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Université De Boumerdès
Faculté Des Hydrocarbures Et De La Chimie
Département Exploitation (gisements miniers et pétroliers)
Modélisation et optimisation
du système de production
du champ Ourhoud
2009/2010
Au premier temps, nous remercions le bon Dieu, qui nous a donné la force
et le courage pour faire ce modeste travail.
Nous aimerons bien exprimer nos plus profondes gratitudes à tous ceux
qui, de prés ou de loin ont contribué à l’élaboration de ce travail leur aide fort
appréciable a été enrichissante et déterminante lors de toutes les étapes de
travail et en particulier cette période de MSP.
Nous tenons à remercier notre professeur consultant M.BOUTICHE
Mohamed pour ses conseils, ses orientations, ses remarques et pour le temps
qu’il nous a accordé le long de cette période malgré ses occupations.
Nous adressons aussi nos sincères remerciements à l’ensemble des
enseignants de l’INHC qui ont contribué à notre formation en particulier :
M.ZERAIBI
M.HAMMODI
M.BENYOUNESS
Sans oublier toute l’équipe du département Gisements pour leurs
encouragements.
Nous adressons également nos plus chaleureux remerciements au
personnel d’Organisation Ourhoud en particulier :
M. BERRAHMOUNE Hocine qui a contribué avec beaucoup de
patience et de manière significative à l’élaboration de ce mémoire.
M .BOUDAOUD pour ses conseils.
Tous les ingénieurs : SENIGUER , DEBBA, BOUZELBOUDJEN,
LAMRANI, MOHAMED Walid,BESSAOU.
Nous tenons aussi à remercier vivement :
Le manager de subsurface : M.AMRANI Abdelbaki.
M .REZLI Mammar.
Enfin, tous nos remerciements vont à nos familles et amis de l’INHC qui
ont été nombreux à nous aider et nous encourager.
Mes très chers parents qui ont beaucoup sacrifié à mon bonheur,
Ma famille,
Mes amis,
Med. BENKAAKAA
Je dédie ce modeste travail aux deux êtres qui me sont très chers dans
cette vie, à savoir mon père et ma mère. Je leur dis merci papa du fond
de mon cœur pour ton éducation, ton sacrifice, ton assistance et pour
ce que tu m’as fait et qui m’a permis d’avoir cette réussite et ce
bonheur.
Je te dis merci et mille fois merci maman pour ta patience, ton
courage et ton sacrifice pour moi.
Avec toute ma fidélité et tout mon amour pour vous, mes parents,
Je ne pourrai jamais égaler votre mérite
A mon très cher frère : Oussama.
A mes très cheres sœurs : Hizia, Ferial et Nourhane.
A toute ma famille, cet ensemble de personnes qui forment
comme une forteresse au fond de nous et où l’on peut se réfugier à
tout moment.
A tous mes proches, mes amis d’enfance.
A toute ma promotion de l’université et en particulier ceux
d’IE 05.
HARRCHIF
Sommaire
Introduction………………………………………………………………….1
II.1 Introduction………………………………………………………………22
II.2 Profils de production……………………………………………………...22
II.3 Déférentes technique de récupération……………………………………23
II.3.1 Récupération naturelle…………………………………………….23
II.3.2 Récupération assistée……………………………………………...23
II.3.3 Activation des puits………………………………………………..24
II.3.3.1 Théorie sur l’activation des puits……………………………25
II.3.3.2 Le pompage…………………………………………………26
II.3.3.3 le gas lift……………………………………………………..26
II.4 Généralité sur le gas lift…………………………………………………..28
II.4.1 Principe du gas lift…………………………………………………28
II.4.2 Application du gas lift……………………………………………...30
II.4.3 Les principaux paramètres du gas-lift……………………………...31
II.4.4 Caractéristiques, avantages et limites du gas-lift…………………..32
II.4.5 Type de gas lift…………………………………………………….34
IV.1 Introduction……………………………………………………………...42
IV.2 Inflow performance……………………………………………………...42
IV.2.1 La perméabilité absolue...………………………………………...42
IV.2.2 L’indice de la productivité...……………………………………...43
IV.2.3 Inflow performance Relationship – IPR…………………………..45
IV.2.3.1 La méthode de l’IP…………………………………………45
IV.2.3.2 La méthode de VOGEL…………………………………….46
IV.3 Vertical Lift Performance………………………………………………..48
IV.3.1 Les régimes d'écoulements………………………………………..48
IV.3.2 Les variables influençant sur les pertes de charges……………….49
IV.3.3 Verticale corrélations flow………………………………………..52
IV.4 Le point de fonctionnement du puits…………………………………….60
IV.5 PETROLIUME EXPERT PROSPER…………………………………...61
IV.5.1 Définition...……………………………………………………….61
IV.5.2 L’organigramme de fonctionnement de PROSPER………………62
VI.1 Introduction……………………………………………………………...77
VI.2 Modélisation des puits par PROSPER…………………………………..77
Modélisation du puits (W-27)………………………………….................77
VI.3 Modélisation du système de production…………………………………84
VI.4 Optimisation avec les contraintes actuelles……………………………...86
VI.4.1 Les contraintes actuelles…………………………………………..86
VI.4.2 Les résultats du système total……………………………………..86
VI.4.3 Les résultats des puits……………………………………………..86
VI.4.4 L’interprétation des résultats……………………………………...89
VI.5 Propositions…………………………………………………………… ..90
VI.5.1 Les cas proposés…………………………………………………..90
VI.5.2 Optimisation avec les contraintes proposées……………………...91
VI.5.2.1 Les résultat de système total des cas proposés……………..91
VI.5.2.2 Les résultats des puits………………………………………91
VI.5.2.3 Comparaison entre les trois propositions…………………..92
VI.6 Choix de meilleure proposition………………………………………….95
VI.6.1 Définition de VIP…………………………………………………95
VI.6.2 Estimation des débits cumulés par VIP…………………………...96
VI.6.3 Comparaison entre les trois propositions…………………………99
VI.6.4 Études économiques………………………………………………99
VI.6.4.1 Évaluation économique des deux propositions…………...100
VI.6.4.2 Discussion………………………………………………...103
Conclusion et recommandations
Conclusion………………………………………………………………..104
Recommandations .……………………………………………………....105
Annexe
Bibliographie
Introduction
générale
Introduction
Introduction générale :
Pour tous les champs de pétrole, l'optimisation des opérations de production est
un facteur important pour accroître la production et les taux de réduction des
coûts.
