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Partie de : BOUSMAHA A.
Plan :
Caractéristiques physico-chimiques
Conclusion
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Traitement des eaux de consommation 2017/2018 BOUSMAHA A.
Introduction :
Chaque année, dans le monde entier, 2,2 millions de personnes meurent de maladies véhiculées
par de l’eau non potable. La chloration est la méthode la plus répandue et la plus efficace pour
désinfecter l’eau.
La vulnérabilité de l'homme à ces maladies, l'a incité à trouver des solutions afin de purifier
l'eau de consommation. La première désinfection de l'eau a été expérimentée vers 1897, en
utilisant une chloration temporaire. La première utilisation continue de chlore en tant que
désinfectant de l'eau, a eu lieu vers 1904 en Angleterre.
Effet bactéricide : capacité de détruire les germes en une étape donnée du traitement.
Effet rémanent : c’est un effet du désinfectant qui maintient dans le réseau de distribution et
qui permet de garantir la qualité bactériologique de l’eau. C’est à la fois un effet
bactériostatique contre les reviviscences bactériennes et un effet bactéricide contre des
pollutions faibles et ponctuelles survenant dans le réseau.
Pour être efficace, la désinfection doit être sur une eau de bonne qualité :
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La teneur en matières en suspension doit être aussi réduite que possible et au maximum
= 1 mg/l. en effet, les bactéries et micro-organismes peuvent s’agglomérer sur les MES,
qui les protègent de l’effet des désinfectants.
La teneur en MO, en COT, et surtout en carbone organique assimilable doit être la plus
faible possible. S’il subsiste une teneur trop importante de ces paramètres, l’eau va
consommer le résiduel du désinfectant, ce qui permet la reviviscence éventuelle de
bactéries.
Critère CT : une désinfection est considérée efficace lorsqu'un résiduel d'oxydant (C) est
maintenu pendant une durée (T) sur l'eau à traiter.
Cette notion est traduite par l'utilisation du critère CT (mg/l min).
Loi de Chick et Watson : La vitesse d'inactivation des germes par les oxydants est donnée
par la loi de Chick-Watson :
N : Nombre de germes,
C : Concentration du désinfectant, qui varie en général au cours du temps,
k : Coefficient de létalité de l'espèce (suit la loi d'Arrhenius)
o k = A exp (-E/R x Température) où E/R est le facteur d'activation et A la
constante Arrhenius à 20°C (la température doit être exprimé en °K)
n : Ordre de la réaction
Par commodité on a introduit le concept CT, dérivé de l'équation établie par Chick et
Watson, en considérant que n = l.
La loi cinétique d'inactivation des germes s'écrit alors :
Dans ce cas, cela signifie que l'inactivation des germes est directement proportionnelle au
CT, produit de la concentration en désinfectant, en mg/1, par le temps de contact exprimé en
min.
Avec le fluor, le brome, l’iode et l’astate, le chlore est un membre de la série des halogènes,
le groupe d’éléments le plus réactif.
Le chlore n’existe pas à l’état libre; ses composés les plus importants sont des chlorures
métalliques; en particulier, le chlorure de sodium NaCl (sel marin et sel gemme) qui est à la
base de toute l’industrie du chlore et de ses composés, le chlorure de potassium, la carnallite
MgCl2KCl6H2O (mines de Stassfurt, en Prusse).
Il peut être disponible sous forme gazeuse (Cl2) ou sous forme de composés solides solubles
dans l'eau, comme par exemple l'hypochlorite de sodium (NaOCl).
Caractéristiques physico-chimiques :
Symbole : Cl
Numéro atomique : 17
Assez peu soluble dans l’eau: sa solubilité dans l’eau diminue avec l’augmentation de
température:
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Mais, avec ses trois doublets libres, il peut également former diverses liaisons atomiques
dans lesquelles ce degré est compris entre + 1 et + 7.
Toutes ces formes de chlore à l’exclusion des chlorures ont tendance à capter des électrons et
sont donc des formes oxydantes.
Ces formes oxydantes du chlore ont généralement un pouvoir bactéricide, même présent à
des faibles concentrations.
Dérivés du chlore :
Le chlore est l'un des produits utilisés pour la désinfection de l'eau potable où il est employé
essentiellement sous forme de chlore gazeux ou d'hypochlorite de sodium (eau de Javel).
