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République Algérienne Démocratique Et Populaire

Ministère De L’enseignement Supérieur


Et De La Recherche Scientifique

Université De Boumerdès
Faculté Des Hydrocarbures Et De La Chimie
Département Exploitation (gisements miniers et pétroliers)

En vue de l’obtention du diplôme d’ingénieur d’état en exploitation


Option : production du pétrole et du gaz

Modélisation et optimisation
du système de production
du champ Ourhoud

Réalisé par: Promoteur:


Mr. HARRACHIF Mohamed Dr. BOUTICHE Mohamed
Mr. BENKAAKAA Mohammed Encadreur:
Mr. BERRAHMOUNE Hocine

2009/2010
Au premier temps, nous remercions le bon Dieu, qui nous a donné la force
et le courage pour faire ce modeste travail.
Nous aimerons bien exprimer nos plus profondes gratitudes à tous ceux
qui, de prés ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail leur aide fort
appréciable a été enrichissante et déterminante lors de toutes les étapes de
travail et en particulier cette période de MSP.
Nous tenons à remercier notre professeur consultant M.BOUTICHE
Mohamed pour ses conseils, ses orientations, ses remarques et pour le temps
qu’il nous a accordé le long de cette période malgré ses occupations.
Nous adressons aussi nos sincères remerciements à l’ensemble des
enseignants de l’INHC qui ont contribué à notre formation en particulier :
M.ZERAIBI
M.HAMMODI
M.BENYOUNESS
Sans oublier toute l’équipe du département Gisements pour leurs
encouragements.
Nous adressons également nos plus chaleureux remerciements au
personnel d’Organisation Ourhoud en particulier :
M. BERRAHMOUNE Hocine qui a contribué avec beaucoup de
patience et de manière significative à l’élaboration de ce mémoire.
M .BOUDAOUD pour ses conseils.
Tous les ingénieurs : SENIGUER , DEBBA, BOUZELBOUDJEN,
LAMRANI, MOHAMED Walid,BESSAOU.
Nous tenons aussi à remercier vivement :
Le manager de subsurface : M.AMRANI Abdelbaki.
M .REZLI Mammar.
Enfin, tous nos remerciements vont à nos familles et amis de l’INHC qui
ont été nombreux à nous aider et nous encourager.

BENKAAKAA & HARRACHIF


Je dédie ce travail à :

Mes très chers parents qui ont beaucoup sacrifié à mon bonheur,

Mes très chères sœurs,

Mon très cher cousin Amine,

Ma famille,

Mes amis,

À tous ceux qui m’aiment et que j’aime,

et à tous ceux qui m’ont encouragé durant ma vie.

Med. BENKAAKAA
Je dédie ce modeste travail aux deux êtres qui me sont très chers dans
cette vie, à savoir mon père et ma mère. Je leur dis merci papa du fond
de mon cœur pour ton éducation, ton sacrifice, ton assistance et pour
ce que tu m’as fait et qui m’a permis d’avoir cette réussite et ce
bonheur.
Je te dis merci et mille fois merci maman pour ta patience, ton
courage et ton sacrifice pour moi.
Avec toute ma fidélité et tout mon amour pour vous, mes parents,
Je ne pourrai jamais égaler votre mérite
A mon très cher frère : Oussama.
A mes très cheres sœurs : Hizia, Ferial et Nourhane.
A toute ma famille, cet ensemble de personnes qui forment
comme une forteresse au fond de nous et où l’on peut se réfugier à
tout moment.
A tous mes proches, mes amis d’enfance.
A toute ma promotion de l’université et en particulier ceux
d’IE 05.

HARRCHIF
Sommaire
Introduction………………………………………………………………….1

Chapitre I : Généralité sur le champ Ourhoud

I.1 Situation Géographique …………………………………………………3


I.2 Historique de découverte .………………………………………………...4
I.3 Situation géologique….. ………………………………………………….5
I.4 Subdivision géologique du réservoir……………………………………...7
I.5 Formation TAGI…………………………………………………………..7
I.6 Aspect stratigraphique…………………………………………………….9
I.7 Caractéristique du réservoir……………………………………………...10
I.8 Caractéristique pétro physique des fluides de gisement…………………11
I.9 Historique de production…………………………………………………11
I.10 Procédures d’exploitation du champ……………………………………..12
I.11 Récupération secondaire…………………………………………………15
I.12 Problème d’exploitation………………………………………………….17
I.13 Nouvelles technologies intégrées au champ Ourhoud…………………...19

Chapitre II : Production et méthodes de récupération

II.1 Introduction………………………………………………………………22
II.2 Profils de production……………………………………………………...22
II.3 Déférentes technique de récupération……………………………………23
II.3.1 Récupération naturelle…………………………………………….23
II.3.2 Récupération assistée……………………………………………...23
II.3.3 Activation des puits………………………………………………..24
II.3.3.1 Théorie sur l’activation des puits……………………………25
II.3.3.2 Le pompage…………………………………………………26
II.3.3.3 le gas lift……………………………………………………..26
II.4 Généralité sur le gas lift…………………………………………………..28
II.4.1 Principe du gas lift…………………………………………………28
II.4.2 Application du gas lift……………………………………………...30
II.4.3 Les principaux paramètres du gas-lift……………………………...31
II.4.4 Caractéristiques, avantages et limites du gas-lift…………………..32
II.4.5 Type de gas lift…………………………………………………….34

Chapitre III : Gas-lift à Ourhoud

III.1 La nécessité du gas-lift dans le champ Ourhoud………………………...39


III.2 Composition molaire du gas injecté……………………………………..39
III.3 Complétion des puits…………………………………………………….40
III.4 flow valve………………………………………………………………..40
III.5 Problème liée au gas lift………………………………………………....40

Chapitre IV : Performances du réservoir et du puits

IV.1 Introduction……………………………………………………………...42
IV.2 Inflow performance……………………………………………………...42
IV.2.1 La perméabilité absolue...………………………………………...42
IV.2.2 L’indice de la productivité...……………………………………...43
IV.2.3 Inflow performance Relationship – IPR…………………………..45
IV.2.3.1 La méthode de l’IP…………………………………………45
IV.2.3.2 La méthode de VOGEL…………………………………….46
IV.3 Vertical Lift Performance………………………………………………..48
IV.3.1 Les régimes d'écoulements………………………………………..48
IV.3.2 Les variables influençant sur les pertes de charges……………….49
IV.3.3 Verticale corrélations flow………………………………………..52
IV.4 Le point de fonctionnement du puits…………………………………….60
IV.5 PETROLIUME EXPERT PROSPER…………………………………...61
IV.5.1 Définition...……………………………………………………….61
IV.5.2 L’organigramme de fonctionnement de PROSPER………………62

Chapitre V : Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.1 Introduction………………….…………………………………………. .63


V.2 Description du problème d'optimisation.………………………………...63
V.3 Problème d’optimisation.………………………………………………...65
V.4 Méthode d’optimisation………………..…………………………………65
V.5 Les équations régissant les écoulements polyphasiques…..……………...66
V.6 Difficultés de calcul de la méthode MILP………………………..………67
V.7 Nouvelle formulation……………………………………………..………69
V.8 Solution du problème d'optimisation………………………………..……70
Programmation quadratique séquentielle…………………………………71
V.9 Petroleum Experts GAP…………………………………………….….…74
V.9.1 Définition…………………………………………………..………74
V.9.2 Les tâches du GAP.………………………………………………..74
V.9.3 Les Lien avec le PROSPER……………………………………..…75
V.9.4 L’organigramme de fonctionnement du GAP.…………………….76

Chapitre VI : Modélisation et optimisation du système de production

VI.1 Introduction……………………………………………………………...77
VI.2 Modélisation des puits par PROSPER…………………………………..77
Modélisation du puits (W-27)………………………………….................77
VI.3 Modélisation du système de production…………………………………84
VI.4 Optimisation avec les contraintes actuelles……………………………...86
VI.4.1 Les contraintes actuelles…………………………………………..86
VI.4.2 Les résultats du système total……………………………………..86
VI.4.3 Les résultats des puits……………………………………………..86
VI.4.4 L’interprétation des résultats……………………………………...89
VI.5 Propositions…………………………………………………………… ..90
VI.5.1 Les cas proposés…………………………………………………..90
VI.5.2 Optimisation avec les contraintes proposées……………………...91
VI.5.2.1 Les résultat de système total des cas proposés……………..91
VI.5.2.2 Les résultats des puits………………………………………91
VI.5.2.3 Comparaison entre les trois propositions…………………..92
VI.6 Choix de meilleure proposition………………………………………….95
VI.6.1 Définition de VIP…………………………………………………95
VI.6.2 Estimation des débits cumulés par VIP…………………………...96
VI.6.3 Comparaison entre les trois propositions…………………………99
VI.6.4 Études économiques………………………………………………99
VI.6.4.1 Évaluation économique des deux propositions…………...100
VI.6.4.2 Discussion………………………………………………...103
Conclusion et recommandations
Conclusion………………………………………………………………..104
Recommandations .……………………………………………………....105
Annexe
Bibliographie
Introduction
générale
Introduction

Introduction générale :

Pour tous les champs de pétrole, l'optimisation des opérations de production est
un facteur important pour accroître la production et les taux de réduction des
coûts.
Ainsi pour les puits isolés ou les petits Systèmes, une simple analyse nodale est
suffisante, par contre pour les systèmes plus complexes, l’optimisation exige des
méthodes plus appropries.

Beaucoup de champs matures sont produits par gaz lift sous des multiples
contraintes imposées par le domaine de la capacité de traitement du système, dans
notre travail, nous présentons une technique d'optimisation pour tout le système de
production du champ Ourhoud.

Cependant, les méthodes existantes sont soit inefficaces ou faire des


simplifications importantes, Cela produit souvent des résultats catastrophiques.
Dans notre travail, on utilise une nouvelle formulation qui est capable de gérer les
interactions entre les flux de puits et peuvent être appliquées à une variété de
problèmes de différentes complexités, et nous montrons l’importance de la
formulation adéquate du problème d'optimisation qui utilise pratiquement des
techniques d'optimisation modernes, une fois formulée le problème d'optimisation
qui sera résolu par l’algorithme de programmation quadratique séquentielle.
Pour faire cette optimisation il faut modeler tout le système de production du
champ par le software GAP, qui nécessite la modélisation de chaque puits par
PROSPER.

1
IE-05
Introduction

Problématiques et objectifs :

La production du champ Ourhoud est limitée par plusieurs contraintes comme :


- La capacité de traitement des eaux.
- La capacité de station de compression du gaz.
Elle est contrôlée par le réglage des différents débits (les débits d’huile et du gas
lift).
La mise en œuvre de ces contrôles de manière optimale n'est pas facile. L’objectif
de l'optimisation du système de production est de trouver les meilleurs réglages
opérationnels, à fin de maximiser la production totale du champ.

2
IE-05
Chapitre xcc

I
Généralité sur le champ
Ourhoud
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I.1 Situation Géographique :


Le champ de pétrole Ourhoud (autrefois appelé Qoubba), est situé au sud du
champ d'Anadarko à Hassi Berkine, à 420km au Sud-est de la ville pétrolière de
Hassi Messaoud et 1300km au Sud-est d’Alger.
Le champ Ourhoud fut découvert en juillet de l'an 1994, est considéré comme le
deuxième plus grand gisement en Algérie avec une surface d’exploitation de
263,4Km2.

FIG-I.1: Situation géographique du champ Ourhoud

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .2 Historique de découverte :
Les premières explorations en matière d’hydrocarbures en Algérie remontent à la
fin de l’année 1890 dans le bassin de Chélif. Cependant c’est en 1948 que la
découverte à caractère commerciale, et la première fois à Oued Guétrini, à 150Km
au Sud d’Alger.
Les explorations au champ Ourhoud ont commencé en Mai 1992 suite à la
signature de l’accord entre Sonatrach et Cepsa qui permette l’exploration de bloc
406 dans le bassin de Berkine.
En Juillet 1994 le gisement d’Ourhoud fut découvrait, il s’étend sur deux autres
blocs : le 405 et le 404.
Le puits nommé BKE 1 était le premier foré dans les grés de TAGI ﴾Triassic
Argileux Gréseux Inférieur﴿ et après sa mise en production il a donné un débit de
15275bbl/J.
Le champ devrait être unifié en 2005, mais en février 1997 une participation par
pourcentage fut convenue d'une manière à ce que trois opérateurs étrangers
pourront développer le champ en association avec Sonatrach. Cette exploitation
d’un champ qui regroupe plusieurs blocs et connu sous le nom d’unitarien de
champ et son objectif est de permettre un développement optimum de gisement
dans son ensemble.
Sonatrach est associée avec six compagnies étrangères dans la mesure où le
gisement chevaucher trois blocs :
 Sur le bloc 404, Sonatrach est associée à Anadarko (qui a comme associés
Agip et Maersk).
 Sur le bloc 406, la compagnie nationale est associée à l'espagnole Cepsa.
 Tandis que sur le bloc 405, elle est associée à Burlington Ressource (qui a
comme associé Talisman).

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

FIG-I.2 : Partenaires SH-ORD

I .3 Situation géologique :
Le gisement d’Ourhoud est situé dans le bassin intra-cratonique de Ghadamès où
se trouvent d’épaisses séries Paléozoïques et Mésozoïques. Ces deux séries sont
séparées par la discordance Hercynienne.
Le gisement d’Ourhoud est localisé dans les blocs 404/406A/405 du bassin de
Ghadamès et contient une huile légère sous saturée dans les grés du TAGI, piégée
dans une structure anticlinale faillée. Le réservoir possède des caractéristiques
petro physiques de grande qualité.
L’intervalle de production du réservoir TAGI est situé immédiatement au dessus
de la discordance Hercynienne, qui est généralement rencontré à une profondeur
de 3100mètres dans la région de Qoubba ; le point le plus élevé de la structure se
situe à -2772 m/NM, et le contact huile/eau est interprété à -3056 m/NM.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

La hauteur utile moyenne est d’environ 31,5m. Les valeurs moyennes de porosité
et de perméabilité sont respectivement de 15% et 200 md.
L’huile est fortement sous-saturée aux conditions initiales du réservoir, et à une
densité de 0,8115 au stockage.
La pression initiale du réservoir est de 348,11bar à la profondeur de référence de -
2978 m/NM et la température de gisement est de 102°C.

FIG-I.3 : Configuration de champ Ourhoud

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .4 Subdivision géologique du réservoir :


L’horizon producteur est constitué par les grés du TAGI, d’âge triasique. Ces grés
continentaux ont été déposés par un système fluvio-deltaïque dans une large
vallée, situé le long du système de faille Pan –Africain. L’épaisseur totale du
TAGI varie de 88 à 108m. La hauteur utile définie par une porosité, tirée de la
diagraphie densité >10% et un cut-off en rayons gamma de 90°API, varie de 17 à
59m parmi les puits existants.
Les trois unités stratigraphiques principales ont été corrélées avec les sept puits
disponibles et décomposées en onze couches dont les caractéristiques réservoirs
ont été établis à l’aide des diagraphies et des mesures sur carottes. Pour chaque
couche, les cartes isopaques des hauteurs totales, des hauteurs utiles ainsi que des
porosités et des perméabilités ont été établies et introduites dans le simulateur afin
de déterminer l’accumulation d’huile en place et d’optimiser le plan de
développement du gisement.
Le contact huile eau a été interprété à -3056 m/NM à partir de l’analyse
diagraphiques et de l’interprétation des données de pression (MDT) des sept puits.

I .5 Formation TAGI :
Cette formation a résulté d’une déposition des matériaux silicate composés
essentiellement des dépôts fluviaux, l’épaisseur total du TAGI augmente selon la
direction N-O vers S-E allant de 80 jusqu’à 115 mètres.
Le TAGI d’Ourhoud est divisé en trois unités principales (couches),

I .5.1 Le TAGI inférieur (Lower TAGI) :


Le TAGI inférieur a environ 32-58mètres d’épaisseur et est classé du bas vers le
haut à travers un complexe de faciès associés et déposés dans un environnement
aride, incluant : tubes provisoire en tresses, dépôts lenticulaires à faible énergie,
dépôts éoliens, dépôts marginaux et sur pilotis, plaines d’inondation et dépôts
distaux de méandres en forme de cloche.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

L’orientation des dépôts de l’intervalle complet du TAGI inférieur donne un trend


SO-NE et s’épaissit vers le SE. Ce niveau est formé par les sédiments qui se sont
formés sur la discordance Hercynienne. Au dessus du contact huile/eau, les grés
de la base et du sommet du TAGI inférieur sont caractérisés par des propriétés
réservoir de bonne qualité. Cependant leur étendue latérale dépend des faciès
rencontrés c.-à-d. de l’environnement de dépôt.

I .5.2 Le TAGI moyen (Middle TAGI) :


L’épaisseur utile du TAGI moyen varie entre 10 et 30 mètres et se compose
essentiellement de grés. Les grés montrent deux trends de granulométrie l’une fine
et l’autre à grains grossiers homogènes. En général, l’unité réservoir a une
direction N-S le long du champ. La qualité du réservoir est excellente et le
coefficient Hu/Ht (hauteur nette/hauteur totale) est partout très élevé.
Les environnements de dépôts interprétés incluent des cours d’eau à méandres de
forte et faible sinuosité, des cours d’eau en tresses, des plaines d’inondation
fluviales et des nappes de sable éoliennes. Ces dépôts sont la preuve d’un épisode
correspondant à un transport de sable important et d’un dépôt par de grands cours
d’eau. Des strates éoliennes moins importantes existent aussi.

I .5.3 Le TAGI supérieur (Upper TAGI) :


Le TAGI supérieur montre une distribution de l’épaisseur totale qui est
essentiellement le contraire du TAGI intermédiaire, c.-à-d. où le TAGI
intermédiaire est fin, le TAGI supérieur est épais. Il s’épaissit en allant vers S-O et
vers N-E de 27 à 42mètres.
Deux axes de dépôts sont définis à l’Ouest et à l’Est du champ. Il en résulte que
les niveaux du TAGI supérieur ont des directions de dépôts multiples au sein de
l’unité, avec des changements de faciès latéraux très variables. Cette unité
représente le dernier stade de dépôt du TAGI avant d’être recouvert par le trias
Carbonaté.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

Cette période de dépôt commence avec une énergie fluviale élevée qui diminue à
la fin du TAGI. Des failles contemporaines pourraient influencer l’épaisseur de
l’intervalle.

