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Thème
ETUDE CAPACITAIRE
ET RENFORCEMENT D'UN BATIMENT
R+4 A USAGE D'HABITATION
Promotion 2006/2007
2007
Remerciements
CHELLALI -M ET AMEUR- N
Dédicaces
AMEUR NABIL
Dédicaces
II.1. Introduction………………………………………………………………………………..…08
II.2. Stratégie Du Renforcement……………………………………………………………..…...08
II.3. Techniques De Renforcement Des Structures……………………………………….……..09
II.4. Techniques De Renforcement Des Eléments………………………………………………. 10
II.5. Mesure D’urgence …………………………………………………………………..……….13
II.6. Conclusion………………………………………………………………………….…….…..14
1. Introduction…………………………………………………………………………………..…15
2. Loi de comportement adoptée ……………………………………………………………… ...15
3. Etapes de la méthode……………………………………………………………………….... .16
3.1. Première étape……………………………………………………….………...16
3.2. Deuxième étape ………………………………………………………………..16
3.3. Troisième étape………………………………………………………….. ……16
3.4. Quatrième étape……………………………………………… ………………..17
3.5. Cinquième étape……………………………………………………………… .17
3.6. Sixième étape …………………………………………………………………..18
3.7. Septième étape …………………………………………………………..……..20
4. Méthodes des trois pivots ………………………………………………………………………20
4.1 Hypothèses de calcul …………………………………...……………….…..….20
4.2 Diagrammes dèformations-contraintes du béton……………………...………...20
4.3. Diagramme déformations-contraintes des aciers ………………………………22
4.4. Diagramme des déformations limites de la section…….……………………....22
4.5. Justification des sections rectangulaires vis-à-vis de M e N……………...……25
5. Détermination du moment et de la courbure a la limite élastique……………….…………..27
6. Détermination du moment de courbure a l’état ultime de résistance ……………………....28
7. Détermination de la ductilité en courbure de la section……………………………………...28
8. Détermination des déplacements élastique ∆y et ultime ∆u……………………………..…….28
Chapitre 3 Présentation de l’Ouvrage Etudié et l’Etat des Lieux
1. Introduction……………………………………………………………………………..……....31
2. Présentation de la structure……………………………………………………...……………..32
3. Etat des lieux………………………………………………………………………...…….…….36
1. Introduction ………………………………………………………………………………….…43
2. Descente des charges……………………………………………………………………..…….43
2.1 Acrotère ………................................................................................................43
2.2 Plancher terrasse ……………………………………………………………. 45
2.4 Escaliers ………………………………………………………………….......46
2.5 Remplissages extérieurs ………………………………………………..……47
3. Dimensions des éléments……………………..………………………………………………....47
3.1 Les éléments porteurs (les poteaux)…… ................................………...….….47
3.2 Les poutres……………………………………..……………..……………... 47
4. Calcul des masses des niveaux…………………………………………..……………….……..48
4.1 Calcul des masses des éléments ……………………………………………...48
4.2 Masse revenant à chaque niveau……………...……….………………….…..49
5. Application du rpa 99……………………………………………………………..……….…...49
5.1 Méthode statique équivalente………………………….…………………..…49
5.2 La méthode dynamique modale spectrale……………….………..…….…………53
5.3 Vérification des déplacements…………..…………………………………....57
5.4 Justification de l’effet p-∆…………………...………….…………………….58
5.5 Vérification au renversement……………...………….……………………....59
5.6 Vérification de l’effort normal réduit…………..…………………..…………59
6. Vérification du ferraillage des poteaux …………………………………………………........61
6.1 Combinaisons de calcul ……………………...……………………………....61
6.2 Ferraillage longitudinal…………………………...……………………….….61
6.3 Vérification des poteaux à l'effort tranchant………………..……...…….…...65
6.4 Ferraillage transversal……………………………...……………………...….68
7. Vérification du ferraillage des poutres ………………………………………………………..69
7.1 Combinaison de calcul…………………………………...………….………..69
7.2 Ferraillage longitudinal……………………………...……………….……….70
7.3 Vérification de la contrainte tangentielle …………………………………….70
7.4 Calcul du ferraillage longitudinal……...………………………………….…..71
7.5 Ferraillage transversal ……………………………...……………………...…72
8. Conclusion…………………………………………………………………………...…………..73
CONCLUSION GENERALE
Annex
Introduction Générale
Introduction Générale
INTRDUCTION GENERALE
La conception parasismique des ouvrages a fait un pas considérable dans le cadre global de la
protection des ouvrages contre les catastrophes naturelles. Le problème de la prévention et la
réduction du risque sismique étant, en grande partie résolu pour les structures à édifier dans le futur.
Il était question de trouver des outils d’analyse qui permettent de réduire ce risque pour le bâti
existant vu le nombre important constituant cette catégorie. A cet effet, une méthodologie de calcul
basée sur la corrélation entre l’"offre" ou capacité du système structural existant et la "demande" ou
action du séisme pris en considération, a été mise au point pour la première fois en nouvelle
Z'elande, dans le but de procéder, s’il est nécessaire, au renforcement de cette catégorie de
bâtiments.
Conclusion Générale.
Techniques de réparation et de
renforcement des ouvrages
endommagés
Chapitre 1 Techniques de réparation et de renforcement des ouvrages endommagés
I.1. INTRODUCTION
Le génie parasismique est la conjugaison, dans l'art de construire, d'un grand nombre de
disciplines parfois très éloignées les unes des autres.
Les grandes civilisations ont donné naissance à des ouvrages intelligemment conçus et qui résistent
de façon étonnante aux pires séismes.
A la différence de l'action du vent, qui agit sur l'élévation de la construction, dans le cas d'un
séisme, c'est le sol qui en le moteur. Les sollicitations mécaniques que le séisme engendre sont
diverses et il est certain qu'une bonne connaissance de son action permettrait de mieux construire.
d'éviter les conséquences indirectes, c'est-à-dire, empêcher que des désordres, même
limités, dans certains ouvrages ou installations industrielles puissent entraîner des
répercussions graves pour l'environnement.
Degrés de dommages
I.3.1. L’intégrité
Ce terme désigne le degré d’interconnections des constituants d’un immeuble, ce qui
l’empêche d’être démoli lors d’un tremblement de terre. Les éléments dont dépend l’intégrité d’un
bâtiment ne sont pas seulement ceux qui constituent la structure (les poutres, les poteaux, les murs
ou les fondations), mais aussi ceux qui sont supportés par elle (les cloisons et l’équipement lourds).
Dans le cas d’un immeuble reposant sur un sol ferme, dans une zone de faible sismicité, le manque
d’intégrité pourrait être sa seule faiblesse face aux séismes, c-à-d, le seul facteur qui pourrait être
responsable de son endommagement ou de son effondrement.
I.4.2. Poteaux
Fissures horizontales au niveau de l’arrêt de bétonnage pour mauvaise reprise du
bétonnage.
Zone de ségrégation mise en évidence par un écrasement local du bâtiment sous l’effort
de la compression.
I.4.3. Poutres
Fissures verticales dues au moment de flexion et aux efforts normaux de traction.
Fissures verticales dues au glissement des armatures et la destruction de l’adhérence
sous l’effet des contraintes de traction.
Rotules plastiques dans les zones nodales : écrasement et éclatement du béton avec ou
sans flambement des armatures longitudinales sous l’effet de l’alternance de l’effort
normal et de moment de flexion.
I.4.4. La maçonnerie
Fissures périphériques le long du périmètre du mur de maçonnerie
Décollements et des fissurations importantes.
L’action dans le plan du panneau provoque la fissuration suivant ses diagonales (bielles
tendues) et l’écrasement d’élément de maçonnerie dans les zones proches des nœuds de
jonction (bielles comprimées).
Ecrasement du mur au-dessous de la poutre provoqué par une mauvaise qualité de la
Les techniques de réparation utilisées dans le renforcement ou la réhabilitation des bâtiments sont
en fonction du degré d'endommagement, qui est évalué dans un premier temps à partir de la fiche
post-sismique, ces techniques ont principalement pour but d'augmenter la rigidité de la structure, en
lui conférant une grande capacité de reprendre les forces sismiques tout en modifiant le système
structural de base.
Le projet d'un renforcement sismique commence par un calcul de la structure ou des éléments de
structure concernés sur la base des prescriptions parasismiques. Pour ce faire, il faut d'abord estimer
la capacité disponible avec un soin particulier. A partir de cette évaluation, une solution de
renforcement peut être développée.
