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Thème :
Etude du Problème de l’augmentation cyclique de la teneur en CO2 dans la section
Préparé par :
d’évaluer ce travail.
Un grand merci pour tous ceux qui ont contribué de près ou de loin à la
réalisation de ce travail.
TOUMI Abderrahmane
SOMMAIRE
Nomenclature
Résumé
INTRODUCTION GÉNÉRALE………………….………………..………………..... 1
PROBLEMATIQUE…………………………………………………………………… 2
CHAPITRE I
GÉNÉRALITÉS SUR LE GAZ NATUREL
Introduction………………………………………………………………………….... 3
I.1. Composition du gaz naturel…………...……………………………………….... 3
I.2. Caractéristiques du gaz naturel………………………………………………..... 4
I.3. Traitement du gaz naturel……………………..……………………………….... 4
I.4. Transport du gaz naturel……………………………………………………….... 6
I.5. Utilisation du gaz naturel…………………………………………………...….... 6
I.6. Le gaz naturel en Algérie…………...…………………………………………… 7
CHAPITRE II
CHAPITRE III
1
CHAPITRE IV
CHAPITRE V
CHAPITRE VI
CONCLUSION ………………..……………..………………………………...….... 63
RECOMMANDATION……….....………………………………………………… 64
ANNEXES
BIBLIOGRAPHIE
2
Liste des figures
Figure.VI.2 : …………………………………………. 59
Liste des tableaux
فيGL / Z مجمع الغاز الطبيعي, إزالة الكربون من الغاز الطبيعي المسال, معالجة الغاز الطبيعي: الكلمات المفتاحية
,. وهران، أرزيو
Résumé
C’est une étude technologique a été appliquer pour étudier le traitement du gaz naturel
(GN) et les problèmes rencontrer au niveau de l’unité de décarbonatation de GNL au
complexe industriel du gaz naturel GL/Z à Arzew, Oran. Pour suivre le phénomène
d’augmentation cyclique de la teneur en CO2. Cette étude nous a permis d’éliminer une
grande partie de gaz carbonique Co2 , pour avoir le meilleur fonctionnement des appareilles.
Mot clé : le traitement du gaz naturel (GN), l’unité de décarbonatation de GNL, complexe
industriel du gaz naturel GL/Z à Arzew, Oran., la teneur en CO2
Abstract
It is a technological study that was applied to study the treatment of natural gas (NG) and the
problems encountered at the level of the LNG decarbonation unit at the GL / Z natural gas
industrial complex in Arzew, Oran. To follow the phenomenon of cyclical increase in CO2
content. This study allowed us to eliminate a large part of CO2 carbon dioxide, to have the
best functioning of the devices
Keyword : natural gas (NG), decarbonation unit, natural gas industrial complex in Arzew,
Oran., increase in CO2
INTRODUCTION GENERALE &
PROBLEMATIQUE
Introduction générale et problématique
La liquéfaction du gaz naturel est un impératif lié au transport du gaz naturel. Cette liquéfaction
ne peut s'effectuer qu'à la suite d'un certain nombre de traitements préliminaires destiné à purifier le
gaz naturel de composants qui peuvent être source de graves problèmes dans le train de liquéfaction,
tels que le dioxyde de carbone, l’eau, le mercure.
L'unité de décarbonatation est l'une des unités de traitements du gaz naturel conçue pour
l'élimination d'une grande partie du gaz carbonique «CO2 » contenu dans le gaz d'alimentation, le
passage des températures ambiantes aux températures cryogéniques (-162°C) pour sa liquéfaction
impose la nécessité d’éliminer ce gaz carbonique de la composition initiale afin d’éviter la formation
de glace carbonique dans l’extrémité froide des sections cryogéniques de l'installation. Pour cela, une
solution chimique appelé Monoéthanolamine (MEA) à 15% en poids est utilisée comme solvant dans
une colonne d’absorption.
Aussi, Parmi les traitements nécessaires que subit le gaz naturel avant qu’il entre dans la chaîne
cryogénique, on distingue la déshydratation, la démercurisation et l’élimination des hydrocarbures
lourds.
Dans ce contexte, le but de ce travail est de localisé le problème de passage de CO2 à travers la
section de décarbonatation de l’ensemble des trains de production du complexe GL1Z.
Ce travail est présenté, Outre l’introduction générale, sous forme de quatre parties.
La première partie traite des généralités sur le gaz naturel et une description du procédé de gaz
naturel liquéfie au niveau du complexe GL1/Z.
1
Introduction générale et problématique
PROBLEMATIQUE
Le complexe GL1/Z connaît parfois des phases à marche réduite de production de 70%
(minimum technique) par train, pour réduire la teneur en CO2, suite à des problèmes rencontrés dans
les sections des unités de traitement et de liquéfaction du gaz naturel tel que la formation de givre au
niveau des sections cryogéniques (extrémité froide des échangeurs principaux, filtres des pompes
GNL).
La section décarbonatation durant ces dernières années a rencontré plusieurs problèmes, on cite
permis eux :
Suite à des problèmes d’exploitation, le complexe GL1/Z nous a confiés d’étudier le problème
de déstabilisation de la section de décarbonatation lors de la permutation des sécheurs.
La présente étude a été menée dans l’objectif d’étudier le passage de CO2 en tête de la colonne
de décarbonatation X01-F-502 au complexe GL1/Z.
2
CHAPITRE I
NATUREL
CHAPITRE I Généralités sur le gaz naturel
Introduction
Le gaz naturel est un combustible fossile, il s'agit d'un mélange d'hydrocarbures trouvé
naturellement sous forme gazeuse. C'est la deuxième source d'énergie la plus utilisée dans le
monde après le pétrole et son usage se développe rapidement.
Son développement a ensuite été très rapide, grâce à l’abondance de ses réserves, à leur répartition
sensiblement plus équilibrée que celle des réserves pétrolières et à son excellente qualité pour le
consommateur final.
Il est connu surtout pour son usage domestique, le chauffage, cuisson et est il comme
matière première dans l’industrie chimique, notamment pour la pétrochimie et le raffinage. Il sert
à La production d’électricité et le transport.
Le constituant principal du gaz naturel est le méthane CH4 et on peut le trouver en quantité
extrêmement variable d’un gisement à un autre : [1]
3
CHAPITRE I Généralités sur le gaz naturel
C’est la quantité de chaleur (KWh ou MJ) qui serait dégagée par la combustion complète
d’un m3 normal de gaz, l’eau formée pendant la combustion restant à l’état liquide, et les autres
produits étant à l’état gazeux.
Il correspond à la chaleur dégagée par la combustion complète d’un m3 normal de gaz dont
laquelle l’eau formée se transformerai en vapeur.