Ainsi pour les puits isolés ou les petits Systèmes, une simple analyse nodale est
suffisante, par contre pour les systèmes plus complexes, l’optimisation exige des
méthodes plus appropries.
Beaucoup de champs matures sont produits par gaz lift sous des multiples
contraintes imposées par le domaine de la capacité de traitement du système, dans
notre travail, nous présentons une technique d'optimisation pour tout le système de
production du champ Ourhoud.
1
IE-05
Introduction
Problématiques et objectifs :
2
IE-05
Chapitre xcc
I
Généralité sur le champ
Ourhoud
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
3
IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
I .2 Historique de découverte :
Les premières explorations en matière d’hydrocarbures en Algérie remontent à la
fin de l’année 1890 dans le bassin de Chélif. Cependant c’est en 1948 que la
découverte à caractère commerciale, et la première fois à Oued Guétrini, à 150Km
au Sud d’Alger.
Les explorations au champ Ourhoud ont commencé en Mai 1992 suite à la
signature de l’accord entre Sonatrach et Cepsa qui permette l’exploration de bloc
406 dans le bassin de Berkine.
En Juillet 1994 le gisement d’Ourhoud fut découvrait, il s’étend sur deux autres
blocs : le 405 et le 404.
Le puits nommé BKE 1 était le premier foré dans les grés de TAGI ﴾Triassic
Argileux Gréseux Inférieur﴿ et après sa mise en production il a donné un débit de
15275bbl/J.
Le champ devrait être unifié en 2005, mais en février 1997 une participation par
pourcentage fut convenue d'une manière à ce que trois opérateurs étrangers
pourront développer le champ en association avec Sonatrach. Cette exploitation
d’un champ qui regroupe plusieurs blocs et connu sous le nom d’unitarien de
champ et son objectif est de permettre un développement optimum de gisement
dans son ensemble.
Sonatrach est associée avec six compagnies étrangères dans la mesure où le
gisement chevaucher trois blocs :
Sur le bloc 404, Sonatrach est associée à Anadarko (qui a comme associés
Agip et Maersk).
Sur le bloc 406, la compagnie nationale est associée à l'espagnole Cepsa.
Tandis que sur le bloc 405, elle est associée à Burlington Ressource (qui a
comme associé Talisman).
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
I .3 Situation géologique :
Le gisement d’Ourhoud est situé dans le bassin intra-cratonique de Ghadamès où
se trouvent d’épaisses séries Paléozoïques et Mésozoïques. Ces deux séries sont
séparées par la discordance Hercynienne.
Le gisement d’Ourhoud est localisé dans les blocs 404/406A/405 du bassin de
Ghadamès et contient une huile légère sous saturée dans les grés du TAGI, piégée
dans une structure anticlinale faillée. Le réservoir possède des caractéristiques
petro physiques de grande qualité.
L’intervalle de production du réservoir TAGI est situé immédiatement au dessus
de la discordance Hercynienne, qui est généralement rencontré à une profondeur
de 3100mètres dans la région de Qoubba ; le point le plus élevé de la structure se
situe à -2772 m/NM, et le contact huile/eau est interprété à -3056 m/NM.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
La hauteur utile moyenne est d’environ 31,5m. Les valeurs moyennes de porosité
et de perméabilité sont respectivement de 15% et 200 md.
L’huile est fortement sous-saturée aux conditions initiales du réservoir, et à une
densité de 0,8115 au stockage.
La pression initiale du réservoir est de 348,11bar à la profondeur de référence de -
2978 m/NM et la température de gisement est de 102°C.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
I .5 Formation TAGI :
Cette formation a résulté d’une déposition des matériaux silicate composés
essentiellement des dépôts fluviaux, l’épaisseur total du TAGI augmente selon la
direction N-O vers S-E allant de 80 jusqu’à 115 mètres.
