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La synthèse organique : est une branche de la synthèse chimique qui est concernée par la
création de composés organiques à l'aide de réactions organiques.
CH 3 CH3 Secondaire
Quaternaire
2,2,3-triméthylpentane
Lorsqu’il n’est lié à aucun atome de carbone, c’est le cas de l’atome de carbone du méthane
CH4, il est dit nullaire.
C C
O H NH 2
H2 H2 H2 H2 H2 H2
H3 C C C C C CH3 H3 C C C C CH3
H
linéaire ramifié
Nomenclature
• Le nom des alcanes est formé à partir d’un : préfixe qui indique le nombre d’atomes
de carbone suffixe : —- ane, méthane, éthane, propane, butane, pentane (5), hexane
(6), heptane (7), octane (8), nonane (9), décane (10), ...
• Le nom des groupements (ou radicaux) qui sont fixés sur la chaîne carbonée est formé
à partir d’un : - préfixe : le même que l’alcane correspondant, - suffixe : —- yle
— CH3 : Méthyle
— CH2 — CH3 : éthyle
— CH2— CH2 — CH3 : propyle
• Nom d ‘un alcane ramifié : la ramification est un substituant (ou un radical) qui est
accroché à la chaîne principale.
* Déterminer et numéroter la chaîne la plus longue : elle donne le nom de l’alcane.
* Nommer, devant le nom de l’alcane, le ou les radicaux latéraux en indiquant le
numéro du carbone d’attache.
* la numérotation doit se faire dans un sens tel que la somme arithmétique de tous les
numéros soit la plus petite possible.
CH 3
3 2 CH3
6 1
H2 H2 H H 1 2 H2 5
H3 C C C C C CH3 H3 C C C C CH3
5 4 3 H
4
CH3 CH3
CH 3
2,3 - diméthylhexane 2,2,4 - triméthylpentane
• Nom d’un cycloalcane : formule brute pour les cycloalcanes : Cn H2n. ce sont les
mêmes règles que pour les alcanes “linéaires” et “ramifiés” : le nom est simplement
précédé du préfixe CYCLO—.
Cyclohexane: la molécule peut se présenter sous deux formes limites : CHAISE et
BATEAU.
H2 H2 C CH2
C CH2
C C C
H2 H2 H2 H2
C
H2C C H2 C CH2
H2
Chaise Bateau
Fonction alcène prioritaire par rapport à la fonction alcyne, C=C impose le sens de la
numérotation
F
H2 H2 H2
Br C C C CH3 CH3Cl
Bromo-butane Chlorométhane
1-Fluoro-2-méthylpropane
3 1
HO O
2
3-hydroxy cyclohexanone
O O
pentanal penta-2,4-dienal
O 4,6-dimethyl heptanal
O
cyclohexane carbaldehyde
Lorsque la fonction aldéhyde n’est pas prioritaire, le groupe CHO prend la terminaison
formyle.
b) Cétone
Le nom d’une cétone se forme en ajoutant la terminaison one, précédée de l’indice de
position, a celui de l’hydrocarbure correspondant. La chaîne principale est la chaîne la plus
longue qui contient le groupe CO.
Si les groupes R et R' sont simples, on peut aussi nommer les cétones en faisant suivre leurs
noms dans l’ordre alphabétique du mot cétone.
O
O H2
C CH3
H 3C C
hexan-2-one O
3-méthylpent-4-éne-2-one butan-2-one
Ethylméthyl cétone
Lorsque la fonction cétone n’est pas prioritaire, le groupe CO est appelé oxo.
HO O O
O O
OH O OH OH
OH
Acide méthanoïque Acide 2-Méthylpropénoïque Acide Ethanedioïque Acide propénoïque
(acide formique) (acide méthacrylique) (acide oxalique) (acide acrylique)
O CH3
O
Bromure de benzoyle
IV.2.9. Les amines
Les amines sont des dérivés de l’ammoniac (NH3) dont on a remplacé un certain nombre
d’hydrogènes par des groupes carbonés. Les amines peuvent être primaires, secondaires ou
tertiaires selon le nombre de remplacements
H
R NH 2 R N R' R N R''
R'
CH 3
3 H2 O
H3 C C H2 H2
H
C 1 NH2
H 3C C N C
2 N CH3
H
H 3C C CH 3 1 NH2
H2
CH 3 2
2-méthylpropan-1-amine N-méthyléthanamine N,N diméthylpropan-1-amine
2-aminocyclopentanone
L’atome d’azote dans le cycle est indiqué par le préfixe : -aza
H
H
N
N
azacyclopropane azacyclopentane
H
R C NH 2 R C N R' R C N R''
R'
amide primaire amide secondaire amide tertiaire
La nomenclature est réalisée en remplaçant la terminaison –oïque par –amide et carboxylique
par carboxamide. Le nom acide disparaît.
