Vous êtes sur la page 1sur 162

République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique

Ecole Nationale des Travaux Publics

En Vue de l’Obtention du Diplôme


d’Ingénieur d’Etat en Travaux Publics

Thème
ETUDE CAPACITAIRE
ET RENFORCEMENT D'UN BATIMENT
R+4 A USAGE D'HABITATION

Proposé par : Etudié par :

TOUNSI K. AMEUR Nabil


AKNOUCHE H. CHELLALI Mohamed Tayeb

Promotion 2006/2007
2007
Remerciements

Nos premiers remerciements s’adressent tout


particulièrement à Mr AKNOUCHE H et Mr TOUNSI K, nos
promoteurs, qui ont montré Une extrême disponibilité, une
attention soutenue aux interrogations, aux demandes qui nous
avons formulées durant tous ces trois mois, et qui a permis la
réalisation du mémoire d’étude.

En corollaire, nous tenons évidemment à remercier tous nos


enseignants tout au long de notre cursus ainsi que les responsables
de la bibliothèque et du centre de calcul et de l’administration.

Nous voudrions remercier également tout ceux qui de loin ou de


prés ont participé à terminer ce modeste travail.

CHELLALI -M ET AMEUR- N
Dédicaces

Tout d'abord je tiens à remercier le dieu puissant

Je décide ce modeste travail à :

A ma mère, qui m'a soutenu et encouragé durant toute ma vie.


A mon père.
A ma grande mère.
A mes frères.
A mes sœurs.
A toute la famille.
A mon binôme.
A tous mes amis de l’ ENTP.
A tous mes amis de l’université de M’sila.

Et à toutes personnes que j’ai connus et j’ai aimé.

J'aime tout le monde.

AMEUR NABIL
Dédicaces

Je dédie ce modeste travail :


A ceux qui ont su planter en moi tout ce qui est de plus beau en ce monde, et qui se sont
consacrées à m'inculquer la bonne éducation pour avoir la plus grande des satisfactions et
me voir munie des plus grandes distinctions.
A ma très chère mère qui je ne saurai remercier assez pour les sacrifices qu'elle a consentie
pour moi.
A mon très cher père qu'il a su se faire sentir dans les moments difficiles ainsi que chaque
instant de bonheur qu'il m'a procuré
A mes frères ZINE, ZIADE et le petit RACHED
A mes sœurs MERIEM et MALIKA
A mes proches tontons YACINE, LAMINE, RIDAH, HAMA, NADJIB, SAMIA,
FATOUM, SIHEME, HALIMA, RADJA.
Aux famil les CHELLALI, REBIZI, ALAWI
A mon binôme AMEUR NABIL

A mes amis intimes BAKHTI RACHID, NOUIDJEM, YOUNSI HOUSSIN,


GHARBI, HAMADA, AZOUZI, BAIZID, BEL ELKACEM, KADOURI,
BELHARBI, DOKMA, DJIHAD…et a toute ma promotion (2007) sans exception.
Et à toutes personnes que j’ai connus et j’ai aimé.

CHELLALI MOHAMED TAYEB


PAGE DE GARDE
REMERCIEMENTS.
DEDICACES.
SOMMAIRE.
INTRODUCTION GENERALE.

Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommages

I. Effet du Séisme sur les Structures

I.1. Introduction ……………………………………………………………………….………..…03


I.2. Quels peuvent être les dommages sur notre habitation ?......................................................04
I.3. Principaux facteurs déterminant l’ampleur des dommages subis par les bâtiments …….04
I.4. Dommages lies a la conception des bâtiments………………………………………...…..... 05

II. les techniques de renforcement

II.1. Introduction………………………………………………………………………………..…08
II.2. Stratégie Du Renforcement……………………………………………………………..…...08
II.3. Techniques De Renforcement Des Structures……………………………………….……..09
II.4. Techniques De Renforcement Des Eléments………………………………………………. 10
II.5. Mesure D’urgence …………………………………………………………………..……….13
II.6. Conclusion………………………………………………………………………….…….…..14

Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

1. Introduction…………………………………………………………………………………..…15
2. Loi de comportement adoptée ……………………………………………………………… ...15
3. Etapes de la méthode……………………………………………………………………….... .16
3.1. Première étape……………………………………………………….………...16
3.2. Deuxième étape ………………………………………………………………..16
3.3. Troisième étape………………………………………………………….. ……16
3.4. Quatrième étape……………………………………………… ………………..17
3.5. Cinquième étape……………………………………………………………… .17
3.6. Sixième étape …………………………………………………………………..18
3.7. Septième étape …………………………………………………………..……..20
4. Méthodes des trois pivots ………………………………………………………………………20
4.1 Hypothèses de calcul …………………………………...……………….…..….20
4.2 Diagrammes dèformations-contraintes du béton……………………...………...20
4.3. Diagramme déformations-contraintes des aciers ………………………………22
4.4. Diagramme des déformations limites de la section…….……………………....22
4.5. Justification des sections rectangulaires vis-à-vis de M e N……………...……25
5. Détermination du moment et de la courbure a la limite élastique……………….…………..27
6. Détermination du moment de courbure a l’état ultime de résistance ……………………....28
7. Détermination de la ductilité en courbure de la section……………………………………...28
8. Détermination des déplacements élastique ∆y et ultime ∆u……………………………..…….28
Chapitre 3 Présentation de l’Ouvrage Etudié et l’Etat des Lieux

1. Introduction……………………………………………………………………………..……....31
2. Présentation de la structure……………………………………………………...……………..32
3. Etat des lieux………………………………………………………………………...…….…….36

Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

1. Introduction ………………………………………………………………………………….…43
2. Descente des charges……………………………………………………………………..…….43
2.1 Acrotère ………................................................................................................43
2.2 Plancher terrasse ……………………………………………………………. 45
2.4 Escaliers ………………………………………………………………….......46
2.5 Remplissages extérieurs ………………………………………………..……47
3. Dimensions des éléments……………………..………………………………………………....47
3.1 Les éléments porteurs (les poteaux)…… ................................………...….….47
3.2 Les poutres……………………………………..……………..……………... 47
4. Calcul des masses des niveaux…………………………………………..……………….……..48
4.1 Calcul des masses des éléments ……………………………………………...48
4.2 Masse revenant à chaque niveau……………...……….………………….…..49
5. Application du rpa 99……………………………………………………………..……….…...49
5.1 Méthode statique équivalente………………………….…………………..…49
5.2 La méthode dynamique modale spectrale……………….………..…….…………53
5.3 Vérification des déplacements…………..…………………………………....57
5.4 Justification de l’effet p-∆…………………...………….…………………….58
5.5 Vérification au renversement……………...………….……………………....59
5.6 Vérification de l’effort normal réduit…………..…………………..…………59
6. Vérification du ferraillage des poteaux …………………………………………………........61
6.1 Combinaisons de calcul ……………………...……………………………....61
6.2 Ferraillage longitudinal…………………………...……………………….….61
6.3 Vérification des poteaux à l'effort tranchant………………..……...…….…...65
6.4 Ferraillage transversal……………………………...……………………...….68
7. Vérification du ferraillage des poutres ………………………………………………………..69
7.1 Combinaison de calcul…………………………………...………….………..69
7.2 Ferraillage longitudinal……………………………...……………….……….70
7.3 Vérification de la contrainte tangentielle …………………………………….70
7.4 Calcul du ferraillage longitudinal……...………………………………….…..71
7.5 Ferraillage transversal ……………………………...……………………...…72
8. Conclusion…………………………………………………………………………...…………..73

Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage


Etudié
1. Méthodologie de l'étude de vulnérabilité des bâtiments en béton arme …….……………...74
2. Analyse de capacité de résistance et de déformabilité……………………………………......74
3. Analyse capacitaire de la variante existante ……………………………………………….…76
3.1.Les courbes de calcul………………………………………………………...76
3.2 Capacité et demande en terme d’effort tranchant……………………………..86
3.3 Capacité et demande en terme de déplacement……………………………….88
Conclusion………………………..……………………………………….……. ..90
Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée
1.Indroduction……………………………………………………………………………………….…….…91
2. Renforcement De La Variante Réalise …………………………………………………..…..91
2.1.L'analyse modale ………………………………………………………….....92
2.2 Vérification des déplacements (art .5.10 rpa 99)……… ………………..…..94
2.3 Justification de l’effet p-∆………………………………..………………......94
2.4 Vérification au renversement………………………………...……...….…….95
2.5 Vérification de l’effort normal réduit…………………………………..……..96
2.6 Vérification du ferraillage longitudinal des poteaux…………………....….…97
2.7 Vérification des poteaux a l'effort tranchant……………………….….…...…98
2.8 Vérification du ferraillage longitudinal des poutres……………..…….…….100
2.9 Vérification de la contrainte tangentielle dans les poutres………...….….....101
3. Etude capacitaire de la variante realise……………………………………………….…….102
3.1 Les courbes de calcul …………………………………………………..…. 102
3.2 Capacité et demande en terme de effort tranchant……………......…………101
3.3 Capacité et demande en terme de déplacement……………………………...106
Conclusion ………………………………………………………………....…...108

Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée


1.Introduction……… .………………………..........................................................................….109
2. Etude de la variante de renforcement proposee .. ……………...…………….……………..109
2.1 Analyse modale………………...……………………………………..…… 110
2.2 Vérification des déplacements (art .5.10 rpa 99) ………………...…………111
2.3 Justification de l’effet p-∆ ………………………………………..…………112
2.4 Vérification au renversement ……………………………….………………113
2.5 Vérification de l’effort normal réduit ……………………………….……...114
2.6 Vérification du ferraillage longitudinal des poteaux ……………….………115
3.7 Vérification des poteaux a l'effort tranchant …………...………………..….116
2.8. Vérification du ferraillage longitudinal des poutres……………………….. 118
2.9. Vérification de la contrainte tangentielle dans les poutres………………… 119
2.10. Ferraillage des voiles …………………………………………………….120
3. Etude capacitaire de la variante réalisée ……………………………………………………125
3.1 Les courbes de calcul ………………………………….………...…………125
3.2 Capacité et demande en terme effort tranchant ………………….…...……127
3.3 Capacité et demande en terme de déplacement …………...………….……129
Conclusion……………………………………...……………………….……… 131

CONCLUSION GENERALE
Annex
Introduction Générale
Introduction Générale

INTRDUCTION GENERALE
La conception parasismique des ouvrages a fait un pas considérable dans le cadre global de la
protection des ouvrages contre les catastrophes naturelles. Le problème de la prévention et la
réduction du risque sismique étant, en grande partie résolu pour les structures à édifier dans le futur.
Il était question de trouver des outils d’analyse qui permettent de réduire ce risque pour le bâti
existant vu le nombre important constituant cette catégorie. A cet effet, une méthodologie de calcul
basée sur la corrélation entre l’"offre" ou capacité du système structural existant et la "demande" ou
action du séisme pris en considération, a été mise au point pour la première fois en nouvelle
Z'elande, dans le but de procéder, s’il est nécessaire, au renforcement de cette catégorie de
bâtiments.

La réhabilitation structurale consiste à améliorer le niveau de performance d’un système


structural ou quelques éléments de ce système. Dépendamment de l'état de la structure, la
réhabilitation peut être subdivisée en deux catégories : (a) Réparation et (b) Renforcement.
a- La réparation et une réhabilitation de la structure endommagée ou de quelques éléments
dans le but d'atteindre la capacité d'avant endommagement.
b- Le renforcement consiste à augmenter la capacité de la structure endommagée ou non
endommagée ou des élément de cette structure à un niveau plus élevé. Le terme"capacité"
signifie dans ce cas, résistance, ductilité et rigidité.

Le présent travail concerne l'étude de la capacité de résistance et le renforcement d'une structure


de la "Cité des 1200 logements" située à Boumerdès où des désordres significatifs ont été notés au
lendemain du séisme de Zemmouri ayant ébranlé les régions de Boumerdès et d'Alger le soir du 21
Mai 2003. La cité objet de cette étude a été construite dans les années 1975-1980 sans aucune
norme parasismique. Le système structural est constitué de portiques auto-stables en béton armé.
Ce travail a été abordé sous les aspects essentiels suivants:
Examen et diagnostic (expertise) de la structure existante

Etude statique et dynamique de la structure


Etude capacitaire de la structure

Proposition d’une ou plusieurs solutions de renforcement


Examen de la faisabilité des variantes proposées et choix de la variante à réaliser

Etude da la variante adoptée

Projet de Fin d'Etude -1- 2006/2007


Introduction Générale

Le présent travail est scindé en sept (07) chapitres comme suit :


Introduction Générale.
Chapitre 1 : Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés.

Chapitre 2 : Méthodologie d’évaluation de la capacité d’une structure.


Chapitre 3 : Présentation de l’ouvrage étudié et l’état des lieux.

Chapitre 4 : Etude statique et dynamique de l’ouvrage.


Chapitre 5 : Application de la méthodologie d’évaluation de la capacité à l’ouvrage étudié.

Chapitre 6 : Renforcement et étude capacitaire de la variante réalisée.


Chapitre 7 : Renforcement et étude capacitaire de la variante proposée.

Conclusion Générale.

Projet de Fin d'Etude -2- 2006/2007


1

Techniques de réparation et de
renforcement des ouvrages
endommagés
Chapitre 1 Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés

I. EFFET DU SÉISME SUR LES STRUCTURES

I.1. INTRODUCTION
Le génie parasismique est la conjugaison, dans l'art de construire, d'un grand nombre de
disciplines parfois très éloignées les unes des autres.
Les grandes civilisations ont donné naissance à des ouvrages intelligemment conçus et qui résistent
de façon étonnante aux pires séismes.
A la différence de l'action du vent, qui agit sur l'élévation de la construction, dans le cas d'un
séisme, c'est le sol qui en le moteur. Les sollicitations mécaniques que le séisme engendre sont
diverses et il est certain qu'une bonne connaissance de son action permettrait de mieux construire.

Les séismes se manifestent à la surface du sol par un mouvement de va-et-vient, horizontal et


vertical. Le mouvement est caractérisé par le déplacement, la vitesse et l'accélération du sol. Les
constructions sont liées au sol au moins par des fondations, éventuellement par leurs parties
enterrées (sous-sol). Les éléments de construction solidaires du sol suivent ces déplacements, par
inertie les parties en élévation ne suivent pas instantanément le mouvement et il s'ensuit une
déformation de la structure. Si les constructions ont été conçues et réalisées suivant les règles de
l'art et de la bonne construction en zone sismique, elles passeront par leur position initiale et se
mettront à osciller. C'est ce qu'on constate dans un bâtiment soumis à un tremblement de terre. Au
cours du mouvement induit par le séisme, le bâtiment parasismique doit réagir dans un temps très
court (quelques dizaines de secondes) sans endommagement. La rupture survient si le bâtiment n'a
pas été conçu pour résister à ces mouvements.
Le problème est de savoir comment un bâtiment peut répondre aux sollicitations d'origine sismique
pour atteindre les objectifs de protection définie par la Puissance Publique. Pour cela, une bonne
connaissance du comportement des matériaux, des éléments composant la construction ainsi que
celui de l'ensemble du bâtiment est indispensable. Les objectifs de tous ceux, entreprises,
architectes, promoteurs et ingénieurs, qui participent à l'acte de construire sont entre autres :
d'assurer le non effondrement des bâtiments courants pour le séisme correspondant à la
protection minimale.
de s'assurer que tous les bâtiments comportant des installations nécessaires aux secours
d'urgence seront en fonctionnement après le séisme et notamment : centraux
téléphoniques, hôpitaux, centres de secours, etc..

d'éviter les conséquences indirectes, c'est-à-dire, empêcher que des désordres, même
limités, dans certains ouvrages ou installations industrielles puissent entraîner des
répercussions graves pour l'environnement.

Projet de Fin d'Etude -3- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés

I.2. QUELS PEUVENT ETRE LES DOMMAGES SUR NOTRE HABITATION ?


Les bâtiments peuvent subir cinq degrés de dommages :
Effondrement partiel ou total (degré 5) : rupture de murs ou poteaux entraînant un
effondrement de façade ou de planchers, localisé ou total.

Dommages structuraux (degré 4) : dommages à la structure nécessitant des


réparations « lourdes » ou la démolition (murs éventrés ou largement fissurés, certains
poteaux cisaillés,…).

Dommages moyens (degré 3) : des fissures de la maçonnerie, etc. Ces dommages


nécessitant des réparations « moyennes ».

Dommages faibles (degré 2 et 1) :

Degrés de dommages

Réparations Réparations Destruction


Faibles Moyennes Evacuation

Degré 1 Degré 2 Degré 3 Degré 4 Degré 5

I.3. PRINCIPAUX FACTEURS DETERMINANT L’AMPLEUR DES DOMMAGES SUBIS


PAR LES BATIMENTS
Le fait qu’un immeuble survit ou non à un tremblement de terre dépend d’abord et avant tout
de sa tenue aux mouvements du sol qui sont produits par le séisme. Voici les principaux facteurs
responsables du comportement d’un bâtiment.

Projet de Fin d'Etude -4- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés

I.3.1. L’intégrité
Ce terme désigne le degré d’interconnections des constituants d’un immeuble, ce qui
l’empêche d’être démoli lors d’un tremblement de terre. Les éléments dont dépend l’intégrité d’un
bâtiment ne sont pas seulement ceux qui constituent la structure (les poutres, les poteaux, les murs
ou les fondations), mais aussi ceux qui sont supportés par elle (les cloisons et l’équipement lourds).
Dans le cas d’un immeuble reposant sur un sol ferme, dans une zone de faible sismicité, le manque
d’intégrité pourrait être sa seule faiblesse face aux séismes, c-à-d, le seul facteur qui pourrait être
responsable de son endommagement ou de son effondrement.

I.3.2. La résistance latérale et la ductilité


Les secousses horizontales produisent des forces de même direction dans tout le bâtiment; celles-ci
se transmettent à la structure verticale par les planchers et pénètrent ensuite dans le sol. Une
condition critique pour empêcher la dislocation d’un immeuble est la capacité de la structure
verticale à s’opposer aux forces horizontales appliquées à chaque étage (sa résistance latérale).
Autre facteur aussi important dans les zones de sismicité moyenne à élevée, où de très grandes
forces sismiques peuvent s’exercer : la capacité de la structure verticale à céder sous l’effet de ces
forces (ductilité) sans se disloquer, ainsi qu’à reporter sur d’autres éléments les forces qui
contribuent à en surcharger certains (hyperstaticité). Certains éléments du bâtiment, par exemple les
cloisons en brique plâtrière servant de remplissage dans les bâtiments à ossature, ne sont pas
ductiles; ils peuvent se disloquer soudainement et de manière explosive en libérant de l’énergie, ce
qui favorise l’effondrement des bâtiments.

I.3.3. La rigidité latérale


La rigidité latérale est définie par les forces latérales produites par un séisme qui déforment la
structure verticale reliant les étages, ce qui peut endommager les éléments du bâtiment fixés à la
charpente (les cloisons et les branchements) et rendre l’immeuble inutilisable. La rigidité latérale de
la structure verticale réduisant la déformation, elle joue un rôle critique en empêchant la dislocation
des éléments fixés à l’ossature. Cela oblige souvent à recourir aux murs de contreventement, qui
résistent mieux aux forces latérales que les poteaux, parce qu’ils sont beaucoup plus rigides.

I.3.4. Les irrégularités du bâtiment


Un bâtiment sans irrégularités est un bâtiment dont la structure verticale est symétrique en plan et
en élévation, de sorte que les forces sismiques soient transmises directement au sol.

I.4. DOMMAGES LIES À LA CONCEPTION DES BATIMENTS

I.4.1. Joints de dilatation


Variation des distances entre les différents de deux blocs consécutifs dus au
comportement spécifique à chacun d’entre eux.

Projet de Fin d'Etude -5- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés

Fissuration des linteaux au droit du joint.

Dégradation des séparations verticales aux droits des joints.


Collision entre deux blocs.

La dégradation ou l’effondrement de la partie commune à deux blocs voisins


l’effondrement complet d’un bloc.

Dégradation des séparations verticales aux droits des joints.


Basculement des bâtiments.

I.4.2. Poteaux
Fissures horizontales au niveau de l’arrêt de bétonnage pour mauvaise reprise du
bétonnage.

Fissures horizontales apparaissant suite à l’allongement des armatures longitudinales.


Fissures en "X" avec dislocation du béton de l’enrobage due aux contraintes de
cisaillements développées par l’effort tranchant.
Dislocation totale du béton dans les zones d’extrémité due à l’insuffisance des armatures
transversales et formation de rotules plastiques.
Fissures horizontales dans les zones nodales dues à l’alternance du moment de flexion.

Zone de ségrégation mise en évidence par un écrasement local du bâtiment sous l’effort
de la compression.

Rotulations de poteaux, le plus souvent au niveau du rez-de-chaussée.


Cisaillement des poteaux.
Cisaillement des poteaux courts causés par des poutres palières.
Eclatement total du béton à mi-hauteur des poteaux due au phénomène de flambement.
Eclatement et rupture du béton de la zone d’enrobage sur toute la hauteur des poteaux.

I.4.3. Poutres
Fissures verticales dues au moment de flexion et aux efforts normaux de traction.
Fissures verticales dues au glissement des armatures et la destruction de l’adhérence
sous l’effet des contraintes de traction.
Rotules plastiques dans les zones nodales : écrasement et éclatement du béton avec ou
sans flambement des armatures longitudinales sous l’effet de l’alternance de l’effort
normal et de moment de flexion.

Projet de Fin d'Etude -6- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés

I.4.4. La maçonnerie
Fissures périphériques le long du périmètre du mur de maçonnerie
Décollements et des fissurations importantes.

Fissures au niveau de la jonction de la maçonnerie et les éléments structuraux de la cage


d’escalier.

Rupture des maçonneries de remplissage et de façades.

I.4.5. La zone nodale


Rotules plastiques dans les zones nodales : écrasement et éclatement du béton avec ou
sans flambement des armatures longitudinales.
Ségrégation du béton au niveau des éléments structuraux.

Mauvaise exécution du béton (présence de sac de ciment vide, déchet de bois de


coffrage).
Eclatement partiel du béton.
Absence des doubles U.
Fissures horizontales.

I.4.6. Divers dommages


Affaissement important sur certaines parties des dallages.
Ecrasement des étages inférieurs, en général le rez-de-chaussée.

L’action perpendiculaire aux panneaux provoque la rupture en "coup de poing" des


panneaux complets et le renversement des panneaux partiels.

L’action dans le plan du panneau provoque la fissuration suivant ses diagonales (bielles
tendues) et l’écrasement d’élément de maçonnerie dans les zones proches des nœuds de
jonction (bielles comprimées).
Ecrasement du mur au-dessous de la poutre provoqué par une mauvaise qualité de la

maçonnerie et un défaut d’exécution.


Flambement du mur.

Fissures inclinées avec ou sans destruction de la maçonnerie qui prend naissance au


niveau de l’angle de l’ouverture.

Projet de Fin d'Etude -7- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

II. LES TECHNIQUES DE RENFORCEMENT


II.1. INTRODUCTION
Après avoir passer en revue les désordres importants observés lors des séismes nous exposons
dans ce chapitre certaines techniques de renforcement et de réhabilitation des structures.