Réduire les effets dus à la torsion, en diminuant la distance entre le centre de masse et celui
de l’inertie. Cette réduction peut être obtenue par la modification de la disposition des
masses et des éléments résistants ou par l’insertion de nouveaux éléments.
Pour les structures souples, il faut essayer de réduire la période du mode fondamental par la
réduction des masses ou l’augmentation de la rigidité de la structure.
Pour augmenter la résistance d’une structure, il faut mobiliser le maximum d’éléments
résistants. L’expérience montre que les ouvrages dans lesquels les éléments résistants
forment un système continu, cohérent et fortement hyperstatique se comportent de façon
beaucoup plus satisfaisante que ceux qui présentent des degrés de liberté isostatique ou dans
lesquels la précarité des liaisons ou la concentration des efforts sur un petit nombre
d’éléments de la structure favorise l’apparition d’isostatiques.
Garder présent à l'esprit que l'endommagement d'une structure est plutôt la conséquence
d'une déformation excessive (déformations alternées ou répétées dans le domaine post-
élastique) que d’un dépassement de résistance. Si l’on veut limiter les désordres, il faut donc
maîtriser les déformations par :
c. l'augmentation de la ductilité.
Lorsqu’il s’agit de trouver un compromis entre la résistance et la ductilité, il faut tenir compte de la
résistance et de la ductilité de chaque élément et de chaque composant.
Les ancrages sont prolongés au-delà des armatures longitudinales des portiques.
Les liaisons doivent être vérifiées au séisme.
a. Injection
Elle est utilisée dans le cas où les seuls désordres apparents sur les poteaux sont des fissures.
Les injecteurs sont disposés sur le tracé des fissures autour des poteaux. Le réglage du débit, la
pression d’injection et l’espacement des injecteurs dépend de l’importance des ouvertures.
b. Gainage
Le gainage du béton peut s’effectuer par deux méthodes :
Gainage métallique
Il se traduit par la réalisation d’un coffrage métallique au tour du poteau à l’aide de fers plats
et de cornières. Cette méthode est généralement utilisée dans le cas d’écrasement localisé et elle
peut être associée à une injection. Le poteau est en suite recouvert par un enduit de ciment.
a. Gainage
Le gainage peut être réalisé uniquement sur la retombée de la poutre comme il peut envelopper
toute la poutre. Les nouveaux matériaux doivent avoir une résistance supérieure ou égale à celle des
matériaux existants. Les aciers longitudinaux seront ancrés dans les poteaux tout en respectant les
critères de dimensionnement et d’espacement.
b. La précontrainte extérieure
Elle est utilisée dans le cas d’apparition de désordres local ou dans le cas d’une forte sollicitation
localisée. L’ancrage des câbles est réalisé soit directement sur la structure ou à l’aide des bossages
d’ancrages.
a. Injection
Elle est utilisée dans le cas de fissuration du voile sans présence de dislocation. La résine
époxydique est la plus utilisée. L’injection se fait des fissures les plus bases vers les plus hautes.
b. Gainage
Si le voile présente des dégradations importantes, le gainage devient la technique la plus adéquate
pour restituer au voile sa résistance initiale. Les zones disloquées doivent être préparées, le nouveau
béton et les nouveaux aciers doivent présenter d’une résistance identique à celle du support. Le
béton est généralement mis en place par projection et les aciers sont soumis aux critères de
dimensionnement et d’espacement. La solution la plus recommandée consiste à gainer les deux
faces du voile et, dans certain cas, à rigidifier ses extrémités par des potelets.
a. Injection
L’injection est conseillée dans le cas où le plancher est simplement fissuré (utilisation des résines
époxydes).
b. Gainage
Le gainage se fait sur toute la surface du plancher (au-dessous par projection ou au-dessus par
coulage), Le support doit être préparé convenablement et les aciers nouveaux sont liés à la structure
existante en respectant les conditions de dimensionnement et d’espacement.
Dans le cas des fissures dont l’ouverture est comprise entre 0,3 mm et 10 mm, la technique
utilisée consiste à injecter du mortier de ciment très fluide, l’injection se fait sous une
pression de 30 bars.
Dans le cas de fissures verticales à ouverture supérieure à 10 mm avec briques et moellons
adjacents détériorés, il faut les remplacer par des éléments nouveaux II.60
(mis en place par du mortier riche en ciment) ou par du béton avec des fers ronds ou des fers
plats en forme de « U » (cavaliers).
Dans le cas où les fissures sont inclinées (ouverture supérieure à 10 mm), l’introduction de
potelets dans le mur pour le rigidifier est solution la plus adéquate.
Introduction des fers plats et remplir les fissures par du mortier de ciment.
Réalisation de chaînage en béton armé au niveau des intersections.
c. Gainage
Il est utilisé lorsque le mur présente des désordres très importants. La gaine de béton ajoutée
rigidifie le mur et augmente le contreventement de ce dernier. Le béton est mis en place par
projection. Il doit être lié au mur par des scellements traversant ce dernier (en nombre de 4/m²)
L’épaisseur de la gaine dépend du type de matériaux constituant le mur.
Si le poteau est renforcé par gainage : la transmission des efforts se fait de la partie gainée à
la ceinture réalisée. les armatures longitudinales du gainage du poteau et de la ceinture sont
liées (recouvrement, soudure, …).
Si le poteau n’est pas gainé ; la ceinture doit être au-dessous de la fondation existante, des
profilés métalliques sont introduits pour transmettre les efforts du sol à la semelle existante.
Les supports seront disposés de manière à reprendre les charges sollicitant les éléments atteints.
L’étayage vertical (des poteaux ou voiles endommagés) est disposé dans les niveaux présentant des
désordres. Cependant, il est parfois nécessaire d’étayer tout l’ouvrage pour obtenir le maximum de
sécurité.
Des profilés métalliques isolés, tube rond à hauteur variable dont les extrémités sont munies
de plaque métallique (pour éviter le poinçonnement).
b. Etais en bois
Ils sont constitués de madriers et de troncs d’arbres. Ces troncs doivent avoir une section
constante, une contrainte de compression élevée et ne possédant aucun défaut.
Si les étais sont disposés sur les deux faces d’un élément, ils seront reliés par des planches ou des
crochets.
c. Etayage métallique
Il est utilisé dans le cas de chargement vertical important ou si les désordres sont très
importants. Dans certain cas, ce type d’étayage constitue un renforcement permanent de l’élément
endommagé : l’exemple du gainage métallique des poteaux.
II.6. CONCLUSION
Après sélection de la stratégie de renforcement adéquate, il convient de procéder à
l’établissement d’un projet de renforcement rationnel. Cela suppose, de la part de l’ingénieur, une
grande connaissance, afin d’intégrer les mécanismes généraux suivant lesquels l’action sismique
produit des effets qui engendrent différents types de réponses de la structure. Notamment en ce qui
concerne la transformation, l’échange et la dissipation d’énergie.
Méthodologie d’évaluation de la
capacité d’une structure
Chapitre 2 Méthodologie d’Evaluation de la Capacité d’une Structure
1. INTRODUCTION
La méthodologie adoptée pour évaluer la résistance au séisme de l'ouvrage est celle
développée à l'Institut de Génie Parasismique et de Sismologie de l'Université de Skopje,
Macédoine (Bozinovski, Z. and Gavrilovic, 1993). Cette méthodologie est adaptée aux niveaux
d’agressions sismiques relatifs au site d’implantation de l’ouvrage et aux critères de sécurités
définies dans le Règlement Parasismique Algérien RPA (CGS, 2004).
Cette méthodologie consiste à évaluer la capacité en résistance et en déformation des
éléments de contreventement de chaque étage, en phase élastique et post-élastique afin d’établir la
loi de comportement bilinéaire des étages. Ce type d’approche fait appel aux concepts des états
limites. Les résultats ainsi obtenus serviront comme données dans l’élaboration du modèle
mathématique à utiliser pour l’analyse dynamique de la structure sous diverses actions sismiques.
Une composante accélérométrique du séisme de Boumerdès est proposé dans ce travail : la
composante a été enregistrée par la station de Dar El-Beida.
µ = ∆U / ∆Y
Pour la structure en béton armé, la loi peut être idéalisée par une courbe bilinéaire comme illustrée
sur la (fig.2.1) il faut noter que ce modèle surtout adéquat pour une analyse statique.
3. ETAPES DE LA METHODE
Les différentes étapes constitutives de la méthodologie yougoslave d'analyse de la vulnérabilité
sismique des structures de bâtiments telle qu'appliquée dans les études de vulnérabilité des
bâtiments stratégiques d'Alger, sont présentées succinctement ci après.
