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REPLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIR

Ministre d’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique

Université M’hamed Bougara de Boumerdes

Faculté des sciences de l’ingénieur

Département Génie de l’environnement


Mémoir de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de maser 2

Félier : Génie des procédés


Spécialité : Génie de l’environnement
Option : Traitement des eaux

Thème

Choix d’une méthode de traitement des eaux usées de


l’industrie pétrolière cas station de déshuilage HBK
Ouargla

Présenté par :
Bouziane Amina
Jury :
Mme Ouslimani MCA Présidente
Mre AKSAS MCA Examinateur
Mre boureghda MCA Encadreur
Mre Khadhraoui rechercheure Co Encadreur

2016-2017
REPLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIR

Ministre d’Enseignement supérieur et de la Recherche Scientifique

Université M’hamed Bougara de Boumerdes

Faculté des sciences de l’ingénieur

Département Génie de l’environnement


Mémoir de fin d’étude en vue de l’obtention du diplôme de maser 2

Félier : Génie des procédés


Spécialité : Génie de l’environnement
Option : Génie de l’environnement

Thème

Choix d’une méthode de traitement des eaux usées de


l’industrie pétrolière cas station de déshuilage HBK
Ouargla

Présenté par :
Sache Dalila
Jury :
Mme Ouslimani MCA Présidente
Mre AKSAS MCA Examinateur
Mre boureghda MCA Encadreur
Mre Khadhraoui rechercheure Co Encadreur

2016-2017
Au terme de ce travail nous remercions
D’abord -Allah-qui donné le privilège et La chance
de l’étude et de suivre le chemin de la Science.
Aux joyaux de nous vie "nous parents" qui sont La
source de notre réussite, nous souhaitons qu’ils
Trouvent à travers ce mémoire le faible
témoignage De leurs efforts et sacrifices.
Nous adressons nos sincères remerciements
À notre enseignant et encadreur
M.BOURAGHDA,
Aussi notre doyen M.HACHMI ; Faculté des
sciences de l’ingénieure, Université M’hamed
Bougara de Boumerdes, pour ses nombreux
conseils, Son aide précieuse et sa compréhension
Durant l’élaboration de ce travail.
Une motion particulière est faite à toute la
promotion de 2èmeMaster génie d’environnement et
traitement des eaux, ainsi tous les enseignants.
Collègues et amis.
Tous qui de pâtés ou de loin ont contribué à
l’’élaboration de ce travail.
.

Dédicace
JE DEDIE CE MODESTE TRAVAIL :
A ma très chère Mère et à mon cher Père, en témoignage et en
Gratitude de Leurs dévouements, de leurs soutiens permanents
Durant toutes mes années d'études, leurs sacrifices illimités,
Leurs réconforts moral, eux qui ont consenti tant d'effort pour
Mon éducation et mon instruction pour me voir atteindre ce
But, pour tout cela et pour ce qui ne peut être dit, mes
Affectations sans limite.
A ma chère grande mère
A mes adorables sœurs aya, maria
Et mes chers frère Mohamed, Imadeddine.
A toutes ma grande famille.
Mes chères amies :
Spécialement a ma binôme Amina
Sihame,Razika,Zouli,Dounia,Romaisa,Amira.Salma.Samra,wiam,wafa,
Khadija,Amal,Asma,Nesma,Fatima,Wazna,saida.
A tous mes enseignants et camarades de promotion
Génie l’environnement
Et traitement des eaux.

Dalila
.

Dédicace
Je dédie ce mémoire à :
Mes parents : Ma mère, qui a oeuvré pour ma réussite, de par son amour,
son soutien, tous les sacrifices consentis et ses précieux conseils,
pour toute son assistance et sa présence dans ma vie,
reçois à travers ce travail
aussi modeste soit-il,
l'expression de mes sentiments et de mon éternelle gratitude.
Mon père, qui peut être fier et trouver ici le résultat de longues années
de sacrifices et de privations pour m'aider à avancer dans la vie.
Puisse Dieu faire en sorte que ce travail porte son fruit ;
Merci pour les valeurs nobles,
l'éducation et le soutient permanent venu de toi.
Mes frères Mohamed,nabil et ma cher sœur Zineb
Qui n'ont cessé d'être pour moi des exemples de persévérance,
Mes beaux parents qui m’ont imprégné par leur générosité
Leur vision du monde et tout le soutient qu’ils m ont apporté
Tout au long des années qui j ai passé en leur compagnie
Mes copines mes amis spécialement ma binôme Dalila, Hakima,Siham,
Zoli ,Khadidja,Sarah,Samia,Salma et tout ceux qui de prêt de loin contribué
a ma réussite et a mon ascension je leur serrais a tout jamais reconnaissante
A tous mes enseignants et camarades de promotion
Génie l’environnement et traitement des eaux.
Et sans oublier mon fiencé cher Yacine

Amina
Sommaire

Liste des tableaux


Liste des graphes
Liste des figures
Liste d’abréviations
Introduction générale

Chapitre I procédés des traitements des eaux usées

I .Introduction …………………………………………………………………………………………………... 2
I.1 les prétraitements ……………………………………………………………………………………………. 2
I.1.1. Le dégrillage ……………………………………………………………………………………………… 2
I.1.2. Ledessablage……………………………………………………………………………………………… 3
I.1.3. Déshuilage (Dégraissage)…………………………………………………………………………………. 3
I.2. les traitements primaires ……………………………………………………………………………………. 4
I.3. les traitements secondaires ou les traitements biologiques………………………………………………… 5
I.4. les traitements tertiaires …………………………………………………………………………………….. 5
I.5. Réutilisations des eaux traitées ……………………………………………………………………………... 6

Chapitre II procédés des traitements des eaux usées (huileuses) pétrolières


Introduction……………………………………………………………………………………………………… 9
Origines des eaux résiduaires de la raffinerie d’Alger ………………………………………………………… 9
II.1. Les prétraitements ………………………………………………………………………………………… 10
II.1.1. Dégrillage ……………………………………………………………………………………………….. 10
II.2. Dessablage…………………………………………………………………………………………………. 10
II.3. Déshuilage dégraissage ……………………………………………………………………………………. 11
II.2. Epuration physicochimique ……………………………………………………………………………….. 11
II.2.1. Particules colloïdales ……………………………………………………………………………………. 11
II.2.1.1. Structure des colloïdes ………………………………………………………………………………… 12
II.2.1.2. Potentiel Zeta ………………………………………………………………………………………….. 12
II.2.2. Coagulation Floculation………………………………………………………………………………….. 13
II.2.2.1. La coagulation …………………………………………………………………………………………. 13
II.2.2.2. floculation ……………………………………………………………………………………………... 14
II.2.2.3. Décantation…………………………………………………………………………………………….. 14
II.2.2.4. Flottation……………………………………………………………………………………………….. 14
II.3. Traitement biologique……………………………………………………………………………………… 15
II.4. Traitement d’affinage………………………………………………………………………………………. 15
II.4.1. Filtration sur sable………………………………………………………………………………………... 15
II.4.1.Définition…………………………………………………………………………………………………. 15
II.4.2.Adsorption sur charbon actif ……………………………………………………………………………... 16

Chapitre III station de déshuilage ‘’champ HaoudBerkaoui’’


III.1. Introduction………………………………………………………………………………………………... 19
III.2. Présentation générale de la région de HBK……………………………………………………………….. 19
III.3. Protection de l’environnement à HouadBerkaoui…………………………………………………………. 20
III.4. Schéma de procédé de traitement ………………………………………………………………………… 21
III.4.1. Equipement de traitement……………………………………………………………………………… 22
III.5.Coagulation –floculation …………………………………………………………………………………. 25
III.5.1. La coagulation ………………………………………………………………………………………….. 26
III.5.2. Floculation………………………………………………………………………………………………. 26
III.5.3.Décantation ……………………………………………………………………………………………… 26

Chapitre IV Matériel et méthodes

IV.1.Introduction ……………………………………………………………………………………………….. 28
IV.2.Objectif de notre travail……………………………………………………………………………………. 28
IV.3. Technique de travail ……………………………………………………………………………………… 28
IV.4.Les méthodes de prétraitement ……………………………………………………………………………. 28
IV.4.1. Décantation par gravité (naturel) ……………………………………………………………………….. 28
IV.4.2.Séparation par une autre méthode (extraction)…………………………………………………………... 29
IV.5.Traitement proposé ………………………………………………………………………………………... 30
IV.6. Mesures au laboratoire pour les quatre échantillons ……………………………………………………... 31
IV.7. Procédure d’analyse des eaux ‘’MES’’…………………………………………………………………… 31
IV.8. Matériels et les réactifs utilisés …………………………………………………………………………… 32

