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Merci……. Merci………Merci
Dédicaces
Je dédie ce mémoire
et mes amies
Hassane Ramadhan
Sommaire
La sommaire
Tableau II.1 Les opérations fondamentales ont lieu dans un dessaleur électrostatique 21
Tableau IV.1 Résultats de salinitée entré sortie de brute unité 201 de RA1D. 48
RA1D:Raffineried'Adrar.
Es Electrode supérieure /
Ei Electrode inférieure /
E1 Tension du champ V/cm
U Tension du courant Volts
Résumé
ملخص
َ .ان انمصافي حسخقبم انىفط انخاو مع انعذيذ مه انشُائب مثم انماء َاألمالح انزائبت في انماء َانجسيماث انصهبت
نذا فان عمهيت.)حفاديا نعُاقبٍا (حآكم انمعذاث َحشسيب انىفاياث في صىاديق انخخزيه َمكابخ اإلوخاج في َدذاث انمعانجت
يجب إجشاء عمهيت حذهيت قبم، نهقياو بزنك.وزع األمالح َ انشُائب مه انخاو عمهيت مٍمت جذا في مجال انصىاعت انبخشَنيت
.انمعانجت بانخقطيش
Dans ce travail, nous avons mené une étude technique sur l'unité de dessalement de la
raffinerie de SBAA pour surveiller et ajuster ce procédé pour garantir son efficacité dans
l'élimination des sels
Mots clés : RAD1, Dessalage, Corrosion, Efficacité, Sels
Abstract
Refineries receive crude oil with many impurities such as water, salts dissolved in water and
solid particles.
And in order to avoid its consequences (corrosion of equipment and deposit of waste in
storage bins and production brakes in treatment units). Therefore, the process of removing
salts and impurities from crude is a very important process in petroleum industry. To do this,
a desalination process must be carried out before distillation.
In this work, we conducted a technical study on the desalination unit of the SBAA refinery
to monitor and ensure its efficiency in removing salts.
Keywords: RAD1, Desalting, Corrosion, Efficiency, Salts
Introduction générale
Introduction Générale
Le raffinage du pétrole est une industrie lourde qui transforme un mélange
d’hydrocarbures, appelé pétrole brut, en produits énergétiques, tels que carburants et
combustibles, et en produits non énergétiques, tels que matières premières pétrochimiques,
lubrifiants, paraffines et bitumes. Les produits sont ensuite acheminés vers le consommateur
final, soit directement, soit à travers un réseau de distribution comprenant notamment des
dépôts et des stations-service.
Les raffineries recevoir des bruts qui contient toujours du gaz, de l’eau, du sable, et
des sels, ce qui nécessite un prétraitement qui se traduit par les opérations suivants :
la stabilisation, la déshydratation, ainsi que le dessalage, sur lequel notre étude s’est focalisé
et réalisée a la raffinerie d’Adrar RA1D.
Le processus continu de la raffinerie d’Adrar comporte d’abord une épuration du
pétrole brut en avance, puis une séparation par distillation en produits blancs (distillats légers
et moyens) et en produits noirs (résidus lourds). Une épuration finale est pratiquée sur les
produits blancs, et ce a cause de la commercialisation des bruts qui régie par des contrats
liant les producteurs et les consommateurs par des normes en particulier les teneurs en sel et
en eau. Les valeurs les plus courantes sont de 40 à 60 mg/l pour la teneur en sels, et de l’ordre
de 1 % pour l’eau.
Le problématique qui est posse dans ce sans est de ramener avant de pénétrer le
pétrole brut au unités de transformation leurs unités, la teneur en sel à 5 mg/l maximum (40
ppm) prémunir contre toutes les sources d’ennuis telles que l’encrassement des échangeurs, la
corrosion des équipements de tête des unités de distillations atmosphériques, la dégradation de
la qualité des résidus ….etc.
L’élimination de ces sels et l’eau est indispensable et cela nécessite l’installation d'une
unité de dessalage.
L’objectif de ce travail se focalise sur une étude effectue sur l’efficacité de l’unité qui
utilise des dessaleurs électrostatiques qui sous l’influence d’un voltage important (20000
volts) permettent de briser l’émulsion et de libérer la molécule d’eau de celle de l’huile,
ensuite ces gouttelettes d’eau se rassemblent et donnent de grosses gouttelettes qui sous l’effet
de leur densité supérieure à celle du brut décantent au fond du dessaleur dans le but d’éliminer
et ajuster en maximum les teneurs en sels.
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Présentation de la
Raffinerie d’Adrar
RA1D
Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
Tableau I.2 : Propriété physico-chimique de pétrole brut de Hassi ilatou et d’OTRA [2]
Les critères les plus importants dans la classification des pétroles sont la densité et la
teneuren soufre.D’après le tableau présenté ci-dessus nous pouvons dire que le pétrole
exploité auniveau de la raffinerie de Sbaa constitué du mélange des deux bruts d’OTRA et de
Hassi latou est un pétrole léger de faible teneur en soufre ce qui fait de lui un pétrole de
premierchoix ; Il est également classé comme étant un pétrole intermédiaire. Car le Kuop à
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
une valeurde 12.1 ce qui signifie que le poids relatif des chaînes paraffinées et cycles
naphténiques estéquivalent. [2]
La raffinerie est alimentée en gaz naturel à partir de la station de SONATRACH de Sbaa
située à 6.5 km au sud-est du site pour satisfaire un besoin de gaz lors de démarrage
deschaudières de la centrale et les différents fours des unités. [2]
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
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Chapitre I Présentation de la Raffinerie d’Adrar RA1D
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Le Dessalage et les
Problèmes rencontrés
Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
II.1. Définition:
Le dessalage est une opération essentielle dans l’industrie de raffinage, car elle
conditionne la bonne (ou moins bonne) marche des traitements aval. En effet, un mauvais
dessalage a des conséquences directes sur le fonctionnement de la colonne de distillation
atmosphérique. [3]
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Na Cl 70-80%
Mg Cl2 10-20%
Ca Cl2 10%
Outre ces sels, on peut trouver les sels d’acide carbonique et sulfureux, on trouve aussi dans le
brut des argiles, du sable et des sédiments formés par des sulfures de fer, des composés de
vanadium, d’aluminium qui peuvent être décantés et constituent des boues qui se déposent au
fond des dessaleurs. Les sels et les matières solides qui demeurent dans le pétrole compliquent
le raffinage en provoquant de nombreux phénomènes nuisibles.
