages du ciment révèle que la cohésion du sol traité par fibre
et ciment a été améliorée, jusqu’à la longueur de 15 mm de fibre, au-delà la cohésion est
diminuée, Cela peut se produire en raison de l’inclinaison des fibres de 20 et 25 mm, cette
inclinaison peut produire des poches vides dans cette matrice de sol.

60,00

55,00
Cohésion (KPa)

50,00

45,00
4 % ciment
40,00
8 % ciment
35,00

30,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)

Figure IV.51: la variation de la cohésion en fonction de la longueur

Des fibres.

Géotechnique2016/2017 | 89
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

La figure IV.52 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
des deux pourcentages du ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux
des sols traités par les deux pourcentages du ciment, révèle que l’angle du frottement de sol
traité par fibre et ciment a été augmente. Cela peut se produire en raison de l’inclinaison des
fibres de 20 et 25 mm, donc les vides sont augmentes dans cette matrice de sol.

55,00
Angle du frottement (°)

50,00

45,00

40,00 4 % ciment
8 % ciment
35,00

30,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)

Figure IV.52: la variation de l'angle de frottement en fonction de la longueur des fibres.

La figure IV.53 montre la comparaison des résultats de l'échantillon de sol traité par ajout
des deux pourcentages du ciment et des différents longueurs de fibre (de 0.75%) avec ceux
des sols traités par les deux pourcentages du ciment, révèle que le module d’élasticité de sol
traité par fibre et ciment a été augmente.

9000,00

8000,00
Module d'elasticité de
cisaillement (KPa)

7000,00

6000,00
4 % ciment
5000,00 8 % ciment
4000,00

3000,00
10,00 15,00 20,00 25,00
Longueur des fibres d'Alfa (mm)

Figure IV.53:la variation de module d'élasticité de cisaillement en fonction des longueur

Des fibres.

Géotechnique2016/2017 | 90
Chapitre 4 Stabilisation et renforcement de sable

IV.5. Conclusion:

Dans ce chapitre, nous avons effectué deux essais principaux (compactage et boite de
cisaillement direct), dans le but d’étudier l’effet des différentes techniques de stabilisations
sur les paramètres obtenus par ces essais.

Les principales conclusions tirées par ce chapitre sont les suivants :

- Le poids volumique sec est augment en fonction de l’augmentation de pourcentage de


ciment. Par contre La teneur en eau est diminuée en fonction de l’augmentation de
pourcentage de ciment.
- Les différentes valeurs (τmax, C et E) de sable compact sont augmenté par rapport aux
ceux de sable naturel (sauf l’angle du frottement est diminue) ;
- La stabilisation de sol par ajout de ciment a été fortement augmente les différents
paramètres de sol : la contrainte de cisaillement (augmente par 1.11 à 1.85 fois), la
cohésion (augmente de 1.46 à 4.5 fois) la rigidité (augmente de 1.29 à 3.46 fois) et
l’angle du frottement (augmente de 1.06 à 1.17) ;
- La stabilisation de la matrice (sable/ciment) par les différents pourcentages d’alfa (de
0.25% à 1%) a été améliorée pour les différents paramètres, jusqu’au pourcentage de
0.75% (soit dans la matrice de sable+4% ciment ou sable +8% ciment) ;
- La stabilisation de la matrice (sable/ciment) par les différentes longueurs d’alfa a été
améliorée pour les différents paramètres, et cela jusqu’à la longueur de 15 mm (au-
delà il y a une diminution dans les paramètres).

Géotechnique2016/2017 | 91
Chapitre 5 Modélisation numérique

V.1. Introduction

Ce chapitre présente une analyse numérique tridimensionnelle de fondation carrée sous


chargement statique repose sur plusieurs types de sol. Le but de ce chapitre est d’évaluer la
déformation en fonction des différentes techniques de stabilisation et de renforcement utilisés
dans le chapitre précédent.

Dans la phase initiale, une modélisation numérique à l’aide du code d’éléments finis
(PLAXIS 3D) de fondation carrée repose sur notre sable naturel (sable dune de Jijel) a été
réalisée. Le modèle numérique est comparé avec d’autres résultats obtenus par les différentes
techniques de stabilisation et de renforcement étudiés.

V.2. Bref aperçu sur la méthode des éléments finis

La méthode des éléments finis est donc une technique récente à caractère pluridisciplinaire
car elle met en œuvre les connaissances de trois disciplines de base :

La mécanique des structures : élasticité, résistance des matériaux, dynamique,


plasticité, etc...
L’analyse numérique : méthodes d’approximations, résolution des systèmes
linéaires, des problèmes aux valeurs propres, etc...
L’informatique appliquée : techniques de développement et de maintenance de
grands logiciels.

V.3. Concepts de base

La MEF consiste à remplacer la structure physique à étudier par un nombre finis


d’éléments ou de composants discrets qui représentent un maillage. Ces éléments sont liés
entre eux par un nombre de points appelés nœuds. On considère d’abord le comportement de
chaque partie indépendante, puis on assemble ces parties de telle sorte qu’on assure
l’équilibre des forces et la compatibilité des déplacements réels de la structure en tant qu’objet
continu.