Cette analyse est menée en utilisant le logiciel de calcul dynamique ETABS 09.
Le moment de renversement; ….
Les séquences qui composent cette phase et qui sont applicables pour chaque niveau et pour
chaque élément structural sont les suivantes.
a- Calculer la
Capacité en flexion : Mu
Rigidité initiale : K
Mn
Kn, Cn
Mn-1
Mi
Ki, Ci
M1
Corrélation
La corrélation est obtenue en reportant sur le même graphe les limites élastiques ∆Y et ultime ∆U
ainsi que les réponses maximales en déplacement ∆max de chaque niveau. On détermine pour chaque
niveau :
Le diagramme des déformations limites d’une section est régit par la règle dite des trois
pivots .A, B, C ;
diagramme
Déformation εbc contrainte de calcul σbc
Parabole- Rectangle
0 ≤σbc ≤ fbu
Parabole 0 ≤ εbc ≤ 2 ‰
pour εbc = 2 ‰ => σ bc =fbu
γ s = 1. (Combinaison accidentelles).
La déformation est représentée par une droite passant par l'un des points A, B ou C appelés pivots.
2 h
h 1b
d C
Compression.
1
2a
2b 3 4h/
7
A 2c
section avant déformation O
2‰
O
Fig 2.6. Diagramme des déformations limites de la section.
Pour les calculs à l’ELU, on suppose qu’un point de la droite de déformation dans la section est
fixé. Ce point s’appelle le pivot. Soit il correspond à la déformation limite de traction dans les aciers
εst = 10 .10-3 : c’est le Pivot A, soit il correspond `a la déformation limite en compression du béton
εbc max = 3,5.10-3 : c’est le Pivot B. Toutes les droites de déformation comprises entre la droite
(Pivot A, εbc max = 0) et (εεst = 0.10-3, Pivot B) sont possibles (voir la Fig. 2.6). Le bon
fonctionnement de la section de Béton Armé se situe aux alentours de la droite AB, car les deux
matériaux - acier et béton - travaillent au mieux.
- Et on a dans le tableau suivant les règles des pivots sont représentées :
CONSTATATIONS ET CONSÉQUENCES
DOMAINE ET PIVOT
Acier Béton
Domaine1 et pivot A Régions la et 1b Région la:
• Le domaine 1 est représenté par le triangle A 1 L’allongement ultime de l’acier est * La fibre supérieure du béton
A B,
pris constant et égal à 10 ‰. La subit un allongement relatif ε b
contrainte de calcul de l’acier tendu est
• Les droites issues de A matérialisent les
maximale. 0 < ε b ≤ 10‰
différents diagrammes possibles de
(Observer le diagramme contraintes Le béton est partout tendu,
déformation,
déformations) exemple : cas’ des tirants en B.A.
• Le pivot A est situé au niveau du C.D.G.
L’acier est bien utilisé.
(Centre de gravité) des aciers.
Région 1b
*La fibre supérieure du béton subit
un raccourcissement relatif
0 ≤ ε b < 3,5 ‰
comprimé en haut
béton
tendu en bas
La section de béton est partielle-
ment comprimée.
exemple : cas des poutres, des
dalles.
.
Domaine 2 et pivot B Région 2a: Régions 2a, 2b et 2c:
Le domaine 2 est représenté par le L’allongement de l’acier est compris La fibre supérieure du béton subit
triangle A B O entre 10 ‰ maximal et un allongement un raccourcissement constant et
ε sl minimal car ainsi égal à 3,5 ‰.
l’acier est bien utilisé
Le béton est bien utilisé.
Région 2b:
comprimé en haut
Acier mal utilisé car l’allongement de
béton
l’acier étant faible, sa contrainte de
tendu en bas
traction est également faible. sauf en région 2c.
La section de béton est partielle
Région 2c:
ment comprimée dans les
Acier faiblement comprimé en bas.
régions 2a et 2b
région 2a exemple : cas des poutres.
Déférents Diagrammes région 2b
région 2c
Domaine 3 et pivot C • Zone CD1B, l’acier placé en partie • Zone CD 1 B : le béton est
Le domaine 3 est représenté par les zones supérieure est comprimé.
comprimé.
grisées. Le raccourcissement de l’acier est
La fibre supérieure subit un
compris entre 2 ‰ et 3,5 ‰.
raccourcissement compris entre
2 ‰ et 3,5 ‰
• Zone OCD, l’acier placé en partie
inférieure est comprimé.
• Zone OCD : le béton est
Le raccourcissement de l’acier est
comprimé.
inférieur ou égal à 2‰
La section de béton est donc en-
tièdement comprimée.
exemple : cas des poteaux.
ε b = 2 ‰
Le pivot C est tel que
3
CD 1 = 7 h
La droite de déformation pivote autour du point
C.
Avec :
d’ : l’enrobage.
fbu : la résistance du béton.
εs =2 ‰
Cc = 0.8 ∗ b ∗ x ∗ f s C s = As' ∗ f y Ts = As ∗ f s
φy = εs / (d-y) = εbu / y
φu
Dφ =
φy
Les courbures définies précédemment pour la section droite permettent la détermination des
déplacements élastique et ultime que peut reprendre un élément de contreventement Bi- encastré.
Ces deux déplacements constituent la capacité en déplacement de l’élément de contreventement.
Cette capacité permet d’une part de définir la loi de comportement décrivant le comportement des
éléments en béton armés soumis à des chargements cycliques, et de contrôler, d’autre part, la
réponse en déplacement de ces éléments à travers un redimensionnent s’il s’agit d’une nouvelle
structure, ou une proposition de renforcement
S’il est question d’une structure existante. Ces deux déplacements sont donnés respectivement, en
supposant une distribution linéaire des courbures comme montrées dans les figures.2.10 Par les
expressions suivantes :
H H 2H H 1H
∆ y = 0 .5 * φ y * *( + ) − 0 .5 * φ y * *
2 2 3 2 2 3 2
Z : Z = H / 2.
l pc : langueur de la rotule plastique.
H : hauteur d'étage.
Par ailleurs, la capacité de ces éléments en effort tranchant est donnée, pour les deux états limites
définis précédemment, par les expressions suivantes :
2*M y
Qy = et Qu = 2*Mu
H H
1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous présentons l’ouvrage étudié sur la base de l’analyse primaire du bâti,
complétée par un état des lieux.
La structure faisant objet de cette étude est un bloc type de la « cité des 1200 » à usage d'habitation
en cinq (5) niveau «R+4 étage » implanté dans une zone de forte sismicité (Zone III) d’après la
classification du règlement parasismique Algérien « article 3-1 du RPA99/2003 », elle est située
dans la willaya de Boumerdès.
La cité a été gravement touchée par le séisme de Zemmouri 50 Km d’Alger Le soir du 21 Mai 2003.
La cité objet de cette étude a été construite dans les années 1975-1980 sans aucune norme
parasismique.
Le système structural se compose d'élément autostable en béton armé
2. PRESENTATION DE LA STRUCTURE
Il s'agit probablement d'une faille inclinée dite inverse (fig 3.8), dont le contexte tectonique de
compression sert de rampe sur laquelle monte le bloc supérieur, combinant un mouvement
horizontal de rapprochement.
Ce mouvement a engendré un retrait compréhensible de la mer sur les côtes algériennes et
permet de comprendre qu'aujourd'hui l'eau n'a pas retrouvé son niveau initial.
Selon cette hypothèse, on peut envisager que la rupture sismique s'est initiée en une petite zone
de plus faible résistance, et un front de fracturation s'est alors développé à grande vitesse, sur la
surface fragile de la faille. Derrière ce front de rupture, le coulissage relatif des deux blocs s'est
effectué à une vitesse de l'ordre de quelque dizaine de centimètres par seconde en moyenne. Il suffit
ainsi, de 7 secondes pour fracturer 20 km de faille, et provoquer 1 mètre de décalage entre les deux
côtés de la faille.
La valeur élevée de la magnitude correspondrait à une faille inverse qui atteindrait environ entre 20
et 30 kilomètres de longueur. La hauteur du mouvement vertical engendré sous la mer, pourrait être
comprise entre 1,00 et 1.50 mètres maximum si la magnitude correspond bien à 6.8.
Les zones les plus touchées se situent dans la plupart des 37 communes de cette wilaya, le long de
la nationale 5, qui part d’Alger vers Tizi-Ouzou à l’est Zones déclarées sinistrées par arrêté
interministériel du 24 mai 2003 comme elle montre la Fig3.9.
Fig3.9. Une approche sur les effets provoqués par le séisme du 21 mai 2003.