O O
O
H2
C
C CH3
H 3C
H
C 2 C H 3C
H 3C NH 2 C 3 C 1 N
H 3C N 4 H2
H
Ethanamide Br CH 3
N-méthyléthanamide
4-bromo-N,N-diméthylpentanamide
O
NH 2
cyclohexanecarboxamide
Ethanenitrile Propanenitrile
(Acétonitrile) (Propionitrile)
I COOH
I Cl
Cl
OCH3
F
6 COOH
5 1
2
4 Br
H 2C CH 3 Cl méta-bromométhoxybenzène
C
3 (1-bromo-3-méthoxybenzène)
H2 acide 2-chloro-6-f luorobenzoïque
para-nitropropylbenzène
(1-nitro-4-propylbenzène)
préfixes et leur ordre relatif (préséances des atomes O > S > Se > N…, soit de haut en bas
dans une colonne du tableau périodique, puis de droite à gauche). Par exemple, un hétérocycle
qui possède dans son cycle un atome d'azote et un atome d'oxygène aura un nom dans lequel
les préfixes seront, successivement, oxa (O), puis aza (N) car O > N. Pour que le nom soit lu
plus facilement, on écrira non pas «oxaaza» mais oxaza, avec élision du «a» terminal du
préfixe devant une voyelle.
Tableau 02 : Préfixes correspondant à certains hétéroatomes, par ordre décroissant de
préséance.
Hétéroatome Préfixe Hétéroatome Préfixe
oxygène (O) Oxa bismuth (Bi) Bisma
soufre (S) Thia silicium (Si) Sila
sélénium (Se) Séléna germanium (Ge) Germa
azote (N) Aza étain (Sn) Stanna
phosphore (P) Phospha plomb (Pb) Plomba
arsenic (As) Arsa boràe (B) Bora
antimoine (Sb) Stiba mercure (Hg) Mercura
Le nombre de chaînons constituant le cycle est indiqué par un suffixe. Il existe deux
possibilités de suffixe pour chaque grandeur de cycle : un suffixe pour les composés insaturés,
un suffixe pour les composés saturés (voir le tableau 03). Dans le cas particulier des cycles
saturés à 3, 4 ou 5 chaînons, on doit en plus différencier, par le suffixe approprié, si le cycle
contient ou non un (des) atome(s) d’azote.
N
N
O N N N
H H N N N
H
pyrrole pyrrolidine pipéridine pyridine pyrimidine pyrazine
f uranne (1,4-diazine)
(oxole) (azole) (azolidine) (azinane) (azine) (1,3-diazine)
H
N
NH O O N
H
azidine azétidine 2,3-dihydrof uranne tétrahydrof uranne 1,4-dihydropyridine
NO 2
Br
N O
Cl N
H H
N N N N N O O
S S
O S N N
1,3,4-oxadiazole 1,3-thiazole 1,3,5-triazine 1,4,3-oxathiazine 6-méthyl-2,3-dihydro-
1,4-oxathiine
Lorsque plusieurs isomères ont pour différence entre eux la position d'un hydrogène dans le
cycle, celle-ci est indiquée par un «H» en italique précédé de la position de l'atome auquel il
est lié (voir les 1,2,4-thiadiazines).
S S S
NH N N
N N N
H
2H-1,2,4-thiadiazine 4H-1,2,4-thiadiazine 6H-1,2,4-thiadiazine
N
N
N
Quinoléine Isoquinoléine Quinoxaline
H H
H N N
N
O O
O
Indole Oxindole Isatin
Pour les composés possédant un cycle benzénique accolé à un hétérocycle à dénomination
triviale, ou pour un système ne comportant qu'un hétéroatome, chaque liaison de l'hétérocycle
est alors désigner par une lettre en partant de «a» pour la liaison hétéroatome–carbone la plus
proche du cycle benzénique. Le nom de l'hétérocycle est précédé du préfixe «benzo» (avec
élision du «o» devant une voyelle) suivi d'une lettre entre crochet qui désigne la liaison
commune aux deux cycles définie à partir de l'hétérocycle
Exemples
N c N b
d a Benzo[d][1,3]diazine
N (Quinazoline)
N e f
Hétéroatomes de même nature Benzo 1,3-diazine
(pyrimidine)
O e O a
S d S Benzo[d][1,2,3]oxadithiole
S S b
c
Hétéroatomes diff érents 1,2,3-oxadithiole
Benzo
Pour numéroter le composé bicyclique, on dessine le composé avec les cycles à l’horizontale
puis on trace une croix sur le cycle benzénique. On identifie le quadrant principal où se situe
ISOMERIES
Pour une même formule brute, différentes formules développées (ou semi-développées)
peuvent être écrites. On dit qu’il s’agit de structures isomères.
L’isomérie est la relation entre deux substances de même formule brute mais de formules
développées différentes. On distingue deux types d’isomérie :
- L’isomérie plane (structurale ou de constitution)
- L’isomérie stérique ou stéréo-isomérie.
I. Isomérie structurale (ou de constitution)
Dans cette isomérie on distingue trois types :
I.1. Isomérie de chaîne
Deux isomères de chaîne ont des squelettes carbonés différents.