Chapitre V Résultats et discussion

V.1.Introduction ………………………………………………………………………………………………… 38
V.2. Résultats et discussion …………………………………………………………………………………….. 39

Conclusion ………………………….................................................................................................................... 48
Annexe
LISTE DES TABLEAUX :

Tableau (IV -1): méthode d’analyse pour les eaux des stations de
Déshuilage…………………………………………………………………...31

Tableau (IV -2) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer les MES
………………………………………………………………………………32

Tableau (IV -3) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO3-
……………………………………………………………………………...33

Tableau (IV -4) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la


NO2………………………………………………………………………...33

Tableau (IV -5) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la PO43-
.........................................................................................................................33

Tableau (IV-6) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la so42-


…………………………………………………………………………….34

Tableau (V-1): résultat d’analyse potentiel Zêta sur les 4


échantillons……………………………………………………………….. 38

Tableau (V-2):Résulta des analysée des paramètres et indicateurs de


pollution …………………………………………………………………. 39

Tableau (V-3) : Les résultats de métaux lourds pour 2 échantillons …..40

Tableau (V-4): résultat de métaux lourds pour les deux échantillons (L’eau
distillée et Méthanol) …………………………………………………….41

Tableau (V-5):Les résultats de métaux lourds pour échantillons de


l’extraction…………………………………………………………………41
Liste des figures :

Figure (I-1) :Dégrilleur.……………………………………………………...2

Figure (I-2) : Ouvrage de dessablage-déshuilage combinés…………………4

Figure (I-3) : Bassin de traitement biologique……………………………….5

Figure (I-4) : Bassin de désinfection………………………………………...6

Figure (II-1) : l’origine de l’eau usée contamine par les hydrocarbures…...10

Figure (II-2) : Structure des colloïdes «théorie de la double couche »…….12

Figure (II-3) : Coagulation floculation……………………………………..13

Figure (III-1) : Station de déshuilage du champ de HaoudBerkaoui……...21

Figure (III-2) : Schéma représentatif d’une station de déshuilageHBK…...21

Figure (III-3) : Ballons de flache…………………………………………...22

Figure (III-4): Bac tampon et La cuve de floculation……………………...25

Figure (III-5) : Cuve de flottation et cuve d’eau traitée……………………25

Figure (IV-1): décantation après 2 jours et 4 jours…………………………28

Figure (IV-2): l’extraction………………………………………………….29

Figure (IV-3):Schéma représentatif de tous étape de nos essais………..30

Figure (IV-4):Séchage naturelle……………………………………………35

Figure (IV-5):Schéma représentatif de Séchage naturelle et dessoude

le solide dans l’eau distillé et le méthanol………………………………….36

Figure (V-1):graphe présentatif des mesures de potentiel Zêta…………….39

Figure (V-2):graphe présentation de IR de deux échantillon (l’eau distille et


méthanol) …………………………………………………………………..42

Figure (V-3): graphe présentation d’IR de deux échantillons (d’huile a prié


l’extraction)………………………………………………………………..44
LISTE DES ABREVIATIONS :

SONATRACH : Société Nationale pour la Recherche, la Production, le


Transport, la Transformation, et la Commercialisation des Hydrocarbures
CRD : centre de recherche et développement
DCO : demande chimique en oxygène
MES : matière en suspension
HBK : Haoud Berkaoui
BKH : Benkahla
GLA : Guellala
CFP : compagnie française de Pétrole
PPH : Puits production d’huile
PPE : Puits production d’eau
CPI: Corrugated Plate Interceptor
PH: Potentiel d'Hydrogène
COT: Le carbone organique total
Cond : conductivité
TDS : taux de sel
Turd : turbidité
HC : Hydrocarbure
IR : infra rouge
Introduction générale
Introduction générale

L'environnement est défini comme étant l'ensemble des aspects physiques,


chimiques, biologiques et des facteurs sociaux et économiques susceptibles
d'avoir un effet direct ou indirect, immédiat ou à terme, sur les êtres vivants et
les activités humaines.

Cependant, les problèmes de l'environnement ne sont pas seulement que des


pollutions, nuisances, érosion des sols, etc…, mais aussi les pertes du patrimoine
génétique qui constituent un réel défi existentiel pour toutes les sociétés. Le
premier constat (que n'importe qui d'entre nous pourrait faire) est de dire que «la
science avance et l'environnement recule».

En effet, la protection de l'environnement est devenue un des enjeux majeurs


de développement économique. De plus, à travers une prise de conscience
mondiale, les émissions polluantes, les déchets industriels, la contamination des
cours d'eau, les perturbations climatiques, les incidences sur la santé, constituent
désormais autant de sujets sensibles, où l'industrie pétrolière fait souvent figure
d'accusée, représentant ainsi de nouvelles préoccupations pour la nation et que
SONATRACH se doit de prendre en compte.

Dans le cadre de la mise en application de la politique de l'entreprise relative


à la protection de l'environnement, le groupe SONATRACH (CRD de
Boumerdes) s'est attelé très tôt à la mise en œuvre d'un programme ambitieux
visant à éliminer si non réduire au maximum tous les impacts environnementaux
significatifs liés à ses activités et services, conformément aux textes législatifs
en vigueur (loi no 83-03 du 05/02/1983), relative à la protection de
l’environnement. [1]
Notre mémoire de fin d’étude est basé sur l’étude de procédés de traitement
des eaux usées pétrolières de station de déshuilage HBK (Ouargla)
Notre travail se divise en :

 Traitement des eaux usées


 Traitement des eaux usées pétrolier
 Station de déshuilage champ Haoud Berkaoui
 Matériel et Méthode
 Résultats et discutions
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Chapitre I
Procédés des Traitements des
eaux usées

1
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

I. Introduction
Il y a Plusieurs filières de traitement des eaux usées utilisent le niveau primaire
et secondaire et quelques installations utilisent le traitement tertiaire. Le type et
l’ordre de traitement peuvent varier d’une usine de traitement à l’autre.

I.1 Les prétraitements


Le prétraitement a pour objectif l’extraction des matières les plus grossières
(brindilles, feuilles, tissus, …) et des éléments susceptibles de gêner les étapes
ultérieures du traitement. Il comprend :

I.1.1 Le dégrillage
Il constitue le premier poste de traitement, indispensable aussi bien en eau de
surface qu’en eau résiduaire. Son rôle consiste à :

-Protéger les ouvrages aval contre l’arrivée de gros objets susceptibles de


provoquer des bouchages dans les différentes unités de l’installation,

-Séparer et évacuer facilement les matières volumineuses charriées par l’eau


brute, qui pourraient nuire à l’efficacité des traitements suivants, ou en
compliquer l’exécution [2].

Figure (I-1) : Dégrilleur

2
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

I.1.2Dessablage :

Les matières minérales grossières en suspension tels que les sables et les
graviers, dont la vitesse de chute est inférieure à 0,3 m/s, susceptibles
d'endommager les installations en aval, vont se déposer au fond d'un dessaleur
par décantation. Il faut 60 secondes à l'eau pour traverser le dessaleurs et
éliminer 90% du sable qui ensuite récupéré par un râteau mécanique et poussé
dans un centenaire d'évacuation [3].

I.1.3Déshuilage (dégraissage) :

Le déshuilage (dégraissage) se rapporte à l’extraction de toutes les matières


flottantes d’une densité inférieure à celle de l’eau. Ces matières sont de natures
très diverses et leurs quantités s’estime par la mesure des « matières extractibles
par solvants ». La teneur des eaux usées en matières extractibles est de l’ordre
de 30 à 75 mg/L. Néanmoins, certains rejets industriels (abattoirs, laiteries...)
peuvent élever ces valeurs à 300-350 mg/L.

Les huiles et graisses, lorsqu’elles ne sont pas émulsionnées, sont séparées sous
forme de boues flottantes dans des ouvrages comportant une zone d’aération où
les bulles d’air augmentent la vitesse de montée des particules grasses et une
zone de tranquillisation où s’effectue la récupération. Le temps de séjour dans ce
type d’ouvrage est de 5 à 12 min. Le débit d’air insufflé est de l’ordre de 0,2 m3
par mètre cube d’eau et par heure.

Le plus souvent, les fonctions de dessablage et de déshuilage sont combinées


dans un même ouvrage qui met en œuvre les principes de fonctionnement cités
précédemment [4].