I.2.2. Densité
4
CHAPITRE I Généralités sur le gaz naturel
A sa sortie du gisement, le gaz naturel est inutilisable. Le gaz brut extrait est composé
essentiellement de méthane, mais contient une quantité variable d’autres composants dont certains
sont impropres à la consommation. [2]
Le gaz naturel subit une série d’opérations de traitement pour éliminer les éléments nocifs,
conserver ceux qui peuvent être commercialisés et donner au gaz son odeur caractéristique, et ces
opérations consistent à :
I.3.1. Détente
Pour pouvoir être transporté dans de bonnes conditions, il faut réduire la pression et la
température du gaz naturel. Il sort du puits à une pression de plusieurs centaines de bars et à plus
de 100°C, on lui fait donc subir une détente qui ramène sa pression de l’ordre de 80 bars et à une
température de 50°C.
I.3.2. Séchage
L’extraction se fait pour le sulfure d’hydrogène H2S qui est à la fois toxique et corrosif, et
le dioxyde de carbone CO2 qui est également corrosif et de valeur thermique nulle.
5
CHAPITRE I Généralités sur le gaz naturel
Cette opération permet de récupérer les hydrocarbures lourds présents dans le gaz naturel :
C2, C3 et C4.
I.3.5. Odorisation
Le gaz naturel est inodore, incolore et sans saveur donc indétectable par les sens humains.
L’odorisation est une mesure de sécurité qui consiste à communiquer au gaz naturel une odeur
caractéristique qui ne puisse être confondue avec aucune autre et qui soit détectable par tous.
Cette odeur varie selon les pays, en France elle provient de l’addition de THT (Tétra Hydro
Tyophène) C4H8S.
Par gazoduc
C’est l’option la plus répandue, et elle est 4 à 5 fois plus couteuse que le transport du
pétrole par pipe-line. Le gaz doit être comprimé tous les 120 à 150 Km par des stations de
compression car c’est la différence de pression qui provoque le déplacement du gaz à une vitesse
de 15 à20 Km/h.
Par méthanier
Le gaz naturel joue un rôle majeur dans l’approvisionnement énergétique, rôle qu’il
devrait continuer à jouer dans le bouquet énergétique de demain. [3]
6
CHAPITRE I Généralités sur le gaz naturel
Il est connu surtout pour son usage domestique, le chauffage et la cuisson, et 30% de la
consommation du gaz naturel au niveau mondial est destinée à ce secteur.
Le gaz naturel est utilisé comme matière première dans l’industrie chimique, notamment
pour la pétrochimie et le raffinage. A titre d’exemple, on peut citer la synthèse de l’ammoniac et
de l’urée, et la synthèse du méthanol utilisé comme base d’additif des essences. Au niveau
mondial, la part du gaz utilisée comme matière première est très faible (4%) par rapport à son
utilisation industrielle.
Depuis une dizaine d’année, le secteur électrique est devenu le moteur principal de
l’augmentation de l’utilisation du gaz naturel dans le monde, une tendance qui devrait se
poursuivre. D’ici 2020, le secteur électrique devrait absorber environ 35% du gaz commercial
chaque année contre 30% aujourd’hui avec une demande importante de la part des pays
émergents.
I.5.4. Le transport
Plusieurs millions de véhicules fonctionnant au gaz naturel circulent dans monde, et les
moteurs au gaz naturel offrent par ailleurs un bon rendement énergétique combiné à un potentiel
important de réduction d’émissions de CO2.
Les 2/3 des réserves mondiales de gaz naturel sont essentiellement concentrées en Russie
et au Moyen-Orient (Iran et Qatar), et les réserves mondiales ont augmentées de 15% depuis
2000.
7
CHAPITRE I Généralités sur le gaz naturel
L'Algérie est un pays traditionnellement fournisseur de gaz naturel à l'Europe depuis 1964,
d'abord en Angleterre, puis en France, à travers les flux de GNL. SONATRACH joue un rôle
important dans l'économie algérienne. Il convient de noter que la SONATRACH procure plus de
95% des recettes d'exportation du pays et qu'elle assure plus de 51 % des recettes budgétaires.
En 2003 l’Algérie a assuré une production brute de gaz naturel de 85 Milliards, y compris
la consommation nationale ; en 2010 le volume des exportations sera de 85 Milliards de mètre
cube et comme il y a des besoins de gaz en réinjection et en consommation locale, il y aura donc
une production de 117 milliards de mètres cubes et en 2020 de 172 milliards de mètres cubes.
L'Algérie a exporté la majorité de son gaz, soit un volume de 53 milliards de mètres cubes
vers l'Europe en 2003, essentiellement vers l'Espagne, 26%, l'Italie, 45 %, et la France 17 %, et il
y a bien sûr les autres pays tels que la Belgique, le Portugal, la Grèce, sans parler aussi de la
Turquie, de la Slovénie, de la Tunisie et des Etats-Unis d'Amérique. [4]
8
CHAPITRE II
PRÉSENTATION DU
COMPLEXE GL1/Z
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
Introduction
Le complexe industriel de GNL GL1/Z est, parmi les plus importantes réalisations
industrielles de la chaine de transformation des hydrocarbures, exploitée par la société
SONATRACH en Algérie. Il a été conçu pour assurer le transport sous forme liquide du gaz
naturel provenant de HASSI R’MEL par gazoducs.
La liquéfaction du gaz naturel, industrie induite par l’émergence du marché mondial du
gaz, fait partie de cette branche d’activité. L’appareil de production de GNL est composé de trois
complexes dénommés par codification : GL1/Z, GL2/Z, et GL4/Z, leurs implantations font partie
du pôle industriel pétrochimique et gazier de la région, une des plus importantes concentrations
industrielles du pays.
Comme toute création industrielle d’envergure, le complexe GL1/Z a franchi des étapes
qui sont autant d’événements marquants de son histoire récente.
Le 16 juin 1973, le défunt président Houari Boumediene pose la première pierre pour la
construction de l’usine. En charge du projet, et pour le compte de SONATRACH, la société
américaine BECHTEL, engage les travaux de réalisation le 20 février 1978.
Cinq années après, le complexe entre en production et les premières livraisons de GNL
sont effectuées à destination des Etats Unis.
En janvier 1993, les travaux du projet de rénovation du complexe sont lancés, avec comme
objectifs : la fiabilité, la sécurité et l’augmentation à 110% de la capacité de production de l’unité.
Fiche technique
- superficie : 72 hectares
- construction par : Chemical Incorporation et Bechtel.
- date de démarrage : février 1978.
- alimentation en gaz naturel : à partir de HASSI R’MEL.
- procédé : APCI.
- nombre de train : 06.
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CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
Zone d’utilités.
Zone de process.