Exemple :
CH 3 CH CH3
H 3C CH 2 CH 2 CH 3 CH 3
I.2 Isomérie de position
Deux isomères de position ne diffèrent que par la position d’un atome ou groupement
d’atomes.
Exemples :
CH 3 CH 2
CH 2 CH 2 CH CH 2
CH 2 CH 2 CH 3
CH 3
OH OH
Les isomères de chaîne et de position présentent les mêmes fonctions, donc des propriétés
chimiques semblables, mais des propriétés physiques différentes.
Exemple :
Pentan-1-ol T. Eb=140°C
Pentan-3-ol T. Eb=120°C
CH 3 CH 2 O CH 3 OH
Ces isomères ont des propriétés chimiques et physiques différentes.
Remarque :
Tautomérie
La tautomérie est un cas particulier de l’isomérie de fonction. Deux tautomères sont deux
isomères de fonction en équilibre entre eux.
Exemple :
Equilibre céto-énolique
M1 Bioindustrie, Analyse et Contrôle Dr. GHERBOUDJ Ouissem
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Chimie Organique de Synthèse Chapitre 1
CH 3 C CH 3 CH 3 C CH 2
O OH
H H H H
H H H H
Dans le plan
En arrière du plan
En avant du plan
Représentation en Newman
CH3 CH3
H 3C CH3 3
Oeil 2 3 2
H H H
H
H H H
H
Les représentations de Newman des six conformations de n-butane sont les suivantes :
CH3 CH3 CH3 H CH3
a
3 H 3 CH3 3 a
2 Rotation 2 Rotation 2
de C3/C2 de C3/C2 CH3
H H H H
H H H
H H
H
1 a=0 2 a=60 3 a=120
Totalement éclipsée Partiellement décalée Partiellement éclipsée
de C3/C2
Rotation
CH3 H CH3 CH3
CH3 3 H 3 H 3 H
Rotation a Rotation
2 a 2 2 a
de C3/C2 de C3/C2
H H H
H H H H
CH3
H CH3
6 a=300 5 a=240 4 a=180
Partiellement décalée Partiellement éclipsée Totalement décalée
Représentation de Newman
C C et C C
Cl Cl Cl H
1 2
• Dans l’isomère 1 les deux H ou les deux Cl sont de même côté de la double liaison, on dit
qu’il est ‘’cis’’
• Dans l’isomère 2 les substituants identiques sont de part et d’autre de la double liaison, on
dit qu’il est ‘’trans’’.
• Isomérie Z et E
Lorsque les substituants de la double liaison ne sont pas identiques 2 à 2, il n’est plus possible
d’utiliser la nomenclature cis et trans.
Une nouvelle dénomination s’impose. Elle repose sur les règles de Cahn, Ingold et Prélog
(CIP) qui classent les substituants suivant un ordre de priorité décroissant.
Les substituants de chaque carbone Sp2 sont classés entre eux (1er, 2ème) selon les règles
suivants :
Règle n°1 : L’atome ayant le numéro atomique Z le plus élevé est classé 1er.
Exemple : I>Br ; Cl>F ; O-R>CR3
Règle n°2 : Si les deux atomes à classer ont le même Z, on regarde les atomes adjacents et on
les classe de la même manière et ainsi de suite.
Exemple : -OCH3> -OH; -CH2-CH3> -CH3
-NHR> -NH2; -CH2-CH2-CH3>-CH2-CH3
Règle n°3 : (Règle de duplication) : Lorsque les groupes substituants présentent des liaisons
multiples, on remplace la double liaison par deux liaisons simples et la triple par trois liaisons
simples.
Exemple :
H
O0 C C0
O
HC CH 2
C C O C0 H
C C0
H H H
O0
N0 C0
CO2CH3 C O C0
C N C N0
O C H
H H N0 C0
Exemples :
b) Isomérie optique
• Chiralité
La chiralité (du grec, la main) c’est la non superposition de l’objet et de son image par rapport
à un miroir plan.
Exemples : main gauche et main droite.
Une molécule est dite chirale si elle n’est pas superposable à son image/à un miroir plan.
• Lumière polarisée
La lumière polarisée (ou plane) est une lumière qui ne vibre que dans une seule direction.
1 2 3 4
(1) : Source lumineuse monochromatique
(2) : Lumière ordinaire (diffusion dans tous les sens)
(3) : Polariseur
(4) : Lumière polarisée
• Carbone asymétrique.
Un carbone Sp3 est asymétrique s’il possède quatre substituants différents. Il est noté C*.
L’objet d’une molécule qui contient un C* n’est pas superposable à son image/ à un miroir.
On dit qu’ils forment un couple d’énantiomères (ou isomères optiques ou inverses optiques).