3
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (I-2) : Ouvrage de dessablage-déshuilage combinés

I.2 Les traitements primaires :


Le traitement "primaire" fait appel à des procédés physiques naturels, filtration
et décantation plus ou moins aboutie, éventuellement assortie de procédés
physicochimiques, tels que la coagulation- floculation.
Il s’agit le plus souvent d’une décantation qui permet d’éliminer les matières en
suspension décantables en deux heures. L’utilisation de réactifs chimiques pour
éliminer des particules plus fines constitue un traitement physico-chimique. Ce
traitement permet donc essentiellement l’élimination de la pollution particulaire
et d’une partie de la pollution organique sous forme particulaire (de l’ordre de
65 à 80% de la DCO avec un traitement physico-chimique)[5].
Les matières en suspension sont en majeure partie de nature biodégradable. La
plus grande part des microorganismes pathogènes contenus dans les eaux usées
est transportée par les MES. Elles donnent également à l’eau une apparence
trouble, un mauvais goût et une mauvaise odeur. Cependant, elles peuvent avoir
un intérêt pour l’irrigation des cultures [6].
L’élimination de MES peut également être réalisée par flottation naturelle
(particule naturellement plus légère que l’eau) ou provoquée (l’injection de
microbilles d’air qui se fixent sur les particules réduit leur densité apparente). Ce

4
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

procédés appelé flottation est principalement utilisé dans le traitement des eaux
résiduaires industrielles (élimination de MES sur les effluents hautement
fermentescibles, ex : agroalimentaire), pour l’élimination des graisses au niveau
du prétraitement, ou encore pour la concentration des boues biologiques [7].

I.3 Les traitements secondaires ou les traitements biologiques :


Ce type de traitement crée un environnement idéal pour les micro-organismes
qui assurent la dégradation de la matière organique (Figure I-3). Les conditions
idéales pour le traitement à boues activées sont :
- Une quantité suffisante d’oxygène (1 à 2 mg/l) ;
- Une température comprise entre 25°C à 30° C ;
- Un pH variant entre 6.5 et 8.5 ;
- L’eau usée ne doit pas contenir des produits toxiques.

Figure (I-3) : Bassin de traitement biologique

I.4 Les Traitements tertiaires :


Appelés aussi les traitements complémentaires qui visent l’élimination de la
pollution l’azotée et phosphatée ainsi que la pollution biologique des eaux usées
domestiques, ayant déjà subi au préalable des traitements primaires et

5
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

secondaires qui s’avèrent insuffisants pour arriver au bout de ces polluants. Pour
cela les traitements tertiaires s’imposent et deviennent plus que nécessaires, afin
de garantir une meilleure protection des milieux naturels récepteurs.

Les traitements tertiaires souvent considérés comme facultatif ou


complémentaire permettent d’affiner ou d’améliorer le traitement secondaire. De
telles opérations sont nécessaires pour assurer une protection complémentaire de
l’environnement récepteur ou une réutilisation de l’effluent en agriculture ou en
industrie. Les traitements tertiaires visent à améliorer la qualité générale de
l’eau. Leur utilisation s'impose lorsque la nature des milieux récepteurs recevant
l'eau dépolluée l'exige. On y distingue généralement les opérations suivantes :

-la nitrification-dénitrification et déphosphatation.

-la désinfection bactériologique et virologique [8].

Figure (I-4) : Bassin de désinfection

6
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre I
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

I.5 Réutilisation des eaux usées traitées :


La récupération et la réutilisation de l'eau usée traitée, s'est avérée être une
option réaliste pour couvrir le déficit et les besoins croissants en eau dans les
pays hydro sensibles. Les principales utilisations des eaux usées traitées dans le
monde sont les suivantes :
-Utilisations urbaines : arrosage des espaces verts, lavage des rues, alimentation
de plans d'eau, auxquelles on peut ajouter une utilisation périurbaine qui se
développe comme l’arrosage des terrains de golfs ;

-Utilisations agricoles ; irrigation.

-Utilisation pour la lutte contre les incendies.

-Utilisations industrielles : cette réutilisation est importante en raison du


recyclage fréquent des eaux de procédés qui est souvent justifiée par la réduction
des consommations mais aussi par la récupération des sous-produits. Mais elle
peut aussi concerner les eaux de refroidissement. La qualité de l'eau réutilisée
dépend de l'industrie ou de la production industrielle
Lacs artificiels [8].

7
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Chapitre II

Procédés des Traitements des


eaux
usées(huileuses)pétrolières

8
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Introduction :

Les eaux résiduaires des raffineries et des usines pétrochimiques appartiennent au


rang des effluents industriels de caractéristique mixte. Ces eaux contiennent un ou
plusieurs constituants biodégradables mais renferme aussi des milieux carencés ou
inhibés par d’autres constituants (Gujer et al. 1991).
L’étude des eaux résiduaires rejetées par la raffinerie d’Alger remonte à l’époque où
les eaux usées de cette dernière étaient évacuées dans le milieu récepteur sans un
traitement particulier. En effet, ces eaux étaient collectées dans deux bassins API,
elles subissaient un écrémage et traversaient des cages à pailles. Cette opération
consistait uniquement à éliminer partiellement les hydrocarbures à émulsion
mécanique [9].

Origines des eaux résiduairesde la raffinerie d’ALGER

Au niveau de la raffinerie, les eaux usées proviennent de diverses sources :


- du dessalage,
- de purge des bacs de brut,
- de purge des bacs de stockage des produits finis,
- de purge des ballons de séparation dans les unités,
- des eaux de refroidissement des pompes,
- des utilités (purge des chaudières, eaux de régénération et de lavage des
adoucisseurs).
Les eaux de pluies et de ruissellement au niveau de la raffinerie sont collectées dans
un bassin d’orage. Elles sont mélangées aux eaux des bassins API ayant déjà subies
les opérations mécaniques d’écrémage et de filtration sur le foin [9].

9
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure II-2-1 : l’origine de l’eau usée contamine par les hydrocarbures

Dans unestation d’épuration des eaux usées contaminer par l’hydrocarbure


l’épuration des eaux passe par différentes étapes; dont on va les présenter ci-dessous:
Les prétraitements suivis des traitements physicochimiques puis lestraitements
biologiques et enfin les traitements d'affinage [10].

II.1 Les prétraitements :


Ils dépendent de la nature et des caractéristiques des rejets industriels et de la ligne
d’épuration prévue en aval. Notre prétraitement dans ce cas est basé sur les rejets
pétroliers.
II .1.1 Dégrillage :
Consiste à faire passer l’eau brute à travers des barreaux de la grille
II.2 Dessablage :
Il faut 60 secondes à l'eau pour traverser le dessableur et éliminer 90% du sable qui
ensuite récupéré par un râteau mécanique et poussé dans un centenaire d'évacuation.

10
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

II.3 Déshuilage dégraissage :


Le déshuilage est une extraction liquide-liquide tendit que le dégraissage estune
extraction solide-liquide. On peut considérer que le déshuilage dégraissage serapporte
à l'extraction de toutes matières flottantes d'une densité inférieure à celle del'eau. Ces
matières sont de nature très diverses (huiles, hydrocarbures, graisses…).
Elles peuvent former une émulsion stable entretenue par le brassage de l'eau
ouconstituer une phase indépendante non émulsionnée [11].
II.2 Epuration physicochimique :
Si la décantation se faisait directement après le prélèvement dans le milieuaquatique,
le temps de décantation d'un gravier dans un mètre d'eau serait d'uneseconde par la
seule influence de son poids, on passerait à 2 minutes pour le sable fin,à 2 heures
pour l'argile, à 8 jours pour une bactérie et de 2 à 200 ans pour un colloïde.
Ces durées étant bien évidemment beaucoup trop grandes. Les colloïdes
peuventmême traverser un filtre très fin, ils sont les principales causes de la turbidité
et lacouleur d'une eau [13-14].
II.2.1 Particules colloïdales :
Les colloïdes sont des macromolécules organiques ou minérales qui placéesdans
l'eau, ne forment pas une solution, mais forment une suspension colloïdale.
La formation de cette pseudo solution s'explique par le fait que la taille de
cesmacromolécules est plus grande que celle des " vides " offerts dans le maillage
desmolécules d'eau, vides qui accueillent les petites molécules dont on dit qu'elles
sontdissoutes dès lors qu'elles sont " cachées " dans ce maillage [15].
Ce sont également des entités assez petites pour ne pas sédimenter en
l'absenced'agrégation pendant un laps de temps assez long. Leur taille est fixée le plus
souventde manière arbitraire entre 1 nm et 1 μm[16]. Dansle milieu aqueux, les
micelles colloïdales sont animées de mouvements de typesbrowniens. Ces
mouvements sont dues, au moins en partie, au fait que les colloïdesadsorbent des

11
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

charges électriques négatives ou positives qui entraînent desmouvements de répulsion


entre les micelles [15].

