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a) Généralités et mécanisme
L’étude de la structure du benzène montre une forte densité électronique facilitant les
substitutions électrophiles.
b) Sulfonation
c) Nitration
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L’électrophile (le groupement NO2+) réagit normalement par la réaction SE2 :
À chaud, cette réaction sur le toluène peut conduire aux composés di- ou trinitrés tels
que le 2,4,6-trinitrotoluène (TNT) utilisé comme explosif.
d) Halogénation
L’ordre de réactivité des halogènes varie dans le sens : F2 > Cl2 > Br2 > I2. L’halogénation
débute par la réaction de l’acide de Lewis (AlX3, FeX3…) pour former l’électrophile X+ :
e) Alkylation
Alkylation de Friedel et Crafts : Elle se fait à partir d’un dérivé halogéné en présence d’un catalyseur
de type acide de Lewis.
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En effet le carbocation formé étant primaire, il peut se réarranger pour donner le
carbocation secondaire plus stable.
L’étape de substitution sera ensuite celle décrite dans le cas général des réactions SE2.
f) Acylation
La réaction d’un chlorure d’acyle en présence d’un acide de Lewis permet d’obtenir un dérivé
acylé du benzène :
Le mécanisme est du même type que l’alkylation avec formation de l’ion acylium :
Dans ce cas, cependant, on doit utiliser une quantité stoechiométrique plus un léger excès de
catalyseur (1,1 équivalents) car celui-ci forme un complexe avec un des doublets de l’oxygène
du groupement carbonyle.
g) Effet d’un substituant déjà présent sur le benzène sur la réaction de substitution
électrophile
La présence d’un substituant R1 sur le benzène va avoir une influence sur la réactivité et sur la
régioselectivité vis-à-vis d’un réactif E+ . On peut obtenir a priori trois composés :
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On peut se demander dans quelle mesure le substituant R1 va orienter les substitutions
électrophiles ultérieures.
Orientation de la substitution
Cas d’un substituant électrodonneur. Lorsque le substituant R1 est donneur (alkyle, OH,
OR, NR2…) nous avons vu au que l’étude des différentes formes limites
mène à une répartition électronique où les positions ortho et para sont
chargées négativement.
Cas d’un substituant électroattracteur. Les substituants attracteurs (NO2, CO2R, C≡N)
vont créer des charges δ+ dans les positions ortho et para.
Un réactif électrophile E se fixera donc difficilement sur les positions ortho ou para en
raison du déficit électronique de ces sites ; il se fixera par conséquent en position méta car
cette position sera moins désactivée. De ces résultats, on déduit les règles d’orientation de
Holleman : Si un cycle benzénique porte un substituant donneur, il oriente les
substitutions électrophiles ultérieures en position ortho ou para ; si par contre il porte
un substituant attracteur, il oriente les substitutions électrophiles ultérieures en position
méta.
Nous avons raisonné sur l’état initial en examinant les charges partielles au niveau des
différents carbones benzéniques. Une étude rigoureuse du phénomène nécessiterait l’analyse
de la stabilité des différentes formes limites du complexe de Wheland substitué par R1.
Les substituants donneurs par effet inductif (–CH3, –C(CH3)3) ou par effet mésomère
(–OH, –OR, –NR2) vont, comme nous venons de le voir, augmenter la densité électronique
sur le cycle au niveau des positions ortho et para et, par conséquent, augmenter la vitesse de
réaction par rapport au benzène : on dira qu’il y a activation du cycle benzénique. Par
contre, les substituants attracteurs (NO2, +NR3, CO2R, C≡N, SO3H…) vont désactiver le
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cycle et la vitesse de substitution électrophile diminuera par rapport à la même réaction sur le
benzène.
Les halogènes (F, Cl, Br, I) sont un cas particulier. Ceux-ci sont donneurs par effet
mésomère, ils seront donc, d’après ce qui précède, ortho et para orientateurs. Cependant,
l’effet inductif attracteur de ces halogènes n’étant pas tout à fait négligeable, la charge δ-
apparaissant au niveau des positions ortho et para est très faible, la vitesse de la substitution
électrophile sera inférieure à celle observée avec le benzène - il y a donc également
désactivation du cycle.
Ces observations peuvent se résumer par les règles d’Holleman où l’on classe les
substituants en trois groupes :
1. Les groupes ortho et para directeurs activants : Alkyle, NR2, OH, OR.
2. Les groupes ortho et para directeurs désactivants : F, Cl, Br, I.
3. Les groupes méta directeurs désactivants : NO2, SO2H, COOH, CHO, COR.
Enfin, il est important de mentionner que, dans tous les cas que nous avons envisagés,
il peut y avoir des polysubstitutions.
1 - Si les effets des groupes opèrent dans le même sens, il n’y a aucun problème.
2 – Si un groupe op-directeur et un groupe m-directeur n’opèrent pas dans le même sens,
l’orientation donnée par le groupe op-directeur prédomine. (Le groupe introduit se trouvera
principalement en ortho du group méta-directeur.)
3 – Un groupe fortement activant, en compétition avec un groupe qui est faiblement activant,
contrôle l’orientation.
4 – Lorsque deux groupes faiblement activants ou désactivants ou deux groupes fortement
activants ou désactivants sont en compétition, il y a formation de quantités importantes de
chacun des isomères; il y a peu de préférence.
5 – Il ne se produit que peu de substitutions dans les positions stériquement empêchées entre
des substituants méta.