Miroir plan
CH 3 CH 3
H H
HO C 2H 5 C2H 5 OH
Objet Image
Couple d'énantioméres
Deux énantiomères d’une molécule ont leurs propriétés physiques et chimiques identiques
mais des activités inverses sur la lumière polarisée
Si un faisceau de lumière polarisée traverse une cuve contenant un des énantiomères d’une
substance chirale, à la sortie de la cuve on observe une déviation du plan de polarisation de la
lumière d’un angle α. On dit alors que la substance est optiquement active ou chirale.
Pour chacun des 2 énantiomères d'une molécule chirale, on définit un pouvoir rotatoire
spécifique
Lorsque la déviation du plan de polarisation de la lumière polarisée vers la droite ou (α est
positif), l’énantiomère est dextrogyre ou (d) ou (+).
Dans le cas contraire, il est lévogyre ou (l) ou (-).
Ainsi l’un des deux énantiomères d’une molécule va dévier la lumière polarisée dans un sens,
tandis que l’autre énantiomère va la dévier en sens contraire de la même quantité, d’où leurs
noms isomères optiques ou inverse optique.
Dans une molécule chirale, la disposition spatiale des 4 substituants du C* est appelée
configuration absolue.
H 3C
H
C CO2 H : 1C* deux énantiomères
*
OH
miroir plan
Oeil
2 2
CO2 H CO2 H
1 1
4 4
HO OH
H H
H3 C CH 3
3 3
2 2
CO2 H CO2 H
1 3 3 1
HO CH 3 H3C OH
Conf iguration absolue Conf iguration absolue
R S
Remarque :
R et S n’ont aucun rapport avec (d) et (l). La détermination de ces derniers se fait
expérimentalement.
b) Représentation de Fischer
Pour représenter sur le plan de la feuille de papier une structure tridimensionnelle on adopte la
projection de Fischer. Par convention:
- La chaîne carbonée la plus longue se place verticalement
- Le groupe le plus oxydé en haut (ou d'indice le plus bas selon la nomenclature
systématique).
- Les liaisons verticales sont en arrière.
- Le carbone ou les carbones asymétriques dans le plan.
- Les autres substituants sont horizontaux et en avant.
Passage de Cram à Fischer :
2
CO2H CO2 H CO2H
4 3 H OH H OH
H R
HO R CH 3
1 CH3 CH3
Remarque :
On peut déterminer la configuration absolue sur la projection de Fischer :
• Si le substituant 4 est placé sur la verticale on lit directement la séquence 1→2→3
(vers la droite c’est R, vers la gauche c’est S).
• Si le substituant 4 est sur l’horizontal on regarde le sens 1→2→3 puis on inverse ce
sens pour trouver soit R soit S.
Exemple 1 :
4 3 2 1
H H
HC C C CO2H
* *
O OH OH
HO 2C CHO R
S 3 H OH
R 2 3
S
H OH H OH
HO H OH
H OH CHO
H
I
HO H H OH HO H
H OH
HO H HO H H OH
H OH
I E II
D D D E : Enantiomères
D : Diastéréoisomères
III E IV
Erythro et thréo :
C2 : OH>CO2H>H
C3 : OH>CHO>H HOC CO2H HOC CO 2H
OH H
H OH HO H
H HO
I II
Conf iguration érythro
C2 : OH>CO2H>H
C3 : OH>CHO>H HOC CO2H HOC CO 2 H
H OH
H OH HO H
HO H
III IV
Conf iguration thréo
Exemple 2 : butane-2,3-diol
• Deux carbones asymétriques : C*2 et C*3 → au maximum 4 stéréoisoméres.
Selon les règles de CIP:
- C2*: OH>C3>CH3>H - C3*: OH>C2>CH3>H
Les 4 stéréoisoméres selon Fischer et Newman.
Miroir Plan Miroir Plan
1 1 1 1
CH3 CH3 CH3 CH3
2 P 2 P 2 2
H OH HO H HO H H OH
3 3 3 3
H OH HO H H OH HO H
4 4 4 4
CH3 CH3 CH3 CH3
a: (2S,3R) b: (2R,3S) c: (2R,3R) d: (2S,3S)
OH H OH H
H OH HO H HO H H OH
H HO H HO
• Le stéréoisomére a (2S, 3R) est superposable à son image b (2R, 3S). Il est donc achiral et
par, il est optiquement inactif car il a un plan de symétrie P. a ou b est appelé forme méso.
• Le butane-2,3-diol possède donc trois stéroisomères
* une forme méso (a ou b) optiquement inactive.
* un couple d’énantiomères c et d.
• La forme méso est érythro ; c et d sont thréo.
* Mélange racémique :
C’est un mélange équimolaire des deux énantiomères. Son action sur la lumière polarisée est
nulle (α=0°). On dit qu’il est optiquement inactif.
Exemple :
- (50% de R et 50% de S) dans le cas d’un C*
- (50% RR et 50% SS) dans le cas de 2C* ou (50% RS et 50% SR)
I. Réaction chimique
Une réaction chimique provoque une modification de la matière. Des réactifs réagissent
ensemble pour former des produits de réaction.