Fig.3.10. b) Composante V.
Afin de prendre connaissance de l’état des lieux et d’estimer le degré de dégradation des
différents bâtiments composant cette cité, plusieurs visites ont été effectuées sur site par des experts
de la construction. Ainsi parmi 45 bâtiments expertisés, 16 bâtiments orientés N-S et 29 bâtiments
sont orientés E-W, nous avons noté 10 bâtiments effondrés dans la direction N-S c-à-d 63 %, les 6
autres bâtiments ont subi des dommages importants, alors que nous avons constaté 6 bâtiments
effondrés seulement parmi ceux orientés E-W c-à-d 21 %.
Les distributions des bâtiments détruits dans la Cité des 1200 logements dans le schéma suivant :
Fig. 3. 11. Distributions des bâtiments détruits dans la cité des 1200 logements.
Les schémas des dégâts de séisme 21 mai 2003 à Boumerdès de Cite 1200 logements se
représente comme les photos suivantes:
1. INTRODUCTION
L’évolution des règles parasismiques algériennes impose l’application des derniers mis à jour, à
partir de la toute étude d’adaptation nécessite des vérifications de la structure initiale en utilisant le
nouveau règlement en vigueur (RPA 99/03).
G : charges permanentes.
Q : charges d’exploitations.
2.1 Acrotère
S= (0.02×0.2)/ (2) + (0.08×0.2) + (0.1×0.4) = 0.058 ml
G= 145 kg/ml
G (kg/m2) 613
Carrelage 2 2200 44
G (kg/m2) 512
2.4 Escaliers
Le palier
G (kg/m2) 535
La paillasse
Pente 32°
G (kg/m2) 853.19
G (kg/m2) 240
MT 11.7
8.16 2.98
M terrasse = 169.778 t
M4 = 169.764 t
M2,3,RDC = 172.429 t
Masse totale du bâtiment : M Tôt = 856.829 t
5. APPLICATION DU RPA 99
Remarque
Cette méthode ne peut être dissociée de l’application rigoureuse des dispositions constructives
garantissant à la structure :
- une ductilité suffisante.
- la capacité de dissiper l’énergie vibratoire transmise à la structure par des secousses sismiques
majeures.
5.1.3. Modélisation
-on considère les masses concentrées au centre de gravité des planchers et un seul degré de
liberté en translation horizontale par niveau (selon chaque direction).
A . D .Q
V = .W (RPA 99, Art 4.2.3)
R
A : coefficient d’accélération de zone, donné par le tableau 4.1 (RPA 99) suivant la Zone
sismique et le groupe du bâtiment Zone Ш.
Groupe d’usage 2 A = 0.25
T2 : période caractéristique, associée à la catégorie du site, donnée par le tableau 4.7 (RPA99)
Site : S3 (meuble) T2 = 0.5 sec
7
η : est donné par la formule suivante : η =
2+ζ
ζ (%) : pourcentage d’amortissement critique est donné par le tableau 4.2 (RPA 99)
Portiques en béton armé avec remplissage dense ζ = 7 %
7
η= = 0.88
2+7
T : période fondamentale de la structure qui peut être estimée à partir des formules empiriques ou
calculée par des méthodes analytiques ou numériques.
La méthode empirique à utiliser selon les cas est la suivante :
T = CT.hN3/4
hN : hauteur mesurée en mètres à partir de la base de la structure jusqu’au dernier niveau.
hN
T = 0.09
D
Sens longitudinal
15
Tx = 0.09 = 0.32 sec
17.95
Sens transversal
15
Ty = 0.09 = 0.39 sec
12
Le même article (4.2.4) stipule de prendre la valeur la plus petite entre les deux pour chaque
direction de calcul considérée :
On remarque que toutes les périodes sont inférieures à T2=0.5 sec, donc on est sur le palier du
spectre
WGi : poids du aux charges permanentes est aux équipements fixes solidaires de la structure.
WQi : poids du aux charges d’exploitation.
Fi =
(V − FT )(
. W i .h i ) V .W i .h i
n Fi = n
∑ W j .h j
j =1
∑W j .h j
j =1
Sa
= 2,5η (1,25A) (T2/T) 2/3 T 1 ≤ T ≤ T2
g
2,5η (1,25A) (Q/R) (T2/T) 2/3 T2 ≤ T ≤ 3 s
ETABS : est un logiciel de calcul et de conception des structures adapté aux bâtiments et ouvrages
de Génie Civil. Il offre de nombreuses possibilités d’analyse statiques et dynamiques avec des
compléments de conception et de vérification des structures en béton armé, ainsi il facilite
considérablement l’interprétation et l’exploitation des résultats et la mise en forme des notes de
calcul et des rapports explicatifs.
∑ CUMULEE ∑ CUMULEE
MODES PERIODE α i x (%) αi y (%)
Sens x Sens y
1 1.541526 82.1815 0 82.1815 0
Les figures (4.6 jusqu à 4.8) représentent les déformées modales correspondant aux trois (03)
premier modes de vibrations.
Fig4.7 Mode 02
Fig4.8 Mode 03
XG YG XC YC EX EY
- L’excentricité accidentelle
Dans notre cas, il est procédé à une analyse tridimensionnelle, donc en plus de l'excentricité
théorique calculée, une excentricité accidentelle ( additionnelle) égale à ±0.05 L, (L étant la
dimension du plancher perpendiculaire à la direction de l’action sismique) doit être appliquée au
niveau du plancher considéré et suivant chaque direction.
- Suite à l’application du spectre de calcul dans les deux sens de la structure, les résultats sont
comme suit :
La résultante des forces à la base F obtenue par combinaison des valeurs modales ne doit pas être
inférieure à 80 % de la résultante des forces sismiques déterminées par la méthode statique
équivalente V pour une valeur de la période fondamentale donnée par la formule empirique
appropriée.
Si F < 0.8 V, il faudra augmenter tous les paramètres de la réponse (forces, déplacement moments,
…) dans le rapport 0.8V/F. (RPA99 v2003, Art. 4.3.6).
La résultante des efforts sismiques à la base n'est pas vérifiée pour les deux sens, sens x et sens y.
Donc selon les règles de RPA (4-3-6) il faudra augmenter tous les paramètres de la repense.
(Forces, déplacements, moments….) faire une majoration.
Le déplacement horizontal à chaque niveau "k" est calculé comme suit : δk = R δek
∆k = δk - δk-1
Sens longitudinal
Sens transversal
Les effets P-∆ peuvent être négligés dans le cas au la condition suivante est satisfaite à tous les
niveaux :
θ = Pk ∆ k / Vk hk ≤ 0.10
Pk : poids total de la structure et des charges d’exploitation associées au-dessus du niveau k:
Pk = ∑ (W Gi + + β W qi )
n
i= k
n
Vk : effort tranchant d’étage au niveau "k" : V k = ∑ Fi
i= k
hk : hauteur de l’étage k.
Les résultats sont présentés dans les tableaux suivants :
Sens longitudinal
Sens transversal
Remarque
D’après les résultats donnés dans les tableaux ci-dessus, nous pouvons conclure que l’effet P-∆
peut être négligés dans les calculs (θ < 0.10) dans le sens transversal, mais dans le sens
longitudinal on doit le prendre en considération.
Mr : moment renversant
Ms : moment stabilisant
Ms=W.L/2
W = poids du bâtiment.
Sens longitudinal
W =8773.29 KN
Lx =17.95 m
Mr = 12955.202 KN.m
Ms = 78740.277 KN.m
Donc: Ms/Mr = 6.078 >1,5
Sens transversal
Ly =12 m
Mr =13761.192 KN.m
Ms =52639.74 KN.m
Dans notre cas d'étude, les poteaux de RDC et du 1er étage présentent un risque de rupture fragile
par effort normal de compression, ces poteaux sont représentés dans les tableaux suivants :
RDC
Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
2-A RDC 20x40 649.95 0.08 20000 1600 0.406 >0.3
2-B RDC 20x40 865.34 0.08 20000 1600 0.541 >0.3
2-C RDC 20x40 784.38 0.08 20000 1600 0.49 >0.3
3-A RDC 20x50 635.54 0.1 20000 2000 0.318 >0.3
3-B RDC 20x50 806.34 0.1 20000 2000 0.403 >0.3
3-C RDC 20x50 1400.58 0.1 20000 2000 0.7 >0.3
6-A RDC 20x40 721.64 0.08 20000 1600 0.451 >0.3
6-B RDC 20x40 888.16 0.08 20000 1600 0.555 >0.3
6-C RDC 20x40 1436.52 0.08 20000 1600 0.898 >0.3
1er étage
Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
D’après les résultats précédents, nous remarquons que touts les poteaux du RDC et 1er étage
présentant un risque de rupture fragile par effort normal de compression sauf deux poteaux en 1er
étage.