Les techniques de réparation utilisées dans le renforcement ou la réhabilitation des bâtiments sont
en fonction du degré d'endommagement, qui est évalué dans un premier temps à partir de la fiche
post-sismique, ces techniques ont principalement pour but d'augmenter la rigidité de la structure, en
lui conférant une grande capacité de reprendre les forces sismiques tout en modifiant le système
structural de base.
Le projet d'un renforcement sismique commence par un calcul de la structure ou des éléments de
structure concernés sur la base des prescriptions parasismiques. Pour ce faire, il faut d'abord estimer
la capacité disponible avec un soin particulier. A partir de cette évaluation, une solution de
renforcement peut être développée.

II.2. STRATEGIE DU RENFORCEMENT


Pour la mise au point d’un projet de renforcement, on peut :
Diminuer la masse du bâtiment, par conséquent diminuer les forces d’inertie.

Réduire les effets dus à la torsion, en diminuant la distance entre le centre de masse et celui
de l’inertie. Cette réduction peut être obtenue par la modification de la disposition des
masses et des éléments résistants ou par l’insertion de nouveaux éléments.
Pour les structures souples, il faut essayer de réduire la période du mode fondamental par la
réduction des masses ou l’augmentation de la rigidité de la structure.
Pour augmenter la résistance d’une structure, il faut mobiliser le maximum d’éléments
résistants. L’expérience montre que les ouvrages dans lesquels les éléments résistants
forment un système continu, cohérent et fortement hyperstatique se comportent de façon
beaucoup plus satisfaisante que ceux qui présentent des degrés de liberté isostatique ou dans
lesquels la précarité des liaisons ou la concentration des efforts sur un petit nombre
d’éléments de la structure favorise l’apparition d’isostatiques.
Garder présent à l'esprit que l'endommagement d'une structure est plutôt la conséquence
d'une déformation excessive (déformations alternées ou répétées dans le domaine post-
élastique) que d’un dépassement de résistance. Si l’on veut limiter les désordres, il faut donc
maîtriser les déformations par :

a. l'augmentation de la capacité de résistance.


b. l'augmentation de la résistance et de la ductilité.

c. l'augmentation de la ductilité.

Projet de Fin d'Etude -8- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

Lorsqu’il s’agit de trouver un compromis entre la résistance et la ductilité, il faut tenir compte de la
résistance et de la ductilité de chaque élément et de chaque composant.

II.3. TECHNIQUES DE RENFORCEMENT DES STRUCTURES


Le renforcement d’une structure consiste à rajouter des éléments additionnels pour augmenter
sa résistance, les éléments ajoutés peuvent être incorporés dans la structure ou collés aux anciens et
qui sont :
Voiles en béton armé à l’intérieur des portiques.

Voiles en béton armé incorporé dans une structure en murs porteurs.


Portiques introduits dans des portiques.

Palées triangulées à l’intérieur des portiques.


Ces éléments modifient le comportement dynamique des structures et entraînent une nouvelle
répartition des efforts. Une vérification de la structure au séisme est nécessaire pour sa sécurité et sa
stabilité.

Le choix des éléments dépend des points suivants :


Eviter la concentration des efforts dans les sections de faible résistance.

Donner une configuration symétrique à la nouvelle structure.


Réaliser soigneusement les liaisons entre la structure existante et les éléments ajoutés.

II.3.1. Renforcement par mur en béton armé


Les murs en béton armé sont placés à l’extérieur ou à l’intérieur de la structure :
S’ils sont placés à l’extérieur, la réalisation est facile, le seul inconvénient majeur est la
liaison avec les planchers.
S’ils sont placés à l’intérieur, ils doivent assurer une bonne liaison entre eux et la structure
par des barres (verticales ou diagonales) ancres dans les murs et les planchers.

II.3.2. Renforcement par des murs de remplissage


Cette technique est utilisée dans le cas des structures en portique. Les murs peuvent être en béton
armé ou en maçonnerie. L’inconvénient de cette méthode est la réalisation des liaisons entre murs et
portiques. Les liaisons doivent respecter les conditions suivantes :
La longueur des ancrages est supérieure à cinq fois le diamètre des boulons d’ancrages.

Les ancrages sont prolongés au-delà des armatures longitudinales des portiques.
Les liaisons doivent être vérifiées au séisme.

Projet de Fin d'Etude -9- 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

II.3.3. Renforcement par des murs en ailes


Lorsqu’on veut augmenter la résistance latérale d’un poteau vis à vis des efforts sismiques ou
lorsque les conditions d’exploitation ne permettent pas la réalisation d’un mur de renforcement
complet, on peut se contenter de la réalisation d ‘éléments de voiles ou ailes de part et d’autres des
poteaux tout en assurant une liaison correcte entre les deux. Les nouveaux éléments doivent aussi
être ancrés dans l’infrastructure.

II.3.4. Renforcement par des palées triangulées


Ils sont introduits dans les portiques de façade présentant de grandes ouvertures. Ces éléments sont
en béton armé ou en acier et doivent être convenablement liés à la structure existante.

II.4. TECHNIQUES DE RENFORCEMENT DES ELEMENTS

II.4.1. Renforcement des poteaux


Les techniques de renforcement des poteaux sont diverses, on site les plus utilisées :

a. Injection
Elle est utilisée dans le cas où les seuls désordres apparents sur les poteaux sont des fissures.
Les injecteurs sont disposés sur le tracé des fissures autour des poteaux. Le réglage du débit, la
pression d’injection et l’espacement des injecteurs dépend de l’importance des ouvertures.

b. Gainage
Le gainage du béton peut s’effectuer par deux méthodes :

Gainage métallique
Il se traduit par la réalisation d’un coffrage métallique au tour du poteau à l’aide de fers plats
et de cornières. Cette méthode est généralement utilisée dans le cas d’écrasement localisé et elle
peut être associée à une injection. Le poteau est en suite recouvert par un enduit de ciment.

Gainage en béton armé


Le poteau est enfermé dans une gaine de béton. Le gainage se fait sur une partie des
parements ou sur la périphérie du poteau. Le dernier cas est conseillé si l’espace tout autour du
poteau est suffisant. La mise en place du béton peut être réalisée par coulage ou par projection. La
préparation du support (béton et acier) constitue une opération primordiale pour obtenir une bonne
réparation. Le béton détérioré et les aciers corrodés doivent être enlevées. La surface du support
doit être nettoyée avant la mise en place des nouveaux aciers et du nouveau béton.
Le béton est mis en place par vibration, le diamètre des granulats est fonction de l’espace
disponible.

Projet de Fin d'Etude - 10 - 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

II.4.2. Renforcement des poutres


Les techniques les plus utilisées dans le renforcement des poutres sont :

a. Gainage
Le gainage peut être réalisé uniquement sur la retombée de la poutre comme il peut envelopper
toute la poutre. Les nouveaux matériaux doivent avoir une résistance supérieure ou égale à celle des
matériaux existants. Les aciers longitudinaux seront ancrés dans les poteaux tout en respectant les
critères de dimensionnement et d’espacement.

b. La précontrainte extérieure
Elle est utilisée dans le cas d’apparition de désordres local ou dans le cas d’une forte sollicitation
localisée. L’ancrage des câbles est réalisé soit directement sur la structure ou à l’aide des bossages
d’ancrages.

c. Restitution de la capacité portante vis à vis des charges verticales


L’utilisation de tiges métalliques et de cadres extérieurs permet de restituer à une poutre sa
résistance à l’effort tranchant. Les cadres peuvent être verticaux ou inclinés.

II.4.3 Renforcement des voiles


Le renforcement des voiles se fait par plusieurs techniques, on site :

a. Injection
Elle est utilisée dans le cas de fissuration du voile sans présence de dislocation. La résine
époxydique est la plus utilisée. L’injection se fait des fissures les plus bases vers les plus hautes.

b. Gainage
Si le voile présente des dégradations importantes, le gainage devient la technique la plus adéquate
pour restituer au voile sa résistance initiale. Les zones disloquées doivent être préparées, le nouveau
béton et les nouveaux aciers doivent présenter d’une résistance identique à celle du support. Le
béton est généralement mis en place par projection et les aciers sont soumis aux critères de
dimensionnement et d’espacement. La solution la plus recommandée consiste à gainer les deux
faces du voile et, dans certain cas, à rigidifier ses extrémités par des potelets.

II.4.4. Renforcement des planchers


Pour les planchers, on a :

a. Injection
L’injection est conseillée dans le cas où le plancher est simplement fissuré (utilisation des résines
époxydes).

Projet de Fin d'Etude - 11 - 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

b. Gainage
Le gainage se fait sur toute la surface du plancher (au-dessous par projection ou au-dessus par
coulage), Le support doit être préparé convenablement et les aciers nouveaux sont liés à la structure
existante en respectant les conditions de dimensionnement et d’espacement.

II.4.5. Renforcement des murs en maçonnerie


Le renforcement des murs en maçonnerie est fonction de l’importance des désordres.

a. Injection et restitution des éléments dégradés


La technique dépend de l’ouverture des fissures et de leur orientation :

Dans le cas des fissures dont l’ouverture est comprise entre 0,3 mm et 10 mm, la technique
utilisée consiste à injecter du mortier de ciment très fluide, l’injection se fait sous une
pression de 30 bars.
Dans le cas de fissures verticales à ouverture supérieure à 10 mm avec briques et moellons
adjacents détériorés, il faut les remplacer par des éléments nouveaux II.60
(mis en place par du mortier riche en ciment) ou par du béton avec des fers ronds ou des fers
plats en forme de « U » (cavaliers).
Dans le cas où les fissures sont inclinées (ouverture supérieure à 10 mm), l’introduction de
potelets dans le mur pour le rigidifier est solution la plus adéquate.

b. Réparation des intersections de murs


Les zones d’intersection peuvent être réparées ou renforcées par l’une de ces méthodes :
Placer des briques ou des moellons de liaisons.

Introduction des fers plats et remplir les fissures par du mortier de ciment.
Réalisation de chaînage en béton armé au niveau des intersections.
c. Gainage
Il est utilisé lorsque le mur présente des désordres très importants. La gaine de béton ajoutée
rigidifie le mur et augmente le contreventement de ce dernier. Le béton est mis en place par
projection. Il doit être lié au mur par des scellements traversant ce dernier (en nombre de 4/m²)
L’épaisseur de la gaine dépend du type de matériaux constituant le mur.

II.4.6. Renforcement des fondations


Le renforcement des fondations est très délicat et très coûteux vu ses conditions d’exécution dans
le sol :

Projet de Fin d'Etude - 12 - 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

a. Renforcement des semelles isolées


Le renforcement dessemelles isolées se fait par l’augmentation de la surface de contact avec le sol
en réalisant une ceinture rigide encadrant la semelle. Deux cas peuvent se présenter :

Si le poteau est renforcé par gainage : la transmission des efforts se fait de la partie gainée à
la ceinture réalisée. les armatures longitudinales du gainage du poteau et de la ceinture sont
liées (recouvrement, soudure, …).
Si le poteau n’est pas gainé ; la ceinture doit être au-dessous de la fondation existante, des
profilés métalliques sont introduits pour transmettre les efforts du sol à la semelle existante.

b. Renforcement par l’introduction de nouvelles fondations


L’introduction de nouvelles fondations est reliée à l’introduction de nouveaux éléments dans
la superstructure (voile ou élément similaire). Dans ce cas, il faut réaliser soigneusement les liaisons
entre les fondations existantes et les nouvelles.

II.5. MESURE D’URGENCE


Les structures gravement endommagées sous l’effet d’une sollicitation sismique doivent être
renforcées par des supports temporaires assurant la protection de la structure et la sécurité des
individus (voisins, passagers, personnelle réparation) contre une éventuelle réplique.

Les supports seront disposés de manière à reprendre les charges sollicitant les éléments atteints.
L’étayage vertical (des poteaux ou voiles endommagés) est disposé dans les niveaux présentant des
désordres. Cependant, il est parfois nécessaire d’étayer tout l’ouvrage pour obtenir le maximum de
sécurité.

II.5.1. Etayages vis-à-vis des charges verticales


Le type d’étais à utiliser dépend de l’importance du chargement et de la nature des dégâts. Les
modèles les plus couramment utilisés sont:

a. Etais types industriels et échafaudage


Ils sont utilisés dans le cas des charges verticales relativement faibles ou dans le cas de faibles
désordres. Ces deniers peuvent être :

Des profilés métalliques isolés, tube rond à hauteur variable dont les extrémités sont munies
de plaque métallique (pour éviter le poinçonnement).

Un échafaudage métallique constitué d’un assemblage de barres.

Projet de Fin d'Etude - 13 - 2006/2007


Chapitre 1 Techniques de Réparation et de Renforcement des Ouvrages Endommagés

b. Etais en bois
Ils sont constitués de madriers et de troncs d’arbres. Ces troncs doivent avoir une section
constante, une contrainte de compression élevée et ne possédant aucun défaut.

Si les étais sont disposés sur les deux faces d’un élément, ils seront reliés par des planches ou des
crochets.

c. Etayage métallique
Il est utilisé dans le cas de chargement vertical important ou si les désordres sont très
importants. Dans certain cas, ce type d’étayage constitue un renforcement permanent de l’élément
endommagé : l’exemple du gainage métallique des poteaux.

II.5.2. Etayage horizontal


Ils sont au nombre de deux :
Soutènement latéral.

Etayage par diagonales.

II.6. CONCLUSION
Après sélection de la stratégie de renforcement adéquate, il convient de procéder à
l’établissement d’un projet de renforcement rationnel. Cela suppose, de la part de l’ingénieur, une
grande connaissance, afin d’intégrer les mécanismes généraux suivant lesquels l’action sismique
produit des effets qui engendrent différents types de réponses de la structure. Notamment en ce qui
concerne la transformation, l’échange et la dissipation d’énergie.

Projet de Fin d'Etude - 14 - 2006/2007


2

Méthodologie d’évaluation de la
capacité d’une structure
Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

1. INTRODUCTION
La méthodologie adoptée pour évaluer la résistance au séisme de l'ouvrage est celle
développée à l'Institut de Génie Parasismique et de Sismologie de l'Université de Skopje,
Macédoine (Bozinovski, Z. and Gavrilovic, 1993). Cette méthodologie est adaptée aux niveaux
d’agressions sismiques relatifs au site d’implantation de l’ouvrage et aux critères de sécurités
définies dans le Règlement Parasismique Algérien RPA (CGS, 2004).
Cette méthodologie consiste à évaluer la capacité en résistance et en déformation des
éléments de contreventement de chaque étage, en phase élastique et post-élastique afin d’établir la
loi de comportement bilinéaire des étages. Ce type d’approche fait appel aux concepts des états
limites. Les résultats ainsi obtenus serviront comme données dans l’élaboration du modèle
mathématique à utiliser pour l’analyse dynamique de la structure sous diverses actions sismiques.
Une composante accélérométrique du séisme de Boumerdès est proposé dans ce travail : la
composante a été enregistrée par la station de Dar El-Beida.

2. LOI DE COMPORTEMENT ADOPTEE


Cette analyse non -linéaire nécessite la connaissance préalable de la loi de comportement de la
structure. Une expérimentation sous un chargement cyclique et alterné, simulant l'action du séisme,
permet d'obtenir des courbes ou boucles d'hystérésis représentant le comportement de la structure.
Ces courbes sont ensuite idéalisées, pour des raisons pratiques, en une courbe enveloppe souvent
multilinéaire dont les points singuliers représentent les caractéristiques de résistance et de
déformation ainsi que la dégradation de la rigidité de la structure telles qu'observées réellement. Le
diagramme bilinéaire de la méthode yougoslave est caractérisé par deux points limites :
Le point 'Y' représentant la limite inférieure et caractérise l'état limite du comportement
élastique linéaire.
Le point 'U' représente la limite supérieure et caractérise l'état ultime de déformation c'est -à-
dire la limite au-delà de laquelle on observe la ruine de la structure.
La rigidité entre le point 'O' et le point 'Y' représente la rigidité élastique initiale de la
structure. L'effet de la détérioration de la rigidité est considéré comme se produisant au-delà
de la limite élastique; les déformations que subit la structure entre les deux états limites
découlent de la capacité de celle-ci a développer des déformations inélastiques sans rupture.
On définit ainsi un facteur dit facteur de ductilité comme étant le quotient du déplacement a la
rupture sur celui a la limite élastique.

µ = ∆U / ∆Y
Pour la structure en béton armé, la loi peut être idéalisée par une courbe bilinéaire comme illustrée
sur la (fig.2.1) il faut noter que ce modèle surtout adéquat pour une analyse statique.

Projet de Fin d'Etude - 15 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

Fig 2.1 Relation effort tranchant -Déplacement.

3. ETAPES DE LA METHODE
Les différentes étapes constitutives de la méthodologie yougoslave d'analyse de la vulnérabilité
sismique des structures de bâtiments telle qu'appliquée dans les études de vulnérabilité des
bâtiments stratégiques d'Alger, sont présentées succinctement ci après.

3.1. Première étape


Elle consiste à fixer les niveaux d'aléa sismique, à définir les paramètres sismiques spécifiques
aux sites et à déduire les critères de sécurité relatifs aux bâtiments.

3.2. Deuxième étape


Elle consiste à faire la collecte d’un maximum de données de l’ouvrage en vue de l’analyse
ultérieure et à faire une étude préliminaire. Les données sont :

Plans architecturant du bâtiment, note de calcul.


Classe et fonction du bâtiment.

Date de réalisation du bâtiment et code en vigueur à l’époque.


Estimation de la qualité des matériaux utilisés.

Identification du système structural et changement qu’il a subi éventuellement.


Etat physique (dommages, fissures, déformations du sol….) .

3.3. Troisième étape


Elle consiste à mener une analyse statique et dynamique de la structure. Cette étape contient :
analyse statique pour obtenir les sollicitations M, Q, N sous le poids propre et charge
de l’exploitation .

Projet de Fin d'Etude - 16 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

la détermination des caractéristiques dynamiques Ti et fi de la structure dans chaque


direction.

Cette analyse est menée en utilisant le logiciel de calcul dynamique ETABS 09.

3.4. Quatrième étape


Dans cette étape, on procède à une analyse de la structure conformément au RPA.

On calcule les paramètres suivants :


effort tranchant à la base V.

sollicitations M, Q, N pour tout élément structural.


Les déplacements inter –étages.

Le moment de renversement; ….

3.5. Cinquième étape


Elle consiste à évaluer la capacité en résistance et en déformation des poteaux de chaque
étage, en phases élastique et post élastique afin d’établir la loi de comportement bilinéaire des
étages. Cette loi et déterminer en tenant compte aussi bien des éléments porteurs ( poteaux ) que
des éléments influençant le comportement à un niveau donné de la construction et dans une
direction donnée.
Le diagramme représentant cette loi est caractérisé par deux états limites correspondant aux points
‘Y’ de cordonnée (∆y, Hy) et ‘U’ de cordonnée (∆u, Hu), obtenus par une évaluation de la capacité
en cisaillement et en flexion de la structure. Les résultats ainsi obtenus serviront comme données
dans l’élaboration du modèle mathématique à utilisé pour l’analyse dynamique de la structure sous
les déverses actions sismique.

Les séquences qui composent cette phase et qui sont applicables pour chaque niveau et pour
chaque élément structural sont les suivantes.

a- Calculer la
Capacité en flexion : Mu

Rigidité initiale : K

b- Evaluer l’effort tranchant Qu


Qu = 2Mu / h si le poteau est bi encastré.
Q = Mu / h si c’est un poteau articulé.

Projet de Fin d'Etude - 17 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

c- Evaluation des déplacements à état limite


Calcul du déplacement élastique ∆y : ∆y = Qy / Ki

Calcul du déplacement ultime ∆u : ∆u = µ b ∆y


Où µb représente la ductilité selon le mode de rupture par flexion.

d- Idéalisation du diagramme (Q - ∆) en diagramme bilinéaire.


e- loi de comportement de l’étage
Ayant la loi de comportement (Q-∆) de chaque élément structural, la loi de comportement
associée à un étage est obtenue par superposition des contributions de chaque élément. Le
diagramme pour l’étage est à son tour idéalisé par une loi bilinéaire dont la limite inférieure (limite
élastique) correspond à la limite élastique de l’élément le plus rigide et la limite supérieure
correspond à la limite ultime de l’élément le moins ductile.

f- corrélation des résultats de l’analyse selon le code et ceux de la capacité de la structure


Une première vérification entre l’offre et la demande en terme de résistance se fait en
comparant l’effort sismique obtenu par la méthode statique équivalente et celui obtenu par la
capacité de la structure. Cette étape nécessite :
d’évaluer les périodes de vibration de la structure.

d’évaluer l’effort sismique selon le RPA version 2003, V = A D Q W / R.


de distribuer l’effort sismique par niveau et par élément ou prorata de leur Rigidités.
de vérifier à la limite élastique pour chaque élément et à chaque niveau.

Calcul du facteur de sécurité à l’état élastique.


de vérifier à l’état ultime.

Calcul du facteur de sécurité à l’état de rupture .

3.6. Sixième étape


Les résultats de l’analyse de la capacité de la structure (loi de comportement idéalisée) sont utilisés
pour procédé à l’analyse dynamique de la réponse linéaire et non linéaire de la structure modélisée
comme montre sur la (fig.2.2). Les hypothèses suivantes sont adoptées.

masse supposée concentrée à chacun des niveaux.


plancher rigide assurant la répartition du chargement aux éléments structuraux.

seul le déplacement horizontal est permis.


les masses sont interconnectées par des ressorts dont la valeur de la rigidité est celle du
niveau obtenu par l’analyse capacitaire.

Projet de Fin d'Etude - 18 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

Mn
Kn, Cn

Mn-1
Mi

Ki, Ci
M1

Fig 2.2. Modèle de la structure.

Le système d’équations différentielles régissant le mouvement est:

[M] {X} + [C] {X} + [K] {X} = - [M] {I} Y (t)


[M], [C], [K] représente respectivement les matrices de masse, d’amortissement et de
rigidité.
{X} étant la réponse de la structure en terme de déplacement relatif et Y (t) l’accélération du sol qui
représente l’excitation sismique imposée à la structure modélisée.
La résolution du système d’équations différentielles non linéaire pour un niveau d’accélération
est effectuée par les méthodes numériques intégrées directement dans le logiciel utilisé.

Corrélation
La corrélation est obtenue en reportant sur le même graphe les limites élastiques ∆Y et ultime ∆U
ainsi que les réponses maximales en déplacement ∆max de chaque niveau. On détermine pour chaque
niveau :

La capacité de ductilité µ=∆u / ∆y .


La demande en ductilité µreq=∆ demande / ∆y.

Ceci permet de définir trois comportements possibles, pour chaque niveau:


si µreq<1 le niveau a un comportement élastique;

si 1<µreq<µ le niveau a un comportement non élastique;


si µ< µreq le niveau est dans un état d rupture.

Projet de Fin d'Etude - 19 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

3.7. Septième étape


Sur la base de l’analyse effectuée précédemment, une décision finale peut être prise. Cependant
cette décision est toujours lourde de conséquences (elle mène éventuellement soit un renforcement
coûteux, soit vers la démolition). Cette décision finale peut prendre les expressions suivantes:

Si le bâtiment satisfait aux exigences fixées, son exploitation peut se poursuivre.


Si le bâtiment fait des incursions dans le domaine post élastique, un renforcement ou une
modification de sa fonction peuvent être proposés.
Si le bâtiment ne satisfait à aucune des exigences élémentaires, sa démolition peut être
prononcée.

4. METHODES DES TROIS PIVOTS

4.1 Hypothèses de calcul


Les sections normales a la fibre moyenne, planes avant déformation restent planes après
déformation. (Hypothèse de Navier.) .
Le glissement relatif un pas lieu entre les armatures et le béton (association béton–acier) ;

La résistance à la traction du béton est négligée .