Zone de stockage
Zone de pompage
1- Zone d’utilités
Cette zone assure la fourniture de toutes les utilités en ce qui concerne la production
d’électricité, d’air instrument, en eau distillée et d’azote.
Au niveau de cette zone on rencontre essentiellement :
Les chaudières
Les unités de dessalements
Les installations servant pour la production d’azote
La production de la vapeur joue un rôle important en tant que source d’énergie pour le
fonctionnement de divers équipements à savoir :
10
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
1 .2 Production d’électricité
La production d’électricité est assurée par trois turbo générateur (TG) de puissance de 18
M watts chacun.
Cette eau sert à alimenter les chaudières pour la production de vapeur, entre autre cette
eau dessalée est utilisée aussi comme fluide de refroidissement pour certain équipement
mécanique tel que les pompes…etc.
11
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
1 .5 Electro-Chloration
La chloration des eaux de mer a pour but d’empêcher le développement des substances
marines vivantes telles que les moules pouvant se proliférer et causant un bouchage ou une
obstruction au niveau des condenseurs a eau de mer.
1 .6 Production d’azote
L’azote est utilisé dans le complexe comme fluide de sécurité pour les opérations
d’inertage lors des démarrages des unités d’exploitation. L’azote est produit a partir de l’air
ambiant, faisant l’objet d’un traitement de séparation .à noter que cette installation est a l’arrêt et
ce pour des raisons de défaillance mécanique des compresseurs.
2- Zone de process
Constituée de six unités de liquéfaction identiques appelées trains, tant dans leur design
que dans leurs fonctionnement. En effet, vu de prés, les caractéristiques et les configurations, issus
d’un même engineering industriel, explique leur autonomie de fonctionnement pour la
liquéfaction du gaz naturel, et chaque train de liquéfaction est composé de huit sections et d’un
circuit de refroidissement à savoir :
12
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
3- Zone de stockage
Face aux trains, côté mer, se trouve la zone de stockage et d’expédition du GNL. Cette
zone comprend trois bacs aériens de GNL d’une capacité de 100.000 m3, et le complexe dispose
de deux postes de chargements pour méthaniers de 50.000 m3 à125.000 m3. Le GNL est stocké
sous une pression de 1,03 bar et à une température de -162°C.
4- Zone de pompage
C’est une zone qui sert à l’acheminement du GNL des bacs de stockage vers les pieds de
chargement.
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CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
N2 AZOTE 5,80
He HELIUM 0,19
C1 Methane 83,00
C2 Ethane 7,10
C3 Propane 2,25
100,00
TOTAL
14
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
Figure .1 :
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
L’absorption ;
La régénération ;
MEA
VENT TO
ATMOS. FILTERS
OVERHEAD
MEA CONDENSEUR E-501 CO2
REGENERATOR ABSORBER
F-501
1 50 °C
1
FV-129
2 FV-129
41 b E-502 ACID GAS 38 °C 7
0,7 ba CONDENSATE 41 ba
11 ACID SEPARATOR
CONDENSATE 14
PUMP 27
MEA
PURIFIER 20
21 E-504
MEA F-502
REBOILER
MEA SOLUTION
COOLER
E-502 118 °C 38 °C
70°C 41 ba
42 ba
21
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
DRIER U
REACTIVATION
U COOLER
A B
21°C TO
DISPOSAL
TO
C3 HOT
C3 FLARE
CHILLER
C3
38°C
NATUREL GAS
FROM CO2 ABSORBER
NATUREL GAS
FUEL GAS TO SCRUB TOWER
DUST FILTER 21°C
C3
T C COOLER
COOLING
WATER
FUEL GAS DRIER 32°C
FUEL GAS REACTIVATION HEATER
COMPRESSEUR
FUEL GAS
SYSTEM
communément Schiller. Ces équipements sont des échangeurs classiques sauf que leur l’isolation
thermique compte énormément afin d’éviter les pertes frigorifiques. Le pré-refroidissement
s’effectue à l’aide du propane comprimé à partir d’un turbocompresseur K01.10, le GNT entre
ensuite dans la tour de lavage après avoir été mixé avec du gaz moins froid a une température de
-26°C par la TV442.
La séparation est une étape importante dans le cycle de liquéfaction du gaz naturel. Après
pré- refroidissement, le gaz est acheminé dans une tour de séparation F711. A ce stade la
séparation est une distillation classique qui sépare le produit en deux phases bien distinctes :
produits lourds et produits léger.
Le produit lourd sera acheminé vers la section de fractionnement et le produit léger (gaz)
suivra son chemin vers la section de liquéfaction. (Figure 4)
NATUREL GAS
TO LIQUIFIER
LIQUIDE BUTANE,
SEPARAT OR
PROPANE &
ETHANE FROM CONDENSER
FRACTIONNATION
C3
-28°C LOW
-33°C
1
39. 5 BARG
SCRUB-T OWER 2
8
9 REFLUX PUMP
LIC
12
50°C
REBOUILLER
HYDROCARBONE
CONDENSATE TO
FRACTIONATION
UNIT
CHILLERS
23
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
Cette section a pour but de fractionner le produit de fond de la tour de lavage afin
d’alimenter le circuit de réfrigération et d’appoint dans les différentes sections du process. Cette
section est constituée de quatre colonnes de distillation, et chaque colonne a un rebouilleur, un
condenseur et un ballon de reflux.(Figure.5)
a) Déméthanisation F721
Les composes légers, méthane en majorité, sont séparés des hydrocarbures lourds
et passent vers la colonne a contre courant par rapport a un débit de reflux.
Les vapeurs de tête sont partiellement condensées dans un condenseur sous l’effet
de réfrigérant puis sépares dans le ballon de reflux. Les vapeurs non condensées
fournissent une source d’appoint en méthane alternative au système de compression
de MCR (MULTI COMPOSANTS REFRIGIRANTS)
b) Déethanisation F731
Le débit d’hydrocarbure lourd venant de la colonne de Déméthanisation est a son
tour fractionné dans le Déethaniseur a fin de produire essentiellement de l’éthane
comme produit de tête. L’éthane obtenu sert comme appoint au réfrigérant mixte
(MCR), à la tour de lavage et pour le contrôle de qualité de GNL particulièrement à
l’amélioration de son pouvoir calorifique PCS.
c) Dépropanisation F741
La colonne de Dépropanisation est alimentée par un courant continu
d’hydrocarbure venant de la colonne d’éthanisation.
24
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
d) Débutanisation F751
Les fractions lourdes de la colonne de Dépropanisation constituent une alimentation
pour la dernière colonne de distillation de la section de fractionnement. Le produit
débutanisé du fond est refroidit puis envoyé vers le stockage de gazoline dans une
sphère compose en essence les C 5+ .