FIG-I.4: Structure du champ

I .6 Aspect stratigraphique :(Annexe 01)


La colonne stratigraphique dans le champ Ourhoud est presque complète.
Le paléozoïque est complètement préservé au-dessous de l’uncorformité
Hercynienne. Par rapport aux champs voisins situés sur l’axe d’El Biod Hassi
Messaoud, à la partie occidentale de bassin Berkine dont tous les dépôts, post
Hercynienne se reposent directement sur le Combrien - Ordovicien et quelque fois
directement sur le sushi Combrian, tel que l’exemple de champ de Hassi
Messaoud où presque toute la section Paléozoïque a été érodée sur l’événement
Hercynienne.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

Cette section est essentiellement de roche Silice clastique, à la base constitue le


réservoir Combrian principal à Hassi Messaoud et où voisinage tel que : El-Gassi,
El-Agreb, Zotti, Rhourde El-Baguel, en addition à cette section Paléozoïque vient
se reposer la section Mésozoïque qui constitue en même temps le réservoir
principal du champ Ourhoud et le bassin Berkine à la base.
Les roches clastiques épaisses caractérisent la séquence Jurassique Middle -
Upper, tel que l’anhydrite, les sels et les Carbonates de Lias et le Trias constituent
une barrière pour une accumulation des hydrocarbures dans le TAGI de champ.
L’origine continentale a caractérisé le bas sédiment Crétacés interrompu par le
dépôt aptien Carbonaté, la partie supérieure de crétacé a été déposée de Schiste
aux carbonates de bas en haut.

I .7 Caractéristique du réservoir :
La variation latérale de faciès de réservoir d’Ourhoud n’est pas très importante,
avec une épaisseur moyenne de 80 à 100 mètres.
Le maximum d’épaisseur s’enregistre dans la terrasse qui dépasse les 100m, alors
que le maximum est à l’Ouest de la partie du champ, 89m dans la partie Sud-ouest
du champ, cette diminution est due à l’érosion lors la genèse des couches.
La superficie de réservoir est de 140Km2, avec une profondeur moyenne de
3180m.
Données caractéristiques du Réservoir :
 Température de réservoir : 102°C.
 Pression de réservoir : 348 bars.
 Porosité moyenne : 16 %.
 Perméabilité moyenne : 200 md.
 Degré API : 42,5.
 GOR : 64 m3/m3.
 Gradient de pression : 1,02 psi/m.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .8 Caractéristique pétro physique des fluides de gisement :


 Huile :
 Pression initial de gisement : 5000 Psi.
 Pression de bulle : 1247 Psi.
 Température de gisement : 102 °C.
 Facteur volumétrique de fond (FVF) : 1,233.
 GOR dissolution initial : 64 m3/m3.
 Densité d’huile de stockage : 0,813 g/cm3.
 Viscosité d’huile : 0.68 Cp.
 compressibilité : 7,14x10-6 Psi-1.

 Eau :
 Compressibilité : 4,3x10-8 Psi-1.
 Viscosité : 2,75 Cp à 25°C.
 Salinité moyenne : 352,925 g/l.
 Densité : 1,224 Kg/l à 20°C.
 Résistivité : 5,94 Ohm/Cm2/m à 20°C.
 PH : 4,5.

 Gaz :
 Compressibilité : 1,16 x 10-4 Psi-1.

I .9 Historique de production :
La production au champ Ourhoud a commencé le 08/11/2002 avec un rythme
faible pour pouvoir tester les équipements de toutes les installations de surface
ainsi que le CPF (Central Processing Facility) et avec un nombre de puits limité.
La production d’huile a atteint 230000 bbl/j en Janvier 2003. Ce plateau pourrait
se maintenir pendant 10 ans. Additionné à la production de Berkine et des autres
gisements satellite, il contribuera à porter la production nationale à 1,5 million de
bbl/jour.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

Comme l’aquifère du réservoir est inactif, le maintien de la pression du réservoir


se fait par l’injection d’eau et de gaz qui a commencé en 25/01/2003 et
20/02/2003 respectivement.
L’avancement du front d’eau provoque l’apparition d’eau dans les puits
producteurs notamment dans le niveau «Lower» et ce à compter de Mars 2004
avec une accentuation au fil de temps pour atteindre un seuil allant jusqu’à 80%
des quelques puits à savoir QB36, BKE2,…
La production d’huile dépend directement de la quantité d’eau et de gaz injecté
ainsi que le nombre de puits producteurs.
La production actuelle (jusqu’ a juin 2009) représente 16% du volume, assurée
par 113 puits dont :
 56 producteurs d’huile.
 10 producteurs d’eau : Albian / Barremian.
 08 producteurs d’eau : Miopliocène.
 29 injecteurs d’eau.
 04 injecteurs gaz.
 04 observateurs.
 02 WAG.

I .10 Procédures d’exploitation du champ :

I .10.1 Système de production d’huile :


Le système comprend une collecte de 7 satellites ayant chacun :
 un manifold de collecte pour un certain nombre de puits.
 un débitmètre Multiphasique (MPFM).
 Une connexion de manifold vers la ligne principale de raccordement liant
le satellite au CPF.

I .10.2 Traitement de pétrole brut :


Le pétrole brut provenant des différents puits arrive au CPF à travers 7 satellites.

12
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

Arrivé au CPF, le pétrole brut passe par 3 trains composés chacun de :


 Une séparation huile / gaz / eau.
 Un dessalage électrostatique.
 Une stabilisation de brut par distillation atmosphérique.
Le pétrole brut ainsi traité et ramené aux spécifications commerciales (densité,
TVR, salinité) est envoyé vers les bacs de stockage.

I .10.3 Expédition du brut :


A partir des bacs de stockage, le brut est repris par une pomperiez d’expédition et
est acheminé par un pipe de 24'' vers le pipe 30'' OH3 (de SH / TRC) situé à 21Km
du CPF et au point kilométrique 0 (PK 0). De là, le pétrole brut produit est
acheminé jusqu'à Haoud EL Hamra.

I .10.4 Système gaz lift :


Le gaz lift est prévu pour chaque tête de puits BP et comprend un système de
distribution individuelle et collective qui suit le système de collecte huile via les
satellites correspondants.

I .10.5 Système d’injection de gaz :


Les trois puits d’injection gaz, sont situés à l’extrême Nord du champ. Une seule
ligne principale alimente le manifold au satellite 7 où le gaz est séparé en 3 lignes
de distribution alimentant les puits.

I .10.6 Système d’injection d’eau :


L’eau de production traité et l’eau Albian / Barremian sont mélangées en amont
des pompes d’injection d’eau. Les pompes délivrent l’eau vers deux collecteurs,
un serve les satellites du Nord et l’autre ceux du Sud. Chacun d’eux alimente les
lignes d’injection d’eau des puits via un manifold d’injection d’eau sur chaque
satellite.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .10.7 Water Alternating Gas (WAG):


L'huile d'Ourhoud est de haute qualité (~43º API) mais elle a un GOR faible, donc
une très bonne candidate pour l'injection de gaz miscible qui permet la réduction
de la viscosité et de la densité d'huile et le gonflement de celle-ci.
Pour cela Le (WAG) à Ourhoud est mis en application comme processus de
récupération secondaire ayant pour but l’accélération et l’augmentation de taux de
récupération et surtout assurant un meilleur contact entre le gaz miscible et le
volume de réservoir.
Le processus de WAG consiste à l’injection alternative d’eau et de gaz soit six
mois pour chacun. QB16 était choisi comme le premier candidat et actuellement
ce system est en cour d’exécution pour d’autres puits.

I .10.8 Système satellites :


Chaque station satellite possède un système de décomposition concernant la
surpression pour l’élimination de vapeur et de liquide en service dans le circuit
venant du manifold de production et du manifold de teste.
Au satellite 6, le système de sécurité est monté sur le manifold de production LP,
puisque le manifold de teste est conçue pour une estimation plus élevé (600#) afin
de faire face à la future condition de fonctionnement du système de production
HP.
Le lanceur de pige (Racleur) du trunk line est également protégé par une soupape
de sécurité résistant au feu extérieur. Les lignes de refoulement venant de chaque
vanne de détente sont envoyées vers une fosse de captation.
Un by passe (ligne de déviation) autour de la soupape de sécurité installée sur le
manifold de teste sera employé pour dépressuriser le flow line. Le liquide
décomprimé est conduit à une fosse de captation.
Chaque fosse de captation du satellite est dimensionnée pour 259m3. Le contenu
de la fosse peut être transféré manuellement vers un camion, si nécessaire.

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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

Un collecteur de drain allant vers la fosse de captation est prévu à chaque satellite
pour récupérer le liquide résiduel venant du lanceur de pige du trunkline, et le
package d’injection chimique.

I .11 Récupération secondaire :

I .11.1 Type de récupération secondaire :


Il est apparu que la présence d’un chapeau de gaz et d’un aquifère actif est des
facteurs favorables pour une bonne récupération, ils favorisent un bon balayage du
gisement.
L’insuffisance de cet effet de balayage naturel dans la plupart des gisements
d’huile fait appel des procédés artificiels, l’idée la plus simple étant l’injection du
gaz naturel ou de l’eau.
Au premiers temps d’exploitation des gisements on commençait par laisser
produire les gisements même jusqu'à un certain seuil de déplétion, c’était la phase
de production dite « primaire » dans un deuxième stade on mettait en œuvre, pour
accroître la récupération, le procédé de balayage artificiel appelés par suite
« récupération secondaire ».
La production naturelle du gisement utilise l’énergie propre de celui-ci due à
l’existence d’une pression plus élevée dans les pores de la roche qu’au fond du
puits.
Tous les autres procédés de récupération impliquent l’introduction dans les
gisements d’une quantité d’énergie supplémentaire propre du gisement afin de
permettre la production d’une partie des réserves en place.

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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .11.2 Récupération secondaire à Ourhoud :


Le scénario de maintien de pression consiste à produire l’eau de
l’Albien/Barrémien et puis l’injecter dans les puits injecteurs d’eau qui se trouve
dispersés et au périphérique. Il existe aussi la réinjection de gaz dans le sommet
du réservoir.
Les résultats des testes d’interférence indiquent que l’aquifère est faiblement
connecté à la zone à huile dans la direction Est-Ouest car l’existence des failles
orientés de Nord-est / Sud-ouest est que l’injection périphérique dans l’aquifère ne
peut pas servir de support à la production du centre de champ.
En conséquence l’injection d’eau dans l’aquifère au périphérique n’est pas
adéquate pour un maintien de pression complet de réservoir ainsi une injection
dispersée sur la structure est requise.

Depth
Group Formation
(m) SEP
TER
CRETACEOUS

1600 1200

Albian
GAS

Barremian
OIL
JURASSIC

WATER
TRIASSIC

3000

TAGI
Carb

FIG-I.5 Développement De Réservoir

16
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .12 Problème d’exploitation :


Après la mise en production du champ Ourhoud en fin de l’année 2002, plusieurs
problèmes de dépôts ont surgit d’une manière brutale et rapide. L’expérience a
montré que ce genre de problèmes n’apparaît, qu’après un certain nombre
d’années d’exploitation d’un champ pétrolier.
Les causes de ces dépôts sont différentes, elles peuvent avoir une origine liée aux
caractéristiques intrinsèques des effluents, tel qu’il est le cas des sulfates de
calcium (CaSO4) dans l’eau d’Albien et les asphaltènes dans le brut, comme elles
peuvent être dues au système d’exploitation lui-même, en l’occurrence les dépôts
de sel (NaCl), le sable, les oxydes de fer, l’argile et enfin les dépôts organiques
résultants des traitements chimiques, (tous produits de traitement confondus).

I .12.1 Dépôt de sulfate de calcium :


Les dépôts de sulfate de calcium ont été constatés pour la première fois sur le
filtre (Strainer) du puits producteur d’eau QBH 102 le 01/06/2003. Le dépôt a été
identifié comme étant du gypse (CaSO4.2H2O).
La formation des sulfates de calcium, dû à la saturation, est un processus rarement
connu dans les circuits de production et d’injection d’eau. Comme la saturation
des sulfates de calcium change avec la température.
Ce produit commence à cristalliser en tête de puits producteur d’eau, lorsque la
température de l’eau chute en surface, surtout dans les endroits de turbulence où la
nucléation est initiée, comme par exemple sur les strainers, les thermocouples, les
clapets anti-retour, les pipes, même dans les filtres fins de système
Albien/Barrémien au CPF.
Ce genre de dépôts peut provoquer facilement des rétrécissements, si ce n’est des
obturations des conduites, pouvant être à l’origine d’une carence de réalisation des
objectifs d’injection par suite d’une chute de production d’eau.

17
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .12.2 Corrosion bactérienne :


Ce problème se manifeste sur tous les puits producteurs d’eau, il commence à la
sortie de la tête de puits surtout les producteur d’eau et il s’arrêt au niveau de
l’aspiration car les conditions de prolifération des bactéries sont réunies :
 Présence de la BSR (Bactérie Sulfato-Reductrice).
 Présence du sulfate à des concentrations élevées.
 PH neutre de 7 à 8.
 Teneur en NaCl entre 10 et 11 g/l.
 Parfois pénétration d’oxygène lors des travaux de maintenance.
 Température accélérée la cinétique réactionnelle du processus de
corrosion.

I .12.3 Dépôts d’asphaltènes :


Les asphaltènes sont des composés constitués de carbone, hydrogène, oxygène,
azote.
Depuis la mise en production du champ Ourhoud, les dépôts d’asphaltènes ont
posés un problème délicat de production. Bien que le mécanisme de précipitation
des asphaltènes n’est pas bien précisé. Les dépôts prélevés à Ourhoud contenaient
30% d’asphaltènes.
Ils sont composés des particules colloïdales dispersées dans le brut et l`effet de
toute action de nature chimique ou mécanique ou électrique entraîne la floculation
et la précipitation des asphaltènes du brut, ainsi la température, la pression, la
composition chimique de brut peuvent avoir un tel effet.
Parmi les facteurs qui influent sur la déposition des asphaltènes on peut citer :
 Les asphaltènes vont se déposer aux endroits où la pression est au dessous
du point du bulle, typiquement dans le tubing et même dans le gisement.
 Tous les fluides acides avec un bas PH, par exemple les acides utilisés pour
les traitements des matrices peuvent engendrer le problème.

18
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

I .12.4 Dépôts de chlorure de sodium :


Dans le bassin d’Ourhoud, les eaux produites avec le pétrole sont saturées en
chlorure de sodium «NaCl », car elles en contiennent environ de 350 g/l, qu’un
simple changement de la pression et de la température durant la production
engendre la précipitation des chlorure de sodium. C’est toute fois le dépôt du sel
le moins gênant pour le producteur, car la solubilité de chlorure de sodium dans
l’eau douce est très grands qu’une simple injection d’eau douce dissout ces dépôts
ou les empêche de se former.

I .12.5 Dépôts organiques :


C’est des dépôts pâteux, de couleur noire, complètement soluble dans le kérosène,
a été récupéré dans des Strainer, en amont des pompes d’expédition, il s’agit donc
des produits organiques contenus naturellement dans le brut.
Ces produits organiques résultent aussi des différents produits chimiques injectés
dans le système, ainsi que les huiles contenues dans les eaux de décantation
récupérées au slugcatcher et aux trains.

I .12.6 Venues de sable :


Les dépôts récupérés dans le cyclone au slugcatcher et les séparateurs première
étage sont constitués principalement du sable. Le sable est venu du réservoir
mélangé avec produits organiques tel que les asphaltènes et l’argile.

I .13 Nouvelles technologies intégrées au champ Ourhoud :

I .13.1 Gestion Électronique des Documents (EDMS) :


C’est un Logiciel qui permet :
 La gestion et la diffusion de la documentation technique.
 Le référencement et le classement de la documentation, navigation par
liens hypertextes.

19
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

 La mise à disposition d’une base de documents à l’ensemble des structures


de l’organisation Ourhoud pour son utilisation dans le cadre des
différentes activités.

I .13.2 Management Information System (MIS) :


 Fonctionnalités :
 Accès au procédé d’exploitation en temps réel.
 Gestion des données (2000 Instruments) collectées à partir des packages
(DCS, PDC, UCP, PLC ESD, PLC FG et des puits et satellites).
 Visualisation des données en local (Champ) et à distance (HMD).
 Historique des données en ligne (jusqu'à 6 mois) et sur bande (depuis le
démarrage de l’installation).

 Avantages :
 Données instantanées accessibles à partir des postes utilisateurs.
 Configuration (selon les besoins) des rapports journaliers.
 Collecte des données pour le diagnostic des problèmes d’exploitation et de
maintenance.
 Interface simplifiée par l’utilisation d’Excel.

I .13.3 Multi Phase Flow Meter (MPFM) :


Le débitmètre multiphasique (MPFM) est conçu pour réaliser des mesures
précises et continues des fluides multiphasiques. Le MPFM mesure le débit
massique, débit volumique, la pression et la température d’un mélange d’huile,
d’eau et de gaz venant des puits ou circulant dans les conduites, Toutes ces
données sont transmises en temps réel à la salle de contrôle.
Il couvre une plage étendue de fonctionnement, y compris entre 0 à 100% de taux
d’eau dans le mélange et des fractions de gaz de 0 à 98%. Il mesure avec une
précision de (+/- 6 %).

20
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud

Les propriétés diélectriques de l'eau sont beaucoup plus hautes que pour l’huile ou
le gaz. La densité du gaz est inférieure à celle de l’huile ou de l'eau. Ces
sensibilités élogieuses permettent la mesure des déférents paramètres des fluides
multiphasiques avec l'exactitude et la haute résolution.
Pour déterminer les fractions de volume d’huile, d'eau et de gaz. Le processus de
base consiste à résoudre une équation avec trois variables de fraction de volume,
c.-à-d. % huile, % eau et % gaz.
Ceci est réalisé de la façon suivante :
 Un densitomètre à rayon gamma mesure la densité du mélange, qui sépare
le gaz du liquide.
 La mesure du constant diélectrique (permittivité et conductivité) de mélange
sépare l'eau des hydrocarbures.
 Pour n’importe quelle densité mesurée donnée et constant diélectrique et en
utilisant les propriétés PVT (Teneur de vapeur dans l`huile) connues d’huile, de
gaz et d'eau il existe seulement une solution aux équations respectives.
A Ourhoud le MPFM monté au niveau du satellite remplace le séparateur de test
mobile sur puits.

21
IE-05
Chapitre xcc

II
Production et méthodes
de récupération
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

II.1 Introduction :
Dans le passé, les méthodes de récupération assistée étaient rarement prises en
compte dès le début du développement d’un champ. Il y avait une frontière bien
définie entre la phase de déplétion naturelle et la phase avec récupération assistée.
De nos jours, il est devenu rare d’avoir à développer des champs géants à haut
indice de productivité et ce sont plutôt des champs complexes aux réserves
marginales qui sont mis en production.

II.2 Profils de production :


Le profil de production d'un champ est la courbe des productions (le plus souvent
annuelles) établie en fonction du temps. On peut réaliser des profils de production
d'un puits, d'un champ ou d'une zone géographique complète selon le même
processus que celui appliqué à un système pétrolier, un bassin ou un pays.
Un tel profil peut être descriptif (pour les chiffres des années antérieures, déjà
connus), ou bien prédictif. Les profils prédictifs sont généralement élaborés au
niveau d'un puits ou d'un champ, une fois les tests de mise en production réalisés.
La figure Ci-dessous montre le profil de production d’un champ géant.
Les réserves du champ représentent l'aire sous la courbe définie par le profil de
production.