Une réaction consiste à faire réagir un substrat qui est la molécule organique principale que
l'on veut transformer, avec un réactif qui est l'agent de la transformation.
Des agents annexes sont parfois nécessaires : le catalyseur qui est un agent qui accélère la
vitesse de la réaction sans en modifier le rendement et qui est intégralement régénéré en fin de
réaction, identique à lui même; un coréactif qui est un agent qui participe à la réaction, qui est
transformé dans le processus réactionnel et qui influe sur le rendement.
Une équation chimique est l'écriture mathématique de la réaction. Les composés sont
représentés par leur formule chimique. L'équation donne deux grands types de renseignements
: elle indique la nature des réactifs et produits et leurs proportions relatives.
La forme générale d'une équation chimique est :
aA + bB cC + dD
A et B sont les réactifs, C et D sont les produits. a, b, c, d sont les coefficients
stoechiométriques. Cette équation décrit à elle seule le phénomène chimique.
Les formules des réactifs et des produits sont des résultats de l'expérience. Les indices dans
les formules des composés ne peuvent donc pas être modifiés pour balancer l'équation. Les
coefficients stoechiométriques servent à balancer l'équation. Le nombre de moles de chaque
élément doit être conservé dans la réaction. Cela découle de la Loi de Lavoisier.
On rajoute dans certains cas l'état physique des composés. Cela prendra toute son importance
lors des calculs thermodynamiques.
Etat physique symbole
Solide (s)
Gazeux (g)
Liquide (l)
Aqueux (aq)
Aqueux signifie que le composé est dissout dans une solution aqueuse.
Une équation chimique s'exprime toujours en moles. Il importe donc de convertir toutes les
données expérimentales possibles (masse, volume, concentration, ...) en moles.
Exemple : le gaz naturel est principalement composé de méthane (CH4). L'utilisation
principale de ce gaz est le dégagement de chaleur (énergie) qu'il produit lors de sa
combustion.
L'équation chimique correspondante est :
CH4 (g) + 2O2 (g) CO2 (g) + 2H2O (l)
Les coefficients stoechiométriques 2 pour l'oxygène et l'eau ont été rajoutés pour respecter la
loi de conservation de la matière. Il faut en effet le même nombre d'atomes de chaque espèce
des deux cotés de la flèche. Ces coefficients représentent un nombre de moles. Les données
expérimentales doivent donc être transformées.
Si les données sont des masses (m) en grammes, le nombre de moles (n) est donné par :
Exemple
Lorsque l'éthanol C2H5OH est brûlé en présence d'une quantité suffisante d'oxygène, les
produits de la réaction sont toujours du dioxyde de carbone et de l'eau. L'écriture de l'équation
chimique doit donc respecter toujours la nature des réactifs et produits. Pour balancer
l'équation, on ne pourra utiliser que les coefficients stoechiométriques se trouvant devant les
formules.
Commençons par écrire la réaction brute :
C2H5OH (l) + O2(g) CO2 (g) + H2O (g)
Nous remarquons que le nombre d'atomes de carbone et d'hydrogène n'est pas conservé dans
la réaction.
La molécule la plus compliquée est l'éthanol, nous commençons donc par équilibrer les
produits qui contiennent les atomes provenant de cette molécule. Comme il y a 2 carbones,
nous allons écrire 2 devant le CO2, comme il y a 6 hydrogènes dans l'éthanol, nous allons
équilibrer par 3 H2O.
Finalement il reste à balancer le nombre d'atomes d'oxygène en plaçant le coefficient 3 devant
O2.
L'équation balancée est donc :
C2H5OH (l) + 3O2 (g) 2CO2 (g) + 3H2O (g)
Nous pouvons étendre la question à : quelle masse de dioxyde de carbone sera formée par la
combustion de ces 98.1 g de propane ?
Nous savons (voir équation) que 1 mole de propane donnera, après réaction, 3 moles de CO2,
donc, 2.18 mole donneront 3x2.18=6.54 mole de CO2. Comme la masse molaire du CO2 est
de 44.0 g, nous formerons 6.54 x 44.0 g = 288 g de CO2.
• Une rupture dissymétrique dans laquelle un atome récupère les deux électrons du
doublet et acquiert une charge négative avec le doublet qui devient non partagé; l'autre
atome cède son électron de liaison et acquiert une charge positive avec une orbitale
vacante. Ceci se produit pour des liaisons polarisées mettant en jeu des atomes
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3
Chimie Organique de Synthèse Chapitre 2
Dans cette réaction A est le donneur et B l'accepteur de doublet ce qui ramène aux
propriétés acide ou basique des atomes. La rupture est hétérolytique et conduit à
processus ionique avec formation de cations et d'anions. Ce processus constitue la très
grande majorité des mécanismes réactionnels.
Le carbocation possède 6 électrons, il est plan et hybridé sp2; l'orbitale vacante est située
perpendiculairement au plan formé par les trois liaisons s.