La MEF est extrêmement puissante puisqu’elle permet d’étudier correctement des


structures continues ayant des propriétés géométriques et des conditions de charges

Géotechnique : 2016/2017 92
Chapitre 5 Modélisation numérique

compliquées. Elle nécessite un grand nombre de calculs qui, cause de leur nature répétitive,
s’adaptent parfaitement à la programmation numérique.

V.4. Calculs par la MEF

La méthode aux éléments finis est théoriquement, la plus satisfaisante puisqu’elle permet
la modélisation des problèmes géotechniques complexes. Elle nécessite :

La définition de la géométrie du problème, pour que les frontières du calcul


n’influencent pas sur les résultats.
Le choix d’une loi de comportement du sol, de type Mohr-Coulomb, Duncan, Cam-
Clay etc...
Les caractéristiques des ouvrages et des éléments d’interface pour introduire
l’interaction sol-structures et les conditions hydrauliques.
Les caractéristiques des butons ou des tirants d’ancrage.
L’état initial des contraintes et des pressions interstitielles.

Donc elle permet d’effectuer les calculs d’écoulement, de simuler toutes les phases de
travaux, de prendre en compte les variations des caractéristiques (des ouvrages, des couches
de terrain et des lits de butons ou de tirants) et finalement, de calculer un coefficient de
sécurité

V.4. Présentation de PLAXIS 3D :

L’utilisation de PLAXIS 3D consiste en quatre sous-programmes (Input, Calculations,


Output, Cruves).
• Le programme d’entrée de données (Input) : Le programme contient tout ce
qui est nécessaire pour créer et modifier un modèle géométrique, pour générer le
maillage d’éléments finis correspondant et pour générer les conditions initiales
• Le programme de calcul (Caculation) : Ce programme contient tous les
éléments pour définir et amorcer un calcul par la méthode des éléments finis. Au début
du programme de calcul, l’utilisateur doit choisir le projet pour lequel les calculs vont
être définis.
• Le programme de résultats (Output) : Ce programme contient tous les
éléments qui permettent de voir les résultats des résultats, l’utilisateur doit choisir le

Géotechnique : 2016/2017 93
Chapitre 5 Modélisation numérique

modèle et la phase de calcul appropriée ou le numéro du pas pour lequel les résultats
seront affichés.
• Le programme de courbe (Cruve) : Ce programme contient tout le nécessaire
pour générer des courbes charges-déplacements, des chemins de contrainte et des
courbes contrainte-déformation.

V.5. Modèle de comportement utilisé dans PLAXIS 3D

V.5.1 Modèle de Mohr-Coulomb

Le comportement de Mohr-Coulomb présente un comportement élastique parfaitement


plastique sans écrouissage. Il a une grande utilisation dans la géotechnique vu les résultats
obtenus dans les calculs. Dans le plan de Mohr, la droite intrinsèque est représentée par :

= tan +

Où σn et τ sont respectivement les contraintes normales et de cisaillement, et c et φ


respectivement la cohésion et l’angle de frottement du matériau.

FigureV.1 : Courbe intrinsèque du modèle de Mohr-Coulomb

Le critère de Coulomb à trois dimensions suppose que la contrainte intermédiaire


n’intervient pas. La forme du critère est celle d’une pyramide irrégulière construite autour de
la trisectrice sur l’hexagone irrégulier de Mohr-Coulomb.

Géotechnique : 2016/2017 94
Chapitre 5 Modélisation numérique

Figure V.2 : Pyramide de Mohr-Coulomb tracée pour C=0.

V.5.2 Paramètre du modèle MC

V.5.2.1. Module d’Young :

Le choix d’un module de déformation est un des problèmes les plus difficiles en
géotechnique. Le module de déformation varie en fonction de la déformation et en fonction de
la contrainte moyenne. Dans le modèle de Mohr-Coulomb, le module est constant. Il parait
peu réaliste de considérer un module tangent à l’origine (ce qui correspondait au Gmax
mesuré dans des essais dynamiques ou en très faibles déformations). Ce module nécessite des
essais spéciaux.

Il est conseillé de prendre un module moyen, par exemple celui correspondant à un niveau
de 50 % du déviateur de rupture. L’utilisateur doit rester conscient de l’importance du choix
du module qu’il prendra en compte. Il n’y a là rien d’étonnant et la même question se retrouve
par exemple dans tout calcul classique de fondation, par exemple.

Figure V.3 : Définition du module à 50 % de la rupture

Géotechnique : 2016/2017 95
Chapitre 5 Modélisation numérique

Dans la boite de dialogue des paramètres avancés, on peut aussi entrer un gradient donnant
la variation du module avec la profondeur.

V.5.2.2. Coefficient de Poisson :

On conseille une valeur de 0,2 à 0,4 pour le coefficient de Poisson. Celle-ci est réaliste
pour l’application du poids propre (procédure K0 ou chargement gravitaires). Pour certains
problèmes, notamment en décharge, on peut utiliser des valeurs plus faibles. Pour des sols
incompressibles, le coefficient de Poisson s’approche de 0,5 sans que cette valeur soit
utilisable.