Doté d'un pouvoir oxydant très important, il est de plus rémanent.
Moins coûteux que ses dérivés, il est commercialisé sous forme liquide dans des cylindres
sous pression
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Hypochlorite de sodium
Il est formé par dissolution du Cl2 dans une solution de soude en excès,
La solution aqueuse commerciale « eau de Javel » est un liquide jaune verdâtre relativement
instable. Sa concentration peut diminuer au cours du stockage selon l’exposition à la lumière,
la température et les impuretés présentes.
Hypochlorite de calcium
L’hypochlorite de calcium Ca(ClO)2 est utilisé sous forme solide surtout pour la désinfection
des piscines.
Le chlore gazeux est rapidement hydrolysé dans l’eau pour donner de l’acide hypochloreux
(HClO) selon la réaction suivante : L’addition du chlore
gazeux dans l’eau
diminue le pH
Cl2 + H2O → HClO + H+ + Cl- (1)
K = 4,0.10-4 mol2.L-2 à 25 °C
L’acide hypochloreux est un acide faible (un pKa environ de 7.50) ⇒ dans l’eau il se dissocie
légèrement en ion hydrogène et hypochlorite : Cette réaction est
fonction du pH
HClO → H+ + ClO- (2)
Ka = 3,2 10-8 mol/L à 25 °C
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C'est essentiellement l'acide hypochloreux qui est le composé le plus actif dans les
mécanismes de la désinfection (l’ion hypochlorite est peu oxydant et peu bactéricide),
c'est pourquoi il est aussi appelé "chlore actif".
Influence du pH :
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Lorsque le pH est supérieur à 3, l’eau ne peut pas contenir le chlore sous forme Cl2. Le chlore
se trouve sous forme d’acide hypochloreux. A pH compris entre 5 et 10 l’acide hypochloreux
et l’ion hypochlorite OCl- coexistent telle que la concentration en OCl- augmente avec le pH.
Sachant que l’oxydation chimique des eaux d’alimentation est effectuée généralement à un
pH compris entre 5 et 7.5, on se trouve donc dans une gamme de pH favorisant la
prédominance de HOCl qui est le véritable agent désinfectant.
Son efficacité bactéricide est 40 à 80 fois supérieur à celle de l’ion ClO-. Lorsque le pH de
l’eau traitée est largement supérieur à 8, il est préférable d’utiliser du bioxyde de chlore
(ClO2) et non du chlore en désinfection
A cette température (25°C), une quantité égale de ClO- et HClO avec un pH de 7.58 est
obtenue.
La désinfection au chlore a lieu de façon optimale quand le pH est entre 5.5 et 7.5.
Le pouvoir désinfectant du chlore baisse lorsque le pH augmente
En clair :
– Le niveau d'acide hypochlorique diminuera quand la valeur du pH sera plus élevée.
– Plus on ajoute du chlore gazeux, plus le pH diminue.
– Mais plus on ajoute l’hypochlorite de sodium, le pH augmente, et moins l’acide
hypochloreux est actif contre les micro-organismes.
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A l'intérieur de la cellule, HCIO bloque toute activité enzymatique, et entraîne ainsi la mort
de la cellule.
REMARQUE !
L’efficacité du chlore en tant que bactéricide est reconnue de même que son action virulicide
notable pour l’inactivation des entérovirus pathogènes. En revanche, son effet sur les
organismes parasitaires notamment enkystés est négligeable.
Le chlore permet d'éliminer l’azote ammoniacal dans l'eau destinée à la production d'eau
potable.
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Elle procède suivant un mécanisme complexe qui conduit en premier lieu à la formation de
monochloramine (NH2Cl), puis de la di-et tri-chloramine (NHCl2 et NCl3) :
Influence du pH:
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Les quantités de chlore et d'ammoniac dans l'eau influencent aussi la formation des
chloramines. Les chloramines, peu stables, sont susceptibles de se décomposer et d’être
oxydés sous l’action d’un excès de chlore.
Pour des taux de chloration plus élevés, on peut aboutir à la destruction des chloramines, la
réaction globale étant la suivante :
Ainsi la présence de chloramines dans l'eau potable est liée à une insuffisance de la
chloration lors de la production d'eau potable.