FIG-II.1: profil de production

22
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

II.3 Déférentes technique de récupération :

II.3.1 Récupération naturelle :


Un gisement de pétrole est constitué d'une accumulation géologique
d'hydrocarbures sous forme liquide ou sous forme gazeuse .le liquide contient une
certaine quantité de gas dissous qui va être libérée dès lors que la pression est
abaissée, soit en raison de la production, soit du fait de la remontée du fluide en
surface.
Dans certains cas, la zone imprégnée de pétrole est bordée dans sa partie
supérieure par une zone (gas-cap) contenant du gas, et dans sa partie inférieure par
une zone aquifère contenant de l’eau. L’ensemble se trouve à une pression de
l’ordre de 200 ou 400 bars le plus.
Dès qu’un forage met en communication de ce gisement avec la surface de la
terre, la pression va expulser le pétrole et le gas vers la surface.

II.3.2 Récupération assistée :


La récupération par drainage naturel ne donne pas généralement un taux de
production satisfaisant, c’est pourquoi est très vite apparue la nécessité d’injecter
dans le gisement de l’énergie afin d’avoir une meilleure récupération.
Les procédés utilisés (injection d’eau ou injection de gas) étaient mis en œuvre
dans un second temps après la décompression du gisement, d’où leur nom est de
récupération secondaire.
Actuellement, ces injections sont mises en œuvre parfois dès le début de la vie de
gisement.
Depuis quelques décennies ont été étudiées et mises en œuvre sur champs d’autres
techniques plus élaborées, dont l’utilisation se justifie par la recherche accrue d’un
taux de récupération plus élevée : C’est la récupération améliorée ou tertiaire.

23
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

II.3.2.1 Facteurs influant sur la récupération secondaires :


Les divers types de récupération font apparaître que tous ces procédés de drainage
d’huile se présentent sous un aspect de balayage du réservoir entre puits
d’injection et puits de production, et de fait il existe un certain nombre de
caractéristiques de la roche magasin dont l’influence sur la récupération est très
importante.
 Géologie du réservoir :
Comme le drainage résulte de l’écoulement entre les puits, l’une des conditions de
réussite est qu’aucune barrière imperméable ne s’oppose à cette circulation.
L’homogénéité ou l’hétérogénéité du réservoir, la stratigraphie et la fissuration
jouent un rôle trop important sur le front d’eau et ses chemins préférés.
 Perméabilité :
Pour la récupération secondaire comme pour une récupération primaire forte
perméabilité est un facteur favorable.
Toutefois il existe une limite supérieure de perméabilité au-delà de laquelle la
récupération secondaire devienne non rentable.
La distribution de la perméabilité dans le gisement dépend de l’homogénéité de
réservoir.
 Porosité :
Plus la porosité est grande, plus la saturation en huile est possible ce qui est un
avantage pour la récupération primaire et secondaire.

II.3.3 Activation des puits :


L'activation des puits permet la production des puits non ou insuffisamment
éruptifs, elle concerne principalement les puits producteurs d'huile, mais ses
techniques peuvent s'appliquer aussi aux puits producteurs d'eau d'usages divers,
tels ceux pour alimenter les utilités ou un maintien de pression. Pour les puits
producteurs d'huile, l’activation peut s’imposer dès le début de l'exploitation
lorsque le gisement ne renferme pas assez d'énergie pour relever le fluide depuis

24
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

le fond jusqu'aux installations de traitement de surface ou lorsque l'indice de


productivité du puits est jugé insuffisant.

II.3.3.1 Théorie sur l’activation des puits :


 Les puits éruptifs :
On dit qu'un puits est éruptif, lorsqu’il débite en surface sans que l’on soit obligé
de recourir à une source d'énergie extérieure. Pour qu'un puits soit éruptif, il faut
que la pression de gisement soit supérieure à la contre pression exercée par la
colonne de fluide présenté dans le puits.
PG  H .d .0,098
PG : Pression de gisement en bar.
H : Profondeur du puits en m.
d : Densité de fluide.
 Les puits non éruptifs :
On dit qu'un puits est non éruptif lorsqu’il ne débite pas en surface par sa propre
énergie, donc la pression de gisement est inférieure ou égale à la contre pression
exercée par la colonne du fluide présente dans le puits.
PG  H .d .0,098
Le non éruption est rencontré dans certains nouveaux gisements où la pression de
fond est faible, et dans le cas des gisements exploités depuis longtemps, et dans
les puits qui ont une pression de fond faible, alors que les réserves récupérables
sont importantes.
Pour activer et mettre en production ces puits on peut agir sur l'un des paramètres
de non égalité :(sur la hauteur H de la colonne de fluide ou sur la densité de
fluide d ).
 La réduction de la hauteur H consiste à mettre le puits en pompage.
 La réduction de la densité d consiste à injecter un fluide moins dense, qui
est le gas, ce procédé est nommé gas-Lift.

25
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

II.3.3.2 Le pompage :
Dans la colonne de production (tubing), une pompe placée sous le niveau
dynamique du fluide dans le puits, cette pompe apporte une énergie qui permet au
fluide de poursuivre son chemin vers la surface.
Plusieurs techniques de pompage sont mises en œuvre pour pouvoir répondre aux
nombreux problèmes posés tels que : la nature du fluide, la productivité du puits,
la complétion, et l’environnement terrestre ou offshore, ainsi que les critères
économiques.
Les deux modes de pompage les plus répandus dans le monde sont :
 Le pompage aux tiges :
Une pompe volumétrique de fond est actionnée depuis la surface par
l'intermédiaire des tiges et d'un système de va-et-vient.
 Le pompage centrifuge émergé :
Le pompage centrifuge est assuré par une pompe centrifuge électrique émergée à
l'intérieur de la colonne de production.

II.3.3.3 le gas lift :


Le principe du gas-lift consiste à injecter du gas aussi profondément que possible,
pour alléger la colonne du fluide contenu dans le tubing. Ceci est similaire à un
ajout de puissance en fond de trou pour aider le réservoir à produire l’effluent
qu’il contient.

II.3.3.4 Choix d’un procédé d’activation :


Le choix d'un procédé d'activation des puits est basé sur différents critères :

II.3.3.4.1 Critères économiques :


Le problème qui se pose est de déterminer quel système d'activation permettra de
récupérer l'huile plus vite et en plus grande quantité (récupération des réserves), et
au moindre coût (rentabilité). Mais le coût global de l'activation (coût
d'investissement et coût de fonctionnement) n'est pas facile à évaluer.

26
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

En ce qui concerne l'investissement, s'il est relativement facile de prévoir le coût


de matériel spécifique d'activation (pompe, unité de pompage, compresseur pour
le gas lift,...), il est par contre beaucoup plus difficile d'évaluer le coût lié au
procédé d'activation dans l'investissement initial.
En ce qui concerne le fonctionnement, si en cours d'exploitation, les frais
d'exploitation et de maintenance de système d'activation peuvent être assez
facilement évalués. Il est par contre beaucoup plus difficile de les prévoir à priori.

II.3.3.4.2 Critères techniques :


Le choix d'une méthode d'activation des puits demande au préalable d'étudier les
différents procédés, et de déterminer lequel et le plus compatible avec les
spécifications de production requise (débits, et pression en tête principalement),
avec les contraintes dues au gisement et à son environnement.

 Le premier critère :
Il tient à la source d'énergie nécessaire au procédé, à sa disponibilité et à son coût
d'accès.

 Le deuxième critère :
Il est représenté par le couple des paramètres, hauteur H de refoulement de la
pompe et débit liquide Q à produire, dont le produit HQ représente la puissance
utile à mettre en œuvre.

 Le troisième critère :
Il tient compte l'ensemble des diverses contraintes d'exploitation qui proviennent
notamment des facteurs suivants :

- L’environnement général :
L’état du site, les conditions climatiques, l'environnement industriel, ainsi que les
normes de sécurité …etc.

27
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

- L’infrastructure de surface et l'environnement immédiat :


Le fait que les puits soient isolés, ou au contraire groupés, influe sur le choix du
procédé d'activation ainsi que les équipements complémentaires de surface.

- L’architecture du puits :
En particulier le profil du point, la profondeur du puits, la place disponible au
voisinage de puits, le nombre de niveaux à produire séparément.

- Les caractéristiques de l’effluent à produire :


Le pourcentage d'eau, la présence de gas libre, la viscosité, la présence des
constituants corrosifs, le sable ....

 L’application par pompage :


 Puits peu profond.
 Le puits ne doit pas contenir beaucoup de gas, pour éviter la cavitation
de la pompe.
 Pas de dépôts de sel dans le tubing, pour éviter l’usure du matériel de
pompage.

 L’application par Gas-lift :


 La disponibilité du gas.
 La profondeur important (3500m en moyenne).
 L’effluent contient beaucoup de gas.

 Actuellement dans le champ Ourhoud, presque la production de tous


les puits est assistée par gas-lift.

II.4 Généralité sur le gas lift :


II.4.1 Principe du gas lift :
L’objectif de gas-lift est de réduire la pression en fond de puits, et augmenter la
production du réservoir.

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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

Le gas lift permet d’augmenter la production d’un puits en réduisant les pertes de
charge totales, en injectant du gas dans le tubing à un endroit le plus profond
Possible. Ceci aura deux effets opposés :
− L’augmentation des pertes par friction (effet négatif).
− La diminution du poids de la colonne (effet positif).
La figure ci-dessous montre les pertes de charge dans un tubing produisant à un
débit constant. Avant d’injecter le gas, les pertes totales sont beaucoup plus
statiques que par friction.
Après l’injection du gas, les pertes totales sont diminuées grâce à l’importance
diminution du poids de la colonne.

FIG-II.2: Évolution des pertes de charge en fonction du débit du gas

Le point B sur le graphe présent la valeur minimale de la perte de charge totale,


ceci signifie que les pertes vont commencer à croître si le débit d’injection du gas
augmente. Ce point est appelé GLR Optimum Où le puits produit au débit
maximum de la complétion installée. La moindre augmentation du débit de gas
aura deux effets négatifs : moins de Production d’huile et gaspillage de gas.

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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

Le système a atteint un point où le tubing ne peut plus évacuer ce que le réservoir


peut produire. Pour aller au-delà de ce débit maximum, nous devons mettre en
place un tubing plus gros.
Il est aussi important de se souvenir que l’injection de gros volumes de gas est un
problème pour les lignes et les installations de surface.
Ce gas doit être transporté vers la station et doit être séparé. Il ajoute donc des
pertes de charges dans les pipes lines qui peuvent perturber les puits producteurs
voisins.
De plus, quand le volume de gas disponible sur un champ est limité, il faut le
partager judicieusement entre tous les puits afin de produire le maximum d'huile.
Tous les puits ne seront pas réglés à leur « GLR optimum » mais à leur « GLR
économique » qui est l’objectif de notre étude.

II.4.2 Application du gas lift :


Le gas-lift offre de nombreuses applications et environ 20 % des puits en
production dans le monde sont concernés par ce mode d’activation.

 Les puits à huile :


L’application principale du gas-lift dans ces puits est d’augmenter la production
des champs déplétés. De plus en plus souvent, il est utilisé dans des puits encore
éruptifs et même des puits neufs.

 Les puits à eau :


Ces puits produisent des aquifères pour divers usages tels que la réinjection dans
un réservoir à huile ou l’usage domestique. Il arrive aussi que le gas-lift soit utilisé
pour produire de l’eau de mer. Il n’y a pas de différence entre un design de gas-lift
pour puits à huile et pour puits à l’eau. Les puits peu profonds utilisent souvent de
l’air plutôt que du gas (air lift).

30
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

 Démarrage des puits :


Dans certains cas, le gas-lift sert uniquement à mettre en route un puits mort qui
pourra se passer d’activation dès son éruptivité retrouvée.

 Nettoyage de puits injecteur :


Les puits injecteurs ont besoin périodiquement d’être mis en production pour
éliminer des particules qui encombrent les perforations ou la formation. Cette
opération est souvent assurée par un passage du puits en gas-lift.

II.4.3 Les principaux paramètres du gas-lift :


 Pression en tête de puits :
Plus la pression en tête est basse et moins il faudra de gas pour produire la même
quantité de fluide. En outre, un faible volume de gas injecté permet d’avoir des
installations de surface peu encombrées, faisant ainsi décroître la pression des
collectes. Une pression en tête basse améliore donc l’efficacité du puits et celle
des puits voisins.
Il en découle que les puits en gas-lift ne doivent jamais être ’dusés’ en tête de
puits.
Une règle du pouce dit que les besoins en gas sont divisés par 2 quand la pression
en tête de puits est divisée par 2.

 Pression du gas injecté :


La pression du gas injecté affecte le nombre de vannes de décharge. Ainsi, une
pression élevée peut permettre de fonctionner sans vanne de décharge en single
point. Ce qui simplifie grandement la conception, l’exploitation et la maintenance
du puits.
Quand la pression disponible est faible, il est très utile de pouvoir augmenter
pendant quelques heures de 10 à 15 bars pour démarrer le puits (to kick off the
well). De même, il est très important de savoir si la pression actuelle du gas ne
chutera pas dans le temps, rendant impossible le redémarrage d’un puits.

31
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

Ce sera le cas si le gas provient d’un champ à gas sur le déclin ou s’il sort de
compresseur de moins en moins performants.

 Profondeur d’injection du gas :


Plus le point d’injection est profond, plus le gas injecté est efficace. Un point
d’injection profond apporte une amélioration très nette de la production du puits
surtout pour les puits à forts IP.
De même, une part importante de la production possible d’un puits peut être
perdue si le gas est injecté à partir d’une vanne de décharge fuyarde au lieu de la
vanne opératrice (operating valve). Certaines complétions sont équipées d’un
packer avec by-pass pour permettre au gas de descendre le plus prés possible du
réservoir.

 IP important et effet de skin :


La production d’un puits dépend directement du « draw-down » appliqué à la
couche et donc de la pression de fond en écoulement. L’activation par gas-lift
réduit cette pression comme le font toutes les méthodes d’activation. L’effet est
flagrant dans les puits à grands IP où le gas-lift permet des débits spectaculaires
que les autres modes d’activation ne peuvent amener.
On appelle « effet de skin » l’endommagement des premiers centimètres du
réservoir. L’effet de skin a pour effet direct de réduire la production du puits et
doit être combattu par un des nombreux procédés connus tels que l’acidification,
la reperforation, etc. Un puits avec un IP réduit nécessite une plus grande quantité
de gas.

II.4.4 Caractéristiques, avantages et limites du gas-lift :


 Les caractéristiques :
Le Gas-lift est un moyen efficace d’activer un puits et peut être mis en œuvre dans
toutes sortes de puits y compris ceux à très faibles ou très grands débits, ceux qui
produisent des solides, offshore ou onshore.

32
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

La conception d’une installation Cas-lift n’est pas difficile car les ordinateurs
disponibles de nos jours facilitent grandement ce travail.
Les puits en Gas-lift sont faciles à réparer, à l’exception des puits dont les vannes
ne sont pas récupérables au câble mais le diagnostic des pannes est difficile. Le
principal problème du Cas-lift est la disponibilité en gas car de grandes quantités
de gas comprimé sont nécessaires. Si le gas est rare, il doit être recyclé ce qui
nécessite de puissants compresseurs.

 Les avantages :
- L’investissement au niveau de la complétion du puits est marginal. Des mandrins
peuvent être inclus dans la complétion initiale même si le puits est prévu pour
produire naturellement dans une première phase.
- Le Gas-lift s’adapte à tous les profils de puits : grande déviation ou puits en
hélice. La seule limitation est d’avoir la possibilité de descendre un train d’outils
au câble pour la pose de vannes si nécessaire.
- Grâce au Gas-lift, de gros volumes de fluide peuvent être produits : les pertes de
charge sont la seule limite.
- Le Gas-lift est tout à fait compatible avec de hauts GLR : le gas de la formation
aidera à remonter le contenu du tubing. Cependant aux faibles pressions de fond le
gas se libère dans la formation ce qui réduit la productivité du réservoir.
- Le Gas-Lift est compatible avec la production de solides ou de grands volumes
d’eau.
- Le Gas-lift est très flexible : le débit de gas est facilement ajustable depuis la
surface. Les vannes de Gas-lift sont récupérables au câble à faible coût.
- Il est possible de commander le puits à distance par télémétrie.

 Les limites du gas-lift


− Le gas-lift nécessite d’importants investissements en surface. Une station de
compression est à prévoir et nécessite la construction d’une nouvelle plate-forme
dans les développements offshore.

33
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

Le gas à la surface à une pression basse et doit être recomprimé pour être
réinjecté.
− Le gas-lift en continu fonctionne mal lorsque la pression du réservoir en
écoulement devient très basse. Dans de telles conditions, le gas-lift intermittent
peut améliorer les performances du puits.
− Le gas-lift a besoin d’une alimentation continue de gas. Dans une installation en
boucle où le gas produit est réinjecté après recompression. − Le gas-lift est très
sensible à la pression en tête de puits et peut devenir très peu performant quand
cette contre pression est élevée.
− Si le gas est corrosif, il faut soit le traiter, soit mettre en place des complétions
en aciers spéciaux.
− Le gas-lift s’accompagne de problèmes de sécurité et de précautions à prendre
dus à la manipulation de gas à haute pression. Ces problèmes sont décuplés en
présence de H2S dans le gas.

II.4.5 Type de gas lift :

II.4.5.1 En fonction de mode d’injection :


Le gas lift est réalisé par injection de gas soit continue, soit intermittente.

 Gas lift continu :(Annexe 03)


Une injection continue de gas naturel, à pression et à débit déterminés, à la base
de la colonne de production allège le poids volumique du fluide dans celle-ci et
permet au mélange ainsi constitué de remonter en surface, le puits étant ainsi
redevenu éruptif par un ou plusieurs des effets suivants :
 Réduction de la densité du fluide et du poids de la colonne afin que la
pression différentielle puits-réservoir augmente.
 Dilatation du gas injecté qui pousse le liquide à la surface ce qui diminue
encore ce poids de la colonne et par conséquent accroissement de la
pression différentielle.

34
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

 Gas lift intermittent :(Annexe 04)


Une injection intermittente et à fort débit d'un volume déterminé de gas sous
pression dans la partie basse de la colonne de production de façon à chasser vers
le haut le volume de liquide qu'elle contient. La pression sur la couche diminuant,
celle-ci se met à redébiter et le liquide qui s'accumule au dessus du point
d'injection sera chassé de la même façon et ainsi de suite.

 Chambre d’accumulation :(Annexe 05)


La Chambre d’accumulation est une installation particulière de gas lift
intermittent. Les complétions à chambre sont réservées au puits ayant de très
basse pression de fond et produisant assez peu de liquide.
La chambre d’accumulation est technologiquement divisée en deux catégories :
1 - Chambre d’accumulation entre deux packer de tubage.
2 - Chambre d’accumulation à capacité cylindrique.
Notons que le premier type donne une capacité maximale de stockage d’huile au
fond et ne risque pas d’ensablement des fenêtres de la capacité cylindrique. Elle
n’est valable qu’en trous tubés.
Ainsi que le deuxième type n’est nécessaire qu’en trou ouvert ou si la hauteur de
la couche est très importante ou bien encore si le niveau statique du liquide est en
dessous de toit des perforations.