Le carbocation étant électrophile (charge positive), un nucléophile pourra l’attaquer soit d'un
côté du plan soit de l'autre, ce qui peut avoir une influence sur la stéréochimie du produit
obtenu.
Les carbocations résultent d'une rupture hétérolytique entre un carbone et un atome plus
électronégatif :
Possédant un déficit électronique, ces espèces sont très réactives et leur énergie est élevée.
Des effets inductifs ou mésomères donneurs (+I, +M) peuvent les stabiliser en diminuant leur
déficit électronique mais ce sont des espèces instables et non isolables.
b) Les carbanions: ce sont des anions dont la charge négative est portée par un atome de
carbone. Ils ont une géométrie tétraédrique donc hybridation sp3.
Les carbanions résultent d'une rupture hétérolytique entre un carbone et un atome moins
électronégatif que le carbone.
Les carbanions sont des espèces très instables de haute énergie et non isolables. Ils possèdent
un excédent électronique et une charge négative; une de leurs orbitales possède un doublet
d'électrons.
Les groupements alkyle, par leur effet donneur (+I) augmentent l'excédent électronique et
déstabilisent l'espèce. Un effet attracteur (-I) a l'effet inverse. La délocalisation de la charge
négative par mésomérie est un facteur stabilisant comme pour les carbocations.
c) Les radicaux libres : ce sont des atomes neutres possédant un électron célibataire dans une
orbitale atomique (•CH3).
Les radicaux résultent d’une rupture homolytique (symétrique) d’une liaison covalente. Leur
rupture s’effectue facilement par chauffage en présence de peroxydes ou par irradiation
(rayonnement photochimique).
La stabilité des radicaux carbonés est analogue à celle des carbocations, c’est-à-dire que des
effets inductifs ou mésomères donneurs (+I, +M) peuvent les stabiliser en diminuant leur
déficit électronique.
d) La catalyse
Un catalyseur est un corps qui accélère une réaction sans participer à son bilan. Il participe à
la réaction sans être consommé et se retrouve intégralement lorsqu’elle est terminée (il peut
resservir). Contrairement à une élévation de température, un catalyseur n’apporte pas
d’énergie mais sa présence abaisse l’énergie d’activation de la réaction ce qui la rend plus
rapide puisque la proportion de collisions efficaces est plus grande. Ce résultat se traduit par
une modification du « chemin réactionnel » (passage de A à B).
Souvent, un catalyseur remplace une réaction en une étape par une autre qui s’effectue en
plusieurs étapes plus rapides (c’est-à-dire d’énergie d’activations inférieures à celle de la
réaction non catalysée). (Passage de A à C).
III.2 La solvatation
La solvatation est le phénomène physico-chimique observé lors de la dissolution d'un
composé ‘soluté’ chimique dans un solvant.
Lors de l'introduction d'une espèce chimique initialement à l'état solide (sous forme de cristal
ou bien amorphe), liquide ou gazeux dans un solvant, les atomes, ions ou molécules de
l'espèce chimique se dispersent dans la solution et interagissent avec les molécules de solvant.
Cette interaction s'appelle la solvatation. Elle est de différente nature suivant le soluté et le
solvant et recouvre des phénomènes aussi différents que des interactions ion-dipôle (soluté =
Na+, solvant = eau), des liaisons hydrogène (soluté = alcool, solvant = eau) ou des liaisons de
van der Waals (soluté = méthane, solvant = cyclohexane).
Le liquide qui reçoit est le solvant, la substance qu’on y dissout est le soluté, le mélange
obtenu est la solution, l’opération porte le nom souvent de solvatation.
Lorsqu'un processus fait intervenir des molécules de charges neutres, la polarité du solvant n'a
aucune influence.
Le tableau ci-dessous classe les différents solvants en fonction de leur constante diélectrique ε
et de leur moment dipolaire µ. Le moment dipolaire est exprimé en debye (1D = 3,335 x 10-30
C.m).
c) Vitesse de réaction : La substitution nucléophile SN2 est dite d'ordre 2 car elle obéit à
une loi de vitesse de second ordre : v = k [R-X] [Nu]
d) Facteurs influençant la SN2 :
- Classe du substrat : l’encombrement stérique sur le substrat, gène l’approche du
nucléophile. L’encombrement croît avec la classe du substrat :
Réaction en deux étapes : 1 ère étape (lente et limitante par sa vitesse) : départ du
nucléofuge et formation d’un carbocation plan
2 ème étape (rapide) : attaque du réactif nucléophile sur le carbocation, des deux côtés du
plan
b) Stéréochimie : Le carbocation formé est plan, il peut être attaqué des deux côtés de ce
plan. Si le composé est optiquement actif, on aura formation d’un mélange d’énantiomères
en quantités égales (perte de l'activité optique) : réaction non stéréospécifique.
c) Vitesse de réaction : La substitution nucléophile SN1 est dite d'ordre 1 car elle obéit à
une loi de vitesse de premier ordre : v = k [R-X]
Le mécanisme est identique pour toutes ces réactions. Ce qui diffère d'une réaction à une
autre, c’est la nature de l'électrophile.
