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Information production surface

du 23 au 27 novembre 2020
Fondamentaux
Gisement Forage Complétion

Sommaire

Formation des hydrocarbures
Techniques d’exploration – Sismique 
Techniques de forage
Techniques de complétion
Techniques d’activation des puits
Techniques gisement ‐ Récupération assistée

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Processus de formation des hydrocarbures

TRANSFORMATION 
BIOCHIMIQUE 

(Milieu anaérobie)

MATIÈRE ORGANIQUE KÉROGÈNE ENFOUISSEMENT 


& PYROLYSE

Zooplanctons ‐ Phytoplanctons HYDROCARBURES


3
Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Enfouissement progressif du kérogène et formation d’HC

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Formation des hydrocarbures

Génération ‐ Conversion des matières organiques contenues dans la roche mère en hydrocarbures sous 
l’influence de la température et de la pression
Migration ‐ Déplacement des hydrocarbures depuis la roche mère vers un piège
Accumulation ‐ Mouvement des hydrocarbures générés dans le piège et accumulation
Préservation ‐ Absence de bio dégradation ou de lavage des hydrocarbures par l’eau
Ligne de temps ‐ Le piège doit être formé avant la migration des hydrocarbures

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Différents types de réservoirs

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Techniques 
d’exploration
Sismique 

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Opérations d’exploration : localiser les pièges

La méthode de Sismique ‐ Réflexion
La configuration du sous‐sol est identifiée par la réflexion
d’ondes élastiques sur les surfaces marquant la limite entre
deux couches d’impédance acoustique différente
("marqueurs")
On obtient des courbes isobathes (de même profondeur)
conduisant à une image du sous‐sol le long d’une section
verticale

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Opérations d’exploration : localiser les pièges

Sources sismiques terrestres

‐ Explosif

‐ Vibrateurs

‐ Chute de Poids

‐…
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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Opérations d’exploration : localiser les pièges

Géophones

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Opérations d’exploration : localiser les pièges

Acquisition sismique marine
On utilise des dispositifs de grande longueur pouvant comprendre
jusqu’à 240 traces s’étendant sur 3 000 m correspondant à un
espacement entre traces de 12.5 m
Les hydrophones sont placés dans un log tuyau flexible. Ce dispositif
est appelé "flûte marine" ou "streamer"
Dans les plus récents systèmes, plusieurs flûtes(3 ou même 4)
enregistrent la même trace
La présence de gaz entraîne un accroissement de réflexion par la
roche qui constitue le sommet du réservoir

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Opérations d’exploration : localiser les pièges

Sismique de puits (Vertical Seismic Profile ‐ VSP)


● Utilisée pour obtenir une image structurelle précise du réservoir. 
● Les progrès récents en sismique, en particulier le développement de méthodes 3D, 
permettent une imagerie plus précise du sous‐sol 

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Techniques de 
forage

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

RIG de forage

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Technique de forage

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Trépans et circulation de boue de forage

Bac à boue de forage

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Mise en rotation

TOP DRIVE ROTARY TABLE + KELLY

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Garniture de forage

Rotation
Treuil

Tige carrée

Table Flexible
de rotation d ’injection

Tige de forage
à ajouter cales

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Architecture forage : le design d’un puits

Le profil d’un forage dépend de :

● La profondeur (quelques centaines de mètres jusqu’à 9000 mètres)

● Des horizons géologiques rencontrés

● Des pressions de ces couches géologiques

Il en résulte différentes phases de forage  qui se traduisent par :

● Des densités de boue de forage différentes pour chaque phase

● Des tubages ( casings ) intermédiaires

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Architecture de forage

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Lancer la vidéo
PEDAGO

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Rôle des fluides de forage

Remontée des déblais de forage (cuttings)
● Nettoyage du fond du puits
● Remontée d'informations géologiques
Maintien des parois du puits
● pression du fluide contre pression des formations
Refroidissement de l’outil
Contrôle de la pression de gisement
Transmission d’informations vers la surface
Action d’un moteur de fond …

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Schéma du circuit boue de forage

CIRCUIT HAUTE 
PRESSION
Tête d’injection
CIRCUIT BASSE 
PRESSION
Tamis Vibrateurs

Garniture de 
Pompes de  Forage
forage
Table de 
rotation

Bassins à boue
+ traitement boue
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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Cimentation des tubages

Rôle de la cimentation
● Ancrage de la colonne descendue dans le terrain
● Étanchéité de la base de l’espace annulaire
● Isolation des formations situées derrière la colonne 
● Prévention collapse des formations

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Les appareils de forage : le plancher de forage

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Les différents types d’appareils de forage

Tension leg 
Navire à 
production 
Jacket Semi‐ positionnement 
Rig terrestre Jack‐up platform
submersible dynamique

puits sous‐marin Cluster sous‐
marin de 
production

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Les différents types d’appareils de forage

Swamp‐Barge ( Submersible )

Appareil de Forage à Terre

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Les appareils de forage

Barge auto‐élévatrice : Jack‐up

Derrick

Quartier vie

helideck

Plateforme de Production : 
Jacket
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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Forage en tender

Tender flottant
fonction pompage
stockage 

quartier vie 

Jacket de 
production fixe  
derrick+treuil+BOP

Liaison souple
passerelle
ombilicaux  

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Les appareils de forage

Compact‐Rig sur Plateforme de 
Plateforme Semi‐Submersible
Production
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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Navire de forage à positionnement dynamique

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

La prévention des éruptions

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Schéma du circuit de contrôle de venue

Plancher de forage
Tamis vibrants

Pompes de forage Bacs à boue Ligne d’évacuation


du gaz
Garniture de forage
Duse
automatique

BOP annulaire
Duse
manuelle Retour boue
sur vibrateurs
BOP à machoires Duse
manuelle

Séparateur
BOP à machoires vertical

Maniflod de duses

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Conséquences d’un Blow Out

BOP  BOP 
de  Sous‐marin
surface

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Le forage dévié

Application du forage dévié

RELIEF‐WELL INACCESSIBILITÉ

OFFSHORE SHORELINE

MULTIPLE ZONES

SIDETRACKING
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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Le forage horizontal

Intérêts du forage horizontal
● Meilleure productivité du puits
● Meilleur drainage du réservoir
● Réduction du nombre de puits forés 
● Réduction du coût du baril produit

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Forages complexes

PUITS HORIZONTAUX PUITS À TRAJECTOIRES COMPLEXES 3D

PUITS MULTI‐BRANCHES 3D
PUITS MULTI‐DRAINS 38
Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Techniques de 
complétion

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Rôle de la complétion

Assurer :
● La liaison de production entre le réservoir et la surface 
• (liaison : couche ‐ trou ‐ surface)
● La production optimale par des équipements spécifiques (activation)
● La sécurité en cas d’incident dans le puits ou en surface

La complétion permet en outre :
● De produire sélectivement plusieurs couches de réservoir
● D’isoler des couches produisant de l’eau ou du gaz en excès
● De contrôler les venues de sable dans les formations non consolidées

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Les types de complétion

TROU OUVERT TROU OUVERT
TROU TUBÉ
AVEC LINER PERFORÉ

CASING DE
PRODUCTION

CIMENT

PERFORATIONS

RESERVOIR

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Les types de complétion

COMPLÉTIONS SIMPLES

TUBING TUBING

VANNE DE CIRCULATION
"SLIDING SLEEVE"

PACKER

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Les types de complétion

Complétion multiple Complétion sélective

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Les équipements de complétion
Habillage d’une colonne de production
– Le tubing ( diamètre, épaisseur, métallurgie )

– Le packer ( bouchon annulaire )

– La vanne de circulation ( sliding sleeve )

– Un ou plusieurs siéges ( « landing nipples » ) pour ancrer des 


jauges de mesure ou un bouchon mécanique

– Les équipements d’activation pour les puits non éruptifs

Les équipements de sécurité
– La tête de production   ( « christmas tree » )
équipée de plusieurs vannes

– La vanne de sécurité de fond
( « Downhole safety valve » )

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Production

Duse

Vers
Surface traitements

Tubing de
production

Casing

Packer
Perforations

Réservoir

Détail tête de puits
Puits producteur 45
Fondamentaux Gisement Forage Complétion
La stimulation des puits

Les méthodes de stimulation
● Pour restaurer la productivité initiale (ou théorique) du puits lorsque les abords de celui‐
ci ont été endommagés (colmatés) par diverses causes (boue de forage, ciment, 
perforation, ...)
● Pour augmenter la productivité du puits en modifiant les caractéristiques de la roche 
réservoir autour du puits
● La reperforation avec des charges de pénétration plus importante
● L’acidification
● La fracturation hydraulique CASING PERFOS

CIMENT CONTRAINTE
MINIMALE
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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

L’intervention sur les puits

LES INTERVENTIONS SUR UN PUITS

● Interventions légères : (Wireline)
• Descente de jauges de mesure, logging ou échantillonnage
• Pose d’un bouchon ( plug ) pour isoler une zone productrice
• Changement de vannes de gas lift
• Changement de la vanne de sécurité de subsurface
• Manipulation de la vanne de circulation ( sliding sleeve )

● interventions semi‐lourdes : (snubbing, coil tubing )
• Nettoyage du tubing ou du fond de puits par circulation de fluide

● interventions lourdes : (workover rig )
• Remontée de l’ensemble de la complétion
L’intervention sur les puits

LE SNUBBING

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

L’intervention sur les puits

LE COILED TUBING

49
Fondamentaux Gisement Forage Complétion
L’intervention sur les puits

Interventions lourdes : le «work over»
Appareil mis en œuvre similaire à un appareil de forage
● Remontée de l’ensemble de la complétion dans le cas :
• D’une modification de la complétion
• D’un approfondissement du puits par forage
● Nécessité de « tuer » le puits ( saumure ou boue )

50
Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Techniques 
d’activation des 
puits

51
Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Les méthodes d’artificial lift

Le Pompage volumétrique
● Pompe à tiges ( Sucker Rod Pumping )
● Pompe à cavité progressante (PCP)
● Pompe hydraulique à piston

Le Pompage Par Surpression
● Pompe centrifuge électrique immergée (ESP)

Le pompage par dépression
● Pompe hydraulique à effet venturi (jet pump)

Le pompage par allègement de la colonne de fluide
● Gas lift

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

L’activation des puits

53
Fondamentaux Gisement Forage Complétion
L’activation des puits 

Le pompage aux tiges

Sucker Rod

Plunger

Riding valve

Casing

Standing Valve

Pompe à balancier Tige

Système de clapets de fond

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

L’activation des puits

Pompe centrifuge immergée

55
Fondamentaux Gisement Forage Complétion
L’activation des puits

Le gas lift
GAZ GAZ GAZ

VANNE
FERMÉE

VANNES
FERMÉES
VANNES
OUVERTES

VANNES
OUVERTES VANNE
OUVERTE

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

L’activation des puits

Pompe Moineau

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Choix du mode d’activation                 

Principaux paramètres à considérer :
● Le débit & le BSW
● La profondeur du puits & la température
● La pression de débit de fond qui correspond au débit à produire
● Le GOR dont le gaz libre éventuel à la cote de la pompe quand Pfond <  Pbulle
● La pression en tête de puits

Mais la source d'énergie disponible (présence ou non de gaz par exemple) 
peut faire la différence

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Techniques 
gisement 
Récupération 
assistée

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Différents types de réservoirs

Liquides Gaz Non‐Associé

Champ Gazier
Gaz

Eau

Gaz Associé

Pétrole

Champ Pétrolier non saturé
Pétrole
Eau

Gaz de dôme
Gaz Associé
Liquides
Pétrole
Gaz
Champ Pétrolier saturé
Pétrole
Eau

Accumulation et réserves

Accumulation
● C’est la quantité d’huile ou de gaz initialement en Place (Original Oil in Place : OOIP)
● R % : Facteur de Récupération (Recovery Factor)
Réserves
● C’est la quantité d’huile ou de gaz récupérable ou restant à produire

RÉSERVES = ACCUMULATION  R % 

Pour l’huile : 5 % < R < 50 %
Pour le gaz : 50 % < R < 95 %

● La notion de réserves est liée aux modèles géologiques et réservoir mais aussi au 


schéma de développement, aux conditions économiques et contractuelles.

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Mécanismes de production

Production wells
Primaire Water Injection wells
● Le champ produit grâce à sa propre 
énergie.
Secondaire Oil zone
water
● Le champ produit grâce à une action 
Injection
extérieure, telle l’injection d’eau ou de 
d’eau
gaz.
Tertiaire
Injection Gas 
● Le champ produit grâce à des  de gaz Injection 
méthodes plus complexes (chimiques,  Production
wells
thermiques, miscibles…) wells

Oil zone

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Fondamentaux Gisement Forage Complétion

Récupération tertiaire  EOR : Enhanced Oil Recovery

Trois méthodes principales
● Miscible
● Chimique
● Thermique
Piégeage Phénomène Produit Méthode
Gaz carbonique et 
Miscible
Miscibilité hydrocarbones
Action sur piégeage 
Micro‐émulsions
microscopique
Abaissement de la 
Tension‐actifs
tension interfaciale Chimique
Augmentation de la 
Polymères
viscosité de l’eau
Action sur piégeage 
Gaz carbonique Miscible
macroscopique
Réduction du brut Injection de vapeur 
Thermique
combustion in situ

63
Fondamentaux Gisement Forage Complétion
Effluents des puits de production

Sommaire
Caractérisation des effluents de puits 3
Classification des réservoirs 8
Facteur volumétrique de formation 12
Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits 15
Planches 19
Annexes 29

2
Effluents des puits de production
Caractérisation des
effluents de puits

3
Effluents des puits de production

Caractérisation des effluents de puits

4
Effluents des puits de production
Caractérisation des effluents de puits
SCHÉMA TYPIQUE D’UNE INSTALLATION DE TEST DE PUITS

*
5
Effluents des puits de production

Caractérisation des effluents de puits


PROPORTIONS DE GAZ ET D’HUILE

6
Effluents des puits de production
Caractérisation des effluents de puits
TENEUR EN EAU

*
7
Effluents des puits de production

Classification des
réservoirs

8
Effluents des puits de production
Classification des réservoirs
GISEMENT DE GAZ OU D’HUILE

9
Effluents des puits de production

Classification des réservoirs


INFLUENCE DU GOR SUR LA QUALITÉ (°API) DE L’HUILE

*
10
Effluents des puits de production
Classification des réservoirs
EXEMPLES DE COMPOSITIONS D’EFFLUENTS DE PUITS

* **

11
Effluents des puits de production

Facteur
volumétrique de
formation

12
Effluents des puits de production
Facteur volumétrique de formation
CAS D’UN RÉSERVOIR D’HUILE

Facteur Volumétrique de
Formation FVF (ou Bo) =
Volume d’huile aux conditions de
réservoir / Volume d’huile
stabilisée aux conditions
standard
Unité : m3 / Sm3
Exemple ci-contre :
Bo = ………… m3 / Sm3
GOR = ………… Sm3 / Sm3

13
Effluents des puits de production

Facteur volumétrique de formation


CAS D’UN RÉSERVOIR DE GAZ

Facteur Volumétrique de
Formation FVF’ (ou B’g) =
Volume de gaz aux conditions de
réservoir / Volume de gaz aux
conditions standard
Unité : m3 / Sm3
Exemple ci-contre :
B’g = ………… m3 / Sm3
CGR = ………… Sm3 / Sm3

14
Effluents des puits de production
Évolution des
caractéristiques de
l’effluent de puits

15
Effluents des puits de production

Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits


EXEMPLE D’ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION D’UN GISEMENT D’HUILE

16
Effluents des puits de production
Évolution des caractéristiques de l’effluent de puits
ÉVOLUTION DU GOR ET DE LA PRESSION DE RÉSERVOIR
EN FONCTION DU MÉCANISME DE DRAINAGE

17
Effluents des puits de production

Retenir l’essentiel

L’hydrogène sulfuré (H2S) est un gaz extrêmement toxique même à très faibles concentrations dans
l’air. Les effets toxiques liés à ce gaz commencent à des concentrations aussi faibles que 20 ppm
volume dans l’air. Il est mortel à des concentrations des quelques centaines de ppm volume dans l’air.
Autrement dit, moins de 0,1% vol. !
Une huile produite d’un gisement à fort GOR est légère (volatile), et par conséquent a une faible
densité, ou un °API élevé.
La composition d’un effluent et principalement la teneur en méthane informe grandement sur le type
de cet effluent : huile lourde, huile légère, gaz à condensats, gaz sec.
Le Facteur volumétrique de Formation est un paramètre important pour l’Ingénieur Réservoir. Il
informe sur le volume à extraire du gisement pour une production d’1 m3 d’huile (ou de gaz dans le cas
d’un gisement gazier).
Au cour de la vie d’un champ, les caractéristiques de l’effluent (GOR ou CGR, BSW…) varient
impliquant le plus souvent une adaptation régulière des installations de traitement en surface.
La fin d’exploitation d’un gisement dépend essentiellement de la rentabilité économique, qui est
fortement liée au prix du baril.

18
Effluents des puits de production
Planches

19
Effluents des puits de production

Exemples de pétroles bruts

20
Effluents des puits de production
Effets physiologiques de l’H2S

21
Effluents des puits de production

Exemples de valeurs de GOR pour quelques pétroles


bruts

Sm3/Sm3
Suakin (Soudan) 1100
Brent / Stafjord 520
Ekofisk 370
Alwyn 200
Handil 200
A.B.K. 55 – 180
Likouala 80
Moyen-Orient (medium) 55
Vic-Bilh 50
Yanga 30
Parentis 13
Marienbronn 0

22
Effluents des puits de production
Constituants des effluents de puits
et des produits issus des installations de traitements
- Planche 4 -

23
Effluents des puits de production

Composition de quelques effluents de puits de gisements


d’huiles (données de 1980)
- Planche 5 -

24
Effluents des puits de production
Exemples de composition de condensats stabilisés
- Planche 6 -

25
Effluents des puits de production

Composition de quelques effluents de puits de gaz


naturels (données 1980)
- Planche 7 -

26
Effluents des puits de production
Composition de quelques gaz associés (données 1980)
- Planche 8 -

27
Effluents des puits de production

Composition de quelques gaz commercialisés


(données 1980)
- Planche 9 -

28
Effluents des puits de production
Annexes

29
Effluents des puits de production

Unités
- Annexe 1 -

30
Effluents des puits de production
Teneur en eau et sédiments dans les pétroles bruts
basic sediments & water of crude oils (bsw)
- Annexe 2 -

31
Effluents des puits de production

Teneur en eau et sédiments dans les pétroles bruts


basic sediments & water of crude oils (bsw)
- Annexe 2 -

Mesure de BSW Émulsion d’eau et d’huile


32
Effluents des puits de production
Quiz
Vrai Faux
On ne trouve dans l’effluent de puits que des composés qui sont présents dans le réservoir. ●
Les produits chimiques ajoutés, tels que les inhibiteurs de corrosion, les inhibiteurs d’hydrates etc . sont aussi présents dans
l’effluent de puits.
Contrairement au H2S, le CO2 n’est pas un problème pour les champs de pétrole et ne demande pas un
traitement particulier pour l’éliminer de l’huile avant commercialisation.
Le CO2 est un composé volatil. Il est donc en grande partie séparé avec le gaz associé par simple dégazage de l’huile. Il reste bien
sûr un peu de CO2 dans l’huile dégazée, ce qui ne pose aucun problème. C’est la même chose pour l’H2S, sauf que l’H2S qui reste
dans l’huile dégazée est parfois inacceptable en raison de son extrême TOXICITÉ ; une opération d’adoucissement spéciale est ●
alors nécessaire.
Il n’y a aucun risque avec l’H2S tant que je ne le sens pas
L’H2S est inodore à partir de 100 ppm alors que sa toxicité est avéré à des concentrations bien plus faible (20ppm) ●
À part les sédiments, le BSW d’un brut donne une estimation de la quantité totale d’H2O présente dans
l’échantillon.

Seule l’eau libre (= liquide) peut être décantée pendant l’essai BSW. L’eau dissoute (humidité) n’est pas mesurée.

Un effluent de puits contenant environ 50% mol. de méthane (C1) est typiquement un effluent gazeux. ●
Ceci orrespond généralement à la composition d'une huile légère (puisque c'est la composition MOLAIRE

Bien que les deux se composent d’hydrocarbures C5+, les bruts stabilisés sont plus foncés que les condensats
stabilisés en raison de la présence de grandes quantités de molécules lourdes(C10/20+).
Aux alentours de C20, les hydrocarbures ont une couleur jaunâtre (comme l’huile diesel). Au-delà, leur couleur s’assombrit
progressivement. ●
Le BSW de certains effluents peut être inférieure au Water cut
Le BSW tient compte des sédiments et non le Water cut, 33
m2-fr 208_well effluent_rev.b ●
Comportement des effluents
Bases d’équilibres liquide-vapeur

Sommaire
Cas des corps purs 3
Cas des mélanges 14

2
Effluent behaviour liquid-vapor equilibrium
Cas des corps purs

3
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Analyse expérience de vaporisation à pression constante

4
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Température d’ébullition – température normale
d’ébullition
L’expérience précédente montre qu’à pression constante, le butane normal se
vaporise ou se condense à une température constante. Cette température qui
correspond au changement d’état du corps pur de liquide en gaz (et inversement) est
la température d’ébullition à la pression considérée.
Pour une pression absolue de 1 atmosphère, on parlera de température normale
d’ébullition (Normal Boiling Point).
Quelques exemples sont présentés ci-dessous :

Alcool Chlorure
Corps pur Eau Propane n-Butane Benzène Styrène
éthylique de vinyle

teb
normale 100 78,3 - 42,1 - 0,5 80,1 145,2 - 13,4
(°C)

5
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Corps purs : À pression constante,


le changement d’état s’effectue à température constante
COURBE DE TENSION DE VAPEUR
Pression

Point
critique

LIQUIDE
(sous refroidi)

VAPEUR
(Surchauffée)

Température
6
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Température d’ébullition à une pression donnée

Le point d’ébullition d’un corps pur est à P constante la température à laquelle il y a


vaporisation du corps pur.
À cette P constante, le corps pur est à l’état liquide si la température est plus basse
que la température d’ébullition et à l’état vapeur si elle est plus élevée. La
température d’ébullition augmente avec la pression jusqu’à sa valeur maximale qui
est la température critique.

7
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Tension de vapeur ou pression de saturation


à une température donnée
La tension de vapeur d’un corps pur est la pression d’équilibre du mélange
Liquide/Vapeur à une température donnée t. C’est la pression d’une capacité
contenant un corps pur à la fois sous forme liquide et sous forme gazeuse.
La tension de vapeur augmente avec la température jusqu’à sa valeur maximale qui
est la pression critique à la température critique.
Pour toute température inférieure à la température critique, le corps pur est à l’état
gazeux si la pression est inférieure à la tension de vapeur et dans l’état liquide si la
pression est supérieure à la tension de vapeur.