Le TAGI d’Ourhoud est divisé en trois unités principales (couches),
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
Cette période de dépôt commence avec une énergie fluviale élevée qui diminue à
la fin du TAGI. Des failles contemporaines pourraient influencer l’épaisseur de
l’intervalle.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
I .7 Caractéristique du réservoir :
La variation latérale de faciès de réservoir d’Ourhoud n’est pas très importante,
avec une épaisseur moyenne de 80 à 100 mètres.
Le maximum d’épaisseur s’enregistre dans la terrasse qui dépasse les 100m, alors
que le maximum est à l’Ouest de la partie du champ, 89m dans la partie Sud-ouest
du champ, cette diminution est due à l’érosion lors la genèse des couches.
La superficie de réservoir est de 140Km2, avec une profondeur moyenne de
3180m.
Données caractéristiques du Réservoir :
Température de réservoir : 102°C.
Pression de réservoir : 348 bars.
Porosité moyenne : 16 %.
Perméabilité moyenne : 200 md.
Degré API : 42,5.
GOR : 64 m3/m3.
Gradient de pression : 1,02 psi/m.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
Eau :
Compressibilité : 4,3x10-8 Psi-1.
Viscosité : 2,75 Cp à 25°C.
Salinité moyenne : 352,925 g/l.
Densité : 1,224 Kg/l à 20°C.
Résistivité : 5,94 Ohm/Cm2/m à 20°C.
PH : 4,5.
Gaz :
Compressibilité : 1,16 x 10-4 Psi-1.
I .9 Historique de production :
La production au champ Ourhoud a commencé le 08/11/2002 avec un rythme
faible pour pouvoir tester les équipements de toutes les installations de surface
ainsi que le CPF (Central Processing Facility) et avec un nombre de puits limité.
La production d’huile a atteint 230000 bbl/j en Janvier 2003. Ce plateau pourrait
se maintenir pendant 10 ans. Additionné à la production de Berkine et des autres
gisements satellite, il contribuera à porter la production nationale à 1,5 million de
bbl/jour.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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IE-05
Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
Un collecteur de drain allant vers la fosse de captation est prévu à chaque satellite
pour récupérer le liquide résiduel venant du lanceur de pige du trunkline, et le
package d’injection chimique.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
Depth
Group Formation
(m) SEP
TER
CRETACEOUS
1600 1200
Albian
GAS
Barremian
OIL
JURASSIC
WATER
TRIASSIC
3000
TAGI
Carb
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
Avantages :
Données instantanées accessibles à partir des postes utilisateurs.
Configuration (selon les besoins) des rapports journaliers.
Collecte des données pour le diagnostic des problèmes d’exploitation et de
maintenance.
Interface simplifiée par l’utilisation d’Excel.
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Chapitre I Généralité sur le champ Ourhoud
Les propriétés diélectriques de l'eau sont beaucoup plus hautes que pour l’huile ou
le gaz. La densité du gaz est inférieure à celle de l’huile ou de l'eau. Ces
sensibilités élogieuses permettent la mesure des déférents paramètres des fluides
multiphasiques avec l'exactitude et la haute résolution.
Pour déterminer les fractions de volume d’huile, d'eau et de gaz. Le processus de
base consiste à résoudre une équation avec trois variables de fraction de volume,
c.-à-d. % huile, % eau et % gaz.
Ceci est réalisé de la façon suivante :
Un densitomètre à rayon gamma mesure la densité du mélange, qui sépare
le gaz du liquide.
La mesure du constant diélectrique (permittivité et conductivité) de mélange
sépare l'eau des hydrocarbures.
Pour n’importe quelle densité mesurée donnée et constant diélectrique et en
utilisant les propriétés PVT (Teneur de vapeur dans l`huile) connues d’huile, de
gaz et d'eau il existe seulement une solution aux équations respectives.
A Ourhoud le MPFM monté au niveau du satellite remplace le séparateur de test
mobile sur puits.
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Chapitre xcc
II
Production et méthodes
de récupération
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
II.1 Introduction :
Dans le passé, les méthodes de récupération assistée étaient rarement prises en
compte dès le début du développement d’un champ. Il y avait une frontière bien
définie entre la phase de déplétion naturelle et la phase avec récupération assistée.
De nos jours, il est devenu rare d’avoir à développer des champs géants à haut
indice de productivité et ce sont plutôt des champs complexes aux réserves
marginales qui sont mis en production.
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
II.3.3.2 Le pompage :
Dans la colonne de production (tubing), une pompe placée sous le niveau
dynamique du fluide dans le puits, cette pompe apporte une énergie qui permet au
fluide de poursuivre son chemin vers la surface.
Plusieurs techniques de pompage sont mises en œuvre pour pouvoir répondre aux
nombreux problèmes posés tels que : la nature du fluide, la productivité du puits,
la complétion, et l’environnement terrestre ou offshore, ainsi que les critères
économiques.
Les deux modes de pompage les plus répandus dans le monde sont :
Le pompage aux tiges :
Une pompe volumétrique de fond est actionnée depuis la surface par
l'intermédiaire des tiges et d'un système de va-et-vient.