I.2.1 Mécanisme général de la substitution électrophile
Le mécanisme se déroule en 2 étapes principales, il se résume comme suit :
• Formation d’un complexe sigma
• Suivie d’une élimination qui restore l’aromaticité du cycle.
Remarque : Les différentes formes mésomères de l'ion intermédiaire formé, contribuent à la
stabilité de l'espèce.
1ère étape : formation du réactif électrophile R+ : Rσ+− Xσ- est polarisée mais il n'y a jamais
coupure spontanée en R+ et X-. Un catalyseur, acide de Lewis, est nécessaire pour faciliter
cette coupure.
3ème étape (rapide): obtention des produits de substitution : L'élimination rapide d'un proton
permet de reformer le système conjugué des 3 doublets d'électrons π.
Les réactions d’éliminations sont favorisées par une élévation de température et la présence de
groupements basiques puissants : la soude (Na+, HO-), la potasse (K+, HO-), les ions
alcoolates (Na+, RO-), les ions amidures (Na+, NH2 -). Comme pour la substitution nucléophile
il existe une élimination unimoléculaire et une élimination bimoléculaire que l'on note
respectivement E1 et E2.
L’attaque de la base et la rupture des liaisons C-X et C-H se font simultanément : la base
attaque la liaison C-H qui s’affaiblit, pendant que la liaison C-X se polarise.
b) Vitesse de réaction : Le mécanisme E2 est bimoléculaire (ordre 2) car il obéit à une loi
de vitesse de second ordre : v = k [R-X] [Nu]
La vitesse de réaction dépend des concentrations du substrat et de la base.
c) Facteurs influençant le mécanisme E2 :
1 ère étape (lente et limitante par sa vitesse) : la liaison C-X se rompt sous l’influence
d’un solvant polaire protique et un carbocation plan se forme :
2 ème étape (rapide) : la base arrache un proton porté par un carbone adjacent à la liaison
C-X, pour conduire à un alcène :
Exemple :
b) Vitesse de réaction : La réaction est dite d’ordre 1 ou unimoléculaire, car elle obéit
à une loi de vitesse de premier ordre : v = k [R-X] La vitesse de réaction est
proportionnelle à la concentration du substrat et indépendante de la concentration de la
base.
c) Facteurs influençant le mécanisme E1
- Classe du substrat : la présence de groupes volumineux sur le carbone lié à
l’halogène accélère l’élimination de ce dernier : des groupements alkyles
Les alcools réagissent avec le sulfure de carbone en présence d’hydroxyde alcalin (ou K,
NaNH2, NaH) pour former un xanthate de sodium. Par addition d’un halogénure de méthyle,
un xanthate de méthyle est obtenu. Son chauffage entre 110 et 210 °C, température inférieure
à la décomposition des esters d’acides aliphatiques, dans un solvant non polaire ou à sec,
fournit un alcène
En milieu acide : le proton se fixe sur l’oxygène, l'addition d'eau conduit à un diol
protoné. La régénération du catalyseur par perte d'un proton conduit à la formation
d'un diol (hydrate de carbonyle).
Mécanisme :
La présence dans le milieu d’un excès d’acide chromique et d’eau permet d’oxyder l’aldéhyde
en acide. Les dérivés de CrVI ne peuvent oxyder l’aldéhyde qu’en présence d’eau. En effet,
dans ce cas, l’aldéhyde est sous forme d’hydrate, et les réactifs CrVI réagissent alors comme
s’il s’agissait d’un alcool.
V. Réactions de Réduction
V.1. La réduction
La réduction étant l’inverse de l’oxydation, on peut la définir comme une diminution du degré
d’oxydation pour un élément donné. Ainsi, il y a réduction lorsqu’un alcool aliphatique, R-
CH2OH, est converti en alcane correspondant, R-CH3 (degrés d’oxydation du carbone : –2
puis –3.
En chimie minérale, la réduction correspond à un gain d’électron(s) : par exemple si Fe3+
gagne un électron, il est réduit en Fe2+.
En chimie organique, la réduction d’une fonction s’accompagne le plus souvent de l’addition
d’atomes d’hydrogènes (par exemple, alcyne réduit en alcène puis en alcane, cétone réduite en
alcool puis en alcane…), du retrait d’un ou plusieurs atomes d’oxygènes (acide réduit en
alcool, alcool réduit en alcane, oxyde d’amine réduit en amine…) ou d’un autre hétéroélément
(halogénures réduits en alcanes).
V.2. Exemple : la réduction des aldéhydes et cétones
Plusieurs méthodes ont été proposées pour effectuer la réduction des aldéhydes et cétones,
nous présentons celle de Bouveault et Blanc (l’action des métaux alcalins dans les alcools).
La réduction de Bouveault et Blanc (ou réaction de Bouveault et Blanc) est une réaction
chimique au cours de laquelle un composé carbonylé ou un ester est réduit en alcool par
du sodium métallique dans un solvant protique, généralement de l'éthanol.