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Les chloramines ne sont pas appliquées en désinfection primaire, elles sont moins efficaces
que le chlore et le mécanisme de réaction (pénétration de la cellule et blocage du
métabolisme) est plus lent, donc des concentrations plus élevées et des temps de contact
beaucoup plus longs sont nécessaires.
En revanche, elles sont employées en désinfection secondaire pour leur rémanence longue
dans les cas de :
En présence du chlore, les ions bromures sont oxydés en réagissant avec l’acide
hypochloreux et former l’acide hypobromeux qui a des propriétés plus réactives que l’acide
hypochloreux qui conduitt à la formation de sous-produits halogénés (THM).
L’acide hypochloreux peut également réagir avec du sulfure d’hydrogène (H2S), s’il est
présent dans l’eau traitée. Il donne une odeur de moisi à l’eau.
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Le chlore réagit avec la matière organique présente dans les eaux naturelles (comme les
acides humiques ou fulviques) conduisant à la formation de composés organohalogénés dont
les principaux sont les trihalométhanes (THM) :
le chloroforme (CHCl3)
le dichlorobromométhane (CHCl2Br)
le chlorodibromométhane (CHClBr2)
le bromoforme (CHBr3).
Ces produits sont les plus couramment recherchés car ils sont les plus faciles à identifier par
les moyens analytiques disponibles.
La présence dans les eaux chlorées de ces produits secondaires dépend du pH du milieu, de
la dose de chlore appliquée et du temps de réaction. Ces sous-produits indésirables se
forment surtout en présence de chlore libre, donc pour un taux de traitement supérieur au
point critique.
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Chlore Total
Chloramines
Chlore actif Chlore potentiel Monochlorami
Dichloramines Trichloramines organiques
nes
(disponible) HClO- ClO- NRnCl3-n
Le chlore actif : représente la forme active, efficace vis à vis des bactéries, virus et algues.
On distingue :
Désigne le chlore lui-même (Cl2) ou existant dans l’eau sous forme d’acide hypochloreux
(HClO), ils réagissent très rapidement avec les réducteurs comme le fer et manganèse.
Désigne les dérivés du chlore qui par hydrolyse libèrent de l’acide hypochloreux ou des ions
hypochlorite. Les plus courants sont les chloramines.
Le chlore potentiel est la forme ClO- ou ion hypochlorite susceptible de redevenir actif en
libérant du chlore actif (acide hypochloreux) en fonction du pH.
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Acide
hypochloreux HOCl
Ion hypochlorite ClO¯
Chlore libre Chlore libre total Chlorocyanuriques CLCy
Chlore (1) Cl2
Chloramines NH2Cl
Chlore combiné Chloramines minérales et NHCl2
organiques NCl3
NRnCl3-n
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De tous ces facteurs, ce sont le pH et la température qui produisent le plus d’effet sur
l’inactivation des agents pathogènes par le chlore.
pH :
Le pH est un paramètre clé dans la désinfection. Dans l'eau, il existe un équilibre entre HOCl,
H+ et ClO-. La dissociation de HOCl en ions H+ et ClO- est conditionnée par le pH de l'eau.
Si le pH est acide : la dissociation de HOCI sera donc négligeable. Ainsi nous pouvons avoir
100 % de chlore actif (HOCl).
Si le pH est basique : la réaction de dissociation de HOCI sera accrue. Ainsi on aura un milieu
pauvre en HOCl par exemple avec un pH = 9 ; on a 10% de HOCl, 90 % de ClO.
Ceci influence négativement sur la désinfection de l'eau car HOCl qui est l'élément le plus actif
au cours de la désinfection est en faible quantité.
Au contraire, à des pH élevés, c’est le OCl- qui domine, ce qui nuit à l’efficacité de la
désinfection.
Il faut cependant remarquer que l’addition de chlore gazeux cause une diminution du pH
alors que l’hypochlorite le fait augmenter. En conséquence, si on n’ajuste pas le pH de l’eau
traitée, le chlore gazeux exhibe une plus grande efficacité que l’hypochlorite.
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La variation du temps de contact, permet de jouer sur la dose requise de chlore pour une
désinfection efficace.