Le pompage centrifuge émergé :
Le pompage centrifuge est assuré par une pompe centrifuge électrique émergée à
l'intérieur de la colonne de production.
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Le premier critère :
Il tient à la source d'énergie nécessaire au procédé, à sa disponibilité et à son coût
d'accès.
Le deuxième critère :
Il est représenté par le couple des paramètres, hauteur H de refoulement de la
pompe et débit liquide Q à produire, dont le produit HQ représente la puissance
utile à mettre en œuvre.
Le troisième critère :
Il tient compte l'ensemble des diverses contraintes d'exploitation qui proviennent
notamment des facteurs suivants :
- L’environnement général :
L’état du site, les conditions climatiques, l'environnement industriel, ainsi que les
normes de sécurité …etc.
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
- L’architecture du puits :
En particulier le profil du point, la profondeur du puits, la place disponible au
voisinage de puits, le nombre de niveaux à produire séparément.
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Le gas lift permet d’augmenter la production d’un puits en réduisant les pertes de
charge totales, en injectant du gas dans le tubing à un endroit le plus profond
Possible. Ceci aura deux effets opposés :
− L’augmentation des pertes par friction (effet négatif).
− La diminution du poids de la colonne (effet positif).
La figure ci-dessous montre les pertes de charge dans un tubing produisant à un
débit constant. Avant d’injecter le gas, les pertes totales sont beaucoup plus
statiques que par friction.
Après l’injection du gas, les pertes totales sont diminuées grâce à l’importance
diminution du poids de la colonne.
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
31
IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Ce sera le cas si le gas provient d’un champ à gas sur le déclin ou s’il sort de
compresseur de moins en moins performants.
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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
La conception d’une installation Cas-lift n’est pas difficile car les ordinateurs
disponibles de nos jours facilitent grandement ce travail.
Les puits en Gas-lift sont faciles à réparer, à l’exception des puits dont les vannes
ne sont pas récupérables au câble mais le diagnostic des pannes est difficile. Le
principal problème du Cas-lift est la disponibilité en gas car de grandes quantités
de gas comprimé sont nécessaires. Si le gas est rare, il doit être recyclé ce qui
nécessite de puissants compresseurs.
Les avantages :
- L’investissement au niveau de la complétion du puits est marginal. Des mandrins
peuvent être inclus dans la complétion initiale même si le puits est prévu pour
produire naturellement dans une première phase.
- Le Gas-lift s’adapte à tous les profils de puits : grande déviation ou puits en
hélice. La seule limitation est d’avoir la possibilité de descendre un train d’outils
au câble pour la pose de vannes si nécessaire.
- Grâce au Gas-lift, de gros volumes de fluide peuvent être produits : les pertes de
charge sont la seule limite.
- Le Gas-lift est tout à fait compatible avec de hauts GLR : le gas de la formation
aidera à remonter le contenu du tubing. Cependant aux faibles pressions de fond le
gas se libère dans la formation ce qui réduit la productivité du réservoir.
- Le Gas-Lift est compatible avec la production de solides ou de grands volumes
d’eau.
- Le Gas-lift est très flexible : le débit de gas est facilement ajustable depuis la
surface. Les vannes de Gas-lift sont récupérables au câble à faible coût.
- Il est possible de commander le puits à distance par télémétrie.
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Le gas à la surface à une pression basse et doit être recomprimé pour être
réinjecté.
− Le gas-lift en continu fonctionne mal lorsque la pression du réservoir en
écoulement devient très basse. Dans de telles conditions, le gas-lift intermittent
peut améliorer les performances du puits.
− Le gas-lift a besoin d’une alimentation continue de gas. Dans une installation en
boucle où le gas produit est réinjecté après recompression. − Le gas-lift est très
sensible à la pression en tête de puits et peut devenir très peu performant quand
cette contre pression est élevée.
− Si le gas est corrosif, il faut soit le traiter, soit mettre en place des complétions
en aciers spéciaux.
− Le gas-lift s’accompagne de problèmes de sécurité et de précautions à prendre
dus à la manipulation de gas à haute pression. Ces problèmes sont décuplés en
présence de H2S dans le gas.
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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Comparaison :
D’une façon pratique, on constate que :
- Le Gas-lift continu est bien adapté pour des débits liquides de 30 à 3000 m3/J,
par contre le Gas-lift intermittent est utilisé pour des débits inférieur à 80 m 3/J.
- Le rendement du Gas-lift intermittent est nettement inférieur à celui du Gas
continu.
- Le Gas-lift intermittent est la seule technique de Gas-lift possible dans les puits
bons producteurs mais à faible pression de fond pour cause de pression de
gisement faible au départ ou puits fortement déplétés.
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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Auto-gas-lift :
Il arrive que des puits soient producteurs d'huile par auto gas lift, l’huile de
réservoir est liftée grâce au gas produit à partir d’un réservoir de gas situé au-
dessus et pénétrant dans la colonne de production par perforation et dispositif
d’injection entre deux packer.
Gas-lift direct :
Le gas est injecté dans l’annulaire (tubing-casing) et la production se fait par le
tubing ; c’est la complétion la plus simple, et facile à opérer ; d’ailleurs c’est le
design le plus fréquent.