0,8G ±E
CBA 93 : 1.35G+1.5Q
Nmin M correspondant.
M2max N correspondant.
M3max N correspondant.
Ferraillage
- Les armatures longitudinales seront soigneusement sélectionnées et doivent être de haute
adhérence et sans crochets.
Asmin (cm²)
Poteau
Zone III
20x40 7.2
20x50 9.0
20x40 32 48
20x50 40 60
- La longueur minimale de recouvrement est de 40Ø en zone II et de 50Ø en zone III (RPA99
v2003, Art. 7.4.1)
- Les jonctions par recouvrement doivent être faites à l’extérieure de la zone nodale.
- Pour un poteau, la distance entre les barres verticales ne doit pas dépasser :
25 cm en zone I et II et 20 cm en zone III.
Poteaux 20X40
a- Sens longitudinal
N max = M2 = M3 =
39.5 5.4
1436.52 -193.88 -12.412
N min = M2 = M3 =
8.4 0.3
4.33 50.249 2.477
N= M2max= M 3=
41.2 8.6 41.2 14.2 8.29 insuffisant
496.91 198.528 14.41
N= M 2= M3max=
21.5 14.2
11.3 123.379 82.83
b- Sens transversal
Poteaux 20x50
a- Sens longitudinal
M2 =
N max = M3 =
183.82 34.1 1.8
1400.58 -18.82
N min = M2 = M 3=
16.8 0.00
-1.24 97.17 -0.0636
N= M 2= M3max=
15.8 22.1
479.52 120.52 155.65
b- Sens transversal
Asc. Asc.
effort Ase. x Ase. y
Asc. x Asc. y xmax ymax
normal moment (KN.m) 2 2 (cm2/ (cm2)/
(KN) (cm2) (cm2) (cm )/ (cm )/ observation
face face
face face
N max = M2 = M3 =
806.33 -0.449 -301.4 0.00 12.7
N min = M2 = M 3= -insuffisante
dans le
53.68 0.45 63.135 0.00 2.9
sens X
N= M2max= M 3= -suffisante
399.52 5.26 209.22 0.00 7.4 0.00 14.9 10.3 8.29 dans le
sens Y
M3max
N= M 2=
=
452.176 0.6055 0.00 14.9
334.45
Vmax
τu =
b.d
où : τu : contrainte conventionnelle de cisaillement
V : effort tranchant agissant sur l’élément considéré
Selon le RPA99 v2003, Art. 7.4.3.2, la contrainte de cisaillement est limitée par :
τbu=ρd.fc28
lf
λg =
a
lf = 0.707 h= 0.707 * 3.00 = 2.121 m
a =0.20 m λ g= 10.605 m
ρb=0,075 (λ>5)
Les résultats de vérification des poteaux à l’effort tranchant sont représentés dans les tableaux
suivants:
RDC
a- Sens longitudinal
b- Perception transversale
1er étage
a- Sens longitudinal
b- Sens transversal
At Pa .Vu
=
t h1. f e
avec :
ρa : coefficient correcteur qui tient compte du mode fragile de la rupture par effort tranchant
L’espacement des cadres est donné suivant le RPA99 v2003, Art. 7.4.2.2 par :
- en zone nodale
- en zone courante
t<15.φl en zone II
- la longueur de la zone nodale est donnée par h'=max (he/6, b, h, 60 cm) où he est la hauteur
d'étage.
L’espacement des armatures transversales sur plans n’est pas conforme aux prescriptions du RPA99
v2003, espacement de 15 cm en zone cour.
- Moment fléchissant
- Effort tranchant
- Effort normal
Vu la contribution de l’effort normal dans les poutres est souvent insignifiante devant celle du
moment fléchissant ou de l’effort tranchant, il est négligé dans les calculs, donc le ferraillage se fera
en flexion simple.
20x40
4
et 40x20
- Le pourcentage total maximal des aciers longitudinaux de la poutre est de 4 ℅ en zone courante et
de 6 % en zone de recouvrement (RPA99, Art.7.5.2.1).
Asmax (cm²)
Poutre
Zone de recouvrement Zone courante
20x40
48 32
et 40x20
τu=Vmax/b.d
τu : contrainte conventionnelle de cisaillement.
poutre
Etages b (m)
d Vu
τu (Mpa) τ observation
40x20 (m) (KN) (Mpa)
2(A-B) RDC 0.4 0.18 71.09 0.987 2.6 vérifiée
poutre
Etages b (m) d (m)
Vu τu τ observation
20x40 (KN) (Mpa) (Mpa)
A(2-3) RDC 0.2 0.36 100.22 1.392 2.6 vérifiée
Remarque
Toutes les poutres vérifient la condition de la contrainte tangentielle.
Poutres 40x20
Où : b: largeur de la poutre.
St: espacement entre les armatures transversales.
Poutre 20x40
- En zone nodale (RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2)
Atmin=0,003.St.b
Atmin =0,003*0,10*0,20 = 0,60 cm2 en zone nodale
poutre40X20
-En zone nodale (RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2)
- En zone courante
St≤h/2 d’où St=10 cm.
- La quantité d’armatures transversales minimales est donnée par RPA99 v2003, Art. 7.5.2.2
Atmin=0,003.St.b
Choix des barres : 4T8 soit At=2,01 cm2, on aura donc un (01) cadre et un (01) étrier en T8.
8. CONCLUSION
Nous notons que les sections d'armatures existantes dans la structure (poteaux et poutres) sont
insuffisantes pour résister aux sollicitations appliquées (Risque de rupture par effort normal réduit
ou cisaillement).
Application de la méthodologie
d’évaluation de la capacité à
l’ouvrage étudié
Chapitre 5 Application de la Méthodologie d’Evaluation de la Capacité à l’Ouvrage Etudié
L'étude de la capacité de la structure en terme d’effort tranchant est effectuée par le programme
UARCS. Les résultats sont obtenus aussi bien pour un élément que pour l'étage complet dans une
direction donnée.
Pour calculer la réponse dynamique de la structure dans le domaine non linéaire, nous
adoptons pour chaque niveau la loi de comportement bilinéaire calculé précédemment.
Les données d'entrée (input) pour le modèle de calcul de la réponse dynamique (programme
DRABS) sont les points caractéristiques de la courbe obtenue par le programme UARCS. Donnant
le déplacement élastique ∆Y et l'effort de cisaillement correspondant QY ainsi que le déplacement
ultime ∆U et l'effort de cisaillement correspondant QU.