Température :
Parmi les substances présentes dans l’eau, les solides en suspension interviennent
grandement dans le processus de désinfection. Les microbes et les micro-organismes peuvent
se loger à l’intérieur de ces particules, restant ainsi insensibles au chlore. Les solides dissous
comme le fer et les matières organiques peuvent aussi affecter l’efficacité de la désinfection.
Dans le processus de chloration, le chlore libre (HOCl et OCl- ) réagit en premier lieu avec
les composés inorganiques comme le fer et le soufre pour ensuite oxyder l’ammoniaque et
les matières organiques. Une fois que toutes ces demandes sont satisfaites, le chlore libre
restant réagit alors sur les microbes et les micro-organismes.
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Turbidité
La présence de matières en suspensions (MES) favorise la protection des microorganismes
contre l'action biocide du chlore. La mesure de la turbidité exprimée en NTU, donne une idée
sur la teneur des matières en suspensions. Le pouvoir germicide du chlore diminue fortement
quand la turbidité de l'eau est supérieure à 5 NTU. Dans ces conditions, les bactéries
pathogènes et celles d'origine fécale s'introduisent dans ces particules en suspension et ainsi,
elles se protègent contre l'action désinfectante du chlore. L'OMS recommande qu'avant tout
traitement, la turbidité moyenne de l'eau soit de 1 NTU mais qui peut occasionnellement
dépasser cette valeur sans jamais atteindre 5 NTU.
Cette quantité de chlore nécessaire pour oxyder ces matières est appelé la demande en chlore.
Pour une eau donnée, elle varie avec la quantité de chlore ajoutée, le temps de contact et la
température. Elle doit être déterminée soigneusement pour éviter, soit un manque de chlore
résiduel, soit un trop large excès qui communiquerait à l’eau un goût et une odeur
désagréables.
La dose de chlore à appliquer doit être légèrement supérieure à la demande pour assurer une
teneur en chlore résiduel.
On distingue :
Chlore résiduel libre : chlore demeurant dans l’eau à la fin d’une période de contact
déterminée, et qui peut réagir chimiquement et biologiquement comme acide
hypochloreux ou ion hypochlorite.
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Chlore résiduel combiné : partie du chlore résiduel total dans l’eau à la fin d’une
période de contact donnée, qui réagit chimiquement et biologiquement en tant que
chloramines.
Chlore résiduel total : quantité totale de chlore, libre ou combiné, subsistant après le
temps de réaction normale de l’eau à la chloration.
La dose de chlore nécessaire est déterminée dans la pratique par la méthode dite du « test
chlore ».
Principe :
La demande en chlore de l’eau est donnée par le premier flacon dans lequel on décèle la
présence de chlore libre après un temps de contact déterminé (généralement 1 à 2 heures).
Réactifs:
Réactif iodoro-amidonné
Mode Opératoire :
Dans une série de 5 flacons bouchés émeri et numérotés, introduire 50 ml d’eau à épurer. Puis,
dans chacun d’eux, ajouter à l’aide d’un compte gouttes normal tenu verticalement, un nombre
de gouttes correspondant au numéro de flacon. Soit 1 goutte dans le flacon I, 2 gouttes dans le
flacon II etc.
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Boucher les flacons. Laisser en contact 30 min en agitant au début, au milieu et à la fin de
l’expérience. Ajouter ensuite dans chacun des flacons 20 gouttes de réactifs ioduro-amidonné.
Agiter et noter agiter et noter le premier flacon de la série où apparaît une coloration bleue.
Soit n numéro du premier flacon dans lequel apparaît la coloration. La dose d’eau de javel du
commerce pour désinfecter 1 m3 d’eau sera : X = 4 n ml
Une fois la demande en chlore est satisfaite, la chloration atteint son point critique ou Break
point. Ce point de rupture correspond à l’oxydation complète de l’azote ammoniacal et
l’apparition du chlore libre dans le milieu, et c’est au-delà de ce point que le chlore
résiduel libre commencera à se former. Il est donc nécessaire de maîtriser le maintien d’un
résidu libre de chlore du point d’entrée du réseau au dernier point de consommation.
Demande en chlore : quantité de chlore pouvant être consommée par l’eau pour sa
désinfection et pour la destruction des matières organiques.