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IE-05
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
Gas-lift inverse :
Il ya plusieurs types de cette mode.
- Tubing concentrique :
Le gas est injecté dans un petit tube appelé concentrique. Ce genre de profil est
très courant, mais le système fonctionne de la même manière avec des tubes
concentriques de gros diamètres descendus au cours de la vie du puits. Ainsi, il
n'est pas rare de voir des tubings 7" recevoir un tube 4½ pour activer les puits au
gas lift.
Cette solution se rencontre en général dans des puits où le gas lift n'a pas été prévu
à la fin du forage du puits et la pose d'un tube concentrique est un moyen simple et
peu couteux d'activer le puits. Le macaroni est en général descendu avec une unité
de snubbing, avec ou sans pression dans le puits. Dans tous ces puits, le puits
produit dans le tubing initial et non pas dans le casing.
- Gas-lift double :
Les complétions doubles ne sont pas faciles ni à descendre, ni à remonter mais
offrent la possibilité de produire dans le même puits deux réservoirs non
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
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IE-05
Chapitre xcc
III
Gas-lift à Ourhoud
Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
COMPOSANTS Mole %
N2 1.916
CO2 1.261
H2SO4 0.000
C1 55.263
C2 19.714
C3 14.89
i-C4 1.265
n-C4 3.554
C5 0.010
i-C5 0.582
n-C5 0.769
C6+ 0.775
Total 100.000
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
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Chapitre III Gas-lift à Ourhoud
- L'incorporation à l'eau des substances telles que les alcools, qui agissent sur le
point de fusion des corps solides (hydrates). Parmi les alcools les plus utilisés on
distingue le méthanol et le glycol.
Corrosion des équipements :
La corrosion est un phénomène indésirable crée par action physique des molécules
du gas contre les parois du milieu de l'écoulement, quand la vitesse du gas est
élevée.
Ces variations influentes négativement sur le débit d'huile produit, le volume de
gas important par rapport à celui d'huile, on réalise ici des pertes de charge par
glissement et la formation de la mousse qui gêne la séparation.
La solution pour ce problème est l’injection des inhibiteurs de corrosion.
41
IE-05
Chapitre xcc
IV
Performances du réservoir
et du puits
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
IV.1 Introduction :
Le point de fonctionnement d'un puits est le point d'intersection de deux courbes,
la courbe de performance du réservoir (inflow) et la courbe de performance de
tubing (outflow).
Les performances "internes et externes" du réservoir (Inflow and outflow
performances) sont gouvernées par leurs propres lois physiques, mais doivent
avoir la même valeur en un point situé au fond du puits. Ceci est l’application de
la loi des nœuds» qui veut que tout ce qui entre dans le nœud est égal à ce qui sort
(inflow = outflow).
q K dp
A dl
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IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
q
: La vitesse d'écoulement de liquide à travers la section transversale dans une
A
direction donnée.
K : La perméabilité dans cette direction.
dp
: Le gradient de pression.
dl
µ : La viscosité du liquide.
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
Indice de productivité : j Q
Pr Pwf
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
qo pwf pwf
1 0.2 0.8
qo max pr pr
qo : Le débit d’huile (STB/Day).
pwf : La pression au fond du puits (psig).
Les résultats de VOGEL sont seulement pour la partie incurvée dans la courbe
IPR qui existe au-dessous du point de bulle.
Au-dessus du point de bulle, la courbe IPR est une ligne droite, nous pouvons
obtenir sa forme, en tirant la tangente de la courbe à la pression de bulle, et
l’étendant à la pression initiale moyenne du gisement.
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IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
liquide flow : Dans ce cas la pression à la base du tubing est supposée au-
dessus du point de bulle, d’où le régime d'écoulement est monophasique.
bubble flow : le mouvement montant du liquide est accompagné par
réduction de pression, et que la pression descend au-dessous du point de
bulle, les bulles de gas commencent à se former. Ces bulles glissés vers le
haut dans la colonne.
slug flow : Plus haut dans le tubing, la pression continue de baisser, plus le
gas est libéré de solution et les plus grosses bulles croître régulièrement par
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IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
les dépassements et coaliser avec les plus petits, comme ils se déplacent
vers le haut, portent entre eux les gouttes d'huiles contenant des petites
bulles de gas. C'est le régime le plus efficace.
annular flow : Plus élevé dans le tubing, à des pressions encore plus bas, le
gas forme un canal continu dans le centre de la chaîne, et l'huile se déplace
lentement vers le haut dans un anneau annulaire sur les parois internes du
tube.
mist flow : Enfin, si le tube a une longueur considérable de sorte qu'une
baisse de pression importante a partir du bas vers le haut, l'annulaire de
liquide se disparaître, ne laissant que le flux de gas entraînant un brouillard
de gouttelettes de liquide.
49
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
la taille de tubing :
L’augmentation de diamètre provoque une diminution de perte de charge,
Le schéma ci-dessous représente l’effet de taille de tubing sur les pertes de
charge.
la densité du fluide :
L’augmentation de la densité du fluide faire augmenter les pertes de charge.