8
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Application des courbes de tension de vapeur

Utiliser Annexe 3 : Courbes de tension de vapeur de quelques hydrocarbures

9
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Courbes Tension de Vapeur HC

** 10
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Volatilité d’un corps pur

a est plus volatile (plus léger) que b et c

13
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Volatilité

14
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Retenir l’essentiel

Sous une pression donnée, un corps se vaporise à température constante.


À l’équilibre, le liquide et la vapeur sont saturés. En dehors de l’équilibre, le liquide est sous refroidi
(ou sous saturé) et la vapeur est surchauffée (ou sèche).
Un échange de chaleur sensible ne s’accompagne d’aucun changement d’état physique. Un échange de
chaleur latente (de vaporisation ou de condensation) se traduit toujours par un changement
(éventuellement partiel) d’état physique.
La courbe de tension (ou pression) de vapeur se traduit sur un diagramme pression-température par
une courbe croissante s’arrêtant au point critique.
Le point critique correspond à des conditions de pression et de température telles que liquide et
vapeur deviennent identiques. Au delà de ces conditions, le fluide se trouve dans un état supercritique
(ou hypercritique). Plus un hydrocarbure est lourd (en terme de volatilité) plus sa pression critique à
tendance à décroître et sa température critique a tendance à croître.
Une détente d’un liquide provoque une vaporisation partielle (ou totale), résultant en une chute
importante de température (chaleur latente de vaporisation). Dans le cas d’une prise d’échantillon de
GPL liquide, ceci peut entraîner la formation d’un bouchon d’hydrates au niveau du clapet de la vanne
de détente empêchant sa fermeture (c.f. installation et procédure particulières).
Un corps pur est d’autant plus volatile que sa température d’ébullition (sous une pression donnée) est
basse, et que sa tension de vapeur (à une température donnée) est élevée.

15
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Cas des mélanges

18
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Analyse expérience de vaporisation d’un mélange binaire
à pression constante

19
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Analyse expérience de vaporisation d’un mélange binaire


à pression constante

De 3 à 4 : Il y a vaporisation progressive.
Les phases Liquide et Vapeur sont saturées et en équilibre.
Leur composition change pendant la vaporisation.
20
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Enveloppe de phase d’un mélange binaire

L’expérience précédente peut être répétée à différentes pressions. La table qui suit
donne les valeurs des températures de bulle (Bubble Point) et de rosée (Dew Point)
pour un mélange 50 % méthane 50 % éthane (% mol) à différentes pressions. En
reportant ces valeurs sur un diagramme Pression-Température, on obtient
l’enveloppe de phase pour ce mélange.

Mélange de 50 % mol de méthane et 50 % mol d’éthane

P (atm. a) 10 20 30 40 50 60 65 67 68

Tbulle (°C) - 108,0 - 85,0 - 67,8 - 52,9 - 39,1 - 26,2 - 17,0 - 12,8 - 6,7

Trosée (°C) - 53,4 - 34,3 - 22,2 - 13,6 - 7,4 - 4,0 - 3,8 - 4,8 - 6,7

21
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Enveloppe de phase d’un mélange binaire

*
22
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Enveloppe de phase d’un mélange binaire

24
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Enveloppe de phase d’un mélange

Les isochores ne sont pas équidistantes, et pour le gaz sont par exemple plus regroupées à
proximité de la courbe de bulle.

25
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Enveloppes de phase correspondant à des mélanges de
plusieurs constituants, cas des effluents de puits huile et
gaz

26
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Comportement des effluents pétroliers du réservoir à la


surface

27
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Résumé des différents comportements

28
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Gaz sec – gaz humide

Gaz humide Gaz sec

29
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Enveloppe de phase versus composition du gaz

30
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Gaz rétrograde

Peut générer des condensats dans le


gisement
• Productivité plus faible
• Perte de produits qui auraient pu être
valorisés

31
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Huile lourde – huile légère (volatile)

32
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur

Séparation liquide-vapeur ‘flash’ d’un mélange


d’hydrocarbures

• La phase vapeur est une vapeur saturée à son point de rosée.


• La phase liquide est un liquide saturé à son point de bulle.

33
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Retenir l’essentiel

Sous une pression donnée, un mélange se vaporise généralement à température croissante. La température de début de
vaporisation est appelée température de bulle (supérieure à la température d’ébullition du constituant le plus léger du
mélange). La température de fin de vaporisation est appelée température de rosée (inférieure à la température d’ébullition du
constituant le plus lourd du mélange). Pendant la vaporisation, liquide et vapeur s’alourdissent (leur composition est de plus
en plus riche en constituants lourds). À l’équilibre, le liquide et la vapeur sont saturés. En dehors de l’équilibre, le liquide est
sous refroidi (ou sous saturé) et la vapeur est surchauffée (ou sèche).
Un échange de chaleur sensible ne s’accompagne d’aucun changement d’état physique. Un échange de chaleur latente (de
vaporisation ou de condensation) se traduit toujours par un changement (éventuellement partiel) d’état physique.
Contrairement au cas d’un corps pur, la température évolue pendant le changement de phase d’un mélange, cependant la
totalité de la chaleur mise en jeu est appelée chaleur latente.
Sur un diagramme pression-température, l’équivalent de la courbe de tension de vapeur est une enveloppe de phases pour les
mélanges. La branche de droite est appelée courbe de rosée (ensemble des points de rosée). La branche de gauche est appelée
courbe de bulle (ensemble des points de bulle). Ces deux courbes se joignent au point critique, qui n’est pas forcément au
sommet de l’enveloppe. Le point le plus élevé de l’enveloppe des phases est appelé cricondenbar. Celui le plus à droite est
appelé cricondentherm. Tout comme la courbe de tension de vapeur pour les corps purs, l’enveloppe des phases d’un
mélange ne dépend que de la composition. Si la composition du mélange s’alourdit, l’enveloppe des phases s’étend vers la
droite, et le point critique glisse vers la droite, et inversement.
Pour les gaz humides, le ventre de droite de l’enveloppe des phases (courbe de rosée) est dû à un quelques pourcents de
constituants lourds, susceptibles de générer des condensats liquides. Certaines erreurs de design, entraînant parfois de
lourdes conséquences, sont dues à une mauvaise identification des teneurs et de la nature de ces composants lourds.

34
Comportement des effluents - Bases d'équilibres liquide-vapeur
Buts des traitements sur 
champs et installations
de production

Installations de traitement sur champs ‐ objectifs

SATISFAIRE LES SPÉCIFICATIONS CLIENTS POUR LES PRODUITS LIVRÉS
● ENLEVER LES COMPOSANTS INDÉSIRABLES
• POUR AVOIR DES PRODUITS STABLES ET MESURABLES
• POUR ASSURER LE TRANSPORT EN SÉCURITÉ

RESPECTER LES RÉGLEMENTATIONS
● GÉRER LES DÉCHETS & REJETER DANS LE MILIEU NATUREL SANS POLLUER 

OPTIMISER LA RECUPÉRATION DES HYDROCARBURES
● PRENDRE EN COMPTE L’ÉVOLUTION DES PARAMÈTRES RÉSERVOIR

2
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Forme du réseau de collecte
COLLECTES INDIVIDUELLES

Conduites individuelles reliant chaque puits au centre de traitement : Système radial
3
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Forme du réseau de collecte
COLLECTES AVEC STATIONS INTERMÉDIAIRES

Conduites individuelles reliant les puits à des stations intermédiaires puis collecteurs jusqu'au centre de traitement
4
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Problèmes avec collectes

5
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Raclage et injection de produits chimiques

Utilisation de racleurs
● Fréquence à adapter

Injection de produits 
chimiques
● Dispersants pour diminuer la 
prise en bloc et l’adhérence 
sur les parois des composants 
lourds ( paraffines, 
asphaltènes …)

6
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Hydrates
Formation de cristaux d’hydrates
● Présence Eau
● Présence HC légers
● Température basse et Pression élevée (par exemple refroidissement < 15‐25°c pour P > 
30 bars)
Problème majeur pour production et transport de gaz
Injection d’inhibiteur

7
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Problèmes générés par certains constituants

CONSTITUANTS LÉGERS DANS BRUT ET CONDENSATS

EAUX

SELS

H2S

CONSTITUANTS LOURDS DANS GAZ DISTRIBUÉS OU TRANSPORTÉS

8
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Constituants – Problèmes – Spécifications huile

Les gaz : constituants légers (Light Ends)
● Risque d’EXPLOSION
● Donc réduction de la quantité de gaz dissoute dans le brut qui est appréciée par la 
mesure de Tension de Vapeur REID TVR
● TVR (RVP) des bruts souvent limitée à 5 – 12 psi.a (1 bar = 14,5psi)
L’eau
● Corrosion avec H2S ou CO2 et réduction des capacités transport et stockage
● Teneur en eau souvent limitée à 0,1 – 1% volume liquide
Les sels
● Corrosion équipements de traitements, de transport, de raffinage …
● Teneur en sels souvent limitée à 40 – 60 mg/l équivalent NaCl
L’hydrogène sulfuré (H2S)
● Corrosion en présence d’eau libre et gaz extrêmement TOXIQUE
● Teneur en H2S dans le brut souvent limitée à 20‐80 ppm masse

9
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Toxicité H2S

1 ppm vol = 1,5 mg/m3 (n)

10
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Traitements requis sur l’huile

11
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Traitements huile

12
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Constituants – Problèmes – Spécifications gaz
L’hydrogène sulfuré (H2S) et autres gaz acides (CO2)
● Corrosion en présence d’eau libre et gaz extrêmement TOXIQUE
● En Europe, la teneur en H2S dans les gaz livrés à la consommation est limitée à 15 
mg/Nm3 ( 14,2 mg/Nm3 = 10 ppm vol)
L’eau
● Corrosion avec H2S ou CO2, pertes de charge dans gazoducs et contributeur à la 
formation d’HYDRATES qui peuvent entraîner des bouchages
● Teneur en eau limitée et exprimée en général par une spécification de point de rosée 
eau des gaz qui est en France de ‐5°c à la pression maximale de service
Les constituants lourds
● Risques d’EXTINCTION de flamme, de bouchons liquides, d’erreurs de comptage… 
● Teneur en condensats limitée et exprimée en général par une spécification de point de
rosée HC des gaz qui est en France <‐5°c de 1 à 80 bar.a
Autres impuretés
● mercure

13
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Résumé des problèmes pour traitements gaz

COMPOSANTS PROBLÈMES

EAU Hydrates (en présence d’eau libre)

Point de Rosée Eau

GAZ ACIDES      Corrosion (en présence d’eau libre)

(H2S et/ou CO2) Sécurité (teneur en H2S)

Pouvoir Calorifique (teneur en CO2)

CONSTITUANTS LOURDS Condensation (Pipe Line Gaz)

(C5+) Point de Rosée Hydrocarbure

Pouvoir Calorifique (Gaz trop riche)

14
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Traitements requis sur gaz

15
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Exemple de spécifications gaz

Spécifications des caractéristiques de gaz de consommation
dans  certains pays européens

16
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Problèmes avec rejets en milieu naturel

GAZ
● Contient des hydrocarbures, H2S …
● En cas de rejet à l’atmosphère par évent ou par torche, RISQUE 
d’EMPOISONNEMENT/ASPHYXIE et RISQUE d’IMFLAMMATION/EXPLOSION dangereux 
pour les humains
● => L’utilisation d’ÉVENTS et TORCHES est  réglementé
● => Des RÉGLES et ÉQUIPEMENTS de SÉCURITÉ sont mis en place 

EAU DE PRODUCTION
● Contient des hydrocarbures
● En cas d’évacuation en mer ou rivières, RISQUE de POLLUER/PERTURBER le milieu 
animal et végétal
● => La teneur en HC est limitée par la loi

17
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Traitements des eaux de rejet

Le problème de base consiste à déshuiler ces eaux qui sont principalement des eaux de formation 
ou des eaux de dessalage. Pour cela, on réalise généralement un déshuilage physique ou 
mécanique.

a ‐ Décantation
La séparation de l’huile par simple décantation repose sur l’existence d’une vitesse ascensionnelle 
de gouttelettes d’huile dans l’eau en raison de la densité de l’huile inférieure à celle de l’eau. La 
vitesse est proportionnelle au carré du diamètre des gouttelettes d’huile et à la différence des 
densités entre les huiles et l’eau ; on trouve couramment des vitesses de 1 à 6 m/h.

b ‐ Flottation
C’est une variante de la décantation qui consiste à accrocher des bulles d’air aux gouttes d’huile 
afin d’en accélérer la vitesse de remontée par abaissement considérable de la densité apparente 
du conglomérat huile/air.

c ‐ Filtration sur matériau inerte
Elle concerne la filtration sur des matériaux granulaires inertes tels que le sable. Outre l’action de 
filtre vis‐à‐vis des matériaux solides en suspension, il se produit un processus de coalescence des 
fines gouttelettes d’huile entre elles.

18
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Résumé des traitements
Nature fluide Operation But
non corrosif Deshydratation Eviter les hydrates
Gaz sec contient H2S et/ou Deshydratation +
idem + non corrosif
CO2 adoucissement
Fourniture gaz sec (récup.
Gaz Anhydre Degazolinage
HC liquides)
humide Hydraté idem + deshydratation idem + éviter les hydrates

Optimiser récupération
Huile anhydre Séparation 2 phases
huile dégazée et gaz sec

Pas d'émulsion
Séparation 3 phases
Pas de sel Optimiser récupération
Huile huile dégazée et gaz sec
Emulsion idem + deshydratation
hydratée
idem + éliminer le sel
Presence de sel idem + dessalage
40 - 60 mg/l
Permettre rejet à
Eau résiduelle Deshuilage
l'environnement
Filtration,
desoxygènation, Limiter corrosion et
Eau d'injection traitement chimique + colmatage
pompage

19
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Schémas des 
principaux 
traitements huile 
et gaz

20
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Stabilisation des bruts – Séparation multi‐étagée

21
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Stabilisation des bruts – Traiteur

22
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Déshydratation / Dessalage

23
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Adoucissement des bruts – Stripage à froid

24
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Traitements  gaz

25
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Traitements gaz – Adoucissement aux amines

26
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Traitements gaz – Déshydratation TEG

27
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Traitements gaz – Déshydratation par adsorption

28
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Traitements gaz – Dégazolinage

29
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Dégazolinage – Réfrigération externe 

Ce procédé doit être utilisé quand le gaz est disponible à 
relativement basse pression.

30
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Dégazolinage – Détente Joule‐Thomson

Ce procédé simple est intéressant lorsque l’effluent peut arriver au 
centre de traitement à une pression très nettement supérieure à la 
pression de livraison du gaz traité

31
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications

Dégazolinage – Détente turbo‐expander

Comparée à la détente J‐T permet d’abaisser plus rapidement la température 
du gaz. Ce procédé est aussi utilisé dans le cas ou le gaz est disponible à une 
pression suffisamment élevée.

32
EP 20050_b_F_ppt_00 Généralités Traitements ‐ Spécifications
Revue des installations de 
surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

2
Revue des installations de surface
Puits producteurs
Diameter
Drill through
H-Tree
36"
14" cemented
to mudline
17 1/2"
SCSSV at
500m TVD/ML

10-3/4"
cemented
to 14"
12-1/4"
Gelled oil in
annulus

Stand
Alone
9-1/2"
Screen

3
Revue des installations de surface

Tête de puits 

4
Revue des installations de surface
Tête de puits :  subsea

Well head

5
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

Réseau collectes

6
Revue des installations de surface
Réseau collectes:  Offshore deep sea

N
Storage
N‐102/N‐201

N‐101

P
FORE P‐101

P‐212 N
Template and 
well slot ID’s:
P‐212 S
P‐102/P‐201 P‐212 Gas export loop
AFT FPU
S3 S4
STB PORT
S2 S1
FORE
16” check valve 
with 1” by pass 
S‐103/S‐201 line (ROV op.) 

16”

S 10" ID prod (13% Cr.) w/ DEH
12" oil export (CS)
S‐101 18" gas export (CS) 
Umbilical w/ 2" ID centre line Template Heading Depth
3.5“ ID service line (CS) N 200 o 368 m
S‐102 Fibre optical cable
R‐103/R‐201 Direct el. heating (DEH) risers P 200 
o
372 m
Future tie‐in hub S 180 
o
364 m
SSIV
ROV operated ball valve R 180 o 356 m

R Check valve
Diverless hot tap tee
Temporary pig launcher
R‐101

FORE 7
Revue des installations de surface R‐102

Réseau collectes: équipement raclage

8
Revue des installations de surface
Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

Réseau collectes

Traitement effluent 
huile / gaz

9
Revue des installations de surface

Séparateurs

10
Revue des installations de surface
Subsea séparateurs

11
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

Réseau collectes

Traitement effluent 
huile / gaz

Stockage

12
Revue des installations de surface
Centre de stockage

13
Revue des installations de surface

Stockage et puits

14
Revue des installations de surface
FPSO stockage

GIRASSOL FPSO 

Uisge Gorm FPSO 

15
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

Réseau collectes

Traitement effluent 
huile / gaz

Stockage

Comptage Export

16
Revue des installations de surface
Banc de comptage et boucle étalonnage

17
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

Réseau collectes

Traitement effluent 
huile / gaz

Stockage

Comptage Export

Pipe line 
Pétrolier

18
Revue des installations de surface
Poste chargement pétrolier 

TANDEM
APPONTEMENT

À COUPLE

BOUÉE

19
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits producteurs

Réseau collectes

Traitement effluent 
huile / gaz

Traitement Eau
Stockage

Comptage Export

Pipe line 
Pétrolier

Mer / Rivière / Puits
20
Revue des installations de surface
Traitement eau production

BASSIN API FLOTTATEUR

HYDRO CYCLONE
FILTRE À SABLE 21
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits injecteur Puits producteurs

Récupération Secondaire
Réseau collectes
Injection Ré injection

Traitement effluent 
huile / gaz

Traitement Eau
Stockage

Comptage Export

Pipe line 
Pétrolier

Mer / Rivière / Puits
22
Revue des installations de surface
Schéma d’une installation de surface 

Puits injecteur Puits producteurs

Récupération Secondaire
Réseau collectes
Injection Ré injection

Traitement effluent 
huile / gaz

Traitement Eau
Stockage
Traitement Eau

Comptage Export

Pipe line 
Pétrolier

Mer / Rivière / Lac / … Mer / Rivière / Puits
23
Revue des installations de surface

Traitement eau injection

Filtre à diatomées

SRU Sulfate Removal Unit

Filtres Cartouches
24
Revue des installations de surface
Schéma d’une installation de surface 
Puits injecteur Puits producteurs

Récupération Secondaire
Réseau collectes
Injection Ré injection

Traitement effluent  Traitement Compression 
huile / gaz Gaz

Traitement Eau
Stockage
Traitement Eau

Comptage Export

Pipe line 
Mer / Rivière / Lac / … Pétrolier

Mer / Rivière / Puits
25
Revue des installations de surface

Schéma d’une installation de surface 

Puits injecteur Puits producteurs Puits injecteur

Récupération Secondaire Récup. Secondaire
Réseau collectes Gaz Lift
Injection Ré injection Injection

Traitement effluent  Traitement Compression 
huile / gaz Gaz

Traitement Eau
Stockage Torche Event
Traitement Eau

Comptage Export Comptage Export

Pipe line  Pipe line 
Mer / Rivière / Lac / … Pétrolier Pétrolier

Mer / Rivière / Puits
26
Revue des installations de surface
Torches

27
Revue des installations de surface

Autres systèmes et utilités

Autres principaux systèmes environnement du procédé
● Réseau de drain fermés (collecte, traitement, rejets)
● Réseau drains ouverts (collecte, traitement, rejets)
● Fuel Gas HP & LP 
Cas FPSO
● Méthanol (transferts, stockage, utilisation en production et ligne de traitement)
● Système de fourniture du gaz inerte pour le stockage et autres capacités

28
Revue des installations de surface
Autres systèmes et utilités

Principaux systèmes utilisés
● Génération distribution électrique 
• Principal
• Essentiel
• Secours
● Unité de produit chimique pour systèmes procédés de surface
● Systèmes de traitement et fourniture d’air et azote
● Production et fourniture, eau douce
● Électro‐chlorination pour le traitement eau de mer
● Système HVAC locaux techniques
● Système contrôle et commande des unités

29
Revue des installations de surface

Autres systèmes et utilités

Principaux systèmes utilité
● Système de détection feu et gaz
● Équipements de lutte anti‐incendie
● Système télécommunications
● Stockage et fourniture de carburéacteur
Cas FPSO
● Unité de produit chimique pour systèmes du subsea,
● Systèmes hydrauliques pour : 
• pompes (citernes)
• vannes (coque et équipement du subsea)
• manœuvre lignes d’ancrage et équipement marins

30
Revue des installations de surface
Utilités & quartier vie

31
Revue des installations de surface

Autre quartier vie !

FIN

32
Revue des installations de surface
Stabilisation des bruts

Sommaire

Stabilisation des bruts (= dégazage)
1. Par séparation multi étagée (méthode conventionnelle) – "Multiple Stage Separation" 
(MSS)
2. Par colonne de stabilisation

Exemples de schémas de stabilisation de bruts

2
Stabilisation des bruts 
Stabilisation des 
bruts

3
Stabilisation des bruts 

Objectifs 

Abaisser la pression de vapeur du brut à une valeur permettant manipulation et transport en 
toute sécurité.
Plage des spécifications de pression de vapeur Reid (RVP) pour manipulation et stockage en 
conditions atmosphériques : maximum = 12 psi a
Produire le maximum de liquides aux conditions atmosphériques.
Prévenir ou limiter la production de gaz associé aux conditions atmosphériques.
Récupérer intégralement le gaz associé (ou le maximum possible).

Note : 
1. Pendant la stabilisation, les composés les plus volatils sont éliminés sous forme de vapeur et forment le gaz associé. 
L’H2S et autres composés soufrés volatils sont entraînés mais un adoucissement supplémentaire peut être nécessaire.
2. Les spécifications sont fixées par négociation entre l’acheteur et le vendeur et varient au cas par cas.