RDC
RDC NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y(cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)
2-A 639,00 83,00 83,00 0,86 0,86 55,33 55,33
2-B 744,00 82,00 82,00 0,94 0,94 54,67 54,67
2-C 699,00 83,00 83,00 1,32 1,32 55,33 55,33
3-A 556,00 96,00 99,00 3,78 6,04 64,00 66,00
3-B 728,00 103,00 103,00 4,83 6,58 68,67 68,67
3-C 1401,00 80,00 80,00 0,90 0,90 53,33 53,33
6-A 721,00 83,00 83,00 0,87 0,87 55,33 55,33
6-B 664,00 83,00 83,00 0,70 0,70 55,33 55,33
6-C 1437,00 45,00 45,00 0,71 0,71 30,00 30,00
50 3-A
40 3-B
30 3-C
20 6-A
10 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7
∆ (cm)
K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
65,30 4,03 0,05 6,04 1,50 263,35 269,91
300
250
Q (KN)
200
150
100
50
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5
1er étage
50
3-A
40
3-B
30
3-C
20
6-A
10
6-B
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 6-C
∆ (cm)
500
400
300
200
100
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5
2eme étage
40 3-B
30 3-C
20
6-A
10
0 6-B
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 6-C
∆ (cm)
K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
235,60 3,63 0,06 6,06 1,67 854,05 890,77
800
Q (KN)
600
400
200
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5
3eme étage
80 3-B
60 3-C
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 7,5
∆ (cm)
K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
261,5 3,289 0,056 6,23 1,89 860,0735 903,14
500
400
300
200
100
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7
∆ (cm) courbe 3 etage
4eme étage
4éme NU(KN) MY(KN.m) MU(KN.m) ∆Y (cm) ∆U(cm) QY(KN) QU(KN)
2-A 93,00 125,00 159,00 1,30 4,95 83,33 106,00
2-B 143,00 132,00 159,00 1,35 4,39 88,00 106,00
2-C 131,00 130,00 159,00 1,34 4,53 86,67 106,00
3-A 97,00 161,00 217,00 0,98 4,23 107,33 144,67
3-B 156,00 171,00 217,00 1,02 3,77 114,00 144,67
3-C 141,00 169,00 217,00 1,01 3,89 112,67 144,67
6-A 89,00 124,00 159,00 1,30 4,99 82,67 106,00
6-B 131,00 130,00 159,00 1,34 4,52 86,67 106,00
6-C 122,00 129,00 159,00 1,33 4,63 86,00 106,00
3-A
80 3-B
60
3-C
40
6-A
20
6-B
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5 6 6,5 7 6-C
∆ (cm)
K1 ∆Y (cm) Lp ∆U (cm)
( ϕy QY (KN) QU (KN)
251,40 2,96 0,07 7,98 2,70 742,89 828,70
500
400
300
200
100
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
RDC
120 3-A
100 3-B
80 3-C
60
6-A
40
6-B
20
6-C
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)
1000
800
600
400
200
0
0 0,5 1 1,5 2
∆ (cm) courbe RDC
1er étage
100 3-A
80 3-B
60 3-C
40 6-A
20
6-B
0
6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)
1500
Q (KN)
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2
2eme étage
180 2-A
160 2-B
140 2-C
120
Q (K N )
3-A
100 3-B
80
3-C
60
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5
∆ (cm) courbe 2 étage
3eme étage
100 3-A
80 3-B
60 3-C
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm)
2000
Q (K N)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
∆ (cm) courbe 3 étage
4eme étage
100
3-A
80
3-B
60
3-C
40 6-A
20 6-B
0 6-C
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 5 5,5
∆ (cm)
2000
Q (KN)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5 4
∆ (cm) courbe 4 étage
3000,00
2500,00
2000,00
Q (KN)
1500,00
1000,00
500,00
0,00
RDC 1er étage 2eme étage 3eme étage 4eme étage
QU 269,91 803,55 890,77 903,14 828,70
Q acc-0,25g 1292,69 1179,30 997,50 768,78 476,91
QY 263,36 785,85 854,05 860,07 742,89
6000,00
5000,00
4000,00
Q (KN)
3000,00
2000,00
1000,00
0,00
1 2 3 4 5
QU 1216,56 1879,76 2265,17 2100,05 2062,94
Q acc-0,25g 1292,72 1200,66 1020,15 765,67 439,43
QY 1143,35 1624,64 2063,26 1907,92 1682,73
Dans la direction longitudinale la demande en terme d'effort sismique Qcode obtenu par le
(RPA99/2003) est supérieure à la capacité offerte par la structure Qu obtenu par le programme
UARCS pour les trois premiers niveaux. Pour la direction transversale et à l’exception du niveau
RDC la capacité en terme d’effort tranchant est supérieure à la demande sismique Qcode pour le reste
des niveaux.
Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆ demande (cm) µ = ∆ U/ ∆ Y µreq = ∆demande /∆
∆Y
12,00
∆ (cm)
10,00
8,00
6,00
4,00
2,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 6,04 6,02 6,06 6,23 7,98
D demande 13,30 1,59 1,15 0,75 0,41
D ELAS 4,03 3,95 3,63 3,29 2,96
Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆demande (cm) µ = ∆ U/ ∆ Y µreq = ∆demande /∆
∆Y
4,00
3,50
3,00
∆ (cm )
2,50
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 1,85 1,82 1,96 2,58 3,77
D demande 1,70 0,91 0,62 0,47 0,27
D ELAS 1,48 1,32 1,34 1,27 1,17
Dans la direction longitudinale la demande en ductilité imposée par le signal sismique sélectionnée
est supérieure à la capacité en ductilité pour le niveau RDC. Nous constatons le cas contraire pour le
reste des niveaux. Pour la direction transversale la ductilité des différents étages de la structure est
inférieure à la demande.
L’examen de ces résultats montre aussi que sous l’effet du signal sismique choisi :
Les niveaux 2, 3, 4 et 5 présentent un comportement élastique dans les deux directions longitudinale
et transversale.
Le niveau RDC est en état de ruine dans la direction longitudinale (µ< µreq ).
CONCLUSION
L'application de la méthodologie décrit dans ce chapitre à l'évaluation de la capacité de
résistance et de déformabilité de la structure d’un bâtiment de la " Cité des 1200 logement" sise à
Boumerdès, nous a permis de constater que la structure présente une faible capacité en terme
d’effort tranchant et de déplacement dans la direction longitudinale ou les déplacements sous
l'action de l’accelérogramme sélectionné dépassent considérablement les valeurs de la capacité de la
structure à certains niveaux . Nous notons les mêmes constatations en terme d’effort tranchant.
Ainsi cette analyse mène à la conclusion que la structure devait être renforcée dans cette direction,
au moins, avant l'occurrence d’un séisme.
1. INDRODUCTION
Les différentes analyses effectuées dans les chapitres précédents à savoir l’analyse statique et
dynamique ainsi que l’analyse capacitaire en terme d’effort tranchant et de déplacement de la
structure nous ont permis de relever les insuffisances suivantes :
Poteaux chemisés
Poteau 30X60
Poteau 40X60
Poteau 40X70
Les voiles
Voile longueur = 3.40 m
Voile longueur = 3.60 m
XG YG XC YC EX EY
- L’excentricité accidentelle
Sens longitudinal
Sens transversal
Sens longitudinal
∆k Vx Masse W Pk H θ
Etage
(m) (KN) (t) (KN) (KN) (m)
Sens transversal
∆k Vy Masse W Pk H
Etage θ
(m) (KN) (t) (KN) (KN) (m)
D’après les résultats donnés dans les tableaux ci-dessus nous pouvons conclure que l’effet P-∆
peut être négligés dans les calculs.
Pour que le bâtiment soit stable au renversement il faut que le rapport entre le moment
renversant et le moment stabilisant soit supérieur ou égal à 1,5.
Mr : moment renversant
Ms : moment stabilisant
Ms=W.L/2
W = poids du bâtiment.
Sens longitudinal
W =10103.68 KN
Lx =17.95 m
Mr = 19409.393 KN.m
Ms = 90680.52 KN.m
Donc : Ms/Mr = 4.67 >1,5
Sens transversal
Ly =12 m
Mr =19731.21KN.m
Ms =60622.08 KN.m
Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du renversement.
Selon les cas d’étude proposés, avec le maximum de l’effort normal de compression obtenu par
ETABS, les résultats de vérification sont présentés dans les tableaux suivants :
RDC
Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
2-A RDC 30x60 1297.76 0.18 20000 3600 0.36 >0.3
1er étage
Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
D’après les résultats de vérification des poteaux nous notons que touts les poteaux de RDC
sont en risque de rupture fragile par effort normal de compression sauf deux poteaux
contrairement en 1er étage nous avons deux poteaux en risque.
Poteau20x40
D’après les tableaux ci-dessus nous constatons que le ferraillage de calcul est inférieur au
ferraillage existant donc le ferraillage existant des poteaux est suffisant.
Poteau30x60
Poteau 40x60
Poteau40x70
Vmax
τu =
b.d
2.7.1. Poteaux non chemisés
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.20
λg=10.605
ρb=0,075 (λ>5)
Donc : τbu = 1.5Mpa
Les résultats de vérification des poteaux a l’efforts tranchant sont représentées dans les tableaux
ci-dessous :
Poteau20X40
Poteau20X50
Poteaux 40X60
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.40
λg=5.52
ρb=0,075 (λ>5)
Poteaux 40X70
lf = 0.707 h= 0.707 *3=2.121 m
a =0.40
λg=5.52
ρb=0,075 (λ>5)
La condition τu < τbu est vérifié pour les deux types des poteaux (chemisés, non chemisés) donc on
peut dire qu’il n’y a pas de risque de rupture par cisaillement.