50
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
La viscosité :
Nous voyons que les grandes valeurs de la viscosité accorder une plus
grande perte de charge, dû à l’augmentation de la pression de frottement.
GLR :
L’augmentation de GLR accompagnée par une diminution des partes de
charges.
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
WOR :
Comme le rapport eau-huile (WOR) croît, les pertes de pression dans le
tubing augmentent également.
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IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
m
m
Vm
14.7 T Z
Vm 5.61Bo 5.61WOR GOR R s . . .
p 520 L
Où m : La masse volumique.
Vm : Volume du mélange (huile, eau, gas).
W : Débit massique du fluide.
dP P2 P1
dh h 2 h1
2) Le gradient de pression peut être exprimé comme suit :
dP 1 F .W 2
.
dh 144 7 ,413.10 10 .d 5
3) Le facteur de frottement :
2 g .w .d
F
4v 2 h1 h2
53
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
Vm
2) nombre de Froude NFR : N FR
gd
54
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
C 1 ln de NfIV N Fr
j
Avec :
Ecoulement d e f g
Ségrégation 0.011 -3.768 3.5390 -1.614
Intermittent 2.960 0.3050 -0.4473 0.0978
NB : pour l'écoulement de distribution C=O.
55
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
Où : TP L . H L g 1 H L
Gm L . H L g 1 H L
Vm : vitesse superficielle.
Vm VSL VSG
56
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
L
1
NLV 1.938 VSL L 4 Nombre de vitesse de liquide.
L
1
NGL 1.938 VSG L 4 Nombre de vitesse de gas.
L
1
Nd 120.872 d L 2 Nombre de diamètre de la pipe.
1
NL 0.15726 L 1 4 Nombre de viscosité liquide.
LL3
- Les expressions ci-dessus sont sans dimension lorsque les paramètres ci-
dessous sont exprimés en unités pratique suivants :
VsL ft/sec Vitesse superficielle du liquide
VsG ft/sec Vitesse superficielle du gas
L lbm/ft3 Densité de Liquide
L dyne/cm Tension Interfacial
L centipoise Viscosité de Liquide
d feet Diamètre de Pipe
- Le liquide comprend à la fois l'huile et l'eau, donc la question qui se pose est
du calculer les propriétés de mélange. Dans cette corrélation on utilise la
moyenne pondérée approche :
L Of O Wf W
L Of O Wf W
L Of O Wf W
- les débits fractionnaires de l'huile et de l'eau sont définis comme suit :
qO
fO
qO qW
qO
fO 1 fO
qO qW
57
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
dP f Vm2
f
dL Friction 2 gc d
n2
Où : f
s
s l hl g 1 hl
n l l g 1 l
VM VSL VSG
V SL
l
VM
- Le gradient de friction est écrit en termes de débit massique (W) comme suit :
dP W2
f
dL Friction 2 gc dA2 s
- Cette expression se simplifie en :
dP W2
Où : f
dL Friction 2.9652 1011 s d 5
58
IE-05
Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
dP
s Vm2
dL Acceleration 2 gc dL
- Où Vm est la différence de la vitesse de mélange entre les extrémités de
l'entrée et la sortie d'un élément de pipe. Le gradient d'accélération est
appliqué comme une correction (Ek) à la somme de la gravité et des gradients
de friction comme suit :
EK
dL dP s Vm2
dP dL 2 gc dp
- la chute de pression totale est calculée à partir de :
dP dP
dP dL Gravity dL Friction
dL Total 1 EK
Les améliorations suggérées par Brill et Hagedorn ont été mises en œuvre dans
PROSPER :
L'expérience a montré que Hagedorn et Brown donne d'excellents résultats pour
les puits de pétrole en bubble et slug flow.
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
Le point de fonctionnement
60
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
61
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Chapitre IV Performances du réservoir et du puits
Select Model
Options
Set up and
Match PVT
Model
Input Systeme
Equipement & IPR
New Artificial
Yes
Design?
No
Lift ?
Yes
Enter Artificial
No
Lift Data
Lift
Match IPR
method & VLP
Gaslift
ESP
Calculate System
Sensitivities
Performence Review
Finish Yes acceptable ? No
Design
62
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Chapitre xcc
V
Les méthodes
d’optimisation dans les
champs pétroliers
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
V.1 Introduction :
Dans les champs pétroliers, la production des hydrocarbures est souvent limitée
par :
Les conditions du réservoir.
La productibilité du réseau de pipelines.
La capacité de transport des fluides des installations de surface.
La sécurité.
Des considérations économiques.
La capacité de traitement des eaux.
La capacité de station de compression du gas.
Alors que la production est contrôlée par le réglage des débits de production des
puits ainsi que la répartition des débits de gas lift.
La mise en œuvre de ces contrôles de manière optimale n'est pas facile, l'objectif
de l'optimisation de la production est de trouver les meilleurs réglages
opérationnels à un moment donné, sous réserve de toutes les contraintes, pour
atteindre certains objectifs opérationnels, ces objectifs peuvent varier dans un
champ à un autre avec le temps, en général, on voudra maximiser le débit de
production ou de minimiser les coûts.