Le butane produit est utilisé pour les appoints PCS et alimentations chaudières.
25
CHAPITRE II Présentation du complexe GL1/Z
Cette section représente la partie la plus importante du procès du faite qu’elle permet de
réaliser l’objectif principal du complexe qui consiste à liquéfier le gaz naturel. (Figure 6)
Le gaz naturel traité (GNT) provenant de la tour de séparation est envoyé dans l’échangeur
cryogénique principal, où il est refroidi à -148°C et sous une pression de 25 Bars par le réfrigérant
mixte MCR (Multi Composant Réfrigérants) qui s’écoule vers le bas du côté calandre de
l’échangeur.
Le GNL est détendu à travers la vanne jusqu’à 0,45 Bars (et une température de -161C°) et
envoyé dans le ballon de détente d’azote où la pression est de 0,3 Bars.
Le GNL recueilli au fond du ballon est envoyé aux réservoirs de stockage.
TIC TO FLARE
PURIFICATION &
DRYING SERAPATION CRV TIC
PC PIC
FEED REJECT
EXCHANGER
LIC
DEMETHANIZATION
LNG TO
STORAGE
62 BARG 62 BARG
HIC SI HIC
STEAM STEAM SI
DEETHANIZATION
MCR 1ST STAGE MCR 2ND STAGE
COMPRESSOR COMPRESSOR
T C T C
MCR
INTER- MCR
COOLER INTER-
DEPROPANIZATION MCR 1ST COOLER
FT FT
SUCTION FRC FRC
DRUM MCR 2ND
SUCTION
DRUM
PT CRC CRC
DISPOSAL
DEBUTANIZATION
MCR-PROPANE
NITROGEN CHILLERS
GAZOLINE
TO STORAGE
27
CHAPITRE III
DESCRIPTION DE LA
SECTION DE
DÉCARBONATATION
CHAPITRE III Description de la section de décarbonatation
Cette épuration se fait dans le but d’éviter le colmatage du système par la solidification du
CO2 dans les sections froides situées en aval du procédé de liquéfaction.
Le principe d’élimination du gaz carbonique à une teneur maximale de 90 ppm est mis en
œuvre par un procédé d’absorption conduit dans une colonne d’absorption F-502 à 27 plateaux à
haute pression (42 bars) et basse température (38°C). [7]
La principale réaction par laquelle le CO2 est absorbé par la solution de MEA peut être
représentée comme suite :
(1)
2RNH2 + H2O + CO2 (RNH3)2CO3 + Q (I)
(2)
R: C2H4OH.
Cette étape comporte une étape intermédiaire dans laquelle l’eau et le CO 2 donnent l’acide
carbonique.
L’équilibre de la réaction (I) se déplace dans le sens (1) à haute pression et basse
température (condition de l’absorption), et dans le sens (2) à basse pression et haute température
(condition de désorption, régénération de MEA).
28
CHAPITRE III Description de la section de décarbonatation
Le gaz naturel d'alimentation pénètre dans l'unité avec une pression contrôlée à 42 bars. Le
gaz et tout d'abord admis dans une section de séparation rapide située au fond de l'absorbeur F-
502, section dans laquelle les liquides sont entraînés puis séparés du débit du gaz d’alimentation.
Après séparation, le liquide est envoyé vers le système de décantation des hydrocarbures,
tandis que le gaz entre acheminé vers le haut de l'absorbeur par le préchauffeur E-506.
Le gaz naturel pénètre dans l'absorbeur à 38°C et circule vert le haut à travers 25 plateaux
à clapets, circule à contre courant par rapport à une solution aqueuse de Monoéthanolamine
(MEA) à 15% qui s’écoule vers le bas de la colonne. Cette solution de MEA pauvre en CO2,
pénètre elle aussi dans l'absorbeur à 38°C et une pression légèrement supérieur à 42 bars, et son
débit est régulé à 54.000 Kg/h. Le gaz d'alimentation ainsi purifié sort par la partie supérieure de
l'absorbeur après son passage à travers deux plateaux destinés au lavage, et passe ensuite dans les
sécheurs à tamis moléculaire. [7]
Chauffer la solution à une température suffisante pour permettre la désorption des gaz
acides.
29
CHAPITRE III Description de la section de décarbonatation
Générer des vapeurs d’extraction pour produire une solution ayant une teneur en gaz
acide suffisamment basse.
La solution de MEA riche quitte l’absorbeur F-502 par le fond avec une température de
43°C, elle subit une détente rapide de 42 à 8 bars au niveau du ballon de détente G-507, elle est
ensuite chauffée jusqu'à 93°C par échange thermique avec les liquides résiduels du régénérateur
dans les échangeurs E-503 A et B. Puis par la vanne FV-121, la pression est réduite à 0,7 bar,
enfin entre dans le régénérateur F-501 par le haut, cette alimentation assure le reflux du
régénérateur.
La solution riche passe en cascade dans les 21 plateaux à clapets du régénérateur pour être
recueillie sous forme de solution de MEA pauvre au fond de ce dernier.
Après son passage sur le déversoir, la solution coule vers la section inférieure du
régénérateur où la température est maintenue à 118°C par le rebouilleur E-502 avec de la vapeur
d'eau d’une pression effective de 3,45 bars et une température de 148°C.
La phase liquide est envoyée vers le fond du régénérateur par la pompe J-506.
Un système de filtrage double est prévu pour éviter l'accumulation des impuretés solides
dans la solution de MEA qui risquerait de provoquer le moussage dans l'absorbeur et le
régénérateur. Environ 84 % de la solution de MEA pauvre refroidie est continuellement filtrée par
le filtre Charbon P-501 renfermant du charbon actif et protégé de part et d'autre part des filtres à
cartouche. [7]
30
CHAPITRE III Description de la section de décarbonatation
31
CHAPITRE IV
LES SOLVANTS DE
DÉCARBONATATION
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
L’expression ‘traitement des gaz acides’ employée dans l’industrie du gaz naturel, désigne
les procédés grâce auxquels les constituants gazeux acides CO2 et H2S sont éliminés du gaz
naturel dans le but de répondre aux conditions spécifiques du produit. Il se peut que le gaz naturel
contient diverses quantités d’autres impuretés telles que : COS, CS2, mercaptans, etc…
Le choix du procédé de traitement des gaz acides est très important, car il a une influence
considérable sur l’investissement initial et les coûts d’exploitation.
Ces agents sont caractérisés par leur chaleur de dissolution relativement élevée et leur
capacité d’absorber les gaz acides sans être trop sensibles à la pression. Les solvants sont sous
forme aqueuse et la concentration de la solution constitue une variable importante, tant au niveau
de la conception qu’à celui de l’exploitation. Une solution à 30% demandera un débit de
circulation deux fois plus élevé que celui d’une solution à 60%.
