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type nombre réactivité relative réactivité rendement
proportionnelle X 100
CH2ClCH2CH3 I° 6 X 1.0 = 6.0 (6/13.6) 100 = 44 %
CH3CHClCH3 II° 2 X 3.8 = 7.6 (7.6/13.6)100 = 56 %
On observe en fait des réactions successives menant à des mélanges de dérivés mono
et polyhalogénés. Ainsi, avec le méthane, on observe un mélange de monochlorométhane, de
dichlorométhane (chlorure de méthylène), de trichlorométhane (chloroforme) et de
tétrachlorométhane (tétrachlorure de carbone) ainsi qu’un dégagement de chlorure
d’hydrogène :
Cette phase correspond à l’action du radical X* formé précédemment sur l’alcane RH.
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Le mécanisme étant décrit, il reste à déterminer les différents paramètres réactionnels
de cette réaction. Tout d’abord, il est utile d’analyser l’influence de la nature de l’halogène.
Le difluor F2 donne des réactions beaucoup trop violentes et mène à des réarrangements, voire
même à une dégradation totale ou partielle de l’alcane de départ. Le diode I2, quant à lui, a
une réactivité beaucoup trop faible pour mener à une conversion significative. Dans la
pratique, on effectue surtout des chlorations ou des bromations. L’analyse des enthalpies de
réaction montre que le dichlore est plus réactif que le dibrome, par contre ce dernier, en
réagissant sur un alcane, confère à la réaction une plus grande régiosélectivité.
Le radical halogène X pourra donc se fixer d’une manière équiprobable d’un côté ou
de l’autre du radical alkyle. En partant d’un alcane optiquement actif on obtiendra donc un
mélange racémique de composés monohalogénés. La réaction n’est pas stéréospécifique.