Au nombre de ceux-ci, on peut mentionner :
Augmentation des pertes de charge qui implique une réduction de débit ou
augmentation de la vitesse de passage (qui gênera le transfert de chaleur).
Diminution du coefficient de transfert dans la batterie échangeurs, car les sels
sont de mauvais conducteurs de chaleur, d’où une augmentation de température
de peau ou risque ruptures des tubes.
La dégradation de la qualité des résidus.
Changement des paramètres de marche des unités.
Surconsommation énergétique au niveau du four.
Entrainement des hydrocarbures avec les effluents.
La corrosion :
Les sels s’hydrolysent, sous l’effet de la température en donnant de l’acide chlorhydrique :
L’acide chlorhydrique (HCl) (en solution aqueuse) attaque le fer suivant la réaction :
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Alors le (HCl) formé précédemment rentre en réaction avec (FeS) qui n’est pas soluble
dans l’eau:
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Quand le pétrole et l’eau se séparent en deux couches distinctes, le pétrole reste flotte
en haut, et l’eau se dépose au fond. L’espace où les deux couches se rencontrent s’appelle le
niveau d’interface. Dans cet espace, le pétrole et l’eau peuvent former une couche d’émulsion,
où le pétrole et les molécules d’eau s’entremêlent fermement donc, difficiles à séparer.
L’épaisseur de cette couche d’émulsion peut varier de quelques centimètres à un mètre. [6].
Dans les champs pétroliers, les deux phases sont généralement le pétrole et l’eau salée. Si
la phase dispersée est l’eau, il s’agit d’une émulsion eau dans le brut (émulsion directe), si la
phase dispersée est le pétrole, il s’agit alors d’une émulsion brut dans l’eau, connue aussi sous
le nom d’émulsion inverse.
Figure.II .1. Cas d’une émulsion huile Figure.II.2. Cas d’une émulsion eau
dans l’eau dans l’huile.
II.4.3. Conditions de formation d’une émulsion:
Dans la production du pétrole brut, les émulsions les plus généralement rencontrées sont
du type eau dans l’huile ou « hydrophobe », le milieu continue étant l’huile.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Les émulsions du type huile dans l’eau ou émulsions inverses « hydrophile » existent mais
se rencontrent plus rarement.
Trois conditions sont nécessaires à la formation d’une émulsion stable :
Non miscibilité des deux liquides.
Energie suffisante pour disperser une phase dans une autre.
Présence d’un agent émulsifiant.
Les agents émulsifiants rencontrés dans le pétrole brut comprennent les asphaltènes, les
résines, les acides organiques.
Les paraffines solubles dans l’huile ou des particules finement divisés qui sont
généralement plus mouillées par le pétrole brut que par l’eau. Parmi ces solides finement
divisés, on peut trouver des sulfates de fer, zinc et aluminium, des carbonates de calcium, de
la silice, de l’argile et du sulfure de fer. L’agent émulsifiant contenu dans le pétrole brut se
rencontre à l’interface eau/huile en formant une barrière autour des gouttes d’eau, ce qui
empêchera la coalescence, le plus souvent d’ailleurs, ces émulsifiants naturels contenus dans
le pétrole brut sont des molécules polaires.
II.4.5.1.Agent émulsifiant :
C’est le facteur primordial dans la stabilité d’une émulsion en effet, son absence ne conduit
pas à une émulsion stable, l’activité d’un agent émulsifiant se définit par sa vitesse de
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
migration à l’interface et par son pouvoir émulsifiant. Toutefois, il est impossible de prédire
quel type d’agent émulsifiant produit l’émulsion
II.4.5.2. Agitation:
Le type et la sévérité de l’agitation déterminent la taille des gouttes d’eau dispersées dans le
brut. L’émulsion est d’autant plus stable que les gouttelettes d’eau sont plus petites.
La détermination de la granulométrie des gouttes d’eau peut constituer de ce point de vue
une mesure de la stabilité d’une émulsion.
II.4.5.3. Viscosité de l’huile :
La viscosité de la phase continue joue un double rôle : d’un côté, la viscosité de l’huile
empêche la migration de l’agent émulsifiant vers l’interface et limite la formation de fines
gouttelettes par l’agitation. D’un autre côté, la viscosité élevée est un facteur défavorable lors
de la décantation des gouttelettes d’eau, d’une manière générale, les deux effets contraires
s’annulent.
II.4.5.4.Teneur en eau dans l’émulsion :
Lorsque le pourcentage d’eau augmente dans une émulsion du type eau dans l’huile, une
plus grande agitation est nécessaire pour mettre l’eau en émulsion.
D’une manière générale, on aurait tendance à dire que les émulsions à fort pourcentage
d’eau, sont les émulsions les moins stables.