V.5.2.3. Angle de frottement :

PLAXIS 3D ne prend pas en compte une variation d’angle de frottement avec la contrainte
moyenne. L’angle de frottement à introduire est soit l’angle de frottement de pic soit l’angle
de frottement de palier. On attire l’attention sur le fait que des angles de frottement supérieurs
à 35° peuvent considérablement allonger les temps de calcul. Il peut être avisé de commencer
des calculs avec des valeurs raisonnables d’angle de frottement, quitte à les augmenter dans la
suite.

Cette valeur de 35° est compatible avec les angles de frottement ϕcv (à volume constant, au
palier). On peut déterminer l’angle de frottement à partir de la courbe intrinsèque du modèle
de Mohr-Coulomb.

V.5.2.4 Cohésion :

Il peut être utile d’attribuer, même à des matériaux purement frottant, une très faible
cohésion (0,2 à 1 kPa) pour des questions numériques. Pour les analyses en non drainé avec
ϕu =0, PLAXIS 3D offre l’option de faire varier la cohésion non drainée avec la profondeur :
ceci correspond à la croissance linéaire de la cohésion en fonction de la profondeur observée
dans des profils au scissomètre ou en résistance de pointe de pénétromètre. Cette option est
réalisée avec le paramètre c-depth. Une valeur nulle donne une cohésion constante. Les unités
doivent être homogènes avec ce qui a été choisi dans le problème (typiquement en kPa/m).

Géotechnique : 2016/2017 96
Chapitre 5 Modélisation numérique

V.5.2.5. Angle de dilatance :

Le dernier paramètre est l’angle de dilatance noté ψ ; c’est le paramètre le moins courant. Il
peut cependant être facilement évalué par la règle (grossière) suivante :

ψ = ϕ - 30° pour ϕ > 30°.

ψ = 0° pour ϕ < 30°.

Le cas où ψ < 0° correspond à des sables très lâches (état souvent dit métastable, ou
liquéfaction statique). La valeur ψ = 0° correspond à un matériau élastique parfaitement
plastique, ou il n’y a donc pas de dilatance lorsque le matériau atteint la plasticité. C’est
souvent le cas pour les argiles ou pour les sables de densité faibles ou moyenne sous
contraintes assez fortes.

V.6. Modèle numérique

En se basant dans cette modélisation numérique sur le modèle réel de Kalpana M. et al.,
2011 [1] d’une fondation carrée de 1 x 1 m2, qui a été repose sur une couche de sable argileux
non traité et traité par des fibre de propylène de 25 cm d’hauteur et une deuxième couche de
sol rigide de 175 cm d’hauteur (voir figure V.4). dans notre modèle, nous aurons remplacé la
couche de sable argileux par notre sable naturel non traité et traité par les différentes
techniques de stabilisation étudiées.

La figure V.4.b. présente le modèle 3D utilisé pour la simulation numérique (code


PLAXIS3D). La fondation est représentée par des éléments plaques. Ces derniers sont liés aux
éléments volumiques du modèle.

Géotechnique : 2016/2017 97
Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) (b)

Figure V.4: Représentation d’une fondation carrée (a: modèle réel [1], b: modèle numérique 3D)

Les éléments de modèle sont considérés elasto-plastique avec l’utilisation de la loi de


comportement Mohr-Coulomb. Les propriétés mécaniques de la couche de sable naturel non
traité sont présentées dans le tableau V.1. La taille de l’élément du maillage doit être
suffisamment petite pour une meilleure précision dans les calculs de déformation.

γnonsat γsat E ν C φ ψ

Unité KN/m3 KN/m3 KPa - KPa ° °

Sable
14.8 25.2 2375.81 0.3 0.209 38.87 8.87
naturel

Tableau V.1 : Caractéristique principale de sable naturel.

V.7. Les étapes de modélisation :

La fondation carrée soumise à une surcharge uniformément répartie de 250 KPa. Les
conditions hydrauliques n’ont pas pris en considération. Le code PLAXIS 3D modélise le sol
en deux étapes :

1er étape : calculer les contraintes initiales du sol au repos, avec l’utilisation de la
méthode des contraintes au repos ;

Géotechnique : 2016/2017 98
Chapitre 5 Modélisation numérique

2e étape : calculer les contraintes du sol soumis aux surcharges sur la fondation
rigide, par l’activation de surcharge et de la fondation dans ce code.

La figure V.5. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.5 : Déformations obtenus par la simulation numérique (sable naturel).

Géotechnique : 2016/2017 99
Chapitre 5 Modélisation numérique

Les déformations obtenus est de l’ordre de 18.11 mm dans le sable naturel. Les
déformations maximums sont situées au niveau de l’extrémité de fondation. L’allure de
déformation est confondue aux théories étudiées.

Nous remplaçons la couche de sable naturel par les différentes couches, qui utilisent les
techniques de stabilisation et de renforcement étudiées. Le tableau V.2. donne les différentes
caractéristiques des matrices de sol étudiées.