Les diagrammes déformations-contraintes sont définis pour :

-le béton en compression.


-l’acier en traction et en compression.

Le diagramme des déformations limites d’une section est régit par la règle dite des trois
pivots .A, B, C ;

4.2 Diagrammes dèformations-contraintes du béton


3.2.1. Diagramme Parabole-Rectangle
C’est le diagramme déformations-contraintes du béton qui peut être utilisé dans tous les cas.

Fig 2.3. Diagramme déformations -contraintes du béton.

Projet de Fin d'Etude - 20 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

diagramme
Déformation εbc contrainte de calcul σbc
Parabole- Rectangle

0 ≤σbc ≤ fbu
Parabole 0 ≤ εbc ≤ 2 ‰
pour εbc = 2 ‰ => σ bc =fbu

Rectangle 2 ‰ ≤ εbc ≤ 3 ‰ σbc =fbu

fbu = 0,85 fcj / γb

fcj : résistance caractéristique à la compression du béton à l'age de j jours.

γb : 1,15 cas de combinaison accidentelle.

3.2.2. Diagramme rectangulaire


Cas d’emploi
Si la section considérée est partiellement comprimée, par exemple en flexion simple en particulier
Disposition relative au diagramme rectangulaire (fig. 2.4).

Fig 2.4.Disposition relatives au diagramme rectangulaire.

distance a partir de l'axe contrainte de calcul symboles


neutre Ox

jusqu'à 0,20 yu contrainte nulle yu : distance de l'axe neutre à la fibre la plus


comprimée
fcj => même signification que
de 0,20 yu à yu fbu = 0,85 fcj / γb γb précédemment

Projet de Fin d'Etude - 21 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

4.3. Diagramme déformations-contraintes des aciers


Le diagramme de calcul se déduit du diagramme déformations contraintes.
Conventionnellement défini (voir figure 2.5)

Le coefficient de sécurité γ s est pris égal â :

 γ s = 1,15. (Cas courants).

 γ s = 1. (Combinaison accidentelles).

Le module d’élasticité longitudinale (symbole Es) est pris égal â :

Es = 200 000 MPA

Fig 2.5. Diagramme de calcul : déformations -contraintes des aciers.

4.4. Diagramme des déformations limites de la section


Règle des trois pivots :
En fonction des sollicitations normales, la rupture d'une section en béton armé peut
intervenir :
- Par écrasement du béton comprimé
- Par épuisement de la résistance de l'armature tendue.
Les position limites que peut prendre le diagramme des déformations sont déterminées à
partir des déformation limites du béton et de l'acier.

Projet de Fin d'Etude - 22 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

La déformation est représentée par une droite passant par l'un des points A, B ou C appelés pivots.

pivot domaine déformation limites du pivot considéré

A 1 Allongement unitaire de l'acier : 10 ‰

B 2 Raccourcissement unitaire du béton : 3,5 ‰

C 3 Raccourcissement unitaire du béton : 2 ‰

Section de béton armé


10‰
A1 Allongements
3,5‰ ε bc
Raccourcissements
B 3/7
1a 3/7
Traction simple

2 h
h 1b
d C

Compression.
1
2a
2b 3 4h/
7
A 2c
section avant déformation O
2‰
O
Fig 2.6. Diagramme des déformations limites de la section.

Trois domaines 1. 2. 3. Et trois pivots A. B. C.

Pour les calculs à l’ELU, on suppose qu’un point de la droite de déformation dans la section est
fixé. Ce point s’appelle le pivot. Soit il correspond à la déformation limite de traction dans les aciers
εst = 10 .10-3 : c’est le Pivot A, soit il correspond `a la déformation limite en compression du béton
εbc max = 3,5.10-3 : c’est le Pivot B. Toutes les droites de déformation comprises entre la droite
(Pivot A, εbc max = 0) et (εεst = 0.10-3, Pivot B) sont possibles (voir la Fig. 2.6). Le bon
fonctionnement de la section de Béton Armé se situe aux alentours de la droite AB, car les deux
matériaux - acier et béton - travaillent au mieux.
- Et on a dans le tableau suivant les règles des pivots sont représentées :

Projet de Fin d'Etude - 23 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

CONSTATATIONS ET CONSÉQUENCES
DOMAINE ET PIVOT
Acier Béton
Domaine1 et pivot A Régions la et 1b Région la:
• Le domaine 1 est représenté par le triangle A 1 L’allongement ultime de l’acier est * La fibre supérieure du béton
A B,
pris constant et égal à 10 ‰. La subit un allongement relatif ε b
contrainte de calcul de l’acier tendu est
• Les droites issues de A matérialisent les
maximale. 0 < ε b ≤ 10‰
différents diagrammes possibles de
(Observer le diagramme contraintes Le béton est partout tendu,
déformation,
déformations) exemple : cas’ des tirants en B.A.
• Le pivot A est situé au niveau du C.D.G.
L’acier est bien utilisé.
(Centre de gravité) des aciers.
Région 1b
*La fibre supérieure du béton subit
un raccourcissement relatif
0 ≤ ε b < 3,5 ‰
comprimé en haut
béton
tendu en bas
La section de béton est partielle-
ment comprimée.
exemple : cas des poutres, des
dalles.
.
Domaine 2 et pivot B Région 2a: Régions 2a, 2b et 2c:
Le domaine 2 est représenté par le L’allongement de l’acier est compris La fibre supérieure du béton subit
triangle A B O entre 10 ‰ maximal et un allongement un raccourcissement constant et
ε sl minimal car ainsi égal à 3,5 ‰.
l’acier est bien utilisé
Le béton est bien utilisé.
Région 2b:
comprimé en haut
Acier mal utilisé car l’allongement de
béton
l’acier étant faible, sa contrainte de
tendu en bas
traction est également faible. sauf en région 2c.
La section de béton est partielle
Région 2c:
ment comprimée dans les
Acier faiblement comprimé en bas.
régions 2a et 2b
région 2a exemple : cas des poutres.
Déférents Diagrammes région 2b
région 2c
Domaine 3 et pivot C • Zone CD1B, l’acier placé en partie • Zone CD 1 B : le béton est
Le domaine 3 est représenté par les zones supérieure est comprimé.
comprimé.
grisées. Le raccourcissement de l’acier est
La fibre supérieure subit un
compris entre 2 ‰ et 3,5 ‰.
raccourcissement compris entre
2 ‰ et 3,5 ‰
• Zone OCD, l’acier placé en partie
inférieure est comprimé.
• Zone OCD : le béton est
Le raccourcissement de l’acier est
comprimé.
inférieur ou égal à 2‰
La section de béton est donc en-
tièdement comprimée.
exemple : cas des poteaux.

ε b = 2 ‰
Le pivot C est tel que 
 3
 CD 1 = 7 h
La droite de déformation pivote autour du point
C.

Projet de Fin d'Etude - 24 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

4.5. Justification des sections rectangulaires vis-à-vis de M et N


4.5.1 Equation d’équilibre

Fig.2.7 Distribution des déformations et des contraintes.

Avec :

CS=Asc*fS’ : force de compression dans les aciers comprimés.


TS=Ast*fS : force de traction dans les aciers tendus .
CC=X*b*fbu= 0.8b*y* fbu : force de compression dans le béton.

Equilibre des forces :

NU= CS+ CC- TS


Equilibre des moments :

MA= AS’*fS’(d -d’) + 0.8b*y*fbu(d-0.4y) - NU(d -h/2)


NU : l’effort normal ultime.
MA : le moment ultime.
Asc: la section des aciers comprimés.
Ast: la section des aciers tendus.

b : la largeur de la section de poteau.


d : la hauteur utile.

d’ : l’enrobage.
fbu : la résistance du béton.

y : la distance entre l’axe neutre et le bord supérieur de la section du poteau.

Projet de Fin d'Etude - 25 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

4.5.2 Démarche suivie pour résoudre les équations d’équilibre


Supposons que pour une section de béton, As et As’ sont connues, on pourra alors construire un
diagramme d’interaction (MUlt, NUlt) qui délimite le domaine de résistance de la section.

Ce diagramme est obtenu en balayant successivement les domaines 1, 2 et 3 (c’est à dire en se


plaçant sur l’un des 3 pivots.

A chaque valeur de ε(z) σ(z) Mult et Nult.

Fig.2.8 Courbe d’interaction M-N.

Pn : l’effort normal maximum de compression.


Tn : l’effort normal maximum de traction.
Mb : le moment de balance (le moment maximum).
Nb : l’effort normal de balance.
Mn : le moment de flexion pure.

Projet de Fin d'Etude - 26 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

5. DETERMINATION DU MOMENT ET DE LA COURBURE A LA LIMITE ELASTIQUE


La limite élastique de déplacement est définie, pour la section droite d’un élément de
contreventement, comme l’état où les armatures d’acier tendues atteignent leur déformation

élastique maximale εs =f y . L’équilibre de la section, montrée en figure.2.9, permet d’écrire les


Es
équations données, en supposant un diagramme rectangle équivalent des contraintes dans le béton.
La contrainte de traction dans l’acier est:

εs =2 ‰

εs’ = εs (y -d’) / (d-y) et εbu = εs y / (d-y).

Le moment élastique est obtenu par l’état de contrainte suivante :

Fig.2.9 Distribution des déformations et des contraintes.

L’équilibre de la section montrée en figure.2.9 s'écrire comme suit :

Nu =CC +Cs −Ts


Avec :

Cc = 0.8 ∗ b ∗ x ∗ f s C s = As' ∗ f y Ts = As ∗ f s

Le moment à l’état limite élastique est comme suit :

My = AS’*fS’ (d -d’) + 0.8b*y*fbu (d-0.4y) - NU (d -h/2)


La courbure à la limite élastique est :

φy = εs / (d-y) = εbu / y

Projet de Fin d'Etude - 27 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

6. DETERMINATION DU MOMENT DE COURBURE A L’ETAT ULTIME DE


RESISTANCE
La limite de résistance est définie comme la limite pour laquelle la fibre la plus comprimée de la
section droite de l’élément de contreventement atteint sa déformation maximale ( εcu =3.5% ), alors
que les armatures d’acier tendues atteignent leur contrainte maximale f y . Comme pour le cas de
l’état élastique, la courbure ainsi que le moment fléchissant est obtenue en exprimant les équations
d’équilibre de la section droite. Après développement des équations d’équilibre, on aboutit aux
expressions suivantes pour la courbure et le moment respectivement :
La courbure à la limite ultime est :

φu = εsu / (d-y) = εbu / y

Le moment à l’état limite ultime est :

Mu= AS’*fS’ (d -d’) + 0.8b*y*fbu (d-0.4y) - NU (d -h/2)

7. DETERMINATION DE LA DUCTILITE EN COURBURE DE LA SECTION


La ductilité de la section droite de l’élément de contreventement est définie comme la rapport
entre la courbure maximale que peut développer la section, et la courbure correspondante à l’état
limite élastique :

φu
Dφ =
φy

8. DETERMINATION DES DEPLACEMENTS ELASTIQUE ∆Y ET ULTIME ∆U

Les courbures définies précédemment pour la section droite permettent la détermination des
déplacements élastique et ultime que peut reprendre un élément de contreventement Bi- encastré.
Ces deux déplacements constituent la capacité en déplacement de l’élément de contreventement.
Cette capacité permet d’une part de définir la loi de comportement décrivant le comportement des
éléments en béton armés soumis à des chargements cycliques, et de contrôler, d’autre part, la
réponse en déplacement de ces éléments à travers un redimensionnent s’il s’agit d’une nouvelle
structure, ou une proposition de renforcement

S’il est question d’une structure existante. Ces deux déplacements sont donnés respectivement, en
supposant une distribution linéaire des courbures comme montrées dans les figures.2.10 Par les
expressions suivantes :

Projet de Fin d'Etude - 28 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

H H 2H H 1H
∆ y = 0 .5 * φ y * *( + ) − 0 .5 * φ y * *
2 2 3 2 2 3 2

∆u = ∆y + θpc *(Ic – 0.5*(l pc + l pc)

Avec : θpc = (φu - φy)* l pc

l pc = 0.5*(h –d’) +0.05*Z


h : hauteur de la section.
d’ :l’enrobage.

Z : Z = H / 2.
l pc : langueur de la rotule plastique.

φy : la courbure à l’état limite élastique.

φu : la courbure à l’état limite ultime.

H : hauteur d'étage.

Fig.2.10 Distribution des courbures à l’état limite élastique et ultime

Par ailleurs, la capacité de ces éléments en effort tranchant est donnée, pour les deux états limites
définis précédemment, par les expressions suivantes :

Projet de Fin d'Etude - 29 - 2006/2007


Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure

Fig.2.11 Diagramme bi-linéaire

2*M y
Qy = et Qu = 2*Mu
H H

QY : effort tranchant à l’état limite élastique.

Qu : effort tranchant à l’état limite ultime.


H : hauteur d’étage.

∆y : déplacement à l’état limite ultime.

∆u : déplacement à l’état limite élastique.

My : le moment à l’état limite élastique. : le moment à l’état limite ultime.

Projet de Fin d'Etude - 30 - 2006/2007


3

Présentation de l’ouvrage étudié et


l’état des lieux
3
Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous présentons l’ouvrage étudié sur la base de l’analyse primaire du bâti,
complétée par un état des lieux.

La structure faisant objet de cette étude est un bloc type de la « cité des 1200 » à usage d'habitation
en cinq (5) niveau «R+4 étage » implanté dans une zone de forte sismicité (Zone III) d’après la
classification du règlement parasismique Algérien « article 3-1 du RPA99/2003 », elle est située
dans la willaya de Boumerdès.

La cité a été gravement touchée par le séisme de Zemmouri 50 Km d’Alger Le soir du 21 Mai 2003.

La cité objet de cette étude a été construite dans les années 1975-1980 sans aucune norme
parasismique.
Le système structural se compose d'élément autostable en béton armé

La structure se présente sous les dimensions suivantes :


La longueur max en plan est de 17.97m.

La largeur max en plan est de 12m.


La hauteur total est de 15m.

La hauteur de chaque niveau est de 3m.


La hauteur de l'acrotère est de 0.5m.

Projet de Fin d'Etude. -- 31 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

2. PRESENTATION DE LA STRUCTURE

Fig.3.1 Vue en plan de niveau terrasse.

Fig.3.2 Vue en plan des niveaux RDC et 1.2.3.

Projet de Fin d'Etude. -- 32 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Fig.3.3. Vue en élévation XZ (portique 2).

Fig.3.4. Vue en élévation XZ (portique 3).

Projet de Fin d'Etude. -- 33 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Fig.3.5. Vue en élévation XZ (portique 6).

Fig.3.6. Vue en élévation YZ.

Projet de Fin d'Etude. -- 34 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Fig.3.7. Vue en 3D.

Photo réelle d'un bâtiment de la cite 1200 logements à Boumerdès.

Projet de Fin d'Etude. -- 35 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

3. ETAT DES LIEUX


Le tremblement de terre qui a secoué le nord de l'Algérie a été particulièrement violent. la
magnitude a été de 6.8 sur l'échelle de Richter. La secousse principale s'est produite à 18 h 44
(temps universel) 19 h 44 (heure locale) et a été suivie immédiatement par de très nombreuses
répliques.

L'épicentre de ce séisme a été localisé en mer très proche du littoral, à 60 km au nord-est


d'Alger plus précisément à quatre kilomètres de la côte, entre Zemmouri et Boumerdès

Il s'agit probablement d'une faille inclinée dite inverse (fig 3.8), dont le contexte tectonique de
compression sert de rampe sur laquelle monte le bloc supérieur, combinant un mouvement
horizontal de rapprochement.
Ce mouvement a engendré un retrait compréhensible de la mer sur les côtes algériennes et
permet de comprendre qu'aujourd'hui l'eau n'a pas retrouvé son niveau initial.
Selon cette hypothèse, on peut envisager que la rupture sismique s'est initiée en une petite zone
de plus faible résistance, et un front de fracturation s'est alors développé à grande vitesse, sur la
surface fragile de la faille. Derrière ce front de rupture, le coulissage relatif des deux blocs s'est
effectué à une vitesse de l'ordre de quelque dizaine de centimètres par seconde en moyenne. Il suffit
ainsi, de 7 secondes pour fracturer 20 km de faille, et provoquer 1 mètre de décalage entre les deux
côtés de la faille.
La valeur élevée de la magnitude correspondrait à une faille inverse qui atteindrait environ entre 20
et 30 kilomètres de longueur. La hauteur du mouvement vertical engendré sous la mer, pourrait être
comprise entre 1,00 et 1.50 mètres maximum si la magnitude correspond bien à 6.8.

Fig3.8. Présentation de la faille active engendrant le séisme de Zemmouri du 21 mai 2003

Projet de Fin d'Etude. -- 36 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Les zones les plus touchées se situent dans la plupart des 37 communes de cette wilaya, le long de
la nationale 5, qui part d’Alger vers Tizi-Ouzou à l’est Zones déclarées sinistrées par arrêté
interministériel du 24 mai 2003 comme elle montre la Fig3.9.

Fig3.9. Une approche sur les effets provoqués par le séisme du 21 mai 2003.

Nous présentons dans les fig.3.10 a, b et c les enregistrements du séisme de Zemmouri


du 21 mai 2003 recueillis par le réseau d’accélérographes du CGS :

- Accélérogramme du choc principal du 21 mai, M = 6.8, enregistré à la station CGS de Dar


El-Beida située à 25 Km de Boumerdès.

Fig.3.10. a) Composante E-W.

Projet de Fin d'Etude. -- 37 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Fig.3.10. b) Composante V.

Fig.3.10. c) Composante N-S.

Afin de prendre connaissance de l’état des lieux et d’estimer le degré de dégradation des
différents bâtiments composant cette cité, plusieurs visites ont été effectuées sur site par des experts
de la construction. Ainsi parmi 45 bâtiments expertisés, 16 bâtiments orientés N-S et 29 bâtiments
sont orientés E-W, nous avons noté 10 bâtiments effondrés dans la direction N-S c-à-d 63 %, les 6
autres bâtiments ont subi des dommages importants, alors que nous avons constaté 6 bâtiments
effondrés seulement parmi ceux orientés E-W c-à-d 21 %.

Projet de Fin d'Etude. -- 38 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Les distributions des bâtiments détruits dans la Cité des 1200 logements dans le schéma suivant :

Fig. 3. 11. Distributions des bâtiments détruits dans la cité des 1200 logements.

Les schémas des dégâts de séisme 21 mai 2003 à Boumerdès de Cite 1200 logements se
représente comme les photos suivantes:

Projet de Fin d'Etude. -- 39 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Projet de Fin d'Etude. -- 40 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Projet de Fin d'Etude. -- 41 -- 2006/2007


Chapitre 3 Présentation de L’ouvrage Etudie et l’Etat des Lieux

Projet de Fin d'Etude. -- 42 -- 2006/2007


4

Etude statique et dynamique de


l’ouvrage
Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

1. INTRODUCTION
L’évolution des règles parasismiques algériennes impose l’application des derniers mis à jour, à
partir de la toute étude d’adaptation nécessite des vérifications de la structure initiale en utilisant le
nouveau règlement en vigueur (RPA 99/03).

2. DESCENTE DES CHARGES


Pour le calcul des charges et surcharges des différents éléments du bâtiment nous utilisons le
(DTR B. C2 .2).

G : charges permanentes.
Q : charges d’exploitations.

2.1 Acrotère
S= (0.02×0.2)/ (2) + (0.08×0.2) + (0.1×0.4) = 0.058 ml

G= 0.058 × 2500 =145 kg/ml

G= 145 kg/ml

Fig 4.1. Schéma de l’acrotère.

Projet de Fin d’Etude - 43 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

2.2 Plancher terrasse


Le plancher terrasse est inaccessible et réalisée en dalle corps creux de plusieurs couches de
protections en forme de pente facilitant l’évacuation des eaux pluviales.

Dimension Poids volumique Chargement


(cm) (kg/m3) (kg/m2)

Protection en gravillon roulé


5 1500 75

Etanchéité multicouche 5 200 10

Béton en forme de pente 10 2200 220

Isolation thermique liège 4 400 16

Dalle en corps creux 20 1360 272

Enduit de plâtre 2 1000 20

G (kg/m2) 613

G= 613 Kg/m²= 0.613 t/m2


Q= 100 Kg/m²= 0.1 t/ m2

Fig 4.2.Constitution du plancher-terrasse.

Projet de Fin d’Etude - 44 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

2.3 Plancher courant

Dimension Poids volumique Chargement


(cm) (kg/m3) (kg/m2)

Carrelage 2 2200 44

Mortier de pose 2 2000 40

Lit de sable 2 1800 36

Dalle en corps creux 20 1360 272

Enduit de plâtre 2 1000 20

Cloisons légères 2 1000 100

G (kg/m2) 512

G= 512 Kg/m²= 0.512 t/m2

Q= 150 Kg/m²= 0.15 t/ m2

Fig 4.3. Constitution du plancher courant.

Projet de Fin d’Etude - 45 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

2.4 Escaliers
Le palier

Dimension Poids volumique Chargement


(cm) (kg/m3) (kg/m2)
Carrelage 2 2200 44

Mortier de pose 2 2000 40

Lit de sable 2 1800 36

Dalle en BA 15 2500 375

Enduit de ciment 2 2000 40

G (kg/m2) 535

G= 535 kg/m2 = 0.535 t/m2


Q= 250 Kg/m² = 0.25 t/m2

La paillasse

Dimension Poids volumique Chargement


(cm) (kg/m3) (kg/m2)
Carrelage 2 2200 44

Mortier de pose 2 2000 40


Poids des marches 17 2200 187

Enduit de ciment 2 2000 40

Garde corps / / 100


Paillasse 15 2500 442.19

Pente 32°

G (kg/m2) 853.19

G= 853.19 kg/m2 = 0.853 t/m2


Q= 250 Kg/m² = 0.25 t

Projet de Fin d’Etude - 46 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

2.5 Remplissages extérieurs

Dimension Poids volumique Chargement


(cm) (kg/m3) (kg/m2)

Enduit extérieur (en ciment) 2 2000 40

Brique creuse. (2× 10cm) 20 900 180

Enduit intérieur (en plâtre) 2 1000 20

G (kg/m2) 240

G= 340 kg/m2 = 0.24t/m2


G' = 70% G (30% ouverture)

G'= 168 kg/m² = 0.168 t/m²

Fig4.4. Double cloison des façades extérieures.

3. DIMENSIONS DES ELEMENTS

3.1 Les éléments porteurs (les poteaux)


Les dimensions des éléments porteurs sont de 20x40 cm2 pour les poteaux des axes 2 et 6, 20x50
cm2 pour les poteaux de l’axe 3 (centrale).

3.2 Les poutres


Les poutres longitudinales (sens X) b= 40 cm, h= 20 cm.

Les poutres transversales (sens Y). b= 20 cm, h= 40 cm .