4
Stabilisation des bruts 
Block flow diagram

6
Stabilisation des bruts 

Séparation
multi‐étagée

7
Stabilisation des bruts 
8
Stabilisation des bruts 

Multiple Stage Separation (MSS) – Méthode 


conventionnelle
Utilisation d’une série de séparateurs flash (séparation multi‐étages) fonctionnant sur une 
plage de pressions allant approximativement de la pression en tête de puits à la pression 
atmosphérique.
Le torchage du gaz associé est de moins en moins accepté pour des raisons environnementales, 
c’est pourquoi, pour récupérer les liquides du gaz associé et du gaz naturel, on adjoint la 
recompression de vapeur à la séparation de l’huile brute de base.
Le niveau de recompression dépend de la destination finale du gaz associé.

Gaz ass.  Torche LLP (débit 0)
Gaz ass. HP Gaz ass. MP Gaz ass. BP
MP – BP
Ballon de 
dégazage

Séparateur 1 Séparateur 2 Séparateur 3 Séparateur 4 Bac de stockage

Eau libre Eau libre Eau libre spéc. RVP

Puits de production  Déshydratation &  Refroidisseur


Réchauffeur dessalage du brut
huile brute Eau libre (recommandé)
(le cas échéant)

9
Stabilisation des bruts 
Procédé MSS – Exemple 1: UM SHAIF – ADMA (Abu 
Dhabi)

10
Stabilisation des bruts 

Procédé MSS – Recompression du gaz associé

Facilités pour 
Gaz associé
(Unité de traitement)

Système
refroidisseur

Torche TBP

Ballon de 
dégazage

Séparateur 1 Séparateur 2 Séparateur 3 Séparateur 4 Bac de stockage

Eau Eau Eau Spéc.


libre libre libre RVP

Brut venant des  Déshydratation & Refroidisseur


puits producteurs Réchauffeur Eau dessalage du brut (recommandé)
(si nécessaire) libre

11
Stabilisation des bruts 
Procédé MSS – Critères de dimensionnement

1. La pression du séparateur primaire est déterminée par les conditions de réservoir et les 
caractéristiques d’écoulement des fluides (perte de charge & dépression de température) 
dans les tubes et lignes de production.
Plus la pression de service est élevée, plus la puissance de compression est faible.
2. La pression du dernier étage de séparation est déterminée par les conditions du stockage 
atmosphérique ou du pétrolier (ou du transport par pipeline).
3. Le nombre (et la pression) des étages de séparation intermédiaires sont ajustés de façon à 
maximiser la production de brut.
Ce nombre dépend de la pression du premier et du dernier étage.
Il y en a généralement pas plus de 4 et pas moins de 1 (sans compter le bac de stockage).
Règle empirique : 
Les pressions approximatives des séparateurs peuvent être calculées à partir de : 

R = (PFirst / PLast) 1/ (n‐1)
où : R = ratio par étage ;  PFirst = pression du premier séparateur
PLast = pression du dernier séparateur (à peu près atmosphérique)
n = nombre d’ “étages” (= séparateurs)

4. Au besoin, l’échange de chaleur favorise la séparation des phases (vapeur‐liquide et eau‐
liquide) et permet un contrôle direct sur la qualité du produit final.
12
Stabilisation des bruts

Procédé MSS – Nombre d’étages de séparation

PRESSION DU PREMIER  NOMBRE D’ÉTAGES DE SÉPARATION 
SÉPARATEUR (bar a) TYPIQUEMENT INSTALLÉS (*)

1,5 à 5 1
5 à 20 1 à 2
20 à 35 2
35 à 50 2 à 3  (**)
>  50 3  (**)

(*) N’inclut ni le ballon de dégazage (“Degassing Drum”) ni le stockage
(**) 4 étages peuvent être appropriés pour des débits élevés (>100 000 Stobpd)
13
Stabilisation des bruts 
Procédé MSS – Influence du nombre d’étages de 
séparation sur les caractéristiques de l’huile stabilisée
Exemple de N’Kossa :  G.O.R. = 1060 Sm3/Sm3 (5960 Scf/Stob)
Débit effluent de puits = 31 445 kmol/h

Caractéristique de la MSS Caractéristiques de l’huile produite 
aux conditions atmosphériques après stabilisation

Huile  Sans refroidissement Avec  Temp. 


stabilisée après stabilisation refroidissement  de 
Pression de  à 15 °C bulle 
Nombre  chaque étage
d’étages Gaz  Gaz 
bar.a Temp RVP Huile associé Temp Huile Associé 
°C psi Sm3/h Sm3/h °C Sm3/h Sm3/h °C

0 ‐ ‐ ‐ 442 592 190 46 494 533 568 ‐ 164


1 85 105 263 454 41 911 87 503 32 062 ‐ 147
2 85 9,3 101 32 479 6957 89 501 2116 ‐ 80
3 85 19,4   4,4 98 18 483 4526 94 502 390 ‐ 18
4 85     28 9,3  3,1 97 12,9 485 3581 94 501 0 19

4(*) 85     24     7     2,5 97 10,65 486 2719 94 498 0 35

(*) Valeurs de design de N’Kossa
14
Stabilisation des bruts 

Procédé MSS – Caractéristiques du gaz associé

Étage 1 Étage 2 Étage 3 Étage 4


Pression                                              bar a 85 24 7 2,5
Température                                         °C 105 102 99 97
Débit volume                                   Sm3/h 497 409 22 939 7 232 3 319
% du gaz associé total                      vol % 93,7 4,3 1,4 0,6
Masse molaire                             kg/kmol 21,1 24,3 32,7 46,3
Compo. du gaz associé (mol %)
Azote 0,56 0,23 0,06 0,01
CO2 1,10 1,25 1,18 0,71
Méthane 78,89 66,21 34,02 16,28
Éthane 11,04 16,56 23,31 22,77
Propane 3,44 6,47 13,17 20,56
isoButane 0,59 1,17 2,78 5,39
normalButane 0,99 1,99 4,92 10,13
C5+ 3,39 6,12 12,56 24,15
(*) Valeurs de design de N’Kossa

15
Stabilisation des bruts 
Procédé MSS – Points à vérifier

1. RVP des bruts stabilisés (ou condensats) produits
2. Température d’ébullition des bruts ou condensats produits à la pression 
atmosphérique
3. Débit de brut et de gaz associé aux conditions de la cuve de stockage

Note : pour éviter les pertes de production par dégazage de l’huile dans le stockage de bruts 
(ou de condensats), le débit de gaz associé doit être égal à zéro. Le respect de cette exigence 
peut conduire à une production de bruts ou de condensats ayant une RVP inférieure à celle 
exigée par les spécifications.

16
Stabilisation des bruts 

Colonne de 
stabilisation

17
Stabilisation des bruts 
Stabilisation des bruts – Colonne de stabilisation

Facilités pour Gaz associé (Unité de traitement si nécessaire)
Condenseur

Système Ballon
refroidisseur Reflux

Séparateur 1
Colonne de
Stabilisation 
Déshydratation & 
dessalage du brut
Free Rebouilleur
water

System
Eau réchauffeur
Brut venant des  libre
puits producteurs

Brut traité

18
Stabilisation des bruts 

Stabilisation des bruts – Colonne de stabilisation
Utiliser une colonne de distillation avec section de rectification et condenseur ou section de stripage seule alimentée au 
niveau du plateau supérieur (pas de section de rectification ni de condenseur).

Avantages Inconvénients
● Permet une séparation de meilleure qualité des  ● La hauteur de la colonne (20 à 25 plateaux réels 
composants du brut et une stabilisation du brut très  dans la section de stripage) peut imposer une 
léger (G.O.R. > 600 Sm3/Sm3) ou des condensats  augmentation des coûts de la logistique de 
(augmente le taux de production du brut à RVP  construction
constante et la densité API du produit de brut) ● Source de chaleur importante pour les besoins du 
● Peut fonctionner à une pression supérieure  rebouilleur (température rebouilleur # 200 °C)
(7 à 10 bar.a) à celle d’une séparation multi‐étages,  ● Système complexe et peu souple, très difficile à 
ce qui réduit les besoins en énergie pour la  actionner (un seul stabilisateur a une flexibilité 
compression du gaz associé limitée pour traiter la totalité de l’écoulement des 
fluides du réservoir. Peu souple pour gérer les 
● Permet l’export de brut avec une teneur en H2S de  variations du rapport gaz‐huile)
50 à 60 ppm poids maximum ● Risque d’encrassement du rebouilleur 
● L’eau de production ou la SAUMURE créent des 
problèmes de fonctionnement (nécessité de diluer 
l’eau pour faciliter le dessalage de l’eau, éviter la 
formation de sel et le colmatage des tubes du 
rebouilleur, donc leur éventuelle corrosion).
Conséquence : très peu d’installations sur le terrain utilisent ce système PAS RECOMMANDÉ
19
Stabilisation des bruts 
Exemples de 
schémas de 
stabilisation de 
bruts

21
Stabilisation des bruts 

Exemple 1 : Stabilisation de brut sur FPSO

Train de Compression Gaz

0.5 b
RM 10 b
20 b
4.5 b
88 C
90 C
IA 50 C RVP = 10 psia
88 C

SN
1er étage Déshydrateur 2em étage Dessaleur
EI
EC
RF
SO GX
L
GX EC
& D GX
Séparateur 
de test EC

GX

Traitement Eaux de Production Stockage huile 50 °C
EXPORT 
HUILE
22
Stabilisation des bruts 
Exemple 3 : PFD de N‘KOSSA – Stabilisation du brut

23
Stabilisation des bruts 

Retenir l’essentiel

La MSS est le procédé conventionnel de stabilisation de l’huile.
Plus le nombre d’étages d’un procédé MSS est grand, plus la récupération d’huile est 
importante (donc plus faible le débit de gaz associé), plus le degré API est important et plus 
la RVP de l’huile exportée est basse. 
La pression du premier séparateur est un compromis entre les contraintes du réservoir et 
celles du procédé. 
La pression du dernier séparateur est la plus basse possible (presque atmosphérique).
La pression des séparateurs intermédiaires doit être choisie de façon à avoir des rapports 
de pression relativement constants entre deux séparateurs consécutifs.
La température des séparateurs diminue généralement, en raison du dégazage 
(évaporation) de l’huile dû à l’expansion.
Dans certains cas, il est nécessaire de réchauffer l’effluent pour faciliter le dégazage. Cette 
opération ne doit pas se faire en amont du premier séparateur (BSW élevé, écoulement à 
bouchons, risques d’encrassement dû aux sédiments, pression plus élevée…)

24
Stabilisation des bruts 
Mousses, émulsions, déshydratation
Dessalage des bruts

Sommaire
Contexte 3
Mousses 8
ÉMULSIONS 18
Problèmes d’émulsion
et différents types d’émulsions 24
Procédés chimiques 29
Procédés physiques 35
Autres équipements 58

2
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Contexte
Problèmes d’émulsions et de mousses
Provenance de l’eau
Provenance du sel
Teneurs contractuelles en eau et en sel

3
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Problèmes d’émulsions et de mousses

Effluents tête de puits
Gaz Huile Eau

Sables et silts de la formation
Argile colloïdale
Produits de corrosion
Paraffines
Asphaltènes
Cristaux minéraux
NaCl CaCO3  BaSO4  SrSO4

4
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Problèmes d’émulsions et de mousses

MOUSSES GAZ
GOUTTELETTES LIQUIDES  TRAITEMENT GAZ
EFFLUENTS TÊTE DE PUITS DÉSHYDRATATION
DANS GAZ CONDENSATS

EAU
RÉCUPÉRATION 
CONDENSATS
SÉPARATION 
GAZ‐LIQUIDE
ÉMULSION
MÉLANGE EAU/HUILE

TRAITEMENT
F.W.K.O. ÉMULSION
ÉMULSION

OPÉRATIONS PARFOIS
RÉALISÉES EAU
dans 1 seul ÉQUIPEMENT PROCÉDÉ EAU LIBRE

5
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Teneurs contractuelles en eau et en sel

Marché du brut
Producteurs Transporteurs Raffineurs

Transporteurs : limitations dues à la teneur en eau


Les affaires sont 
Pipeline les affaires !
$
• Surcharge conduite $
• Corrosion  (eau + sel)
• BSW ≤ 0,1%
Par mer (pas de contraintes fixes, mais…)
• Contamination accidentelle
• Contamination par chargement sur résidus

6
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Teneurs contractuelles en eau et en sel

Raffineries européennes :
Un dessaleur électrostatique
• Teneur en sel < 5mg/l
• Dépôts dans échangeurs
• Corrosion des unités de distillation
• Dégradation de la qualité résiduelle
Efficacité 95 %
• Teneur en sel à l’entrée < 100 mg/l
Spécifications champs de production
• RAFFINERIE :     sel...100 mg/l  eau....0,2%
• TRANSPORT :   sel...30‐40 mg/l  eau....0,1%

BSW champs de production < 0,1 %

7
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Mousses
Définition
Conséquences
Tendance du brut au moussage
Traitement des mousses

8
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Mousses – Définition

15 min. plus tard

Les mousses sont des "dispersions" HUILE + GAZ

9
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Mousses – Définition

Les liquides purs ne moussent pas
Un agent de surface est nécessaire
• Les agents de surface, aussi appelés agents tensio‐actifs, sont des agents de mouillage qui abaissent la 
tension superficielle d’un liquide, ce qui permet un meilleur étalement, ainsi que la tension interfaciale
entre deux liquides. Les mélanges d’isomères dans les hydrocarbures sont des agents de surface. 
• La forte absorption de l’agent de surface par la paroi des bulles empêche la séparation des mousses
Les mousses sont instables et ont tendance à se résorber plus ou moins rapidement
La viscosité interne de l’huile stabilise la mousse, d’où l’entraînement des liquides dans la 
phase gazeuse
Des expériences récentes ont montré que la mousse n’est pas une phase homogène au contact 
huile‐gaz d’un séparateur mais une transition graduelle de l’huile au gaz :
Profil mousse
Profil normal sans mousse

Niveau normal 
de liquide

Densité 
kg/m3

Densité de vapeur
Densité brute 10
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Mousses – Conséquences 

Réduction de la capacité du séparateur 
• Le temps nécessaire pour résorber la mousse réduit considérablement la capacité d’un 
séparateur. Les temps de rétention requis sont parfois multipliés par dix !
Perte  de contrôle du niveau dans un séparateur
• Le moussage empêche la mesure précise du niveau…
Dommages éventuels aux équipements situés en aval
• Entraînement des liquides dans la ligne de gaz
• Entraînement de liquide vers les TORCHES (DANGER + FUMÉE) 
• Risque de contamination par solvant (amines, TEG…) des traitements en aval
• Endommagement des épurateurs et des COMPRESSEURS
• Entraînement de gaz dans la ligne d’huile
• Mauvais DÉGAZAGE de l’huile, à refaire ultérieurement (DANGER) 
• Cavitation et endommagement des POMPES

11
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Tendance du brut au moussage – Paramètres

Critères : Volume avec procédé flash standard
°API 40 = 0,825 kg/l       
Stabilité mousse
°API 30 = 0,876 kg/l 

°API > 40 30 < °API < 40 °API < 30


volume
10 ‐ 20 20 ‐ 40 > 50
% / volume initial
Durée cassage 
< 30 30 ‐ 60 > 60
mousse (secondes)

Mais 
 Si teneur en asphaltènes > 1 %, plus de mousse et de stabilité
 Si indice d’acidité > 0,2 mg de KOH/l, moins de mousse et plus grande stabilité
 La teneur en eau et les additifs (anti‐corrosion…) ne semblent pas avoir d’effet sur le 
phénomène
Indice d’acidité = masse de KOH (hydroxide de potassium) en mg nécessaire pour neutraliser l’acidité de l’huile

12
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Traitement des mousses – Différentes méthodes

Traitement chimique
• Certain produits (anti‐mousse) modifient la tension superficielle de l’huile, ce qui permet
d’éviter ou de réduire la formation de mousse.
Traitement thermique
• Augmente la vitesse de drainage en diminuant la viscosité du liquide.
Temps de séjour
• Le gaz est rejeté par l’huile s’il y est resté suffisamment longtemps. Cette méthode consiste à 
surdimensionner les séparateurs.
Traitement mécanique
• Installer des internes de séparateurs agissant sur la mouillabilité
• Installer des plaques inclinées, qui offrent une grande surface de contact avec la mousse, ce
qui améliore l’efficacité du produit anti‐mousse injecté en amont
• Utiliser des séparateurs équipés de dispositifs d’admission cycloniques spéciaux

13
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Traitement des mousses – Traitement chimique (anti‐
mousse)
Mise en œuvre de l’injection
• Injecter en amont du séparateur mais au plus PRÈS de l’entrée. Perte d’efficacité au bout 
d’un certain temps et quand trop mélangé au brut (l’anti‐mousse doit être soluble dans le 
système moussant)
• L’usage de pompes de secours anti‐mousses est recommandé pour éviter un entraînement 
immédiat du brut vers la torche en cas de défaillance de la pompe.
• Le dosage (0,5 à 10 ppm) soit être strictement contrôlé : ce produit est extrêmement coûteux
et toxique pour les catalyseurs des raffineries
Autres produits
• Alcools lourds, bon marché mais d’efficacité médiocre
• Fluoro‐silicones, très efficaces mais chers. À utiliser dans des cas extrêmes

14
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Traitement des mousses – Traitement mécanique

PLAQUES DIXON

Coupe X‐X
Séparateur horizontal avec plaques Dixon

Plaques inclinées à 45°
En présence d’une large surface de contact avec la mousse, elles renforcent
l’efficacité du produit anti‐mousse injecté en amont
Le composant liquide qui en résulte s’écoule vers le fond du séparateur
Les plaques Dixon ont besoin de produits anti‐mousse pour fonctionner efficacement

15
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Traitement des mousses – Traitement mécanique

Entrée
L’huile circule à travers un bain 
PC (gaz) d’eau salée chaud. 
Gaz
Chauffage :
Extracteur de 
brouillard • augmente le volume des bulles,
• diminue la viscosité, 
Gaz LC
(eau)
• diminue la tension superficielle de 
l’huile donc favorise le rejet de gaz.
Huile Huile
Ce procédé est ancien mais 
LC
Eau salée (eau) efficace!
Chauffage

Brûleur
Eau

Traitement des mousses par chauffage dans un bain d’eau salée
16
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
RETENIR L’ESSENTIEL

Les mousses sont semblables aux émulsions
Les bruts visqueux (lourds) et/ou acides / naphthéniques ont tendance à former 
des mousses solides
Si on peut prévoir le moussage au niveau de la conception, il faut 
surdimensionner les séparateurs en installant des internes dédiés, afin d’en 
limiter les conséquences
Sinon, le traitement anti‐mousse comprend généralement chauffage + injection 
de produits chimiques
Le choix des agents anti‐mousse se fonde sur des expériences en laboratoire 
(Flash Foaming Test)
Le point d’injection des agents anti‐mousse doit se trouver en amont du 
séparateur, mais au plus près de l’entrée. 
Le dosage d’anti‐mousse doit être strictement contrôlé.

17
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

ÉMULSIONS
Émulsions domestiques
Dissipation de l’énergie
Agents émulsifiants
Définition d’une émulsion 

18
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Définition d’une émulsion

Dispersion d’un liquide (phase interne) dans un autre liquide (phase continue) : 
système diphasique
Phase dispersée faite de gouttelettes microscopiques
(de 0,1 à ≈ 30μ)
Théoriquement instable d’un point de vue thermodynamique

19
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Exemples d’émulsions

Molécule 
polaire
Gouttelette 
d’eau

REPRÉSENTATION SCHÉMATIQUE D’UNE ÉMULSION EAU DANS L’HUILE 

PHOTOMICROGRAPHIE D’UN FILM RIGIDE ENTOURANT DES 
PHOTOMICROGRAPHIE D’UNE ÉMULSION EAU DANS L’HUILE  GOUTTELETTES D’EAU DANS UNE ÉMULSION EAU DANS L’HUILE
20
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Définition d’une émulsion 

L’émulsification est un procédé non spontané!

interface  Énergie extérieure interface 


minimum maximum
introduite dans le système

Huile 2

Eau 1

21
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Dissipation de l’énergie 

Où se forment les émulsions ?

Aux perforations 
(huile/eau/gaz mélangés)

Partout où suffisamment d’énergie


Aux duses est transférée au système

Dans une turbulence (conduites


multiphasiques)

En présence de certains produits chimiques


(agents de surface, agents émulsifiants)

22
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Agents émulsifiants

BON APPÉTIT !!
anti H2S
LDHI
MERCURE DÉPÔTS CALCAIRES
DÉSÉMULSIFIANT PARAFFINES
CONDENSATS MÉTHANOL
EAU GLYCOL BIOCIDE
INHIBITEUR DE CORROSION
SABLE/SILT ASPHALTÈNES

23
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Problèmes d’émulsion
et différents types 
d’émulsions
Émulsion double
Formation d’une émulsion

24
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Types d’émulsion

1   HUILE
2 ÉMULSION EAU / HUILE (BSW<60%)
2   EAU
1

1   EAU
2 ÉMULSION HUILE / EAU
1 2   HUILE

25
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Agents émulsifiants (chimiques)
POLYMÈRES

Différents composants de l’huile brute stabilisent la 
dispersion huile/eau en créant une barrière à la 
surface des gouttelettes d’eau, qui les empêche de 
s’approcher les unes des autres.