II.2.1.1 Structure des colloïdes


Les colloïdes portent des charges négatives situées à leur surface. Ces
chargesnégatives attirent les ions positifs en solution dans l'eau. Ceux-ci sont
étroitementcollés au colloïde et forment la couche liée ou de STERN. Elle attire à son
tour desanions accompagnés d'une faible quantité de cations : c'est la couche diffuse
ou deGOUY. Il y a donc formation d'une double couche ionique,l'une accompagnant
laparticule lors de ces déplacements (couche liée), l'autre se déplaçant
indépendammentou avec un certain retard (couche diffuse) comme s’est indiqué dans
la figure II-2-2 :[17-18].

Figure II-2-2 : Structure des colloïdes «théorie de la double couche ».

II.2.1.2 Potentiel Zêta


Le potentiel Zêta se situe à la limite extérieure de la couche liée. C'est cepotentiel qui
persiste lorsque la particule se déplace. Le potentiel Zêta est importantcar il définit le

12
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

comportement électrocinétique des particules et par voie deconséquence leur stabilité


dans la solution. L'annulation du potentiel Zêta est l'objectifde la coagulation.
Cela permet de déstabiliser les particules et de favoriser leursagglomérations [18].
En déduit donc que l'élimination des colloïdes passe parl'annulation du potentiel zêta
afin d'annuler les forces de répulsion.

II.2.2 Coagulation Floculation


L’opération de coagulation-floculation a pour but la croissance des particules
Déstabilisées puis formation de flocspar absorption et agrégation, le schéma qui
illustre ce phénomène est présenté sur la figure II-2-3. Les flocs ainsi formés seront
décantés et filtrés par la suite [19-20].

Figure II-2-3 : Coagulation floculation

II.2.2.1 La coagulation
Le mot coagulation vient du latin coagulare qui signifie « agglomérer ».
Lacoagulation consiste à ajouter à l'eau un réactif permettant la déstabilisation
desparticules en suspension par la neutralisation de leurs charges négatives qui sont
àl'origine du maintien en suspension stable c'est-à-dire à l'annulation du potentiel
zêta.

13
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

· Adsorption et neutralisation des charges: coagulation par adsorption d'ions designe


contraire fortement chargés, qui diminuent le potentiel à la limite de lacouche de
STREN.

II.2.2.4 Floculation :
La floculation est le processus de grossissement et d'uniformisation des petitsflocons
formés lors de l'introduction du coagulant. Elle a pour but d'augmenter laprobabilité
des contacts entre les particules colloïdales déstabilisées et leuragglomération, pour
accroître son volume, sa masse et sa cohésion. Une bonnefloculation est favorisée
par:
· Une coagulation préalable aussi parfaite que possible;
· Une augmentation de la quantité du floc dans l'eau;
· Un brassage homogène et lent pour tout le volume d'eau;
· L'emploi de certains produits appelés floculants ou adjuvants de coagulation [21]-
[22].

II.2.2.5 Décantation :
La décantation est utilisée dans pratiquement toutes les usines d'épuration et de
traitement des eaux, c’est un procédé de séparation des matières en suspension et des
colloïdes rassemblés en floc dont la densité est supérieure à celle de l'eau ; elle
s’effectue selon un processus dynamique, en assurant la séparation des deux phases
solide-liquide de façon continue. Les particules décantées s'accumulent au fond du
bassin, d'où on les extrait périodiquement. L'eau récoltée en surface est dite clarifiée.
Elle est dirigée vers un autre stade d’épuration [23-24].

14
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

II.2.2.6 Flottation :
Une technique qui peut remplacer la sédimentation est la flottation. C’est unprocédé
de séparation liquide-solide basé sur la formation d’un ensemble appeléattelage,
formé des particules à éliminer, plus léger que l’eau. Cette techniqueconvient
principalement pour éliminer les particules de diamètre compris entre 1 et400 μm.
Les solides sont transportés à la surface, fixés à des bulles, et sont ensuiteécumés.
Cette méthode permet d’éliminer des particules plus petites qu'avec lasédimentation.
Elle convient davantage aux eaux présentant une haute teneur enalgues, une faible
turbidité naturelle ou une forte coloration.
La flottation n'est pas aussi efficace que la sédimentation pour éliminer lesparticules
et réduire la turbidité. Ce procédé est sensible à la température et affiche unpiètre
(négligeable) rendement par temps très froid [25-26-27] .

II.3 Traitements biologiques


Les traitements biologiques reproduisent, artificiellement ou non, lesphénomènes
d'autoépuration existant dans la nature. Elle regroupe l'ensemble desprocessus par
lesquels un milieu aquatique parvient à retrouver sa qualité d'origineaprès une
pollution.
Son principe est de provoquer une prolifération de micro-organismes auxdépens des
matières organiques apportées par l'effluent, en présence ou nond'oxygène. Il s'agit en
fait d'un véritable transfert d'une forme non préhensible(matières colloïdales et
dissoutes) en un élément manipulable (suspension de microorganismes). Le résultat
de cette dégradation est un accroissement de la masseépuratrice, et le rejet de déchets
dans l'eau[28-29].

15
Choix de méthode de traitement des eaux usées chapitre II
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

II.4 Traitement d'affinage :


II.4.1 Filtration sur sable :
II.4.1 Définition :
La filtration est un procédé destiné à clarifier un liquide qui contient des MESen le
faisant passer à travers un milieu poreux constitué d’un matériau granulaire. Laplus
ou moins grande facilité de fixation dépend étroitement des conditionsd’exploitation
des filtres et du type de matériau utilisé. L’espace inter granulairedéfinit la capacité
de rétention du filtre. Au fur et à mesure du passage de l’eau, cetespace se réduit, le
filtre se colmate. Les pertes de charge augmentent fortement. Ilfaut alors déclencher
le rétro lavage [17].

II.4.2 Adsorption sur charbon actif


Le charbon actif fait partie d’une gamme de substance présentant une trèsgrande
porosité et une surface spécifique importante de l’ordre de 500 à 1500 m2 pargramme
de charbon. Ces qualités confèrent au charbon actif un grand pouvoird’adsorption. Ce
processus physico chimique est utilisé dans les filières d’eau pourfixer les substances
difficile à éliminer par un traitement classique et pour éliminer lessubstances
humiques (responsable de la couleur), les goûts, les odeurs, les phénols, et les crésols,
ainsi que plusieurs substances toxiques non biodégradables [30]. Lescomposés
retenus sont les adsorbats et le charbon actif est l’adsorbant.

16
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

ChapitreIII
Station de déshuilage
« ChampHaoudBerkaoui »

18
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Chapitre III: Station de déshuilage champ Haou dBerkaoui

III.1 Introduction :

La Direction Régionale de HaoudBerkaoui représente l’une des principales


zones de production d’hydrocarbures du Sahara algérien ; elle se situe à une
trentaine de kilomètres au sud ouest de la wilaya d’Ouargla. Le développement
important de l’activité industrielle a conduit à un accroissement démographique,
qui génère une production importante d’eaux usées [31].

III.2 : Présentation générale de la région de HBK :

Les études géologiques réalisées à Ouargla ont permis de connaitre l’existence


de trois Importantes structures appelées HaoudBerkaoui(HBK), Benkahla(BKH)
et Guellala (GLA).
En mars 1965, un gisement d’huile fut localisé dans la série inferieure, Trias
Argilo Graisseux (TAG), plus exactement à HaoudBerkaoui, par la compagnie
CFP (compagnie française de Pétrole). Le champs de GLA a été découvert et
mis en production par SONATRACH en 1971.
En 1967 le champ de HaoudBerkaoui commence à produire, ayant atteint en
septembre de la même année une production de 3684 m3 /jour.
La région de HaoudBerkaoui d’une superficie de1600 km2 avec une production
cumulée depuis l’origine(1967) est de 97 million m3 pour des réserves globales
en place de 472 million m3,est parmi l’une des principales zones de production
du bassin de Oued Maya qui se situe au Nord du Sahara Algérien.
La région de HaoudBerkaoui est située à 772 Km environ au sud-est d’Alger, à
100 Km Ouest de Hassi Messaoud et à 30 Km sud-ouest d’Ouargla.

19
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

A ce jour elle a exploité 159 puits répartis sur l’ensemble des champs dont :

-04 puits producteurs d’huile(PPH) dont : 73 puits en gas- lift et 31 éruptif.

-27 puits production d’eau(PPE).

-28 puits réinjection d’eau, pour le maintien de pression.