Lorsque l'on ajoute du chlore en quantités croissantes à l'eau et que l'on mesure après un
temps de contact donné (en général 30 min) le chlore résiduel total et le chlore libre, on
constate que la teneur en chlore est nulle jusqu’à un certain taux de chlore injecté, à partir
duquel on décèle du chlore résiduel total. Cette consommation de chlore représente la
demande en chlore de l'eau.
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Le chlore libre est nul tant que le chlore résiduel total n'a pas atteint ce minimum, et ce n'est
qu'au delà qu'il commence à croître.
Le chlore combiné commence par croître puis décroît ensuite constamment.
En effet :
- Le chlore introduit est consommé prioritairement par les matières organiques
(azotées, phénoliques) pour donner du chlore combiné (chloramines, les
chlorophénols et trihalométhanes) à faible pouvoir germicide ;
- Dans un deuxième temps le chlore ajouté sert à détruire le chlore combiné (point
critique);
- Dans une troisième phase, le chlore ajouté possède les propriétés désinfectantes
recherchées et constitue le chlore libre résiduel (acide hypochloreux, hypochlorite).
Le tracé de la courbe du break point s’obtient en ajoutant des doses croissantes de chlore
dans une série de flacons contenant un même volume d’eau.
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zone A : consommation instantanée du chlore ajouté par des composés très réactifs
(composés minéraux réducteurs et de matières organiques )
zone B : Représente une teneur en chlore résiduel constitué de chlore actif combiné.
zone C : Break-point Correspond au point pour lequel la teneur en chlore résiduel est
minimale; à partir duquel tout chlore ajouté se transforme en chlore libre (HClO)
La teneur en chlore résiduel au break pont n’est pas nulle, car les chloramines ne sont pas
totalement détruites , les trichloramines sont encore présente
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La dose de chlore nécessaire pour atteindre le break point, en présence d'ammoniaque est,
selon les auteurs, de 8 à 10 fois la dose d'azote présente dans l'eau à traiter.
Pratiquement, pour être sûr de chlorer au delà du BP, il faudra avoir dans l'eau un chlore
résiduel libre d'au moins 0,4 mg/l, et une différence entre chlore résiduel total et chlore libre
aussi faible que possible.
Décret exécutif du 4 mars 2014 modifiant et complétant le décret exécutif n° 11-125 du 17 Rabie Ethani
1432 correspondant au 22 mars 2011 relatif à la qualité de l.eau de consommation humaine.
La concentration minimale du chlore résiduel libre de l’eau fournie aux usagers par le réseau
de distribution est fixée à 0,1 mg/l.
Une fois cette demande est satisfaite le point critique ou Break point est atteint. C’est au-delà
de ce point que le chlore résiduel libre commencera à se former. Il est donc nécessaire de
maîtriser le maintien d’un résidu libre de chlore du point d’entrée du réseau au dernier point
de consommation.
L’iodure de potassium est oxydé en milieu acétique et l’iode libéré est titré par une solution
de thiosulfate de sodium N/100 en présence d’un indicateur coloré: empois d’amidon
2 I- I2 + 2e-
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* l’iode libéré est dosé à l’aide d’une solution normalisée de thiosulfate de sodium
0,01N
I2 + 2e- 2 I-
Cl2
KI
N x 0.355X10-3 g Cl2 → PE
[Cl2] → 1000 ml
Application:
• Contrôler la désinfection des puits et des réseaux, lors de la mise en service ou après
des réparations.
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• Déterminer le titre exact des solutions mères de chlore utilisées pour la préparation
des solutions témoins (étalonner les méthodes d’analyse).
Inconvénients de la méthode :
• C’est une réaction d’oxydo-réduction qui n’est pas spécifique au chlore car
l’oxydation des ions iodure n’est pas due spécifiquement au chlore
Principe :
Elle permet de doser le chlore actif libre, le chlore actif total et par différence le chlore actif
combiné.
Le VLC à pH 4 donne instantanément avec le chlore actif libre une coloration bleue dont
l’intensité est proportionnelle à la teneur initiale en chlore libre
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2. Méthode à l’orthotolidine :
Principe:
Cette méthode permet de différencier le chlore résiduel libre, le chlore combiné et, de plus,
d’effectuer les dosages en présence de substances interférentes comme les nitrites, les
composés ferrique ou manganiques.