II.4.5.5. Age de l’émulsion :
Une émulsion décante une certaine partie de son eau avec le temps, l’émulsion restante
contenant les bulles d’eau les plus fines, devient de plus en plus stable. De plus, des réactions
chimiques complexes peuvent rigidifier le film interfacial et rendre la coalescence plus
difficile, c’est pourquoi, il est nécessaire de traiter les émulsions dès leur formation.
II.5. Procédés des désintégrations des émulsions :
Il existe trois principaux types des procédés :
Procédé mécanique.
Procédé chimique.
Procédé électrique.
Le principe de ces procédés est de rassembler les gouttelettes d’eau en grosse goutte
susceptible de se décanter rapidement au fond de décanteur. [7]
On peut résumer le principe de ces procédés dans la figure II.4
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
II.5.1.Procédés mécaniques :
Parmi les procédés mécaniques, on peut distinguer : [9]
II.5.1.1. La décantation :
Le fonctionnement de la majorité des équipements de traitement du pétrole brut est basé
sur le principe de décantation (différence de densité) pour séparer les gouttelettes d’eau de
l’huile, par ailleurs, le mouvement de chute des gouttelettes d’eau à travers l’huile est favorisé
par les frottements liés à la viscosité de l’huile.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Ce procédé n’est efficace que pour des émulsions stables du simple fait de différence entre
les poids spécifique des composés de l’émulsion. Le traitement thermique des émulsions
accélère la décantation.
La vitesse de décantation est donnée par la formule de stokes : [3].
2
1 (dd dc) D
Vd .g . . ……………………………. (1)
18 dc c
Où :
g : Accélération de la pesanteur (g=9,81 m/s²).
Vd : vitesse de décantation (m/s).
dd : densité de la phase dispersée.
dc : densité de la phase continue.
c : viscosité cinématique du brut (m2/s).
D : diamètre de la gouttelette d’eau (m).
2
F m.V ……………………… (2)
R
Où: V 2Rn
60
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Il vient :
F 2
60
2
m.n 2.R ………………..(3)
Avec :
m : masse du corps en révolution en (kg).
V : vitesse linéaire en (m/s).
R : rayon du cercle de révolution (m).
n : vitesse de révolution (Tr/s).
Il ressort de cette formule que la force centrifuge est proportionnelle au carré de la vitesse
de révolution, l’action efficace de la force centrifuge dépend par ailleurs du rayon du cercle de
révolution R.
Les deux facteurs n et R constituent la base d’élaboration des centrifugeuses. Le faible
débit de ces derniers ainsi que les frais élevés occasionnés par leur exploitation constituent les
raisons principales de leur limitation dans la désémulsification des pétroles. La centrifugation
permet cependant d’atteindre une déshydratation et un dessalage presque complet des pétroles
(à 99,7%).
II.5.1.3.La filtration :
La séparation de l’eau contenue dans le pétrole par filtration est basée sur les phénomènes
de mouillage sélectif. Ainsi, par exemple le sable de quartz est facilement mouillable à l’eau,
tandis que la pyrite l’est au pétrole.
Pour déshydrater les pétroles, on utilise des copeaux de tremble peuplier et d’autres bois
non résineux. Les fines particules d’eau, tout en adhérant aux bords aigus des copeaux se
rassemblent en grosses gouttes s’écoulant facilement par gravité. Les colonnes de filtration
sont surtout utilisées lorsque les émulsions de pétrole ont déjà été désagrégées, mais les
gouttelettes d’eau se maintiennent encore en suspension et ne se déposent pas. L’inconvénient
majeur du procédé de filtration est le colmatage relativement rapide de la surface filtrante par
les particules de sol et la nécessité de remplacer souvent le garnissage.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Ainsi, on crée une nouvelle émulsion d’environ 5% d’eau douce dans le brut ; cette nouvelle
émulsion est de nouveau détruite, entraînant aussi les gouttelettes d’eau salées présentes au
départ.
L’eau enlevée contient approximativement de l’eau douce et salée dans les proportions du
mélange d’émulsion réalisé, quatre opérations fondamentales ont lieu dans le dessaleur
électrique.
Les gouttes d’eau acquièrent donc une masse suffisante pour tomber gravité vers le fond du
dessaleur, c’est la décantation.
Le tableau ci-après, décrit ces opérations ainsi que les paramètres qui les régissent. [9].
Opération Réalisation Paramètres actifs
Apport de l’eau douce Formation d’une émulsion de - Quantité d’eau
brut salé et d’eau douce au - Réglage de la vanne
niveau de la vanne de mélange. de mélange
Dissolution des cristaux de sel Lors du séjour dans le dessaleur - Turbulence (vanne de
présents dans le brut par l’eau mélange)
douce ajoutée - Temps de séjour
- Présence d’agent
mouillant
Coalescence des gouttes d’eau Le champ électrique crée par - Valeur du champ
douce introduite et d’eau l’électrode haute tension du électrique
salée présentes dans le brut dessaleur développe des forces - Quantité d’eau et
entre gouttes dipôles qui qualité de
facilitent la coalescence l’émulsification
- Temps de séjour
- Agent de surface
Décantation des gouttes Elle débute en même temps que - Diamètre des gouttes
la coalescence et a lieu dans tout - Différence de densité
le volume. - Viscosité du brut
- Température (action
sur la viscosité)
- Temps de séjour
Tableau II.1. Les opérations fondamentales ont lieu dans un dessaleur électrostatique.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
II.6.1.Généralités:
Après les séparateurs triphasiques, le brut contient des sels sous forme dissoute dans l’eau
et éventuellement sous forme de cristaux plus ou moins protégés par une enveloppe de brut.