Les activités principales de la région (HBK) se résument essentiellement en

-Centres de production et traitement du brut.

-Unité de récupération des gaz torchés avec production de : Gaz -lift,


GPL,condensat et gaz de vente.

-Stations de réinjection d’eau [32].

III.3 Protection de l’environnement à HaoudBerkaoui :

Dans le cadre des objectifs fixés par le groupe SONATRACH en matière de


protection de l’environnement, la Direction de Haoud-Berkaoui a réalisé trois
(3) stations de déshuilage pour les principaux champs de Haoud-
Berkaoui(HBK), Guellala(GLA) et Benkahla(BKH).

Les trois stations d’une capacité de traitement (4800 m3/j) sont en service depuis
septembre 2000. Le projet consiste à récupérer toutes les eaux huileuses de
rejets industriels des champs précités et de les traiter de manière à ramener le
taux d’hydrocarbures à un niveau inférieur à 5 g/t et les MES inférieures à 25g/t

-La capacité de traitement de la station de HaoudBerkaoui est de 100 m3/h [32].

20
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (III-1) : Station de déshuilage du champ de HaoudBerkaoui

III.4 Schéma du procédé de traitement :


Le schéma de traitement employé au niveau de la station présentée sur la figure
(II-2) montre que l’élimination des hydrocarbures et des matières en suspension
(MES) est effectuée par des méthodes purement physicochimique au niveau de
la cuve CPI. Les particules fines sont séparées par coagulation et floculation.
L’huile surnageant est récupérée par le déshuileur à disques rotatifs MS-126 à
5m3/h et 4 bars puis envoyée vers la cuve d’huile S-108 par les pompes p-104
A/B à raison de 100 m3 /h. Les matières solides régénérées sous forme de boues
sont déshydratées puis enterrées dans des tranchées de décharge de boues
imperméables [33].

Figure (III-2) : Schéma représentatif d’une station de déshuilage HBK

21
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

4.1-Equipement de traitement :

Les caractéristiques principales et le fonctionnement des équipements de la


station sont résumés dans ce qui suit :

-Ballons de flache :
Ce séparateur d’une Capacité de 40 m3 / h reçoit les eaux huileuses Des
séparateurs de l’unité de production haute-moyenne-base pression et de bac de
stockage. Les eaux huileuses dégazées à la pression d’un bar sont dirigées vers
le bac tampon et le gaz dégagé sera brûlé à la torche

Figure (III-3) : Ballons de flache

-Bac tampon :
Ce bac de 12 m de diamètre et d’une capacité de 500 m3/h, reçoit les effluents
du ballon de flache. La couche d’huile qui surnage est extraite de l’eau au
moyen des patins racleurs. Elle est envoyée ensuite vers la cuve d’huile. Un
racleur de boues collecte les boues qui seront envoyées vers la cuve à boues à
travers la vanne automatique.

22
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (III-4): Bac tampon et La cuve de floculation

-La cuve de floculation


Cuve d’une capacité de 25 m3/h recevant l’effluent du auquel sont additionnés
un coagulant (silice activée) à la sortie de la CPI et un floculateur (kurifix) à la
sortie defloculateur. Ces deux agents chimiques sont fournis par les unités de
dosage chimique

-Cuve de flottation

Figure (III-5) : Cuve de flottation et cuve d’eau traitée

23
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Cuve d’une capacité de 75 m3/h et de 5 m de diamètre. Le fluide arrivé du


floculateur subit un traitement physique avec saturation par air comprimé (une
partie d’eau traitée est recyclée à travers un saturateur d’air).Cette eau libère les
bulles d’air qui en remontant en surface entrainent les Matières légères
agglomérées sous formes de mousses, ensuite raclées en surface et déversée
dans une cuve à boue à travers la vanne automatique.Les flocs décantés sont
raclées Et dirigés vers la cuve à boues. L’eau traitée est envoyée vers la cuve
d’eau traitée
Cuve d’eau traitée
Cuve (2,5 x 5,5 x 2,5) d’une capacité de 34 m3/h. Elle est composée de deux
compartiments, chacun d’eux est muni de deux pompes. Les Pompes 1
refoulent l’eau traitée vers les puits injecteurs d’eau. Les Pompes 2 recyclent
une partie de l’eau traitée vers les ballons des aturation à air, pour être mélangée
au fluide sortant de la cuve de floculation
 Cuve d’huile
Cuve (2 x 2,75 x 2) d’une capacité de 11 m3/h alimentée par les déshuileurs à
disques rotatifs respectivement du bac tampon. L’huile récupérée est recyclée
par les pompes à 10 m3/h avec une pression de 2 bars vers les bacs de stockages.
 Cuve à boues
Cuve (2 x 2,75 x 1,5) alimentée à partir des vannes automatiques respectivement
des fonds des boues.Ces boues sont refoulées par les pompes à 10 m3/h et 1,5
bar vers l’épaississeur de boues.
 Cuve d’épaississement de boues
Les boues issues des différentes cuves sont rassemblées dans la cuve dans lequel
le racleur assure l’homogénéité de la concentration des boues à envoyer vers la
centrifugeuse par les pompes à 6m 3/h et 2,5 bars pour être déshydratées.

24
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

 Centrifugeuse
Assure la déshydratation des boues qui seront récupérées par la pelleteuse à 4m
3/h et envoyées à l’extérieur du hangar pour être ensuite enterrés dans des
tranchées [33].

 Station de préparation et dosage de la silice activée.


Comporte le stockage, la dilution et le mélange des réactifs. L’acide sulfurique
(H2SO4) et le silicate de sodium (Na2SiO3) sont dilués séparément dans les
cuves et envoyés vers la cuve qui se compose d’une cuve de réaction, d’une
cuve de maturation et d’une cuve tampon. La silice activée est pompée à un
débit de 360l/h vers la cuve de floculation.

III.2 coagulation – floculation


Sous le terme de coagulation - floculation, on entend tous les processus physico-
chimiques par lesquels des particules colloïdales ou des solides en fine
suspension sont transformés par des floculant chimiques en espèces plus visibles
et séparables (les flocs). Les flocs formés sont ensuite séparés par décantation et
filtration puis évacués. Les coagulants inorganiques tels que l'alun donnent les
résultats les plus satisfaisants pour la décoloration des effluents textiles
contenant des colorants dispersés, de cuve et au soufre, mais sont
totalementinefficace pour les colorants réactifs, azoïques, acides et basiques. Par
ailleurs, la coagulation - floculation ne peut être utilisée pour les colorants
fortement solubles dans l’eau.
D'importantes quantités de boue sont formées avec ce procédé : leur
régénération ou réutilisation reste la seule issue mais demande des
investissements supplémentaires [33].

25
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre III
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

III.3 La coagulation
Représente l’ensemble des mécanismes de déstabilisation d’une dispersion
colloïdale menant à l’agglomération de ces particules sous forme de micro-flocs
+ mécanismes de précipitation des substances dissoutes ;
Il faut noter que la coagulation n'est correcte qu'à l'intérieur d'une zone de pH
bien déterminée (un pH supérieur à 4 pour les chlorures de fer et un pH compris
entre 6 et 7 pour le sulfate d'aluminium); elle demande aussi une dispersion
immédiate du coagulant dans l'eau afin que les charges électriques des colloïdes
soient déchargées uniformément,

III.4 Floculation
Représente l’ensemble des mécanismes de transport des particules déstabilisées
menant à la collision et à l’agrégation de ces dernières

III.5 Décantation
Elle s’effectue selon un processus dynamique, en assurant la séparation des deux
phases solide-liquide de façon continue. Les particules décantées s'accumulent
au fond du bassin, d'où on les extrait périodiquement. L'eau récoltée en surface
est dite clarifiée [33].

26
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Chapitre IV

Matériel et méthodes

27
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

IV.1 Introduction :

Nous avons effectué les analyses physico-chimiques des eaux usées industrielles
à l’entrée de la station de déshuilage HBK pour objectif de proposé un
traitement efficace, pour celaon fait appel à une série d’analyse. Et afin de
déterminer la liste des analyses à effectuer.