Projet de Fin d’Etude - 47 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

4. CALCUL DES MASSES DES NIVEAUX

4.1 Calcul des masses des éléments


4.1.1 Masse des poteaux pour chaque niveau

Nombre Hauteur (m) Surface (m2) MP (t) Mt (t)

Poteau20×40 12 3 0.08 0.6 7.2

Poteau20×50 6 3 0.1 0.75 4.5

MT 11.7

4.1.2 Masse des poutres pour chaque niveau

Longueur total (m) Surface (m2) Mt (t)

Poutre40×20 74.95 0.08 14.99

Poutre20×40 35.9 0.08 7.18

M Total (t) 22.17

4.1.3 Masse des planchers

G(t/m) Q(t/m) Surface (m2) M G (t) MQ(t) MT (t)

Terrasse 0.613 0.1 201 123.213 20.1 127.233


Etage c 0.512 0.15 185.07 94.755 27.760 100.307

On notera que : MT =MG+0.2MQ

4.1.4 Masse de l'escalier

G(t/m) Q(t/m) Surface (m2) M G(t) MQ(t)

Palier 0.535 0.25 6.34 3.39 1.58


Paillasse 0.853 0.25 5.6 4.77 1.4

8.16 2.98

M Total (t) 8.756

Projet de Fin d’Etude - 48 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

4.1.5 Masse maçonnerie extérieure


M Maç extr.=30.413 t

5.1.6 Masse de l'acrotère


MAcrot=8.68t

4.2 Masse revenant à chaque niveau


4.2.1 Masse revenant à la terrasse
M = M acrotère +M Plancher +1/2Mmaç extérieure +1/2M poteaux +M poutres

M terrasse = 169.778 t

4.2.2 Masse revenant au 4éme niveau


M = M Plancher +M maç extérieur +M poteaux +M poutres +1/2Mescalier

M4 = 169.764 t

4.2.3 Masse revenant aux niveaux (3, 2 et RDC)


M = M Plancher +Mmaç extérieur +M poteaux +M poutres +M escalier

M2,3,RDC = 172.429 t
Masse totale du bâtiment : M Tôt = 856.829 t

5. APPLICATION DU RPA 99

5.1 Méthode statique équivalente


5.1.1. Principe de la méthode
Cette méthode consiste à remplacer l’ensemble des forces réelles dynamiques qui se
développent dans la construction par un système de forces fictives dont les effets sont considérés
équivalents à ceux de l’action sismique.

Remarque
Cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse des dispositions constructives
garantissant à la structure :
- une ductilité suffisante.
- la capacité de dissiper l’énergie vibratoire transmise à la structure par des secousses sismiques
majeures.

Projet de Fin d’Etude - 49 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

5.1.2. Vérification des conditions d’application


Pour notre bâtiment étudié, la régularité en plan est respectée néanmoins les conditions
complémentaires de l'article 4.1.2 (RPA 99) sont vérifiées tel que : le bloc se compose de 5
niveaux < 7 niveaux dont la hauteur vaut 15m < 23m pour un groupe d’usage 2-A implanté dans la
zone III.

5.1.3. Modélisation
-on considère les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de
liberté en translation horizontale par niveau (selon chaque direction).

-la rigidité latérale est continue.


-seul le mode fondamental de vibration (suivant chaque direction) est considéré dans le calcul de
la force sismique totale.

5.1.4. Calcul de la force sismique totale


La force sismique totale V est donnée par la formule suivante :

A . D .Q
V = .W (RPA 99, Art 4.2.3)
R
A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau 4.1 (RPA 99) suivant la Zone
sismique et le groupe du bâtiment Zone Ш.
Groupe d’usage 2  A = 0.25

D : facteur d’amplification dynamique moyen, fonction de la catégorie de site, du facteur de


correction d’amortissement (η) et de la période fondamentale (T)
2.5 η 0 ≤ T ≤ T2

D= 2.5 η (T2 / T) 2 / 3 T2 ≤ T ≤ 3.0 sec

2.5 η (T2 / 3.0) 2 / 3 . (3/T) 5 / 3 T ≥ 3.0 sec

T2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site, donnée par le tableau 4.7 (RPA99)
Site : S3 (meuble)  T2 = 0.5 sec

7
η : est donné par la formule suivante : η =
2+ζ

ζ (%) : pourcentage d’amortissement critique est donné par le tableau 4.2 (RPA 99)
Portiques en béton armé avec remplissage dense  ζ = 7 %

Projet de Fin d’Etude - 50 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

7
η= = 0.88
2+7

T : période fondamentale de la structure qui peut être estimée à partir des formules empiriques ou
calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
La méthode empirique à utiliser selon les cas est la suivante :

T = CT.hN3/4
hN : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.

CT : coefficient, fonction du système de contreventement, du type de remplissage. Il est


donné par le tableau 4.6 (RPA 99).

-Contreventement assuré par des portiques en BA


-Remplissage en maçonnerie  CT = 0.050

D’où : T = 0.05 x 153/4 = 0.38 sec


Pour ce type de contreventement, on peut également utiliser la formule :

hN
T = 0.09
D

D : la dimension du bâtiment mesurée à la base dans la direction de calcul considérée.

Sens longitudinal

15
Tx = 0.09 = 0.32 sec
17.95

Sens transversal

15
Ty = 0.09 = 0.39 sec
12

Le même article (4.2.4) stipule de prendre la valeur la plus petite entre les deux pour chaque
direction de calcul considérée :

Sens longitudinal : Tx = 0.32 sec (0≤Tx≤T2)


Sens transversal : Ty = 0.39 sec (0≤Ty≤T2)

On remarque que toutes les périodes sont inférieures à T2=0.5 sec, donc on est sur le palier du
spectre

Donc : Dx = Dy = 2.5 η = 2.5 x 0.88 = 2.2

R : cœfficient de comportement de la structure, donné par le tableau 4.3 (RPA 99)

Projet de Fin d’Etude - 51 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Portiques auto-stables avec remplissage rigide  R = 3.5


6
Q : facteur de qualité, donné par la formule (4-4) (RPA 99): Q = 1 + ∑P
1
q

Pq : la pénalité qui dépend de l’observation ou non du critère de qualité q, donnée par

Le tableau 4.4 (RPA 99)


 Q = 1.20
W : poids de la structure qui est égal à la somme des poids Wi calculés à chaque niveau (i) par la
formule (4-5) (RPA 99)
5
W= ∑Wi
1
avec Wi = WGi + β WQi

WGi : poids du aux charges permanentes est aux équipements fixes solidaires de la structure.
WQi : poids du aux charges d’exploitation.

β : Coefficient de pondération donné par le tableau 4-5 du RPA99 v2003.

Dans notre cas, nous avons un bâtiment d’habitation : β=0,20.

Donc à chaque niveau : Wi = WGi + 0,2 WQi

Règlement Zone Groupe A D Q R W(KN) V (KN)

RPA99v2003 III 2 0.25 2.2 1.2 3.5 8568.29 1615.74

Fig4.5. modèle brochette de la structure.

Projet de Fin d’Etude - 52 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

5.1.5. Distribution des efforts sismiques sur la hauteur du bâtiment


La résultante des forces sismiques à la base V doit être distribuée sur la hauteur de la structure selon
les formules suivantes :

T = 0.5 sec T < 0.7sec  FT = 0

Fi =
(V − FT )(
. W i .h i ) V .W i .h i
n  Fi = n

∑ W j .h j
j =1
∑W j .h j
j =1

Les résultats sont récapitulés dans le tableau suivant :

Etage Wi (KN) hi ( m) Wi hi Fi(KN) Vi (KN)

4èm étage 1697.78 15 25466.7 535.248 535.248

3èm étage 1697.64 12 20371.68 428.163 963.412


2èm étage 1724.29 9 15518.61 326.163 1289.576

1er étage 1724.29 6 10345.74 217.442 1507.018

RDC 1724.29 3 5172.87 108.721 1615.740

5.2 La méthode dynamique modale spectrale


Dans cette méthode, les forces sismiques sont représentées par un spectre de réponse de calcul.
Ces effets sont par la suite combinés pour déterminer la réponse de la structure.

5.2.1 Définition du spectre de calcul


1,25A (1+T/T1 (2,5ηQ/R-1)) 0 ≤ T ≤ T1

Sa
= 2,5η (1,25A) (T2/T) 2/3 T 1 ≤ T ≤ T2
g
2,5η (1,25A) (Q/R) (T2/T) 2/3 T2 ≤ T ≤ 3 s

2,5η (1,25A) (T2/3)2/3(3/T) 5/3(Q/R) T≥3 s

5.2.2 Modélisation de la structure


Les résultats de l’analyse dynamique sont obtenus après la modélisation de la structure en
utilisant le logiciel ETABS.

Projet de Fin d’Etude - 53 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

ETABS : est un logiciel de calcul et de conception des structures adapté aux bâtiments et ouvrages
de Génie Civil. Il offre de nombreuses possibilités d’analyse statiques et dynamiques avec des
compléments de conception et de vérification des structures en béton armé, ainsi il facilite
considérablement l’interprétation et l’exploitation des résultats et la mise en forme des notes de
calcul et des rapports explicatifs.

5.2.3 Analyse modale (Périodes et facteurs de participation modale)

∑ CUMULEE ∑ CUMULEE
MODES PERIODE α i x (%) αi y (%)
Sens x Sens y
1 1.541526 82.1815 0 82.1815 0

2 0.890755 0 82.0844 82.1815 82.0844


3 0.881362 0.657 0 82.8385 82.0844

4 0.520254 10.2298 0 93.0683 82.0844

5 0.3001 3.7755 0 96.8438 82.0844

6 0.278876 0.5446 0 97.3883 82.0844

7 0.278082 0 10.9217 97.3883 93.006

La somme des masses modales effectives est supérieure à 90 % de la masse totale de la


structure (RPA99 v 2003, Art 4.3.4).

Les figures (4.6 jusqu à 4.8) représentent les déformées modales correspondant aux trois (03)
premier modes de vibrations.

Vue en 3D Sens longitudinale (x) Sens transversale (Y)

Fig 4.6 Mode 01


α i x (%)=82.1815 T= 1.541526 αi y (%)=0

Projet de Fin d’Etude - 54 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Vue en 3D Sens longitudinale (x) Sens transversale (Y)

Fig4.7 Mode 02

α i x (%)=0 T= 0.890755 αi y (%)=82.0844

Vue en 3D Sens longitudinale (x) Sens transversal (Y)

Fig4.8 Mode 03

α i x (%)=0.657 T= 0.881362 αi y (%)=0

Projet de Fin d’Etude - 55 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

5.2.4 Effort sismique à la base


Coordonnée du nœud maître et du centre de torsion

centre de masse (m) centre de torsion (m) Excentricité (m)

XG YG XC YC EX EY

4èm étage 8.975 6.006 8.975 7.03 0.00 1.024


3èm étage 8.975 5.905 8.975 7.203 0.00 1.298

2èm étage 8.975 5.98 8.975 7.192 0.00 1.212

1er étage 8.975 5.98 8.975 7.144 0.00 1.164


RDC 8.975 5.98 8.975 7.021 0.00 1.041

- L’excentricité accidentelle
Dans notre cas, il est procédé à une analyse tridimensionnelle, donc en plus de l'excentricité
théorique calculée, une excentricité accidentelle ( additionnelle) égale à ±0.05 L, (L étant la
dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l’action sismique) doit être appliquée au
niveau du plancher considéré et suivant chaque direction.

Sens X : e acc = 0.05 x 17.95 = 0.9875 m


Sens Y : e acc = 0.05 x 12 = 0.6 m

- Suite à l’application du spectre de calcul dans les deux sens de la structure, les résultats sont
comme suit :

Effort sismique dans le sens X, Fx = 808.50 KN


Effort sismique dans le sens Y, Fy = 1137.87 KN

La résultante des forces à la base F obtenue par combinaison des valeurs modales ne doit pas être
inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminées par la méthode statique
équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique
appropriée.

Si F < 0.8 V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacement moments,
…) dans le rapport 0.8V/F. (RPA99 v2003, Art. 4.3.6).

V (KN) 0,8 V (KN) Fx (KN) Fy (KN) 0.8 V < Fx 0.8 V < Fy

1615.74 1292.592 808.50 1137.87 Non Non

Projet de Fin d’Etude - 56 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

La résultante des efforts sismiques à la base n'est pas vérifiée pour les deux sens, sens x et sens y.

Donc selon les règles de RPA (4-3-6) il faudra augmenter tous les paramètres de la repense.
(Forces, déplacements, moments….) faire une majoration.

5.3 Vérification des déplacements


Les déplacements relatifs latéraux d’un étage par rapport aux étages qui lui sont adjacents, et tels
que calculés selon le paragraphe 4.4.3 (RPA 99 v 2003), ne doivent pas dépasser

1.0 % de la hauteur de l’étage. (RPA99 v2003, Art. 5.10).

Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" est calculé comme suit : δk = R δek

δek : déplacement dû aux forces sismiques Fi (y compris l’effet de torsion)


R : coefficient de comportement
Le déplacement relatif au niveau "k" par rapport au niveau "k-1" est égal à :

∆k = δk - δk-1

Sens longitudinal

Etage δek (m) δk (m) ∆k (m) 1% Hj Vérification

4ème 0.1372 0.4802 0.0637 0.03 Non


3ème 0.119 0.4165 0.08505 0.03 Non

2ème 0.0947 0.33145 0.11025 0.03 Non


1er 0.0632 0.2212 0.1274 0.03 Non

RDC 0.0268 0.0938 0.0938 0.03 Non

Sens transversal

Etage δek (m) δk (m) ∆k (m) 1% Hj Vérification

4ème 0.0463 0.16205 0.01855 0.03 oui

3ème 0.041 0.1435 0.03045 0.03 Non

2ème 0.0323 0.11305 0.0399 0.03 Non

1er 0.0209 0.07315 0.04445 0.03 Non


oui
RDC 0.0082 0.0287 0.0287 0.03

Projet de Fin d’Etude - 57 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

5.4 Justification de l’effet P-∆


L’excentricité des charges verticales résultant des déplacements relatifs des étages provoque dans
les murs et les poteaux des efforts axiaux additionnels, ce phénomène est appelé « effet P-∆ ».

Les effets P-∆ peuvent être négligés dans le cas au la condition suivante est satisfaite à tous les
niveaux :

θ = Pk ∆ k / Vk hk ≤ 0.10
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau k:

Pk = ∑ (W Gi + + β W qi )
n

i= k
n
Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" : V k = ∑ Fi
i= k

∆k : déplacement relatif du niveau k par rapport au niveau k-1.

hk : hauteur de l’étage k.
Les résultats sont présentés dans les tableaux suivants :

Sens longitudinal

Etage ∆k (m) Vx (KN) M (t) g(m/s2) W(KN) Pk (KN) h(m) θ


4ème 0.0637 476.91 169.778 9.81 1665.522 1665.522 3 0.074154

3ème 0.08505 768.78 169.764 9.81 1665.385 3330.907 3 0.122833

2ème 0.11025 997.5 172.429 9.81 1691.528 5022.436 3 0.185037

1er 0.1274 1179.3 172.429 9.81 1691.528 6713.964 3 0.24177

RDC 0.0938 1292.69 172.429 9.81 1691.528 8405.492 3 0.203306

Sens transversal

Etage ∆k (m) Vx (KN) M (t) g(m/s2) W(KN) Pk (KN) h(m) θ

4ème 0.01855 439.43 169.778 9.81 1665.522 1665.522 3 0.02343

3ème 0.03045 765.67 169.764 9.81 1665.385 3330.907 3 0.04415

2ème 0.0399 1020.15 172.429 9.81 1691.528 5022.436 3 0.06547

1er 0.04445 1200.66 172.429 9.81 1691.528 6713.964 3 0.08285

RDC 0.0287 1292.72 172.429 9.81 1691.528 8405.492 3 0.06220

Projet de Fin d’Etude - 58 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Remarque

D’après les résultats donnés dans les tableaux ci-dessus, nous pouvons conclure que l’effet P-∆
peut être négligés dans les calculs (θ < 0.10) dans le sens transversal, mais dans le sens
longitudinal on doit le prendre en considération.

Dans le sens longitudinal on θ >0.20 la structure et potentiellement instable.

5.5 Vérification au renversement


Pour que le bâtiment soit stable au renversement il faut que le rapport entre le moment renversant
et le moment stabilisant soit supérieur ou égal à 1.5.

Mr : moment renversant
Ms : moment stabilisant

Ms=W.L/2
W = poids du bâtiment.

Sens longitudinal
W =8773.29 KN

Lx =17.95 m
Mr = 12955.202 KN.m

Ms = 78740.277 KN.m
Donc: Ms/Mr = 6.078 >1,5

Sens transversal
Ly =12 m

Mr =13761.192 KN.m
Ms =52639.74 KN.m

Donc : Ms/Mr= 3.825 >1,5


Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du renversement.

5.6 Vérification de l’effort normal réduit


Dans le but d’éviter ou de limiter le risque de rupture fragile sous sollicitations d’ensemble dues
au séisme, l’effort normal de compression de calcul est limité par la condition suivante (RPA99,
Nd
Art. 7.4.3.1) : ν= ≤ 0.3
Bc . f c 28

Projet de Fin d’Etude - 59 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

-ν : effort normal réduit

-Nd: effort normal de compression maximal. (ETABS 9.07)

-Bc: section brute de l’élément.


-fc28 : résistance caractéristique du béton.

Dans notre cas d'étude, les poteaux de RDC et du 1er étage présentent un risque de rupture fragile
par effort normal de compression, ces poteaux sont représentés dans les tableaux suivants :

RDC

Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
2-A RDC 20x40 649.95 0.08 20000 1600 0.406 >0.3
2-B RDC 20x40 865.34 0.08 20000 1600 0.541 >0.3
2-C RDC 20x40 784.38 0.08 20000 1600 0.49 >0.3
3-A RDC 20x50 635.54 0.1 20000 2000 0.318 >0.3
3-B RDC 20x50 806.34 0.1 20000 2000 0.403 >0.3
3-C RDC 20x50 1400.58 0.1 20000 2000 0.7 >0.3
6-A RDC 20x40 721.64 0.08 20000 1600 0.451 >0.3
6-B RDC 20x40 888.16 0.08 20000 1600 0.555 >0.3
6-C RDC 20x40 1436.52 0.08 20000 1600 0.898 >0.3

1er étage

Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)

2-A 1er 20x40 504.68 0.08 20000 1600 0.315 >0.3


2-B 1er 20x40 677.82 0.08 20000 1600 0.424 >0.3
2-C 1er 20x40 616.03 0.08 20000 1600 0.385 >0.3
3-A 1er 20x50 495.02 0.1 20000 2000 0.248 <0.3
3-B 1er 20x50 638.47 0.1 20000 2000 0.319 >0.3
3-C 1er 20x50 1050.9 0.1 20000 2000 0.525 >0.3
6-A 1er 20x40 550.05 0.08 20000 1600 0.344 >0.3
6-B 1er 20x40 687.04 0.08 20000 1600 0.429 >0.3

6-C 1er 20x40 1087.85 0.08 20000 1600 0.68 >0.3

Projet de Fin d’Etude - 60 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

D’après les résultats précédents, nous remarquons que touts les poteaux du RDC et 1er étage
présentant un risque de rupture fragile par effort normal de compression sauf deux poteaux en 1er
étage.

6. VERIFICATION DU FERRAILLAGE DES POTEAUX


Les poteaux seront calculés en flexion composée (effort normal+moment de flexion).

6.1 Combinaisons de calcul


Les combinaisons à considérer sont celles du RPA99 v2003 et CBA 93.

RPA 99 v2003 : G+Q ±1,2E

0,8G ±E
CBA 93 : 1.35G+1.5Q

En considérant les sollicitations suivantes


Nmax M correspondant.

Nmin M correspondant.
M2max N correspondant.

M3max N correspondant.

6.2 Ferraillage longitudinal


6.2.1 Conditions exigées par le RPA99 v2003
Coffrage

- Min (b,h)≥ 25cm en zone I et II.

- Min (b,h) ≥ 30 cm en zone III.

0,25≤b/h≤ 4 Fig 4.12

(RPA99 v2003, Art. 7.4.1)


Dans notre cas min (b,h) = 20 cm < 30cm (non vérifiée ). Fig 4.9 coffrage

et b/h= 20/40 = 0.5<4 (vérifiée).


et b/h= 20/50 = 0.4<4 (vérifiée).

Projet de Fin d’Etude - 61 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Ferraillage
- Les armatures longitudinales seront soigneusement sélectionnées et doivent être de haute
adhérence et sans crochets.

- le pourcentage minimal des armatures est de 0,8 % de la section en zone II

et de 0.9 % en zone III.

Asmin (cm²)
Poteau
Zone III
20x40 7.2

20x50 9.0

- Le pourcentage maximal des armatures est de :


- 4% de la section en zone courante.

- 6% de la section en zone de recouvrement.

Poteau Amax zone courante (cm²) Amax zone de recouvrement (cm²)

20x40 32 48

20x50 40 60

- Le diamètre minimum des armatures est de 12 mm.

- La longueur minimale de recouvrement est de 40Ø en zone II et de 50Ø en zone III (RPA99
v2003, Art. 7.4.1)

Longueur de recouvrement (cm)


Diamètre (mm)
Zone III
20 100
25 125

- Les jonctions par recouvrement doivent être faites à l’extérieure de la zone nodale.
- Pour un poteau, la distance entre les barres verticales ne doit pas dépasser :
25 cm en zone I et II et 20 cm en zone III.

Projet de Fin d’Etude - 62 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

6.2.2 Armatures longitudinales


Ferraillage longitudinal
Après la détermination des efforts internes pour chaque catégorie de poteaux, nous calculons la
section d'acier nécessaire par face à l’aide de logiciel SOCOTEC. Par la suite, nous comparons ce
résultat avec la section d’armature existante sur plan.
Asc: section d’armature longitudinale de calcul.

Ase: section d’armature longitudinale existante sur plan.