Les carbonates réagissent de manière réversible avec les constituants acides faibles tels
que le CO2 et le H2S. Cependant, à température ambiante, leur vitesse d’absorption est réduite et
ils demandent des débits de solution très élevés par rapport aux amines. Par conséquent, les
carbonates n’étaient pas utilisés.
32
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
Parmi les solvants chimiques, on peut distinguer les absorbantes amines suivantes :
Le comportement des trois alkanolamines et leurs aptitudes à fixer le CO2 diffère. Parmi
ces absorbants, la TEA à été la première des alkanolamines à être utilisée pour éliminer les
composés acides du GN, elle a été remplacée principalement à cause de sa faible réactivité et de
sa stabilité assez faible.
La plage normale pour la MEA est de 15 à 25% massique mais des concentrations faibles
sont préférables, des solutions respectivement de 25 à 35% et de 30 à 40% massique pour la DEA
et la TEA.
Les solvants physiques sont caractérisés par leurs chaleurs de dissolution réduite et sont
capables d’absorber les gaz acides en proportion à leurs pressions partielles, la capacité
d’absorption du solvant physique augmente au fur et à mesure de l’augmentation de la pression
partielle du gaz acide.
L’élimination des impuretés contenues dans les gaz acides est réalisée en les faisant passer
à travers un lit à matière solide. Bien que de tels procédés soient parfois employés pour
l’élimination du CO2 ou H2S, ils sont plus fréquemment utilisés pour l’élimination de la vapeur
d’eau, des solvants organiques, des odeurs, des traces de composés de soufre et d’autres impuretés
en phase gazeuse.
33
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
La plupart des absorbants d’épuration et de déshydratation des gaz sont formulés à base de
silice, d’oxyde d’aluminium, de carbone ou de certains silicates.
a) Distillation
La distillation est une technique avantageuse pour la séparation des constituants gazeux
acides, tels que le CO2 dans la tour de fractionnement (section de Déméthanisation et la
Déethanisation)
Le choix de l'absorbant est surtout dicté par des considérations thermiques et économiques.
D'une manière générale, les solvants utilisés dans l'absorption doivent être dans la mesure
des possibles, thermiquement stables, peu volatiles, pas chers, non toxiques, non corrosifs, et non
inflammables. Ils doivent être en plus sélectifs et facilement séparables des constituants entraînés.
En plus de cela, les solvants ne doivent pas être visqueux et ne doivent pas produire des
mousses, afin d'avoir une grande capacité d'absorption et une facilité de régénération.
Une fois qu’une solution d’alkanolamine à été identifiée comme étant de choix, la
sélection de la solution de procédé appropriée dépend surtout des points suivants :
34
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
Les éthanols amines sont des absorbants utilisées pour éliminer le dioxyde de carbone
(CO2) du gaz naturel.
A la température ambiante, les éthanols amines sont des liquides visqueux et incolores ou
des solides cristallins qui ont une odeur légèrement aminée, elles sont hygroscopiques et miscibles
à l'eau en toute proportion.
La MEA demande un débit de circulation mois élevé (sur la base de la masse), car son
poids moléculaire est moins élevé. (Le poids moléculaire de la MAE est de 61 est celui de la DEA
de 105). Pour ces raisons, la MEA est le solvant de choix pour le complexe GNL.
En raison de la présence d'un atome d'azote et un groupe hydroxyde, les éthanols amines
possèdent les propriétés des amines et celle des alcools.
La MEA est un composé mixte qui possède à la fois les propriétés des alcools primaires et
des amines primaires, mais réagit plutôt comme ces derniers. Elle possède de forte propriétés
35
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
basique (PH=12,05) à une température ambiante, présentant une faible odeur ammoniacale. Elle
est soluble en toute proportion à l'eau, les alcools et les cétones aliphatiques à chaîne courte, sa
solubilité est nulle dans les esters, des hydrocarbures aliphatiques et aromatiques ainsi que dans
l'éther.
La MEA s'oxyde rapidement sous l'action de l'air en se colorant en jaune ou en brin cela
est dû aux influences des traces des métaux (Cu-Fe) présents dans les cuves d'appoint.
Densité (D ) 1,018
La MEA est un liquide légèrement visqueux et de faible volatilité. Elle est complètement
miscible dans l’eau à 20°C mais peu soluble dans les hydrocarbures. [9]
36
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
Le gaz carbonique est extrait du gaz naturel par le lavage de celui-ci dans une colonne à
contre courant par une solution aqueuse à 15% en poids de MEA.
A basse température 38°C et sous une haute pression de 42 bars, la MEA et le CO2
forment un complexe correspondant au seconde partie de la réaction, tandis qu'à chaud à la
température de 120°C et sous une basse pression, le complexe se détruit, libérant le CO2 et
régénérant ainsi la MEA.
Absorbante des gaz acides (notamment H2S, SO2 et CO2), pour l’épuration de gaz
naturel, de cokéfaction, de raffinerie, et les sels formés sont hydrosolubles et dissociables par la
chaleur.
Matière première pour la préparation d’agents tensio-actifs, de savons ou d’émulsifiants
pour lubrifiants, produits d’entretien, cosmétiques …
Matière première pour la préparation des catalyseurs pour résines synthétiques, de
plastifiants, et des produits pharmaceutiques. [9]
Ces problèmes peuvent avoir des répercussions nuisibles sur le traitement ultérieur du gaz,
par conséquent le rendement global de l'unité accuse une baisse relativement importante.
37
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
Les produits formés lors de la dégradation de la MEA sont généralement moins volatiles et
peuvent être séparés de la solution par vaporisation.
a- DEGRADATION THERMIQUE
Cette dégradation peut être définie comme étant une destruction d'ordre chimique de la
MEA sous l'effet de la chaleur excessive, cela peut entraîner la formation des produits de
dégradation ou des sels stables thermiquement.
T
HO-CH2-CH2-NH2 H2C -CH2 + NH3
O
La vitesse de la réaction de décomposition est sensible à partir de 130°C à 180°C, la
décomposition de la MEA est instantanée.
En plus de la réaction de la MEA avec le CO2 donnant des produits régénérables, la MEA
réagit avec le CO2 de façon irréversible.
C
O
Oxazolidine-2
38
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
CH2 -CH2
CH2 -CH2 + HO-CH2-CH2-NH2 HO-CH2-CH2- N NH +H2O
O NH C
C O
1(2-Hydroxyéthyl)
O
Amidazoline-2
CH2 -CH2
HO-CH2-CH2- N NH + H2O HO-CH2-CH2-NH-CH2-CH2-NH2 + CO2
C 2-(Hydroxyéthyl)
O
Éthylène Diamine
La MEA s'oxyde rapidement au contact avec l'air pour donner des produits organiques
corrosifs et peuvent également, initie le phénomène de moussage.