Poutres 20x40
Sur -12,553
0.8G+E
appuis
Poutres 40x20
-141,884
0.8G+E Sur appuis
-146,778 Non
G+Q+E Sur appuis 12.4 /
40x20 disponible
-72,474
Sur appuis
ELU
En travée 44.96 3.2 // /
Les résultats de vérification de la contrainte tangentielle sont représentes dans le tableaux suivant
RDC
2500
2000
Q(KN)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5
1er étage
2500
2000
Q (K N)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5
RDC
6000
5000
4000
Q(KN)
3000
2000
1000
0
0 0,5 1 1,5 2
∆ (cm) courbe d'etage RDC
1er étage
6000
5000
4000
Q (K N)
3000
2000
1000
0
0 0,5 1 1,5
3000,00
2500,00
Q (KN)
2000,00
1500,00
1000,00
500,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 2528,60 2533,73 2423,93 2566,69 2366,02
Q acc-0,25g 1821,05 1699,23 1468,04 1135,38 661,44
QY 1333,12 1884,53 1780,67 1741,26 1480,32
6000,00
5000,00
4000,00
Q (KN)
3000,00
2000,00
1000,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 5436,34 4932,35 4680,40 4833,26 4816,68
Q acc-0,25g 1794,15 1667,94 1444,90 1129,23 672,10
QY 3353,81 4064,49 3871,16 3660,85 3240,31
Dans les deux directions la demande en terme d'effort sismique Qcode obtenu par le (RPA99/2003)
est inférieure à la capacité offerte par la structure Qu obtenu par le programme UARCS.
µ = ∆U/
Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆ demande (cm) µreq = ∆ demande /∆
∆Y
∆Y
RDC 0,63 3,05 1,30 2,06 4,84
er
1 étage 1,16 2,91 0,98 0,84 2,51
eme
2 étage 1,10 3,53 0,88 0,80 3,21
eme
3 étage 1,09 6,08 0,68 0,62 5,58
eme
4 étage 0,88 5,99 0,34 0,39 6,81
6,00
5,00
4,00
∆ (cm)
3,00
2,00
1,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 3,05 2,91 3,53 6,08 5,99
D demande 1,30 0,98 0,88 0,68 0,34
D ELAS 0,63 1,16 1,10 1,09 0,88
Niveau ∆Y (cm)
( ∆U (cm) ∆ demande (cm) µreq = ∆ demande /∆
∆Y µ = ∆U/ ∆Y
RDC 0,51 1,67 0,41 0,80 3,27
er
1 étage 0,75 1,40 0,52 0,69 1,87
eme
2 étage 0,72 1,69 0,48 0,67 2,35
eme
3 étage 0,71 2,84 0,37 0,52 4,00
4eme étage 0,62 3,45 0,19 0,31 5,56
3,00
2,50
∆ (cm)
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 1,67 1,40 1,69 2,84 3,45
D demande 0,41 0,52 0,48 0,37 0,19
D ELAS 0,51 0,75 0,72 0,71 0,62
Dans les deux directions longitudinale et transversale la demande en ductilité imposée par le signal
sismique sélectionnée est inférieure à la capacité en ductilité pour l’ensemble des niveaux de la
structure. Nous constatons aussi que le niveau RDC présent un comportement plastique dans la direction
longitudinal (1<µreq<µ).
Conclusion
Le critère de rupture fragile par compression de béton demeure non vérifié pour les
poteaux du RDC.
1. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons procéder à l’analyse capacitaire en terme d’effort tranchant et de
déplacement de la variante de renforcement proposée ainsi que le dimensionnement des éléments de
contreventement.
Poteau chemisé
Poteau 30X60
Poteau 40X60
Poteau 40X70
Les voiles
Voile longueur = 3.40 m
Voile longueur = 1.40 m
∑ CUMULEE ∑ CUMULEE
MODES PERIODE α i x (%) αi y (%)
Sens x Sens y
1 0,481179 0.000 72,6663 0.000 72,6663
2 0,253737 73,4803 0.000 73,4803 72,6663
XG YG XC YC EX EY
4èm étage 8.975 6.015 8.975 6.175 0 -0.16
- L’excentricité accidentelle
Sens longitudinal
Sens transversal
Sens longitudinal
∆k Vx Masse W Pk H
Etage
(KN)
θ
(m) (t) (KN) (KN) (m)
Sens transversal
∆k Vy Masse W Pk H
Etage
(KN)
θ
(m) (t) (KN) (KN) (m)
D’après le résultat donné dans les tableaux ci-dessus nous pouvons conclure que l’effet P-∆ peut
être négligés dans les calculs.
Pour que le bâtiment soit stable au renversement il faut que le rapport entre le moment renversant
et le moment stabilisant soit supérieur ou égal à 1,5.
Mr : moment renversant
Ms : moment stabilisant
Ms=W.L/2
W = poids du bâtiment.
Sens longitudinal
W =10079.2 KN
Lx =17.95 m
Mr = 19455.577 KN.m
Ms = 90460.82 KN.m
Donc: Ms/Mr = 4.649 >1.5
Sens transversal
Ly =12 m
Mr =19498.54 KN.m
Ms =60475.2 KN.m
Donc : Ms/Mr= 3.101>1,5
Ces résultats nous permettent d’affirmer que le bâtiment est stable vis-à-vis du renversement.
Selon les cas d’étude proposés, avec le maximum de l’effort normal de compression obtenu par
ETABS, les résultats de vérification sont présentés dans les tableaux suivants :
RDC
Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
1er étage
Nd Bc fc28
Local niveaux poteaux Bc*fc28 v observation
(KN) (m²) (KN/m²)
D’après les résultats de vérification des poteaux nous notons que nous avons 6 poteaux de RDC et
2 poteaux en 1er étage sont en risque de rupture fragile par effort normal de compression, comme il
est motionné sur le dessin suivant :
Fig 7.4 Poteaux présentant un risque de rupture fragile par effort normal de compression.
Poteau20x40
D’après les tableaux ci-dessus nous constatons que le ferraillage de calcul est inférieur au
ferraillage existant sur plans donc le ferraillage existant des poteaux est suffisant.
Poteau30x60
Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc (cm2) As min (Rpa) (cm2)
M =60.443 N max = -457.95
Poteau 40x60
Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc (cm2) As min (Rpa) (cm2)
M = 5.9 N max = 497.69
Poteau40x70
Moment (KN.m) Effort normal (KN) Asc (cm2) As min (Rpa) (cm2)
M = -43.798 N max = 1378.09
Les résultats de vérification des poteaux à l’effort tranchant sont représentés dans les tableaux
suivants :
Poteau20X40
Poteau20X50
Poteau 30X60
Poteaux 40X60
Poteaux 40X70
La condition τu < τbu est vérifié pour les deux types des poteaux (chemisés –non chemisés) donc on
peut dire qu’il n’y a pas de risque de rupture par cisaillement.
Les résultats de ferraillage obtenu a l’aide du logiciel ‘SOCOTEC’ sont présente dans les tableaux
suivants :
Poutres 20x40
Sur -12,553
0.8G+E
appuis
Poutres 40x20
-141,884
0.8G+E Sur appuis
-146,778 Non
G+Q+E Sur appuis 13.00 /
40x20 disponible
-72,474
Sur appuis
ELU
En travée 44.96 3.6 // /
Le calcul se fera pour des bandes verticales de largeur d : d ≤ min ( he, 2L’/3)
Exemple d’application
Nous proposons le calcul détaillé en prenant le trumeau droit du voile Vx3 en zone A.
L=1.1m
L’ = L . σ1 / ( σ1 + σ2 )
Soit: L’ = 0,715 m
Lt = L - L’ = 0,384m
ν’ = d / 2 = 0,238 m
S’ = e . d = 0,0715 m2
I’ = e d3/ 12 = 0,001358 m4
N1 = ( σ2 + σ2’) S’/2 = -13,247 kN
d1 = d2 = 0,05m.
e1 = ν’ - d1 - e0 = 0.3183 m
e2 = ν’ - d2 + e0 = 0.0577 m
AS1 = N1 e1 / (e1 + e2) σ10 = 2,722 cm2
St ≤ 30 cm soit : St = 15cm
Zone d’about St = 10 cm.
Les tableaux ci-dessous représentent les calculs de ferraillage pour les voiles les plus sollicites
St courante (cm) 15 15
Armatures d’about/fa 4HA12 4HA10
St courante (cm) 15 15
Armatures d’about/fa (cm2) 4HA12 4HA10
V = 0. 323 MN
τ = 0.518Mpa
At ≥ 0.3642 cm2
At min (RPA) =0.15 %× b0 × s = 0.0015 × 0.15 × 0.15= 0.3375 cm2
Vmax=366.45 KN
M=156.242 KN.m
Fe=400 MP
τb = 4.74 MPa < 5 MPa
τb ≥ 0,06 fc28
Dans ce cas, il y a lieu de disposer les ferraillage longitudinaux (supérieur et inférieur), transversaux
et en zone courante (armature de peau ) suivant les minimum réglementaire.
a- Aciers longitudinaux
Les aciers longitudinaux inférieurs et supérieurs sont calculés par la formule :
V
AD =
2. f . sin Ω
h − 2d '
avec tgΩ = où h est la hauteur totale du linteau
l
d' est la distance d'enrobage
longueur du linteau
AD > 9.07 cm²/face
b- Aciers transversaux
τb ≥ 0.025 fc28
At ≥ 0.0015bs
At ≥ 0.1125 cm2
- Ferraillage vertical
2HA12 en zone d’about avec un espacement de 10 cm
4HA 10 en zone courante avec un espacement de 20 cm
- Ferraillage horizontal
2HA 10 avec un espacement de 15 cm.