Poteaux 20X40

a- Sens longitudinal

effort Asc. x Asc.y Ase. xy


Asc. x Asc. y
normal moment (KN.m) (cm2)/ (cm2)/ (cm2)/
(KN) (cm2) (cm2) observation
face face face

N max = M2 = M3 =
39.5 5.4
1436.52 -193.88 -12.412

N min = M2 = M3 =
8.4 0.3
4.33 50.249 2.477

N= M2max= M 3=
41.2 8.6 41.2 14.2 8.29 insuffisant
496.91 198.528 14.41

N= M 2= M3max=
21.5 14.2
11.3 123.379 82.83

Projet de Fin d’Etude - 63 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

b- Sens transversal

effort Asc. x Asc. y Ase. xy


Asc. x Asc. y
normal moment (KN.m) (cm2)/ (cm2)/ (cm2)/
(KN) (cm2) (cm2) observation
face face face
N max = M2 = M3 =
0.00 10.00
888.159 -4.058 -158.45
insuffisante
N min = M2 = M3 = dans le
0.1 7.8
-2.838 -0.63 106.533 sens X
M2mx= M 3= -suffisante
N=
0.00 8.9 0.1 12.7 8.29 dans le
23.1849 8.165 148.15
sens Y
N= M 2= M3max=
0.00 12.7
160.917 4.71 176.921

Poteaux 20x50

a- Sens longitudinal

effort Asc. x Asc. y Ase. x Ase. y


Asc. x Asc. y
normal moment (KN.m) (cm2)/ (cm2)/ (cm2)/ (cm2)/
(KN) (cm2) (cm2) observation
face face face face

M2 =
N max = M3 =
183.82 34.1 1.8
1400.58 -18.82

N min = M2 = M 3=
16.8 0.00
-1.24 97.17 -0.0636

N= M2max= M 3= 34.1 22.1 10.3 8.29 insuffisante


33.3 6.34
-3.57 189.09 32.87

N= M 2= M3max=
15.8 22.1
479.52 120.52 155.65

Projet de Fin d’Etude - 64 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

b- Sens transversal

Asc. Asc.
effort Ase. x Ase. y
Asc. x Asc. y xmax ymax
normal moment (KN.m) 2 2 (cm2/ (cm2)/
(KN) (cm2) (cm2) (cm )/ (cm )/ observation
face face
face face
N max = M2 = M3 =
806.33 -0.449 -301.4 0.00 12.7

N min = M2 = M 3= -insuffisante
dans le
53.68 0.45 63.135 0.00 2.9
sens X
N= M2max= M 3= -suffisante
399.52 5.26 209.22 0.00 7.4 0.00 14.9 10.3 8.29 dans le
sens Y
M3max
N= M 2=
=
452.176 0.6055 0.00 14.9
334.45

6.3 Vérification des poteaux à l'effort tranchant


La contrainte de cisaillement conventionnelle se calcule par la relation :

Vmax
τu =
b.d
où : τu : contrainte conventionnelle de cisaillement
V : effort tranchant agissant sur l’élément considéré

b : largeur de la section cisaillée


d : largeur utile de la section =0,9x h (h : hauteur totale de la section )

Selon le RPA99 v2003, Art. 7.4.3.2, la contrainte de cisaillement est limitée par :

τbu=ρd.fc28

Où ρd est fonction de l’élancement géométrique λg:

lf
λg =
a
lf = 0.707 h= 0.707 * 3.00 = 2.121 m
a =0.20 m λ g= 10.605 m

ρb=0,075 (λ>5)

Projet de Fin d’Etude - 65 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Les résultats de vérification des poteaux à l’effort tranchant sont représentés dans les tableaux
suivants:

RDC

a- Sens longitudinal

Vmax (KN) B(m) d (m) τu (MPa) τb (MPa) Observation

Poteau 2-A 66.21 0.4 0.18 0.92 1.5 Vérifié


Poteau 2-B 83.83 0.4 0.18 1.164 1.5 Vérifié

Poteau 2-C 87.49 0.4 0.18 1.215 1.5 Vérifié


Poteau 3-A 45.49 0.5 0.18 0.505 1.5 Vérifié

Poteau 3-B 47.84 0.5 0.18 0.532 1.5 Vérifié

Poteau 3-C 111.23 0.5 0.18 1.236 1.5 Vérifié

Poteau 6-A 58.22 0.4 0.18 0.809 1.5 Vérifié


Poteau 6-B 75.82 0.4 0.18 1.053 1.5 Vérifié

Poteau 6-C 225.83 0.4 0.18 3.137 1.5 Non Vérifié

b- Perception transversale

Vmax (KN) B(m) d (m) τu (MPa) τb (MPa) Observation


Poteau 2-A 84.23 0.2 0.36 1.17 1.5 Vérifié

Poteau 2-B 78.64 0.2 0.36 1.092 1.5 Vérifié

Poteau 2-C 71.93 0.2 0.36 0.999 1.5 Vérifié

Poteau 3-A 160.91 0.2 0.45 1.788 1.5 Non Vérifié

Poteau 3-B 149.4 0.2 0.45 1.66 1.5 Non Vérifié


Poteau 3-C 139 0.2 0.45 1.544 1.5 Non Vérifié

Poteau 6-A 85.95 0.2 0.36 1.194 1.5 Vérifié

Poteau 6-B 79.82 0.2 0.36 1.109 1.5 Vérifié


Poteau 6-C 72.06 0.2 0.36 1.001 1.5 Vérifié

Projet de Fin d’Etude - 66 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

1er étage

a- Sens longitudinal

Vmax (KN) B(m) d (m) τu (MPa) τb (MPa) Observation

Poteau 2-A 53.62 0.4 0.18 0.745 1.5 Vérifié

Poteau 2-B 86.16 0.4 0.18 1.197 1.5 Vérifié

Poteau 2-C 93.03 0.4 0.18 1.292 1.5 Vérifié


Poteau 3-A 7.11 0.5 0.18 0.079 1.5 Vérifié

Poteau 3-B 10.43 0.5 0.18 0.116 1.5 Vérifié

Poteau 3-C 125.58 0.5 0.18 1.395 1.5 Vérifié

Poteau 6-A 44.78 0.4 0.18 0.622 1.5 Vérifié


Poteau 6-B 77.16 0.4 0.18 1.072 1.5 Vérifié

Poteau 6-C 239.94 0.4 0.18 3.333 1.5 Non Vérifié

b- Sens transversal

Vmax(KN) B(m) d (m) τu (MPa) τb (MPa) Observation

Poteau 2-A 79.04 0.2 0.36 1.098 1.5 Vérifié

Poteau 2-B 75.03 0.2 0.36 1.042 1.5 Vérifié

Poteau 2-C 69.14 0.2 0.36 0.96 1.5 Vérifié


Poteau 3-A 150.5 0.2 0.45 1.672 1.5 Non Vérifié

Poteau 3-B 142.52 0.2 0.45 1.584 1.5 Non Vérifié

Poteau 3-C 135.91 0.2 0.45 1.51 1.5 Non Vérifié

Poteau 6-A 84.1 0.2 0.36 1.168 1.5 Vérifié

Poteau 6-B 77.38 0.2 0.36 1.075 1.5 Vérifié


Poteau 6-C 70.06 0.2 0.36 0.973 1.5 Vérifié

Projet de Fin d’Etude - 67 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Poteaux présentant un risque de cisaillement

Fig.4.10 Vue en plan du plancher RDC, 1er étage, 2ème.

6.4 Ferraillage Transversal


Les armatures transversales sont calculées par la formule (Rpa99 v2003, Art. 7.4.2.2) :

At Pa .Vu
=
t h1. f e

avec :

Vu : effort tranchant de calcul.


h1 : hauteur de la section.

fe : contrainte limite de l’acier d’armature transversale.

ρa : coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort tranchant

ρa= 2,5 (λg>5)

L’espacement des cadres est donné suivant le RPA99 v2003, Art. 7.4.2.2 par :

- en zone nodale

t ≤min (10φl;15 cm) en zone II

t=10 cm en zone III

Projet de Fin d’Etude - 68 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

- en zone courante

t<15.φl en zone II

t ≤ min(b/2, h/2, 10 φl ) en zone III (RPA99 v2003, Art.7.4.2.1)

- la longueur de la zone nodale est donnée par h'=max (he/6, b, h, 60 cm) où he est la hauteur
d'étage.

Esp. zone nodale Esp. zone courante


Poteau h’ (cm) (cm) (cm)

Zone III Zone III


20x40
60 10 10
et 20x50

L’espacement des armatures transversales sur plans n’est pas conforme aux prescriptions du RPA99
v2003, espacement de 15 cm en zone cour.

7. VERIFICATION DU FERRAILLAGE DES POUTRES


Généralement les poutres sont sollicitées par les efforts suivants :

- Moment fléchissant
- Effort tranchant
- Effort normal

Vu la contribution de l’effort normal dans les poutres est souvent insignifiante devant celle du
moment fléchissant ou de l’effort tranchant, il est négligé dans les calculs, donc le ferraillage se fera
en flexion simple.

7.1 Combinaison de calcul


G+Q ± E RPA99 v2003.
0,8G ± E RPA99 v2003.
1.35G+1.5Q CBA

Projet de Fin d’Etude - 69 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

7.2 Ferraillage longitudinal


- Le pourcentage total minimum des aciers longitudinaux sur toute la longueur de la poutre est de
0.5 ℅ en toute section (RPA99 v2003, Art.7.5.2.1).

Poutre Asmin (cm²)

20x40
4
et 40x20

- Le pourcentage total maximal des aciers longitudinaux de la poutre est de 4 ℅ en zone courante et
de 6 % en zone de recouvrement (RPA99, Art.7.5.2.1).

Asmax (cm²)
Poutre
Zone de recouvrement Zone courante
20x40
48 32
et 40x20

-La longueur minimale de recouvrement est de 40 φ en zone II et de 50φ en zone III.

7.3 Vérification de la contrainte tangentielle


La contrainte de cisaillement conventionnelle est donnée par la relation :

τu=Vmax/b.d
τu : contrainte conventionnelle de cisaillement.

V : effort tranchant agissant sur l’élément considéré.


b : largeur de la section cisaillée.

d :largeur utile de la section =0,9x h (h : hauteur totale de la section ).

τ = min(0,13.fc28 ; 4MPa)= 2.6 MPa


Les résultats de Vérification de la contrainte tangentielle sont représentes dans les tableaux
suivants :

Projet de Fin d’Etude - 70 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Les poutres : 40x20

poutre
Etages b (m)
d Vu
τu (Mpa) τ observation
40x20 (m) (KN) (Mpa)
2(A-B) RDC 0.4 0.18 71.09 0.987 2.6 vérifiée

2(B-C) RDC 0.4 0.18 60.36 0.838 2.6 vérifiée


2 (C-F) RDC 0.4 0.18 83.47 1.159 2.6 vérifiée

6(A-B) RDC 0.4 0.18 63.3 0.879 2.6 vérifiée


6(B-C) RDC 0.4 0.18 64.7 0.899 2.6 vérifiée

Les poutres : 20x40

poutre
Etages b (m) d (m)
Vu τu τ observation
20x40 (KN) (Mpa) (Mpa)
A(2-3) RDC 0.2 0.36 100.22 1.392 2.6 vérifiée

B(2-3) RDC 0.2 0.36 110.98 1.541 2.6 vérifiée

C(2-3) RDC 0.2 0.36 101.21 1.406 2.6 vérifiée


A(3-6) RDC 0.2 0.36 119.14 1.655 2.6 vérifiée

B(3-6) RDC 0.2 0.36 124.6 1.731 2.6 vérifiée

C(3-6) RDC 0.2 0.36 92.13 1.28 2.6 vérifiée

Remarque
Toutes les poutres vérifient la condition de la contrainte tangentielle.

7.4 Calcul du Ferraillage longitudinal


Poutres 20x40

Moment Asc Ase


Poutre combinaison observation
(KN.m) (cm2) (cm2)
0.8G+E Sur appuis -118.65
Non
G+Q+E Sur appuis -117.50 24.4 /
20x40 disponible
Sur appuis -72.629
ELU
En travée 5.44 0.8 // /

Projet de Fin d’Etude - 71 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

Poutres 40x20

Moment Asc Ase


Poutre combinaison observation
(KN.m) (cm2) (cm2)

0.8G+E Sur appuis -169.16


Non
G+Q+E Sur appuis -160.50 15.1 /
40x20 disponible
Sur appuis -60.17
ELU
En travée 26.218 4.97 // /

7.5 Ferraillage transversal


La section minimale des armatures transversales est donnée par :
At≥0,4.b.St./fe (BAEL91)

Où : b: largeur de la poutre.
St: espacement entre les armatures transversales.

Poutre 20x40
- En zone nodale (RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2)

St≤min (h/4;12φl) =10cm.

At≥0,4*0,2*0,1/400 = 0.2 cm²


-En zone courante

St≤h/2 d’où St=20cm.


Où h représente hauteur de la poutre.

Selon B.A.E.L St≤min (0,9.d; 40cm)


Soit St≤min (36 cm; 40 cm) la condition est vérifiée

At≥0,4*0,2*0,2/400 = 0.4 cm²


- La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2

Atmin=0,003.St.b
Atmin =0,003*0,10*0,20 = 0,60 cm2 en zone nodale

Atmin =0,003*0,20*0,20 = 1,20 cm2 en zone courante


Choix des barres : 4T8 soit At=2,01 cm2, on aura donc un (01) cadre et un (01) étrier en T8

Projet de Fin d’Etude - 72 - 2006/2007


Chapitre 4 Etude Statique et Dynamique de l’Ouvrage

poutre40X20
-En zone nodale (RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2)

St≤min (h/4;12φl)= 5 cm.

At≥0,4*0,4*0,05/400 = 0.4 cm²

- En zone courante
St≤h/2 d’où St=10 cm.

Où h représente la hauteur de la poutre.


Selon B.A.E.L St≤min (0,9.d; 40cm)

Soit St≤min (18 cm; 40cm) la condition est vérifiée


At≥0,4*0,4*0,1/400 = 0.4 cm²

- La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2
Atmin=0,003.St.b

Atmin =0,003*0,05*0,40 = 0,60 cm2 en zone nodale


Atmin =0,003*0,10*0,40 = 1,2 cm2 en zone courante

Choix des barres : 4T8 soit At=2,01 cm2, on aura donc un (01) cadre et un (01) étrier en T8.

8. CONCLUSION
Nous notons que les sections d'armatures existantes dans la structure (poteaux et poutres) sont
insuffisantes pour résister aux sollicitations appliquées (Risque de rupture par effort normal réduit
ou cisaillement).

Projet de Fin d’Etude - 73 - 2006/2007


5

Application de la méthodologie
d’évaluation de la capacité à
l’ouvrage étudié
Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

1. METHODOLOGIE DE L'ETUDE DE VULNERABILITE DES BATIMENTS EN


BETON ARME
La méthode d'évaluation de la résistance d'un ouvrage en béton armé au séisme s'inspire de
celle développée à l'Institut de génie parasismique et de sismologie de l'université "St Cyril and
Methodius" Skopje, Macédoine. Elle a été adoptée dans le cadre d'une coopération entre le
Centre National de Recherche Appliquée en Génie Parasismique, CGS, Algérie et l'institut de
Génie parasismique et de Sismologie, IZIIS, de l'Université " St Cyril and Methodius", skopje,
Macédoine. Cette méthode consiste les étapes suivantes :

1. Définition des paramètres du système structural et détermination de la quantité et de la


qualité des matériaux de construction pour les bâtiments existants ou renforcés.

2. Détermination du diagramme effort tranchant-déplacement Q-∆ pour chaque élément


(poteau) puis pour chaque niveau.
3. Définition des paramètres sismiques et des critères de sécurité. Les actions sismiques à
considérer sont représentées par des enregistrements accélérometriques.
4. Analyse dynamique non-linéaire du système structural. Ceci consiste en la détermination
des déplacements maximaux à chaque étage pour différents niveaux d'accélération ainsi que
le modèle de comportement non linéaire hystérétique du système adopté en 2.

5. Evaluation de la résistance au séisme de la structure existante et comparaison du


déplacement requis avec la capacité de déplacement de la structure et de la ductilité requise
à la capacité en ductilité de la structure.
Pour l’analyse de la réponse dynamique non-linéaire, nous prenons en considération le signal
accélérometrique enregistré à la station de Dar El-Beida suite au séisme du 21-05-2003 de
Boumerdés.

2. ANALYSE DE CAPACITE DE RESISTANCE ET DE DEFORMABILITE


La méthode connue sous le nom de "approche capacitaire" s'avère la plus appropriée à l'évaluation
de vulnérabilité des bâtiments. Cette méthode tien compte des caractéristiques réelles, de la capacité
portante et de la déformation de la structure dans les domaines élastique et plastique, selon son
comportement, nous utilisons les états limites.
L'analyse à l'état limites rend possible la détermination de la capacité de résistance et de
déformabilité de la structure. Les données nécessaires à cette analyse sont :
Les caractéristiques géométriques des éléments de structure.
Les charges verticales dues aux charges permanentes et aux surcharges d'exploitation.
Les caractéristiques du matériau des éléments de structure.

Les armatures longitudinales et transversales.


Projet de fin d'étude - 74 - 2006/2007
Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

L'étude de la capacité de la structure en terme d’effort tranchant est effectuée par le programme
UARCS. Les résultats sont obtenus aussi bien pour un élément que pour l'étage complet dans une
direction donnée.

Pour calculer la réponse dynamique de la structure dans le domaine non linéaire, nous
adoptons pour chaque niveau la loi de comportement bilinéaire calculé précédemment.

Les données d'entrée (input) pour le modèle de calcul de la réponse dynamique (programme
DRABS) sont les points caractéristiques de la courbe obtenue par le programme UARCS. Donnant
le déplacement élastique ∆Y et l'effort de cisaillement correspondant QY ainsi que le déplacement
ultime ∆U et l'effort de cisaillement correspondant QU.

Le programme DRABS et l’enregistrement accélérométrique du mouvement du sol sélectionné sont


utilisés pour le calcul de la réponse dynamique de la structure. L'évaluation de la résistance au
séisme d'un bâtiment considéré est faite en comparant la réponse dynamique non linéaire
"demande" obtenue sous l’effet de l’accélérogramme sélectionné pour un niveau d’accélération de
0.25g avec la capacité ultime en déplacement de la structure.

Projet de fin d'étude - 75 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3. ANALYSE CAPACITAIRE DE LA VARIANTE EXISTANTE

3.1. Les courbes de calcul de capacité portante de la structure en termes d'effort


tranchant-déplacement

3.1.1 Sens Longitudinal (X)

RDC
RDC NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y(cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)
2-A 639,00 83,00 83,00 0,86 0,86 55,33 55,33
2-B 744,00 82,00 82,00 0,94 0,94 54,67 54,67
2-C 699,00 83,00 83,00 1,32 1,32 55,33 55,33
3-A 556,00 96,00 99,00 3,78 6,04 64,00 66,00
3-B 728,00 103,00 103,00 4,83 6,58 68,67 68,67
3-C 1401,00 80,00 80,00 0,90 0,90 53,33 53,33
6-A 721,00 83,00 83,00 0,87 0,87 55,33 55,33
6-B 664,00 83,00 83,00 0,70 0,70 55,33 55,33
6-C 1437,00 45,00 45,00 0,71 0,71 30,00 30,00

Diagrammes Effort tranchant-Deplacement


des poteaux
2-A
80
2-B
70
60 2-C
Q (KN)

50 3-A
40 3-B
30 3-C
20 6-A
10 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7

∆ (cm)

K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
65,30 4,03 0,05 6,04 1,50 263,35 269,91

diagramme Effort tranchant-Deplacement


de l'etage

300
250
Q (KN)

200
150
100
50
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5

∆ (cm) courbe d'etage RDC

Projet de fin d'étude - 76 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

1er étage

1er étage NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)


2-A 497,00 80,00 81,00 3,93 6,03 53,33 54,00
2-B 585,00 82,00 83,00 4,14 6,62 54,67 55,33
2-C 554,00 82,00 82,00 4,19 6,31 54,67 54,67
3-A 435,00 90,00 94,00 3,52 6,31 60,00 62,67
3-B 581,00 98,00 100,00 3,84 6,02 65,33 66,67
3-C 1050,00 97,00 97,00 0,89 0,89 64,67 64,67
6-A 550,00 82,00 82,00 4,17 6,28 54,67 54,67
6-B 523,00 81,00 82,00 4,01 6,06 54,00 54,67
6-C 1088,00 65,00 65,00 0,87 0,87 43,33 43,33

diagrammes Effort tranchant-Deplacement


des poteaux
80
2-A
70
2-B
60
2-C
Q (KN)

50
3-A
40
3-B
30
3-C
20
6-A
10
6-B
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 6-C

∆ (cm)

K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm) ϕy QY (KN) QU (KN)


198,90 3,95 0,04 6,02 1,52 785,85 803,55

Diagramme Effort tranchant-


Deplacement
900
800
700
600
Q (KN)

500
400
300
200
100
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5

∆ (cm) courbe 1 etage

Projet de fin d'étude - 77 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

2eme étage

2éme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)


2-A 357,00 72,00 76,00 3,54 6,28 48,00 50,67
2-B 428,00 76,00 79,00 3,74 6,06 50,67 52,67
2-C 407,00 75,00 78,00 3,68 6,11 50,00 52,00
3-A 317,00 83,00 87,00 3,29 6,39 55,33 58,00
3-B 435,00 90,00 94,00 3,52 6,31 60,00 62,67
3-C 701,00 102,00 103,00 4,24 6,38 68,00 68,67
6-A 380,00 73,00 77,00 3,60 6,19 48,67 51,33
6-B 379,00 73,00 77,00 3,60 6,19 48,67 51,33
6-C 704,00 83,00 83,00 1,90 1,90 55,33 55,33

Diagrammes Effort tranchant-


Deplacement des poteaux
2-A
80
2-B
70
60 2-C
50 3-A
Q (KN)

40 3-B
30 3-C
20
6-A
10
0 6-B
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 6-C

∆ (cm)

K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
235,60 3,63 0,06 6,06 1,67 854,05 890,77

Diagramme Effort tranchant-


Deplacement de l'etage
1000

800
Q (KN)

600

400

200

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5

∆ (cm) courbe 2 etage

Projet de fin d'étude - 78 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3eme étage

3éme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)


2-A 226,00 65,00 68,00 3,22 6,36 43,33 45,33
2-B 277,00 68,00 71,00 3,34 6,40 45,33 47,33
2-C 265,00 67,00 70,00 3,32 6,39 44,67 46,67
3-A 204,00 76,00 81,00 3,08 6,99 50,67 54,00
3-B 291,00 81,00 85,00 3,24 6,37 54,00 56,67
3-C 285,00 193,00 217,00 1,10 2,76 128,67 144,67
6-A 218,00 142,00 159,00 1,42 3,56 94,67 106,00
6-B 295,00 152,00 162,00 1,50 2,83 101,33 108,00
6-C 262,00 148,00 159,00 1,47 3,07 98,67 106,00

Diagrammes Effort tranchant-Deplacement des


poteaux
160 2-A
140 2-B
120 2-C
100 3-A
Q (KN)

80 3-B
60 3-C
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5
∆ (cm)

K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
261,5 3,289 0,056 6,23 1,89 860,0735 903,14

Diagramme Effort tranchant- Deplacement de


l'etage
1000
900
800
700
600
Q (KN)

500
400
300
200
100
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7
∆ (cm) courbe 3 etage

Projet de fin d'étude - 79 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

4eme étage
4éme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)
2-A 93,00 125,00 159,00 1,30 4,95 83,33 106,00
2-B 143,00 132,00 159,00 1,35 4,39 88,00 106,00
2-C 131,00 130,00 159,00 1,34 4,53 86,67 106,00
3-A 97,00 161,00 217,00 0,98 4,23 107,33 144,67
3-B 156,00 171,00 217,00 1,02 3,77 114,00 144,67
3-C 141,00 169,00 217,00 1,01 3,89 112,67 144,67
6-A 89,00 124,00 159,00 1,30 4,99 82,67 106,00
6-B 131,00 130,00 159,00 1,34 4,52 86,67 106,00
6-C 122,00 129,00 159,00 1,33 4,63 86,00 106,00

Diagrammes Effort tranchant- Deplacment des


poteaux
160 2-A
140 2-B
120 2-C
100
Q (KN)

3-A
80 3-B
60
3-C
40
6-A
20
6-B
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 6-C
∆ (cm)

K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
251,40 2,96 0,07 7,98 2,70 742,89 828,70

Diagrammes Effort tranchant-Deplacement


de l'etage
900
800
700
600
Q (KN)

500
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8

∆ (cm) courbe 4 etage

Projet de fin d'étude - 80 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3.1.2 Sens Transversal (Y)

RDC

RDC NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)


2-A 650,00 183,00 183,00 2,13 2,88 122,00 122,00

2-B 865,00 167,00 167,00 1,60 0,00 111,33 111,33


2-C 784,00 175,00 175,00 1,50 0,00 116,67 116,67
3-A 636,00 245,00 248,00 1,37 1,85 163,33 165,33
3-B 806,00 253,00 254,00 1,65 2,17 168,67 169,33
3-C 753,00 251,00 254,00 1,55 2,05 167,33 169,33
6-A 709,00 183,00 183,00 1,50 0,00 122,00 122,00
6-B 888,00 165,00 165,00 1,30 0,00 110,00 110,00
6-C 779,00 176,00 176,00 1,50 0,00 117,33 117,33