 Comparaison :
D’une façon pratique, on constate que :
- Le Gas-lift continu est bien adapté pour des débits liquides de 30 à 3000 m3/J,
par contre le Gas-lift intermittent est utilisé pour des débits inférieur à 80 m 3/J.
- Le rendement du Gas-lift intermittent est nettement inférieur à celui du Gas
continu.
- Le Gas-lift intermittent est la seule technique de Gas-lift possible dans les puits
bons producteurs mais à faible pression de fond pour cause de pression de
gisement faible au départ ou puits fortement déplétés.

35
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

II.4.5.2 En fonction du circuit d’injection en surface :


Le gas utilisé provient soit du GOR de formation du gisement d’huile considéré,
soit du gas disponible dans le voisinage.
Deux circuits d’injection peuvent être utilisés
 Circuit fermé.
 Circuit ouvert.

 Gas-lift en circuit fermé :


Le gas qui a servi au Gas-lift est récupéré à la sortie des séparateurs, après
plusieurs phases de traitement, (dégasoline, déshydratation), il est comprimé par
une batterie de compresseurs et réinjecter dans les puits.

 Gas-Lift en circuit ouvert :


Il s’agit du gas traité provenant d’un gisement à gas et utilisé pour gas-lift. Après
utilisation, ce gas est brûlé à la torche ou commercialisé.

 Auto-gas-lift :
Il arrive que des puits soient producteurs d'huile par auto gas lift, l’huile de
réservoir est liftée grâce au gas produit à partir d’un réservoir de gas situé au-
dessus et pénétrant dans la colonne de production par perforation et dispositif
d’injection entre deux packer.

II.4.5.3 En fonction de type de complétion :(Annexe 06)


Le gas lift peut être utilisé en complétion simple comme en complétion multiple et
les productions des puits peuvent être :
- soit directes : injection par casing, production par tubing.
- soit inverses : injection par tubing, production par casing.

 Gas-lift direct :
Le gas est injecté dans l’annulaire (tubing-casing) et la production se fait par le
tubing ; c’est la complétion la plus simple, et facile à opérer ; d’ailleurs c’est le
design le plus fréquent.

36
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

Pour améliorer mieux la production du liquide, certains puits sont équipés de


packer à By-pass pour permettre au gas de descendre le plus bas possible.

 Gas-lift inverse :
Il ya plusieurs types de cette mode.

- Tubing concentrique :
Le gas est injecté dans un petit tube appelé concentrique. Ce genre de profil est
très courant, mais le système fonctionne de la même manière avec des tubes
concentriques de gros diamètres descendus au cours de la vie du puits. Ainsi, il
n'est pas rare de voir des tubings 7" recevoir un tube 4½ pour activer les puits au
gas lift.
Cette solution se rencontre en général dans des puits où le gas lift n'a pas été prévu
à la fin du forage du puits et la pose d'un tube concentrique est un moyen simple et
peu couteux d'activer le puits. Le macaroni est en général descendu avec une unité
de snubbing, avec ou sans pression dans le puits. Dans tous ces puits, le puits
produit dans le tubing initial et non pas dans le casing.

- Gas lift avec production dans le casing :


Pour les très gros débits, il est possible de concevoir des puits où la production du
réservoir passe directement dans le casing avec injection de gas dans le tubing. Ce
procédé présente quelques défauts :
- Il est impossible de faire des mesures entre le tubing et le casing, telles que les
mesures de pression ou de température.
- De gros volumes de gas sont nécessaires.
- Le design et les équipements sont spéciaux.
- Le puits n'est pas adapté au gas-lift intermittent.

- Gas-lift double :
Les complétions doubles ne sont pas faciles ni à descendre, ni à remonter mais
offrent la possibilité de produire dans le même puits deux réservoirs non

37
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

compatibles pour une production mélangée. Parmi les problèmes de complétion,


on cite :
 La grande complexité des vannes de sécurité de sub-surface annulaire.
 L'encombrement des side pocket mandrels. En général, il n'est pas possible
de sortir un tubing sur l'autre.
La mise au point des vannes pour ces puits est délicate. Le gas lift double est donc
assez rare sauf pour des champs où du gas à haute pression est disponible,
autorisant la décharge, sans vannes de décharge.

- Gas lift parallèle :


Ce mode de production possède les mêmes inconvénients que le gas lift double au
niveau de la mise en place de la complétion.
Le gas est injecté dans le tubing alors que le second produit le réservoir. Ce genre
de complétion est utilisé lorsque le gas disponible n'est pas autorisé à entrer en
contact avec le casing.
Le gas lift parallèle existe souvent dans de vieux puits initialement en complétions
multiples puis reconvertis lorsque l'un des tubings a perdu son usage.

38
IE-05
Chapitre xcc

III

Gas-lift à Ourhoud
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

III.1 La nécessité du gas-lift dans le champ Ourhoud :


Le gisement d’Ourhoud est très compartimentalisé, dû à un important système de
failles, combiné à la faible injectivité de certains puits ne permet pas de
compenser complètement l’énergie dissipé lors de la production par l’injection
d’eau et de gas uniquement ce qui impose l’utilisation du gas lift pour pallier à ce
déficit d’énergie, en permettant :
 Le déplacement du fluide par le gas jusqu'à la surface.
 L'activation des puits encore éruptifs à faible pression de fond.
Dans le champ Ourhoud, le gas lift utilisé est de type continu, du fait des bonnes
caractéristiques pétro physique du réservoir aux alentours des puits.

III.2 Composition molaire du gas injecté :

COMPOSANTS Mole %
N2 1.916
CO2 1.261
H2SO4 0.000
C1 55.263
C2 19.714
C3 14.89
i-C4 1.265
n-C4 3.554
C5 0.010
i-C5 0.582
n-C5 0.769
C6+ 0.775
Total 100.000

Tableau-III: Composition molaire du gas injecté

39
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

III.3 Complétion des puits : (Annexe 07)


Dans le champ Ourhoud, les équipements de gas-lift est installé à tous les puits
producteur d’huile. Trois SPM (side pocket mandrel) devraient être descendre
avec la complétion.
III.4 flow valve : (annexe 08)
Flow valve est une duse automatique utilisée pour régler le débit d’injection du
gas-lift. Les flow valves sont installées au niveau des satellites et sont
commandées à partir de la salle de contrôle.
III.5 Problème liée au gas lift :
L'exploitation des puits activés par gas lift rencontre plusieurs problèmes qui
rendent la réalisation de l'opération difficile. Les problèmes majeurs sont :
 Formation des hydrates :
La baisse de pression lors du passage du gas par des étranglements (duses ou
vannes), conduit à une diminution de la température, qui peut amener le système
dans des conditions telles qu'il y ait cristallisation des hydrates. Cette formation
des hydrates est due à la présence de gouttelettes d'eau dans le gas.
La formation de ces blocs de cristaux au niveau de la duse, empêche le passage du
gas, qui se traduit par l'arrêt du puits. Elle se manifeste énormément en hiver et
diminuant la production.
- Prévention des hydrates :
La formation des hydrates provoque une diminution de débit de production, pour
cela on doit prendre les préventions suivantes :
- Un traitement mécanique ayant pour but d'extraire l'élément principal qui cause
le problème.
- Un traitement thermique permettant d'élever la température du gas, par mise en
place d'un échangeur de chaleur.

40
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud

- L'incorporation à l'eau des substances telles que les alcools, qui agissent sur le
point de fusion des corps solides (hydrates). Parmi les alcools les plus utilisés on
distingue le méthanol et le glycol.
 Corrosion des équipements :
La corrosion est un phénomène indésirable crée par action physique des molécules
du gas contre les parois du milieu de l'écoulement, quand la vitesse du gas est
élevée.
Ces variations influentes négativement sur le débit d'huile produit, le volume de
gas important par rapport à celui d'huile, on réalise ici des pertes de charge par
glissement et la formation de la mousse qui gêne la séparation.
La solution pour ce problème est l’injection des inhibiteurs de corrosion.

41
IE-05
Chapitre xcc

IV
Performances du réservoir
et du puits
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.1 Introduction :
Le point de fonctionnement d'un puits est le point d'intersection de deux courbes,
la courbe de performance du réservoir (inflow) et la courbe de performance de
tubing (outflow).
Les performances "internes et externes" du réservoir (Inflow and outflow
performances) sont gouvernées par leurs propres lois physiques, mais doivent
avoir la même valeur en un point situé au fond du puits. Ceci est l’application de
la loi des nœuds» qui veut que tout ce qui entre dans le nœud est égal à ce qui sort
(inflow = outflow).

IV.2 Inflow performance :


IV.2.1 la perméabilité absolue :
Les débits des fluides dans la roche dépendent des variables suivantes :
Les gradients de pression, la saturation des fluides, la viscosité des fluides, les
propriétés des roches, et la plus importante c’est la perméabilité.
La perméabilité absolue est la capacité d’une roche à laissé passer un seule fluide
à travers son milieu poreux. Elle est mesurée en millidarcies. Plus la valeur est
grand plus l'écoulement de fluide est facile.
La perméabilité peut varier sensiblement dans les roches à quelques mètres écartés
ou même avoir des valeurs différentes pour différentes directions à travers la
même section de la roche, Cette propriété est anisotropie en raison des
hétérogénéités du réservoir.
Comme on le voit dans l'équation de Darcy :

q  K dp

A  dl

42
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

q
: La vitesse d'écoulement de liquide à travers la section transversale dans une
A
direction donnée.
K : La perméabilité dans cette direction.

dp
: Le gradient de pression.
dl
µ : La viscosité du liquide.

IV.2.2 l’indice de la productivité :


Les équations de l'écoulement nous disent que lorsque le puits est ouvert à la
production, une onde de pression se déplace à travers le réservoir provoquant la
pression dans la région touchée afin de diminuer continuellement avec le temps.
En vertu de ces passagères ou infini les conditions d'agir, les pressions en tout
rayon donné diminue rapidement au début, puis se stabilise avec le temps.
La pression au fond du puits Pwf, suit le même schéma pour une production
constante.

FIG-IV.1: variation des pressions en tous rayons en fonction du temps

43
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

Peu de temps après le début de l'écoulement, la pression au fond du puits


s'approche d'une valeur stable, et quand on utilise cette valeur stable dans nos
calculs, nous pouvons l’utiliser comme une approximation des équations de
l'écoulement à l'équilibre dans notre analyse.
La différence entre la pression du réservoir moyen et le fond du puits est appelée
le pressure drawdown.

FIG-IV.2: Évaluation de pressure drawdown

Pressure drawdown = Pr –Pwf.


Le drawdown entraîne un débit Q et définit l'indice de productivité J.

Indice de productivité : j Q
Pr  Pwf

L'indice de productivité représente la réponse dynamique du réservoir et de ses


propriétés du fluide dans la zone de drainage d'un puits. Il définit la relation qui
existe entre le débit Q et la pression d'écoulement au fond du puits Pwf pour une
pression donnée de réservoir Pr.

44
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.2.3 Inflow performance Relationship - IPR :


La construction de la courbe IPR (infow performance relationship) est très
importante dans la production. Cette courbe représente la capacité d'un puits
d'évacuer un fluide du réservoir jusqu'au fond du puits.

IV.2.3.1 La méthode de l’IP : (l’indice de productivité)


Quand la pression de fluide au fond du puits est au-dessus du point de bulle
l’indice de la productivité sera constant.
Comme la pression tombe au-dessous du point de bulle, l'indice de productivité
diminuera où fur et à mesure que le gas sort de la solution.
Gilbert (1954), le père de l'ingénierie de production moderne, il a été le premier à
comprendre la pleine signification de cette baisse de l’indice de productivité.
Il a tracé la courbe qui représente la pression d'écoulement au fond du puits Pwf
en fonction du débit Q, c’est l’IPR.

FIG-IV.3: La courbe IPR

Parce que la pression du réservoir sera généralement depleté par la production,


l'IPR sur la vie d'un puits est démontré par une famille de courbes diminue vers
l'origine. Chaque courbe représente la relation entre la pression et le débit à une
pression de réservoir donnée.

45
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

FIG-IV.4:La variation de l’IPR sur la vie d’un puits

Les extrémités des courbes IPR sont la pression du réservoir moyenne Pr à un


débit compris entre zéro, et le débit maximal Q qui coule au fond du puits à une
pression de zéro, dans la pratique il n'est pas possible d'atteindre cette valeur, car
la pression d'écoulement en fond du puits doit toujours avoir une certaine valeur
finie.
Au-dessus du point de bulle, les courbes des IPR sont des lignes droite, car il y a
une seule phase de fluide, et la perméabilité est une constante égale à la
perméabilité absolue, l'indice de productivité est égale à la pente inverse de la
courbe IPR.
Au-dessous du point de bulle, le gas sort de la solution et l’écoulement devient
difficile qui provoque une diminution continue de l'indice de productivité.

IV.2.3.2 La méthode de VOGEL :


L’objectif principal de VOGEL était de simuler l'écoulement diphasique à travers
un réservoir dans un trou foré.
Généralement on dit qu'un écoulement est diphasique lorsque la pression de
réservoir est inférieure à la pression de bulle Pr < Pb .
VOGEL a établi une relation empirique qui caractérise ce type d’écoulement.

46
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

qo  pwf   pwf 
 1  0.2   0.8 
qo max  pr   pr 
qo : Le débit d’huile (STB/Day).
pwf : La pression au fond du puits (psig).

pr : Pression du réservoir moyenne ou la pression de bulle.


qo max : Débit maximal qui correspond à pwf  0 , il peut être déterminé en
utilisant les données d'un test, c'est-à-dire pour un débit donné du test, nous
qo test 
avons : qo max  2
 pwf  p 
1  0.2   0.8 wf 
 pr   pr 

FIG-IV.5: La courbe IPR de Vogel

Les résultats de VOGEL sont seulement pour la partie incurvée dans la courbe
IPR qui existe au-dessous du point de bulle.
Au-dessus du point de bulle, la courbe IPR est une ligne droite, nous pouvons
obtenir sa forme, en tirant la tangente de la courbe à la pression de bulle, et
l’étendant à la pression initiale moyenne du gisement.

47
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.3 Vertical Lift Performance :


La courbe de tubing (VLP) présente la capacité de l'installation et son influence
sur l'écoulement en fonction des pertes de charge engendrées, elle a été tracée à
partir des pressions de fond dynamiques calculées par l'une des corrélations de
pertes de charge verticales pour différents débits liquides.

IV.3.1 Les régimes d'écoulements :


Un certain nombre de différents régimes d'écoulement se produire lors de
l'écoulement naturel dans les tubulures verticales. Afin de décrire chacun.

FIG-IV.6: Les régimes d’écoulement

 liquide flow : Dans ce cas la pression à la base du tubing est supposée au-
dessus du point de bulle, d’où le régime d'écoulement est monophasique.
 bubble flow : le mouvement montant du liquide est accompagné par
réduction de pression, et que la pression descend au-dessous du point de
bulle, les bulles de gas commencent à se former. Ces bulles glissés vers le
haut dans la colonne.
 slug flow : Plus haut dans le tubing, la pression continue de baisser, plus le
gas est libéré de solution et les plus grosses bulles croître régulièrement par

48
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

les dépassements et coaliser avec les plus petits, comme ils se déplacent
vers le haut, portent entre eux les gouttes d'huiles contenant des petites
bulles de gas. C'est le régime le plus efficace.
 annular flow : Plus élevé dans le tubing, à des pressions encore plus bas, le
gas forme un canal continu dans le centre de la chaîne, et l'huile se déplace
lentement vers le haut dans un anneau annulaire sur les parois internes du
tube.
 mist flow : Enfin, si le tube a une longueur considérable de sorte qu'une
baisse de pression importante a partir du bas vers le haut, l'annulaire de
liquide se disparaître, ne laissant que le flux de gas entraînant un brouillard
de gouttelettes de liquide.

IV.3.2 Les variables influençant sur les pertes de charges :


Afin d'analyser et de concevoir nos systèmes de production, il est nécessaire de
calculer la chute de pression qui existe entre le fond du puits et la surface lors de
l'écoulement naturel. Le calcul de cette chute de pression pour toutes les
conditions possibles est complexe.
Nous sommes obligés de compter sur des corrélations empiriques ou
semi-empiriques. Ces corrélations tenir compte des sept variables importantes qui
influent sur les pertes de charge d'un puits éruptif.
Ces variables sont : la taille de tubing, le débit, la viscosité du fluide, la densité du
fluide, rapport gas-liquide (GLR), rapport eau-huile (WOR), et enfin, l'effet de
glissement. Une autre variable est la déviation des puits verticaux.

49
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

 la taille de tubing :
L’augmentation de diamètre provoque une diminution de perte de charge,
Le schéma ci-dessous représente l’effet de taille de tubing sur les pertes de
charge.

FIG-IV.7: influence de la taille de tubing sur les pertes de charge

 la densité du fluide :
L’augmentation de la densité du fluide faire augmenter les pertes de charge.

FIG-IV.8: influence de la densité sur les pertes de charge

50
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

 La viscosité :
Nous voyons que les grandes valeurs de la viscosité accorder une plus
grande perte de charge, dû à l’augmentation de la pression de frottement.

FIG-IV.9: influence de la viscosité sur les pertes de charge

 GLR :
L’augmentation de GLR accompagnée par une diminution des partes de
charges.

FIG-IV.10: influence de GLR sur les pertes de charge

51
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

 WOR :
Comme le rapport eau-huile (WOR) croît, les pertes de pression dans le
tubing augmentent également.

FIG-IV.11: influence de WOR sur les pertes de charge

IV.3.3 Verticale corrélations flow :


Maintenant que nous avons discuté les sept variables principales qui influent sur
l'écoulement dans le tubing, nous devons examiner les différentes méthodes qui
ont été développées pour calculer les pertes de charge, Il n'est pas surprenant que
nos méthodes de prévision ne sont pas basés sur la solution exacte d'équations
mathématiques, mais plutôt sur des relations empiriques ou semi-empirique.
Ces relations ont été développées en faisant certaines hypothèses sur les équations
applicables à l'écoulement, et la collecte de données à partir d'un certain nombre
du puits éruptifs dans des conditions contrôlées. Le résultat est la publication d'un
ou plusieurs corrélations basées sur des bases mathématiques.

52
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.3.3.1 Corrélation de Poettman et Carpenter :


Cette corrélation est développée à partir de l'équation générale de l'énergie, où le
mélange (huile, eau, gas) est considéré monophasique.
La corrélation de Poettman et Carpenter suppose que :
 L'effet de la viscosité est négligeable.
 Le terme d'accélération est négligeable (V= constante).
1) Une valeur moyenne pour le facteur de frottement le long du tubing.
La détermination des pertes de charge avec cette méthode est faite en utilisant des
abaques en termes de ρ et w.
W  qo .m
m  350 o  0.0764 g R  350 w WOR

m
m 
Vm
 14.7   T   Z 
Vm  5.61Bo  5.61WOR  GOR  R s . . . 
 p  520  L
Où  m : La masse volumique.
Vm : Volume du mélange (huile, eau, gas).
W : Débit massique du fluide.
dP P2  P1

dh h 2  h1
2) Le gradient de pression peut être exprimé comme suit :

dP  1   F .W 2 
  .  
dh  144   7 ,413.10 10 .d 5 

3) Le facteur de frottement :
2 g .w .d
F
4v 2 h1  h2 

53
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

P1 : la pression à la profondeur h1.