63
IE-05
Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
Les liens référer à tout dispositif ou une installation à travers laquelle les
changements de pression.
Un lien peut être une colonne de tubage, un choke, ou un pipeline.
Un nœud représente un carrefour de flux ou le point terminal d'un lien.
Le schéma suivant montre une simple représentation d'un système de collecte.
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
Dans (P1), on donne x, les diamètres des chokes et les débits de gas lift, pour
évaluer f(x) et F(x), les débits et les pressions de certains puits et des installations.
L’équation (2) doit être résolue à obtenir le débit d'huile pour chaque puits.
Dans certains cas, cela peut provoquer des graves difficultés de calcul, par
exemple, si certains puits sont plus profonds qu'ils ne peuvent pas produire sans
gas lift, l'équation(2) n'aura pas des solutions réalisables sauf si on donnes la
quantité suffisante de gas lift à ces puits.
En outre, l'équation (2) n'aura pas de solutions réalisables si la quantité de gas
injecté dans un puits est excessive, alors que le choke est fixé à une petite valeur
dans le processus d'optimisation, par conséquent, il ya une chance importante que
le processus de solution de problème (P1) va échouer parce que nous ne pouvons
pas évaluer les objectifs et les fonctions de contrainte pour un particulier x.
Un autre inconvénient important de la formulation (P1), c'est qu'il n'est pas bon à
la fermeture de puits, quand un puits j passe de l’état d'ouverture à l’état de
fermeture, nous devons résoudre deux séries d’équation (2) avec dimensionnalités
différents (une série sans puits j et l’autre avec puits j étant légèrement ouvert),
pour évaluer les dérivées partielles de la fonction objective et les fonctions des
contraintes, en ce qui concerne le diamètre de choke pour ce puits.
Cette procédure peut prendre beaucoup de temps et les résultats peuvent être
inexacts.
Beaucoup de temps parce que nous devons résoudre deux séries d'équations non
linéaires pour obtenir un dérivée partielle.
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
Les débits d'huile et de gas lift x est dans la capacité de livraison des systèmes de
collecte si nous avons :
prj p sj 0 , j 1,...,nw ,..............................................(4 )
69
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
pas à satisfaire à l'équation (2), ce qui nous permet d'éviter les limitations
rencontrées dans (P1).
Après l’obtention de la solution optimale, nous pouvons décider l'état de puits en
fonction de leur débit d'huile et de l'état de la contrainte (5c).
Dans la solution optimale, pour le puits j, un débit d’huile nul indique que le puits
j doit être fermé, un débit d’huile positive avec une contrainte du productibilité
inactifs ( p rj p sj ) indique que le puits j doit être partiellement fermée, un débit
70
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
f x h x x L x ,
L x , (3)
h x h x
2 m
f x i 2 hi x h x 2xx L x , h x
L x ,
2
i 1
h x 0
T
h x
T
0
- Donc, une itération k de la méthode de Newton consiste à trouver une direction
d ∈ ℝn+m telle que :
2 L x , d L x ,
C’est-à-dire à trouver dx ∈ ℝn et dλ ∈ ℝm tels que :
2xx L x , h x d x L x ,
h x d x h x
T
(4)
71
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
- Il est intéressant de constater que les équations (4) sont les conditions
d'optimalité du problème d'optimisation quadratique suivant :
max x L x k , k T
d d xx L xk , k d
1 T 2
(5)
d
2
h xk d h xk 0
T
Sous contrainte (6)
Le lagrangien de (5)-(6) est :
T 1
2
LPQ d , l x L xk , k d d T 2xx L xk , k d l T h xk d h xk
T
Et les conditions nécessaires d'optimalité sont :
d LPQ d , l x L xk , k 2xx L xk , k d h xk l 0
l LPQ d ,l h x d
k
T
h xk 0
h xk d x h xk
T
h xk d x h xk
T
(8)
- Il s'agit également des conditions d'optimalité d'un problème quadratique :
max f x k T
d d xx L xk , k d
1 T 2
(9)
d
2
Sous contrainte : h xk d h xk 0
T
(10)
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
H 1 h xk h xk 2xx L xk , k f xk
T 1
(11)
Et x 2xx L xk , k h xk f xk
1
(12)
Programmation quadratique :
Entrées :
• La fonction f : ℝn ⟶ℝ deux fois différentiable.
• Le gradient de la fonction ∇f : ℝn ⟶ℝn.
• Le hessien de la fonction ∇2f : ℝn ⟶ℝn∗n.
• La fonction h : ℝn ⟶ℝm différentiable.
• La matrice gradient de la fonction ∇h : ℝn ⟶ℝn∗n.
• Pour chaque contrainte 𝒾=1,........,𝓂, le hessien de la fonction ∇2 h𝒾 : ℝn ⟶ℝn∗n.
• Une solution initiale (𝒳0, λ0).
• La précision demandée ℰ>0.
Sortie : Une approximation de la solution (𝒳∗, λ∗).
Initialisation k=0.
Itérations
m
1) Calculer xk , k f xk k i 2hi xk
2xx L 2
i 1
max f x k T
d d xx L xk , k d
1 T 2
d
2
Sous contrainte : h xk d h xk 0
T
3) 𝒳k+1 = 𝒳k+d𝓍.