Diagrammes Effort tranchant-


Deplacement des poteaux
180 2-A
160 2-B
140 2-C
Q (KN)

120 3-A
100 3-B
80 3-C
60
6-A
40
6-B
20
6-C
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)

Diagramme Effort tranchant-


Deplacement de l'etage
1400
1200
Q (KN)

1000
800
600
400
200
0
0 0,5 1 1,5 2
∆ (cm) courbe RDC

Projet de fin d'étude - 81 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

1er étage

1er étage NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)


2-A 505,00 177,00 179,00 1,74 2,41 118,00 119,33
2-B 678,00 183,00 183,00 1,56 0,00 122,00 122,00
2-C 616,00 182,00 183,00 2,03 2,75 121,33 122,00
3-A 495,00 226,00 236,00 1,25 1,92 150,67 157,33
3-B 639,00 245,00 248,00 1,37 1,85 163,33 165,33
3-C 595,00 241,00 245,00 1,32 1,82 160,67 163,33
6-A 543,00 179,00 180,00 1,83 2,50 119,33 120,00
6-B 687,00 183,00 200,00 1,58 0,00 122,00 133,33
6-C 605,00 182,00 182,00 2,00 2,72 121,33 121,33

Diagrammes Effort tranchant-


Deplacement des poteaux
180
2-A
160
2-B
140
120 2-C
Q (KN)

100 3-A
80 3-B
60 3-C
40 6-A
20
6-B
0
6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)

Diagramme effort tranchant-Deplacement


de l'etage
2000

1500
Q (KN)

1000

500

0
0 0,5 1 1,5 2

∆ (cm) courbe 1 étage

Projet de fin d'étude - 82 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

2eme étage

2eme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U (cm)


( QY(KN) QU(KN)
2-A 356,00 160,00 168,00 1,56 2,61 106,67 112,00
2-B 488,00 175,00 178,00 1,00 2,44 116,67 118,67
2-C 444,00 170,00 175,00 1,66 2,42 113,33 116,67
3-A 354,00 204,00 218,00 1,15 2,25 136,00 145,33
3-B 471,00 222,00 233,00 1,23 1,96 148,00 155,33
3-C 437,00 217,00 229,00 1,21 2,03 144,67 152,67
6-A 372,00 162,00 169,00 1,58 2,56 108,00 112,67
6-B 483,00 175,00 177,00 1,70 2,38 116,67 118,00
6-C 426,00 168,00 174,00 1,64 2,45 112,00 116,00

Diagrammes Effort tranchant-Deplacement des poteaux

180 2-A
160 2-B
140 2-C
120
Q (K N )

3-A
100 3-B
80
3-C
60
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de


l'etage
2500
2000
Q (KN)

1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
∆ (cm) courbe 2 étage

Projet de fin d'étude - 83 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3eme étage

3éme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY QU


2-A 217,00 142,00 159,00 1,42 3,57 94,67 106,00
2-B 308,00 154,00 163,00 1,51 2,78 102,67 108,67
2-C 281,00 150,00 160,00 1,49 2,90 100,00 106,67
3-A 221,00 182,00 217,00 1,06 3,27 121,33 144,67
3-B 308,00 197,00 217,00 1,12 2,58 131,33 144,67
3-C 285,00 193,00 217,00 1,10 2,76 128,67 144,67
6-A 218,00 142,00 159,00 1,42 3,56 94,67 106,00
6-B 295,00 152,00 162,00 1,50 2,83 101,33 108,00
6-C 262,00 148,00 159,00 1,47 3,07 98,67 106,00

Diagrammes Effort tranchant-Deplacement


des poteaux
160 2-A
140 2-B
120 2-C
Q (KN)

100 3-A
80 3-B
60 3-C
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de


l'etage
2500

2000
Q (K N)

1500

1000

500

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
∆ (cm) courbe 3 étage

Projet de fin d'étude - 84 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

4eme étage

4éme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY QU


2-A 93,00 125,00 159,00 1,30 4,95 83,33 106,00
2-B 143,00 132,00 159,00 1,35 4,39 88,00 106,00
2-C 131,00 130,00 159,00 1,34 4,53 86,67 106,00
3-A 97,00 161,00 217,00 0,98 4,23 107,33 144,67
3-B 156,00 171,00 217,00 1,02 3,77 114,00 144,67
3-C 141,00 169,00 217,00 1,01 3,89 112,67 144,67
6-A 89,00 124,00 159,00 1,30 4,99 82,67 106,00
6-B 131,00 130,00 159,00 1,34 4,52 86,67 106,00
6-C 122,00 129,00 159,00 1,33 4,63 86,00 106,00

Diagrammes Effort tranchant-Deplacement


des poteaux
160
140 2-A
2-B
120
2-C
Q (KN)

100
3-A
80
3-B
60
3-C
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5
∆ (cm)

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de


l'etage
2500

2000
Q (KN)

1500

1000

500

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm) courbe 4 étage

Projet de fin d'étude - 85 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3.2 Capacité et demande en terme d’effort tranchant


Les tableaux ci-dessous donnent des comparaisons entre les efforts tranchants calculés suivant le
RPA99/2003 et ceux obtenus par le programme UARCS.

3.2.1 Sens Longitudinal

Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN) Qaccélération-0,25g ou Fs = Qu / Qcode


Q code (KN)
RDC 269,91 263,36 1292,69 0,21

1er étage 803,55 785,85 1179,30 0,68

2eme étage 890,77 854,05 997,50 0,89

3eme étage 903,14 860,07 768,78 1,17


4eme étage 828,70 742,89 476,91 1,74

comparaison entre la capacité et la demande en terme


d'effort tranchant
QU
Q acc-0,25g
QY

3000,00

2500,00

2000,00
Q (KN)

1500,00

1000,00

500,00

0,00
RDC 1er étage 2eme étage 3eme étage 4eme étage
QU 269,91 803,55 890,77 903,14 828,70
Q acc-0,25g 1292,69 1179,30 997,50 768,78 476,91
QY 263,36 785,85 854,05 860,07 742,89

Projet de fin d'étude - 86 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3.2.2 Sens Transversal

Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN) Qaccélération-0,25g ou Fs = Qu / Qcode


Q code (KN)
RDC 1216,56 1143,35 1292,72 0,94

1er étage 1879,76 1624,64 1200,66 1,57

2eme étage 2265,17 2063,26 1020,15 2,22

3eme étage 2100,05 1907,92 765,67 2,74


4eme étage 2062,94 1682,73 439,43 4,69

comparaison entre la capacié et demande en terme d'effort


tranchant
QU
Q acc-0,25g
QY

6000,00

5000,00

4000,00
Q (KN)

3000,00

2000,00

1000,00

0,00
1 2 3 4 5
QU 1216,56 1879,76 2265,17 2100,05 2062,94
Q acc-0,25g 1292,72 1200,66 1020,15 765,67 439,43
QY 1143,35 1624,64 2063,26 1907,92 1682,73

Dans la direction longitudinale la demande en terme d'effort sismique Qcode obtenu par le
(RPA99/2003) est supérieure à la capacité offerte par la structure Qu obtenu par le programme
UARCS pour les trois premiers niveaux. Pour la direction transversale et à l’exception du niveau
RDC la capacité en terme d’effort tranchant est supérieure à la demande sismique Qcode pour le reste
des niveaux.

Projet de fin d'étude - 87 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3.3 Capacité et demande en terme de déplacement


Le programme DRABS et l’enregistrement accélérométrique du mouvement du sol sélectionné sont
utilisés pour le calcul de la réponse dynamique de la structure. Les résultas de l’analyse sont
mentionnées dans les tableaux suivants :

3.3.1 Sens Longitudinal

Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆ demande (cm) µ = ∆ U/ ∆ Y µreq = ∆demande /∆
∆Y

RDC 4,03 6,04 13,30 1,50 3,30

1er étage 3,95 6,02 1,59 1,52 0,40

2eme étage 3,63 6,06 1,15 1,67 0,32


3eme étage 3,29 6,23 0,75 1,89 0,23
eme
4 étage 2,96 7,98 0,41 2,70 0,14

comparaison entre la capacité et la demande en


terme de deplacement D ULT
D demande
D ELAS
14,00

12,00
∆ (cm)

10,00

8,00

6,00

4,00

2,00

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 6,04 6,02 6,06 6,23 7,98
D demande 13,30 1,59 1,15 0,75 0,41
D ELAS 4,03 3,95 3,63 3,29 2,96

Projet de fin d'étude - 88 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

3.3.2 Sens Transversal

Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆demande (cm) µ = ∆ U/ ∆ Y µreq = ∆demande /∆
∆Y

RDC 1,48 1,85 1,70 1,25 1,15

1er étage 1,32 1,82 0,91 1,38 0,69

2eme étage 1,34 1,96 0,62 1,46 0,46

3eme étage 1,27 2,58 0,47 2,03 0,37

4eme étage 1,17 3,77 0,27 3,22 0,23

comparaison entre la capacité et la demande en terme


de deplacement D ULT
D demande
D ELAS

4,00
3,50
3,00
∆ (cm )

2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 1,85 1,82 1,96 2,58 3,77
D demande 1,70 0,91 0,62 0,47 0,27
D ELAS 1,48 1,32 1,34 1,27 1,17

Dans la direction longitudinale la demande en ductilité imposée par le signal sismique sélectionnée
est supérieure à la capacité en ductilité pour le niveau RDC. Nous constatons le cas contraire pour le
reste des niveaux. Pour la direction transversale la ductilité des différents étages de la structure est
inférieure à la demande.
L’examen de ces résultats montre aussi que sous l’effet du signal sismique choisi :

Les niveaux 2, 3, 4 et 5 présentent un comportement élastique dans les deux directions longitudinale
et transversale.

Projet de fin d'étude - 89 - 2006/2007


Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié

Le niveau RDC est en état de ruine dans la direction longitudinale (µ< µreq ).

Le niveau RDC présent un comportement plastique dans la direction transversale (1<µreq<µ ).

CONCLUSION
L'application de la méthodologie décrit dans ce chapitre à l'évaluation de la capacité de
résistance et de déformabilité de la structure d’un bâtiment de la " Cité des 1200 logement" sise à
Boumerdès, nous a permis de constater que la structure présente une faible capacité en terme
d’effort tranchant et de déplacement dans la direction longitudinale ou les déplacements sous
l'action de l’accelérogramme sélectionné dépassent considérablement les valeurs de la capacité de la
structure à certains niveaux . Nous notons les mêmes constatations en terme d’effort tranchant.

Ainsi cette analyse mène à la conclusion que la structure devait être renforcée dans cette direction,
au moins, avant l'occurrence d’un séisme.

Projet de fin d'étude - 90 - 2006/2007


6

Renforcement et étude capacitaire


de la variante réalisée
Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

1. INDRODUCTION

Les différentes analyses effectuées dans les chapitres précédents à savoir l’analyse statique et
dynamique ainsi que l’analyse capacitaire en terme d’effort tranchant et de déplacement de la
structure nous ont permis de relever les insuffisances suivantes :

la structure est flexible dans le sens longitudinal.


certains poteaux présentent un risque de rupture fragile par compression de béton.

certains poteaux présentent un risque de rupture par effort tranchant.


Ainsi, ce bâtiment est déclaré vulnérable aux actions sismiques et son renforcement s’avère
nécessaire pour améliorer son niveau de performance.
Pour la suite du travail, nous allons procéder dans les chapitres 6 et 7 à l’analyse de la variante
de renforcement réalisé après le séisme et proposé par nous même.

2. RENFORCEMENT DE LA VARIANTE REALISEE

Nous présentons ci-dessous le schéma de la variante réalisée où 6 voiles d’une épaisseur de 15


cm ont été insérés, 4 dans le sens longitudinal et 2 dans le sens transversal.

Poteaux chemisés
Poteau 30X60
Poteau 40X60
Poteau 40X70

Les voiles
Voile longueur = 3.40 m
Voile longueur = 3.60 m

Fig 6.1. Intégration de voiles transversaux et longitudinaux dans la structure existante.

Projet de Fin d’Etude - 91 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

2.1 . Analyse modale


2.1.1 Périodes et facteurs de participations modales

PERIODE αix αi y ∑ CUMULEE ∑ CUMULEE


MODES
(sec) (%) (%) Sens x Sens y
1 0,338 0,000 0,000 0,000 0,000

2 0,281 74,154 0,000 74,154 0,000


3 0,280 0,000 71,948 74,154 71,948

4 0,092 0,019 0,000 74,173 71,948

5 0,075 18,827 0,000 93,000 71,948

6 0,066 0,000 21,291 93,000 93,239

2.1.2 Mode de vibration

Vue en 3D Sens longitudinal X Sens transversal Y

Fig 6.2. Mode 1


α i x (%)=0,0001 T= 0,338 sec αi y (%)=0 R Z =74,785

Vue en 3D Sens longitudinal X Sens transversal Y

Fig 6.3. Mode 2


α i x (%)=74,154 T= 0,281 sec αi y (%)=0 R Z = 0,0018

Projet de Fin d’Etude - 92 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

2.1.3. Effort sismique à la base

Coordonnée du nœud maître et du centre de torsion

Centre de masse (m) Centre de torsion (m) Excentricité (m)

XG YG XC YC EX EY

4èm étage 8,975 6,103 8,975 6,121 0 -0,018

3èm étage 8,975 6,102 8,975 6,117 0 -0,015

2èm étage 8,975 6,162 8,975 6,099 0 0,063

1er étage 8,975 6,162 8,975 6,081 0 0,081


RDC 8,975 6,162 8,975 6,091 0 0,071

- L’excentricité accidentelle

Sens X : eacc = 0.05 x 17.95 = 0.9875 m

Sens Y : eacc = 0.05 x 12 = 0.6 m

- Effort sismique dans le sens X, Fx = 1821,05 KN

- Effort sismique dans le sens Y, Fy = 1794,15 KN

L’effort (V) Total Portiques Voiles % Portique

Vx (KN) 1821.05 442.45 1378.6 24.35

Vy (KN) 1794.15 515.8 1278.35 28.74

Projet de Fin d’Etude - 93 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

2.2 . Vérification des déplacements (Art .5.10 RPA 99)

Sens longitudinal

Etage δek (m) δk (m) ∆k (m) 1% Hj Vérification

4ème 0,0064 0,0224 0,0049 0.03 oui


3ème 0,005 0,0175 0,00525 0.03 oui
2ème 0,0035 0,01225 0,00525 0.03 oui
1er 0,002 0,007 0,00455 0.03 oui
RDC 0,0007 0,00245 0,00245 0.03 oui

Sens transversal

Etage δek (m) δk (m) ∆k (m) 1% Hj Vérification

4ème 0,0064 0,0224 0,0056 0.03 oui


3ème 0,0048 0,0168 0,0056 0.03 oui
2ème 0,0032 0,0112 0,0049 0.03 oui
1er 0,0018 0,0063 0,0042 0.03 oui
oui
RDC 0,0006 0,0021 0,0021 0.03

2.3. Justification de l’effet P-∆

Sens longitudinal

∆k Vx Masse W Pk H θ
Etage
(m) (KN) (t) (KN) (KN) (m)

4ème 0.0049 661.44 186.9929 1834.4003 1834.4003 3 0.04076

3ème 0.00525 1135.38 203.8385 1999.6557 3834.056 3 0.05318


2ème 0.00525 1468.04 206.483 2025.5982 5859.6543 3 0.06286

1er 0.00455 1699.23 206.483 2025.5982 7885.2525 3 0.06334

RDC 0.00245 1821.05 206.5709 2026.4605 9911.713 3 0.0400

Projet de Fin d’Etude - 94 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

Sens transversal

∆k Vy Masse W Pk H
Etage θ
(m) (KN) (t) (KN) (KN) (m)

4ème 0.0056 672.1 187 1834.47 1834.47 3 0.04585

3ème 0.0056 1129.23 203.8 1999.278 3833.748 3 0.0570

2ème 0.0049 1444.9 206.5 2025.765 5859.513 3 0.0596


1er 0.0042 1667.94 206.5 2025.765 7885.278 3 0.0595

RDC 0.0021 1794.15 206.6 2026.746 9912.024 3 0.0348

D’après les résultats donnés dans les tableaux ci-dessus nous pouvons conclure que l’effet P-∆
peut être négligés dans les calculs.

2.4 . Vérification au renversement

Pour que le bâtiment soit stable au renversement il faut que le rapport entre le moment
renversant et le moment stabilisant soit supérieur ou égal à 1,5.

Mr : moment renversant
Ms : moment stabilisant
Ms=W.L/2
W = poids du bâtiment.

Sens longitudinal
W =10103.68 KN
Lx =17.95 m
Mr = 19409.393 KN.m
Ms = 90680.52 KN.m
Donc : Ms/Mr = 4.67 >1,5

Sens transversal
Ly =12 m
Mr =19731.21KN.m
Ms =60622.08 KN.m

Donc : Ms/Mr= 3.072 >1,5

Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du renversement.

Projet de Fin d’Etude - 95 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

2.5. Vérification de l’effort normal réduit

Selon les cas d’étude proposés, avec le maximum de l’effort normal de compression obtenu par
ETABS, les résultats de vérification sont présentés dans les tableaux suivants :

RDC

Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
2-A RDC 30x60 1297.76 0.18 20000 3600 0.36 >0.3

2-B RDC 40x60 1555.89 0.24 20000 4800 0.32 >0.3

2-C RDC 20x40 605.36 0.08 20000 1600 0.38 >0.3


3-A RDC 20x50 510.86 0.1 20000 2000 0.25 <0.3

3-B RDC 20x50 662.81 0.1 20000 2000 0.33 >0.3


3-C RDC 40x70 1987.82 0.28 20000 5600 0.35 >0.3

6-A RDC 30x60 1264.14 0.18 20000 3600 0.35 >0.3


6-B RDC 40x60 1508.39 0.24 20000 4800 0.31 >0.3

6-C RDC 40x60 1703 0.24 20000 4800 0.35 >0.3

1er étage

Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)

2-A 1er 30x60 910.06 0.18 20000 3600 0.25 <0.3

2-B 1er 40x60 1088.8 0.24 20000 4800 0.23 <0.3

2-C 1er 20x40 484.29 0.08 20000 1600 0.30 >0.3


3-A 1er 20x50 404.63 0.1 20000 2000 0.20 <0.3

3-B 1er 20x50 529.83 0.1 20000 2000 0.26 <0.3

3-C 1er 40x70 1438.82 0.28 20000 5600 0.26 <0.3


6-A 1er 30x60 882.25 0.18 20000 3600 0.24 <0.3

6-B 1er 40x60 1050.86 0.24 20000 4800 0.22 <0.3

6-C 1er 40x60 1218.72 0.24 20000 4800 0.25 <0.3

D’après les résultats de vérification des poteaux nous notons que touts les poteaux de RDC
sont en risque de rupture fragile par effort normal de compression sauf deux poteaux
contrairement en 1er étage nous avons deux poteaux en risque.

Projet de Fin d’Etude - 96 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

2.6. Vérification du ferraillage longitudinal des poteaux

2.6.1. Poteaux non chemisé


Poteau20x50
Asc : section d’armature longitudinale de calcul et Ase : section d’armature longitudinale existante

Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc(cm2) Ase(cm2) observation


M = -2.371 N max =510.86

M2max= -25.493 N= 461.54 2.3 10.30 suffisant

M3max= 2.376 N= 453.85

Poteau20x40

Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc(cm2) Ase(cm2) observation


M = -14.812 N max =605.36

M2max= -3.592 N= 560.48 2.2 10.30 suffisant

M3max= -14.812 N= 605.36

D’après les tableaux ci-dessus nous constatons que le ferraillage de calcul est inférieur au
ferraillage existant donc le ferraillage existant des poteaux est suffisant.

2.6.2. Poteaux chemisés

Poteau30x60

Moment Effort normal Asc As min (Rpa)


(KN.m) (KN) (cm2) (cm2)
M = -30.445 N max = 1297.76

M2max= -30.445 N= 1297.7


5.2 16.2
M3max= -53.832 N= 467.56

M= 19.20 Nmin = -180.14

Projet de Fin d’Etude - 97 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

Poteau 40x60

Moment Effort normal Asc As min (Rpa)


(KN.m) (KN) (cm2) (cm2)
M = -50.186 N max = 1555.9

M2max= -56.915 N= 681.78


3.8 16.2
M3max=- 62.51 N= 698.2
M= 15.30 Nmin = -186.3

Poteau40x70

Moment Effort normal Asc As min (Rpa)


(KN.m) (KN) (cm2) (cm2)
M = -126.14 N max = 1987.82
M2max= -31.346 N= 524.02
5.7 25.2
M3max= -126.14 N= 1987.8

M= 24.68 Nmin = -222.14

2.7. Vérification des poteaux a l'effort tranchant

La contrainte de cisaillement conventionnelle se calcule par la relation :

Vmax
τu =
b.d
2.7.1. Poteaux non chemisés
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.20
λg=10.605
ρb=0,075 (λ>5)
Donc : τbu = 1.5Mpa

Les résultats de vérification des poteaux a l’efforts tranchant sont représentées dans les tableaux
ci-dessous :

Projet de Fin d’Etude - 98 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

Poteau20X40

Sens Vmax(KN) B (m) d (m) τu (MPa)


longitudinal 11.72 0.40 0.18 0.163

transversal 1.62 0.20 0.36 0.023

Poteau20X50

Sens Vmax(KN) B (m) d (m) τu (MPa)


longitudinal 27.77 0.50 0.18 0.309

transversal 0.71 0.20 0.45 0.008

2.7.2. Poteaux chemisés


Poteau 30X60
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.30
λg=7.36
ρb=0,075 (λ>5)

Donc : τbu = 1.5Mpa

Sens Vmax(KN) B (m) d (m) τu (MPa)


longitudinal 29.02 0.60 0.27 0.179
transversal 2.27 0.30 0.54 0.014

Poteaux 40X60
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.40
λg=5.52
ρb=0,075 (λ>5)

Donc : τbu = 1.5Mpa

Sens Vmax b d τu (MPa)


longitudinal 37.29 0.6 0.36 0.173

transversal 72.34 0.40 0.54 0.335

Projet de Fin d’Etude - 99 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

Poteaux 40X70
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.40
λg=5.52
ρb=0,075 (λ>5)

Donc : τbu = 1.5Mpa

Sens Vmax b d τu (MPa)


longitudinal 127.16 0.70 0.36 0.505

transversal 16.54 0.4 0.63 0.066

La condition τu < τbu est vérifié pour les deux types des poteaux (chemisés, non chemisés) donc on
peut dire qu’il n’y a pas de risque de rupture par cisaillement.