IV.2 Objectif de notre travail :


Dans ce travail, L’échantillon prélevé à l’entrée de la station déshuilage de HBK
a subi de trouver un traitement efficace
IV.3 Technique de travail :
Nous avons commencé par deux méthodes de prétraitement (décantation,
extraction) afin de choisir la meilleure.Pour proposer un procédé de traitement
IV.4.1 Les méthodes de prétraitement :
IV.4.1.1 Décantation par gravité(naturelle) :
On met 500ml de notre échantillon dans uncône pour le décanter pendant 2jours
puis 4 jours afin de séparer toutes les phases

Figure (IV-1): décantation après 2 jours et 4 jours

28
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

IV. 4.1.2 Séparation par une autre méthode (extraction) :

Figure (IV-2): l’extraction


■ Matériel particulier
– Balance de précision.
– Tube extracteur de soxhlet : tube de 125 mL, muni d’un ballon de 250 mL et
d’un condensateur approprié.
– Évaporateur rotatif sous vide ou tout système d’évaporation approprié.
■ Réactifs
Tous les réactifs doivent présenter un degré de pureté analytique reconnu. La
pureté des réactifs utilisés doit être vérifiée en procédant à un essai à blanc.
– Hexane.
– Silicte de magnésium (nom commercial : Florisil) – granulométrie comprise
entre 150et 250 m – activé par chauffage à 550 °C pendant 2 heures.
– Sulfate de sodium anhydre.
– Eau, qualité ultra-pure.
Après l’extraction on récupère deux phases :
-La première phase, étant de l’eau, on la considéra comme le troisième
échantillon après l’eau brute et l’eau séparé.

29
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

- la deuxième phase, étant d’huile, on mesura leur concentration en


hydrocarbures et les faire passer à IR pour déterminer ces composantes.

IV.3.2 le traitement proposé :


Le traitement proposé après le choix d’une méthode de prétraitement de la
décantation par gravité est l’adsorption.
-Prélèvement de la 2ème phase (l’eau) :
Après séparation des phases, nous avons récupéré l’eau sans huile et sans
impureté à l’aide d’une seringue, afin de procéder à l’analyse de cet échantillon.
-Adsorption par charbon actif :
Ontrouve que l’eau séparé est le meilleur, on a proposé de le faire l’adsorption.
Récupérer l’eau après l’adsorption et faire le l’analyse afin de comparée les
résultats.

Figure (IV-3):Schéma représentatif de tous étape de nos essais


Ce schéma montre deux méthodes de prétraitement (décantation, extraction) afin
de choisir la meilleure pour notre traitement Adsorption par charbon actif

30
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

IV. 3.3Mesures au laboratoire pour les quatre échantillons :


Les méthodes d’analyses utilisées par le laboratoire de centre de
recherche et développement CRD sont les suivantes:
Tableau (IV -1): méthode d’analyse pour les eaux des stations de Déshuilage

Paramètres Concentration des Teneur en Turbidité


hydrocarbures MES
Méthodes Spectrophotométrie Filtration Turbidité-
d’analyse UV-Visible sur filtre en mètre
fibre de
verre

Les autres analyses (DBO5, DCO, NO2-, NO3-, PO42-, SO42-, COT,
HC,CO32-, HCO32-,Cl- , les métaux lourds) sont effectuées au niveau du
laboratoire de CRD (centre de recherche et développent) Sonatrach de
Boumerdes . Les échantillons des eaux sont analysés au laboratoire en se
référant aux méthodes d’analyse chimique décrites par Rodier
IV. 3.1 Procédure d’analyse des eaux « MES »
Les solides en suspension totaux sont obtenus en faisant passer une portion d’un
échantillon à travers un filtre préalablement séché à105°C et pesé. Les solides
retenus sur le filtre sont séchés à105°C, puis pesés de nouveau. Le poids des
solides en suspension est obtenu en faisant la différence entre le poids du filtre et
des solides séchés et le poids initial du filtre tout en tenant compte du volume
filtre.

31
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

IV.3.2 Matériels et les réactifs utilisés

Tableau (IV -2) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer les MES

Matériels utilisés Réactifs


- Rampe de filtration sous vide.
- Balance de précision.
- Etuve (0-105+/-5 0c).
-Filtre en fibre de verre 74 mm (degré de
filtration 25 μm).
- Eprouvette en verre de classe à de diverses - eau distillée
capacités
- Nacelle en aluminium.
- Pince à extrémités plates.
- Dessiccateur à cilicagel.
- Pissette d’eau distillée 100 ml.
- Spatule ; - Crista

-Demande chimique en oxygène (DCO)


C’est la quantité d’oxygène consommée par les matières contenues dans l’eau et
oxydable dans des conditions opératoires définies. Ceci concerne toutes les
matières oxydables aussi bien organiques que minérales par la méthode
volumétrique de bichromates de potassium.

32
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

- Dosage des nitrates


Tableau (IV -3) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO3-
Matériels utilisés Réactif

SpectrophotomètretypeDR850 Gélules de nitraver 2


Cellules en verrede25ml de capacité.

- Dosage des nitrites :


Tableau (IV -4) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la NO2
Matériels utilisés Réactif

SpectrophotomètretypeDR850 Gélules de nitraver 2


Cellules en verrede25ml de capacité.

-Dosage des ortho phosphatent :


Tableau (IV -5) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la PO43-
Matériels utilisés Réactif

Spectrophotomètre Gélules phos ver3 (réactif


HACH) Eau distillée

33
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Dosage de sulfate :

Tableau (IV-6) : Matériels et les réactifs utilisés pour mesurer la so42-


Matériel sutilisés Réactif

SpectrophotomètretypeDR850 Gélules sufa ver4


Cellules en verrede25ml de capacité. Eau distillée

-Turbidité
Le turbidimètre que nous avons utilisé est de type (HACH 21000 AN IS
TURBIDIMETER)
Nous avons réalisé les mesures dans des cellules spéciales. On remplit la cellule
à la ligne (environ 15 ml). Ont essuyé la cellule avec le morceau tissu pour
enlever les traces d'eau et les empreintes. On pressé le bouton I/O pour allumer
le turbidimètre et placer la cellule. On pressé le bouton « READ» La turbidité
est exprimée en NTU, lire la valeur après l'extinction du symbole de la lampe

-TA et TAC
Détermination du TA
Prélever 100 ml d’eau à analyser dans une fiole conique. Ajouter 1 à
2 gouttes de solution alcoolique de phénol phtaléine. Une coloration rose
Doit alors se développer. Dans le cas contraire le TA est nul, (pH < 8,3)
Verser ensuite doucement l’acide dans la fiole à l’aide d’une burette, en
Agitant constamment, et ceci jusqu’à décoloration complète de la solution
(PH 8,3).
Soit V le volume d’acide utilisé pour obtenir le virage.

34
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Détermination du TAC
Utiliser l’échantillon traité précédemment ou le prélèvement primitif s’il n’y a
Pas eu de coloration. Ajouter 2 gouttes de solution de vert de bromocrésol
Et de rouge de méthyle et titrer de nouveau avec le même acide jusqu’à
Disparition de la coloration bleu verdâtre et apparition de la couleur rose
(PH 4,5). Le dosage doit être effectué rapidement pour réduire les pertes de
CO2 qui pourraient entraîner une élévation du pH de virage (voir ci-dessus).
Soit V’ le volume d’acide 0,02 N versé depuis le début du dosage.
Séchage naturelle :
On prend 100ml de notre échantillon brute dans four de T° à 105°C pour 2 jours.
Après on apaisé et broyer le contenue pour faire séparer en deux chaque une
11.4g

Figure (IV-4):Séchage naturelle


On met le premier dans une 250ml d’eau distillé et l’autre aussi dans 250ml de
méthanol et faire passer dans IR

35
Choix de méthode de traitement des eaux usée Chapitre IV
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (IV-5):Schéma représentatif de Séchage naturelle et dessoude le


solide dans l’eau distillé et le méthanol

36
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Chapitre V

Résultats et discussions

37
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

V.1 Introduction :
Dans ce chapitre pour évaluer l’efficacité de la station de déshuilage HBK,
nous avons effectué un ensemble d’analyses pour présenter la qualité des
eaux usées dans la station de déshuilage HBK et on interprète les résultats
obtenus pour les paramètres de pollution (pH, T, Cond, TDS, MES, HC,
turbidité, DCO) et indicateur de pollution.
V.2 Résultats et discussion
Tableau N°4 : résultat d’analyse potentiel Zeta sur les 4 échantillons :
On a prélevé un échantillonnage à chaque fois et faire passer par
ZETASIZER pour but de mesurer potentiel Zeta :

La solution Zeta MOB Int


L’eau brute 1.285 -0.178 14.005
L’eau brute 1.285 -0.101 1.577
L’eau brute 5.969 -0.469 6.416
L’eau brute 2.864 -0.225 11.651
L’eau brute 2.801 -0.220 50848

Extraction 0.331 -0.0260 4.920


Extraction -5.081 -0.399 4.830
Extraction 1.658 0.130 7.747
Extraction -2.756 -0.216 4.984
Extraction 0.665 0.0523 1.578
Séparation -0.353 -0.0277 12.202
Séparation -3.695 -0.290 9.534
Séparation -0.848 -0.666 7.602
Séparation 2.211 0.174 6.638
séparation -0.351 -0.0276 5.129