RDC
3000
2500
2000
Q(KN)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
∆ (cm)
( ) courbe d'etage RDC
1er étage
2500
2000
Q (KN)
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3 3,5
∆ (cm)
( ) courbe 1 etage
RDC
5000
4500
4000
3500
Q (KN)
3000
2500
2000
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2
1er étage
2500
2000
1500
1000
500
0
0 0,5 1 1,5 2
∆ (cm)
( ) courbe 1 etage
Qaccélération-0,25g Fs = Qu /
Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN)
ou Qcode(KN) Qcode
RDC 2705,58 1286,58 1804,89 1,50
1er étage 2536,72 1877,05 1680,02 1,51
2500,00
Q(KN)
2000,00
1500,00
1000,00
500,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 2705,58 2536,72 2509,31 2391,33 2213,31
Q acc-0,25g 1804,89 1680,02 1450,37 1123,74 657,65
QY 1286,58 1877,05 1844,04 1689,01 1462,12
Qaccélération-0,25g Fs = Qu /
Niveau QU-ultime (KN) QY-elastique (KN)
ou Qcode(KN) Qcode
RDC 4402,08 3675,33 1768,6 2,49
1er étage 4359,02 3666,91 1668,22 2,61
2eme étage 4015,02 3578,31 1454,49 2,76
3eme étage 3933,51 3307,23 1121,62 3,51
4eme étage 4088,25 2992,28 656,48 6,23
5000,00
4000,00
Q(KN)
3000,00
2000,00
1000,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
QU 4402,08 4359,02 4015,02 3933,51 4088,25
Q acc-0,25g 1768,60 1668,22 1454,49 1121,62 656,48
QY 3675,33 3666,91 3578,31 3307,23 2992,28
Dans les deux directions la demande en terme d'effort sismique Qcode obtenu par le (RPA99/2003)
est inférieure à la capacité offerte par la structure Qu obtenu par le programme UARCS.
5,00
4,00
∆ (cm)
3,00
2,00
1,00
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 2,49 3,16 4,40 4,97 4,84
D demande 1,16 0,99 0,85 0,66 0,32
D ELAS 0,45 1,08 1,06 0,98 0,78
2,00
1,50
1,00
0,50
0,00
RDC 1 er étage 2 eme étage 3 eme étage 4 eme étage
D ULT 1,67 1,85 2,06 2,76 3,73
D demande 0,44 0,46 0,42 0,35 0,19
D ELAS 0,82 0,88 0,87 0,83 0,77
Dans les deux directions longitudinale et transversale la demande en ductilité imposée par le signal
sismique sélectionnée est inférieure à la capacité en ductilité pour l’ensemble des niveaux de la
structure. Nous constatons aussi que le niveau RDC présent un comportement plastique dans la direction
longitudinal (1<µreq<µ).
CONCLUSION
Règlements :
Livres :
Cours :
• Béton armé…………………………………………………………
ENTP
• Dynamique des structures……………………………………….
ENTP
• Résistance des matériaux……………………………………….. ENTP
• Génie sismique…………………………………………………… ENTP
Thèses de fin d’étude :
Logiciels :
Sites Web :
• www.sdb.ch
• www.cntower.com
• www.towerhistory.ch
• www.towertv.com
Annexe
Les résultats suivants de programme ETABS. Variante existante :
E T A B S (R)
Version 9.0.0.0
Copyright (C) 1984-2005
COMPUTERS AND STRUCTURES, INC.
All rights reserved
This copy of ETABS is for the exclusive use of
THE LICENSEE
Unauthorized use is in violation of Federal copyright laws
It is the responsibility of the user to verify all
results produced by this program
7 Jun 2007 22:17:12
Program ETABS Version 9.0.0.0
File:ancien.OUT
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 6.006043 6.006043 6.116324
Z 15.000000 15.000000 15.000000
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.904708 5.904708 6.207718
Z 12.000000 12.000000 12.000000
CONS 3 ================== TYPE = DIAPH, NORMAL DIRECTION = U3
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.979581 5.979581 6.209987
Z 9.000000 9.000000 9.000000
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.979581 5.979581 6.209987
Z 6.000000 6.000000 6.000000
CENTER OF MASS
GLOBAL U1 U2 U3
X 8.975000 8.975000 8.975000
Y 5.979581 5.979581 6.209987
Z 3.000000 3.000000 3.000000
Program ETABS Version 9.0.0.0
IN GLOBAL COORDINATES
JOINT UX UY UZ RX RY RZ
1 169.778700 169.778700 .000000 .000000 .000000 7129.240
32 169.764740 169.764740 .000000 .000000 .000000 7613.988
67 172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372
102 172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372
137 172.429240 172.429240 .000000 .000000 .000000 7681.372
IN GLOBAL COORDINATES
UX UY UZ RX RY RZ
TOTAL 865.345660 865.345660 .000000 .000000 .000000 37787.344
UX UY UZ
MASS 856.831160 856.831160 .000000
X-LOC 8.975000 8.975000 .000000
Y-LOC 5.969990 5.969990 .000000
Z-LOC 8.972110 8.972110 .000000
Program ETABS Version 9.0.0.0
File:ancien.OUT
MODAL PERIODS AND FREQUENCIES
MODE PERIOD UX UY UZ
1 1.541526 -26.535954 2.52E-12 .000000
2 0.890755 -5.47E-12 -26.520264 .000000
3 0.881362 -2.372579 3.20E-11 .000000
4 0.520254 -9.362265 2.96E-13 .000000
5 0.300100 -5.687656 1.33E-13 .000000
6 0.278876 2.160110 3.56E-12 .000000
7 0.278082 -5.88E-13 9.673682 .000000
4.00 4.00
*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .267 * 3.765 * .228 * 3.959 **
** 4 * .471 * 2.575 * .371 * 3.693 **
** 3 * .620 * 1.960 * .462 * 3.222 **
** 2 * .914 * 1.820 * .691 * 2.602 **
** 1 * 1.696 * 1.845 * 1.149 * 1.696 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante existante
4.0 4.00
*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .189 * 3.450 * .304 * 1.971 **
** 4 * .369 * 2.835 * .523 * 1.782 **
** 3 * .478 * 1.688 * .660 * 1.413 **
** 2 * .521 * 1.395 * .694 * .935 **
** 1 * .414 * 1.673 * .816 * .414 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement proposé
4.0 4.00
*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .324 * 4.838 * .418 * 3.807 **
** 4 * .660 * 4.965 * .675 * 3.522 **
** 3 * .852 * 4.402 * .806 * 2.897 **
** 2 * .987 * 3.157 * .913 * 2.087 **
** 1 * 1.160 * 2.490 * 2.607 * 1.160 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement proposé
4.0 4.00
*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .188 * 3.727 * .243 * 1.765 **
** 4 * .345 * 2.760 * .414 * 1.577 **
** 3 * .424 * 2.063 * .488 * 1.232 **
** 2 * .461 * 1.845 * .526 * .808 **
** 1 * .436 * 1.673 * .530 * .410 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement réalisé
4.0 4.00
*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .335 * 5.985 * .381 * 4.067 **
** 4 * .676 * 6.075 * .618 * 3.732 **
** 3 * .875 * 3.525 * .798 * 3.062 **
** 2 * .981 * 2.910 * .844 * 2.247 **
** 1 * 1.296 * 3.045 * 2.064 * 1.296 **
** * * * * **
*******************************************
Les résultats de programme UARCS et DRABS : Variante renforcement réalisé
4.0 4.00
*******************************************
** * * * * **
** *REQUIRE* CAPAC * REQUIRE* ABSOL **
** STOR * IN.DRF* IN.DRF* DUCTIL * DISPL **
** * * * * **
*******************************************
** * * * * **
** 5 * .189 * 3.450 * .304 * 1.971 **
** 4 * .369 * 2.835 * .523 * 1.782 **
** 3 * .478 * 1.688 * .660 * 1.413 **
** 2 * .521 * 1.395 * .694 * .935 **
** 1 * .414 * 1.673 * .816 * .414 **
** * * * * **
*******************************************