γnonsat γsat E ν C φ ψ

Unité KN/m3 KN/m3 KPa - KPa ° °

Sable compact 15.8 15.8 3000 0.3 12.59 31.51 1.51

Sable + 4% ciment 16.6 16.6 3876.69 0.3 18.26 33.64 3.64

Sable + 8% ciment 17.5 17.5 4254.78 0.3 24.24 33.58 3.58

Sable + 12% ciment 18.0 18.0 10368.74 0.3 57.61 36.91 6.91

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 6760.00 25.90 35.22 5.22
0.25% fibre (10mm) 0.3

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 7140.10 31.01 35.22 5.22
0.5% fibre (10mm) 0.3

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 7200.00 0.3 42.50 41.00 11.00
0.75% fibre (10mm)

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 3980.05 0.3 39.36 33.90 3.90
1% fibre (10mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 4478.73 0.3 28.08 40.83 10.83
0.25% fibre (10mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 5285.87 0.3 34.05 40.06 10.06
0.5% fibre (10mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 5950.43 0.3 43.08 39.83 9.83
0.75% fibre (10mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 5226.52 0.3 37.64 43.08 13.08
1% fibre (10mm)

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 7868.83 0.3 48.38 41.09 11.09
0.75% fibre (15mm)

Géotechnique : 2016/2017 100


Chapitre 5 Modélisation numérique

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 6050.85 0.3 40.18 43.35 13.35
0.75% fibre (20mm)

Sable + 4% ciment +
16.6 16.6 5506.44 0.3 37.62 48.44 18.44
0.75% fibre (25mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 6017.74 0.3 43.56 45.93 15.93
0.75% fibre (15mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 4567.80 0.3 41.87 47.62 17.62
0.75% fibre (20mm)

Sable + 8% ciment +
17.5 17.5 4135.66 0.3 41.68 50.40 20.10
0.75% fibre (25mm)

Tableau V.2. : Les caractéristiques des sols de différentes techniques de stabilisation et de renforcement
étudiées.

V.8 Les résultats obtenus :


V.8.1. Stabilisation par ajout de ciment :

Sable compact :

La figure V.6. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

Géotechnique : 2016/2017 101


Chapitre 5 Modélisation numérique

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.6 : Déformations obtenus par la simulation numérique (sable compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 16.61 mm dans le sable compact. Les
déformations maximums sont situées au niveau de l’extrémité de fondation (figureV.6 b et c).
les déformations sont diminuées par rapport aux déformations de sable naturel (diminution de
8%), à cause d’augmentation de la densité sèche et la diminution des vides par l’énergie de
compactage.

« sable + 4% ciment » compact :

La figure V.7. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

Géotechnique : 2016/2017 102


Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.7 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment » compact).

Les déformations obtenues est de l’ordre de 5.89 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (figureV.7 b et c).

« sable + 8% ciment » compact :

La figure V.8. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Géotechnique : 2016/2017 103
Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.8 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment » compact).

Les déformations obtenues est de l’ordre de 4.73 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.8 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 104


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 12% ciment » compact :

La figure V.9. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a) modèle
global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.9 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 12% ciment »compact).

Géotechnique : 2016/2017 105


Chapitre 5 Modélisation numérique

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 2.47 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.9 b et c).

• Discussion :

La figure V.10 présente la variation de déformation en fonction d’ajout de ciment (0%,


4%, 8% et 12%) pour les différentes matrices compactes.

18

16

14
deformation (mm)

12

10

0
0% 2% 4% 6% 8% 10% 12% 14%
Ajout ciment (%)

Figure V.10 : Variation des déformations en fonction d’ajout de ciment

La comparaison des résultats de l'échantillon de sol stabilisé (par ciment) avec ceux des
sols non traités révèle que les déformations du sol stabilisé ont été améliorées de près de 0.65
à 0.86 fois. Cela peut se produire en raison des effets de l'ajout de ciment à l'échantillon de
sol. En outre, les particules de ciment peuvent remplir les espaces poreux du sol en raison de
sa finesse; En tant que, l’hydratation de ciment augmente la cohésion inter-granulaire de
sable. Par conséquent, la stabilisation avec cette technique est une solution très intéressante
dans ce type de sol.

V.8.2. Stabilisation par ajout des différents pourcentages d’Alfa :

« sable + 4% ciment + 0.25% fibre de 10 mm» compact

La figure V.11. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

Géotechnique : 2016/2017 106


Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.11 : Déformations obtenus par la simulation numérique («sable + 4% ciment + 0.25% fibre de
10mm» compact).

Les déformations obtenues est de l’ordre de 3.19 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.11 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 107


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 4% ciment + 0.50% fibre de 10 mm» compact

La figure V.12. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.12 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.50% fibre de
10mm» compact).

Les déformations obtenues est de l’ordre de 2.99 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir FigureV.12 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 108


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 4% ciment + 0.75% fibre de 10 mm» compact

La figure V.13. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.13 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75% fibre de
10mm» compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 2.97 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.13 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 109


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 4% ciment + 1 % fibre de 10 mm» compact

La figure V.14. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.14 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 1 % fibre de 10
mm» compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.91 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.14 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 110


Chapitre 5 Modélisation numérique

Discussion :

La figure V.15 présente la variation de déformation en fonction d’ajout de différents


pourcentages d’Alfa de 10 mm de longueur (0%, 0.25%, 0.50%, 0.75% et 1%), dans les
matrices de « sable+ 4% ciment + % fibre » compactes.

5
deformation (mm)

0
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
ajout de fibre 10 mm (%)

Figure V.15 : Variation des déformations en fonction de % des fibres «sable+4% ciment+% fibre» compact.