O
HO-CH2-CH2-NH2 + O2 NH2-CH2-C + H2O
OH
L'amine acide formé peut aussi se poly condenser et donner des polymères.
La MEA étant considérée comme une base faible, réagit avec les acides faibles tel que
H2CO3 et H2S pour former des sels qui sont stables aux basses températures, mais qui se
décomposent lorsqu'on les chauffe, par contre avec les acides minéraux forts, la MEA forme des
sels stables avec les hydrocarbures.
39
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
La corrosion constitue le problème le plus grave dans les unités à éthanolamine, l'étendue
est le type de corrosion rencontré dans les systèmes MEA dépendent d'un certain nombre de
facteurs tels que le type d'amine, la nature des contaminants, la charge de la solution, les pressions
et les températures qui règnent dans les différentes parties du système.
La réaction de la MEA avec le CO2 forme l'acide carbonique H2CO3, la présence de cet
acide en solution dans la MEA donne une action agressive vis-à-vis du métal des différents
équipements.
Après les gaz acides, les produits de dégradation des solvants sont les agents de corrosions
les plus puissantes, ces produits résultant de la réaction irréversible entre certain constituant de
gaz d’alimentation et de la solution d’amines. Le contact de la solution avec l'oxygène en un point
quelconque des cycles a également été tenu responsable de certains cas de corrosion
extraordinairement sévère. L’utilisation de la MEA à forte concentration provoque l'augmentation
de la température lors de l'absorption suivie à une mauvaise évacuation de la chaleur dégagée par
l'effet thermique.
La contamination de la MEA a une grande influence non seulement sur les équipements,
mais aussi sur les processus.
Les chlorures provoquent la dégradation partielle de la solution, ce qui rend la réaction entre
la solution MEA et CO2 non parfaite, d’où mauvaise absorption de CO2, il faut que la quantité des
chlorures soit négligeable.
40
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
Les pertes de la MEA sont dues à l'entraînement physique par le gaz dans l'absorbeur, afin
de réduire en partie, la configuration actuelle des absorbeurs comprend une section de lavage.
Les pertes de la MEA par dégradation peuvent être causées par le contact avec l'air, comme
elles peuvent être par les hautes températures de rebouillage ou encore la présence des chlorures.
La MEA à une tension superficielle de 48,8 erg/cm2 à 20°C tandis que celle de l'eau à la
même température est de 72,6 erg/cm2, les solutions aqueuses de la MEA sont à caractères
moussants même s'elles sont propres, c'est pourquoi l'augmentation de la concentration de la
solution en MEA fourni le moussage d'une part et augmente les pertes de la MEA d'autre part.
Il est recommandé d'opérer à des concentrations aussi basses que possible, se qui permet
d'avoir une solution de MEA à une haute tension superficielle.
Lors du moussage, les espacements entre les plateaux et les déversoirs sont totalement
remplis de mousse, le liquide ne peut plus absorber le CO2 qui créer le bouchage au niveau des
échangeurs cryogéniques.
41
CHAPITRE IV Les solvants de la décarbonatation
Cet engorgement provoque l'augmentation de la pression dans la colonne qui est due :
42
CHAPITRE V
DESCRIPTION DE LA
SECTION DE
DÉSHYDRATATION
Chapitre V Description de la section de déshydratation
Après avoir éliminé le CO2 dans l’étape de décarbonatation, le gaz passe à la déshydratation
dans le but de retirer toute trace d’eau susceptible de se solidifier dans les équipements
cryogéniques.
Deux sécheurs sont installés dans chaque train de liquéfaction, l’un est en séchage,
pendant que l’autre est en régénération pour une utilisation subséquente.
Le refroidisseur à propane est un échangeur de chaleur qui fait circuler le propane liquide
à haute pression coté calandre, et le gaz d’alimentation coté tube avant son admission dans les
sécheurs.
Le gaz est refroidi à 38°C à son admission, à 21°C à sa sortie de refroidisseur. A se stade
les 70% d’eau contenue dans le gaz son condenser [10].
Le gaz sortant se dirige en suite vert le ballon séparateur des sécheurs X02-G07.87 (ballon
flash) ou les hydrocarbures lourd et l’eau libre condensé son séparer et envoyé vert le décanteur
des hydrocarbures.
Le gaz sortant du ballon séparateur est envoyé vert le sécheur en service X02-R3.10 ou
la vapeur d’eau contenu dans le gaz est adsorbé par la couche de tamis moléculaire. [10].
Les sécheurs X02-R3.10 et X02-R3.11 en pour fonction de retirer toute l’eau restante dans
le gaz d’alimentation après absorption de son CO2 par le système Mono éthanol amine (MEA)
et son refroidissement dans le refroidisseur X04-E05.21.
43
Chapitre V Description de la section de déshydratation
Les sécheurs X02-R3.10 et X02-R3.11 son des sécheurs à lit fixe dans les quel son
disposé des tamis moléculaires 4A° DG-TRISIV destinée à adsorbé les molécules d’eau
contenu dans le courant du gaz. En fonctionnement, pendant que l’un des sécheurs est en cycle
d’adsorption, l’autre est en régénération. Le gaz d’alimentation à la sortie du tamis, il contient
une teneur inférieur à 1ppm en volume d’eau. [10]
Les solides en aval des sécheurs peuvent gêner une exploitation efficace de l’unité
cryogénique. Les poussières de desséchant preuves être élimine de manière efficace au moyen
de filtre en aval des sécheurs. Les filtre utilisé son des filtre à cartouche.
L’élément filtrant doit pouvoir enlever les particules solides plus grandes que 5 microns.
[10]
Le gaz de régénération est pris en amant du démercuriseur en suite il est véhiculeur par
la soufflante X02-K03.01 vert le réchauffeur de réactivation X02-E-03.17.
Le gaz réchauffé passe vert le bas du sécheur en régénération pour réchauffé les tamis
moléculaire est évaporé l’eau adsorbé par les desséchant [10].
44
Chapitre V Description de la section de déshydratation
V.3.1. Adsorption
Le niveau de l’eau est maintenu dans le gaz séparateur à un tau de 50% à 60% par une
vanne de régulation, pour éviter que le gaz naturel ne s’échappe vers les systèmes de
décantation des hydrocarbures lourds.
A sa sortie du séparateur, le gaz naturel passe à travers les sécheurs à tamis moléculaire
X02-R-03.10 et X02-R-03.11 après qu’un maximum d’eau (environ 60%) est séparé du gaz
naturel. Les sécheurs adsorbent les 40% d’eau restante dans le gaz jusqu’à se que ce dernier ne
contient qu’une teneur en eau inférieur de 1 ppm en volume, pour empêcher toute congélation
du coté froid du processus.