Le dessaleur électrostatique contribue d’une manière efficace à détruire cette émulsion.
Pour cela, on crée une nouvelle émulsion d’environ 3 à 5% d’eau moins salée que l’eau de
gisement. Cette eau peut être douce en cas de disponibilité (en pratique, on ne peut pas utiliser
de l’eau dont la salinité est supérieure à 50 g/l.
Cette nouvelle émulsion ainsi crée est détruite dans le dessaleur. L’eau salée résiduelle du
brut traité présente une salinité plus faible que celle de départ. Pour une même teneur finale en
eau, on a donc réduit la salinité du brut.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
- - +
- - +
+
- + - +
+
- - +
+
- + - +
+
- - +
+
- + - +
- - +
d
Dipôle induit
La force d’attraction entre les gouttelettes est donnée par la formule suivante Ou :
6
F K E 2 a 4
d
a : rayon des gouttelettes
d : distance entre les centres de gouttelettes
E : champ électrique
Pour augmenter la force d’attraction, on a donc intérêt à augmenter le champ électrique E.
La coalescence dépend aussi du taux d’injection d’eau de lavage, ainsi, la vitesse de
coalescence est donnée par la formule suivante : [11].
43
Vc K X
Où :
Vc : vitesse de coalescence.
X : taux d’eau de lavage.
µ : viscosité dynamique du brut.
On peut conclure que la coalescence dépend :
du champ électrique.
du taux d’injection d’eau de lavage.
de la température de dessalage.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
II.6.3.3.La décantation:
Sous l’effet du champ électrique, les gouttelettes d’eau se rassemblent et donnent de
grosses gouttelettes qui, sous l’effet de leur densité supérieure à celle du brut, décantent au
fond du dessaleur, d’où, la vitesse de décantation est donnée par la formule de Stokes.
(dd dc) D
2
Vd 1 .g. . [11].
18 dc c
Où :
g : accélération de la pesanteur.
dd : densité de la phase dispersée (eau).
dc : densité de la phase continue (brut).
c : viscosité cinématique de la phase continue.
D : diamètre des gouttelettes d’eau.
On a donc intérêt pour améliorer la décantation :
A augmenter la taille des gouttelettes d’eau (par augmentation de la quantité
d’eau injectée et utilisation de désémulsifiants).
D’opérer à la température la plus élevée possible pour diminuer la viscosité de la
phase continue.
D’une manière pratique, les dessaleurs sont calculés pour une viscosité de deux centpoises
et pour un temps de décantation apparent de 20 à 30 minutes. [11].
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
(II)
µ D
(I)
DBrut f(t)
µBrut f (t )
T(°C)
T(°C)
Variation de la viscosité de Variation de la densité de brut
brut
La courbe III donne la variation du facteur caractérisant la
Envitesse de de
fonction décantation en fonction
la température
En fonction de la température
de la température.
(III)
(dd dc)
Vd K
µ
(dd dc)
µ
T (°C)
D’après les courbes (I), (II), (III), on s’aperçoit que l’augmentation de la température
augmente la décantation, mais, cependant, on est limité par la conductivité du brut qui est elle
aussi, favorable par l’augmentation de la température, et qui peut causer un court-circuit des
électrodes. [12].
II.6.4.1.2.Taux d’injection d’eau de lavage :
L’eau de lavage sert à mouiller les cristaux de sels et à les dissoudre, la force d’attraction
entre les gouttelettes est très influencée par le taux de lavage. Il est généralement entre 2 et 8
% en volume par rapport à la quantité de brut traité.
En jouant sur le rapport a de la formule : [12].
d
6
F K E . a4
2
d
Où :
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
X 4/3
Vc K.
Où :
X : taux d’eau de lavage.
µ : viscosité dynamique de brut.
Vc.µ
Pour une température constante : f(X)
K
Vc.
K
(IV )
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Donc, on peut en conclure qu’une baisse de température peut être compensée par une
augmentation de taux d’injection d’eau pour maintenir une vitesse de coalescence suffisante,
comme dans le cas de la température, on remarque que l’on est limité par un taux d’injection
d’eau car un taux trop élevé peut provoquer : [12].
Une augmentation du niveau d’eau dans le dessaleur d’où risque de
déclenchement.
Entraînement d’eau avec le brut dessalé.
Moussage qui gène l’opération de dessalage
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
(V)
résiduel
% sel P(bar )
1,5
6
F K E O. a 4
2
d
Les gouttelettes d’eau dans le champ électrique se transforment en dipôle induit.
Les gouttelettes d’eau placées dans un champ alternatif de basse fréquence, les moments
dipolaires suivront instantanément les variations du champ Eo et la force F variera
simultanément sans changer de sens, pour augmenter F on a donc intérêt à augmenter le
champ électrique, mais sans pour cela atteindre des tensions critiques au-dessus des quelles on
risque de déformer les gouttelettes au point qu’elles se divisent encore plus et provoquent le
déclenchement du dessaleur. [12].
Chaque gouttelette à son entrée dans le champ électrique se met à vibrer à la fréquence du
courant électrique alternatif, ceci provoque une collision de gouttelettes qui forment à leur
tour de grosses gouttes d’eau par la fusion de plusieurs plus petites, les grosses gouttes ainsi
formées constituent une masse suffisante pour traverser le brut et se décanter au fond du
réservoir. [12].
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
II.6.4.2.2.Influence du désémulsifiant:
L’émulsion rencontrée dans le brut est du type « hydrophobe » eau dans le brut, cette
émulsion à une grande stabilité du fait de la formation d’une couche protectrice autour de la
gouttelette d’eau, cette couche protectrice se compose de paraffines, de gommes, des
asphaltènes, d’argiles et du sable. Pour casser le film protecteur, on utilise des produits
tensioactifs. [12].