Les résultats obtenus sont en bonne concordance avec les théories étudiées. L’ajout de
fibre d’alfa a été augment la cohésion entre les grains des solides et la rigidité de sol jusqu’à
un optimum de pourcentage d’ajout de fibre 0.75%, l’augmentation de ces derniers
paramètres diminue les déformations (par 45% lorsqu’on ajout 0.25% d’alfa) jusqu’à 0.75%
d’ajout de fibre d’Alfa (au-delà, les déformations sont augmentes).

« sable + 8% ciment + 0.25% fibre de 10 mm» compact

La figure V.16. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

Géotechnique : 2016/2017 111


Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.16 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.25% fibre de
10mm» compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.36 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.16 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 112


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 8% ciment + 0.50% fibre de 10 mm» compact

La figure V.17. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.17 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.50% fibre de
10mm» compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.80 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.17 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 113


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 8% ciment + 0.75% fibre de 10 mm» compact

La figure V.18. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.18 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75% fibre de
10mm» compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.45 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situés à l’extrémité de fondation (voir Figure V.18 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 114


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 8% ciment + 1 % fibre de 10 mm» compact

La figure V.19. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.19 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 1 % fibre de
10mm » compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.84 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.19 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 115


Chapitre 5 Modélisation numérique

Discussion :

La figure V.20 présente la variation de déformation en fonction d’ajout de différents


pourcentages d’Alfa de 10 mm de longueur (0%, 0.25%, 0.50%, 0.75% et 1%), dans les
matrices de « sable+ 8% ciment + % fibre » compactes.

4,8

4,6
déformations (mm)

4,4

4,2

3,8

3,6

3,4

3,2

3
0,00% 0,25% 0,50% 0,75% 1,00%
Ajout de fibre 10 mm (%)

Figure V.20 : Variation des déformations en fonction de % fibre de 10 mm (« sable+8%ciment+fibre »


compact)
Les résultats obtenus sont en bonne concordance avec les théories étudiées. L’ajout de
fibre d’alfa a été augment la cohésion entre les grains des solides et la rigidité de sol jusqu’à
un optimum de pourcentage d’ajout de fibre 0.75%, l’augmentation de ces derniers
paramètres diminue les déformations jusqu’à 0.75% d’ajout de fibre d’Alfa (au-delà de ce
pourcentage les déformations sont augmentes).

V.8.3. Stabilisation par ajout de différentes longueurs d’Alfa :

« sable + 4% ciment + 0.75 % fibre de 15 mm» compact

La figure V.21. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

Géotechnique : 2016/2017 116


Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.21 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75% fibre de
15mm » compact).

Les déformations obtenues est de l’ordre de 2.82 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.21 b et c).

« sable + 4% ciment + 0.75 % fibre de 15 mm» compact

La figure V.22. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».
Géotechnique : 2016/2017 117
Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.22 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75 % fibre de
20mm » compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.41 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.22 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 118


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 4% ciment + 0.75 % fibre de 25 mm» compact :

La figure V.23. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.23 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 4% ciment + 0.75 % fibre de
25mm » compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.68 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.23 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 119


Chapitre 5 Modélisation numérique

Discussion :

La figure V.24 présente la variation de déformation en fonction d’ajout de différentes


longueurs de 0.75% d’Alfa (10, 15, 20 et 25 mm) dans la matrice de « sable+ 4% ciment +
0.75% fibre » compacte.

3,9

3,7
déformation (mm)

3,5

3,3

3,1

2,9

2,7

2,5
10 12 14 16 18 20 22 24
Longueur de fibre d'Alfa (mm)

Figure V.24 : Variation des déformations en fonction de longueur de fibre (« sable+4%ciment+0.75%fibre »


compact)
Les résultats obtenus sont en bonne concordance avec les théories étudiées. L’ajout des
différents longueurs de fibre d’alfa a été augment la cohésion entre les grains des solides et la
rigidité de sol jusqu’à un optimum de longueur de fibre (15 mm), l’augmentation de ces
derniers paramètres diminue les déformations (par 11.60%) jusqu’à l’ajout de 15 mm de fibre
d’Alfa (au-delà de ce longueur les déformations sont augmentes).

« sable + 8% ciment + 1 % fibre de 15 mm» compact

La figure V.25. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

Géotechnique : 2016/2017 120


Chapitre 5 Modélisation numérique

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.25 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 % fibre de
15mm » compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 3.42 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.25 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 121


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 8% ciment + 0.75 % fibre de 20 mm» compact

La figure V.26. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

(b) : Coupe dans le plan « XZ » (c) : Coupe perpendiculaire à l’axe « Z »


Figure V.26 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 % fibre de
20mm » compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.30 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.26 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 122


Chapitre 5 Modélisation numérique

« sable + 8% ciment + 0.75 % fibre de 25 mm» compact

La figure V.27. Présente les déformations obtenus par la simulation numérique : (a)
modèle global, (b) coupe perpendiculaire à l’axe « Z», (c) coupe dans le plan « XZ ».

(a) modèle global.

Figure V.27 : Déformations obtenus par la simulation numérique (« sable + 8% ciment + 0.75 % fibre de
25mm » compact).