Dans les exemples généraux présentés, la migration a lieu sur deux atomes adjacents, il s’agit
d’un réarrangement [1,2]. On dit qu’il est sigmatropique dans la mesure où ce sont des
liaisons sigma « σ » qui sont affectées par ce processus.
Il existe des réarrangements [1,3], [1,4], [1,5], [1,7],…, mais ils sont moins fréquents.
On distingue trois mécanismes principaux :
A partir de ces quelque exemples, on comprend l’essor extraordinaire qu’a connu ces
dernières années la synthèse de molécules énantiomériquement « pures » ou, plus exactement,
de haute pureté énantiomérique, puisque la détermination de cette dernière est liée à la
précision des méthodes analytiques qui atteint actuellement plus de 99.5 %
2. Mécanisme de reconnaissance et isomérie (stéréospécificité)
Les mécanismes de reconnaissance entre molécules biologiques (enzymes-substrat,
médicament protéine cible, …) se font selon le mode de stéréospécificité, assurant la
reconnaissance par un seul des 2 énantiomères. Ainsi pour qu’une molécule ait un
effet biologique, elle doit interagir avec un site récepteur particulier de l’organisme.
La forme du site récepteur est telle que seule la molécule présentant une forme
complémentaire peut s’adapter correctement. Les sites récepteurs sont chiraux : si le
mauvais énantiomère se présente, il ne sera pas reconnu par le site récepteur. La
situation est semblable à celle que l’on expérimenterait si on essayait d’insérer la main
gauche dans un gant droit !
X
C
Br
CH 3
X H
H
C 2
1 2 énantiomères
CH 3
Br
H
2 H
C
1
CH 3
H1 et H2 sont énantiotopiques
X
H 3C CH3 X H
X H Cl
H H 2
Couple de diastéréoisomères
1 H 3C CH3
H Cl
2
Carbone asymétrique H H
1
X Cl
H1 et H2 sont diastéréotopiques
Un composé est dit « Prochiral » s’il possède 2 atomes ou groupes d’atomes énantiotopiques.
Ceci signifie qu’il est « achiral » et qu’il est susceptible de la devenir par le remplacement de
l’un de ces atomes.
Dans ces conditions on utilise les termes « proR » et « proS », pour cela on attribue une
priorité supérieure à un des atomes identiques et on fait le classement selon CIP en suite on
détermine la configuration absolue de l’atome prochiral, si sa configuration absolue est R on
dira que l’atome considéré est proR, dans le cas ou configuration absolue est S l’atome
considéré est proS.
2) Face énantiotopique et diastéréotopique
Lorsque une molécule possède un carbone Sp2 et lié a 3 atomes ou groupe d’atomes
différents : il possède deux faces.
Deux faces sont dites énantiotopiques quand l’attaque sur l’une ou l’autre des deux faces
aboutit à la formation de deux composés énantioisomères.
A
R1 C
O
R1
R2
C O
O 2 énantiomères
R2
R1 C
A A
R2
Deux faces sont dites diastéréotopiques quand l’attaque sur l’une ou l’autre des deux faces
aboutit à la formation de deux composés diastéréoisomères.
H 3C A
C
H3 C O
C
A
H
H 3C C2 H5
C O 2 diastéréoisomères
H3 C
C O
H 3C
H C
C2 H5 A
H3 C A
C
H
C2 H5
Par extension de régles de CIP on peut nommer les deux faces énantiotopiques ou
diastéréotopiques
2 3 2
1 Re C B
A B
C C
C A Si
3 1
La réaction est dite stéréospécifique si un substrat B isomère de A donne dans les mêmes
conditions un produit B1 isomère de A1.
Donc dans une réaction stéréospécifique la stéréochimie du produit est déterminée par
celle des substrats.
Réaction
A A1
isomère isomère
B B1
- Une réaction est dite « diastéréospécifique » lorsqu’elle fournit de produits
diastéréoisomères à partir de deux substrats qui ne différent que par leur configuration
relative.
Et Et Et Et Et Et
H2/N2
C C C C C C
H3 C CH3 H H
H3C CH 3 H H H 3C CH 3
isomères diastéréoisomères
Et CH 3 Et CH 3 Et CH 3
H2/N2
C C C C C C
H3 C Et H H
H3C Et H H H 3C Et
Exemple
Un réactif chiral est capable d’induire la chiralité lors de la formation d’un nouveau
élément de chiralité. L’élément de chiralité du réactif ne se trouve pas dans le produit
et n’exerce son influence que dans l’état de transition de la réaction. Si le substrat n’est
pas chiral, la réaction est énantiosélective, car la chiralité absolue est générée durant la
réaction (1), elle peut en plus être diastéréosélective si plusieurs éléments de chiralité
sont crées. Si le substrat est chiral, la réaction est diastéréosélective et les éléments de
chiralité du substrat et du réactif seront importants pour la sélectivité(2).
Exemple
Exemple