IONS ABSORBÉS

SOLIDES PARTICULAIRES

AGENTS DE 
SURFACE
26
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Formation d’une émulsion

TEMPS

La charge électrostatique provoque la répulsion des 
gouttelettes  

Les particules et les agents de surface actifs 
provoquent la répulsion des gouttelettes  

27
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Exemples d’émulsions

28
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Procédés chimiques
Traitements chimiques
Désémulsifiants chimiques
Test des désémulsifiants chimiques
Point d’injection des désémulsifiants
chimiques

29
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Traitement des émulsions eau / huile

Procédes chimiques
• Ajout de désémulsifiant : de quelques ppm à 30 ppm

Procédés physiques
• Effet de la température
• Effet du champ électrostatique

Procédés mixtes
• Combinaison des procédés chimiques et physiques

30
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Traitement chimique

L’augmentation du diamètre des gouttelettes implique 2 phénomènes :
• la floculation 
• la coalescence
La floculation est l’action de rassembler et de mettre en contact les gouttelettes
La coalescence est la rupture des films interfaciaux

Floculation Coalescence

La floculation permet seulement la décantation mais, si la coalescence est très lente, 
une couche d’émulsion se forme à l’interface huile/eau dans le séparateur

31
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Désémulsifiants chimiques

Le désémulsifiant idéal est le complément de l’agent de surface naturellement 
présent dans le brut tel que la somme des interactions avec l’huile et la somme des 
interactions avec l’eau soient égales : 
• grande dépendance vis‐à‐vis du brut
• et des conditions du terrain

Choix du désémulsifiant à faire sur site :
• bottle tests avec émulsion réelle, réalisés en laboratoire,
• puis tests sur le terrain

32
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Désémulsifiants chimiques : test
Comparaison par bottle test de l’action de deux 
désémulsifiants
% d’eau décantée (% volume)

Temps (min)

33
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Choix des points d’injection des désémulsifiants

Forte turbulence
• pour un mélange étroit

Température élevée

Système de transport en amont
• pour éviter le vieillissement de l’émulsion
• pour permettre une durée d’activité plus longue

34
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Procédés physiques
FWKO
Bac de lavage
Unité de traitement avec réchauffeur
Dessalage électrostatique
Coalescence

35
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Procédés physiques

Déshydratation
• Élimination de l’eau en dispersion dans le brut pour satisfaire la spécification de teneur en 
eau

Dessalage
• Satisfaire la spécification de teneur en sel lorsqu’elle n’est pas implicite à satisfaire la 
spécification de teneur en eau

Le dessalage est une déshydratation effectuée avec une eau de lavage plus douce que 
l’eau du réservoir

36
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Free Water Knock Out (FWKO)

Sortie huile / gaz
Déflecteur

Entrée effluent

Sablage
5 cloisons perforées
Déflecteur Sortie eau

37
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Bac de lavage

STABILISATEUR

FLUIDE  GAZ
ÉMULSIFIÉ
ÉCRÉMEUR HUILE 
TRAITÉE

HUILE

ÉMULSION

EAU
TUBE DE SÉPARATION SIPHON RÉGLABLE

38
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Bac de lavage

Traitement primaire de déshydratation / dessalage
Paramètres de fonctionnement
• Caractéristiques du brut
• Teneur en eau
• Teneur en sel
Avantages et inconvénients
• Maintenir constante la teneur en sel de l’eau décantée par injection d’eau de lavage douce :  
5 % à 35 %
• Temps de séjour long : de plusieurs heures à plusieurs jours
• Injection de désémulsifiant recommandée
Efficacité du traitement : BSW # 1 ‐ 2 %

39
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Unité de traitement verticale avec réchauffeur 

SÉPARATEUR GAZ/HUILE

Gaz
Huile
coalescence 
ostat

Section
Therm

Échangeur
Siphon
Bain d’eau

Huile
Tuyau de fumée
Émulsion
Eau

Distributeur

40
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Traitement des bruts

Avantages unité de traitement avec réchauffeur / bac de lavage

Casse des émulsions plus stables

Peut fonctionner sous pression

Plus compacte qu’un bac de lavage

Meilleure efficacité :  BSW  ~ 0,5 %

41
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Déshydrateur/dessaleur électrostatique

contrôle interface huile/eau
transformateur

sortie huile

électrodes

capacité

sortie eau

entrée dispersion

distributeur Séparateur électrostatique Petrolite

42
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Gouttelette d’eau : en présence d’un champ électrique

+
‐ ++
++
‐‐ E1

+ ‐ ‐

+++++ ‐ ‐‐‐‐‐‐‐‐ ‐ E2 > E1


‐ + ++ + ‐ ‐ ‐‐ + ++ + ‐ ‐ ‐‐ E3 > E2

43
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Gouttelette d’eau : en présence d’un champ électrique

Action du champ électrique

floculation coalescence

44
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Floculation dans un champ électrique

Pas de courant  Avec courant Floculation

45
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Coalescence dans un champ électrique

Floculation Arc électrique Coalescence

46
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Limites de la floculation/coalescence

Trop d’eau Pas assez d’eau

Court‐circuit électrique Pas de floculation
47
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Dessalage électrostatique

Opérations Réalisation de l’opération Paramètres actifs


Eau douce Formation d’une fine  • Quantité d’eau
• Dissolution émulsion entre brut salé et  • Réglage vanne de
• Dilution eau douce mélange
• Présence d’un agent
mouillant
Coalescence des gouttes Le champ électrique • Valeur champ électrique
d’eau dans le brut développe des forces entre  • Quantité et qualité de 
les gouttes/dipôles facilitant l’eau
la coalescence • Temps de séjour
• Agent de surface
Décantation des gouttelettes Commence en même temps  • Dimension gouttes
que la coalescence. Se produit • Différence densité
dans le volume entier huile/eau
• Température (viscosité)

48
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Décantation

LOI DE STOKES V = 2/9 R2 g  (ρw ‐ ρo) /µ

V : vitesse des gouttes par gravité 
g : accélération de la gravité 
R : rayon des gouttes
ρw : masse volumique de l’eau
ρo : masse volumique de l’huile
µ : viscosité de l’huile

Pour V R : quantité eau de lavage et désémulsifiant

Température, donc µ

Généralement  2 cp < µ < 5 cp et         20 min < temps de séjour < 30 min

Vitesse décantation = Vitesse gouttes gravité – Vitesse ascendante
0,25 cm/sec 0,45 cm / sec 0,2 cm / sec
49
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Coalesceur électrostatique à un étage

Schéma de dessalage
Sortie huile dessalée

DESSALEUR

Vanne de mélange

Entrée huile

Eau de dilution
Eau d’effluent

50
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Paramètres opérationnels des dessaleurs

Paramètres de calcul :
• temps de décantation
• surface des électrodes
• type de champ électrostatique
• Fixés lors de la conception.
Les paramètres opérationnels sont les suivants :
• 1 ‐ Interface Eau/Huile
Électrode à potentiel nul
Doit être maintenue à niveau constant
• Difficultés :
• encrassement du niveau à glace
• instabilité de la position du flotteur

51
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Paramètres opérationnels des dessaleurs

• 2 – Température
(ρw ‐ ρo) / µ  = f (t)  TEMPÉRATURE LA PLUS ÉLEVÉE POSSIBLE
Sur champs de production : limitation due aux pertes de légers et au 
coût de chauffage  60 °C
En raffinerie :  120 °C ‐ 150 °C

• 3 ‐ Taux d’eau de lavage
Force de coalescence  si quantité d’eau 

• 4 ‐ Point d’injection de l’eau de lavage
Essentiellement injectée en amont de la vanne de mélange

52
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Paramètres opérationnels des dessaleurs

• 5 ‐ Nature de l’eau de lavage
Selon disponibilité
eau douce si possible
eau de mer en offshore
Pour limiter la corrosionutiliser eau dessalée
époxy / dessaleur

• 6 ‐ Perte de charge dans la vanne de mélange
Disposition  Δ p  fines gouttelettes émulsion
Δ p  lavage médiocre

• 7 ‐ Injection de désémulsifiant ~ 5 à 50 ppm injectés


en tête de puits
en amont des séparateurs

53
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Performances des dessaleurs électrostatiques

1  Teneur en sel
En fonction de :
• caractéristiques de l’eau de lavage
• traitement subséquent (stockage)
2  Teneur en eau
• De l’ordre de 0,1 – 0,2 % du BSW
3  Teneur en huile de l’eau rejetée
• Garantie fabricants < 200 ‐ 500 ppm d’hydrocarbures
• Garantie irréaliste   plutôt 2000 ppm d’hydrocarbures

54
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Déshydratation/dessalage sur deux étages

55
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

Performances comparatives

Unité de traitement Coalesceur
Bac de lavage
avec réchauffeur électrostatique

Huile traitée ° API >= 30 (d < 0,876) légère/lourde


Performance
1 ‐ 2 % 0,5 % 0,1 – 0,3 %
BSW  (%)
Moyenne  ζ 4 ‐ 8 heures +  1 ‐ 4 heures  20 min
PAS LE MEILLEUR CHOIX
Application OFFSHORE… à terre ‐ en mer
TOTAL
SAUF POUR FPSO

56
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Autres équipements
Coalesceur électrostatique intégré au séparateur

58
xcvxcv

Coalesceur électrostatique intégré au séparateur : VIEC
Entrée

220 000 b/j
15" dia. x 50" T/T
Admission au centre

contrôle difficile

Huile Eau VIEC


Symptôme : Diagnostic : Solution :
niveau eau dans huile élevé niveau couche d’émulsion  Installer un  VIEC
contrôle difficile 90 cm
rejet accidentel d’huile dans 
eau de production
59
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
VIEC

VIEC
Gaz
Huile
Émulsion Barrage

Eau

60
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts

VIEC installé dans le 1er étage du séparateur Troll C

25% d’ouverture plaques perforées

le VIEC cible la couche huile/émulsion
61
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
VIEC dans le 1er étage de Troll C – Fonctionnement sur 19 
mois

Couche d’émulsion réduite de 80%, de  10 à 2 ppm de désémulsifiant 600 000 


1 000 à 200 mm USD/an de réduction de coûts
BS&W  Augmentation de production de 5‐10%
• de 10‐15 % à 5 % en production de gaz  Pas de rejets accidentels d’huile
normale
• de >20 % à 10% en production de gaz 
nominale

62
Mousses, émulsions, déshydratation ‐ Dessalage des bruts
Traitements des bruts

Installations de surface type

2
Traitements des bruts
Traitements des bruts

3
Traitements des bruts

Résumé traitement des bruts

Stabilisation (libération du gaz)
● Satisfaire spécification RVP ou TVR * 
● Problème potentiel : moussage
Adoucissement
● Satisfaire spécification H2S et plus généralement toutes les spécifications concernant les 
composés sulfurés
Déhydratation/Dessalage
● Satisfaire spécification teneur en eau BSW**
● Satisfaire spécification teneur en sels
● Problème potentiel : émulsion

*RVP  : Reid Vapor Pressure ou TVR : Tension de vapeur Reid


**BSW : Basic sediments & water

4
Traitements des bruts
Séparateurs
Sommaire
Types de séparateurs 4
Internes des séparateurs 16
Dimensionnement des séparateurs 30

3
Séparateurs

Types de 
séparateurs

4
Séparateurs
Types de séparateurs

Terminologie
Séparateurs diphasiques
Séparateurs triphasiques
Comparaisons 
Séparateurs à Gouttières
Séparateurs test
"Slug catchers"

5
Séparateurs

Types de séparateurs – Terminologie

Qu’est‐ce qu’un séparateur ?
• Un conteneur servant à recevoir / traiter les fluides dans les installations de traitement huile & gaz à pression et 
température élevées
Exemples types
• Séparateur diphasique : capacité horizontale, verticale ou sphérique, permettant la séparation de deux phases : le gaz, 
qui sort par le haut, et les liquides (huile + eau), qui sortent par le bas
• Séparateur triphasique : capacité horizontale, verticale ou sphérique, permettant la séparation de trois phases : gaz, 
huile et eau
• Séparateur d’entrée : le premier séparateur après la tête de puits
• FWKO (Free Water Knock Out), séparateur d’eau libre : séparateur diphasique, utilisé pour éliminer l’eau libre ou 
liquide (extraite au fond) des hydrocarbures (huile + gaz) quittant le séparateur par une buse de sortie COMMUNE 
située dans la partie supérieure
• Épurateurs de gaz (Gas Scrubber) : servent à éliminer les gouttelettes de liquide du gaz avant la compression
• Assécheurs de gaz avant la torche (Flare Knock Out Drum) : servent à éliminer les gouttelettes de liquide du gaz avant la 
combustion
• Collecteur de condensats : séparateur (ballon Finger Technology) installé au point d’arrivée d’un pipeline diphasique ou 
multiphasique, servant à séparer les liquides du gaz et à assurer un écoulement relativement stable des liquides et du 
gaz pour les traitements en aval
Facteur commun – La séparation 

6
Séparateurs
Types de séparateurs – Terminologie – Exemples 

Séparateur Horizontal

Gas Scrubber
7
Séparateurs

Types de séparateurs – Séparateurs diphasiques

Séparateur diphasique horizontal 8
Séparateurs
Types de séparateurs – Séparateurs diphasiques

Séparateur diphasique vertical 9
Séparateurs

Types de séparateurs – Séparateurs triphasiques
Sortie gaz

Extracteur
de brouillard

Alimentation

Contrôleur
Gaz de niveau
d'huile

Huile
Contrôleur de
niveau d'eau

Huile

Eau

Eau

Séparateur triphasique vertical 10
Séparateurs
Types de séparateurs – Séparateurs triphasiques

Séparateur triphasique horizontal 11
Séparateurs

Types de séparateurs – Comparaison    

Avantages des séparateurs horizontaux
• Séparation plus efficace pour les liquides
• Capacité plus importante à diamètre donné
• Moins coûteux à capacité donnée
• Plus facile à transporter et installer (skid)

Avantages des séparateurs verticaux
• Contrôle du niveau de liquide plus facile
• Mieux adapté aux sables et sédiments
• Moindre encombrement

12
Séparateurs
Types de séparateurs – Séparateurs à gouttières

GAZ

Extracteur de 
brouillard

ENTRÉE
Diffuseur

Plaques 
inclinées

HUILE

Séparateurs à Gouttières pour traitement des mousses

13
Séparateurs

Types de séparateurs – Séparateurs de test

Séparateur de test 14
Séparateurs
Types de séparateurs – Slug catchers

South Pars phases 2&3 Peciko onshore plant

Séparateur slug catchers du type « finger »


15
Séparateurs

Internes des 
séparateurs

16
Séparateurs
Internes des séparateurs

Vue d’ensemble
Diffuseur d’entrée
Section coalescente
Plaques “Dixon”
Extracteur de brouillard
Dispositif Anti‐vortex (“Vortex breakers”)
Dispositif de dessablage
Dispositif anti‐vagues
Instrumentation

17
Séparateurs

Internes des séparateurs : vue d’ensemble

18
Séparateurs
Internes des séparateurs : diffuseur d’entrée
diffuseur d’entrée

Centrifugation 
ou
Effet centrifuge  créé  Changement brutal de direction
par diffuseur d’entrée

SCHOEPENTOETER

19
Séparateurs

Internes des séparateurs : section coalescente
section coalescente
Utilisation de plaques gaufrées 
(“vanes”),… pour retirer les gouttelettes 
de liquide du gaz

VANEPACK

20
Séparateurs
Internes des séparateurs : dixon plates

PLAQUES "DIXON"   

Section X ‐ X

Plaques inclinées à 45°
En présence d’une large surface de contact avec la mousse, elles améliorent
l’efficacité du produit antimousse injecté en amont
La composante liquide résultante s’écoule vers le fond du séparateur
Les plaques DIXON ont besoin de produit anti‐mousse pour un fonctionnement
efficace

21
Séparateurs

Internes des séparateurs : extracteur de brouillard

Utilisation de matelas dévésiculeurs,…extracteur de brouillard
Afin d’extraire les gouttelettes de liquide du gaz

Matelas coalesceur (DEMISTER®)

22
Séparateurs
Internes des séparateurs : dispositif anti‐vortex
dispositif anti‐vortex
Installé surtout sur les orifices de sortie des LIQUIDES (Huile et Eau), 
afin d’éviter le développement d’un vortex (effet cyclonique),
provocant l’entraînement du gaz par le liquide (carry‐through)
 Cavitation des pompes, mauvais dégazage de l’huile,…

Anti‐vortex sur sortie liquide Anti‐vortex sur sortie gaz
23
Séparateurs

Internes des séparateurs : dispositif de dessablage

Pour l’extraction des sédiments 
accumulés au fond du séparateur,
sans ouverture de la capacité

TECHNOLOGIE TORE® "SAND JETTING"

24
Séparateurs
Internes des séparateurs : dispositif anti‐vagues

Résorbe les vagues générées dans le séparateur par les arrivées de 
bouchons de liquides (“slugs”) accumulées dans la ligne d’entrée

25
Séparateurs

Internes des séparateurs : instrumentation

PC

PRV
GAS PCV

PI

PSH

GAS PAH

PAL

SDV LC
PSL
TI
LSH
LI
heater LDAH LAH

LI
LDAL LAL

LDSL WATER O I L LSL

LDC
SDV SDV

DRAIN

LCV WATER
O I L LCV

26
Séparateurs
Internes des séparateurs : instrumentation – PID 

27
Séparateurs

Internes des séparateurs : exemple 1 de "datasheet"

28
Séparateurs
Internes des séparateurs : exemple d’arrangement 

29
Séparateurs

Dimensionnement 
des séparateurs

30
Séparateurs
Dimensionnement des séparateurs

Principes du dimensionnement 
Dimensionnement de la capacité gaz
Dimensionnement des capacités liquides
Performances typiques
Tailles typiques
Dimensionnement des tubulures 
Considérations relatives au poids

31
Séparateurs

Dimensionnement – Principes du dimensionnement

Capacité gaz du séparateur
• Déterminée par la vitesse maximale du gaz, à ne pas dépasser afin de séparer les 
gouttelettes liquides par décantation

Capacités liquides du séparateur
• Déterminée par le temps de rétention, de chaque phase liquide, afin de désengager le gaz 
des liquides et d’assurer la séparation de l’eau de l’huile

32
Séparateurs
Dimensionnement – Performances typiques

33
Séparateurs

Dimensionnement – Tailles typiques

USUAL HORIZONTAL SEPARATORS SIZE :
Diameter (inches) Length (between tangent lines) (feet)
36 10 to 15
42 10 to 20
48 15 to 25
84 30
100 30 to 40
120 35 to 50

Examples :

Crude oil type Treatment capacity (bpd) Diameter (inches) x Length (feet)


Heavy and foaming 50 000 100 in x 40 ft
100 000 120 in x 60 ft
Light 50000 100 in x 40 ft

34
Séparateurs
Quiz séparateur.pptx

35
xcvxcv

Retenir l’essentiel

Un séparateur n’est jamais assez grand
La section gaz est déterminée par la limite de vitesse du gaz
Les sections liquides sont conçues d’après le temps de séjour : 3 ‐ 5 minutes 
minimum
Internes conçus pour faciliter la descente du liquide
Besoin d’un dispositif d’admission efficace
Habituellement, configuration verticale pour admission à dominante gaz et 
horizontale pour dominante liquide
Niveaux contrôle & alarme
Poids & dimensions (limitations pratiques)
Le dimensionnement des tubulures est important (ne peut être augmenté 
ultérieurement)

36
Séparateurs
Adoucissement des bruts
SOMMAIRE
Introduction 4
Procédés d’adoucissement Principe du stripage de l’H2S 8
Stripage froid 12
Stripage chaud Colonne de stabilisation (avec reflux) 17
Comparaison des procédés d’adoucissement 19

3
Adoucissement des bruts

Introduction

4
Adoucissement des bruts
Adoucissement des bruts – Objectifs 

Abaisser la teneur en sulfure d’hydrogène d’un brut acide pour réduire les difficultés 
de manipulation et de transport (l’H2S est extrêmement toxique et corrosif).
Plage des spécifications de teneur en sulfure d’hydrogène : 20 à 80 ppm poids
SPÉCIFICATIONS 
HUILE
TRAITEMENTS 
EFFLUENT PUITS
REQUIS

Note : 
1. Pendant la stabilisation, les composés les plus volatils sont éliminés sous forme de vapeur et forment le 
gaz associé. L’H2S et autres composés soufrés volatils sont entraînés mais un adoucissement 
supplémentaire peut être nécessaire.
2. Les spécifications sont fixées par négociation entre l’acheteur et le vendeur et varient au cas par cas.

5
Adoucissement des bruts

Adoucissement des bruts – Toxicité de l’H2S

6
Adoucissement des bruts
Adoucissement des bruts – Block flow diagram

Exemple de schéma bloc de traitement du brut sur champ

7
Adoucissement des bruts

Procédés 
d’adoucissement 
Principe du stripage
de l’H2S

8
Adoucissement des bruts
Adoucissement des bruts – Différents procédés

Le procédé dépend de la teneur en sulfure d’hydrogène (H2S) de l’effluent puits
H2S < 700 ppm poids
• La multiple stage separation (MSS) simple suffit quand la température du dernier étage du séparateur est 
déterminée par une RVP à 10 psia.
700 < H2S < 2000 ppm poids
• Un stripage à froid avec colonne de stripage de gaz (15 à 25 plateaux) est nécessaire.
• Gaz de stripage utilisé : gaz associé sortant du 1er étage (celui qui a la teneur en H2S la + faible).
• Température du brut à l’entrée de la colonne de stripage : contrôlée pour ajuster la teneur en H2S et la 
spécification RVP du brut stabilisé.
H2S > 2000 ppm poids
• Un stripage à froid avec colonne de stripage de gaz (15 à 25 plateaux) est nécessaire.
• Gaz de stripage utilisé : gaz doux uniquement.
• Le stripage à chaud est une solution alternative plus économique lorsque le brut est trop acide pour un 
stripage à froid et qu’on ne dispose pas de gaz de stripage doux
Note : le stripage à chaud permet de respecter la spécification H2S.
• Inconvénient : une désydratation/un dessalage du brut sont nécessaires avant l’adoucissement pour 
éviter les problèmes d’encrassement et de colmatage du rebouilleur dus aux dépôts de sel.