P2 : la pression à la profondeur h2.
d : le diamètre de la conduite (tubing).
V : la vitesse du fluide.
g : la gravité.

IV.3.3.2 Corrélation de Francher et Brown :


Cette corrélation donne la plus petite valeur possible de VLP, car elle néglige les
glissements de gas/liquide, il faut toujours prévoir une pression qui est inferieurs a
la valeur mesuré.
Même si elle fait un bon match, Francher et Brown ne devrait pas être utilisée
pour les travaux quantitatifs.
La procédure de calcul pour cette corrélation est la même que la méthode de
Poettman et Carpenter, avec une petite modification sur la détermination de
facteur de frottement.
Ils ont introduit l'effet de GLR sur le facteur de frottement pour :
300 < GLR < 1500 scf/bbl et 1500 < GLR < 3000 scf/bbl.
IV.3.3.3 Corrélation de Beggs et Brill :
Beggs et Brill ont développé une corrélation de la perte de charge, qui est
applicable pour les conduites horizontales de faibles diamètres 1" et 1" 1/2. Pour les
problèmes d'écoulements inclinés et verticales, Beggs et Brill ont introduis un
facteur qui prend en considération de l'inclinaison qui change de -90° à +90°.
Elle surestime les chutes de pression dans les puits verticales et déviés.
Cette méthode est basée sur la détermination du régime d'écoulement qui dépend
de :
q1
1) hold-up des liquide sans frottement λ : 
ql  qg

Vm
2) nombre de Froude NFR : N FR 
gd

54
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

Où Vm : vitesse superficielle de mélange.


d : diamètre.
3) calcul des paramètres de correction :
L1 = 316. λ0, 302 L2 = 0,1. λ-1,4516
L3 = 0,0009252. λ-2,4684 L4 = 0,5. λ-6,738

4) sélection de régime d'écoulement :


Régime d'écoulement Limites
λ < 0.01 et NFR = L1
Ségrégation ou λ < 0.01 et NFR = L1
Transition λ < 0.01 et L2 < NFR < L1
0.001 < λ < 0.4 et L3 < NFR < L1
Intermittent
ou λ < 0.4 et L3 < NFR < L4
λ < 0.4 et NFR < L1
Distribution
ou λ > 0.4 et NFR > L4

5) calcul de facteur de correction d’inclinaison :


C  1    ln de NfIV N Fr
j

Avec :
Ecoulement d e f g
Ségrégation 0.011 -3.768 3.5390 -1.614
Intermittent 2.960 0.3050 -0.4473 0.0978
NB : pour l'écoulement de distribution C=O.

6) Calcul des facteurs de correction du Hold-up :


ψ = 1 + c × [ sin (1.8 ×θ ) - 0.333 sin 3 (1.8×θ ) ]
Pour tubing vertical ψ = 1 + 0.3× c

7) Calcul de liquide hold-up : HL(θ) = HL(0) × ψ

55
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

8) Calcul le rapport de friction : FTP / FNS = es


lnY
Avec S
 0,0523  3,182 lnY  0,8725lnY 2  0,01853lnY 4

Y
H L  2
9) Calcul du facteur de frottement sans glissement :
1
FTP  2
  N RE 
 2 log 4,5223 log N RE  3.8215  
  
10) Calcul du facteur de frottement pour les deux phases :
FNR .FTP
FTP 
FNS
11) Le gradient de pression :
FTP GmVm
 TP 
P 2 gd

H  TPVmVsg
1
g. p

Où : TP   L . H L   g 1  H L 

Gm   L . H L   g 1  H L 
Vm : vitesse superficielle.
Vm  VSL  VSG

IV.3.3.4 Hagedorn et Brown :


La corrélation de Hagedorn et Brown est probablement la corrélation VLP la plus
largement appliquée. Elle fonctionne bien pour bubble et slug régimes
d'écoulement dans une large gamme d'applications. À des faibles débits, elle sous-
prédit les pressions. Cela peut entraîner des prévisions optimistes pour un
minimum de débit stable.
Holdup=l’aire occupée par le liquide/la section de pipe.

56
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

- Hagedorn et Brown a constaté le holdup de liquide pourrait être corrélée à


quatre paramètres sans dimension :

 L
1
NLV  1.938 VSL L 4 Nombre de vitesse de liquide.

 L
1
NGL  1.938 VSG L 4 Nombre de vitesse de gas.

 L
1
Nd  120.872 d L 2 Nombre de diamètre de la pipe.

 
1
NL  0.15726 L 1 4 Nombre de viscosité liquide.
LL3
- Les expressions ci-dessus sont sans dimension lorsque les paramètres ci-
dessous sont exprimés en unités pratique suivants :
VsL  ft/sec Vitesse superficielle du liquide
VsG  ft/sec Vitesse superficielle du gas
L  lbm/ft3 Densité de Liquide
L  dyne/cm Tension Interfacial
L  centipoise Viscosité de Liquide
d  feet Diamètre de Pipe
- Le liquide comprend à la fois l'huile et l'eau, donc la question qui se pose est
du calculer les propriétés de mélange. Dans cette corrélation on utilise la
moyenne pondérée approche :
L  Of O  Wf W
L  Of O  Wf W
L  Of O  Wf W
- les débits fractionnaires de l'huile et de l'eau sont définis comme suit :
qO
fO 
qO  qW

qO
fO   1  fO
qO  qW

57
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

- La fonction de corrélation est inscrite d'une valeur de CNL. Le nombre de


liquide corrigé est lu à partir d'un graphique CNL vs NL.
- Une fois les facteurs de correction ont été déterminés, le holdup est calculé.
À cause de changement d'altitude (terme de gravité) le gradient de pression est
calculée à partir de :
 dP 
 l hl   g 1  hl 
g
  
 dL  Gravity gc
- Le gradient de pression due à la friction est donné par :

 dP   f Vm2
   f
 dL  Friction 2 gc d

 n2
Où : f 
s
 s   l hl   g 1  hl 
 n   l l   g 1  l 
VM  VSL  VSG
V SL
l 
VM
- Le gradient de friction est écrit en termes de débit massique (W) comme suit :

 dP  W2
   f
 dL  Friction 2 gc dA2  s
- Cette expression se simplifie en :

 dP  W2
Où :    f
 dL  Friction 2.9652  1011  s d 5

W= débit massique lbm/Day


s= densité basée sur le holdup de liquide lbm/ft3
d= diamètre intérieur de pipe feet
f=facteur de friction de deux phases dimension

58
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

- Le coefficient de frottement en deux phases est corrélé avec le nombre de


Reynolds à deux phases en utilisant le schéma standard de Moody.
- Le nombre de Reynolds à deux phases est défini comme suit :
 nVm d
N Re 
s
Où :
 s   LhL   g1hL 
L'accélération est donnée par :

 dP 
  
 
 s  Vm2
 dL  Acceleration 2 gc dL
- Où Vm est la différence de la vitesse de mélange entre les extrémités de
l'entrée et la sortie d'un élément de pipe. Le gradient d'accélération est
appliqué comme une correction (Ek) à la somme de la gravité et des gradients
de friction comme suit :

EK 
dL  dP   s  Vm2
 
 
dP  dL  2 gc dp
- la chute de pression totale est calculée à partir de :
 dP   dP 
   
 dP   dL  Gravity  dL  Friction
  
 dL Total 1  EK
Les améliorations suggérées par Brill et Hagedorn ont été mises en œuvre dans
PROSPER :
L'expérience a montré que Hagedorn et Brown donne d'excellents résultats pour
les puits de pétrole en bubble et slug flow.

IV.3.3.5 Corrélation de Petroleum Experts :


Cette corrélation combine les meilleurs caractéristiques des corrélations existant,
il utilise la corrélation de Hagedorn-Brown dans le régime slug flow.

59
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.4 Le point de fonctionnement du puits :


Il suffit de tracer sur le même graphique, la réponse du réservoir, et la réponse du
tubing. Ces deux courbes se coupent en un point qui est le point de
fonctionnement du puits (couplage particulier d’un réservoir et d’une complétion)
caractérisé par un débit et une pression de fond dynamique (Q, Pwf).
Il change selon un changement dû à l'un des paramètres qui caractérisent le
réservoir ou le tubing, puisqu'il est sensible à certains paramètres.

Le point de fonctionnement

FIG-IV.12: Inflow + Outflow performances

60
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.5 PETROLIUME EXPERT PROSPER :


IV.5.1 Définition :
Le PROSPER (PROduction and Systems PERformance) est un logiciel d'analyse
de Performance des Systèmes de production.
PROSPER peut aider les ingénieurs de production ou de réservoir pour prédire
l'écoulement et la température dans les tubings et les pipelines avec exactitude et
vitesse. Les calculs de sensibilité que PROSPER nous offre permettent aux
designs existants d'être optimisés, et l'influence des futurs changements sur les
paramètres du système considéré.
En séparant la modélisation de chaque composant du système de production,
PROSPER permet ainsi à l'utilisateur de vérifier chaque modèle de sous-système
par le biais de la fonction matching, PROSPER assure que les calculs sont aussi
exacts que possible. Une fois un modèle du système a été réglé aux vraies
données de champ, PROSPER est utilisé avec confiance pour modeler le puits
dans les différents scénarios, et faire les prédictions avancées de pression de
réservoir basées sur les données de la production de surface.

61
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits

IV.5.2 L’organigramme de fonctionnement de PROSPER :


Start

Select Model
Options

Set up and
Match PVT
Model

Input Systeme
Equipement & IPR

New Artificial
Yes
Design?

No
Lift ?
Yes

Enter Artificial
No
Lift Data

Lift
Match IPR
method & VLP
Gaslift

ESP

Perform Perform VLP


Gaslift Design Consistent?
Pump Design
Yes

Calculate System
Sensitivities

Performence Review
Finish Yes acceptable ? No
Design

FIG-IV.13: L’organigramme de fonctionnement de PROSPER

62
IE-05
Chapitre xcc

V
Les méthodes
d’optimisation dans les
champs pétroliers
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.1 Introduction :
Dans les champs pétroliers, la production des hydrocarbures est souvent limitée
par :
 Les conditions du réservoir.
 La productibilité du réseau de pipelines.
 La capacité de transport des fluides des installations de surface.
 La sécurité.
 Des considérations économiques.
 La capacité de traitement des eaux.
 La capacité de station de compression du gas.
Alors que la production est contrôlée par le réglage des débits de production des
puits ainsi que la répartition des débits de gas lift.
La mise en œuvre de ces contrôles de manière optimale n'est pas facile, l'objectif
de l'optimisation de la production est de trouver les meilleurs réglages
opérationnels à un moment donné, sous réserve de toutes les contraintes, pour
atteindre certains objectifs opérationnels, ces objectifs peuvent varier dans un
champ à un autre avec le temps, en général, on voudra maximiser le débit de
production ou de minimiser les coûts.

V.2 Description du problème d'optimisation :


V.2.1 Modèle de Réservoir :
Le réservoir est modélisé par un simulateur de réservoir black-oil classique, il
prévoit les conditions au puits des blocs qui forment les conditions aux limites
pour le système de collecte.

63
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.2.2 Modèle de système de collecte :


Le système de collecte est modelé comme un réseau de type tree-like sans
boucles, il comprend des puits, des liens et des nœuds.

 Les liens référer à tout dispositif ou une installation à travers laquelle les
changements de pression.
 Un lien peut être une colonne de tubage, un choke, ou un pipeline.
 Un nœud représente un carrefour de flux ou le point terminal d'un lien.
Le schéma suivant montre une simple représentation d'un système de collecte.

FIG-V.1 : Représentation d’un système de collecte

64
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.3 Problème d’optimisation :


L'objectif est la maximisation ou minimisation de débit du pétrole, du gas ou de
l'eau, Par exemple, nous pouvons maximiser le débit total d'huile du champ, ou de
réduire le débit totale de gas lift.
Les variables de décision sont bien les débits de production (contrôlé par les
chokes) et les débits de gas lift pour chaque puits.
Les contraintes comprennent les maximums et les minimums débits et pressions
imposées sur les puits ou sur les nœuds de réseau, et le débit maximal de gas
disponible pour chaque puits à gas-lift.
Dans ce travail nous optimisons le fonctionnement de production à courte durée,
basée sur les conditions du réservoir, cependant les outils d'optimisation peuvent
être combiné avec un simulateur de réservoir, et appliquées à plusieurs reprises
pour optimiser les opérations de production à longue durée.

V.4 Méthode d’optimisation :


Pour le problème d'optimisation décrit ici, WANG et AL Présenté la méthode de
programmation linéaire mixte en nombres entiers (MILP), cette méthode est
efficace, cependant, il ne tient pas compte des interactions des flux au cours du
processus d'optimisation, il nous donne le débit que nous pouvons produire à
partir de chaque puits .
En conséquence dans certains cas la méthode MILP tend à sur-injecter de gas lift
et ne peut pas allouer de manière optimale les débits de chaque puits, cependant il
est inefficace car elle n'utilise pas toutes les informations dérivées de l’objectif et
les contraintes, il est souhaitable de disposer une méthode d'optimisation qui est
capable de gérer les interactions des flux et de calcul efficace.
Cette méthode est souvent basée sur l’optimisation non linéaire qu’utilise un
algorithme de programmation quadratique séquentielle pour résoudre le
problème d’optimisation de gas lift.

65
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.5 Les équations régissant les écoulements polyphasiques :


Les écoulements polyphasiques dans un système de collecte sont décrits par la
conservation de masse et la loi de Kirchhoff.
La conservation de la masse exige que chaque nœud doive avoir un débit nul sauf
s’il s’agit d’un nœud limite.
La loi de Kirchhoff exige que la pression d'un nœud doit être la même, peu
importe de quel chemin il est calculé.
Nous choisissons le débit d'huile de chaque puits ainsi que les variables
indépendantes et de démontrer comment construire les équations régissant les
écoulements polyphasiques du problème.
Tenu compte du débit d'huile d'un puits, on obtient les débits de l'eau et de gas de
ce puits en utilisant des modèles bien approprié.
Parce que le système de collecte est comme la forme de tree-like et le fluide
s'écoule de bas en haut, en fonction de conservation de masse, le débit dans
chaque nœud est déterminée par l’addition de tous les débits entrant dans ce
nœud :
q np ,i   q wp , j , p  o , g , w ,....................................................(1 )
j iw

q np ,i : désigne le débit de la phase p dans le nœud i.

q wp , j : désigne le débit de la phase p pour le puits j.

La phase g comprend à la fois le gas de la formation et le gas lift.


 iw : désigne l'ensemble des puits dont les débits s’écoulent a travers le nœud i.
En raison de la structure de tree-like du système de collecte, il ya un chemin
unique reliant chaque puits avec le séparateur.
Supposons que le nœud i reçoit uniquement les fluides de puits j, nous pouvons
calculer la pression du nœud i de deux calculs transversale de pression.
Le premier calcul est du réservoir au nœud i, notons la pression de nœud i obtenus
à partir de ce calcul par pir .

66
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

Le deuxième calcul est du séparateur (nous supposons que le séparateur est


fonctionné à une pression fixe) au nœud i sur le chemin reliant le séparateur et
nœud i, on note la pression obtenue à partir de ce calcul pis .
Le nœud i est le nœud solution de puits j.
On choisit un nœud solution pour chaque puits et effectuer des calculs de la
pression transversale décrite, conformément à la loi de Kirchoff, l'ensemble
réalisable des débits d'huile est régie par :

pir  pis  0 , i   ns ,  ns  nw ,...................................................( 2 )

 ns : L’ensemble des nœuds solution,


nw : Nombre de puits en production.
En principe, pour un puits unique, on peut choisir son nœud solution de touts
nœuds qui reçoit des fluides qu'à partir de ce puits.
L'équation (2) comporte nw variables indépendantes et nw équations, elle constitue
un système fermé d'équations, et est résolu par la méthode de Newton-Raphson,
basé sur un procédure de calcul des dérivées partielles de p si avec ce qui concerne
les variables indépendantes, qui sont nécessaires pour cette méthode.

V.6 Difficultés de calcul de la méthode MILP :


Une simple formulation des débits des puits et le problème de répartition des
débits de gas lift est de choisir les diamètres des chokes et les débits de gas
injecté, ces derniers sont les variables de décision qui formule le problème
d'optimisation comme suit :
(P1) maximiser f(x),…………………………… (3a)
Avec : l  F(x)  u,………………………. (3b)
f(x) représente la fonction objective.
F(x) représente les fonctions de contraintes.
l et u désignent les bornes inférieures et supérieures des contraintes.

67
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

Dans (P1), on donne x, les diamètres des chokes et les débits de gas lift, pour
évaluer f(x) et F(x), les débits et les pressions de certains puits et des installations.
L’équation (2) doit être résolue à obtenir le débit d'huile pour chaque puits.
Dans certains cas, cela peut provoquer des graves difficultés de calcul, par
exemple, si certains puits sont plus profonds qu'ils ne peuvent pas produire sans
gas lift, l'équation(2) n'aura pas des solutions réalisables sauf si on donnes la
quantité suffisante de gas lift à ces puits.
En outre, l'équation (2) n'aura pas de solutions réalisables si la quantité de gas
injecté dans un puits est excessive, alors que le choke est fixé à une petite valeur
dans le processus d'optimisation, par conséquent, il ya une chance importante que
le processus de solution de problème (P1) va échouer parce que nous ne pouvons
pas évaluer les objectifs et les fonctions de contrainte pour un particulier x.
Un autre inconvénient important de la formulation (P1), c'est qu'il n'est pas bon à
la fermeture de puits, quand un puits j passe de l’état d'ouverture à l’état de
fermeture, nous devons résoudre deux séries d’équation (2) avec dimensionnalités
différents (une série sans puits j et l’autre avec puits j étant légèrement ouvert),
pour évaluer les dérivées partielles de la fonction objective et les fonctions des
contraintes, en ce qui concerne le diamètre de choke pour ce puits.
Cette procédure peut prendre beaucoup de temps et les résultats peuvent être
inexacts.
Beaucoup de temps parce que nous devons résoudre deux séries d'équations non
linéaires pour obtenir un dérivée partielle.

68
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.7 Nouvelle formulation :


L’idée fondamentale de cette formulation est d'éviter l’équation différentielle (2),
lorsqu’il s'agit d'évaluer les objectifs et les fonctions des contraintes pour vaincre
les limitations précédentes.
Dans cette formulation nous choisissons le débit d'huile et le débit de gas lift pour
chaque puits ainsi que les variables de décision, et confirmons que pour des débits
fixes, la chute de pression dans le choke augmente quand le choke se ferme.
Nous pouvons également calculer la pression de fond de puits j de deux calculs,
Le premier calcul est du réservoir au fond de puits p rj , Le deuxième calcul est de

séparateur au fond de puits p sj .

Les débits d'huile et de gas lift x est dans la capacité de livraison des systèmes de
collecte si nous avons :
prj  p sj  0 , j  1,...,nw ,..............................................(4 )

nw : Nombre de puits en production.