Charbon actif 1.018 0.0799 5.082


Charbon actif -2.780 -0.218 1.579
Charbon actif -1.824 -0.143 10.347
Charbon actif 2.295 0.180 8.775
Charbon actif 0.575 0.0452 1.578

On peut remarquer que meilleur résultat entre les trois solutions (l’eau brute,
l’eau après extraction et l’eau séparé) est l’eau séparé donc on a le fais une
adsorption par charbon actif pour voir cette résultat de 0.5 ml volt

38
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (V-1) : graphe présentatif des mesures de potentiel Zeta

-Les résultats des analyses au laboratoire de CRD sur les eaux de station
de déshuilage HBK :

D’ âpres le schéma de travail (voir figure….), l’eau a été analysée avant et


après chaque traitement en mesurant les paramètres et les indicateurs de
pollution afin de proposer le traitement le plus efficace

paramètre L’eau brute L’eau après L’eau après L’eau après


séparation de l’extraction séparation et avec
phase l’adsorption

PH 3.58 3.58 3.50 3.30


T° 17.2 17.2 17.2 17.2
Cond 290 210 225 193
TDS 1690 1681 1696 1598
Turd 602 77 254 16

MES (g/l) - 0.428 - -

DCO 18500 5700 900 1900


-
NO3 (mg/l) 1.2 0.6 0.9 0.3
NO2-(mg/l) 9 7 0 5
PO42-(mg/l) 0.17 0.13 0.09 0.48
SO42-(mg/l) 2 4 11 4
CO32-(mg/l) 0 0 0 0
HCO32-(mg/l) 0 0 0 0
COT(mg/l) 12 83 - -

39
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

A fin de ces analyse on peut dire que ce rejet est très chargé
(DCO=18000mg/l) qu’il va diminuer (jusqu'à 1900mg/l) aussi diminution de
les indicateurs de pollution

Tableau N° 2 : Les résultats de métaux lourds pour 3 échantillons :


On a prend un échantillonnage après chaque étape de notre traitement et faire
mesurer les métaux loures.

La ML
Eau brute Charbon actif
solution
(ug/l) (ug/l)
Cd 846 348.1

Cr 219.7 195.1

Cu <0.1 <0.1

Fe 1.109*105 1.608*105

Mn 4.528*104 6.866*105

Ni <0.1 <0.1

Pb <1 4.844*103

Zn 5.003*105 6.91*104

On a remarqué que l’eau brute contient assai de métaux loures


Mais après le traitement on a une diminution de tous les métaux leurs

Tableau N°3 : résultat de métaux lourds pour les deux échantillons :

Après le séchage naturel et broyer le solide, faire dessoude dans les 2


solutions l’eau distillé et méthanol nous avant comparé la composition de
déférente éléments dans les deux solutions, on a ces analyses de métaux
lourds

40
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

La ML
solution Cd Cr Cu Fe Mn Ni Pb Zn
L’eau
distillée <0.1 <0.1 135.7 1.409*103 1.809*104 <0.1 <1 1.759*103
(ug/l)

Méthanol 241.2 <0.1 37.8 2.677*103 1.463*105 <0.1 <1 2.484*104


(ug/l)

Nous remarquons que le Cd, Mn, Zn et Fe est très soluble dans le méthanol
et non soluble dans l’eau et le contraire pour Cu. Et presque absence Cr, Pb
et Ni.

Tableau N° 3: Les résultats de métaux lourds pour échantillons de


l’extraction :

Nous avons aussi mesuré les métaux lourds d’eaux après l’extraction

ML Cd Cr Cu Fe Mn Ni Pb Zn
solution
Extraction 457.3 284.8 <0.1 2.379*105 7.01*104 <0.1 4855 8.31*104
(ug/l)

Nous remarquons que cette l’eau contient beaucoup de Fe, Mn, Zn, ainsi que
le Pb et absence de Cu, Ni

-Résultat d’analyse montre la concentration des hydrocarbures par


chromatographie après l’extraction de notre échantillon :

HC= 73.435 mg/l

41
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (V-2):graphe présentation de IR de deux échantillon (l’eau distille et


méthanol)

3100-3000 cm-1 :

Elongation=C-H 3000-3100 cm⁻1 aromatiques parfois noyée dans les


élongations C-H des aliphatiques.

Elongation ₌C-H 3000-3110 cm-1 alcènes parfois noyée dans C-H des
aliphatiques.

Elongation O-H des acides carboxyliques, véritable "patate" due aux liaisons
hydrogènes entre 2500et 3340 cm-1.On ne peut pas la confondre avec
l'élongation OH d'un alcool.

2700-2800 cm-1

Elongation =C-H(2700-2800 cm-1) des aldéhydes toujours visible.

Cette bande constitue une empreinte de la fonction aldéhyde.

Elongation O-H des acides carboxyliques, véritable «patate" due aux liaisons
hydrogènes

Entre 2500 et 3340cm-1. On ne peut pas la confondre avec l’élongation OH


d’un Alcool.

42
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

1700-1600 cm-1

Elongation >C=O très intense (1700-1760cm-1)des acides carboxyliques.


Elongation >C=O très intense, bande intense vers 1640-1690cm-1.

Fréquence basse à cause de l’effet de l’azote.

Elongation >C=O< aromatique (1600-1640cm-1), fréquence faible à cause de


la conjugaison.

Elongation >C=O< 1580-1660 cm-1 1580-1660cm-1parfois absente ou de


faible intensité dans le cas des alcènes(E) ou symétriques.

Déformation due au mouvement de ciseau du –NH2 "scissoring band"


observée vers 1580-1650 cm-1.

1100-1000 cm-1

Elongation C-N< (amines) 1000-1400 cm -1, fréquence dépendant du nombre


de substitutions sur le carbone en alpha ; plus le carbone est substitue et plus
la fréquence est élevée.
Elongation =C-O- (phénol et éthers aromatique) 1000-1300cm-1.
Elongation C-O intense (1000-1260cm-1) dont la position permet de
déterminer la classe de l'alcool .plus la fréquence est élevée et plus le carbone
porteur du OH est substitue.
Elongation =C-O-C= ET C-O-C: bande intense (1000-1250cm-1).
Elongation C-F des fluorures d'alkyles (1100-1250 cm-1).
C-O-(1100-1210cm-1) typique des alcools tertiaires R1R2R3COH.
C-O-(1090-1130cm-1) typique des alcools secondaires >CH-OH.
Elongation C-O des éthers C-O-C (1000.1150cm-1).
Elongation C-N< (amides) entre 1050-1175 cm-1.
Elongation C-CI des chlorures d’acides (860-1050 cm-1).

43
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Figure (V-3): graphe présentation d’IR de deux échantillons (d’huile a prié


l’extraction)

2800-2700 cm-1

Elongation =C-H(2700-2800 cm-1) des aldéhydes toujours visible.

Cette bande constitue une empreinte de la fonction aldéhyde.

Elongation O-H des acides carboxyliques, véritable «patate" due aux liaisons
hydrogènes

Entre 2500 et 3340cm-1. On ne peut pas la confondre avec l’élongation OH


d’un Alcool.

1700-1600cm-1 :

Elongation >C=O très intense (1700-1760 cm-1 ) des acides carboxyliques.


Elongation >C=O des amides .bande intense vers 1640-1690 cm-1.
Fréquence basse a couse de l'effet de l’azote.

44
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

Elongation >C=C< aromatique (1600.1640 cm-1), fréquence faible a couse de


la conjugaison.
Elongation>C=C<1580-1660 cm-1 parfois absente ou de faible intensité dans
le cas des alcènes (E) ou symétriques.
Déformation due au mouvement de ciseau du-NH2" scissoring bande"
observée
Vers 1580-1650 cm-1.

1400-1300 cm-1

Elongation C-N< (amines) 1000-1400 cm -1, fréquence dépendant du nombre


de substitutions sur le carbone en alpha ; plus le carbone est substitue et plus
la fréquence est élevée.
Déformation correspondant au groupe –CH3vers 1380 cm-1.
Il est important de bien examiner cet endroit du spectre.
Si on observe un doublet de même intensité.
On a un gemdiméthyle,-CH(CH3)2on>C(CH3)2.
Si on observe un doublet d’intensité différente, on a un tertio butyle
-C(CH3)2.
Déformation O-H (phénols) 1315-1390 cm-1 peu utile pour l’interprétation.
Elongation=C-O (phénols et éthers aromatiques) 1000-1300 cm-1.