9
Adoucissement des bruts

Adoucissement des bruts – Colonne de stripage de l’H2S

GAZ de STRIPAGE +  H2S

HUILE + H2S

H2S

H2S

H2S

H2S

H2S
GAZ DE 
STRIPAGE

HUILE

Le gaz de stripage, qui a un point de rosée peu élevé (correspondant aux conditions du séparateur
HP) essaie d’atteindre son équilibre thermodynamique à la pression de service de la colonne de
stripage. Il absorbe donc les composants du brut, en particulier l’H2S.
10
Adoucissement des bruts
Adoucissement des bruts – Colonne de stripage de l’H2S
GAZ ACIDE
BUBBLE CAP TRAYS

BRUT ACIDE

GAZ DOUX

BRUT ADOUCI

11
Adoucissement des bruts

Stripage froid

12
Adoucissement des bruts
Stripage froid – Principe 

Exemple de schéma simplifié de stabilisation de brut 
avec adoucissement par stripage à froid
13
Adoucissement des bruts

Stripage froid – Choix du gaz de stripage

Étage 1 2 3 4 Stockage

Pression                                (bar.a) 28,7 9,3 3,8 1,7 1,0

Gaz Associé              (% mol du total) 67 16 7 6 4

Masse Molaire                      23 28 34 39 43
(kg/kmol)
Composition   (mol %)
H2S 0,84 1,59 2,67 3,27 2,87
CO2 9,89 12,66 12,47 7,41 3,24
Méthane 70,44 50,22 25,54 8,08 1,91
Éthane 12,58 22,26 32,76 36,08 30,48
Propane 4,44 9,49 16,68 30,71 40,12
Butane 1,31 2,83 6,00 10,93 16,05
C5+ 0,50 0,95 1,88 3,52 5,33

14
Adoucissement des bruts
Stripage froid – Exemple: UMM SHAIF – ADMA (ABU 
DHABI)

(from amine unit)

15
Adoucissement des bruts

Stripage froid – Exemple: BUNDUQ – ADMA‐OPCO (UAE 


+ QATAR)

16
Adoucissement des bruts
Stripage chaud 
Colonne de 
stabilisation (avec 
reflux)

17
Adoucissement des bruts

Stripage chaud – Principe

Exemple d’adoucissement du brut par stripage à chaud

18
Adoucissement des bruts
Comparaison des 
procédés 
d’adoucissement

19
Adoucissement des bruts

Comparaison des procédés d’adoucissement

Teneur en H2S 
du brut de charge Avantages Inconvénients

Stripage froid  H2S < 2000 ppm masse   Simplicité  Pas de contrôle des pertes des composés 


 1 stripeur  (contacte physique entre huile et gaz)
 Flexibilité
H2S > 2000 ppm masse   Une unité d’adoucissement du gaz de stripage peut 
 2 stripeurs être nécessaire
(typiquement pour H2S > 700 ppm masse dans 
effluent)
Stripage chaud Pas de limitations  Contrôle limité des   Nécessite une déshydratation sérieuse en amont 
(Sans reflux) pertes de composés  (séparation de l’eau de l’huile) 
légers
 Une déshydration/Dessalage du brut en amont peut 
 Bien adapté à  être nécessaire
l’ajustement de la RVP 
aux spécifications  Besoin en énergie (Fuel Gas)

Colonne de  Pas de limitations  Contrôle rigoureux des   Nécessite une déshydratation sérieuse en amont 

stabilisation  pertes des composés  (séparation de l’eau de l’huile) 


(avec reflux) légers
 Une déshydration/Dessalage du brut en amont peut 
être nécessaire

 Besoin en énergie (Fuel Gas)

 Investissement plus élevé

20
Adoucissement des bruts
Introduction au traitement de 
l’eau d’injection
Opérations de production d’huile et de gaz

Sommaire

I. Objectif de l’injection d’eau
1. Pourquoi injecter de l’eau dans le gisement ?
2. Où est injectée l’eau

II. Origine et contaminants de l’eau d’injection
1. Source d’eau d’injection
2. Contaminants de l’eau d’injection
3. Qualité requise pour l’eau d’injection

III. Introduction au traitement de l’eau d’injection
1. Exemple de schéma de traitement

2
Introduction au traitement de l’eau d’injection
I. Objectif de l’injection d’eau
1. Pourquoi injecter de l’eau dans le gisement ?

Phénomènes moteurs naturels                          
induisant la production d’huile :
● Expansion de la roche mère et des fluides
● Expansion du gaz dissous
● Expansion d’une accumulation de gaz au 
sommet du réservoir (gaz cap)
● Expansion d’un aquifère
 Faible récupération d’huile
Besoin de maintenir la pression du gisement 
pour améliorer la production :
● Injection d’eau (méthode la 
plus couramment utilisée)
● Injection de gaz

3
Introduction au traitement de l’eau d’injection

I. Objectif de l’injection d’eau
2. Où est injectée l’eau ?
But de l’injection d’eau :
● Maintien de la pression du réservoir
● Balayage de l’huile en place

Déplacement ascendant Déplacement radial
4
Introduction au traitement de l’eau d’injection
II. Origine et contaminants de l’eau d’injection
1. Source d’eau d’injection

Source d’eau d’injection :
● eau de production
● eau de mer (en complément de l’eau de production)
• Prélevée à 100 m au‐dessous du niveau de la mer
Caractéristiques de l’eau :

5
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Origine et contaminants de l’eau d’injection
2. Contaminants de l’eau d’injection
Contaminants de l’eau d’injection :
● Oxygène
• O2 favorise la corrosion
● Dioxyde de carbone
• CO2 peut entraîner la formation de dépôt de carbonate
● Sulfure d’hydrogène
• H2S corrode les tuyauteries et est très toxique
● Méthane
• CH4 peut former des hydrates dans les conditions d’injection d’eau (pression 
élevée, faible température)
● Matières en suspension, organismes vivants (bactéries)
• Contribuent à l’encrassement et au colmatage des tuyauteries
• Les bactéries sont aussi cause de corrosion
● Matières organiques
• Aliments pour les bactéries
● Bactéries sulfato‐réductrices (SRB)
• Transforment les sulfates présents dans l’eau en H2S (= SULFUROGENESE)
● Sels
• Peuvent être source d’encrassement
• Peuvent être incompatibles avec l’eau du réservoir (formation de BaSO4)

6
Introduction au traitement de l’eau d’injection
II. Origine et contaminants de l’eau d’injection
3. Qualité requise pour l’eau d’injection

Sans particules 
fines
(≥ 5 μm)

Sans huile
Sans oxygène
(élimination de 
(élimination de 
l’huile 
l’oxygène 
dispersée 
≈ 5 ppb)
Spécification  ≈30 mg/l)
de l’eau 
d’injection

Sans bactéries  Sans sulfate 
(injection de  (élimination 
biocide) des sulfates 
≈40 mg/l)

7
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Introduction au traitement de l’eau à injecter
1. Exemple de schéma de traitement

Eau  Pompes  Elimina‐ Pompes 


Filtration  Filtration   Tour à  Filtre à 
de  de  tion des  d’injection 
grossière fine vide cartouche
mer relevage sulfates HP 

Eau de  Anti‐
refroi‐ oxygène Circuit 
dissement d’eau de 
lavage
Biocide +
Anti‐
Eau douce dépôts

8
Introduction au traitement de l’eau d’injection
Chloration de l’eau 
de mer
et injection de 
biocides

9
Introduction au traitement de l’eau d’injection

Sommaire

I. Rôle de la chloration et des biocides et points d’injection
II. Injection d'hypochlorite de sodium
III. Injection de biocides chimiques

10
Introduction au traitement de l’eau d’injection
I. Rôle de la chloration et des biocides et points 
d’injection
Buts de la chloration de l’eau de mer :
● Éviter l’encrassement  empêcher la fixation des organismes vivants
● Faciliter la filtration  favoriser la coagulation des MES
● Bactéricide  contrôler l’activité biologique
But de l’injection de biocide
● Bactéricide  empêcher la prolifération des bactéries
Points d’injection dans la chaine de traitement de l’eau d’injection:

Hypochlorite DBNPA Biocide I/II

Eau  Pompes  Elimina‐ Pompes 


Filtration   Filtration  Tour sous  Filtre à 
de  de 
grossière fine vide cartouches
tion des  d’injection 
mer relevage sulfates HP

Nettoyage chimique en place (CIP) 11
Introduction au traitement de l’eau d’injection

I. Rôle de la chloration et des biocides et points 
d’injection Besoin de chloration
Exemple de prolifération d'organismes marins sur des équipements 
procédé :
VARECH PLAQUE TUBULAIRE D’UN CONDENSEUR
MOLLUSQUES BIVALVES

ALGUES

Développement d'organismes 
marins sur la crépine 
d’aspiration d’une pompe de 
relevage d’eau de mer :

12
Introduction au traitement de l’eau d’injection
II. Injection d'hypochlorite de sodium

Injection d'hypochlorite
● Injection en continu + injection choc
 L’injection en continu seule ne suffit pas
Dosage
● 4 à 5 mg/l d’hypochlorite de sodium 
● Chlore résiduel après filtration fine : 0,5 à 0,7 mg/l

POINT CRITIQUE OU POINT DE RUPTURE AVEC LES COMPOSÉS D’AMMONIUM
CHLORE RÉSIDUEL (mg/l)

3
 Cl2 résiduel 
2 libre et 
combiné
1
 Pompe de 
0 relevage d’eau 
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
CHLORE INJECTÉ (mg/l)
de mer
13
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Injection de biocides chimiques

Injection de biocides

● Dans la tuyauterie d’aspiration des pompes d’injection d’eau
 Pour éviter le développement des bactéries dans le réservoir

● 2 types de biocides sont injectés en dose choc en alternance
 Pour éviter que les bactéries ne s’adaptent à un biocide
 Pour éviter que les bactéries ne s’habituent à une injection continue

14
Introduction au traitement de l’eau d’injection
Filtration grossière 
et filtration fine de 
l’eau de mer

15
Introduction au traitement de l’eau d’injection

Sommaire

I. Description générale du procédé et rôle des équipements
II. Principe de fonctionnement
1. Mécanismes élémentaires de filtration
2. Principales techniques de filtration 
III. Filtration grossière
1. Filtre régénérable en back‐flow automatique
2. Crépine régénérable en back‐flow automatique
3. Filtre tubulaire régénérable en back‐flow automatique
4. Filtre multimédia
IV. Ultrafiltration par membranes à fibres creuses
1. Principe de fonctionnement
2. Plan de circulation des fluides et description du procédé

16
Introduction au traitement de l’eau d’injection
I. Vue d’ensemble du procédé et rôle des équipements

Schéma de principe typique de la filtration d’eau de mer

Élimination des particules 
en suspension ≥ 5 μm 

Élimination des particules en 
suspension ≥ 100 μm 

17
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Principe de fonctionnement
1. Mécanismes élémentaires de filtration
Trois mécanismes élémentaires :

● Effet de tamis :

● Effet d’impact :

● Effet de piège :

18
Introduction au traitement de l’eau d’injection
II. Principe de fonctionnement
2. Principales techniques de filtration
Filtration sur support :

19
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Principe de fonctionnement
2. Principales techniques de filtration
Filtration tangentielle :

Filtration en profondeur :

20
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Filtration grossière
1. Filtre régénérable en back‐flow automatique
Description des équipements et du procédé

21
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Filtration grossière
1. Filtre régénérable en back‐flow automatique

Vue extérieure des filtres grossiers 
Internes des filtres grossiers du FPSO PAZFLOR (ANGOLA) du FPSO PAZFLOR (ANGOLA)
22
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Filtration grossière
1. Filtre régénérable en back‐flow automatique

Séquence de lavage à contre‐courant 
des filtres multiples
● Verrouillage pour empêcher
le lavage à contre‐courant de plusieurs 
filtres simultanément
Contrôles de routine
Opérations de routine
● Échantillonnage  de l’eau filtrée
Opération spéciale
● Dépose de l’élément filtrant pour 
nettoyage ou remplacement

23
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Filtration grossière
2.  Filtre tubulaire régénérable en back‐flow 

• Cycle de filtration :

• Cycle de lavage à 
contre‐courant :

24
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Filtration grossière
3.  Filtre multimédia (MMF)
Ecoulement descendant

Distributeur d’entrée d’eau

lavage à contre‐courant (lit 
fluidisé) 
● En faisant circuler de l’eau vers le 
haut à grande vitesse 
● En faisant circuler de l’eau à 
travers des buses 25
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Filtration grossière
3. Filtre multimédia (MMF)
Injection de polyélectrolyte en amont des filtres multimédia
● Coagulation de petites particules dans la ligne en amont du filtre
● Formation de liaisons entre les particules et le média filtrant
 Efficacité du filtre 
Problèmes des filtres MMF :
● Perte du média au fil du temps (pendant le lavage à contre‐courant)
 Nécessité d’un contrôle et d’un rechargement annuel
● Lit de sable = site propice au développement des bactéries
● Réparations difficiles et travail fastidieux s’il faut enlever le sable
• Par exemple : fuite sur le collecteur

26
Introduction au traitement de l’eau d’injection
IV. Ultrafiltration
1. Principe de fonctionnement
Membrane à fibres creuses

Membrane à fibres creuses

Module de membranes

1 mm

27
Introduction au traitement de l’eau d’injection

IV. Ultrafiltration
2. Description du procédé et des équipements
Schéma du procédé classique de filtration fine

28
Introduction au traitement de l’eau d’injection
Désoxygénation

29
Introduction au traitement de l’eau d’injection

Contenu

I. Rôle
II. Principe de fonctionnement
III. Description du procédé et des équipement

30
Introduction au traitement de l’eau d’injection
I. Rôle

Rôle de la désaération de l’eau :
● Empêcher la corrosion des tuyauteries (puits, lignes de production, riser…)
● Protéger les membranes de l’unité de SRU en aval
 O2 est presque entièrement éliminé de l’eau en 2 étapes :
1) Tour de désaération : O2 éliminé jusqu’à 30 ppb
2) Produit réducteur d’oxygène : élimine l’O2 résiduel jusqu’à 0 – 5 ppb

Eau de  Pompes  Filtre à  Elimina‐ Pompes 


Filtration  Filtration  Tour
mer de  cartouche tion des  d’injection 
grossière fine à vide
relevage sulfates HP

Eau de 
refroidi‐ Réducteur 
d’oxygène Circuit 
ssement
d’eau de 
Biocide + lavage
Eau douce
Anti‐dépôts 31
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Principe de fonctionnement
Tour à vide
Soit un récipient partiellement rempli d’eau liquide 
à pression atmosphérique
● P = pression du ciel gazeux au‐dessus de l’eau 
● P = PO2 + PN2
● PO2 = pression partielle d’O2
● PN2 = pression partielle de N2
On considère l’eau liquide comme une solution 
idéale. Alors :
● PO2 est proportionnelle à la concentration en O2
dissous dans l’eau notée [O2]
● PO2 = constante x [O2]
Donc, si P:
 PO2 
 [O2] 
 L’O2 dissous dans l’eau s’évapore … c’est le principe 
de la tour à vide

32
Introduction au traitement de l’eau d’injection
II. Principe de fonctionnement
Tour de stripage

Prenons maintenant la même capacité 
partiellement rempli d’eau sous forme liquide à 
une pression P = ATM
● Cette fois on ajoute un hydrocarbure gazeux (CH4)  au 
mélange gazeux avec P = constante
● Avant l’ajout de CH4 :  P = PO2 + PN2
● Après l’ajout de CH4 :  P = PO2 + PN2 + PCH4

● Or, P = constante
 PO2 et PN2 

● Et comme PO2 = constante x [O2]
 La concentration en O2 dissous dans l’eau 
 C’est le principe de la tour de stripage

33
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Description du procédé et des équipements
Schéma de procédé typique avec une tour à vide

34
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Description du procédé et des équipements
Principe des colonnes garnies
Internes des colonnes à garnissage

Distributeur de liquide

Garnissage en vrac

Plateau de 
séparation à 
cheminées

Anneau de Anneau de type Grille support


Type Pall Beta Ring 35
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Description du procédé et des équipements
Pompe à vide
Circuit standard d’une pompe à vide

Principe de 
fonctionnement  Pompe à vide 
d’une pompe à vide

VIDÉO : Pompe à vide NASH
36
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Description du procédé et des équipements
Éjecteur d’air

VIDÉO : Éjecteur 
37
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Description du procédé et des équipements
Injection chimique
Scavenger (fixateur d’oxygène) injecté par le bas de la colonne
● La solution est dosée dans le circuit de recirculation (miniflow) des pompes de 
gavage en aval vers la colonne de désoxygénation
Diminue la teneur en O2 résiduel dans l’eau jusqu’à 5 – 10 ppb  
Fixateur d’oxygène : bisulfite de sodium (NaHSO3)
● Réagit avec l’O2  dissous
● Réagit avec le chlore résiduel (Cl2)  
Le bisulfite de sodium élimine l’oxygène et le chlore résiduels
Quantité requise de bisulfite de sodium :
• ≈ 8 ppm masse de NaHSO3 pour 1 ppm masse d’O2
• ≈ 2.4 ppm masse de NaHSO3 pour 1 ppm masse de Cl2

38
Introduction au traitement de l’eau d’injection
Désulfatation

39
Introduction au traitement de l’eau d’injection

Plan du cours

I. Rôle
II. Principe de fonctionnement de l’osmose inverse
III. Description du procédé et des équipements

40
Introduction au traitement de l’eau d’injection
I. Rôle de l’unité SRU

Rôle de l’unité de désulfatation (SRU)
● Assurer la compatibilité chimique de l’eau d’injection
● Éliminer le SO42‐ (ions divalents) de l’eau de mer selon le principe de l’osmose 
inverse
→ Empêcher la formation d’un dépôt insoluble (BaSO4) avec l’eau de formation
→ Empêcher la sulfurogénèse, « souring »

Pompes  Pompes 
Eau de  Filtration  Filtration  Tour sous  Filtre à  Désulfa‐
de  d’injection 
mer grossière fine vide cartouches tation
relevage HP

Eau de 
refroidissement
Anti‐oxygène Circuit 
d’eau de 
Biocide + lavage
Eau douce
Anti‐dépôts

41
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Principe de fonctionnement de l'osmose inverse

Membrane semi‐perméable 
● laisse passer l’eau
● retient les sels

Principe de l’osmose :
● 2 solutions avec des concentrations différentes en sel  État initial
dissous de chaque côté de la membrane
 Les concentrations des 2 solutions s’équilibrent 
équilibre osmotique
 L’eau pure traverse la membrane et dilue la solution 
saline pour

État final
42
Introduction au traitement de l’eau d’injection
II. Principe de fonctionnement de l'osmose inverse

Principe de l’osmose inverse :
● Purification de l’eau salée
 On force le passage de l’eau salée à travers la 
membrane
 On applique une pression côté eau salée
 P > POSMOTIQUE
L’unité de désulfatation fonctionne selon le 
principe de l’OI :
● Elimination des sulfates (SO42‐) au lieu des sels (Na+, Cl‐)
● L’eau d’alimentation est forcée à travers une 
membrane semi‐perméable (qui retient le SO42‐)
● On applique une pression côté eau d’ alimentation
Membrane semi‐perméable de la SRU :
● Laisse passer les ions monovalents : Na+, Cl‐
● Retient les ions divalents : SO42‐
43
Introduction au traitement de l’eau d’injection

II. Principe de fonctionnement de l'osmose inverse

Comment mettre en œuvre l’OI dans un procédé en continu ?
● Si on force l'eau d'alimentation contre la membrane, celle‐ci finit par être bouchée par 
les sels à éliminer (SO42‐)
Solution : filtration à courants croisés 
● L’eau purifiée s’écoule à travers la membrane
● Le flux de concentrat circule parallèlement à la membrane, entraînant les impuretés

44
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Description du procédé et des équipements

Configuration d’une membrane de nanofiltration :
100%

Flux d’eau 
d’alimentation

50%
50%

Fraction du flux d’eau 
d’alimentation rejetée pour 
Membrane spiralée (1 module)
éviter la saturation en sel
45
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Description du procédé et des équipements

Membranes SRU dans leur casing sous pression (PAZFLOR – Angola) :

46
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Description du procédé et des équipements

Configuration du procédé de désulfatation :

50% 25%
100% 25%
75%

50% 25%

25%

50% 25%

25%
47
Introduction au traitement de l’eau d’injection

III. Description du procédé et des équipements

Schéma de procédé typique :

48
Introduction au traitement de l’eau d’injection
III. Description du procédé et des équipements
Nettoyage chimique
Les membranes doivent être nettoyées chimiquement lorsque :
● Le taux de conversion (75 % de perméat) ne peut pas être atteint
● La qualité du perméat (SO42‐ < 40 mg/l) ne peut pas être atteinte
● La ΔP à travers les cartouches à modules membranaires augmente de 10 %
Nettoyage des membranes par un système de nettoyage en place (CIP)
● Le train de membranes à nettoyer est mis hors service, tous les autres trains restent en 
service
● Commande manuelle
● Le choix de la solution de nettoyage circulée dépend du type de colmatant (déterminé 
par le laboratoire) :
• solution acide  pour éliminer les dépôts minéraux
• solution alcaline  pour éliminer les dépôts organiques
● La solution chimique circule en circuit fermé entre les cartouches et le bac de stockage 
du système de nettoyage en place
Les membranes de nanofiltration sont physiquement fragiles  procédures 
opératoires spécifiques
● Procédure spécifique pour le démarrage et l’arrêt
 Éviter les coups de bélier, dépression
● En cas d’arrêt, la procédure de préservation doit être appliquée
49
Introduction au traitement de l’eau d’injection
Introduction au traitement
de l’eau de production
Opérations de production d’huile et de gaz

Sommaire

I. Origine et rejet de l’eau de production
II. Teneur en huile de l’eau de production et réglementation relative aux 
rejets
III. Introduction au traitement de l’eau huileuse
1. Principe de la décantation et limites
2. Exemples de schémas de procédé

2
Introduction au traitement de l'eau de production
I. Origine et rejet de l’eau de production

D’où vient l’eau de production ?
● Gisement (eau de formation)
● Traitement des effluents du puits :
• Séparation triphasique
• Déshydratation
• Dessalage

3
Introduction au traitement de l'eau de production

I. Origine et rejet de l’eau de production

Utilisation de l’eau de production

4
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Teneur en huile et réglementation relative aux rejets

Eau de production polluée par 
● Des gouttelettes d’huile insolubles
• Paraffines
 Émulsion huile dans eau (= émulsion inverse)
● Hydrocarbures solubles
• Aromatiques (les HC les plus toxiques)

5
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Teneur en huile et réglementation relative aux rejets

Traitement de l’eau de production  ne permet de retirer que
les HC non dissous
Spécifications de rejet des eaux de production
● En mer : teneur en huile dispersée maximum admissible = 30 mg/L
• Spécification pour les HC non dissous
● À terre : Spécification plus contraignante à terre qu’en mer (en général 10 mg/L)
• D’autres spécifications doivent être respectées
Au‐delà de 40 mg/L 
● Formation d’une couche d’huile à la surface de l’eau de mer
 Destruction de la vie marine (l’O2 ne peut plus se dissoudre dans l’eau)

Diluer de l’eau huileuse avec de l’eau de mer pour atteindre les 
spécifications est formellement INTERDIT

6
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Introduction au traitement de l’eau huileuse

7
Introduction au traitement de l'eau de production

III.1. Principe de la décantation

Séparation par gravité
● Densité de l’huile < Densité de l’eau
 Les gouttelettes d’huiles remontent à la surface
Les gouttelettes d’huile remontent plus vite à la surface quand 
● leur diamètre 
● la densité des gouttelettes d’huile 
● la force gravitationnelle 

Quelles gouttelettes d’huile remonteront le plus vite à la surface ? 
8
Introduction au traitement de l'eau de production
III.2. Exemples de schémas de procédé

9
Introduction au traitement de l'eau de production

III.2. Exemples de schémas de procédé

Traitement de l’eau de production sur le FPSO de DALIA 10
Introduction au traitement de l'eau de production
III.2. Exemples de schémas de procédé

Traitement de l’eau de production de l’OLIGOCÈNE sur le FPSO de PAZFLOR
11
Introduction au traitement de l'eau de production

III.2. Exemples de schémas de procédé

Traitement principal de l’eau de production sur le FPSO de PAZFLOR
12
Introduction au traitement de l'eau de production
Traitement de l’eau de production – Conception du 
procédé

Malheureusement, la loi de STOKES ne s’applique pas directement aux 
émulsions chimiquement stables du type rencontré dans les systèmes de 
production des champs d’huile/de gaz.
Cependant, les paramètres de la formule peuvent être utilisés pour améliorer la 
séparation dans les équipements de déshuilage spéciaux :