Les débits des puits et les problèmes d'optimisation de gas lift sont formulés
comme suite :
(P2) maximiser f (x), …………………………. (5a)
l  F (x)  u, ……………………………. (5b)
prj  p sj  0 , j  1,...,nw , ……………………….. (5c)

La contrainte (5c) est appelée la contrainte de la productibilité.


Comme dans la formulation (P1), f(x) et F(x) désignent les débits et les pressions
de certains puits ou d'installations, cependant, dans (P2), ils sont évalués d'une
manière différente.
La contrainte (5c) assure le débit optimal d’huile et du gas lift pour le problème
(P2).

69
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

Dans ce processus d'optimisation de (P2), on calcule p rj et p sj , mais ne les oblige

pas à satisfaire à l'équation (2), ce qui nous permet d'éviter les limitations
rencontrées dans (P1).
Après l’obtention de la solution optimale, nous pouvons décider l'état de puits en
fonction de leur débit d'huile et de l'état de la contrainte (5c).
Dans la solution optimale, pour le puits j, un débit d’huile nul indique que le puits
j doit être fermé, un débit d’huile positive avec une contrainte du productibilité
inactifs ( p rj  p sj ) indique que le puits j doit être partiellement fermée, un débit

d’huile positive avec une contrainte du productibilité actifs ( p rj  p sj ) indique que

le puits j doit être complètement ouvert.

V.8 Solution du problème d'optimisation :


Les formulations des problèmes d'optimisation sous contrainte (P1) et (P2) sont
non linéaires, Ils sont résolus par SNOPT.
SNOPT met en œuvre une programmation quadratique séquentielle (SQP) qui
obtient les directions de recherche à partir d'une séquence de sous-problèmes de
programmation quadratique.
SQP est un algorithme d'optimisation à base de dérivés partiels, son application
réussie exige des évaluations efficaces et précise des gradients de l'objectif et les
fonctions de contrainte.
Cette méthode utilise des techniques de différentiation automatique de fonctions
écrites en Fortran 77 qui calcule les dérivées partielles de l'ensemble des variables
dépendantes et indépendantes.

70
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

Programmation quadratique séquentielle :


- Le problème d’optimisation est considéré comme suit :
maxn f  x  (1)
x R

Sous contrainte : h x   0 (2)


Où f est une fonction de ℝn dans ℝ et h une fonction de ℝn dans ℝm.
- Il est possible de transformer une contrainte d'inégalité :
gi  x   0

Avec gi : ℝn ⟶ ℝ, en une contrainte d'égalité en introduisant des variables d'écart


zi ∈ℝ pour obtenir :
gi  x   zi2  0
- Il faut trouver des variables primales 𝓍∗ et des variables duales λ∗ telles que le
gradient du lagrangien du problème s'annule, c'est-à-dire :

L x ,   0
Avec L x ,    f  x   T h x 

 f  x   h x     x L x ,  
L x ,         (3)
 h  x    h x  
 2 m

  f  x     i  2 hi  x  h x    2xx L x ,   h x 
 L x ,    
2
i 1    
   h x  0 
T

 h x 
T
0 
- Donc, une itération k de la méthode de Newton consiste à trouver une direction
d ∈ ℝn+m telle que :
 2 L x ,  d  L x ,  
C’est-à-dire à trouver dx ∈ ℝn et dλ ∈ ℝm tels que :
 2xx L x ,    h x d  x L x ,  

h x  d x   h x 
T
(4)

71
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

- Il est intéressant de constater que les équations (4) sont les conditions
d'optimalité du problème d'optimisation quadratique suivant :

max  x L x k ,  k T
d  d  xx L xk ,  k d
1 T 2
(5)
d
2
h xk  d  h xk   0
T
Sous contrainte (6)
Le lagrangien de (5)-(6) est :
T 1
2

LPQ d , l    x L xk ,  k  d  d T  2xx L xk ,  k d  l T h xk  d  h xk 
T

Et les conditions nécessaires d'optimalité sont :
 
 d LPQ d  , l    x L xk ,  k    2xx L xk ,  k d   h xk l   0

 l LPQ d ,l   h x  d
 
k
T 
 h xk   0

- Il reste à poser d   d x et l   d  pour obtenir (4).


- La simplification de la formulation, en utilisant (3), les équations de Newton (4)
peuvent s'écrire :
 2xx L xk ,  k d x  h xk d  f  xk   h xk  k

h xk  d x   h xk 
T

- Posons d̂   d    k pour obtenir :

 2xx L xk ,  k d x  h xk d̂  f  xk  (7)

h xk  d x   h xk 
T
(8)
- Il s'agit également des conditions d'optimalité d'un problème quadratique :

max  f  x k T
d  d  xx L xk ,  k d
1 T 2
(9)
d
2
Sous contrainte : h xk  d  h xk   0
T
(10)

72
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

- La solution de ce problème quadratique est :


  H 1 h xk   h xk   2xx L xk ,  k  f  xk 
T 1
 (11)

Avec H  h xk   2xx L xk ,  k  h xk 


T 1


Et x   2xx L xk ,  k  h xk   f  xk 
1
 (12)
Programmation quadratique :
Entrées :
• La fonction f : ℝn ⟶ℝ deux fois différentiable.
• Le gradient de la fonction ∇f : ℝn ⟶ℝn.
• Le hessien de la fonction ∇2f : ℝn ⟶ℝn∗n.
• La fonction h : ℝn ⟶ℝm différentiable.
• La matrice gradient de la fonction ∇h : ℝn ⟶ℝn∗n.
• Pour chaque contrainte 𝒾=1,........,𝓂, le hessien de la fonction ∇2 h𝒾 : ℝn ⟶ℝn∗n.
• Une solution initiale (𝒳0, λ0).
• La précision demandée ℰ>0.
Sortie : Une approximation de la solution (𝒳∗, λ∗).
Initialisation k=0.
Itérations
m
1) Calculer  xk , k    f  xk     k i  2hi  xk 
 2xx L 2

i 1

2) Obtenir d𝒳 et dλ en résolvant le problème quadratique :

max  f  x k T
d  d  xx L xk ,  k d
1 T 2
d
2
Sous contrainte : h xk  d  h xk   0
T

3) 𝒳k+1 = 𝒳k+d𝓍.
4) λk+1 = dλ.
5) K = k+1.
Critère d’arrêt L xk ,  k    .

73
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.9 Petroleum Experts GAP :


V.9.1 Définition : (General Allocation Package) est un simulateur
d'écoulements polyphasiques qui est capable de modéliser et d'optimiser la
production et l’injection.
Le GAP permet à l'ingénieur de construire des modèles de système complet, y
compris les puits et le réseau de surface, il fait aussi des liens directement à
PROSPER, son calcul peut être effectué pour l'état du système à un moment
précis dans le temps.
Le GAP est le plus puissant moteur de calcule dans l'industrie, car il est basé sur
la technique non-linéaire SQP, il permet de modéliser et d’optimiser des réseaux
très complexes, composé par des milliers d’éléments : des puits, pipelines,
compresseurs, pompes, échangeurs de chaleur, etc., connecté en toute les moyens
possibles (à savoir boucles complexes).
Le GAP permet d'optimiser le système, ce qui signifie :
- Pour maximiser une certaine fonction objectif (par exemple : la production
de pétrole ou de gas)
- et, en même temps, respecter touts les contraintes dans le système.

V.9.2 Les tâches du GAP :


 Modélisation Complète des systèmes de production ou d’injection de
surface.
 Optimisation : GAP est un optimiseur puissant qui est capable de traiter une
variété de puits dans le même réseau :
- Les producteurs d’huile naturellement.
- Les puits en gas lift.
- Les producteurs d’eau.
- Les injecteurs d’eau ou de gas.

74
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

L'Optimiseur de contrôle des débits de production en utilisant les chokes,


des débits de gas lift attribuant à maximiser la production d'hydrocarbures,
tout en respectant les contraintes du système de collecte.
 L’allocation de la production.
 Les prévisions (Prévisions de la production).
 Modélisation des deux systèmes de production et d'injection en même
temps pour générer des profils de production.

V.9.3 Les Lien avec le PROSPER :


Les performances des puits de prévision de la production sont assurées par des
liens vers petroleum experts PROSPER.
PROSPER peut être exécuté à partir de GAP pour la génération des courbes de
performance du puits et de gas lift.

75
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers

V.9.4 L’organigramme de fonctionnement de GAP :

FIG-V.2 :L’organigramme de fonctionnement de GAP

76
IE-05
Chapitre xcc

VI
Modélisation et
optimisation du système de
production
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.1 Introduction :
L’objectif de cette optimisation est de maximiser le débit de production qui est
limité par de multiples contraintes comme la capacité de traitement des eaux et de
station de compression, pour ce la on utilise le GAP qui est capable de gérer ces
contraintes pour optimiser le débit d’huile et de gas lift injecté pour chaque puits.
Avant l’optimisation, il faux construire le modèle de notre système de production,
en utilisant le GAP qui calcule les pertes de charge au niveau du réseau de
collecte, et le PROSPER qui calcule les pertes de charge au niveau du puits.

VI.2 Modélisation des puits par PROSPER :


Pour faire la modélisation du système, il faut modeler tous les puits par
PROSPER. La procédure de cette modélisation est présentée dans l’exemple
suivant : (W-27)
VI.2.1 Modélisation du puits (W-27) :
Les étapes de modélisation de W-27 par PROSPER sont comme suit :
VI.2.1.1 Les données d’entrée :
La création d’un modèle d’après le PROSPERE exige certain nombre de données :
 Les options du système :
Avant de commencer il faut définir toutes les options du modèle.
- Le type du fluide : «oil and water».
- La méthode utilisée : « Black oil» qui donne une description simplifiée des
fluides.
 Les données PVT :
Les données PVT introduisent dans le modèle sont représentées dans le tableau
ci-dessous :

GOR de Densité Densité Salinité Pourcentage Pourcentage Pourcentage


solution de l’huile de gas de l’eau de H2S de CO2 de N2
69.9 41.58 1.12 100000 0 0.28 0.466
3 3
Sm /Sm API sp.gravity ppm % % %
Tableau-VI.1: Les données PVT

77
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

 Les données des équipements :


Les donnés d’entrées du système des équipements sont :
- La déviation du sondage.
- Les équipements de fond de puits.
- Le gradient géothermique.
- Les capacités calorifiques moyennes.

VI.2.1.2 Inflow Performance Relationship (IPR) :


La méthode IP (l’indice de productivité) utilisé pour le calcul de l’IPR est
conditionnée par les paramètres du puits ci dessous :
Le gisement d’Ourhoud est un gisement d’huile sous-saturée
PG>Pb, Pwf>Pb.
PG = 4200 psig. Pwf= 3500 psig. Pb=1260 psig.

 La courbe IPR de puits W-27 :

FIG-VI.1: L’IPR de W-27

La courbe ci-dessus indique que l’indice de productivité est un constant ceci


correspond à l’écoulement monophasique du gisement.

78
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Pour des raisons de calcul, le PROSPER considère la décroissance de la pression


du fond jusqu’au point zéro, ce qui explique incurvation a partir de la pression de
bulle.

VI.2.1.3 Le choix de corrélation du calcul de perte de charge :


Il est bien connu qu'il n'y a pas une corrélation multiphasique universelle, donc il
faut faire une comparaison entre les corrélations disponibles pour choisir la
meilleure.

FIG-VI.2: Comparaison entre les corrélations

On peut voir clairement que les points d'essai sont situés entre les courbes de
Fancher&Brown et Beggs&Brill, car Fancher&Brown prend le minimum des
pertes de charge, tandis que Beggs&Brill prend le maximum de ces dernières.
Nous pouvons également voir que la corrélation Petroleum Experts 2 est très
proche des points d'essai, donc nous allons sélectionner cette Corrélation.

79
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.2.1.4 La courbe IPR-VLP (sans gaz lift) :

FIG-VI.3: La courbe IPR/VLP

Le point de fonctionnement est : (l’intersection des deux courbes)


Liquid rate : 7250(STB/D ).

Pressure : 3520(psig).
Le graphe ci-dessus montre un puits éruptif, mais la possibilité d’amélioration de
son débit par l’injection du gas lift nécessite l’optimisation suivante.

VI.2.1.5 Optimisation de gas-lift :


 Les données d’entrée de gas lift :
La méthode choisie pour l’optimisation est « Fixed Depth of Injection », la
profondeur est fixée à 2378 m du fait que le puits est équipé des vannes pendant la
complétion.

80
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Les caractéristiques du gas lift injectés sont représentées dans le tableau


Ci-dessous :
Gaslift Method No friction loss in annulus
Gaslift Type Fixed depth of injection
Gaslift Gas Gravity 0.95 (sp.gravity)
Mole percent H2SO4 0 (percent)
Mole percent CO2 1.261 (percent)
Mole percent N2 1.916 (percent)
Gaslift valve Depth(measured) 2378 (m)

Tableau-VI.2: Les données du gas lift

VI.2.1.5.1 La courbe de performance :

FIG-VI.4: La courbe de performance

La courbe ne commence pas de zéro du fait que le puits est éruptif.

81
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

On observe dans cette courbe que l’augmentation du débit d’injection de gas lift,
provoque une augmentation du débit d’huile sous l’effet de la diminution des
pertes de charges hydrostatiques, et après une certaine valeur, le débit d’huile
commence à diminuer sous l’effet de l’augmentation des pertes de charges par
friction.
Cette valeur est le débit optimum de gaz lift ( QG optimum  420.103 Sm3 / d ).

À cette valeur, Qoil  13350 STB / d.


Il aussi à noté qu’a partir d’un certain point l’augmentation du débit de gas lift n’a
pas d’effet significatif sur le débit d’huile.

VI.2.1.5.2 Comparaison entre les courbes IPR-VLP sans et avec gaz lift :

FIG-VI.5: VLP avant et après l’injection du gas lift

82
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Cette figure schématise la performance du réservoir (IPR) et de la colonne


hydrostatique (VLP) avec et sans gas lift, l’intersection de l’IPR avec les deux
VLP indique une meilleure performance de la colonne pour un débit de gas lift de
420 KSm3/d. En effet sur le VLP avec gas lift le débit d’huile est de13350 STB/d
soit une augmentation de 88% par rapport au débit d’huile sans gas lift.

VI.2.1.5.3 IPR/VLP pour le GAP :


L’obtention des courbes multisensitivités consiste à varier plusieurs fois le débit
d’injection de gas, a fin d’obtenir plusieurs points de fonctionnement soit autant
de point que de VLP.

FIG-VI.6: IPR\VLP pour différents débits de gas

Dans ce cas précis le nombre de VLP a été fixé à 10, commençant par zéro jusqu'à
la valeur optimum (420KSm3/d).

83
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

La visualisation des points de fonctionnement générer montre clairement que


l’augmentation du débit du gas lift n’implique pas forcément l’augmentation du
débit d’huile en proportion égal, d’où la nécessité d’estimé le rapport d’huile
récupéré par rapport au gas injecté. Particulièrement dans le cas d’un champ à
plusieurs puits, comme Ourhoud, la quantité de gas lift est limitée par la capacité
de station de compression, le nombre de puits producteurs est de 55, donc le
recours au GAP est inévitable pour l'exploitation du gas lift dans la récupération et
son optimisation, dans le but de maintenir le niveau de production d’huile sur
l’ensemble du gisement.

VI.3 Modélisation du système de production :


La première étape dans la construction du modèle est le choix du système en
l’occurrence la méthode production, ainsi que le modèle PVT dans ce cas black
oil.
La seconde étape est d’élaboré le système, qui comprend les puits producteurs
d’huile du champ, le CPF, les nœuds, les chokes et les pipes lines.
Comme mentionné plutôt, le GAP prend en charge cette modélisation, pour cela il
introduit les modèles des puits générés par PROSPERE.
Cette modélisation consiste à introduire les données relative aux :
1- Pipelines tel que longueur, diamètre, rugosités, trajectoire ….
2- Chokes : diamètre.
3- Puits (IPR/VLP) : les paramètres de ces données sont générés par PROSPER.
4- CPF : dans cette dernière les contraintes liées à la capacité du CPF sont
évaluées en termes de volume.
La figure VI.7 représente le modèle du système de production du champ Ourhoud.

84
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

FIG-VI.7: Modèle du système de production

85
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.4 Optimisation avec les contraintes actuelles :


L’étape suivant l’élaboration du modèle est l’optimisation qui permet de définir la
quantité optimum de gas lift, l’huile récupéré ainsi que tous les constituants du
modèle.
VI.4.1 Les contraintes actuelles :
Dans le CPF on a les contraintes suivantes :
 La capacité de traitement des eaux est 18600 Sm3/d.
 La capacité totale de station de compression de gas est 5.8 MSm3/d.
 La quantité réservée pour l’injection de gas lift est 2.2MSm3/d.
 Le débit maximum de gas produit est 3.3MSm/d.
Le GAP tien compte de toutes ces contraintes pour calculer les différents débits
des puits.
VI.4.2 Les résultats du système total :
Après quelque heures de calcule par GAP on obtient les résultats suivants :

Gas lift Gas lift Oil Water Gas WCT GLR


available injection rate produced produced produced
1000Sm3/d 1000Sm3/d STB/d Sm3/d 1000Sm3/d % Sm3/Sm3
2200 2200 230790.7 12255.9 2632.514 25 .04 53.78

Tableau-VI.3: Les résultats de système total de l’état actuel

Ces résultats sont conformes à la capacité du CPF :


- La production du gaz ne dépasse pas les 3.3MSm3/d.
- Le GAP utilise tous les 2.2MSm3/d de gas lift.
- La production d’eau ne dépasse pas les 18600 Sm3/d.

VI.4.3 Les résultats des puits :


Les résultats détaillés sont présentés dans les histogrammes ci-dessous
concernant ces données : le débit d’huile, le débit d’injection de gas lift, le
Water cut, le GOR, le GLR et le GLR injecté.

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

FIG-VI.8: Oil Rate (STB/d)

FIG-VI.9: Gas Lift Injection Rate (KSm3/d)

FIG-VI.10: WCT (%)

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

FIG-VI.11: GOR (Sm3/Sm3)

FIG-VI.12: GLR (Sm3/Sm3)

FIG-VI.13: GLR injected (Sm3/Sm3)

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.4.4 L’interprétation des résultats :


D’après les résultats précédents :
 Parmi les 55 puits, il y a 17 puits qui ne produisent pas, 31 puits assisté par
gaz lift, et 7 puits produisent sans gaz lift.
 Certain puits sont fermés car leurs WCT sont très élevés comme (W-13,
W-15).
 Les débits des puits : (W-10, W-14, W-3, W-31, W-34, W-35, W-17, W-27,
W-28, W-36) sont élevés (ouverts totalement), car sont assistés par des
débits de gaz lift suffisants, du fait que leurs WCT sont faibles.
 Les débits des puits : (W-12, W-16, W-22, W-26, W-30, W-8) sont faibles
par rapport aux autres, et sont assistés par un faible débit de gaz lift, car
leurs WCT sont élevés (pour ne produit pas beaucoup d’eau, parce que la
quantité qu’on peut traiter au niveau de CPF est limité).
 Le débit de puits (W-44) est bon, malgré est assisté par un faible débit de
gaz lift, car son WCT est très faible ce que signifier que la densité de la
colonne de production est faible, par conséquence une faible contre pression
hydrostatique, c'est-à-dire il n’a pas besoin beaucoup de gas.
 Le WCT de W-30 est élevé, donc normalement il besoins beaucoup de gas,
mais le GAP ne donne pas le débit suffisant, car la quantité disponible est
limité, d’où faible débit d’huile.
 Les débits des puits (W-2, W-5, W-21, W-55, W-11) sont très faible, et sont
assistés par un grand débit de gaz lift, car leurs WCT sont élevés, et leurs
GOR sont faibles, ce qui signifier que la densité de la colonne est grand,
c'est-à-dire ils besoin beaucoup de gas.
 Parmi les 7 puits qui sont sans gaz lift, Les puits (W-24, W-38, W-39,
W-40, W-55) ont des débits très faibles, car leurs WCT sont élevés, et les
deux autres (W-19, W-53) ont des bons débits, car leurs WCT sont nuls, et
leurs GOR sont faibles.