Les déformations obtenues sont de l’ordre de 4.67 mm dans le sable compact. Les
déformations maximales sont situées à l’extrémité de fondation (voir figureV.27 b et c).

Géotechnique : 2016/2017 123


Chapitre 5 Modélisation numérique

Discussion :

La figure V.28 présente la variation de déformation en fonction d’ajout de différentes


longueurs de 0.75% d’Alfa (10, 15, 20 et 25 mm) dans la matrice de « sable+ 8% ciment +
0.75% fibre » compacte.

4,8

4,6

4,4
Déformations (mm)

4,2

3,8

3,6

3,4

3,2

3
10 12 14 16 18 20 22 24
Longueur de fibre d'Alfa (mm)

Figure V.28 : Variation des déformations en fonction de longueur de fibre (« sable+8%ciment+0.75%fibre »


compact)
Les résultats obtenus sont en bonne concordance avec les théories étudiées. L’ajout des
différents longueurs de fibre d’alfa a été augment la cohésion entre les grains des solides et la
rigidité de sol jusqu’à un optimum de longueur de fibre (15 mm), l’augmentation de ces
derniers paramètres diminue les déformations (par 21.56%) jusqu’à l’ajout de 15 mm de fibre
d’Alfa (au-delà de ce longueur les déformations sont augmentes).

V.9. Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons présenté une modélisation numérique d'une fondation réelle
repose sur notre sol stabilisé et renforcé par les différentes techniques étudiées, et cela pour la
détermination de l'effet de ces techniques sur les déformations sous cette fondation.
les résultats présentés dans ce chapitre montrent que l'on utilise une matrice de "sol + 4%
ciment + 0.75 fibre d'alfa de 15 mm", permettant de donner des déformations plus petites par
rapport aux autres techniques.

Géotechnique : 2016/2017 124


Conclusion générale

Ce travail constitue une contribution dans l’étude de stabilisation et de renforcement de


sol par ajout de ciment et des fibres d’alfa (Stipa tenacissima). Cette nouvelle technique ouvre
la voie à des nouvelles applications tout à fait intéressante.

Nous avons commencé par dresser un aperçu général sur les recherches effectuées sur les
techniques de stabilisation par ajout des liants hydrauliques, en particulier le ciment. Ensuite,
une étude détaillée sur la fibre utilisée dans le renforcement de sol.

Le premier chapitre expérimental a été consacré à déterminer les caractéristiques


physiques et mécaniques des différents matériaux utilisés. Nous avons utilisé un sable bien
gradué (Sb ou SW) et propre. Les caractéristiques physiques de fibre d’alfa sont obtenues à
partir des recherches exécutées précédemment.

Le deuxième chapitre expérimentale réalisé a étudié l’effet de stabilisation et du


renforcement de sable par ajout de ciment et fibre d’alfa, les conclusions tirés par cette étude
sont les suivantes :

- L’effet du compactage sur le comportement de sol est amélioré légèrement la cohésion


et le poids volumique sec optimal, par contre, il est diminué l’angle du frottement et
la teneur en eau optimale ;
- La stabilisation de sol par ajout de ciment a été fortement augmente les différents
paramètres de sol : la contrainte de cisaillement (environ 1.10 jusqu’à 1.81 fois), la
cohésion (de 1.46 à 4.5 fois), la rigidité ( de 1.29 à 3.46 fois) et l’angle du
frottement (de 1.06 à 1.17 fois); donc c’est une technique très intéressante.
- La stabilisation de la matrice (sable/ciment) par les différents pourcentages d’alfa (de
0.25% à 1%) a été améliorée les différents paramètres (τmax de 1.17 à 1.48 fois ; C de
1.37 à 2.32 fois ; φ de 1.04 à 1.25 fois et E de 1.05 à 1.88 fois) , jusqu’au pourcentage
0.75% de fibre, au-delà, les paramètres sont diminues ;
- La stabilisation de la matrice (sable/ciment) par les différentes longueurs de 0.75%
d’alfa (de 10 à 25mm) a été améliorée les différents paramètres (τmax de 1.22 fois ; C
de 1.13 fois ; φ de 1.17 fois et E de 1.10 fois), jusqu’à la longueur de 15 mm, au-delà,
les paramètres sont diminues ;
Finalement, le dernier chapitre a été consacré à la modélisation numérique d’une fondation
réelle repose sur le sable stabilise et renforcé par nos techniques étudiées, selon les résultats
obtenus la matrice idéale est : "sable+ 4% ciment +0.75% fibre d’alfa de 15 mm de longueur"
compact. La diminution de déformation est d’environ 5.31 fois par rapport au déformation dû
au sable non traité.