Le gaz naturel entre dans les sécheurs à tamis moléculaire à une température de 21°C et
sous une pression de 41.6 bars. Le gaz naturel entre par le haut et passe des différentes couches
de tamis où l’eau est extraite du gaz par adsorption et sort par le fond des sécheurs en service.
La pression de sortie du gaz est de 41.2 bars. La perte de charge, à la sortie, ne doit pas
dépasser 0.4 à 0.6 bars. Après la saturation du tamis, le sécheur doit passer au cycle de
régénération. En aval des sécheurs, il est installé un filtre à poussière qui à pour but d’éliminer
tous les solides ayant pu être entraîné dans le courant du gaz.
45
Chapitre V Description de la section de déshydratation
V.3.2. La régénération
La régénération des lits se fait en boucle ouverte. Le réchauffement est assuré par
prélèvement d’une certaine quantité de gaz sur la conduite de refoulement du compresseur
X02-K-03.01.
Les tamis moléculaire sont utilisés dans une large gamme industrielle pour le séchage.
Ils servent aussi à la purification et la séparation de large variété de gaz et de liquides. Ils
retiennent et attirent certaines substances à leurs surfaces comme l’eau par exemple.
46
Chapitre V Description de la section de déshydratation
Dans notre processus, les tamis moléculaires est dans une colonne cylindrique [10],
ayant un diamètre à 4 Å. Ce matériau desséchant adsorbe les molécules ayant un diamètre < 4
Å y compris CO2, H2S. Tableau N° 3
47
Chapitre V Description de la section de déshydratation
C’est une structure poreuse. Un fluide comme l’eau par exemple, peut être adsorbée, à
travers une des ouvertures, ou des pores.
Les molécules du fluide plus grandes que les pores des tamis moléculaires ne peuvent pas
entrer dans les pores. Plusieurs types de tamis moléculaires cristallins peuvent être
manufacturés avec différentes tailles des pores. [10]
Les tamis moléculaires sont utilisés pour sécher, purifier et séparer une large gamme de
gaz et de liquides. Ils peuvent faire ces opérations à cause de certaines propriétés :
Le tamis moléculaire enlève les molécules comme celle de l’eau, du circuit gaz, le séchage
est alors réalisé. Dans plusieurs systèmes, la température du courant du circuit augmente
seulement de quelques degrés. Cependant, à une grande concentration (plus grande que 0.5 %)
la molécule est adsorbée par une forte attraction, la température peut alors remonter à 38 °C.
A une température (ambiante inférieur à 66 °C) les tamis moléculaires ont une capacité
relativement élevée pour des fluides comme l’eau. A une température entre 150 et 345 °C, la
capacité est plus inférieure. Pour cette raison, quand les tamis moléculaires sont saturés, les
molécules adsorbantes peuvent être sorties par le chauffage du tamis moléculaire avec un
courant de gaz de 150 à 345 °C. Cette opération est appelée régénération.
Après la phase de réchauffage, les tamis moléculaires sont refroidis avec des
aéroréfrigérants. Pour atteindre une température ambiante avant d’être remis en service.
48
Chapitre V Description de la section de déshydratation
L’opération continue est maintenue par l’utilisation des deux sécheurs. Un en service et
l’autre en régénération [10]. Grâce à sa forme particulière, l’adsorbant 4A° DG-TRISIV à une
capacité d’adsorption supérieure à celle des particules de forme conventionnelles. Le trajet à
parcourir par une molécule d’eau depuis la phase gazeuse jusqu’à l’intérieur de l’adsorbant est
réduit. De ce fait il faudra une quantité moindre d’adsorbant pour réduire la teneur en eau du
gaz jusqu’aux spécifications désirées. [10]
Les caractéristiques physiques les plus importantes des adsorbants sont (Tableau N° 4)
Le volume poreux
La distribution poreuse
La surface spécifique.
PARTIE CALCULS ET
RESULTATS
49
Chapitre VI Partie Calculs et résultats
Des pics de CO2 dans l’alimentation du GN (% CO2 > 0,32% molaire c’est la
teneur maximale qui peut être traité dans l’absorbeur).
Défaillance de l’absorbeur.
La contamination de gaz de régénération des sécheurs.
Ces causes nous conduisent à porter une solution pour éliminer cette quantité de
CO2 afin de vérifier et d’apporter une solution à ce problème.
50
Chapitre VI Partie Calculs et résultats
Les analyses confirment que pendant la période de ce pic, il existe une certaine
quantité de CO2 retenue dans le sécheur. Ce CO2 sort des sécheurs en valeur maximale
pendant les premières 30 min de chauffage du cycle de régénération, ce phénomène se
répète toujours au moment de permutation des sécheurs qui provoque un nouveau
phénomène appelé l’Augmentation Cyclique de la teneure de CO2.
Suite à cette augmentation cyclique, des tests ont été conduits sur le train 200. Ces
tests avaient pour but de connaitre la concentration de CO 2 dans les points A, B et C lors
des pics de CO2 hors et au moment de permutation des sécheurs :
51
Les points de prise des échantillons sur site
56
Chapitre VI Partie Calculs et
résultats
Les résultats des tests sont regroupés dans le tableau N°5 suivant :
Les analyses effectuées sur le train 200 sont enregistrés environ 50 minutes à
une heure après le début des phases de régénération des sécheurs (entre 10h30 et
10h35) et plus précisément quant les températures du gaz de régénérations sortant des
sécheurs dépasse les 30 °C. Pour connaitre le pic maximum de l’allure de CO2, des
analyses supplémentaires concernant le point C ont été pris pendant les deux derniers
jours (voir annexes).
D’autres analyses sont enregistrées (14h30) afin de confirmer qu’il n’y a pas un
passage de CO2 hors moment de permutation des sécheurs (< 90 ppm).