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

 À la lumière de l’optimisation avec le GAP l’injection du gas lift est réduite de


350% (de 420 à 120 KSm3/d) par rapport à l’optimisation faite par PROSPER
en l’occurrence dans le cas du puits (W-27), tout en gardant approximativement
le même débit d’huile, bien sur cette diminution de production (13350 à
11850 STB/d) est compensée par gain de débit de gas lift à réinjecté dans les
autres puits de sorte a améliorer les débits existants dans une logique globale.
Ainsi l’optimisation par le GAP à permis de faire une importante réduction de
gas lift donc une meilleure gestion de cette ressource plutôt rare dans le but de
relevé le niveau de production de l’ensemble du champ.
 Dans ce qui suit des propositions sont émises afin d’améliorer d’avantage la
production par allégements des contraintes actuelle.

VI.5 Propositions :
L’objectif ultime est d’essayer d’améliorer la production du champ.
L’idée est de manipuler les contraintes liées à la capacité de traitement des eaux et
de station de compression.

VI.5.1 Les cas proposés :


1. Augmentation de la capacité de traitement des eaux et du débit maximum
d’injection de gaz lift de 50% et 100% respectivement, donc de 18600 à
30000 Sm3/d pour le traitement des eaux et de 2.2 à 4.5 MSm3/d pour le gas
lift.
2. Augmentation uniquement du débit maximum d’injection de gaz lift de 2.2 à
4.5 MSm3/D.
3. Augmentation uniquement de la capacité de traitement des eaux de 18600 à
30000 Sm3/D.

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.5.2 Optimisation avec les contraintes proposées :


VI.5.2.1 Les résultat de système total des cas proposés :
Les résultats sont présentés dans les tableaux ci-dessous :
1. Première proposition :
Augmentation de la capacité de traitement des eaux de 18600 à 30000 Sm3/d, et le
débit maximum d’injection de gaz lift de 2.2 à 4.5 MSm3/d.

Gas lift Gas lift Oil Water Gas WCT GLR


available injection rate produced produced produced
1000Sm3/d 1000Sm3/d STB/d Sm3/d 1000Sm3/d % Sm3/Sm3
4500 4500 273991.1 21800.2 3285.524 33.35 50.26

Tableau-VI.4: Les résultats du système total de la 1ère proposition

2. Deuxième proposition :
Augmentation du débit maximum d’injection de gaz lift de 2.2 à 4.5 MSm3/d.

Gas lift Gas lift Oil Water Gas WCT GLR


available injection rate produced produced produced
1000Sm3/d 1000Sm3/d STB/d Sm3/d 1000Sm3/d % Sm3/Sm3
4500 4102.985 260958.7 15134.5 3287.257 26.73 58.05

Tableau-VI.5: Les résultats du système total de la 2ème proposition

3. Troisième proposition :
Augmentation de la capacité de traitement des eaux de 18600 à 30000 Sm3/D.

Gas lift Gas lift Oil Water Gas WCT GLR


available injection rate produced produced produced
1000Sm3/d 1000Sm3/d STB/d Sm3/d 1000Sm3/d % Sm3/Sm3
2200 2200 269431.1 18981.9 3279.968 30.7 53.05

Tableau-VI.6: Les résultats du système total de la 3ème proposition

VI.5.2.2 Les résultats des puits :


Les débits d’huile et de gas lift sont présentés dans l’annexe 10.

91
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

 Les résultats du système total et des puits montrent que ces propositions
permettent d’augmenter le débit d’huile considérablement, cette augmentation
due à :
- L’augmentation des débits d’huile des puits à forts WCT, ou de la mise en
production de ces derniers dans le cas où ils étés en état de fermeture,
Comme dans la 1ère et la 2ème proposition, l’ouverture des puits (W-13),
(w-15) qui sont fermé à l’état actuelle, en raison de grande quantité de gas
lift dans ces proposition.
- L’augmentation des débits d’huile des puits en raison d’une plus grande
quantité du gas lift, comme dans la 1ère proposition le débit de puits (W-30)
augmente de 2000 à 3500 STB/d à cause de l’augmentation de son débit de
gas lift de 17.103 à 120.103Sm3/d.
- L’ouverture des puits qui sont fermées à l’état actuelle comme (W-4),
(W-6), (W-25)…, en raison de l’augmentation de la capacité du traitement
des eaux et de station de compression.
VI.5.2.3 Comparaison entre les trois propositions :

FIG-VI.14: Le débit d’huile de chaque cas

92
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

FIG-VI.15: Le débit d’eau de chaque cas

FIG-VI.16: Le débit d’injection de gas lift de chaque cas

93
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

 L’histogramme des débits d’huile montre clairement que l’allègement des


contraintes influe positivement sur le débit d’huile, ceci avec des proportions
différentes selon la contrainte allégée.
 Premièrement, la modification simultané de la capacité de traitement des eaux,
et de station de compression à permit d’augmenté le débit d’huile
considérablement de 230 à 274 KSTB/d.
 Dans le deuxième cas, où la contrainte du gas injecté a été améliorée avec un
taux de 100%, le gain d’huile récupérée est de 260 KSTB/d.
 En dernier, l’amélioration des contraintes ne concerne que la capacité de
traitement des eaux, ce qui a permit un débit d’huile de 269 KSTB/d soit une
amélioration de 39 KSTB/d.
Dans les trois cas proposés, il en ressort que le débit d’huile récupéré est bien
supérieur dans le cas de la combinaison de l’amélioration de la capacité de
traitement des eaux, et de station de compression que par rapport a un changement
de l’un ou l’autre séparément.
Quand à la 2ème et la 3ème proposition, le débit d’huile est en faveur de la capacité
de traitement des eaux.
 Dans le 2ème histogramme, l’analyse c’est porté sur l’augmentation du débit
d’eau par rapport à l’application des trois propositions citées plus haut.
Comme précédemment l’augmentation de la capacité de traitement des eaux, et de
station de compression permet d’avoir un plus grand débit d’eau, mais avec des
proportions différentes. La comparaison de l’état actuelle avec la 2ème proposition
montre le rôle jouée par l’augmentation de la capacité de compression du gas dans
l’augmentation du débit d’eau de même que pour la 1ère et la 3ème proposition,
mais seulement dans ces dernières il faut souligner le fait que la capacité de
traitement des eaux a été améliorée d’un grand débit d’eau.
 Le dernier histogramme schématise le débit du gas d’injection en fonction
des contraintes utilisées dans les cas cités plus haut.

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Il apparait clairement que le débit d’injection a été complètement exploité, sauf


dans le cas de l’augmentation de la capacité de station de compression
uniquement, où seulement 4.1 MSm3/d a été utilisée des 4.5 MSm3/d proposés.
La raison de ce comportement est du fait que la capacité du traitement des eaux
n’a pas été amélioré donc le besoin en gas d’injection est moindre que par rapport
au 2éme proposition.

VI.6 Choix de meilleure proposition :


Il est difficile de choisir la meilleure proposition car la variation de la production
en fonction du temps est inconnue, pour ce la il faut estimer le débit cumulé pour
chaque proposition jusqu'à l’an 2033 par VIP, pour gérer la vie du gisement.
Pour choisir la meilleure proposition il faut faire des études économiques, car ces
propositions nécessitent des investissements supplémentaires tel que :
- Modification des compresseurs.
- Collectes d’injection.
- Collectes d’huile.
- Les séparateurs.
VI.6.1 Définition de VIP :
La gamme de produits VIP (Vectorized Implicite Pressure) est un groupe des
softwares conçus pour simuler l'écoulement des fluides dans les réservoirs
d'hydrocarbures souterrains, en particulier, les produits VIP nous permettent de :
- Définir la structure et la topographie du réservoir.
- Diviser le réservoir dans la modélisation en unités appelées gridblocks.
- Définissez les propriétés de chaque gridblock dans le réservoir.
Le simulateur VIP comprend deux modules distincts : l'un sert à mettre en place
un état initial des modèles de réservoir, et un autre pour réaliser des études en
fonction du temps (VIP-EXEC).

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IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Le module de simulation (VIP-EXEC) :


Le VIP-EXEC est utilisé pour effectuer les calculs nécessaires en fonction du
temps pour simuler le fonctionnement continu du réservoir, et estimer la
production et l’injection cumulée.
VIP-EXEC simule les variations de pression du réservoir et la saturation au cours
de temps, sous réserve des contraintes d'exploitation des puits.
VI.6.2 Estimation des débits cumulés par VIP :
- Première proposition :
Cette courbe montre la déférence des débits d’huile cumulée entre la
1ère proposition et l’état actuelle :

FIG-VI.17: la différence entre les débits cumulés de la 1ère proposition


et de l’état actuelle

96
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Il est clair que d’après cette proposition, le débit cumulé augment par rapport à
l’état actuelle.
Le débit d’huile cumulé de l’état actuelle est : 179.085 MSm3.
Le débit d’huile cumulé de la 1ère proposition est : 186.251 MSm3.
La déférence entre les débits cumulés est : 7.165 MSm3 équivalent à 45.07 MSTB.
- Deuxième proposition :
Cette courbe montre la déférence des débits d’huile cumulée entre la
2ème proposition et l’état actuelle :

FIG-VI.18: La différence entre les débits cumulés de la 2ème proposition


et de l’état actuelle

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Le débit d’huile cumulé de l’état actuelle est : 179.085 MSm3.


Le débit d’huile cumulé de la 2ème proposition est : 180.096 MSm3.
La déférence entre les débits cumulés est : 1.011 MSm3 équivalent à 6.36 MSTB.
D’après le graphe ci-dessus, il est clair que l’augmentation de la capacité de
station de compression de gaz lift uniquement ne donne pas un grand gain.
- Troisième proposition :
Cette courbe montre la déférence des débits d’huile cumulée entre le 3 ème cas et
l’état actuelle :

FIG-VI.19: La différence entre les débits cumulés de la 3ème proposition


et de l’état actuelle

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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Le débit d’huile cumulé de l’état actuelle est : 179.085 MSm3.


Le débit d’huile cumulé de la 3ème proposition est : 185.446 MSm3.
La déférence entre les débits cumulés est : 6.361 MSm3 équivalent à 40.01 MSTB.
Ce graphe montre clairement que l’augmentation de la capacité de traitement des
eaux uniquement, donne une amélioration considérable de la production.
VI.6.3 Comparaison entre les trois propositions :

FIG-VI.20: Les débits d’huile cumulés de chaque cas


Les résultats de VIP montrent que la deuxième proposition ne donne pas un bon
résultat au cours du temps, par contre, les deux autres propositions permettent
d’améliorer la récupération.
VI.6.4 Études économiques :
Pour choisir l’investissement la plus salutaire des deux propositions (la 1 ère et la
3ème), il faut faire des études économiques a fin de calculer la VAN et le POT des
deux projets.
VAN (valeure actuelle nette) : bénéfice actualisé cumulé.
POT (pay out time) : le délai de récupération.

99
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.6.4.1 Évaluation économique des deux propositions :


Pour déterminer le POT el la VAN des deux propositions il faut calculer le revenu
et les dépense.
Le revenu= (le gain en débit)*(le prix unitaire).
Le gain en débit=(le débit après le projet)-(le débit avant le projet).
Les dépenses=le revenu*10%.
Les calcules sont basés sur les données ci-dessous :
- Le taux d’impôt=30% de bénéfice net. - Le prix d’un baril=70$.
- Le dépenses=10% de revenues. - Le taux d’actualité=12%.
- Les Investissements de la 1ère proposition=255M$.
- Les Investissements de la 3ème proposition=55M$.
l'état actuel 1ère proposition 3ème proposition
Année gain en gain en
Q oil Q oil Revenue dépense Q oil Revenue dépense
débit débit
(KSTm3) (KSTm3) M$ M$ (KSTm3) M$ M$
(KSTB) (KSTB)
2010 9181.42 9181.43 0.00 0.00 0.00 9181.42 0.00 0.00 0.00
2011 12186.21 12186.19 0.00 0.00 0.00 12186.21 0.00 0.00 0.00
2012 11044.37 11763.62 4524.08 316.69 31.67 11518.96 2985.17 208.96 20.90
2013 8067.28 8982.15 5754.53 402.82 40.28 8858.71 4978.09 348.47 34.85
2014 6196.54 6763.35 3565.23 249.57 24.96 6787.93 3719.84 260.39 26.04
2015 5038.75 5643.49 3803.81 266.27 26.63 5542.37 3167.77 221.74 22.17
2016 4220.99 4703.84 3037.13 212.60 21.26 4557.69 2117.84 148.25 14.82
2017 3589.57 4011.89 2656.39 185.95 18.59 3983.98 2480.84 173.66 17.37
2018 3328.26 3480.94 960.36 67.23 6.72 3353.11 156.31 10.94 1.09
2019 2949.04 3165.35 1360.59 95.24 9.52 3094.95 917.77 64.24 6.42
2020 2559.69 3150.73 3717.64 260.23 26.02 3264.12 4430.86 310.16 31.02
2021 2243.90 2721.78 3005.87 210.41 21.04 2759.90 3245.64 227.19 22.72
2022 2207.28 2574.85 2312.02 161.84 16.18 2631.17 2666.27 186.64 18.66
2023 1939.38 2306.87 2311.51 161.81 16.18 2166.99 1431.67 100.22 10.02
2024 1980.39 2132.63 957.59 67.03 6.70 2015.05 218.01 15.26 1.53
2025 1683.09 1887.53 1285.93 90.01 9.00 1748.32 410.30 28.72 2.87
2026 1546.81 1743.80 1239.07 86.73 8.67 1746.35 1255.11 87.86 8.79
2027 1345.66 1482.00 857.58 60.03 6.00 1579.10 1468.34 102.78 10.28
2028 1251.14 1380.93 816.38 57.15 5.71 1448.45 1241.08 86.88 8.69
2029 1283.90 1251.81 -201.85 -14.13 -1.41 1417.99 843.43 59.04 5.90
2030 1157.70 1242.14 531.13 37.18 3.72 1347.92 1196.48 83.75 8.38
2031 999.56 1225.06 1418.40 99.29 9.93 1180.98 1141.13 79.88 7.99
2032 1028.40 1212.69 1159.18 81.14 8.11 1018.80 -60.38 -4.23 -0.42

Tableau-VI.7: Les calcules du revenus et des dépenses

100
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

 Calcule du VAN et du POT :


La détermination de ces derniers nécessite les calcules suivantes :
∑ CH=dépense+A. CF= B net+A.
A=Investissement/N. CF = CF/ (1+i) t.
B net= B Brut-impôt. B = CF - I .
B Brut=revenue -∑ CH. B c =∑ B .
Impôt= B Brut*taux d’impôt. i : taux d’actualité.
∑ CH : La somme des charges. B Brut : Bénéfice brut.
CF : cash flow. CF : Cash flow actualisé.
B : Bénéfice actualisé. B c : Bénéfice actualisé cumulé.
A : amortissement. N : nombre des années d’exploitation.
Les résultats sont dans les tableaux suivants :
Année ∑ CH B Brut Impôt B net CF CF B Bc
2010 -255 -255
2011 0 0 0 0 0 0 0 -255
2012 43.809 272.877 81.863 191.014 203.154 161.953 161.953 -93.047
2013 52.422 350.396 105.119 245.277 257.417 183.224 183.224 90.177
2014 37.097 212.470 63.741 148.729 160.869 102.235 102.235 192.412
2015 38.767 227.500 68.250 159.250 171.390 97.251 97.251 289.664
2016 33.400 179.199 53.760 125.439 137.579 69.702 69.702 359.366
2017 30.735 155.213 46.564 108.649 120.789 54.639 54.639 414.005
2018 18.863 48.363 14.509 33.854 45.994 18.576 18.576 432.581
2019 21.664 73.577 22.073 51.504 63.644 22.951 22.951 455.531
2020 38.163 222.071 66.621 155.450 167.590 53.959 53.959 509.491
2021 33.181 177.230 53.169 124.061 136.201 39.154 39.154 548.645
2022 28.324 133.517 40.055 93.462 105.602 27.105 27.105 575.751
2023 28.321 133.485 40.046 93.440 105.580 24.196 24.196 599.947
2024 18.843 48.188 14.456 33.732 45.872 9.386 9.386 609.333
2025 21.141 68.873 20.662 48.211 60.351 11.026 11.026 620.359
2026 20.813 65.921 19.776 46.145 58.285 9.508 9.508 629.867
2027 18.143 41.887 12.566 29.321 41.461 6.039 6.039 635.905
2028 17.855 39.292 11.788 27.504 39.644 5.155 5.155 641.060
2029 10.727 -24.856 -7.457 -17.399 -5.259 -0.611 -0.611 640.450
2030 15.858 21.321 6.396 14.925 27.065 2.806 2.806 643.256
2031 22.069 77.219 23.166 54.053 66.193 6.127 6.127 649.382
2032 20.254 60.889 18.267 42.622 54.762 4.526 4.526 653.908
Tableau-VI.8: Évaluation économique de la 1ère proposition

101
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

Année ∑ CH B Brut Impôt B net CF CF B Bc


2010 -55.000 -55.000
2011 0.000 0.000 0.000 0.000 0.000 0.000 0.000 -55.000
2012 23.116 185.846 55.754 130.092 132.312 105.478 105.478 50.478
2013 37.067 311.400 93.420 217.980 220.200 156.734 156.734 207.212
2014 28.259 232.130 69.639 162.491 164.711 104.677 104.677 311.889
2015 24.394 197.349 59.205 138.145 140.365 79.647 79.647 391.536
2016 17.045 131.204 39.361 91.843 94.063 47.655 47.655 439.191
2017 19.586 154.073 46.222 107.851 110.071 49.791 49.791 488.982
2018 3.314 7.627 2.288 5.339 7.559 3.053 3.053 492.035
2019 8.644 55.600 16.680 38.920 41.140 14.835 14.835 506.870
2020 33.236 276.924 83.077 193.847 196.067 63.128 63.128 569.998
2021 24.939 202.255 60.677 141.579 143.799 41.339 41.339 611.337
2022 20.884 165.755 49.726 116.028 118.248 30.351 30.351 641.689
2023 12.242 87.975 26.393 61.583 63.803 14.622 14.622 656.310
2024 3.746 11.515 3.454 8.060 10.280 2.104 2.104 658.414
2025 5.092 23.629 7.089 16.540 18.760 3.427 3.427 661.841
2026 11.006 76.852 23.056 53.796 56.016 9.137 9.137 670.979
2027 12.498 90.285 27.086 63.200 65.420 9.528 9.528 680.507
2028 10.908 75.968 22.790 53.178 55.398 7.204 7.204 687.711
2029 8.124 50.916 15.275 35.641 37.861 4.396 4.396 692.107
2030 10.595 73.158 21.948 51.211 53.431 5.539 5.539 697.646
2031 10.208 69.671 20.901 48.770 50.990 4.720 4.720 702.365
2032 1.797 -6.024 -1.807 -4.217 -1.997 -0.165 -0.165 702.200

Tableau-VI.9: Évaluation économique de la 3ème proposition

D’après ces tableaux on trouve :


VAN1= 653.908 M$.
VAN3=702.200 M$.
 Calcule du POT :
t 1
 I  1 CFi
POT  x  t t 1
1 CFi  1 CFi
x : nombre des années d’exploitation qui ont des B c négatifs.

t : représente le numéro d’année de la 1ère valeur positive de B c .