En règle générale, ils sont injectés en amont des séparateurs.
Le taux d’injection varie de 5 à 50 ppm suivant la nature du brut à traiter.
Les performances demandées à un désémulsifiants sont doubles :
Améliorer la qualité de la séparation côté huile.
Améliorer la qualité de la séparation côté eau.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Les désémulsifiants rencontrées sur le marché sous diverses marques agissent sur les agents
émulsifiants par neutralisation. [12].
Quatre actions essentielles sont requises pour un désémulsifiants :
Forte attraction par l’interface eau/huile.
Floculation.
Coalescence.
Mouillage des solides.
La présence de ces quatre actions provoque la séparation de l’eau et de l’huile; le
désémulsifiants doit être capable de migrer rapidement à travers l’huile vers l’interface
huile/eau où il doit combattre l’agent émulsifiant qui se trouve plus concentré.[12].
Le désémulsifiants doit aussi avoir une attraction pour les gouttelettes d’eau dans des
conditions similaires. Ainsi une large majorité de grappes de gouttelettes se rassemblent, si
l’agent émulsifiant est faible, les forces de floculation peuvent être suffisantes pour entraîner
la coalescence, ce qui n’est pas toujours le cas, le cas échéant, le désémulsifiants doit alors
neutraliser l’agent émulsifiant et déchirer le film interfacial des gouttelettes d’eau; ce qui va
causer la coalescence. [12].
Le type d’action de neutralisation du désémulsifiants dépend de la nature de
l’émulsifiant par exemple, les paraffines et les asphaltènes peuvent être dissous ou altérés,
réduisant ainsi la viscosité de leur film et changeant leur mouillabilité et leur dispersion dans
l’huile, il est rare qu’un seul composé chimique puisse produire à lui seul ces actions, un
mélange de plusieurs composés est alors utilisé afin de permettre une action équilibrée. [12].
On distingue les désémulsifiants ioniques et non ioniques :
Désémulsifiants ioniques
La caractéristique de tension-actif sont donnée par l'ion organique qui est le plus
important en volume, on distingue trios sous-groupes :
a. Produits anioniques :
Ils possèdent un ou plusieurs groupements fonctionnels, ne pouvant s'ioniser en solution
aqueuse qu'en fournissant un ion organique chargé négativement et un ion métallique ou à
caractère métallique responsable de la solubilité. [13].
La partie hydrophile est généralement constituée par des groupements sulfates et sulfonâtes
et la partie lipophile par des hydrocarbures.
On peut citer :
Page 31
Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
,, So3
R +
R
,
R
Page 32
Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
CH3
R - N - CH
CH3
CI
Page 33
Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
TS V / Q
Où :
TS : temps de séjour ou temps de rétention
V : volume de la capacité (m3)
Q : débit volumique de la charge
Q = Q brut + Q eau.
Le temps de séjour joue un grand rôle dans le dessalage, il influe directement sur la
coalescence et surtout sur la décantation.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
II.7.2. la corrosion :
La corrosion est l’interaction physicochimique entre le métal (alliage métallique, plastique,
béton,….etc.) et l’environnement agressif, est cela par un contact électrique, les deux zones
(matériau, environnement) ont un rôle différent ; l’une anodique et l’autre cathodique, ce qui
cause de différentes modifications que ce soit dans les propriétés du métal ou des
dégradations de la fonction du métal, du milieu environnement ou le système technique
auquel ils font partit. Pratiquement tous les milieux sont corrosifs. On parle de la corrosion
par :
• L’atmosphère
•Les milieux liquides (solution aqueuse organique, métaux fondus, etc.…).
•Les gaz
• Les sels,…..etc. [15]
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
Le potentiel de corrosion interne dépend notablement de la qualité des bruts raffinés qui
contiennent selon leurs origines, des quantités variables d’agents corrosifs, tels que :
Les sels minéraux,
Les chlorures (essentiellement NaCl, MgCl2 et CaCl2),
Les acides organiques (notamment les acides naphténiques),
Les composés soufrés.
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Chapitre II Le Dessalage et les Problèmes rencontrés
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Sécurité de l’unité
Chapitre III Sécurité de l’unité
III.1. Introduction :
Priorité à la sécurité ; de ce principe, on constate que dans l’industrie rien ne se fait au
détriment de la sécurité, cela veut dire que l’optimisation de l’exploitation est basée
sur la protection du personnel, des équipements et de l’environnement. Comme son nom
l’indique, la sécurité est la protection des vies humaines et des besoins matériels. Elle lutte
contre tout danger et prévoit les conditions adéquates d’exploitation [20].
La sécurité a pour but aussi de formuler des consignes préventives en informent
les sujets exposés aux dangers des risques auxquels ils seront confrontés, l’affichage est le
moyen le plus utilisé.
Toute personne exerçant une activité industrielle doit :
Se munir obligatoirement d’une tenue de sécurité selon les normes, et son
degré d’exposition au danger.
Avoir une connaissance approfondie en ce qui concerne l’exploitation de l’unité
industrielle.
Etre vigilant, tout en refusant la fausse sécurité de l’habitude.
Connaître l’emplacement et l’usage approprié de tous les équipements de sécurité
disponible dans l’usine [20].
III. 2. Organisation de la sécurité :
III.2.1. Service prévention :
Le service prévention a pour tache principale :
Prévenir les accidents et les incidents.
Suivre les travaux d’intervention sur site et veiller sur l’application des consignes de
sécurité.
Etudier les dangers industriels et les accidents de la vie professionnelle.