Les perspectives :

Les perspectives et les suites à ce travail sont nombreuses :

- Étude des autres types de stabilisation et du renforcement (type de fibre par


exemple : fibre industrielle au lieu de fibre naturelle ou le type de liant
hydraulique : le chaux au lieu de ciment….etc.) ;.
- Effectuer des autres essais ( essai triaxial, essai de compression confinée et non
confinée , CBR, …).
- Dans la partie numérique, fait une étude paramétrique par exemple : l’épaisseur du
sol stabilisé et les dimensions de fondation, ou changer le type d’ouvrage (par
exemple : remblai au lieu d’une fondation ….etc.) ;
- Faire la modélisation par autre logiciel.
Annexe Code PLAXIS 3D Foundation
Annexe Code PLAXIS 3D Foundation
Annexe Code PLAXIS 3D Foundation
Annexe Code PLAXIS 3D Foundation
Annexe Code PLAXIS 3D Foundation
Résumé :
Différentes techniques de stabilisation de sol telles que stabilisation chimique, le

compactage, le renforcement, etc. ont été utilisées pour améliorer la capacité du sol contre la

déformation. Le renforcement du sol par des fibres a été un domaine intéressant et devient une

méthode viable d'amélioration des sols pour les problèmes d'ingénierie géotechnique. Donc, ce

travail a pour objet d’étudier la stabilisation et le renforcement de sable de dune (de la wilaya de

Jijel) par ajout des fibres naturelles d’Alfa (Stipa tenacissima) et de ciment. Pour cela, des séries

des essais mécaniques (cisaillement direct à la boite et le Proctor) ont été réalisée sur plusieurs

matrices de sol (« sable + ciment + fibre » compact), en variant le pourcentage de deux types

d’ajout (ciment : 4, 8 et 12% ; Alfa : 0.25, 0.5, 0.75 et 1% avec différentes longueurs : 10, 15, 20

et 25 mm) et en le comparant avec les propriétés mécaniques (cohésion, angle du frottement,

rigidité et contrainte de cisaillement ) du sable non traité pour trouver la matrice idéale de la

stabilisation. Finalement, Une modélisation numérique d’une fondation repose sur ces différentes

matrices de sol a été fait à l’aide du code d’élément finis « PLAXIS ». Les déformations obtenues

sont diminuées selon l’augmentation des deux types d’ajout jusqu’à un optimum bien défini (0,75

% de fibre de 15 mm pour les deux pourcentages du ciment 4 et 8 %).

Mots-clés : Stabilisation – Renforcement - Sable de dune – Ciment - Fibre d'Alfa – Code

d’élément finis « PLAXIS ».

I
Abstract :

Different techniques such as chemical stabilization, compaction, reinforcement, etc. were

used to improve the soil's ability against deformation. Soil reinforcement by fibers has been an

interesting area and becomes a viable method of soil improvement for geotechnical engineering

problems. So this work for the purpose of studying the stabilization and strengthening of the sand

(from Jijel) by the natural fibers of Alfa (Stipa tenacissima) and cement. For it, the series of

mechanical tests (direct shear to the box and the Proctor) were carried out on several soil matrices

("sand + cement + fiber" compact), as a variant of the percentage of two types of addition

(cement: 4, 8 and 12%, Alfa: 0.25, 0.5, 0.75 and 1% with different lengths: 10, 15, 20 and 25

mm) and comparing with the mechanical properties (cohesion, friction angle, stiffness and shear

contraction) of the sand without addition to see the ideal matrix of stabilization. Finalization, a

numerical modeling of a foundation based on these different soil matrices was done using the fine

élément code "PLAXIS". The deformations obtained are reduced according to the increase of the

two types of addition up to a well-defined optimum (0.75% of 15 mm fiber for the two

percentages of cement 4 and 8%).

Key-words : Stabilization - Reinforcement - Dune sand - Cement - Alfa fiber - Finite

element code "PLAXIS".

II
‫ﻣﻠﺨﺺ‪:‬‬

‫ﺗﻘﻨﯿﺎت ﺗﺜﺒﯿﺖ اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺨﺘﻠﻔﺔﻣﺜﻞ اﻟﺘﺜﺒﯿﺖ اﻟﻜﯿﻤﯿﺎﺋﻲ‪ ،‬واﻟﻀﻐﻂ‪ ،‬و اﻟﺘﺪﻋﯿﻢ‪ ،‬اﻟﺦ ﺗﻢ اﺳﺘﺨﺪاﻣﮭﺎ ﻟﺘﺤﺴﯿﻦ ﻗﺪرة اﻟﺘﺮﺑﺔ ﺿﺪ‬

‫ﺗﺸﻮھﺎت‪ .‬ﺗﺪﻋﯿﻢ اﻟﺘﺮﺑﺔ ﺑﻮاﺳﻄﺔ اﻷﻟﯿﺎف ﺗﻌﺘﺒﺮﻣﻦ ﺑﯿﻦ اﻻﺑﺤﺎث اﻟﻤﺜﯿﺮة ﻟﻼھﺘﻤﺎم و اﺻﺒﺤﺖ وﺳﯿﻠﺔﻧﺎﺟﻌﺔ ﻟﺘﺤﺴﯿﻦ اﻟﺘﺮﺑﺔﻣﻦ ﺟﻤﯿﻊ‬

‫اﻟﻤﺸﺎﻛﻞ اﻟﺠﯿﻮﺗﻘﻨﯿﺔ‪ .‬ﺗﻢ ﺗﺼﻤﯿﻢ ھﺬا اﻟﻌﻤﻞ ﻟﺪراﺳﺔ اﺳﺘﻘﺮار اﻟﻜﺜﺒﺎن اﻟﺮﻣﻠﯿﺔ )ﻟﻮﻻﯾﺔ ﺟﯿﺠﻞ( و ﺗﻌﺰﯾﺰھﺎﻣﻦ ﺧﻼل إﺿﺎﻓﺔ اﻷﻟﯿﺎف‬