57
Chapitre VI Partie Calculs et
résultats
Alimentation GN
Tableau N° 06
Gaz de régénération
Tableau N° 07
58
Chapitre VI Partie Calculs et
résultats
GN décarbonaté
1
MEA pauvre
2
0,32 % Max
(3200 ppm)
Gaz de régénération
21000 Nm3/h
3,3183 % (33183 MEA riche
ppm) en CO2
V0
GR'
22,4
274300
GR' 12245,535 kmol / h
22,4
59
Chapitre VI Partie Calculs et
résultats
GR GR' M m
n
M m Yi '.M i
i1
Donc :
𝐺𝑁 𝐴𝑙𝑖𝑚 𝑅é𝑔é
𝐺𝐺𝑁 × 𝑦𝐶𝑂2 = 𝐺𝐴𝑙𝑖𝑚 × 𝑦𝐶𝑂2 + 𝐺𝐺.𝑅é𝑔é × 𝑦𝐶𝑂2
𝐴𝑙𝑖𝑚 𝑅é𝑔é
𝐺𝑁
𝐺𝐴𝑙𝑖𝑚 × 𝑦𝐶𝑂2 + 𝐺𝐺.𝑅é𝑔é × 𝑦𝐶𝑂2
𝑦𝐶𝑂2 =
𝐺𝐺𝑁
𝐺𝑁
(253400 × 2100) + (21000 × 33183)
𝑦𝐶𝑂2 = = 4480,43 𝑝𝑝𝑚
274300
𝐺𝑁
𝑦𝐶𝑂2 = 0,448043% = 4480,43 𝑝𝑝𝑚
Cette valeur est supérieure à celle de la valeur maximale traitée par l’absorbeur
(3200 ppm).
60
Chapitre VI Partie Calculs et
résultats
𝑒𝑛 𝑡ê𝑡𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏𝑒𝑢𝑟 𝐺𝑁
𝑦𝐶𝑂2 = 𝑦𝐶𝑂2 – 3200 = 4480,43 − 3200 = 1280,43 𝑝𝑝𝑚
𝑒𝑛 𝑡ê𝑡𝑒 𝑎𝑏𝑠𝑜𝑟𝑏𝑒𝑢𝑟
𝑦𝐶𝑂2 = 0,128043 % = 1280,43 𝑝𝑝𝑚
Une partie de cette quantité est adsorbée par le tamis moléculaire tandis que
l’autre partie est passée vers la section cryogénique.
𝐺𝑁 𝐴𝑙𝑖𝑚 𝑅é𝑔é
𝐺𝐺𝑁 × 𝑦𝐶𝑂2 = 𝐺𝐴𝑙𝑖𝑚 × 𝑦𝐶𝑂2 + 𝐺𝐺.𝑅é𝑔é × 𝑦𝐶𝑂2
𝐴𝑙𝑖𝑚 𝑅é𝑔é
𝐺𝑁
𝐺𝐴𝑙𝑖𝑚 × 𝑦𝐶𝑂2 + 𝐺𝐺.𝑅é𝑔é × 𝑦𝐶𝑂2
𝑦𝐶𝑂2 =
𝐺𝐺𝑁
𝐺𝑁
(253400 × 2100) + (21000 × 14)
𝑦𝐶𝑂2 = = 1941,06 𝑝𝑝𝑚
274300
𝐺𝑁
𝑦𝐶𝑂2 = 0,194106% = 1941,06 𝑝𝑝𝑚
Cette valeur est inferieure à celle de la valeur maximale traitée par l’absorbeur
(3200 ppm).
61
Chapitre VI Partie Calculs et
résultats
Les tests menés montrent aussi que durant les cycles de régénérations, le CO2
adsorbé lors de cycle du séchage est éliminé du lit sur un intervalle de temps court
dépendant des conditions de régénération. La désorption rapide du CO 2 provoque un
pic de la concentration de CO2 dans le gaz de régénération dirigé vers le gaz
d’alimentation de la colonne de décarbonatation.
62
Conclusion
Conclusion
Nous avons suivi, analysé le passage CO2 aux niveaux des deux
sections de décarbonatation et la déshydratation,
63
RECOMMANDATIONS
Recommandations
- Evacuer le gaz de régénération vers le réseau fuel gaz (gaz process GP) du sécheur
contaminé ou vers torche (si le réseau de gaz GP est saturé). Figure .7
- Rediriger par la suite le gaz de régénération vers l’absorbeur lorsque sa température
atteint les 100 °C observée sur les indicateurs de température de la section de
déshydratation le TI-X027.61 ou TI-X02.762 selon le sécheur contaminé. A cette
température la totalité du CO2 adsorbé par les tamis moléculaire sera libérée.
Remarque :
64
Recommandations
Faire l’opération une seule fois pour chaque sécheur contaminé et suivre l’évolution de
la concentration de CO2 à la sortie de l’absorbeur lors des prochaines permutations des
sécheurs.
- Assurer en premier lieu, que la totalité des plateaux et les clapets dans les deux
colonnes F-501 et F502 sont en bonne état.
- Assurer le bon fonctionnement des vannes automatiques de niveau tel que la LV-
121 (régule le niveau du fond absorbeur F-502), la LV-1218 (régule le niveau du
ballon de détente G-507) et la LV-1204 (régule le niveau des pots tête absorbeur).
- Mettre en marche les systèmes de filtration de la solution MEA pour l’ensemble
des trains en production.
- Mettre les systèmes d’injection des produits chimiques anti-corrosion et anti-
moussage opérationnels pour l’ensemble des trains en production.
- Mettre en fonctionnement des épurateurs de la MEA de l’ensemble des trains.
- Respectée la température de contact GN/MEA dans l’absorbeur.
- Eviter la dégradation thermique de la MEA en respectant la température de la
vapeur (3,45 barg) utilisée au niveau du rebouilleur E-502 qui est de l’ordre de
148°C au lieu de 300°C actuellement utilisée.
- Elimination du système de lavage à eau en tête d’absorbeur et le substitue par les 2
plateaux qui sont supprimés pendant la dernière rénovation, et cela pour but
d’augmenter le rendement de la colonne.
- Assurer le nettoyage chimique du système dans le but de passiver le métal et
d’enlever la rouille. Cette procédure doit être effectuée à chaque fois que
l’inspection en détermine le besoin.
65
ANNEXES
Analyse du e 03/03/2021
à 10h35
Analyse du e 04/03/2021
à 10h35
Analyse du e 04/03/2021
à 10h35
Analyse du e 05/03/2021
à 10h35
BIBLIOGRAPHIE
[1] www.techno-science.net
[2] www.gazdefrance.fr
[3] www.ifp.fr
[4] www.algerie-dz.com
[5] www.google.fr / Journal LIBERTE, 30/04/2007, page 24.
[6] Manuel opératoire du procédé de liquéfaction du complexe GL1 /Z.
[7] Formation d’ingénieur, bloc 11, module 03: décarbonatation, GL1/Z 8/12/1992.
[8] Fiche toxicologique (FT 146) de MEA, établie par les services techniques et
médicaux de l’INRS, édition 2005.
[9] Fiche de données de sécurité (selon 91/155/CEE), INTERCHIMIE, version
(13/07/2001).
[10] Formation d’ingénieur, bloc 11, module 03: déshydratation, GL1/Z 8/12/1992.
[11] Gaz Naturel Production Traitement Transport. Alexandre ROJEY Editions
Technip 1994.
[12] P.WHUITIER, Raffinage et génie chimique tome 1, 2ème éditions TECHNIP
1972.