45
Choix de méthode de traitement des eaux usées Chapitre V
pétrolier cas de station de déshuilage HBK

700-600 cm-1

Elongation C-Cl des chlorures d alkyles (600-800 cm-1).

Déformation (700-690 cm-1 pour 5 H) caractéristique des noyaux aromatiques


porteurs de 5H (aromatiques mono substitués).

Bande de déformation des alcynes vrais =C-H.

46
Choix de méthode de traitement des eaux usée Conclusion
pétrolier cas de station de déshuilage HBK générale

Conclusion Générale

47
Choix de méthode de traitement des eaux usée Conclusion
pétrolier cas de station de déshuilage HBK générale

Conclusion générale :

Les eaux usées de l’industrie pétrolière influencent négativement sur


l’environnement vu la toxicité des éléments hydrocarbure qu’elles contiennent, leur
traitements s’avèrent être difficile.

Dans la station de déshuilage HAOUD BRKAOUI, ils procèdent a la méthode


coagulation-floculation inutilement car le potentiel zêta de l’eau traitée est d’emblée
nul.

Pour ce la, le but de notre travail est de déterminer une méthode de traitement des
eaux usées pétrolier de la station HAOUD BRKAOUI.

Après les déférentes analyses les bande d’essayes qu’on a effectué, il s’avère que
notre méthode: Décantation par gravité – Adsorption par Charbon actif, Semble être
la plus rentable.

48
Références bibliographiques
Références bibliographiques

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[31]- Inauguration de la nouvelle station d'épuration des eaux usées de cités


en citées de champagne. Octobre 2006. (Internet).
Annexes
Annexe
L’extraction :
Mode opératoire
Procéder à la déshydratation par lyophilisation de l’échantillon.
Monter l’extracteur de soxhlet sous une hotte d’aspiration avec :
– 2,5 g d’échantillon lyophilisé dans la cartouche ;
– 100 mL de solvant d’extraction constitué d’acétone/hexane (50/50) dans le ballon.
Lancer le chauffage de façon à extraire pendant 1 heure.
Lorsque l’extrait est refroidi, il est concentré à l’aide d’un évaporateur rotatif
à vide puis est séché 30 minutes sur sulfate de sodium anhydre ; le volume
final est ajusté à 50 mL.
Purifier éventuellement l’extrait.
Adsorption :
Mode opératoire :
On a pausé 0.5g de charbon actif (poudre)
Prend dans un bécher 100ml d’eau séparé
Ajouter le charbon actif qu’on a pausé
Agiter dans un agitateur pendant ½ heure
Après faire décanter pendant 1 journée

Procédure d’analyse des eaux « MES » :


Mode opératoire
1-On met le filtre dans l’étuve 105°C, puis on laisse l’échantillon au repos à la température
ambiante. Après on retiré le filtre de l’étuve et on met dans un dessiccateur, on prend le
filtre, et on pèse la masse m1.
2-mettre en marche le dispositif de filtration sous pression. On verse la prise

d’essai (100mg) sur le filtre Puis on lave le récipient et le filtre avec l’eau
distillée .Après on Sèche le filtre à l’étuve à 105°C pendant 30 minutes .On met le filtre à
refroidir au dessiccateur puis peser soit m2.

Expression des résultats


Le taux des matières en suspension exprimé en mg/l est donné par la formule
𝑀𝐸𝑆= ((𝑚2−𝑚1)/𝑣)∗1000
Avec :
MES : matière en suspension.
m2 : masse du filtre après filtration.
m1 : masse du filtre avant filtration.
V : volume de l’échantillon filtré.
Dosage des nitrate
Mode opératoire
Mettre en marche le DR1900 en appuyant sur la touche Exit.
Entrer le numéro de programme pour la mesure de nitrate.
Presser 50 puis la touche Entre.
Remplir un flacon de 25ml avec l’échantillon à analyser.
Ajouter le contenu d’une gélule de réactif nitra ver 5.
Remplir un 2ème flacon avec l’eau à analyser ( sans réactif le blanc)
Agiter les deux flacons pendant une minute.
Presser la touche Time pour avoir le temps de réaction.
Lorsque le minuteur, placer dans le puits de mesure et fermer le capot ; appuyer sur la
touche Zéro
L’affichage indique 00mg/l de NO3-
mettre le 1ére flacon dans le puits de mesure et fermer le capot , appuyer sur la touche
Read pour lire la concentration des nitrate (NO3- ) en mg/l

- Dosage des nitrites :


Mode opératoire
Mettre en marche le DR850 en appuyant sur la touche Exit.
Entrer le numéro de programme pour la mesure de nitrate.
Presser 60 puis la touche Entre.
Remplir un flacon de 25ml avec l’échantillon à analyser.
Ajouter le contenu d’une gélule de réactif nitra ver 2.
Agiter le flacon pendant une minute.
Presser la touche Time pour avoir le temps de réaction.
Lorsque le minuteur, placer dans le puits de mesure et fermer le capot ; appuyer sur la
touche Zéro
L’affichage indique 00mg/l de NO2-
L’affichage indique 00mg/l de (NO2-)
Mettre e flacon analysé dans le puits de mesure et fermer le capot,
Appuyer sur la touche Read pour lire la concentration des nitrites (NO2-) en mg/l
-Dosage des ortho phosphatent
Mode opératoire
On a mettre en marche le DR850en en appuyer sur la touche Exit .
Entre le numéro de programme mémorisé pour le phosphore presser 79 puis Entre
l’affichage indique PRG79mg/l PO43- .
Ensuite remplir un flacon avec l’eau à analyser .
Ajouter le contenu d’une gélule de réactif phos ver 3.
Agiter pour bien mélange.
Un signal sonore est élis enfin de cette duré ; le temps de réaction de 2
minutes s’affiche et doit être confirmé par pression sur la touche Entre.
Remplir un 2éme flacon avec l’eau à analyser sans réactif (le blanc).
Placer dans le puits de mesure le blanc, fermer le capot.
Lorsque le signal sonore placer les échantillons préparés dans le puits de mesure et fermer
le capot.
Presser READ, attendre l’affichage puis le résultat en mg/l de PO43- .
Dosage de sulfate :
Mode opératoire
On a mettre en marche le DR850en en appuyer sur la touche Exit.
Entre le numéro de programme mémorisé pour le sulfate presser 79 puis Entre l’affichage
indique PRG79mg/l SO42- .
Ensuite remplir un flacon avec l’eau à analyse.
Ajouter le contenu d’une gélule de réactif sulfa ver 4.
Agiter pour bien mélange.
Un signal sonore est élis enfin de cette duré ; le temps de réaction de 5minutes s’affiche et
doit être confirmé par pression sur la touche Entre.
Remplir un 2éme flacon avec l’eau à analyser sans réactif (le blanc).
Placer dans le puits de mesure le blanc, fermer le capot.
Lorsque le signal sonore placer les échantillons préparés dans le puits de mesure et fermer
le capot.
Presser READ, attendre l’affichage puis le résultat en mg/l de SO 42- .

Matériel utilisé :

DR2010 DR1900 réactif (gélule)


HT 200 S réactif de DCO Les cônes de décantation
Gamme 1500

Détermination de Détermination spectrométrie


L’indice hydrocarbure des COT d’Emission atomique
par plasma
Multi paramètre La balance four a 105°C

Four nabertherm ZETASIZER

30-3000°C
Résumé :

La pollution de l’environnement est l’un des problèmes majeurs et urgents de ce


temps, cette pollution est liée principalement aux rejets industriels. L’industrie des
hydrocarbures un secteur très important et la pollution générée par ces différents
activistes constitue une menace permanente de dégradation de l’environnement.

L’objectif de notre travail est de déterminer une méthode de traitement des eaux
usées pétrolier de la station de déshuilage HAOUD BRKAOUI Ouargla. Pour cela, nous
avons effectue des analyses des eaux à l’entrée de la station de HBK.

Mots clés : analyse des eaux, Haoud Berkaoui, Ouargla, Eaux usée de l’industrie parolière
méthode de traitemen,t décantation, adsorption.

Abstract
The environmental pollution is a major and urgent problem of that time; this
pollution is mainly related to industrial waste. The oil and gas industry a very important
sector and the pollution generated by these activists is a permanent threat of environmental
degradation.
The objective of our work is to determine a method of treatment of the oil waste water
of the deoiling station HAOUD BRKAOUI Ouargla. To do this, we carried out water
analyzes at the entrance to the HBK station.

Key words: water analysis, Haoud Berkaoui, Ouargla, Wastewater industry, lyric
processing, decantation, adsorption.

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