Etudier les statistiques des accidents et des maladies professionnelles.
Etablir les rapports des accidents et mener des enquêtes sur les raisons éminentes des
accidents.
Et pour parvenir a cela ils emploi les moyens suivant :
Exposimètre.
Oxymètre.
Autorisation de travail appliquée pour tous travaux que ce soit à chaud, à froid et de
Pénétrati on [21].
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Chapitre III Sécurité de l’unité
III.2.2.Service intervention :
Ce service a pour tache principale l’intervention rapide en cas d’accidents ou d’incendies,
il possède un ensemble de moyens humains et matériels mobiles et opère Avec trois équipes
sur 24 heures [21].
III.2.3.Cellule surveillance :
Sa tache est de surveiller plus prés l’ensemble de moyens humains et matériels entrant ou
sortant des installations, base de vie.....etc [21].
III.3.Les règlements de sécurité :
Le règlement de sécurité est destiné à toute personne pénétrant au complexe et a pour but
d’informer le personnel sur les risques rencontrés à l’usine il s’agit pour commencer d’en
réglementer l’accès et faire contrôler l’entrée par un service de surveillance.
Il faut savoir que les contrôles valent pour tout le monde :
Personnel de l’usine ou des entreprises extérieures, visiteurs .
Obligations
III.4. Les règles essentiale de la sécurité :
a) - Afin d’éviter les encombrements et les pertes de temps inutiles, toute personne non
concernée par l’alerte doit rester à son poste de travail.
b) - Tous les travaux d’entretien dans l’unité concernée seront suspendus.
c) - Toutes communications par téléphone ou radio dans le complexe et sans relations avec
l’urgence seront interrompues.
d) - Les responsables des autres unités en marche et le laboratoire seront eux même en alerte
et devront garantir la sécurité de leurs installations et attendent les instructions de la direction
des opérations.
e) - Le personnel technique présent dans le complexe se rendra à son poste habituel de travail
pour être récupéré en cas de nécessité.
f) - Tous les travaux d’entretien à l’intérieur du complexe seront suspendus.
g) - Lors de l’évacuation de la zone dangereuse, le personnel doit se retirer calmement.
h) - Toutes les opérations normales de déplacement et le pompage des produits pétroliers
seront interrompus et les vannes d’entrée et de sortie des réservoirs seront fermées.
i) - Les opérations normales de déplacement / déchargement seront arrêtées et les camions
citernes seront éloignés dans une zone de sécurité.
l) - Pendant toute la durée d’intervention et dans tout le complexe, il est interdit de fumer
même dans les endroits où c’est autorisé.
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Chapitre III Sécurité de l’unité
k) - Les roues doivent être entièrement dégagées et les véhicules en circulation doivent
s’arrêter sur les accotements et attendre les instructions des agents de sécurité du complexe.
III.5. Les incendies :
III.5.1. Généralités :
Les produits pétroliers traités dans les unités de production sont inflammables et peuvent
être explosifs.
L’incendie est une combustion vive résultant de l’action de l’oxygène sur le combustible.
Trois conditions nécessaires pour qu’il y ait une combustion:
Présence d’un combustible.
Présence de l’oxygène.
Présence de la source d’inflammation.
Les bases de prévention d’une incendie consistent à éliminer au moins une de ces
conditions pour suffire à cette condition il faut :
Eviter d’atteindre les points d’auto inflammation des hydrocarbures
Eviter le contact des hydrocarbures avec l’oxygène en créant un milieu inerte.
Opérer hors du domaine d’explosivité des hydrocarbures.
Supprimer toute possibilités de création d’une source d’amorçage (étincelle).
Pour les limites d’explosivité, les valeurs sont données en pourcentage volumique des
hydrocarbures par rapport à l’air.
III.5.2. Système de lutte contre l’incendie :
III.5.2.1. Eau incendie :
Le collecteur principal d’eau incendie est alimenté à partir du réservoir de stockage à eau
brut Ce collecteur comporte quatre pompes, les deux premières sont entraînées par
moteur électrique, et les autres par moteur diesel [21].
III.5.2.2. Mousses physiques :
La mousse doit couvrir la surface de l’objet à protéger au moment de l’incendie,
les chambres à mousse sont montées sur la partie supérieure du réservoir à protéger [21].
III.5.2.3.Véhicules et appareils mobiles :
Un camion incendie équipé d’un réservoir à mousse de 8 m3
Un camion incendie équipé d’un réservoir à poudre de 6 tonnes.
Un camion incendie équipé d’un réservoir à eau de 10 m3
Trois moteurs pompes.
Deux lanceurs sur remorque.
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Chapitre III Sécurité de l’unité
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Chapitre III Sécurité de l’unité
disposer des extincteurs portatifs dans des endroits stratégiques sur l’ensemble de
l’installation ainsi que des couvertures pour protection du personnel.
Toutes les personnes d’exploitation doivent savoir utiliser les extincteurs ou tout autre
équipement de sûreté. On devra effectuer des entraînements de routine afin de s’assurer
que le personnel n’oublie pas la façon d’utiliser ces équipements.
Des manœuvres d’incendies seront effectuées en un endroit éloigné afin de tenir
au courant le personnel de ce qui se passe réellement lors d’un incendie si celui-ci venait à se
déclarer.
Tous les raccordements aux récipients doivent être isolées de leurs tuyauteries et les
récipients doivent être purgés et vidangés [21].
A l’aide d’un détecteur de gaz, on devra vérifier la présence des hydrocarbures dans
l’air à l’intérieur du récipient [21].