2.8. Vérification du ferraillage longitudinal des poutres


Les résultats de ferraillage obtenu a l’aide du logiciel SOCOTEC sont présentés dans les
tableaux suivants :

Poutres 20x40

Moment Asc Ase


Poutre combinaison observation
(KN.m) (cm2) (cm2)

Sur -12,553
0.8G+E
appuis

Sur -14,946 Non


G+Q+E 2.2 /
appuis disponible
20x40
Sur -12,756
appuis
ELU
5.40
En travée 0.4 // /

Projet de Fin d’Etude - 100 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

Poutres 40x20

Moment Asc Ase


Poutre combinaison observation
(KN.m) (cm2) (cm2)

-141,884
0.8G+E Sur appuis

-146,778 Non
G+Q+E Sur appuis 12.4 /
40x20 disponible
-72,474
Sur appuis
ELU
En travée 44.96 3.2 // /

2.9. Vérification de la contrainte tangentielle dans les poutres

La contrainte de cisaillement conventionnelle est donnée par la relation :


τu=Vmax/b.d
τu : contrainte conventionnelle de cisaillement
V : effort tranchant agissant sur l’élément considéré.
b : largeur de la section cisaillée.
d :largeur utile de la section =0,9x h (h : hauteur totale de la section )

τ = min(0,13 fc28 ; 4MPa)= 2.6 MPa

Les résultats de vérification de la contrainte tangentielle sont représentes dans le tableaux suivant

Poutres b (m) d (m) Vu Max (KN) τu (MPa)

20x40 0,4 0,18 17,77 0,247

40x20 0,2 0,36 132,24 1,837

La condition τu < τ est vérifié

Projet de Fin d’Etude - 101 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

3. ETUDE CAPACITAIRE DE LA VARIANTE REALISEE

3.1 Les courbes de calcul de capacité portante de la structure en termes d'effort


tranchant-déplacement

3.1.1 Sens Longitudinal (X)

RDC

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de


l'etage
3000

2500
2000
Q(KN)

1500
1000

500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

∆ (cm) courbe d'etage RDC

1er étage

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de


l'etage
3000

2500

2000
Q (K N)

1500

1000

500

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

∆ (cm) courbe 1 etage

Projet de Fin d’Etude - 102 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

3.1.2 Sens Transversal (Y)

RDC

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de l'etage

6000
5000
4000
Q(KN)

3000
2000
1000
0
0 0,5 1 1,5 2
∆ (cm) courbe d'etage RDC

1er étage

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de l'etage

6000

5000

4000
Q (K N)

3000

2000

1000

0
0 0,5 1 1,5

∆ (cm) courbe 1 etage

Projet de Fin d’Etude - 103 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

3.2 Capacité et demande en effort tranchant


Les tableaux ci-dessous donnent des comparaisons entre les efforts tranchants calculés suivant le
RPA99/2003 et ceux obtenus par le programme UARCS.

3.2.1 Sens Longitudinal (X)

Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN) Qaccélération-0,25g ou Fs = Qu /


Q code (KN) Qcode
RDC 2528,6 1333,12 1821,05 1,39
er
1 étage 2533,73 1884,53 1699,23 1,49
2eme étage 2423,93 1780,67 1468,04 1,65
3eme étage 2566,69 1741,26 1135,38 2,26
4eme étage 2366,02 1480,32 661,44 3,58

Comparaison entre la capacité et la demande en


terme d'effort tranchant
QU
Q acc-0,25g
QY

3000,00

2500,00
Q (KN)

2000,00

1500,00

1000,00

500,00

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 2528,60 2533,73 2423,93 2566,69 2366,02
Q acc-0,25g 1821,05 1699,23 1468,04 1135,38 661,44
QY 1333,12 1884,53 1780,67 1741,26 1480,32

Projet de Fin d’Etude - 104 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

3.2.2 Sens transversal (Y)

Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN) Qaccélération-0,25g ou Fs = Qu /


Q code (KN) Qcode
RDC 5436,34 3353,81 1804,89 3,01
er
1 étage 4932,35 4064,49 1680,02 2,94
2eme étage 4680,4 3871,16 1450,37 3,23
3eme étage 4833,26 3660,85 1123,74 4,30
4eme étage 4816,68 3240,31 657,65 7,32

comparaison entre la capacité et la demande en


terme d'effort tranchant
QU
Q acc-0,25g
QY

6000,00
5000,00
4000,00
Q (KN)

3000,00
2000,00
1000,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 5436,34 4932,35 4680,40 4833,26 4816,68
Q acc-0,25g 1794,15 1667,94 1444,90 1129,23 672,10
QY 3353,81 4064,49 3871,16 3660,85 3240,31

Dans les deux directions la demande en terme d'effort sismique Qcode obtenu par le (RPA99/2003)
est inférieure à la capacité offerte par la structure Qu obtenu par le programme UARCS.

Projet de Fin d’Etude - 105 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

3.3 Capacité et demande en terme de déplacement


Le programme DRABS et l’enregistrement accélérométrique du mouvement du sol sélectionné sont
utilisés pour le calcul de la réponse dynamique de la structure. Les résultas de l’analyse sont
mentionnées dans les tableaux suivants :

3.3.1 Sens Longitudinal (X)

µ = ∆U/
Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆ demande (cm) µreq = ∆ demande /∆
∆Y
∆Y
RDC 0,63 3,05 1,30 2,06 4,84
er
1 étage 1,16 2,91 0,98 0,84 2,51
eme
2 étage 1,10 3,53 0,88 0,80 3,21
eme
3 étage 1,09 6,08 0,68 0,62 5,58
eme
4 étage 0,88 5,99 0,34 0,39 6,81

comparaison entre la capacité et la demande en


terme de Deplacement
D ULT
D demande
D ELAS
7,00

6,00

5,00

4,00
∆ (cm)

3,00

2,00

1,00

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 3,05 2,91 3,53 6,08 5,99
D demande 1,30 0,98 0,88 0,68 0,34
D ELAS 0,63 1,16 1,10 1,09 0,88

Projet de Fin d’Etude - 106 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

3.3.2 Sens transversal (Y)

Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆ demande (cm) µreq = ∆ demande /∆
∆Y µ = ∆U/ ∆Y
RDC 0,51 1,67 0,41 0,80 3,27
er
1 étage 0,75 1,40 0,52 0,69 1,87
eme
2 étage 0,72 1,69 0,48 0,67 2,35
eme
3 étage 0,71 2,84 0,37 0,52 4,00
4eme étage 0,62 3,45 0,19 0,31 5,56

comparaison entre la capacité et la demande en


terme de Deplacement
D ULT
D demande
D ELAS
3,50

3,00

2,50
∆ (cm)

2,00

1,50

1,00

0,50

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 1,67 1,40 1,69 2,84 3,45
D demande 0,41 0,52 0,48 0,37 0,19
D ELAS 0,51 0,75 0,72 0,71 0,62

Dans les deux directions longitudinale et transversale la demande en ductilité imposée par le signal
sismique sélectionnée est inférieure à la capacité en ductilité pour l’ensemble des niveaux de la
structure. Nous constatons aussi que le niveau RDC présent un comportement plastique dans la direction
longitudinal (1<µreq<µ).

Projet de Fin d’Etude - 107 - 2006/2007


Chapitre 6 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Réalisée

Conclusion

La variante de renforcement réalisé après le séisme a permis d’éviter la ruine


dans l’ensemble des étages et ainsi la structure, son niveau de sécurité a été amélioré
grâce à l’insertion des voiles de contreventement. Néanmoins, nous tenons à relever les
observations suivantes :

L’apparition de la torsion au premier mode de vibration de la structure; et ceci est dû


au faible taux de participation des voiles insérés dans la direction transversale dans la
rigidité à la torsion du bâtiment.

Le critère de rupture fragile par compression de béton demeure non vérifié pour les
poteaux du RDC.

Projet de Fin d’Etude - 108 - 2006/2007


7

Renforcement et étude capacitaire


de la variante proposée
Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

1. INTRODUCTION

Dans ce chapitre, nous allons procéder à l’analyse capacitaire en terme d’effort tranchant et de
déplacement de la variante de renforcement proposée ainsi que le dimensionnement des éléments de
contreventement.

2. ETUDE DE LA VARIANTE DE RENFORCEMENT PROPOSEE


Nous présentons ci-dessous la variante proposée pour notre travail, nous intégrons des voiles de 15
cm d’épaisseur, 4 dans le sens longitudinal et 4 dans le sens transversal.

Fig 7.1. Insertion des voiles pour la nouvelle variante.

Poteau chemisé
Poteau 30X60
Poteau 40X60
Poteau 40X70

Les voiles
Voile longueur = 3.40 m
Voile longueur = 1.40 m

Projet de Fin d’Etude - 109 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.1. Analyse modale

2.1.1 Périodes et facteurs de participations modales

∑ CUMULEE ∑ CUMULEE
MODES PERIODE α i x (%) αi y (%)
Sens x Sens y
1 0,481179 0.000 72,6663 0.000 72,6663
2 0,253737 73,4803 0.000 73,4803 72,6663

3 0,240935 1,9223 0.000 75,4026 72,6663


4 0,115615 0.000 17,7018 75,4026 90,3682

5 0,070339 17,9728 72,6663 93,3753 90,3682

2.1.2 Mode de vibration

Vue en 3D Sens longitudinale (x) Sens transversale (Y)

Fig 7.2 Mode 1


α i x (%)=0 T= 0,481179 αi y (%)=72,6663 R Z = 0,00

Vue en 3D Sens longitudinale (x) Sens transversale (Y)

Fig 7.3 Mode 2


α i x (%)=73,4803 T= 0,253737 αi y (%)=0 R Z = 1,9183

Projet de Fin d’Etude - 110 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.1.3 Effort sismique à la base

Coordonnée du nœud maître et du centre de torsion

centre de masse (m) centre de torsion (m) Excentricité (m)

XG YG XC YC EX EY
4èm étage 8.975 6.015 8.975 6.175 0 -0.16

3èm étage 8.975 5.938 8.975 6.178 0 -0.24


2èm étage 8.975 6.001 8.975 6.177 0 -0.176

1er étage 8.975 6.001 8.975 6.179 0 -0.178


RDC 8.975 6.001 8.975 6.179 0 -0.178

- L’excentricité accidentelle

Sens X : e acc = 0.05 x 17.95 = 0.9875 m

Sens Y : e acc = 0.05 x 12 = 0.6 m


Effort sismique dans le sens X, Fx = 1804.89 KN

Effort sismique dans le sens Y, Fy = 1768.60 KN

L’effort (V) Total Portiques Voiles %portique

Vx (KN) 1804.8 420.66 1384,23 23.30

Vy (KN) 1768.8 607.22 1161,66 34.32

2.2 Vérification des déplacements (Art .5.10 RPA 99)

Sens longitudinal

niveau δek (m) δk (m) ∆k (m) 1% Hj Vérification

4ème 0.0044 0.0154 0.0035 0.03 oui


3ème 0.0034 0.0119 0.0035 0.03 oui
2ème 0.0024 0.0084 0.00385 0.03 oui
1er 0.0013 0.00455 0.0028 0.03 oui
RDC 0.0005 0.00175 0.00175 0.03 oui

Projet de Fin d’Etude - 111 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Sens transversal

Etage δek (m) δk (m) ∆k (m) 1% Hj Vérification

4ème 0.019 0.0665 0.01505 0.03 Oui


3ème 0.0147 0.05145 0.01645 0.03 Oui
2ème 0.01 0.035 0.01575 0.03 Oui
1er 0.0055 0.01925 0.0133 0.03 Oui
RDC 0.0017 0.00595 0.00595 0.03 Oui

2.3 Justification de l’effet P-∆

Sens longitudinal

∆k Vx Masse W Pk H
Etage
(KN)
θ
(m) (t) (KN) (KN) (m)

4ème 0.0035 657.65 186.7835 1832.34614 1832.34614 3 0.00116


3ème 0.0035 1123.74 203.2647 1994.02671 3826.37284 3 0.00223

2ème 0.00385 1450.37 205.9292 2020.16545 5846.53829 3 0.00371


1er 0.0028 1680.02 205.9292 2020.16545 7866.70375 3 0.00363

RDC 0.00175 1804.89 206.0171 2021.02775 9887.7315 3 0.00285

Sens transversal

∆k Vy Masse W Pk H
Etage
(KN)
θ
(m) (t) (KN) (KN) (m)

4ème 0.01505 656.48 186.783 1832.3461 1832.3461 3 0.0050166

3ème 0.01645 1121.6 203.264 1994.0267 3826.3728 3 0.0105220

2ème 0.01575 1454.4 205.929 2020.1654 5846.5382 3 0.0151939


1er 0.0133 1668.2 205.929 2020.1654 7866.7037 3 0.0172637

RDC 0.00595 1768.6 206.017 2021.0277 9887.7315 3 0.0097033

D’après le résultat donné dans les tableaux ci-dessus nous pouvons conclure que l’effet P-∆ peut
être négligés dans les calculs.

Projet de Fin d’Etude - 112 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.4 Vérification au renversement

Pour que le bâtiment soit stable au renversement il faut que le rapport entre le moment renversant
et le moment stabilisant soit supérieur ou égal à 1,5.

Mr : moment renversant
Ms : moment stabilisant

Ms=W.L/2
W = poids du bâtiment.

Sens longitudinal
W =10079.2 KN
Lx =17.95 m

Mr = 19455.577 KN.m
Ms = 90460.82 KN.m
Donc: Ms/Mr = 4.649 >1.5

Sens transversal
Ly =12 m
Mr =19498.54 KN.m

Ms =60475.2 KN.m
Donc : Ms/Mr= 3.101>1,5
Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du renversement.

Projet de Fin d’Etude - 113 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.5 Vérification de l’effort normal réduit

Selon les cas d’étude proposés, avec le maximum de l’effort normal de compression obtenu par
ETABS, les résultats de vérification sont présentés dans les tableaux suivants :
RDC

Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)

2-A RDC 30X60 949.36 0.18 20000 3600 0.264 <0.3


2-B RDC 40X60 1255.64 0.24 20000 4800 0.262 <0.3
2-C RDC 20x40 645.78 0.08 20000 1600 0.404 >0.3
3-A RDC 20x50 514.39 0.1 20000 2000 0.257 <0.3
3-B RDC 20x50 682.28 0.1 20000 2000 0.341 >0.3
3-C RDC 40x70 1378.09 0.28 20000 5600 0.246 <0.3
6-A RDC 30X60 970.52 0.18 20000 3600 0.27 <0.3
6-B RDC 40X60 1210.2 0.24 20000 4800 0.252 <0.3
6-C RDC 20x40 567.81 0.08 20000 1600 0.355 >0.3

1er étage

Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)

2-A 1er 30X60 567.31 0.18 20000 3600 0.158 <0.3


2-B 1er 40X60 898.49 0.24 20000 4800 0.187 <0.3
2-C 1er 20x40 518 0.08 20000 1600 0.324 >0.3
3-A 1er 20x50 412.96 0.1 20000 2000 0.206 <0.3
3-B 1er 20x50 545.27 0.1 20000 2000 0.273 <0.3
3-C 1er 40x70 927.93 0.28 20000 5600 0.166 <0.3
6-A 1er 30X60 586.86 0.18 20000 3600 0.163 <0.3
6-B 1er 40X60 867.17 0.24 20000 4800 0.181 <0.3
6-C 1er 20x40 459.14 0.08 20000 1600 0.287 <0.3

D’après les résultats de vérification des poteaux nous notons que nous avons 6 poteaux de RDC et
2 poteaux en 1er étage sont en risque de rupture fragile par effort normal de compression, comme il
est motionné sur le dessin suivant :

Projet de Fin d’Etude - 114 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Fig 7.4 Poteaux présentant un risque de rupture fragile par effort normal de compression.

2.6 Vérification du ferraillage longitudinal des poteaux

2.6.1 Poteaux non chemisés


Poteau20x50
Asc : section d’armature longitudinale de calcul
Ase : section d’armature longitudinale existe sur plan

Moment (KN.M) Effort normal (KN) Asc(cm2) Ase(cm2) observation


M = 55.339 N max =514.39

M2max= -1.635 N= 256.87 2.1 10.30 suffisant

M3max= 59.479 N= 97.03

Poteau20x40

Moment (KN.M) Effort normal (KN) Asc(cm2) Ase(cm2) observation


M = 27.893 N max =645.78
M2max= -2.18 N= 568.02 2.3 10.30 suffisant

M3max= 27.93 N= 645.65

D’après les tableaux ci-dessus nous constatons que le ferraillage de calcul est inférieur au
ferraillage existant sur plans donc le ferraillage existant des poteaux est suffisant.

Projet de Fin d’Etude - 115 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.6.2 Poteaux chemisés

Poteau30x60

Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc (cm2) As min (Rpa) (cm2)
M =60.443 N max = -457.95

M2max= -20.72 N= 681.78


9.1 16.2
M3max= 105.743 N= 949.3

M= 16.47 Nmin = -186

Poteau 40x60

Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc (cm2) As min (Rpa) (cm2)
M = 5.9 N max = 497.69

M2max= -20.72 N= 681.78


6.5 16.2
M3max= 105.743 N= 949.3

M= 16.47 Nmin = -186

Poteau40x70

Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc (cm2) As min (Rpa) (cm2)
M = -43.798 N max = 1378.09

M2max= -43.8 N= 1376.7


7.8 25.2
M3max= -7.513 N= 499.08

M= 30.2 Nmin = -446.01

2.7 Vérification des poteaux a l'effort tranchant


Vmax
La contrainte de cisaillement conventionnelle se calcule par la relation : τ u =
b.d
2.7.1 Poteaux non chemisés

lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m


a =0.20
λ g=10.605
ρb=0,075 (λ>5)
Donc : τbu = 1.5Mpa

Projet de Fin d’Etude - 116 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Les résultats de vérification des poteaux à l’effort tranchant sont représentés dans les tableaux
suivants :
Poteau20X40

Sens Vmax(KN) B (m) d (m) τu (MPa)

longitudinal 14.99 0.40 0.18 0.208


transversal 1.5 0.20 0.36 0.0208

Poteau20X50

Sens Vmax(KN) B (m) d (m) τu (MPa)


longitudinal 33.38 0.50 0.18 0.3708
transversal 0.51 0.20 0.45 0.0056

2.7.2 Poteaux chemisés

Poteau 30X60

lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m


a =0.30
λg=7.36
ρb=0,075 (λ>5)
Donc : τbu = 1.5Mpa

Sens Vmax(KN) B (m) d (m) τu (MPa)


longitudinal 66.47 0.60 0.27 0.3708
transversal 32.44 0.30 0.54 0.0056

Poteaux 40X60

lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m


a =0.40
λg=5.52
ρb=0,075 (λ>5)
Donc : τbu = 1.5Mpa

Projet de Fin d’Etude - 117 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Sens Vmax b d τu (MPa)


longitudinal 37.74 0.60 0.36 0.174

transversal 54.32 0.40 0.54 0.251

Poteaux 40X70

lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m


a =0.40
λ g=5.52
ρb=0,075 (λ>5)
Donc : τbu = 1.5Mpa

sens Vmax b d τu (MPa)


longitudinal 54.57 0.70 0.36 0.216
transversal 62.3 0.4 0.63 0.247

La condition τu < τbu est vérifié pour les deux types des poteaux (chemisés –non chemisés) donc on
peut dire qu’il n’y a pas de risque de rupture par cisaillement.

2.8. Vérification du ferraillage longitudinal des poutres

Les résultats de ferraillage obtenu a l’aide du logiciel ‘SOCOTEC’ sont présente dans les tableaux
suivants :

Poutres 20x40

Moment Asc Ase


Poutre combinaison observation
(KN.m) (cm2) (cm2)

Sur -12,553
0.8G+E
appuis

Sur -14,946 Non


G+Q+E 24.4 /
appuis disponible
20x40
Sur -12,756
appuis
ELU
5.40
En travée 0.8 // /

Projet de Fin d’Etude - 118 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Poutres 40x20

Moment Asc Ase


Poutre combinaison observation
(KN.m) (cm2) (cm2)

-141,884
0.8G+E Sur appuis

-146,778 Non
G+Q+E Sur appuis 13.00 /
40x20 disponible

-72,474
Sur appuis
ELU
En travée 44.96 3.6 // /

2.9. Vérification de la contrainte tangentielle dans les poutres

La contrainte de cisaillement conventionnelle est donnée par la relation :


τu=Vmax/b.d
τu : contrainte conventionnelle de cisaillement.
V : effort tranchant agissant sur l’élément considéré.
b : largeur de la section cisaillée.
d :largeur utile de la section =0,9x h (h : hauteur totale de la section ).

τ = min(0,13.fc28 ; 4MPa)= 2.6 MPa


Les résultats de Vérification de la contrainte tangentielle sont représentes dans le tableau suivant :

Poutres b (m) d (m) Vu Max (KN) τu (MPa)

20x40 0,4 0,18 17,77 0,247

40x20 0,2 0,36 132,24 1,837

La condition τu < τ est vérifié

Projet de Fin d’Etude - 119 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.10. Ferraillage des Voiles

Pour le ferraillage des voiles nous considérons deux zones

-Zone A : RDC -1er étage


-Zone B : 2ème - 4ème étage

2.10.1 Calcul de ferraillage vertical

Le calcul se fera pour des bandes verticales de largeur d : d ≤ min ( he, 2L’/3)

On utilise la méthode des contraintes.

Exemple d’application

Nous proposons le calcul détaillé en prenant le trumeau droit du voile Vx3 en zone A.

-Détermination des sollicitations :

M= 21.15 t.m I=(0.15×1.13)/12= 0,0166375


N = 34.78 tn Ω=0.165m2

v = h/2 = 1.1/2= 0.55m

N M .v 34.78 21.15 × 0.55


σ1 = + = +
Ω I 0.165 0.0166375
σ1=909,96 kn/m2

N M .v 34.78 21.15 × 0.55


σ2 = − = −
Ω I 0.165 0.0166375
σ2= -488,385 kn/m2

L=1.1m
L’ = L . σ1 / ( σ1 + σ2 )

Soit: L’ = 0,715 m
Lt = L - L’ = 0,384m

d = min ( h/2, 2L’/3 )


d = min (1.5, 0,477) ; Soit : d = 0,477 m.

σ2’ =( Lt – d ) σ2 / Lt = 118,25528 kN/m2

Projet de Fin d’Etude - 120 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

ν’ = d / 2 = 0,238 m
S’ = e . d = 0,0715 m2

I’ = e d3/ 12 = 0,001358 m4
N1 = ( σ2 + σ2’) S’/2 = -13,247 kN

M1 = - ( σ2 – σ2’) I’/2 ν’ = 1,726 kN.m


e0 = M1 / N1 = -0,1303 m

d1 = d2 = 0,05m.
e1 = ν’ - d1 - e0 = 0.3183 m

e2 = ν’ - d2 + e0 = 0.0577 m
AS1 = N1 e1 / (e1 + e2) σ10 = 2,722 cm2

AS2 = N1 e2 /(e1 + e2) σ10 = 0,589 cm2


AS = AS1 + AS2 = 3,311 cm2

La section d’acier minimale donnée par RPA99


As min = 0,20% x e x Lt

As min RPA = 0,002x0.15x0.38= 1.152cm2


Donc : As =3.311 cm2

L’espacement des barres doit satisfaire ce qui suit (RPA99) :


St ≤ 1,5e soit : St = 15 cm

St ≤ 30 cm soit : St = 15cm
Zone d’about St = 10 cm.

Choix des barres :


- Zone d’about : 2 x 4HA12 : St =10 cm.
- Zone courante : 2 x 7HA12 : St =15 cm.