Principe :
Dans des conditions de temps bien déterminées et suivant un ordre établi, l’addition
d’orthotolidine et de réducteurs (arsénite de sodium) à des eaux contenant du chlore et des
dérivés chlorés donne une coloration jaune qui permet de déterminer, à coté du chlore
résiduel total, le chlore résiduel libre et combiné.
Le chlore libre réagit immédiatement sur l’orthotolidine alors que combiné il réagit
lentement.
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Se reporter à la courbe d’étalonnage pour déterminer les concentrations dans les différents
tubes (en mg /l de chlore).
Avantages:
Inconvénients :
Les méthodes à la DPD permettent d’accéder au chlore total et au chlore libre. La différence
entre ces 2 concentrations donne la teneur en chloramines (chlore combiné).
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L’oxydation de la DPD est rapide avec le chlore qui réagit instantanément. Le dosage des
chloramines nécessite quant à lui l’addition d’ions iodures. En présence de ces derniers, les
chloramines libèrent de l’iode qui oxydent la DPD, ce qui autorise leur dosage dans des
conditions bien définies.
L’ajout d’une petite quantité d’ions iodure permet de quantifier la monochloramine, alors que
les di- et tri-chloramines nécessitent l’ajout d’ions iodure en excès.
Principe général:
Principe :
Le chlore réagit instantanément avec la DPD or que le dosage des chloramines nécessite
l’addition d’ions iodure dans des conditions bien définies.
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Principe :
Se reporter à la méthode titrimétrique. La coloration rose obtenue est susceptible d’un dosage
spectrophotométrique à 510nm.
Mode opératoire
3. Méthode ampérométrique
Principe
Dans cette méthode, le chlore est dosé par oxydoréduction grâce à une solution normalisée
d’un réducteur comme l’oxyde phényl-arsénieux :
Cette réaction est suivie par ampérométrie (par polarographie à potentiel imposé). A ce
potentiel le chlore est réduit à l’électrode ce qui génère un courant proportionnel à la
concentration du chlore dans l’échantillon.
Les différentes formes du chlore sont dosées en ajustant le pH et en présence ou non d’iodure
de potassium :
Le chlore libre à un pH compris entre 6,5 et 7,5 (le chlore combiné réagit
lentement).
Le chlore combiné est dosé à un pH compris entre 3,5 et 4,5, en présence d’une
quantité convenable d’iodure de potassium.
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Principe :
L’oxydation de la syringaldazine par le chlore libre à pH 6,5- 6,8 donne une coloration
rouge violet susceptible d’un dosage spectrométrique à 530 nm.
Une gamme d’étalonnage est préparée à partir d’une solution étalon de chlore à 1 mg/l.
Une série de fioles jaugées de 25 ml est préparée, introduire dans chaque fiole: 10ml d’une
des dilutions + 5ml de solution tampon+ 10ml de réactif à la syringaldazine.
Attendre 1 minute puis effectuer les lectures au spectromètre à la longueur d’onde de 530
nm.
Mode opératoire:
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2004). C’est la qualité de l’eau brute qui entraîne donc ces inconvénients. Le captage d’une
eau brute souterraine de bonne qualité permet de limiter ces inconvénients (MONTEIL et al.,
2003) comparativement à l’eau superficielle qui est plus influencée par la pollution.
• Il laisse dans l’eau un résidu facilement mesurable et dont le suivi est aisé.
• Il est économique.
• Système très simple: il suffit d’utiliser une pompe à injection ou un injecteur venturi pour
mélanger du chlore avec l’eau.
• Les risques associés à l’usage du chlore, surtout en ce qui concerne le chlore gazeux. Il
nécessite des précautions particulières et la planification de mesures d’urgence.
• Des doses élevées de chlore peuvent faire en sorte que l’eau ait un goût et une odeur
désagréable.
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Conclusion
La désinfection représente une phase primordiale dans la chaîne de traitement des eaux
destinées à la consommation. Elle vise à éliminer principalement les bactéries, les virus et les
parasites.
La désinfection par le chlore demeure le procédé le plus utilisé vu son pouvoir biocide, son
coût abordable ainsi que sa rémanence.
La chloration des eaux a permis de réduire sensiblement les risques des maladies à
transmission hydriques telles que la fièvre typhoïde et le choléra.
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