III.6.Types de permis ou autorisation de travail :
.Le permis de feu ou autorisation de travail à chaud
Le permis ordinaire ou autorisation de travail à froid
Le permis de pénétrer ou autorisation d’entrée
Autorisation pour travaux de fouille
Permis pour utilisation de sources radioactives
Dispositions pratiques
III.7. Système d’alarme de l’installation :
Le but de ce système est d’informer l’explosion de l’installation qu’il existe un danger, si
la cause ayant provoqué à l’arme n’est pas rectifiée l’installation sera automatiquement mise à
l’arrêt, dans certain cas d’autre mesures devront être prises pour la production de
l’équipement [21].
Les remarques relatives aux alarmes énumérées si après préconisent des mesures de
premiers secours afin de mettre fin aux alarmes.
Un signal d’alarme est disposé à 100m de chaque installation traitant des hydrocarbures,
l’intervalle des signaux est constitué par un ou plusieurs avertisseurs rassembles dans
un coffre à montage externe [21].
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Partie calcul
Chapitre IV Partie calcul
IV.1.Introduction:
L’utilisation du pétrole brut tel qu’il est n’est pas rentable du tout. Cependant il à été mis
au point des procèdes pour son traitement regroupes sous la technologie du raffinage.
Toutefois il est intéressant d’observer que ce même brut n’est pas utilisé tel qu’il est dans
les différents stades du raffinage.
En effet, presque la totalité des pétroles bruts contiennent des impuretés d’origine non
pétrolière, a savoir des particules solides et des sels dissous comme les chlorures de sodium,
magnésium, calcium et autres.
La proportion de ces sels est très variable d’une région à une autre et leur présence dans le
pétrole provoque de nombreux phénomène nuisibles, parmi lesquels, l’érosion, la corrosion
et d’autres. Il est donc nécessaire d’éliminer ces sels.
Plusieurs méthodes sont proposées pour cette élimination et elles sont toutes portées sur la
séparation par décantation, qui est basées sur le mouvement des particules en suspension
dans un fluide.
Le dessalage occupe un large espace dans l’industrie du traitement du pétrole brut, comme
étant un moyen très efficace, en vue de réduire la salinité de ce dernier pour telle ou telle
recommandation.
A cet effet et à travers ce mémoire, on propose l’étude du dessalage du brut du centre de
traitement d’huile de RA1D
S’applique très difficilement a l’étude expérimentale d’une unité industrielle en production
telleque celle qui fait l’objet de la présente étude. L’approche adoptée dans cette étude
consiste donc à exploiter les données des paramètres sur 15 jours du 20 fevrier jusqu’au 4
mars
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Chapitre IV Partie calcul
Tableau IV.1 : Résultats de salinitée entré sortie de brute unité 201 de RA1D.
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Chapitre IV Partie calcul
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Chapitre IV Partie calcul
Cette figure présente la variation de salinité dans toute la période du stage (sortieDessaleur ),
on remarque que toute les valeurs de salinité inferieur à 7,2 mg/l. Reportez-vous au niveau de
l’eau de lavage c’est-à-dire que l’augmentation d’eau de lavage conduit à l’augmentation de
l’efficacité de dessalage du brut par la dilution de sel émulsionné dans le brut, en d’autre
terme lorsque on augmente l’eau de lavage, la quantité de sel émulsionné dans le pétrole brut
dilué par l’eau augmente, c’est pour cela que nous observons une diminution de la salinité de
brut.Ce résultat explique l’efficacité de system de dessalage du RA1D.
IV.3.Dimensionnement du dessaleur:
IV.3.1.symboles utilisés pour calcul du dessaleur:
ρH2O : Masse volumique de l’eau (Kg/m3)
ρbrut : Masse volumique du brut (Kg/m3)
g : Accélération de la pesanteur g = 9,81 (m/s2)
Vd : Vitesse de décantation (m/s)
Dp : Diamètre de la particule d’eau (Dp = 1,0.10-4 m)
φ : Coefficient de résistance, où coefficient de traînée.
: Viscosité cinématique du brut .
he : Hauteur de l’émulsion (m).
Vp : vitesse du pétrole (m/s) .
IV.3.2.Détermination de la quantité d'eau de lavage minimale injecter :
La formule suivante relie les teneurs en sel dans le brut et la quantité d’eau à injectée.
Spe (X+Y)=SPs.X
(1)
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Chapitre IV Partie calcul
Pour notre cas
Y : 0,03
SPe :186,26 mg/l
SPs : 2,59 mg/l
5 2,59
X 0,071
(186,26 2,59)
La quantité d’eau de lavage à injecter en pourcent par rapport au brut à dessaler est :
X= 2,12 %
Les constructeurs de dessaleur préconisent des quantités variant de 5 à 10 %.
Pour des raisons de sécurité, on a estimé une quantité de 5 % du débit de brut pour assurer
cette opération.
IV.3.3.Bilan matière:
Le bilan matière de l’unité de dessalage est :
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Chapitre IV Partie calcul
On a :
Qb = 639 m3/h (Valeur moyenne)
Qw = 0,05 x 639 = 31,95 m3/h.
V d .Dp
Re (4)
B
On suppose que le régime d’écoulement dans le dessaleur est laminaire, on détermine le
coefficient de résistance φ = f (Re) ensuite, on vérifie si le régime supposé est correct.N
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Chapitre IV Partie calcul
Régime
Re Φ
D’écoulement
Laminaire Re ≤0,2 24/Re
Transitoire 0,2<Re<500 18,5/Re0,6
Turbulent Re≥500 44
g D2p ( H 2O brut )
Vd (5)
18 B brut
Pour pouvoir déterminer la viscosité de la phase continue à la température du dessalage, il
faut d’abord déterminer la viscosité de cette dernière à deux températures différentes :
D’après GROSS :
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Chapitre IV Partie calcul
Donc :
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Chapitre IV Partie calcul
= 0,0354
Re ≤ 0,2 donc le régime d’écoulement est laminaire.