POT1=deux ans et 6 mois.
POT3=une année et 6 mois.

102
IE-05
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production

VI.6.4.2 Discussion :
À la lumière de ces résultats, les deux propositions sont rentables du fait que :
- Leurs VAN sont positives ;
- Leurs délais de récupérations sont petits (mois de trois ans).
Mais, le chois de 3ème proposition est indispensable car son VAN est supérieure à
celle de la 1ère proposition, en plus le délai de récupération de celle-ci est
inférieure à celle de la 1ère.

103
IE-05
Conclusion
et
recommandations
Conclusion et recommandations

Conclusion générale :

Suite à l’étude d’optimisation faite sur le champ, on conclut que :


 Le fluide suit un seul type d’écoulement du réservoir vers le fond, c’est
l’écoulement monophasique suivant la méthode de l’indice de productivité.
 La corrélation petroleum expert 2 donne les meilleurs résultats de calcul des
pertes de charge dans le tubing.
 La nouvelle formulation peut appliquée aux situations difficiles, où la
production des quelques puits est très faibles sans quantité appropriée
d'injection du gas lift.
 Le problème d'optimisation est résolu par la méthode de programmation
quadratique séquentielle.
 Les résultats des puits montrent que ces derniers ont besoins beaucoup de
gas lift si leurs water cut sont élevés.
 Cette méthode d’optimisation donne le débit de gas lift économique, pour
maximiser la production de l’ensemble du champ, tout en gardant la
quantité du gas disponible.
 Cette optimisation est efficace du fait que les résultats obtenue par GAP
respectent les contraintes du champ.
 La production du champ augment considérablement avec l’allégement des
contraintes.
 L’étude économique montre que le projet d’augmentation de la capacité du
traitement des eaux est le plus bénéfique.

104
IE-05
Conclusion et recommandations

Recommandations :

En fin pour un développement efficace du champ Ourhoud, des recommandations


ont été suggérées comme suite :

 Faire un contrôle quotidien du débit d’huile et du gas lift pour confirmer les
résultats d’optimisation.
 Refaire l’optimisation périodiquement pour garder le même niveau de
production.
 Agrandir la priorité d’ouverture pour les puits à forts water cut pour éviter
l’accumulation de l’eau.
 A cause des résultats des propositions, nous recommandons de faire
augmenter la capacité du traitement des eaux pour améliorer la production.
 Faire des études technico-économiques sur toute la durée d’exploitation du
champ avant de faire n’importe quel projet.

105
IE-05
Annexe
Annexe

Annexe-01 : Stratigraphie du champ Ourhoud


Annexe

Annexe-02 : Carte géologique du champ Ourhoud


Annexe

Annexe-03 : Gas lift continu


Annexe

Annexe-04 : Gas lift intermittent


Annexe

Annexe-05 : Intermittent gas-lift- Chamber design


Annexe

Annexe-06 : Gas lift direct et inverse


Annexe

Ourhoud OURHOUD COMPLETION SCHEMATIC DIAGRAM (W-27) Depth


String Item Qty Description (mRT)
Elevation RT to Tubing Head Spool Landing Shoulder
Compression + Packer Stroke
53 1 Sub J: Tubing Hanger, Cameron SSMC 11" LS 5.1/2" NV 20# x 5.1/8" SRL w/. 2 ports 8,43
52 1 Sub J: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV PxP 8,60
51 2 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 10,36
50 1 Sub I: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 35,58
49 1 Sub I: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 38,46
48 1 Sub I: Halliburton 4.562" SP Self Equalizing TRSSV 40,37
47 1 Sub I: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 43,25
46 1 Sub I: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 45,16
45 3 space out Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 46,60
44 148 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP Joints No. 44 to No. 190 53,59
43 1 Sub H: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 1906,03
42 1 Sub H: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 1908,92
41 1 Sub H: Weatherford Upper SPM 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 1911,10
40 1 Sub H: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 1913,95
39 1 Sub H: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 1915,86
38 31 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 1917,29
37 1 SubF: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2315,53
36 1 Sub F: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2318,41
35 1 Sub F: Weatherford Middle SPM 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2320,32
34 1 Sub F: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2323,45
33 1 SubF: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2325,35
32 2 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP Joints No.5 2326,79
31 1 Sub E: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2352,02
30 1 Sub E: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2354,86
29 1 Sub E: Halliburton FBN Upper Landing Nipple, 4.562" NV BxP 2356,71
28 1 Sub E: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2357,19
27 1 Sub E: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2359,10
26 1 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP Joint No. 4 2360,54
25 1 Sub D: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2373,03
24 1 Sub D: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2375,91
23 1 Sub D: Weatherford Lower SPM 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2378,10
22 1 Sub D: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2380,95
21 1 Sub D: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2382,85
20 1 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP Joint No. 3 2384,29
19 1 Sub C: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2396,78
18 1 Sub C: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2399,85
17 1 Sub C: Halliburton Ratch Latch Seal Assembly, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV Box up 2401,73
16 1 Sub C: Halliburton 9-5/8" MHR Packer x 7" 29 lbs/ft S13Cr-95 2402,20
15 1 Sub C: Halliburton Millout Extension L80 x 7" 29 lbs/ft S13Cr-95 PxP 2404,23
14 1 Sub C: Halliburton adapter L80, 7" 29 lbs/ft Box x 5-1/2" 20 lbs/ft NV Pin, S13Cr-95 2407,09
13 1 Sub C: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2407,42
12 1 Sub C: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2409,32
11 1 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP Joint No. 2 2410,76
10 1 Sub B: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2423,38
9 1 Sub B: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2426,26
8 1 Sub B:Halliburton FBN Lower Landing Nipple, 4.562" NV BxP 2428,16
7 1 Sub B: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2428,65
6 1 Sub B: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2430,55
5 1 Tubing, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP Joints No.1 2431,99
4 1 Sub A: Pup Joint, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV BxP 2444,61
3 1 Sub A: Flow Coupling, 5-1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 New VAM BxP 2447,49
2 1 Sub A: X-Over 5 1/2" NV x 7" NV Pin 2449,40
1 1 Sub A: Weatherford Tie Back Stem, 5.1/2" 20 lbs/ft S13Cr-95 NV Box up 2450,00
Prod Csg: 9 5/8" 47 ppf S95HC, SHC set at 22018 mRT

9.5/8" 53.5 ppf S95HC, NV set at 3119 mRT


Liner: 7" 29 ppf SM13Cr-95 NV set at 3123 mRT. Top of liner: 2502 mRT
Liner: 4 1/2" 12.6 ppf SM13Cr-95 NV set at 3458 mRT. TOL: 2452 mRT. X-over 5.1/2" to
PBTD: 3432.12 mRT
4.1/2" at 2456 mRT
TD (MD): 3460 mRT NB : Deviated Well. TVD 3454 mRT. Inclination 3.11 deg. Azimuth 241.98 deg.

Annexe-07 : La complétion à Ourhoud


Annexe

Annexe-08 : flow valve


Annexe

Annexe-09 : schéma du puits W-27


Annexe

L’état actuel 1ère Proposition 2ème Proposition 3ème Proposition


Oil Rate Gas Lift Rate Oil Rate Gas Lift Rate Oil Rate Gas Lift Rate Oil Rate Gas Lift Rate
puits
STB/d 1000Sm3/d STB/d 1000Sm3/d STB/d 1000Sm3/d STB/d 1000Sm3/d
W-01 6343.5 84 6625.1 120 6797.7 120 6467.4 93
W-02 3500.6 122 3405.1 122 3471.0 122 3493.7 122
W-03 13305.9 120 12870.4 120 13163.9 120 13272.3 120
W-04 0.0 0 2371.5 118 0.0 0 1.4 0
W-05 1965.5 42 2643.7 120 2653.8 120 2529.2 83
W-06 0.0 0 913.2 120 0.9 33 0.9 0
W-07 6245.4 120 6000.3 120 6163.7 120 6225.9 120
W-08 832.0 14 2139.3 120 1672.1 100 3.2 0
W-09 7819.9 120 7610.6 120 7744.0 120 7800.7 120
W-10 9108.5 47 9300.0 100 9299.0 100 9295.7 66
W-11 2777.8 47 3581.0 120 3669.7 120 3498.7 90
W-12 1291.5 20 2367.5 120 2032.7 105 595.1 4
W-13 38.2 0 737.5 117 37.1 40 39.6 0
W-14 14759.2 120 14623.5 120 14749.9 120 14771.0 120
W-15 1.5 0 1113.5 118 1.5 0 600.1 20
W-16 1843.1 11 4213.9 113 2814.4 92 7.1 0
W-17 8171.1 120 8082.3 120 8165.0 120 8178.9 120
W-18 6421.7 120 6334.9 120 6415.8 120 6429.1 120
W-19 9971.1 0 9774.6 0 9957.7 0 9988.2 0
W-20 0.0 0 0.0 0 0.0 0 0.0 0
W-21 2623.2 36 3505.5 120 3420.1 110 2147.2 19
W-22 2190.5 7 5056.8 115 2873.9 90 1323.0 0
W-23 0.0 0 0.0 0 11891.9 120 12000.2 0
W-24 304.3 0 2383.0 117 276.4 40 267.3 0
W-25 0.0 0 12300.0 0 0.0 0 12299.7 0
W-26 3750.1 23 3750.0 25 3749.8 24 2634.3 0
W-27 11847.2 120 11750.8 120 11822.5 120 11817.9 120
W-28 8871.9 120 8766.4 120 8844.8 120 8839.8 120
W-29 3453.9 80 3578.8 121 3601.2 121 3585.4 116
W-30 2074.2 17 3545.3 120 3165.4 110 1208.4 0
W-31 13799.5 83 14010.0 105 14004.0 103 11881.4 27
W-32 0.0 0 0.0 0 0.0 0 11798.6 0
W-33 0.0 0 0.0 0 0.0 0 0.0 0
W-34 15000.0 81 15000.0 90 14999.8 84 15000.0 84
W-35 13547.5 110 13576.9 120 13676.7 120 12223.1 57
W-36 8961.5 120 8801.5 120 8895.9 120 8903.7 120
W-37 0.0 0 1049.5 120 152.2 54 1.2 0
W-38 891.0 0 1150.6 120 1119.6 105 1061.1 42
W-39 2060.9 0 2000.8 0 2043.3 0 2046.1 0
W-40 1514.2 0 4066.4 120 2390.6 80 1514.3 0
W-41 7837.6 62 8798.3 120 8831.4 120 6681.7 23
W-42 0.0 0 0.0 0 0.0 0 0.0 0
W-43 0.0 0 0.0 0 0.0 0 0.0 0
W-44 4444.3 67 5060.8 120 5085.9 120 4873.7 103
W-45 0.0 0 0.0 0 0.0 0 0.0 0
W-46 5375.7 70 5776.5 120 5796.7 120 5774.7 120
W-47 4823.1 41 5996.3 120 6010.4 120 3095.9 0
W-48 0.0 0 0.0 0 2041.2 120 0.0 0
W-49 8590.6 5 10764.4 120 10781.6 120 8577.3 0
W-50 4066.4 50 4885.3 120 4912.2 120 4189.4 50
W-51 0.0 0 0.0 0 523.7 70 5047.8 0
W-52 0.0 0 0.0 0 0.0 0 6681.1 0
W-53 8471.7 0 9087.0 0 9087.0 0 8724.3 0
W-54 0.0 0 2525.2 0 0.0 0 0.0 0
W-55 1895.0 0 2097.5 0 2149.5 0 2035.3 0

Annexe-10 : Les résultats des puits


Annexe

1ère 2ème 3ème


l’état actuel
proposition proposition proposition
CUM PRD CUM PRD CUM PRD CUM PRD
L’année OIL OIL OIL OIL
(KSTM3) (KSTM3) (KSTM3) (KSTM3)
2010 101204.29 101204.3 101204.3 101204.29
2011 112689.38 112689.37 112689.36 112689.38
2012 124442.46 125159.2 124771.2 124915.14
2013 128796.69 129942.08 129233.45 129683.3
2014 135781.19 137752.98 136217.65 137345.25
2015 141304.41 143874.77 141437.31 143446.24
2016 145934.86 149009.94 145939.49 148502.08
2017 149855.89 153395.38 150023.92 152741.85
2018 153198.12 157042.56 153300.74 156382.72
2019 156442.13 160374.51 156327.72 159578.51
2020 159169.63 163515.62 159252.31 162742.17
2021 161557.83 166503.58 161851.91 165809.69
2022 163739.98 169106.78 164262.25 168504.7
2023 165859.49 171564.59 166420.46 170876.5
2024 167839.8 173785.89 168180.97 172972.15
2025 169636.62 175779.7 169830.45 174852.9
2026 171258.65 177610.52 171387.11 176587.47
2027 172713.97 179226.49 173075.1 178282.79
2028 173999.65 180632.41 174738.58 179747.93
2029 175248.45 181949.84 176163.85 181183.62
2030 176491.68 183175.5 177358.87 182589.45
2031 177569.01 184405.59 178504.94 183870.25
2032 178578.43 185651.5 179584.28 184955.42
2033 179085.59 186251.33 180096.79 185446.73

Annexe-11 : Les débits cumulés estimés par VIP


LISTE DES FIGURES
FIG-I.1: Situation géographique du champ Ourhoud…………………….3
FIG-I.2: Partenaires SH-ORD……………………………………………5
FIG-I.3: Configuration de champ Ourhoud………………………………6
FIG-I.4: Structure du champ……………………………………………...9
FIG-I.5: Développement De Réservoir.…….…………………………..16
FIG-II.1: Profil de production……………………………………………...22
FIG-II.2: Évolution des pertes de charge en fonction du débit du gas….29
FIG-IV.1: Variation des pressions en tous rayons en fonction du temps.43
FIG-IV.2: Évaluation de pressure drawdown…………………………...44
FIG-IV.3: La courbe IPR………………………………………………..45
FIG-IV.4: La variation de l’IPR sur la vie d’un puits…………………...46
FIG-IV.5: La courbe IPR de Vogel……………………………………..47
FIG-IV.6: Les régimes d’écoulement…………………………………...48
FIG-IV.7: Influence de la taille de tubing sur les pertes de charge……..50
FIG-IV.8: Influence de la densité sur les pertes de charge……………...50
FIG-IV.9: Influence de la viscosité sur les pertes de charge……………51
FIG-IV.10: Influence de GLR sur les pertes de charge…………………51
FIG-IV.11: Influence de WOR sur les pertes de charge………………...52
FIG-IV.12: Inflow + Outflow performances…………………………....60
FIG-IV.13: L’organigramme de fonctionnement de PROSPER………..62
FIG-V.1 : Représentation d’un système de collecte…………………….64
FIG-V.2 :L’organigramme de fonctionnement de GAP………………...76
FIG-VI.1: L’IPR de W-27………………………………………………78
FIG-VI.2: Comparaison entre les corrélations………………………….79
FIG-VI.3: La courbe IPR/VLP………………………………………….80
FIG-VI.4: La courbede performance…………………………………....81
FIG-VI.5: VLP avant et après l’injection du gas lift……………………82
FIG-VI.6: IPR\VLP pour différents débits de gas………………………83
FIG-VI.7: Modèle du système de production…………………………...85
FIG-VI.8: Oil Rate (STB/d)…………………………………………….87
FIG-VI.9: Gas Lift Injection Rate (KSm3/d)…………………………...87
FIG-VI.10: WCT (%)…………………………………………………...87
FIG-VI.11: GOR (Sm3/Sm3)…………………………………………...88
FIG-VI.12: GLR (Sm3/Sm3)……………………………………………88
FIG-VI.13: GLR injected (Sm3/Sm3)…………………………………..88
FIG-VI.14: Le débit d’huile de chaque cas……………………………..92
FIG-VI.15: Le débit d’eau de chaque cas ………………………………93
FIG-VI.16: Le débit d’injection de gas lift de chaque cas ……………...93
FIG-VI.17: La différence ente les débits cumulés de la 1ère proposition
et de l’état actuelle………………………………………………………96
FIG-VI.18: La différence entre les débits cumulés de la 2ème proposition
et de l’état actuelle....................................................................................97
FIG-VI.19: La différence entre les débits cumulés de la 3ème proposition
et de l’état actuelle……………………………………………………...98
FIG-VI.20: Les débits d’huile cumulés de chaque cas …………………99
Liste des tableaux
Tableau-III : Composition molaire du gas injecté ……………………..39
Tableau-VI.1: Les données PVT………………………………………..77
Tableau-VI.2: Les données du gas lift………………………………….81
Tableau-VI.3: Les résultats de système total de l’état actuel.…………..86
Tableau-VI.4: Les résultats du système total de la 1ère proposition…….91
Tableau-VI.5: Les résultats du système total de la 2ème proposition……91
Tableau-VI.6: Les résultats du système total de la 3ème proposition……91
Tableau-VI.7: Les calcules du revenus et des dépenses……………….100
Tableau-VI.8: Évaluation économique de la 1ère proposition………….101
Tableau-VI.9: Évaluation économique de la 3ème proposition…………102
Bibliographie
Optimization of Production Operations in Petroleum Fields ;Pengju
Wang, SPE, Stanford University; Michael Litvak, SPE, BP; Khalid Aziz,
SPE, Stanford University.

Fluid Flow & Production System; Petroleum Engineering, Michael j-


Economides; A. Daniel hill; Christine Ehlig-Economides.

Production Technology; Institute of Petroleum Engineering, Heriot-Watt


University

La production fond, Denis perrin; édition technip.

Production Optimization using Nodal Analysis book, OGCI Publications.


Oil & Gas Consultants International Inc, Tulsa; Dale Beggs. H ".

Production optimisation using Nodales Analysis,Dr. James F. Lea, Jr.

Schlumberger Gas Lift Design and Technology.

Memoires FHC.

Document proposé par Ourhoud.

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