(ρW  ρHC)
V  g. . D2
18. μ
TERMINAL

Augmenter  le temps de résidence application limitée
Augmenter  le diamètre des gouttelettes (d2) coalescence/floculation
Augmenter la force gravitationnelle (g) hydrocyclone / centrifugeuse
Augmenter le gradient de densité (Dr) flottation
Diminuer la viscosité de l’eau (µ) chaleur (application très limitée)
13
Introduction au traitement de l'eau de production

Hydrocyclones

Introduction au traitement de l'eau de production
Sommaire

I. Description générale du procédé et rôle des équipements
II. Principes de fonctionnement
III. Plan de circulation des fluides et des équipements du procédé
IV. Paramètres opératoires

15
Introduction au traitement de l'eau de production

I. Description générale du procédé et rôle des 
équipements
Schéma de principe du procédé de traitement par hydrocyclones

Gouttelettes  Séparation des 
Eau de production 
d’huile  grosses gouttelettes 
dessablée
coalescées d’huile

REJET DE 
Eau de  Hydrocyclones  Hydrocyclones  Ballon de 
L’EAU 
prod. de dessablage de déshuilage dégazage DÉSHUILÉE

Mise en 
sac du 
sable
Recyclage 
Collecte de l’eau 
dans le 
huileuse
séparateur

16
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principe de fonctionnement des équipements
1.   Hydrocyclones
Tube d’hydrocyclone statique Force centrifuge
Vitesse(ω) Force 
centrifuge
M = M.ω².r

Rayon (r)

● La force centrifuge  quand la 
densité du liquide 
→ Le liquide le plus lourd (= l’eau) est 
projeté vers les parois extérieures

Dispositif de contre‐pression

17
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Principe de fonctionnement des équipements
2.   Ballon de dégazage

Pression réduite
 Vaporisation des HC 
légers dissous dans 
l’eau
 Les bulles de gaz 
remontent à la surface 
du liquide

18
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Description des équipements
1.   Hydrocyclones de déshuilage

Entrée tangentielle du tube

Vue globale du tube
Surverse du tube
Introduction au traitement de l'eau de production
19

III. Description des équipements
1. Hydrocyclones de déshuilage

Entrée de 
l’hydrocyclone

20
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Description des équipements
1. Hydrocyclones de déshuilage

21
Introduction au traitement de l'eau de production

III. Description des équipements
2.   Hydrocyclones de dessablage

Surverse du 
cyclone

Clarificateur à 
cyclone

Collecteur de sable

22
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Description des équipement
2. Hydrocyclones de dessablage
Système de mise en sacs

23
Introduction au traitement de l'eau de production

IV. Paramètres opératoires
1.   Hydrocyclones de déshuilage
Débit de l’eau de production

Rotation minimale  Le vortex devient 
requise turbulent
24
Introduction au traitement de l'eau de production
IV. Paramètres opératoires
1. Hydrocyclones de déshuilage
Débit d’eau de production
● Hydrocyclone compartimenté

Entrée d’eau 
de production

Hydrocyclone à 4 compartiments Manifold d’entrée

25
Introduction au traitement de l'eau de production

IV. Paramètres opératoires
1. Hydrocyclones de déshuilage
ΔP à travers l’hydrocyclone
● Efficacité de séparation  proportionnelle au ΔPHUILE dans l’hydrocyclone
 Pression d’entrée ≥  à 5 barg minimum

Exemple de ΔP dans un hydrocyclone Schéma de circulation avec une pompe en cas 
de pression insuffisante en amont

26
Introduction au traitement de l'eau de production
IV. Paramètres opératoires
1. Hydrocyclones de déshuilage
Ratio de rejet & Ratio des pertes de charge (PDR)
● Ratio de rejet d’huile recommandé ≈ 2 % du débit‐volume total
● PDR recommandé : 1,6 ≤ PDR ≤ 2,0 

27
Introduction au traitement de l'eau de production

IV. Paramètres opératoires
2.   Ballon de dégazage
Pression dans le ballon de dégazage
● Faible pression (entre 0,2 et 0,5 barg)
● Quand la pression du fuel gaz 
 la solubilité du gaz 
 la quantité de bulles de gaz  et favorise la séparation huile/eau
Niveau d’eau
● Quand le niveau d’eau 
 le temps de séjour 
 la séparation huile/eau s’améliore

28
Introduction au traitement de l'eau de production
Bassins API et 
décanteurs 
lamellaires

Introduction au traitement de l'eau de production

Sommaire
I. Rôle des bassins API dans la chaîne de traitement
II. Principe de fonctionnement
1. Plan de circulation des fluides
2. Exemple de bassin API
3. Application
III. Description des bassins API 
1. Goulotte fixe ou orientable
2. Tambour déshuileur
3. Cloison siphoïde
IV. Évolution : les décanteurs lamellaires
1. Principe de fonctionnement
2. Plan de circulation des fluides
3. Courant descendant
4. Courant ascendant
5. Alternative aux plaques
V. Points‐clés
30
Introduction au traitement de l'eau de production
I. Rôle des bassins API dans la chaîne de traitement

31
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Principe de fonctionnement

La décantation des gouttelettes 
d’huile est facilitée par :
● Une faible vitesse de circulation d’eau
 Très grand bassin

● Une importante vitesse ascensionnelle 
qui dépend essentiellement du :
• diamètre des gouttelettes d’huile
• et de leur densité

32
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principe de fonctionnement
1. Plan de circulation des fluides

33
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Principe de fonctionnement
2. Exemple de bassin API
Racleur de surface

Entrée de l’eau à traiter

Vue d’ensemble d’un bassin API
34
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principe de fonctionnement
2. Exemple de bassin API
Goulotte

Vue d’ensemble d’un bassin API 35
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Principe de fonctionnement
2. Exemple de bassin API

Entrée d’eau

Compartiment d’entrée – phase de tranquillisation 36
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principe de fonctionnement
2. Application
Soit un bassin API contenant une huile de densité 0,935 kg/m3 à 20°C. Pour 
l’exercice, nous considérons que toutes les gouttelettes d’huile à séparer ont 
un diamètre de 150 µm.

 Déterminer la vitesse d’ascension de ces gouttelettes.

Le temps de résidence moyen dans le bassin est de 2 heures

 Déterminer la hauteur de liquide maximum au bon fonctionnement de ce bassin API.

 Cette hauteur sera‐t‐elle suffisante pour des particules de diamètres 100µm, pour une 
densité de 0, 840 kg/m3 ?

37
Introduction au traitement de l'eau de production

III. Description des bassins API
1. Goulotte fixe ou orientable

Goulotte fixe
39
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Description des bassins API
2. Tambour déshuileur

40
Introduction au traitement de l'eau de production

III. Description des bassins API
3. Cloison siphoïde

Représentation d’une cloison siphoïde

41
Introduction au traitement de l'eau de production
IV. Évolution : Les décanteurs lamellaires
1. Principe de fonctionnement
Décantation lamellaire :

• Éprouvette inclinée  Diminution de


la hauteur d’ascension
 Les gouttelettes d’huile glissent sur la
plaque inclinée
• La surface de contact entre
gouttelettes d’huile 
 Coalescence des gouttelettes d’huile
Fonctionnement d’un décanteur lamellaire  qui accélère leur remontée
42
Introduction au traitement de l'eau de production

IV. Évolution : Les décanteurs lamellaires
2. Plan de circulation des fluides

43
Introduction au traitement de l'eau de production
IV. Évolution : Les décanteurs lamellaires
3. Courant descendant
Entrée gaz de 
blanketing 9 Event
8

5 7
Sortie secondaire d’huile
3

Sortie primaire d’huile

1 Sortie eau
Entrée eau 4

Sortie sédiments 6
44
Introduction au traitement de l'eau de production

IV. Évolution : Les décanteurs lamellaires
4. Courant ascendant 7 6

4
5

3
1

45
Introduction au traitement de l'eau de production
A l’ aide des mots manquants indiqués au bas de la slide
Compléter le texte à trous :

L’eau huileuse pénètre dans l’installation au niveau de ………………. (1). Une partie des solides qu’elle contient vont 
‘’couler’’ sous l’effet de la gravité et être « stocké » au niveau de ……………….. (2), l’eau huileuse va, quant à elle, entrer 
dans ………..…………..…….…………… (3). L’huile s’accumule petit à petit au sein de la face supérieure et coalesce en un film se 
déplaçant dans le même sens que l’eau. ……….. (4), flottant au dessus de l’eau, va être récupérée par un des équipements 
(……X…., ………X…) dont on a parlé plus haut. 

L’eau purifiée remonte vers le haut du bassin vers ……………. (5). dont la hauteur est ajustable de tel sorte à éliminer les 
quantités d’huile restantes avant de quitter le bassin. 

Ce bassin possède ……………… …………. (6). Pour des raisons de sécurité, une alimentation en gaz de blanketing est prévue afin d’éviter de créer 
une atmosphère explosive avec l’entrée d’air et les hydrocarbures récupérés. Ces appareils n’étant pas fait pour tenir la pression, des …………. 
(7) sont pourvus pour évacuer l’excès de gaz de blanketing.

La seul différence en terme de performance est que le courant ascendant permet de récupérer plus de sable que le procédé à courant 
descendant. Ce dernier permet, quant à lui, de récupérer une plus grande quantité d’huile.

Mots manquants :
‐ Zone de collecte                                           7
‐ Event                                                ‐ Goulottes X
2
‐ Tambours                                                         ‐
X Couvercle étanche                                        ‐
6 Déversoir 5

‐ Pack de plaque ondulée                              1
‐ Tubulure d’entrée               ‐ Huile 4
3 46
xcvxcv

IV. Évolution : Les décanteurs lamellaires

Vue de l’extérieur

Vue de l’extérieur Pack de plaques ondulées
47
Introduction au traitement de l'eau de production
IV. Évolution : Les décanteurs lamellaires
5. Alternatives aux plaques
Alternative aux plaques parallèles = le « packing »

Favorise la coalescence
 Augmenter la taille des 
gouttelettes d’huile

Favorise la séparation
 Huile / Eau / Sable

48
Introduction au traitement de l'eau de production

V. Points‐clés

Traitement primaire 
● Décantation
● Bassin API ; Décanteur lamellaire 
Facteurs influençant la vitesse de décantation 
● Tailles des gouttelettes d’huile
● Différence de densité entre huile et eau
● Température du système
Bassins API 
● Traitement grossier  diamètre > 50 – 150µm
● Encombrant  non utilisé en mer
Décanteurs lamellaire 
● Traitement grossier  diamètre > 50 – 150µm
● Réduisent l’encombrement  utilisable en mer
● Évolution basée sur le fait que des plaques inclinées augmentent la vitesse de décantation des 
gouttes d’huiles

49
Introduction au traitement de l'eau de production
Flottation

Introduction au traitement de l'eau de production

Sommaire
I. Rôle des flottateurs dans la chaine de traitement
II. Principe de fonctionnement
III. Deux grandes familles de flottateurs
1. Flottateur à gaz dissout
2. Flottateur à gaz induit
IV. Paramètres opératoires
V. Description des principales technologies
1. Hydro‐éjecteur
2. Flottateur à air dissout
3. Flottateur WEMCO
4. Flottateur compact : CFU
51
Introduction au traitement de l'eau de production
I. Rôle des flottateurs dans la chaine de traitement

52
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Principe de fonctionnement

 Zone de mélange turbulent (3) :


• collision des bulles de gaz et
des gouttelettes d’huile
 Adsorption

 Zone de flottation (4) :


• formation d'agglomérats et de
mousse par le biais de
l’adsorption.
 Effet des bulles de gaz : ces
agglomérats remontent plus
rapidement

 En surface (5) :
• Récupération de la mousse
Facteurs d’optimisation :
● Générer de fines bulles
● Agiter fortement
● Ajouter des produits chimiques (surfactant, floculent…)
53
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Deux grandes familles de flottateurs
1. Flottateur à gaz dissout

54
Introduction au traitement de l'eau de production

III. Deux grandes familles de flottateurs
2. Flottateur à gaz induit

Principe d’un hydro‐éjecteur Principe d’une turbine
55
Introduction au traitement de l'eau de production
IV. Paramètres opératoires

Taille des bulles  entre 50 et 100µm
Injection de produits chimiques 
● Optimiser l’injection de floculant pour éviter de former des flocs
 Éviter les surdosages
Flux d’écrémage 
● Doit être compris entre 5 et 10 % du débit d’eau à traiter 
Stabilisation des différents flux  Ecoulement laminaire
 Limiter les variations instantanées de flux
Concentration en huile de l’eau 
● Doit être < à 500 ppm en entrée du procédé

56
Introduction au traitement de l'eau de production

V. Description des principales technologies
1. Hydro‐éjecteur

Flottateur à gaz induit 
fonctionnant par hydro‐injection
57
Introduction au traitement de l'eau de production
V. Description des principales technologies
2. Flottateur à turbine

Flottateur vue de l’extérieur

Flottateur vue de l’intérieur
58
Introduction au traitement de l'eau de production

V. Description des principales technologies
3. Flottateur WEMCO
Porte Garnitures 
d’étanchéité

Écumoire

Unité de flottation type WEMCO – YEMEN 


59
Introduction au traitement de l'eau de production
V. Description des principales technologies
4. Flottateur compact : CFU
Sortie
Pétrole huile /gaz
Gaz et phase 
0,1 Sm3 pour 1 m3 d’eau
aqueuse

Entrée
L’huile en phase  Phase
aqueuse peut être 
entrainée avec le gaz de séparation
de l’eau
Produits 
chimiqu
es
Phase  Sortie eau
aqueuse
Eau

Principe de fonctionnement Avantages :
basé sur : ● Ne requiert pas d’énergie
● La flottation ● Compact
● Force centrifuge ● Bonne efficacité de séparation

60
Introduction au traitement de l'eau de production

Injection de 
produits 
chimiques

Introduction au traitement de l'eau de production
Sommaire

I. Rôle de l’injection de produits chimiques
II.Principes d’action des désémulsifiants
III.Mise en œuvre de l’injection de produits chimiques
IV.Diagnostic des problèmes opératoires
V.Dangers spécifiques aux produits chimiques

62
Introduction au traitement de l'eau de production

I. Rôle de l’injection de produits chimiques

Produits chimiques = boîte à outils de l’opérateur pour un traitement efficace
Rôle de l’injection de produits chimiques dans le traitement de l’eau de 
production :
● Résoudre les émulsions inverses

Avantages Inconvénients
• Très efficace si : • Les produits chimiques utilisés sont 
‐ le bon produit chimique est utilisé solubles dans l’eau et peuvent donc être 
‐ le dosage est adapté rejetés dans l’environnement

• Faciles à mettre en œuvre • Tendance à former des flocs de particules 
solides et d’huile qui sont difficiles à 
• Peuvent compenser une perte d’efficacité  recycler.
des équipements de déshuilage
• Un mauvais dosage peut compliquer les 
opérations de traitement
63
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principes d’action des désémulsifiants
1.   Formation d’émulsions inverses
Sites de formation des émulsions

64
Introduction au traitement de l'eau de production

III.   Stabilisation des émulsions
Facteurs de stabilisation Polymères


‐ ‐
‐ ‐ ‐ ‐ ‐ Ions 
Solides ‐ adsorbés
‐ ‐ ‐ ‐

‐ ‐ ‐ ‐
‐ ‐
Á cause de la charge électrostatique les 
gouttelettes d’eau se repoussent entre elles Agents de surface

Différents composants dans le brut stabilisent 
TEMPS l’émulsion en créant des barrières à la surface de 
la gouttelette d’eau, évitant ainsi qu’elles ne 
s’approchent les unes des autres

Extrémité oléosoluble
(groupe oléophile)
HUILE
EAU Extrémité hydrosoluble
(groupe hydrophile)
Á cause des particules et des tensio‐actifs 
(agents de surface) les gouttelettes d’eau se 
repoussent entre elles Représentation d’un agent de surface 65
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principes d’action des désémulsifiants
2. Stabilisation des émulsions
Émulsions inverses Émulsions normales
(huile dans eau) (eau dans huile)

66
Introduction au traitement de l'eau de production

II. Principes d’action des désémulsifiants
2. Stabilisation des émulsions

Sédiments Émulsion interfaciale Émulsion laiteuse

67
Introduction au traitement de l'eau de production
II. Principes d’action des désémulsifiants
3.   Action des désémulsifiants
Action d’un désémulsifiant :
● Floculation (= regroupement) des gouttelettes 
● Neutralisation du facteur de stabilisation et coalescence des gouttelettes neutralisées

Floculation Coalescence
Regrouper les  Casser le film 
gouttelettes  interfacial pour que 
ensemble et les  les gouttelettes 
mettre en contact fusionnent

Neutralisation des stabilisateurs de  Coalescence des gouttelettes 
gouttelettes neutralisées
68
Introduction au traitement de l'eau de production

III. Mise en œuvre de l’injection de produits chimiques

Points d’injection des désémulsifiants
● Sortie eau des séparateurs triphasiques
● En amont des équipements de déshuilage (hydrocyclones, CPI, flottateur…)
Taux d’injection :
● Typiquement compris entre ≈ 10 pm et 20 ppm

Type d’injection Skid 69
Introduction au traitement de l'eau de production
III. Mise en œuvre de l’injection de produits chimiques

Importance du choix du produit chimique

flocs

Action d’un désémulsifiant  Émulsion inverse brisée avec un 
Émulsion inverse inadapté désémulsifiant adapté
70
Introduction au traitement de l'eau de production
Teneur en H2O des gaz saturés 
en humidité
HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

Sommaire

Introduction
Détermination de la teneur en eau
● Cas des gaz non acides (sweet gases)
● Cas des gaz acides (sour gases)
● Utilisation des programmes de simulation

Courbe de rosée eau d’un gaz naturel
Mesure sur site de la teneur en eau

2
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Introduction – Origines de l’eau

Tous les fluides aux conditions de gisement sont saturés en eau
● L’eau est donc toujours présente dans les effluents de réservoir (huile et gaz) : en phase 
VAPEUR et souvent également en phase LIQUIDE.

Eau liquide : eau de production ou eau de condensation
● L’eau forme avec le CO2 and H2S des produits corrosifs et
● limite la capacité de transport des pipelines.

Eau liquide (ou vapeur d’eau) :
● L’eau forme des hydrates avec le C1, C2, C3, iC4, CO2, H2S, N2,… en général à des pressions 
> 10 bar et des températures < 25 °C.

3
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Détermination de la 
teneur en eau
● Cas des gaz non acides (sweet gases)

4
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Détermination de la teneur en H2O – Cas des gaz non 
acides

Diagramme de McKetta avec 
corrections pour la masse 
volumique, la salinité de l’eau, la 
teneur en H2S et la teneur en CO2
(les diagrammes de JM Campbell 
donnent des résultats équivalents)

Corrélation de BUKACEK

● Exemple :
Coefficients fonction 
de T donnés par
des TABLES ou
les équations de GdF
Programmes de simulation 
thermodynamique (PRO II, HYSYS…)

5
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

‐ diagramme de McKetta ‐

6
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
TENEUR EN H2O DES GAZ SATURÉS EN HUMIDITÉ TENEUR EN H2O DES GAZ SATURÉS EN HUMIDITÉ
‐ Coefficients de BUKACEK ‐ ‐ Coefficients de BUKACEK ‐

Détermination de la teneur en H2O – Cas des gaz non 
acides
Diagramme de McKETTA

1 – Quelle est la teneur en H2O d’un gaz naturel à 200 °F et 3000 psi.a ?

………….
280 lb/MMSCF

2 – Pour la même pression de base (3000 psi.a), quelle sera la teneur en H2O de ce même gaz naturel à une 
température inférieure (100 °F) ?

33
………… lb/MMSCF

Conclusion : la teneur en humidité d’un gaz naturel diminue, lorsque la température ……DIMINUE……


……………………
3 – Pour la même température de base (200 °F), quelle sera la teneur en H2O de ce même gaz naturel  à 
une pression inférieur (1500 psi.a) ?

480
…………. lb/MMSCF

…………………………
Conclusion : la teneur en humidité d’un gaz naturel augmente, lorsque la pression ……DIMINUE…………
8
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Détermination de la teneur en H2O – Cas des gaz non 
acides
Diagramme de McKETTA

4 – Quelle est la température de rosée à 1000 psi.a de ce même gaz naturel (saturé en humidité à
200 °F et 3000 psi.a) ?
150
…………… °F

5 – Quelle est la pression de rosée à 100 °F de ce même gaz naturel (saturé en humidité à 200 °F et
3000 psi.a) ?

170
……………. psi.a

Remarque : Le diagramme de McKETTA a été conçu pour un gaz ayant une densité de 0,6
(densité de l’air = 1,0). Il peut être nécessaire de corriger les valeurs calculées quand la
densité du gaz est très différente de 0,6. En effet la teneur en eau d’un gaz diminue quand
sa densité augmente. 9
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Détermination de la 
Teneur en eau
• Cas des gaz acides (sour gases)

10
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Détermination de la teneur en H2O – Cas des gaz acides

Les méthodes de McKetta et de Bukacek sont valables si


(H2S + CO2) < 5% mole

Sinon, des facteurs de correction doivent être appliqués 
● méthode de CAMPBELL
● méthode de GASUNIE

Car la teneur en eau d’un gaz augmente quand son acidité augmente

11
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Détermination de la 
teneur en eau
● Utilisation des programmes de simulation

12
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Teneur en eau – Programmes de simulation

13
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Courbe de rosée 
eau d’un gaz 
naturel

14
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Point de rosée / Courbe de rosée de l’eau – Définition

Définition
● On dit que : le gaz saturé en eau, dans des 
conditions données de pression et de  GAS WATER DEW POINT CURVE
température, est au point de rosée eau,
160
quand le gaz est légèrement refroidi à une 
pression constante et que la vapeur  140
commence à se condenser.
120
La teneur en eau peut être définie par 

Pressure (bar a)
100
les valeurs de P et T du gaz au point de 
80
rosée.
60
Pour une teneur en eau, il existe un 
40
nombre infini de points de rosée eau; 
ces points définissent la courbe de  20

rosée eau du gaz. 0
0 50 100 150
Pour un point de rosée eau défini par  Temperatue (°C)
un couple P et T, il existe une seule 
teneur en eau.
15
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Point de rosée / Courbe de rosée eau – Application
Prenons le cas d’un gaz naturel saturé en humidité à 1000 psi.a et 100 °F. Compléter le tableau suivant 
avec les points de rosée eau (pas de corrections pour la densité et la salinité)
Teneur en eau (lb/MMSCF) …..
60.40
Température de Rosée (°F) 0 20 40 60 80 100 120 130 140 150
Pression de Rosée (psi.a) …..
17,7 …..
43,7 ….. 223,3
101,3 ….. 474,1
….. 1 000 2 191
….. 3 387
….. 5 524
….. 10 291
…..