Projet de Fin d’Etude - 121 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Les tableaux ci-dessous représentent les calculs de ferraillage pour les voiles les plus sollicites

Ferraillage des voiles Vy1, Vy2, Vy3, Vy4 :

RDC et 1er étage a partir d 2eme étage


N (KN) 1957,32 648.1

M (KN.m) 901,554 333.54

L (m) 1.4 1.4


σ1 (t/m2) 1959.82 708.061

σ2 (t/m2) -95.41 -56.538

AS (cm2) 14.643 5.81


Asmin Rpa (cm2) 4.2 4.2

As adopté 14.643 5.81


St d’about (cm) 10 10

St courante (cm) 15 15
Armatures d’about/fa 4HA12 4HA10

Armatures courantes/fa 10HA12 10HA10

Ferraillage des trumeaux de les voiles: Vx1 Vx2Vx3 Vx4 :

RDC et 1er étage a partir d 2eme étage


N (KN) 347.8 63.97

M (KN.m) 211.5 155.29

L (m) 1.1 1.1


σ1 (KN/m2) 909,96 177.84

σ2 (KN/m2) -488,385 -100.305

AS (cm2) 3.31 0.84


Asmin Rpa (cm2) 3.3 3.3

As adopté 3.31 3.3


St d’about (cm) 10 10

St courante (cm) 15 15
Armatures d’about/fa (cm2) 4HA12 4HA10

Armatures courantes/fa(cm2) 7HA10 7HA10

Projet de Fin d’Etude - 122 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

2.10.2. Calcul de ferraillage horizontal


La vérification de la résistance au cisaillement se fait avec une majoration de 40 % de la contrainte
de cisaillement. La contrainte de cisaillement est limitée comme suit :
τ =1.4 v/b0d ≤ 0.2fc28= 5MPa.
La section d’armatures est donnée par la relation : At/b0 St ≥ ( τ –0.3 ftj k)/0.8 fe

V = 0. 323 MN
τ = 0.518Mpa

At ≥ τb0 St/0.8fe avec: k=0


α =90°, St = 15cm.

At ≥ 0.3642 cm2
At min (RPA) =0.15 %× b0 × s = 0.0015 × 0.15 × 0.15= 0.3375 cm2

 Choix des barres


- RDC et 1er étage : 2HA10

- 2eme au 4eme étage : 2HA 8

2.10.3 Ferraillage des linteaux


Vérification de la contrainte limites de cisaillement dans les linteau (Art 7-7-2 RPA99)
La vérification de la résistance au cisaillement se fait avec majoration de 40%de la contrainte de
cisaillement.

La contrainte cisaillement est limitée comme suit :


τb =1.4 v/b0d ≤ 0.2fc28= 5 MPa

Vmax=366.45 KN
M=156.242 KN.m

Fe=400 MP
τb = 4.74 MPa < 5 MPa

la contrainte de cisaillement est vérifiée

Projet de Fin d’Etude - 123 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

Ferraillages des linteaux (Art 7-7-3 RPA 99)

τb ≥ 0,06 fc28
Dans ce cas, il y a lieu de disposer les ferraillage longitudinaux (supérieur et inférieur), transversaux
et en zone courante (armature de peau ) suivant les minimum réglementaire.

a- Aciers longitudinaux
Les aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs sont calculés par la formule :

V
AD =
2. f . sin Ω

h − 2d '
avec tgΩ = où h est la hauteur totale du linteau
l
d' est la distance d'enrobage

longueur du linteau
AD > 9.07 cm²/face

b- Aciers transversaux

τb ≥ 0.025 fc28
At ≥ 0.0015bs

At ≥ 0.1125 cm2
- Ferraillage vertical
2HA12 en zone d’about avec un espacement de 10 cm
4HA 10 en zone courante avec un espacement de 20 cm

- Ferraillage horizontal
2HA 10 avec un espacement de 15 cm.

Projet de Fin d’Etude - 124 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

3. ETUDE CAPACITAIRE DE LA VARIANTE REALISEE

3.1 Les courbes de calcul de capacité portante de la structure en termes d'effort


tranchant-déplacement

3.1.1 Sens Longitudinal (X)

RDC

diagramme Effort tranchant-Deplacement de l'etage

3000
2500
2000
Q(KN)

1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
∆ (cm)
( ) courbe d'etage RDC

1er étage

Diagramme Effort tranchant-Deplacemnet de l'etage


3000

2500

2000
Q (KN)

1500

1000

500

0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5

∆ (cm)
( ) courbe 1 etage

Projet de Fin d’Etude - 125 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

3.1.2 Sens Transversal (Y)

RDC

diagramme effort tranchant-deplacement de


l'etage

5000
4500
4000
3500
Q (KN)

3000
2500
2000
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2

∆ (cm) courbe d'etage RDC

1er étage

Diagramme Effort tranchant-Deplacement de l'etage


5000
4500
4000
3500
3000
Q (KN)

2500
2000
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2

∆ (cm)
( ) courbe 1 etage

Projet de Fin d’Etude - 126 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

3.2 Capacité et demande en terme d’effort tranchant


Les tableaux ci-dessous donnent des comparaisons entre les efforts tranchants calculés suivant le
RPA99/2003 et ceux obtenus par le programme UARCS.

3.2.1 Sens Longitudinal (X)

Qaccélération-0,25g Fs = Qu /
Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN)
ou Qcode(KN) Qcode
RDC 2705,58 1286,58 1804,89 1,50
1er étage 2536,72 1877,05 1680,02 1,51

2eme étage 2509,31 1844,04 1450,37 1,73


3eme étage 2391,33 1689,01 1123,74 2,13
4eme étage 2213,31 1462,12 657,65 3,37

comparaison entre la capacité et la demande en


terme d'effort tranchant
QU
Q acc-0,25g
QY
3000,00

2500,00
Q(KN)

2000,00

1500,00

1000,00

500,00

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 2705,58 2536,72 2509,31 2391,33 2213,31
Q acc-0,25g 1804,89 1680,02 1450,37 1123,74 657,65
QY 1286,58 1877,05 1844,04 1689,01 1462,12

Projet de Fin d’Etude - 127 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

3.2.2 Sens Transversal (Y)

Qaccélération-0,25g Fs = Qu /
Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN)
ou Qcode(KN) Qcode
RDC 4402,08 3675,33 1768,6 2,49
1er étage 4359,02 3666,91 1668,22 2,61
2eme étage 4015,02 3578,31 1454,49 2,76
3eme étage 3933,51 3307,23 1121,62 3,51
4eme étage 4088,25 2992,28 656,48 6,23

comparaison entre la capacité et la demande en


terme d'effort tranchant QU
Q acc-0,25g
QY
6000,00

5000,00

4000,00
Q(KN)

3000,00

2000,00

1000,00

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 4402,08 4359,02 4015,02 3933,51 4088,25
Q acc-0,25g 1768,60 1668,22 1454,49 1121,62 656,48
QY 3675,33 3666,91 3578,31 3307,23 2992,28

Dans les deux directions la demande en terme d'effort sismique Qcode obtenu par le (RPA99/2003)
est inférieure à la capacité offerte par la structure Qu obtenu par le programme UARCS.

Projet de Fin d’Etude - 128 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

3.3 Capacité et demande en terme de déplacement


Le programme DRABS et l’enregistrement accélérométrique du mouvement du sol sélectionné sont
utilisés pour le calcul de la réponse dynamique de la structure. Les résultas de l’analyse sont
mentionnées dans les tableaux suivants :

3.3.1 Sens Longitudinal (X)

µreq = Dép demande µ = ∆U/


Niveau ∆Y (cm) ∆U (cm) Dep demande (cm)
/∆ Y ∆Y
RDC 0,45 2,49 1,16 2,58 5,53
1er étage 1,08 3,16 0,99 0,92 2,93
2eme étage 1,06 4,40 0,85 0,80 4,15
eme
3 étage 0,98 4,97 0,66 0,67 5,07
4eme étage 0,78 4,84 0,32 0,41 6,21

comparaison entre la capacité et la demande en


terme de deplacement
D ULT
D demande
D ELAS

5,00

4,00
∆ (cm)

3,00

2,00

1,00

0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 2,49 3,16 4,40 4,97 4,84
D demande 1,16 0,99 0,85 0,66 0,32
D ELAS 0,45 1,08 1,06 0,98 0,78

Projet de Fin d’Etude - 129 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

3.3.2 Sens Transversal (Y)

Dep demande µreq = Dép demande


Niveau ∆Y (cm) ∆U (cm) µ = ∆U/ ∆Y
(cm) /∆ Y
RDC 0,82 1,67 0,44 0,54 2,04
er
1 étage 0,88 1,85 0,46 0,52 2,10
eme
2 étage 0,87 2,06 0,42 0,48 2,37
3eme étage 0,83 2,76 0,35 0,42 3,33
4eme étage 0,77 3,73 0,19 0,25 4,84

comparaison entre la capacité et la demande en


terme de deplacement D ULT
D demande
D ELAS
4,00
3,50
3,00
2,50
∆ (cm)

2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 1,67 1,85 2,06 2,76 3,73
D demande 0,44 0,46 0,42 0,35 0,19
D ELAS 0,82 0,88 0,87 0,83 0,77

Dans les deux directions longitudinale et transversale la demande en ductilité imposée par le signal
sismique sélectionnée est inférieure à la capacité en ductilité pour l’ensemble des niveaux de la
structure. Nous constatons aussi que le niveau RDC présent un comportement plastique dans la direction
longitudinal (1<µreq<µ).

Projet de Fin d’Etude - 130 - 2006/2007


Chapitre 7 Renforcement et Etude Capacitaire de la Variante Proposée

CONCLUSION

La variante de renforcement proposé a permis d’améliorer le niveau de performances de la structure


et de l’ensemble des étages. La position des éléments de contreventements insérés dans la
proposition de renforcement a permis
D’augmenter la rigidité à la torsion du bâtiment ce qui a translater la torsion vers le
troisième mode de vibration.
De réduire le nombre de poteaux dont le critère de rupture fragile par compression de béton
n’était pas vérifié.
D’augmenter le niveau de ductilité des premiers étages par rapport à la variante réalisée.

Projet de Fin d’Etude - 131 - 2006/2007


Conclusion Générale
CONCLUSION GENERALE

L’application de la méthodologie décrite dans ce travail pour l’évaluation de la


capacité de résistance et déformabilité de la structure d’un bâtiment de la ″Cite des
1200 logement″ sise à Boumerdès a permis de montrer la nécessité de vérifier le degré
de vulnérabilité aux séismes des structures réalisées sans normes parasismiques en vue
d’un éventuel renforcement ou d’une démolition.

Les résultats de l’analyse mettent en avant la déficience de la structure due à une


faible capacité de résistance et de déformabilité dans la direction longitudinale ou la
demande en terme d’effort tranchant et de déplacement obtenus sous l’effet d’un
niveau d’agression sismique de 0.25g dépassent considérablement les valeurs de la
capacité à certain niveau de la structure. Tous les calculs mènent à la conclusion que la
structure devait être renforcée dans cette direction, au moins, avant l’occurrence d’un
séisme.
Afin d’améliorer le niveau de performance de la structure deux variantes de
renforcement ont été analysées
La première variante de renforcement a été réalisée après le séisme ;
La deuxième variante de renforcement a été proposée par nous même.
Les résultats obtenus ont montrés que les deux solutions de renforcement ont
améliorès le comportement parasismique de la structure à savoir la capacité en terme
d’effort tranchant et de déplacement et le niveau de ductilité des différents étages ceci
grâce aux nouveaux éléments de contreventement insérés.
La solution de renforcement proposée par nous même nous permis
D’augmenter la rigidité à la torsion du bâtiment ce qui a translater la torsion
vers le troisième mode de vibration ;
De réduire le nombre de poteaux dont le critère de rupture fragile par
compression de béton n’était pas vérifié ;
D’augmenter le niveau de ductilité des premiers étages par rapport à la
variante réalisée,
Cette étude nous a permis d'approfondir nos connaissances sur le comportement des
structures et du renforcement et de les mettre en application par l'étude d'un cas réel.
Bibliographie

Règlements :

RPA 99/2003 : Règlements Parasismique Algériens.


CBA : Calcul Béton Armé.

Livres :

• Construire parasismique………………………………………… Milan Zacek


• Précis de calcul béton armé……………………………………... H.Renaud J.Lamirault
• Calcul des structures en béton armé…………………………… A.Guerrin R.C.Lavaur
• Dynamique des structures……………………………………… Boualem Tiliouine
• Calcul dynamique des structures en zones sismiques………. Alain Capra
• Grands bâtiments ………………………………………………… Victor Davidovici

Cours :

• Béton armé…………………………………………………………
ENTP
• Dynamique des structures……………………………………….
ENTP
• Résistance des matériaux……………………………………….. ENTP
• Génie sismique…………………………………………………… ENTP
Thèses de fin d’étude :

• Thèses 2005……………………………….................................. ENTP


• Thèses 2006………………………………................................. ENTP

Logiciels :

• SAP 2000…………………………………………………………… Analyse des structures


• AUTOCAD 2007………………………………………………….. Dessin
• EXCEL 2000………………………………………………………. Calcul
• WORLD 2000……………………………………………………… Traitement de texte
• ETABS 09……………………………………………………….…. Analyse des structures
• UARCS……………………………………………………………… Etude capacitaire Q
• DRABS……………………………………………………………. Etude capacitaire Y

Sites Web :

• www.sdb.ch
• www.cntower.com
• www.towerhistory.ch
• www.towertv.com
Annexe
Les résultats suivants de programme ETABS. Variante existante :

E T A B S (R)
Version 9.0.0.0
Copyright (C) 1984-2005
COMPUTERS AND STRUCTURES, INC.
All rights reserved
This copy of ETABS is for the exclusive use of
THE LICENSEE
Unauthorized use is in violation of Federal copyright laws
It is the responsibility of the user to verify all
results produced by this program
7 Jun 2007 22:17:12
Program ETABS Version 9.0.0.0
File:ancien.OUT

CONSTRAINT COORDINATES AND MASSES

CONS 1 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
169.778700 169.778700 .000000 .000000 .000000 7129.240

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 6.006043 6.006043 6.116324
Z 15.000000 15.000000 15.000000

CONS 2 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
169.764740 169.764740 .000000 .000000 .000000 7613.988

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.904708 5.904708 6.207718
Z 12.000000 12.000000 12.000000
CONS 3 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372
Program ETABS Version 9.0.0.0 File:ancien.OUT

CONSTRAINT COORDINATES AND MASSES

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.979581 5.979581 6.209987
Z 9.000000 9.000000 9.000000

CONS 4 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.979581 5.979581 6.209987
Z 6.000000 6.000000 6.000000

CONS 5 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3

LOCAL COORDINATE SYSTEM FOR CONSTRAINT MASTER


GLOBAL U1 U2 U3 R1 R2 R3
X 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000
Y .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000 .000000
Z .000000 .000000 1.000000 .000000 .000000 1.000000

TRANSLATIONAL MASS AND MASS MOMENTS OF INERTIA


U1 U2 U3 R1 R2 R3
172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372

CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.979581 5.979581 6.209987
Z 3.000000 3.000000 3.000000
Program ETABS Version 9.0.0.0

ASSEMBLED JOINT MASSES

IN GLOBAL COORDINATES
JOINT UX UY UZ RX RY RZ
1 169.778700 169.778700 .000000 .000000 .000000 7129.240
32 169.764740 169.764740 .000000 .000000 .000000 7613.988
67 172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372
102 172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372
137 172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372

TOTAL ASSEMBLED JOINT MASSES

IN GLOBAL COORDINATES

UX UY UZ RX RY RZ
TOTAL 865.345660 865.345660 .000000 .000000 .000000 37787.344

TOTAL ACCELERATED MASS AND LOCATION

TOTAL MASS ACTIVATED BY ACCELERATION LOADS, IN GLOBAL COORDINATES

UX UY UZ
MASS 856.831160 856.831160 .000000
X-LOC 8.975000 8.975000 .000000
Y-LOC 5.969990 5.969990 .000000
Z-LOC 8.972110 8.972110 .000000
Program ETABS Version 9.0.0.0
File:ancien.OUT
MODAL PERIODS AND FREQUENCIES

MODE PERIOD FREQUENCY FREQUENCY EIGENVALUE


(TIME) (CYC/TIME) (RAD/TIME) (RAD/TIME)**2

1 1.541526 0.648708 4.075951 16.613375


2 0.890755 1.122643 7.053775 49.755744
3 0.881362 1.134608 7.128952 50.821952
4 0.520254 1.922138 12.077146 145.857463
5 0.300100 3.332219 20.936949 438.355853
6 0.278876 3.585824 22.530394 507.618653
7 0.278082 3.596062 22.594724 510.521559
MODAL PARTICIPATION FACTORS

FOR UNIT ACCELERATION LOADS IN GLOBAL COORDINATES

MODE PERIOD UX UY UZ
1 1.541526 -26.535954 2.52E-12 .000000
2 0.890755 -5.47E-12 -26.520264 .000000
3 0.881362 -2.372579 3.20E-11 .000000
4 0.520254 -9.362265 2.96E-13 .000000
5 0.300100 -5.687656 1.33E-13 .000000
6 0.278876 2.160110 3.56E-12 .000000
7 0.278082 -5.88E-13 9.673682 .000000

Program ETABS Version 9.0.0.0


File:ancien.OUT

MODAL PARTICIPATING MASS RATIOS

MODE PERIOD INDIVIDUAL MODE (PERCENT) CUMULATIVE SUM (PERCENT)


UX UY UZ UX UY UZ

1 1.541526 82.1815 0.0000 0.0000 82.1815 0.0000 0.0000


2 0.890755 0.0000 82.0844 0.0000 82.1815 82.0844 0.0000
3 0.881362 0.6570 0.0000 0.0000 82.8385 82.0844 0.0000
4 0.520254 10.2298 0.0000 0.0000 93.0683 82.0844 0.0000
5 0.300100 3.7755 0.0000 0.0000 96.8438 82.0844 0.0000
6 0.278876 0.5446 0.0000 0.0000 97.3883 82.0844 0.0000
7 0.278082 0.0000 10.9217 0.0000 97.3883 93.0060 0.0000
8 0.198894 1.9629 0.0000 0.0000 99.3512 93.0060 0.0000
9 0.155138 0.3996 0.0000 0.0000 99.7508 93.0060 0.0000
10 0.153108 0.2421 0.0000 0.0000 99.9929 93.0060 0.0000
11 0.150360 0.0000 4.3466 0.0000 99.9929 97.3526 0.0000
12 0.103024 0.0057 0.0000 0.0000 99.9985 97.3526 0.0000
Program ETABS Version 9.0.0.0
File:ancien.OUT
MODAL LOAD PARTICIPATION RATIOS

LOAD, ACC, OR LINK/DEF STATIC DYNAMIC EFFECTIVE


(TYPE) (NAME) (PERCENT) (PERCENT) PERIOD

LOAD Q 0.0321 -> 0.0000<- (*) SEE NOTE 0.013690


LOAD G 0.0110 -> 95.7772<- (*) SEE NOTE 0.007940
LOAD TRIBUTAR 0.0548 -> 0.0000<- (*) SEE NOTE 0.017933
LOAD EX 99.9940 99.3766 0.897990
LOAD EY 99.9940 99.3766 0.897990
ACC UX 100.0000 99.9985 1.528863
ACC UY 99.9642 97.3526 0.884798
ACC UZ 0.0000 0.0000 -INFINITY-
ACC RX 99.9999 99.9827 0.890664
ACC RY 100.0000 100.0000 1.539938
ACC RZ 120.7072 99.4010 2.883804
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante existante

Bloc 1200 LOGTS sens X

Stor Mass Stiffne Delt Y L.P. Cap Dis Cap Duc

1 1.720 774.1 1.477 .257 1.845 1.25


2 1.720 1228.0 1.323 .418 1.820 1.38
3 1.720 1538.6 1.341 .212 1.960 1.46
4 1.690 1502.3 1.270 .098 2.575 2.03
5 1.690 1437.0 1.171 .102 3.765 3.22

4.00 4.00

*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .267 * 3.765 * .228 * 3.959 **
** 4 * .471 * 2.575 * .371 * 3.693 **
** 3 * .620 * 1.960 * .462 * 3.222 **
** 2 * .914 * 1.820 * .691 * 2.602 **
** 1 * 1.696 * 1.845 * 1.149 * 1.696 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante existante

Bloc 1200 LOGTS sens Y

Stor Mass Stiffne Delt Y L.P. Cap Dis Cap Duc

1 2.060 6615.0 .507 .270 1.673 3.30


2 2.060 5412.1 .751 .249 1.395 1.86
3 2.060 5346.9 .724 .157 1.688 2.33
4 2.040 5192.7 .705 .106 2.835 4.02
5 1.870 5209.5 .622 .107 3.450 5.54

4.0 4.00

*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .189 * 3.450 * .304 * 1.971 **
** 4 * .369 * 2.835 * .523 * 1.782 **
** 3 * .478 * 1.688 * .660 * 1.413 **
** 2 * .521 * 1.395 * .694 * .935 **
** 1 * .414 * 1.673 * .816 * .414 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement proposé

Bloc 1200 LOGTS sens X

Stor Mass Stiffne Delt Y L.P. Cap Dis Cap Duc

1 2.060 2891.2 .445 .240 2.490 5.59


2 2.060 1736.4 1.081 .183 3.157 2.92
3 2.060 1744.6 1.057 .114 4.402 4.16
4 2.030 1727.0 .978 .102 4.965 5.08
5 1.870 1886.6 .775 .098 4.838 6.24

4.0 4.00

*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .324 * 4.838 * .418 * 3.807 **
** 4 * .660 * 4.965 * .675 * 3.522 **
** 3 * .852 * 4.402 * .806 * 2.897 **
** 2 * .987 * 3.157 * .913 * 2.087 **
** 1 * 1.160 * 2.490 * 2.607 * 1.160 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement proposé

Bloc 1200LOGTS sens Y

Stor Mass Stiffne Delt Y L.P. Cap Dis Cap Duc

1 2.060 4471.2 .822 .191 1.673 2.04


2 2.060 4181.2 .877 .171 1.845 2.10
3 2.060 4113.0 .870 .089 2.063 2.37
4 2.030 3965.5 .834 .082 2.760 3.31
5 1.870 3866.0 .774 .096 3.727 4.81

4.0 4.00

*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .188 * 3.727 * .243 * 1.765 **
** 4 * .345 * 2.760 * .414 * 1.577 **
** 3 * .424 * 2.063 * .488 * 1.232 **
** 2 * .461 * 1.845 * .526 * .808 **
** 1 * .436 * 1.673 * .530 * .410 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement réalisé

Bloc 1200 LOGTS sens X

Stor Mass Stiffne Delt Y L.P. Cap Dis Cap Duc

1 2.060 2122.8 .628 .233 3.045 4.85


2 2.060 1621.8 1.162 .229 2.910 2.50
3 2.060 1624.7 1.096 .163 3.525 3.22
4 2.040 1593.1 1.093 .104 6.075 5.56
5 1.870 1684.1 .879 .103 5.985 6.81

4.0 4.00

*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .335 * 5.985 * .381 * 4.067 **
** 4 * .676 * 6.075 * .618 * 3.732 **
** 3 * .875 * 3.525 * .798 * 3.062 **
** 2 * .981 * 2.910 * .844 * 2.247 **
** 1 * 1.296 * 3.045 * 2.064 * 1.296 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement réalisé

Bloc 1200LOGTS sens Y

Stor Mass Stiffne Delt Y L.P. Cap Dis Cap Duc

1 2.060 6615.0 .507 .270 1.673 3.30


2 2.060 5412.1 .751 .249 1.395 1.86
3 2.060 5346.9 .724 .157 1.688 2.33
4 2.040 5192.7 .705 .106 2.835 4.02
5 1.870 5209.5 .622 .107 3.450 5.54

4.0 4.00

*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .189 * 3.450 * .304 * 1.971 **
** 4 * .369 * 2.835 * .523 * 1.782 **
** 3 * .478 * 1.688 * .660 * 1.413 **
** 2 * .521 * 1.395 * .694 * .935 **
** 1 * .414 * 1.673 * .816 * .414 **
** * * * * **
*******************************************

Vous aimerez peut-être aussi