4) λk+1 = dλ.
5) K = k+1.
Critère d’arrêt L xk , k .
73
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
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Chapitre V Les méthodes d’optimisation dans les champs pétroliers
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Chapitre xcc
VI
Modélisation et
optimisation du système de
production
Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
VI.1 Introduction :
L’objectif de cette optimisation est de maximiser le débit de production qui est
limité par de multiples contraintes comme la capacité de traitement des eaux et de
station de compression, pour ce la on utilise le GAP qui est capable de gérer ces
contraintes pour optimiser le débit d’huile et de gas lift injecté pour chaque puits.
Avant l’optimisation, il faux construire le modèle de notre système de production,
en utilisant le GAP qui calcule les pertes de charge au niveau du réseau de
collecte, et le PROSPER qui calcule les pertes de charge au niveau du puits.
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
On peut voir clairement que les points d'essai sont situés entre les courbes de
Fancher&Brown et Beggs&Brill, car Fancher&Brown prend le minimum des
pertes de charge, tandis que Beggs&Brill prend le maximum de ces dernières.
Nous pouvons également voir que la corrélation Petroleum Experts 2 est très
proche des points d'essai, donc nous allons sélectionner cette Corrélation.
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
On observe dans cette courbe que l’augmentation du débit d’injection de gas lift,
provoque une augmentation du débit d’huile sous l’effet de la diminution des
pertes de charges hydrostatiques, et après une certaine valeur, le débit d’huile
commence à diminuer sous l’effet de l’augmentation des pertes de charges par
friction.
Cette valeur est le débit optimum de gaz lift ( QG optimum 420.103 Sm3 / d ).
VI.2.1.5.2 Comparaison entre les courbes IPR-VLP sans et avec gaz lift :
82
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
Dans ce cas précis le nombre de VLP a été fixé à 10, commençant par zéro jusqu'à
la valeur optimum (420KSm3/d).
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
VI.5 Propositions :
L’objectif ultime est d’essayer d’améliorer la production du champ.
L’idée est de manipuler les contraintes liées à la capacité de traitement des eaux et
de station de compression.
90
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
2. Deuxième proposition :
Augmentation du débit maximum d’injection de gaz lift de 2.2 à 4.5 MSm3/d.
3. Troisième proposition :
Augmentation de la capacité de traitement des eaux de 18600 à 30000 Sm3/D.
91
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
Les résultats du système total et des puits montrent que ces propositions
permettent d’augmenter le débit d’huile considérablement, cette augmentation
due à :
- L’augmentation des débits d’huile des puits à forts WCT, ou de la mise en
production de ces derniers dans le cas où ils étés en état de fermeture,
Comme dans la 1ère et la 2ème proposition, l’ouverture des puits (W-13),
(w-15) qui sont fermé à l’état actuelle, en raison de grande quantité de gas
lift dans ces proposition.
- L’augmentation des débits d’huile des puits en raison d’une plus grande
quantité du gas lift, comme dans la 1ère proposition le débit de puits (W-30)
augmente de 2000 à 3500 STB/d à cause de l’augmentation de son débit de
gas lift de 17.103 à 120.103Sm3/d.
- L’ouverture des puits qui sont fermées à l’état actuelle comme (W-4),
(W-6), (W-25)…, en raison de l’augmentation de la capacité du traitement
des eaux et de station de compression.
VI.5.2.3 Comparaison entre les trois propositions :
92
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
Il est clair que d’après cette proposition, le débit cumulé augment par rapport à
l’état actuelle.
Le débit d’huile cumulé de l’état actuelle est : 179.085 MSm3.
Le débit d’huile cumulé de la 1ère proposition est : 186.251 MSm3.
La déférence entre les débits cumulés est : 7.165 MSm3 équivalent à 45.07 MSTB.
- Deuxième proposition :
Cette courbe montre la déférence des débits d’huile cumulée entre la
2ème proposition et l’état actuelle :
97
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
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Chapitre VI Modélisation et optimisation du système de production
VI.6.4.2 Discussion :
À la lumière de ces résultats, les deux propositions sont rentables du fait que :
- Leurs VAN sont positives ;
- Leurs délais de récupérations sont petits (mois de trois ans).
Mais, le chois de 3ème proposition est indispensable car son VAN est supérieure à
celle de la 1ère proposition, en plus le délai de récupération de celle-ci est
inférieure à celle de la 1ère.
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Conclusion
et
recommandations
Conclusion et recommandations
Conclusion générale :
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Conclusion et recommandations
Recommandations :
Faire un contrôle quotidien du débit d’huile et du gas lift pour confirmer les
résultats d’optimisation.
Refaire l’optimisation périodiquement pour garder le même niveau de
production.
Agrandir la priorité d’ouverture pour les puits à forts water cut pour éviter
l’accumulation de l’eau.
A cause des résultats des propositions, nous recommandons de faire
augmenter la capacité du traitement des eaux pour améliorer la production.
Faire des études technico-économiques sur toute la durée d’exploitation du
champ avant de faire n’importe quel projet.
105
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Annexe
Annexe
Memoires FHC.