16
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Mesure sur site de 
la teneur en eau

17
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Quiz

Vrai Faux
La teneur en eau d’un gaz naturel augmente quand la température augmente ●
………………..

Si un gaz est saturé en eau à 70 bars et 30°C, son point de rosée eau à 70 bars est 30°C ●


………………..

La teneur en eau d’un gaz naturel augmente quand la pression augmente ●


………………..

La présence de gaz acides augmente la teneur en eau à saturation d’un gaz ●


………………..
La présence de H2S et/ou CO2 augmente la teneur en eau d’un gaz. Si la concentration en gaz acides est supérieure à 5%, les
résultats donnés par les corrélations de McKetta et Bukacek doivent être corrigés.
Plus la teneur en eau d’un gaz est basse plus sa température de rosée eau est basse (à la même pression). ●
………………..

L’influence du CO2 sur la teneur en eau d’un gaz est plus importante que celle de H2S ●
………………..

18
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Points clés

Les gaz naturels sont presque toujours saturés en humidité car ils sont souvent en 
contact avec une phase aqueuse (sauf bien évidemment après une phase de 
déshydratation et/ou de réchauffage au contact de l’eau).
Plus la pression d’un gaz naturel diminue, plus sa teneur en eau à saturation 
augmente.
Plus la température d’un gaz naturel diminue, plus sa teneur en eau à saturation 
diminue.
La saturation en eau d’un gaz naturel diminue lorsque sa densité augmente.
L’acidité d’un gaz naturel se traduit par une teneur en eau plus élevée à 
saturation (corrections des teneurs en H2S et CO2 du gaz naturel nécessaires au‐
delà de 5 % mole)
Tous les appareils de mesure du point de rosée sont sensibles aux entrainements 
de liquide (eau, méthanol, glycols, HC, …).

19
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité

Unités de conversion
 Conditions normales : 1 atm.a = 1,013 bar.a = 760 mmHg
0 °C (universel !)

 Conditions standard : 1 atm.a = 1,013 bar.a = 760 mmHg


US : 60 °F ? (= 15,6 °C) ; UE : 15 °C ? ; …

1 bar  = 14,5 psi Teneur en eau d’un gaz


1 atm = 14,7 psi 1 lb/MMSCF    =     16,9076 mg/Nm3
1 lb    = 0,4536 kg =     16,0187 mg/Sm3
1 m3 = 35,31467 CF =     379,495/18,02 ≈ 21,06 ppm volume
1 bbl  = 0,159 m3 1 mg/Sm3 =     23,645/18.02 ≈ 1,31 ppm volume

1 SCF (à 60 °F et 14,7 psi.a)    = 0,0282623 Sm3 (à 15 °C et 101,325 kPa)


1 Sm3 (à 15 °C et 101,325 kPa)   =   35,382754 SCF (à 60 °F et 14,7 psi.a) 

20
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
Hydrates & 
prévention des hydrates

Sommaire

Introduction 
Conditions de formation des hydrates
Prédiction de la formation des hydrates
● Courbes de formation des hydrates
● Cas des gaz acides
● Utilisation des logiciels de simulation

Prévention des hydrates
Élimination des bouchons d’hydrates

2
Hydrates & prévention des hydrates
Introduction aux 
hydrates

3
Hydrates & prévention des hydrates

Introduction – Que sont‐ils ?

4
Hydrates & prévention des hydrates
Qu'est‐ce qu’un hydrate ?

Les HYDRATES sont formés de molécules d’hydrocarbures piégées dans un 
réseau de molécules d'eau disposées en cage, ce qui augmente la STABILITÉ 
de la structure (comme une bille à l’intérieur d’une boîte)
Ils créent des problèmes opérationnels, à des pressions élevées, car ils 
peuvent être présents à des températures supérieures à celle de la glace (4 °C 
à 12 bar ou 20 °C à 100 bar par ex. )
Un pied cube d’hydrate de gaz contient 160 pieds cubes de gaz à température 
standard et pression standard 

Molécules 
d’hydrocarbures

5
Hydrates & prévention des hydrates

Qu'est‐ce qu’un hydrate ?

Dépots dans les océans


Hydrates solides inclus
dans les sédiments Dépots arctiques
Des bandes et des lentilles
existent dans le permafrost,
relativement près de la
surface

Méthane biogénique
généré dans des
sédiments océaniques
peu profonds jusqu’à
1000 m

Méthane piégé

Prouvé
Déduit
Potentiel

Les hydrates de gaz peuvent apparaitre sous forme de nodules, de strates ou de veines dans les sédiments
6
Hydrates & prévention des hydrates
20267_a_A_ppt_09 – HYDRATES & HYDRATE PREVENTION
Qu'est‐ce qu’un hydrate ?

7
Hydrates & prévention des hydrates

Conditions de 
formation des 
hydrates
Formation des hydrates

 3 CONDITIONS doivent être réunies pour que des hydrates se forment :
• Présence d’eau LIQUIDE (“libre”, dissoute ou émulsionnée)
• Présence d’hydrocarbures légers (de C1 à C4), de gaz acide (CO2, H2S) ou d’azote
• P suffisamment élevée et/ou T suffisamment basse (en fonction de la nature et de la composition du gaz)

• Également présents naturellement dans le sous‐sol, au fond et sous le fond de la mer

Cas 1: Faible teneur en eau Cas 2: Teneur en eau modérée Cas 3: Teneur en eau élevée

La courbe de rosée eau est à gauche de la  La courbe de rosée eau croise la courbe de  La courbe de rosée eau est à droite de la 


courbe de formation d’hydrates formation d’hydrates courbe de formation d’hydrates

9
Hydrates & prévention des hydrates

Prédiction de la 
formation des hydrates
● Courbes de formation des hydrates

10
Hydrates & prévention des hydrates
Courbe de formation des hydrates – Influence de la 
composition du gaz, courbes de KATZ (Densité)

11
Hydrates & prévention des hydrates

Prédiction de la 
formation des hydrates
● Cas des gaz acides

12
Hydrates & prévention des hydrates
Effet de l’H2S et du CO2 sur les conditions de formation 
des hydrates – Réf. GPSA

Bar a

13
Hydrates & prévention des hydrates

Prédiction de la 
formation des hydrates
● Utilisation des logiciels de simulation

14
Hydrates & prévention des hydrates
Utilisation des logiciels de simulation

Ces méthodes sont basées sur les équations fondamentales des équilibres de 


phases.
● Quand les hydrates se forment T, P et les potentiels chimiques sont les mêmes dans les 
phases gaz, eau liquide et hydrates (solides)
Les logiciels de simulations sont supérieurs à la fois en précision des résultats
et en potentiel d’extrapolation
Remarque :  PRO II ne prend pas en compte la quantité réelle d’eau dans le 
gaz
● Il suppose tout le temps que de l’eau liquide libre est présente
● Il considère que le gas est saturé en eau, i.e. il augmente la quantité d’eau si la 
saturation n’est pas effective
MULTIFLASH d’Infochem est basé sur des données expérimentales
● Il permet une prédiction précise de la température de formation d’hydrates dans les 
mélanges d’hydrocarbures, en présence d’eau et d’inhibiteurs tels que le sel, le 
méthanol, les glycols (MEG, DEG). 

15
Hydrates & prévention des hydrates

Exemple de résultats de simulation

Hydrates Formation & Water Dew-Point Curves

160

140

120
Pressure(bar abs)

100

80

60

40

20

0
0 20 40 60 80 100
Temperatue (°C)

Hydrate Curve Water Dew Point

16
Hydrates & prévention des hydrates
Prévention des 
hydrates

17
Hydrates & prévention des hydrates

Prévention des hydrates – Différentes options

Prévention et monitoring des hydrates

Inhibition de la formation des hydrates
● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en 
PHASE DE CONCEPTION

général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)
PHASE OPÉRATIONNELLE

Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● Installation d’un réchauffeur indirect

Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des 
instruments dédiés au monitoring de la formation des 
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

Option 2 : contrôle du  Option 3 : inhibition
domaine de P et T

18
Hydrates & prévention des hydrates
Élimination des 
bouchons 
d’hydrates

19
Hydrates & prévention des hydrates

Élimination d’un bouchon d’hydrate

Augmenter la température pour éliminer un bouchon d’hydrate n’est en général pas 
une opération très pratique dans la mesure où le bouchon doit d’abord être localisé 
avant d’appliquer l’équipement de chauffage sur la zone de l’obstruction. Toutefois, 
cette méthode pourra être utilisée dans des cas particuliers.
Un pipeline bouché par des hydrates peut être débouché en réduisant la pression du 
pipeline des deux côtés du bouchon.
Réduire la pression d’un seul côté est EXTRÊMEMENT DANGEREUX ! Le bouchon 
d’hydrate solide peut se briser et se libérer. La pression du pipeline entraîne alors à 
très grande vitesse ce bouchon d’hydrate dur comme de la glace vers le côté où la 
pression a été réduite. À cette vitesse, lorsque le bouchon atteint un coude ou une 
restriction, il peut rompre une conduite voire même la déterrer. Ce type d’accident a 
déjà coûté des vies et causé de lourds dommages aux équipements.

P = 100 bar P = 70 bar


= 20
Hydrates & prévention des hydrates
Élimination d’un bouchon d’hydrate – Risques pour la 
sécurité
Figure 1 : risques pour la sécurité liés au déplacement des 
bouchons d’hydrate
(source :  Chevron Canada Resources, 1992)

21
Hydrates & prévention des hydrates

Élimination des bouchons d’hydrates – Risques pour la 
sécurité
Figure 1 : risques pour la sécurité liés à des hautes pressions causées par des 
bouchons d’hydrates (source :  Chevron Canada Resources, 1992)

22
Hydrates & prévention des hydrates
Quiz

Vrai Faux
La présence d’humidité (eau vapeur) suffit à former des hydrates quand le gaz est à une température assez ●
basse et une pression assez élevée.
La présence d’eau LIQUIDE est obligatoire
……………….
Plus la densité du gaz est élevée, plus le risque de formation d’hydrates l’est également.  ●
……………….
La température de formation d’hydrates augmente quand la densité du gaz augmente

La présence d’H2S dans le gaz augmente le risque de formation d’hydrates ●


……………….
L’ H2S augmente la température de formation d’hydrates à une pression donnée.

Un bouchon d’hydrate peut être enlevé en toute sécurité en diminuant la pression en aval. ●
……………….
La dépressurisation doit être faite graduellement des DEUX COTES du bouchon. 

23
Hydrates & prévention des hydrates

Points clés

Les hydrates sont constitués de cages de molécules d’eau dans lesquelles des hydrocarbures légers (C1, C2, C3, iso-
C4) ou des impuretés (H2S, CO2) sont enchassés (Clathrates). La densité des hydrates varie entre 0,96 et 0,98.
Les Hydrates peuvent:
● Boucher les lignes, valves,duses, l’instrumentation,
● Encrasser voire obstruer les échangeurs de chaleur,
● Éroder les duses, vannes de contrôle, turbines.

La formation d’hydrates de gaz naturel nécessite


● une pression suffisamment élevée et une température suffisamment basse (les valeurs exactes étant dépendantes de la
composition de l’effluent)
● La présence d’eau liquide

Pour une pression donnée, la température et donc les risques de formation d’hydrates augmentent quand la densité du
gaz augmente
La présence d’ H2S augmente les risques de formation d’hydrates
La formation des hydrates commence doucement. Ce phénomène s’accélère ensuite de façon exponentielle et se
termine par un bouchage des installations. Une surveillance régulière afin de détecter le début de la formation des
hydrates est donc fortement recommandée.
Éliminer un bouchon d’hydrate est dangereux et peut être très difficile.
Les principaux moyens permettant d’éviter la formation d’hydrates sont:
● L’abaissement du point de rosée eau par déshydratation du gaz
● L’abaissement de la pression (depressurisation) et/ou l’augmentation de la température (isolation, chauffage…)
● L’Inhibition par injection de produits chimiques (MeOH, MEG, DEG, KHI…)

Supprimer un bouchon d’hydrates par depressurisation peut demander des jours d’interruption de production.

24
Hydrates & prévention des hydrates
Prévention des hydrates par 
isolation thermique et 
chauffage
HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

Prévention et monitoring des hydrates

Inhibition de la formation des hydrates
● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en 
PHASE DE CONCEPTION

général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)
PHASE OPÉRATIONNELLE

Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● Installation d’un réchauffeur indirect

Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des 
instruments dédiés au monitoring de la formation des 
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

Option 2 : contrôle du  Option 3 : inhibition
domaine de P et T

2
Prévention des hydrates par isolation thermique et chauffage
Techniques de contrôle des températures – Isolation 
(passive)

ISOLATION 
THERMIQUE

ISOLATION PAR 
LE VIDE

3
Prévention des hydrates par isolation thermique et chauffage

Techniques de contrôle des températures – Chauffage 
(actif)

CHAUFFAGE PAR 
CONDUCTION

CHAUFFAGE PAR 
INDUCTION

CHAUFFAGE À L’EAU 
(OU L’HUILE) CHAUDE
CHAUFFAGE ÉLECTRIQUE
4
Prévention des hydrates par isolation thermique et chauffage
Thermal control techniques – In‐line heating (active)

Réchauffeur indirect
à bain d’eau

5
Prévention des hydrates par isolation thermique et chauffage

Key points

Le contrôle de la température dans la ligne est un des moyens de prévenir


la formation d’hydrates. 
La température du fluide peut être contrôlée par
● isolation (passive) 
● chauffage (active)
L’isolation est assurée par enrobage avec un isolant thermique ou par le 
vide
Le chauffage est assuré par circulation d’un fluide chaud dans l’annulaire
ou par un moyen électrique.
Le réchauffage en ligne par circulation dans un bain d’eau ou d’huile
chaude est également utilisé à terre pour empêcher la formation 
d’hydrates dans les lignes.

6
Prévention des hydrates par isolation thermique et chauffage
Prévention des hydrates par 
inhibition
HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

Prévention et monitoring des hydrates

Inhibition de la formation des hydrates
● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en 
PHASE DE CONCEPTION

général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)
PHASE OPÉRATIONNELLE

Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● Installation d’un réchauffeur indirect

Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des 
instruments dédiés au monitoring de la formation des 
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

Option 2 : contrôle du  Option 3 : inhibition
domaine de P et T

2
Prévention des hydrates par inhibition
Sommaire

Introduction
Inhibiteurs thermodynamiques
● Principe 
● Critères de sélection
● Exemples d'applications sur champ 
● Corrélation d'Hammerschmidt
● Application 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)
● Application 2 : inhibition par les glycols (MEG ou DEG)

Inhibiteurs à faible dosage (LDHI)
● État des lieux 
● Inhibiteurs cinétiques (KHI) – Inhibiteurs de nucléation OU inhibiteurs de croissance
● Anti‐agglomérants (AA)
3
Prévention des hydrates par inhibition

Introduction – Deux catégories d’inhibiteurs

Les inhibiteurs thermodynamiques sont des substance ajoutées dans l’eau 
pour réduire l’activité de la phase liquide aqueuse et prévenir la formation 
d’hydrates.
Les inhibiteurs à faible dosage (LDHI, ou Low Dosage Hydrate Inhibitors ) 
retardent la formation ou la croissance des hydrates mais ne les stoppent pas.
AVANTAGES INCONVÉNIENTS
Inhibiteurs Thermodynamiques
Transport Se dissout dans les HC
MeOH : Methanol Volatil (pertes importantes)
CAPEX faible OPEX élevé
MEG : Monoéthylène glycol Regeneration (pertes faibles) Viscosité élevée
DEG : Diethylène glycol Risque de cristallisation
TEG : Triethylène glycol OPEX faible CAPEX élevé
Coût faible Grosse quantité nécessaire
SALTS       (Règle du pouce: 20 g NaCl/l = 1 °C ss‐refroidissement)
Naturel (sel de la formation) Corrosion
LDHI (Low Dosage Hydrate Inhibitor)
KHI  : Kinetic Hydrate Inhibitor  Quantité faible Coût élevé
• Limiteurs de Nucleation (Retour mitigé…)
• Limiteurs de croissance
Anti‐agglomérants

4
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs 
thermodynamiques
• Principes

5
Prévention des hydrates par inhibition

Inhibiteurs thermodynamiques – Principe
Propriétés physico‐chimiques du méthanol et de certains glycols
INHIBITION FORMATION DES HYDRATES  DÉSHYDRATATION
Méthanol Mono‐Éthylène Glycol Di‐Éthylène Glycol Tri‐Éthylène Glycol

MeOH MEG DEG TEG

O O O O

O O O O O O

CH3OH C2H6O2 C4H10O3 C6H14O4


Poids moléculaire kmole/kg 32,04 62,10 106,10 150,17

Point d’ébullition normal °C 64,5 197,3 244,8  288,0


Décomposition >  165°C Décomposition > 165°C Décomposition > 204°C (400°F)
Pression de vapeur à 25°C mmHg 120 0,12 < 0,01 < 0,01

Masse volumique à 25°C kg/m3 790 1110 1113 1123 (24°C)


Masse volumique à 60°C kg/m3 ‐ 1085 1088 1091 (66°C)
Point de congélation °C ‐ 97,8 ‐ 13,3 ‐ 8,3 ‐ 4,3

Viscosité à 25°C cP 0,52 16,50 28,20 56,0 (24°C)


Viscosité à 60°C cP ‐ 4,68 6,99 8,1 (66°C)
Chaleur massique à 25°C kcal/kg.°C 0,60 0,58 0,55 0,500 (24°C)

Chaleur latente vaporisation à 1 atm.a kcal/kg 202 129 97

Point éclair °C 12,0 115,6 123,9 176,7


N.B. ces propriétés sont le résultat de tests en laboratoire. Elles peuvent différer des spécifications des produits disponibles dans le commerce.
7
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs 
thermodynamiques
● Critères de sélection

8
Prévention des hydrates par inhibition

Inhibiteurs thermodynamiques – Critères de sélection

Méthanol 
● Technique éprouvée,
● Mais : produit hautement toxique et inflammable, pertes importantes dans le gaz et le 
condensat, à injecter en grandes quantités (OPEX, logistique, régénération), souvent utilisé 
pour les inhibitions provisoires quelle que soit la température.
● Les glycols sont préférés lorsqu’une injection permanente de méthanol  > 120 l/h est 
nécessaire.
Glycol 
● Technique éprouvée,
● Mais produit coûteux (CAPEX), régénération possible mais problématique si l’eau de 
production est salée,
● MEG : inhibition continue à T < ‐10 °C (pertes de vaporisation à des températures 
supérieures),
● DEG : inhibition continue à T > ‐10 °C (haute viscosité, séparation du condensat et du DEG + 
eau difficile).
La teneur en méthanol / glycol du condensat/GPL peut être trop élevée pour les raffineries : le prix de 
vente doit alors être remisé (pendant toute la durée de vie du champ ?)

9
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs 
thermodynamiques
● Exemples d'applications sur champ 

10
Prévention des hydrates par inhibition

Exemples de schémas de développement de champ de 
gaz
Qatargas I « schéma SEC » Carte générale de  South Pars 2&3 « schéma HUMIDE »
North Field

RAS 
LAFFAN

 0.9 BScfd

1 BScfd 1 BScfd

11
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs 
thermodynamiques
● Corrélation d'Hammerschmidt

12
Prévention des hydrates par inhibition

Calcul du débit d’inhibiteur nécessaire – Pertes 
d’inhibiteur
Volume injecté = quantité dans l’EAU libre + pertes dans le GAZ + pertes dans 
l’HC LIQUIDE

Pertes d’inhibiteur dans la phase VAPEUR :
GAZ
● GLYCOLS :   4 kg/106 Sm3 de gaz,
● MÉTHANOL :  donnée par des diagrammes
Pertes d’inhibiteur dans la phase LIQUIDE : HC LIQUIDE
● GLYCOLS :  0,2 kg /m3 d’hydrocarbure liquide EAU LIQUIDE
● MÉTHANOL :  2 kg/m3 d’hydrocarbure liquide
Pertes d’inhibiteur dans le circuit de RÉGÉNÉRATION (glycols) :
● GLYCOLS : 25 kg/106 Sm3 de gaz  (principalement dues à l’entraînement de liquide dans 
le gaz au niveau du séparateur et de l’unité de régénération à l’entrée de l’installation)

13
Prévention des hydrates par inhibition
Calcul du débit d’inhibiteur nécessaire – Corrélation 
d’Hammerschmidt
Hammerschmidt : corrélation semi‐empirique (1934 ‐ 100 mesures)

ΔT . M W . Ki
W  100 . OR ΔT 
K i  (M . ΔT) 100 . M  W . M

● W : % en poids d’inhibiteur pur dans la phase eau liquide
● ΔT : abaissement de la température de formation des hydrates (°C)
● M : poids moléculaire de l’inhibiteur (kg/ kmole)
● Ki : constante d’Hammerschmidt (°C.kg /kmole)

Inhibiteur MeOH MEG DEG


M (kg/kmole) 32 62 106
Ki (°C.kg/kmole) 1297 2220 2220
Correlation accuracy good fair fair
La corrélation de Nielsen Bucklin est meilleure pour les  Glycols

14
Prévention des hydrates par inhibition

Corrélation d’Hammerschmidt : Exemple

Pour gagner 15 °C de sous‐refroidissement supplémentaire avant formation 
d’hydrates, quelle est la quantité de MeOH ou de glycol nécessaire à 
maintenir dans la phase eau liquide ? 

MeOH MEG DEG


….. 29,5 % en poids …..
27,0  % en poids ….. 41,7 % en poids

15
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs 
thermodynamiques
● Application 1 : inhibition par le méthanol 
(MeOH)

16
Prévention des hydrates par inhibition

Application 1 : Inhibition par le méthanol (MeOH)

Le but de cette application est de calculer le taux d’injection de méthanol permettant 
d’éviter la formation d’hydrates.
• Densité du gaz sec : 0,7
• Teneur en eau : le gaz est saturé en humidité à 40 °C et 100 bar.a (1450 psi.a)
• Conditions de service : 10 °C et 100 bar.a (1450 psi.a)
• Acidité du gaz : gaz non acide (ne contient ni H2S ni C02)
• Débit de gaz humide : 10 MSm3 /jour
MeOH total

Pertes MeOH
dans le gaz
Pertes MeOH par 
Effluent gazeux dissolution dans 
les condensats
MeOH dissous dans l’eau 
libre, c’est le seul MeOH
utile pour l’inhibition des 
hydrates 

1 – Température de formation des hydrates à 100 bar.a (1450 psi.a) : ………….