Donc : Le régime fixé au départ pour déterminer la vitesse de décantation est celui qui
convient.
Fond : hémisphérique.
Pression de calcul : 10 bars.
Température de calcul :105 °C.
Surépaisseur de corrosion: 4mm.
IV .3.7. Calcul du volume du dessaleur:
Vt =V1+V2
Vt: Volume total du dessaleur.
V1 : Volume de la partie cylindrique du dessaleur.
V2: Volume des deux hémisphères.
2 3
V D4 L D
4
t
(9)
3 8
m3
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Chapitre IV Partie calcul
Où :
Td : temps de décantation (mn).
D2 : distance entre l’electrode basse et l’interface (D2=0, 711 m).
Vd : vitesse de décantation (m/s).
Donc :
Td= 0, 711/7,11.10-4= 16,68 mn.
Remarque:
Pour eviter l’entrainement de l’eau separee avec le brut dessale, il faut que le temps
de décantation soit supérieur au temps de séjour.
Vt
T (11)
QT
QT = 670,95 m3/h
T=71 /670,95 = 0,11 h = 6,53 mn.
D’apres les calculs nous avons trouve un temps de décantation supérieur au temps de
sejour, on peut dire d’apres les resultats qu’il n y a pas entrainement de l’eau avec le brut
dessale.
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Chapitre IV Partie calcul
L
D l
(12)
Dans chaque rampe de distribution, il y a 2 trous. Donc, le nombre total des trous sera égal à 8
IV.3.11.Calcul de l'efficacité du dessaleur et de dessalage:
L’efficacité du dessaleur et celle de dessalage sont les paramètres qui conditionnent le
rendement optimal du dessaleur.
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Chapitre IV Partie calcul
Pour déterminer ces deux grandeurs il faut déterminer la teneur en sel théorique optimale
du brut à la sortie du dessaleur.
Calcul de la teneur en sel optimale :
La teneur en sel e donnée par :
Z SPe S w
Y.
100
A (13)
X Y
E
SPe SP s
(14)
SPe
186,26 2,59
E 98%
186,26
E = 98 %
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Chapitre IV Partie calcul
E
SPe SP s
(15)
SPe A
186,26 2,59
E 99%
186,26 1,2
VII.3.12.Calcul des caractéristiques électriques :
A
D1 ES
De
hEii
D2
Es : Electrode supérieure
Ei : Electrode inférieure
Distance entre l’électrode supérieure et le point A:
2
. D1 D = 1280 mm
5
Distance entre l’électrode inférieure et le niveau d’eau:
2
D2 D = 711mm
9
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Chapitre IV Partie calcul
D D (D D h ) = 250 mm
e 1 2 i
E 1 = 450 V/cm
E 2 =158,23 V/cm
E1 E 2
E (18)
2
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Chapitre IV Partie calcul
450 158,23
E 304,12 V / cm
2
2.
E A (19)
critique
. Dp
ε : 18
δ : 12 (g/cm2)
Dp :.10-2 (cm).
2.
E critique A
. D p
Ecritique=4411V/cm
E1 ˂ E critique
D’apres les calculs nous avons trouve que le champ électrique (E) entre les électrodes est
inférieur au champ critique (EC). Donc notre dessaleur fonctionne d’une maniere convenable
d’un point de vue électrique.
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Chapitre IV Partie calcul
Le dessalage du pétrole se diffère d'une opération à une autre, il y a des individus qui
utilisent la méthode chimique et des autres font la méthode électrostatique.
Dans ce projet, nous avons parlé d’une méthode appelée la méthode électrostatique en
utilisant le dessaleur électrostatique. On a fait le calcul de dimensionnement de ce dernier à
partir de son: volume , , la longueur , la vitesse de décantation , la qantité qui est à l'intérieur
du dessaleur , la quantité d'eau injectée………..
A partir notre calcul, on obtenu des résultats acceptables si on compare par les résultats
précédents ( la teneur du sel va diminuer si on utilise la méthode électrostatique par contre,
dans la méthode chimique va augmenter avec une quantité élevée .
Finalement, la méthode électrostatique est l'opération la plus utilisable dans les champs
pétroliers parce qu' on peut obtenir un bon rendement et une très bonne efficacité , nous donne
un grand bénéfice parce que la tenur du sel dans le pétrole est moins élevée.
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Conclusion Générale
Conclusion Générale
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Références
Bibliographiques
Références Bibliographiques
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1998.Pierre WUITHIER, Raffinage et génie chimique Tome I et II, Édition 1972.
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vérification des paramètres de fonctionnement de Dépropaniseur au niveau de l’unité Gas
plant - Raffinerie d’ADRAR, 2019.
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[16]: ENSPM formation industrie. Corrosion des métaux, - . s.l. : IFP training, France, (2005).
[17]: Dr.BENSABRA, Hakim. Support Cours Département de Génie des Procédés. s.l. :
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[18]: J.P.WAUQUIER. « Procédés de séparation », Edition Technip , (1998).
[19]: TRAMBOUZE, Pierre. Le raffinage du pétrole Tome IV matériels et équipements.
Paris : Edition TECHNIP, 1972. 785p. ISBN 2-7108-0685-1
[20]: RICHARD S. KRAUS. Raffinage du pétrole. Encyclopédie de sécurité et de santé au
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[21]: Document de SONATRACH. Manuel opératoire de L’unité traitement brut HASSI
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Les Annex