‫ﻧﯿﻜﯿﺔ )ﻋﻠﺒﺔ اﻟﻘﺺ‬


‫اﻟﻄﺒﯿﻌﺔ اﻟﺤﻠﻔﺎ )‪ (Stipa tenacissima‬واﻻﺳﻤﻨﺖ‪ .‬ﻓﻲ ھﺬا اﻟﺼﺪد‪ ،‬ﺗﻢ إﺟﺮاء ﺳﻠﺴﻠﺔﻣﻦ اﻻﺧﺘﺒﺎرات اﻟﻤﯿﻜﺎ‬

‫اﻟﻤﺒﺎﺷﺮ وﺑﺮوﻛﺘﺮ( ﻋﻠﻰ ﻋﺪةﻣﺼﻔﻮﻓﺎتﻣﻦ اﻟﺘﺮﺑﺔ ) "أﺳﻤﻨﺖ ‪ +‬رﻣﻞ ‪ +‬اﻷﻟﯿﺎف" اﻟﻤﻀﻐﻮط(‪،‬ﻣﻦ ﺧﻼل ﺗﻐﯿﯿﺮﻧﺴﺒﺔﻧﻮﻋﯿﻦﻣﻦ‬

‫ﻧﺘﮭﺎﻣﻊ‬
‫اﻹ ﺿﺎﻓﺔ )اﻻﺳﻤﻨﺖ‪ ،٪12-8 ، 4 :‬اﻟﺤﻠﻔﺎ‪ 0.75 ،0.5 ،0.25 :‬و ‪٪1‬ﻣﻊ أطﻮالﻣﺨﺘﻠﻔﺔ‪ 10 :‬و ‪ 15‬و ‪ 20‬و ‪25‬ﻣﻠﻢ( وﻣﻘﺎر‬

‫ﻧﯿﻜﯿﺔ ) ﺗﻤﺎﺳﻚ‪ ،‬زاوﯾﺔ اﻻﺣﺘﻜﺎك‪،‬اﻟﺼﻼﺑﺔ وإﺟﮭﺎد اﻟﻘﺺ( ﻟﻠﺮﻣﻞﻣﻦ دون إﺿﺎﻓﺔ و ھﺬا ﻻﯾﺠﺎد اﻟﻤﺼﻔﻮﻓﺔ‬
‫اﻟﺨﺼﺎﺋﺺ اﻟﻤﯿﻜﺎ‬

‫اﻟﻤﺜﺎﻟﯿﺔ ﻟﻼﺳﺘﻘﺮار‪ .‬وأﺧﯿﺮا‪ ،‬ﻗﻤﻨﺎ ﺑﺎﻟﻨﻤﺬﺟﺔ اﻟﺮﻗﻤﯿﺔ ﻻﺳﺎسﻣﻮﺿﻮع ﻋﻠﻰﻣﺨﺘﻠﻒﻣﺼﻔﻮﻓﺎت اﻟﺘﺮﺑﺔ اﻟﻤﺪروﺳﺔ ﺑﺎﺳﺘﺨﺪام طﺮﯾﻘﺔ‬

‫اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﻤﻨﺘﮭﯿﺔ "‪ ."PLAXIS‬ﺗﺤﺼﻠﻨﺎ ﻋﻠﻰ ﺗﺸﻮھﺎتﻣﻨﺨﻔﻀﺔ و ھﺬا وﻓﻘﺎ ﻟﻠﺰﯾﺎدة ﻓﻲﻣﺨﺘﻠﻒ اﻹﺿﺎﻓﺎت اﻟﻤﻘﺘﺮﺣﺔ اﻟﻰ ﻏﺎﯾﺔ‬

‫ﻧﺴﺒﺔ ‪٪0.75‬ﻣﻦ اﻷﻟﯿﺎف ذات ‪15‬ﻣﻠﻢ طﻮﻻ و ھﺬا ﻟﻨﺴﺒﺘﻲ اﻻﺳﻤﻨﺖ ‪ 4‬و ‪.(٪8‬‬
‫ﻗﯿﻤﺔﻣﻌﯿﻨﺔ و ھﻲ ﻗﯿﻢ اﻟﻤﺼﻔﻮﻓﺔ اﻟﻤﺜﻠﻰ ﻟﻼﺳﺘﻘﺮار )‬

‫ﻟﻤﻔﺘﺎح‪ :‬اﺳﺘﻘﺮار ‪ -‬اﻟﺘﻘﻮﯾﺔ ‪ -‬اﻟﻜﺜﺒﺎن اﻟﺮﻣﻠﯿﺔ ‪ -‬اﻷﺳﻤﻨﺖ ‪ -‬اﻟﯿﺎف اﻟﺤﻠﻔﺎ ‪ -‬ﻛﻮد اﻟﻌﻨﺎﺻﺮ اﻟﻤﻨﺘﮭﯿﺔ "ﺑﻼﻛﺴﯿﺲ"‪.‬‬
‫ﻟﻜﻠﻤﺎت ا‬
‫ا‬

‫‪III‬‬

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