≈ 20 °C

Commentaires : la température de formation des hydrates est supérieure à la température de service


…………………………………………………..……………………………………………………………….
(10°C), ce…………………….…………………………………………………………….…………………………………………….
qui implique la formation d’hydrates si des précautions ne sont pas prises!!!
17
Prévention des hydrates par inhibition
Application 1 : Inhibition par le méthanol (MeOH)

2 – Calculer la quantité d’eau de condensation aux conditions de service (10°C et 100 bar.a).
Utiliser la corrélation de Bukacek, sans correction pour la densité.

CONDITIONS DE SATURATION CONDITIONS DE SERVICE

Température 40 °C 10 °C

Pression 100 bar.a

Coefficient A de Bukacek ………….
56 121 ………….
9 346

Coefficient B de Bukacek ………….
267,51 ………….
70,80

Teneur en H2O du gaz humide ………….
≈ 829 mg/Sm3 ………….
≈ 164 mg/Sm3

Quantité d’eau de condensation aux conditions de service (10 °C et 100 bar.a) : ≈ 665
…………. mg/Sm3 (A)

18
Prévention des hydrates par inhibition

Application 1 : Inhibition par le méthanol (MeOH)

3 – Calculer la concentration en MeOH (en poids) nécessaire dans la solution d’eau et de


MeOH pour prévenir la formation d’hydrates. Prendre une marge de sécurité de 3 °C.

ΔT de sous‐refroidissement nécessaire , avec une marge de sécurité de 3 °C :  ………….
13 °C

Concentration en MeOH nécessaire dans la solution d’eau et de MeOH : ………….
≈ 25 % en poids (B)

4 ‐ Calculer la quantité de MeOH nécessaire dans l’eau de condensation par Sm3 de


gaz humide.
Quantité d’eau de condensation aux conditions de service : ………….
665 mg/Sm3 (A)

Concentration en MeOH nécessaire dans la solution d’eau et de MeOH : ………….
25 % en poids (B)

Quantité de MeOH nécessaire dans l’eau de condensation : ………….
≈ 222 mg/Sm3 (C)

19
Prévention des hydrates par inhibition
APPLICATION 1 : inhibition par le méthanol (MeOH)

5 – Calculer la perte de MeOH dans la phase vapeur.

1 lb/MMSCF = 16,9076 mg/Nm
= 16,0817 mg/Sm3

Pertes de MeOH par % en poids de MeOH dans la solution d’eau et de  ≈ 20
…………. mg/Sm3 par % en 
MeOH : poids
Concentration en MeOH de la solution d’eau et de MeOH : 25
…………. % en poids (B)

Perte de MeOH dans la phase gazeuse : ≈ 500
…………. mg/Sm3 (D)

20
Prévention des hydrates par inhibition

Application 1 : Inhibition par le méthanol (MeOH)

6 – Calculer la perte de MeOH dans les condensats (50 mg/Sm3), pour de l’octane
normal (nC8).

Solubilité du MeOH dans le nC8 : ………….
≈ 3 % en poids

Teneur en condensat : 50 mg/Sm3

Perte de MeOH dans la phase HC liquide (condensats) : ………….
≈ 1,5 mg/Sm3 (E)

21
Prévention des hydrates par inhibition
Application 1 : Inhibition par le méthanol (MeOH)

7 – Calculer le taux d’injection de MeOH global.

Quantité de MeOH nécessaire dans l’eau de condensation : ………….


222 mg/Sm3 (C)
Perte de MeOH dans la phase gazeuse : ………….
500 mg/Sm3 (D)
Perte de MeOH dans la phase HC liquide (condensats) : ………….
1,5 mg/Sm3 (E)

Quantité totale de MeOH nécessaire : ………….
723,5 mg/Sm3 (C+D+E)

Débit de gaz : 10 MSm3/j

Taux d’injection de MeOH : ………….
7 235 kg/jour

Masse volumique du MeOH (à 15°C) 798 kg/m3

Taux d’injection de MeOH global : ≈ 9,1
…………. m3/jour

22
Prévention des hydrates par inhibition

Inhibiteurs thermodynamiques – Points clés

La formule d’ Hammerschmidt's permet d’estimer le concentration 


requise en inhibiteur dans la phase aqueuse liquide pour empêcher la 
formation d’hydrates. Sa précision est suffisante pour le méthanol (qui a 
été utilisé pour son développement) mais peu adaptée pour les glycols 
(MEG ou DEG).
Le calcul de la quantité de méthanol à injecter pour inhiber la formation 
d’hydrates doit prendre en compte les pertes de méthanol dans le la 
phase gazeuse et dans la phase liquide (les condensats) si elle est
présente.  Ces pertes sont importantes!
Les pertes de Glycol (MEG or DEG) dans les condensats (phase 
hydrocarbure liquide) et dans la phase gazeuse sont faibles mais peuvent
finir par représenter une part non négligeable des OPEX. Elles doivent
donc être contrôlées...

23
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs à faible 
dosage (LDHI)
● État des lieux 

24
Prévention des hydrates par inhibition

Inhibiteurs à faible dosage (LDHI) – État des lieux

Inconvénients des méthodes classiques
● Fort dosage
● Recyclage nécessaire (MEG)
● Problèmes de traitement au niveau des topsides
● Contamination de la phase huile (MeOH)
● Préoccupations HSE
● Précipitation des sels et des dépôts 

25
Prévention des hydrates par inhibition
Inhibiteurs à faible dosage (LDHI) – État des lieux

Début d’utilisation par grands fonds
(sous‐refroidissement > 15°C et/ou BSW > 50%)  Golfe du Mexique (Shell)
La matière active est chère mais pourrait être intéressante car utilisée à faible 
dosage
● Remarque : avant de prendre la décision d’utiliser ces additifs, des essais expérimentaux 
doivent être réalisés pour optimiser la formulation de la matière active et calculer le 
taux d’injection
Types de LDHI (Low Dosage Hydrate Inhibitors)
● Inhibiteurs cinétiques (KHI)
• Inhibiteurs de nucléation
• Inhibiteurs de croissance
● Additifs Anti‐Agglomérants
(ou dispersants)

26
Prévention des hydrates par inhibition

KHI – Inhibiteurs de nucléation ou de croissance 

Polymères hydrosolubles
(similaires aux inhibiteurs de paraffine et de corrosion)
Injection à faible dosage
● ~ 0,5% de matière active en poids en fonction de la teneur en eau
Ralentissent la croissance des cristaux (inhibiteurs de croissance), ou 
retardent la formation de cristaux (inhibiteurs de nucléation) en empêchant 
les molécules d’eau de se regrouper.
● Le phénomène peut être ralenti mais pas stoppé.
Empêchent la formation d’hydrates pendant le temps nécessaire pour 
transporter les effluents dans les conditions du domaine de formation des 
hydrates
Performances limitées au sous‐refroidissement < 10 °C
Commercialisé par divers fournisseurs (Clariant, Nalco/Exxon, ISP, Akzo‐
Nobel,…) 
27
Prévention des hydrates par inhibition
Additifs anti‐agglomérants (ou dispersants)

Polymères solubles dans les hydrocarbures
Injection à faible dosage
● ~ 1% de matière active en poids en 
fonction de la teneur en eau
Forment une émulsion d’eau dans 
l’hydrocarbure liquide
Les cristaux croissent dans les gouttes d’eau 
mais ne peuvent pas se regrouper
Non dépendants du sous‐refroidissement
Non dépendants du temps – adaptés à des 
fermetures de puits prolongées
Nécessitent une phase HC LIQUIDE; 
proportion d’eau (WC) < 50 à 75 %
Développés initialement par IFPEN, SHELL 
Commercialisés par ONDEO Nalco Energy
Limited (Nalco/Exxon), ISP, Akzo‐Nobel, Fina 
Chemicals
28
Prévention des hydrates par inhibition

LDHI – Types of hydrates inhibitors

29
Prévention des hydrates par inhibition
Procédés
d’adoucissement des gaz

Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
2
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Composés à éliminer 
et spécifications à 
atteindre

3
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Adoucissement des gaz

Contaminants à éliminer :
1. H2S

2. CO2

3. Autres composés soufrés : 
COS, RSH

4
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Adoucissement des gaz
Spécifications du gaz commercial classique

Spécifications des gaz commerciaux classiques :
• H2S < 4 ppm mole
• CO2 : pour augmenter le pouvoir calorifique
• supérieur, habituellement < 2 % en volume
• COS < 8 ppm mole
• RSH < 10 à 30 ppm mole
• S total < 10 – 100 ppm mole

Adoucissement  Gaz commercial
du gaz

Huile et gaz Séparation huile 
et gaz

Stabilisation et traitement 
Huile traitée 
de l ‘huile

5
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Adoucissement des gaz
Spécifications du GNL
Spécifications du gaz :
• H2S < 2 à 4 ppm mole
• CO2 < 50 ppm mole
• COS et RSH : le moins possible

GNL

Adoucissement  Récupération  Élimination 


Séchage C3
du gaz GPL/GNL COS/RSH

Huile et gaz Séparation  Élimination 


huile et gaz C4
COS/RSH
C5+

Stabilisation et  Huile 
traitement de l’huile traitée

6
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Adoucissement des gaz
Destination du gaz acide

Vers réinjection
Vers unité de récupération du soufre (SRU)
Vers incinération + évent

Réduction 
Gaz acide grossière du CO2
et/ou du H2S

Adoucissement 
du gaz Gaz dirigé vers un traitement aval

Séparation 
Huile et gaz
huile et gaz

Stabilisation et  Huile 
traitement de l’huile traitée 

7
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Procédés d’adoucissement du gaz naturel

Cryogénie Forte teneur en gaz acides
Membranes
Solvants physiques
Solvants hybrides
Carbonate chaud
Solvants chimiques (amines)  Le plus utilisé

Oxydo‐réduction (Redox)
Adsorbants régénérables
Inhibiteurs solides
(non régénérables)
Inhibiteurs liquides
(non régénérables) Faible teneur en gaz acides

8
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
9
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Solvants
Absorption chimique (amines)

10
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : amines
Propriétés physico‐chimiques des amines les plus courantes
AMINES 
AMINES PRIMAIRES AMINES SECONDAIRES TERNAIRES

Point d’ébullition normal         °C

Point de congélation  °C

Pression de vapeur à 20°C  mm Hg

Poids moléculaire           kmole/kg

Densité à 20°C

Solubilité vapeur à 20°C  % poids

Température critique
Pression critique

Concentration de la solution
10 à 20 50 à 65 25 à 35 30 à 40 35 à 50
en amine

11
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : réactions chimiques

DEA (non sélective)
● H2S  +  R2NH    R2NH2HS        + Chaleur instantanée
● CO2 +  2 R2NH  R2NCOOR2NH2  + Chaleur rapide

MDEA (sélective)
● H2S +  R2NCH3 R2NHCH3HS         + Chaleur instantanée
● CO2 +  H20  H+ +   HCO3‐ + Chaleur lente!!!!!!
● H+    +  HCO3‐ +  R2NCH3 R2NHCH3HCO3 + Chaleur instantanée

MDEA Formulée (sélectivité « ajustable »)
● CO2 + R2NH  R2COO‐,H+ + H20 R2NH + HCO3‐ + Chaleur rapide!!!!!!  
(Activateur)

12
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Exemple de schéma d’un procédé amines

45 °C
1,9 bar

50 °C
69 bar
110 °C
2,1 bar

40 °C
70 bar

70 °C 130 °C
70 bar 2,5 bar

45 °C
1 bar
13
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Exemple de schéma d’un procédé amines

Filtre d’entrée :
• Filtration des particules 
en partie basse
• Filtre coalesceur
en partie haute

14
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Exemple de schéma d’un procédé amines

Partie haute de l’absorbeur 
avec lavage à l’eau facultatif 
pour éviter l’entraînement 
de l’amine

15
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Exemple de schéma d’un procédé amines

Ballon de détente 
d’amine riche pour 
libérer les HC 
dissous

16
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Exemple de schéma d’un procédé amines

Lavage facultatif du gaz libéré 
avec un solvant pauvre pour 
respecter la spécification H2S 
du fuel gas

17
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Exemple de schéma d’un procédé amines

Échangeur solvant 
pauvre/solvant riche pour 
réduire la charge thermique 
du rebouilleur

18
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Exemple de schéma d’un procédé amines

Le rebouilleur  génère de la 
vapeur de stripage en pied 
de régénérateur

19
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Exemple de schéma d’un procédé amines

La qualité du solvant pauvre est 
contrôlée par le flux de vapeur de 
stripage via la T° en tête de 
régénérateur

20
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Exemple de schéma d’un procédé amines

Un condenseur de gaz acides 
produit un reflux et réduit  
l’appoint d’eau

21
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Exemple de schéma d’un procédé amines

Le solvant pauvre est 
injecté en tête 
d’absorbeur à une T° et 
un débit contrôlés

22
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Exemple de schéma d’un procédé amines

La filtration du 
solvant est essentielle 
pour éviter le 
moussage

23
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : paramètres de calcul
Pression = 50 bar.a
H2S = 4 ppm mole
GAZ TRAITÉ
 PH2S = 0,2 mbar

Amine pauvre

Pression = 50 bar.a
H2S = 5 % mole
Température ?
 PH2S = 2,5 bars
Débit ?
Qualité ?

GAZ ACIDE

Amine riche
24
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : performances

Exemple de performances d’unités DEA

RAM RIVER ASTRAKAN QAPCO SOUTH PARS  BONNY


(Canada) (Russie) (Qatar) 4&5 (Iran) (Nigéria)
GAZ ACIDE :
H2S % mole 35 22 8 0.005 ‐
CO2 % mole 6 15 13 5,4 2
Pression (bar.g) 70 66 20 24 54
GAZ TRAITÉ :
H2S ppm mole 15 4 30 2 ‐
CO2 % mole <2 0,02 0,1 0,05 0,005

28
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : performances

Exemple de performances d’unités MDEA

QGPC  ELGIN 
HAZIRA TCHIBOUELA LACQ
‐ UMM SAID FRANKLIN
(Inde) (Congo) (France)
(Qatar) (GB)
MDEA MDEA 
MDEA MDEA MDEA
énergisée énergisée
GAZ ACIDE :
H2S % mole 0,14 4,4 1 0,005 15
CO2 % mole 8,7 6,2 2,4 4 10

Pression (bar.g) 77 4 70 80 70

GAZ TRAITÉ ;
H2S ppm mole 4 100 4 1 10
CO2 % mole 6,2 4 1 2 0,01

29
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : comparaison des solvants

DEA MDEA MDEA formulée

25 à 40 % en poids 30 à 50 % en poids 40 à 50 % en poids

Élimination du CO2 et du H2S  Élimination sélective du H2S  Élimination du CO2 et du H2S 

Pas de dégradation par le COS, 
Pas de dégradation par le COS, 
Pas de dégradation par le COS,  CS2
CS2
CS2 Faible absorption des HC 
Faible absorption des HC 
Faible absorption des HC  (<1%mole dans les GA) 
(<1%mole dans les GA)
(<1%mole dans les GA) Absorption partielle des RSH
Absorption partielle des RSH
Absorption partielle des RSH Réduction de la consommation 
Elimination du COS
d’énergie
Procédé exclusif :
Domaine public 
TOTAL (Prosernat)
High load DEA® propriété  Procédé exclusif
BASF
exclusive de TOTAL (Prosernat)
DOW/UOP

30
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : avantages et inconvénients

AVANTAGES INCONVÉNIENTS
● Polyvalence ● Réaction chimique exothermique
nécessitant une grande quantité 
● Faible incidence de la pression partielle 
d’énergie pour la régénération
du gaz acide
● Tendance au moussage
● Faible absorption des HC
● Nécessite une qualité d’eau de type 
● Procédé de base dans le domaine 
chaudière pour l’appoint
public
● Tendance à la corrosion
● Coût raisonnable du solvant
● Nombreuses références industrielles

31
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : dégradation du solvant

EFFETS de la dégradation du solvant :
● Dégradation des performances
● Tendance au moussage
● Perte de solvant
● Corrosion

CAUSES de la dégradation du solvant :
● Réaction chimique avec de l’O2 : formation d’acide
● Dégradation chimique avec le CO2 à haute température
● Réaction chimique avec des acides étrangers : formation d’HSS
● Dégradation thermique

32
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : dégradation du solvant

DÉTECTION de la dégradation du solvant :
● Analyses du solvant

GESTION de la dégradation du solvant :
● Éviter l’entrée d’O2 : 
• Isolement de des équipements atmosphériques (blanketing)
• Qualité de l’eau d’appoint  
● Régulation de la température du régénérateur
● Appoint d’amine
● Purification de l’amine (reclaiming)

33
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : moussage

FACTEURS DE
MOUSSAGE

PARTICULES 
SOLIDES

Pot de 
décantation
HC 
LIQUIDES
34
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Gestion du moussage

PRÉVENTION
● Filtration du gaz de charge (particules et liquides)
● Prise en compte des facteurs de moussage dans la conception des colonnes
● Filtration adaptée du solvant
(élimination des particules et des HC lourds avec un lit de charbon actif)
● Prévention de la corrosion
TRAITEMENT
● Écrémage
● Injection d’agents antimousse (sans excès !)

Solution  Solution 
d’amine  d’amine 
polluée (du à  propre
une mauvaise 
filtration au 
charbon actif)

35
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : corrosion 
Les principaux facteurs de corrosion sur aciers au carbone

Surchauffe Taux de charge de l’amine
Entrée d’oxygène
Conception inadaptée, Type d’amine et 
débits trop élevés... concentration

Sels  Température élevée
thermostables
pH bas
Écoulements 
rapides

Érosion ‐ Corrosion

Bonne/mauvaise  Fort/faible comportement
protectivité des corrosif de l’amine riche
sulfures de fer

Corrosion ou pas ?

36
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : corrosion 
Principales zones de corrosion (sur les unités en acier au carbone)
Corrosion au CO2‐H2S
Gaz doux humide
eau condensée acide

Gaz acide

Érosion ‐ Corrosion

Gaz
acide
Eau 
déminéralisée

Vapeur BP

Corrosion des tubes 
du rebouilleur en 
acier au carbone
37
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : corrosion 
Bases de conception des unités amines avec H2S
Gaz non acide humide

Gaz acide
Blanketing

Gaz flashé

Gaz  > 300
acide k.cm
Eau
démin.

Vapeur BP

Utilisation d’aciers inoxydables HSS < 5000 mg/l
Protection contre l’entrée d’O2 Cl‐ < 500 mg/l
Contrôle des chlorures
Surveillance des fluides Sujet à ajustements suivant les conditions de service particulières 38
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption chimique : corrosion 
Bases de conception pour les unités amines avec CO2 sans H2S
Gaz non acide humide

Gaz acide
Blanketing

Gaz flashé

 > 300
k.cm
Eau
démin.

Vapeur BP

Utilisation d’acier inoxydable 316L HSS < 5000 mg/l
Protection contre l’entrée  d’O2 Cl‐ < 500 mg/l
Contrôle des chlorures
Surveillance des fluides Sujet à ajustements suivant les conditions de service particulières
39
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
40
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Solvants 
Absorption physique

41
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption physique

Fondée sur la loi de HENRY :   xi = Hi x  PPi


Possibilité de régénération partielle sans rebouillage (série de détentes)
ATTENTION : forte absorption des HC  Pas de voie directe vers CLAUS 
Adaptée à l’injection de GA

Selexol (DOW & UOP):  Rectisol (LURGI):


● Diméthyl polyéthylène glycol  ● Méthanol
● Point de congélation = ‐ 28°C ● Point de congélation = ‐ 98°C
● Température de service ≈ 0°C ● Température de service ≈ ‐ 30 °C
Fluor Solvent (FLUOR) : Morphysorb (UHDE):
● Carbonate de propylène ● Dérivé de morpholine
● Point de congélation = ‐ 48°C ● Point de congélation = ‐17°C
Purisol (LURGI) :  ● Température de service ≈ ‐ 5 °C
● N‐Méthyl‐Pyrrolidone Sepasolv MPE (BASF)
● Point de congélation = ‐ 24°C ● Méthyl‐isopropyl polyéthylène glycol
● Température de service ≈ 20°C ● Point de congélation = ‐ 25°C
● Température de service ≈ 0 °C
43
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Schéma général de l’absorption physique

GAZ D’INJECTION
COMPRESSION

GAZ TRAITÉ GAZ ACIDE

GAZ RECYCLÉ

GAZ COMBUSTIBLE
HP

GAZ ACIDE
GAZ MP
BRUT

SOLVANT  BP
RICHE
SOLVANT PAUVRE

BALLONS DE
ABSORBEUR COLONNE DE STRIPAGE
DÉTENTE
44
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Absorption chimique : avantages et inconvénients

AVANTAGES INCONVÉNIENTS
● Faibles besoins énergétiques ● Performances fortement dépendantes 
de la pression partielle du gaz acide et 
● Effet de la corrosion minimisé
de la température
● Élimination des mercaptans
● Absorption des HC
● Coût élevé du solvant, débit élevé

45
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
46
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Solvants 
Absorption physico‐chimique 
(solvants hybrides)

47
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Absorption physico‐chimique

SULFINOL
● SHELL
● Amine (DIPA ou MDEA) + Sulfolane
● Associe les avantages de l’absorption chimique et physique mais avec les inconvénients 
de l’absorption physique (absorption des HC)
HySWEET
● TOTAL
● Amine + ThioDiGlycol
● Associe les avantages de l’absorption chimique et physique mais avec moins 
d’absorption des HC

HySWEET
Utilisé avec succès depuis 2007 dans l’une des installations de LACQ
 Augmentation de l’élimination des RSH de 60% à 90%
 Consommation énergétique réduite
 Les HC dans le gaz acide augmentent mais restent inférieurs à 1% (CLAUS possible!!!)
Une deuxième unité fonctionne pour Arkema en France depuis 2013
48
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
49
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Lits fixes : 
adsorption
physico‐chimique

50
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Adsorption physico‐chimique

Pour le polissage du H2S, CO2, RSH, COS : de quelques ppm à < 1 ppm 
ADSORPTION CHIMIQUE (H2S, CO2, RSH, COS, suivant le matériau)
● Lit non régénérable
● Puraspec de Johnson Matthey,  ZnO, Ironsponge… => attention au déchargement

ADSORPTION PHYSIQUE (H2S, CO2, RSH) 
● Tamis moléculaires : 4A, 5A ou 13X
● Principalement utilisée pour la déshydratation profonde du gaz
● Attention à la formation de COS
● Système régénérable : traitement du gaz de régénération nécessaire

51
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Adsorption physique

SÉPARATEUR  ADSORBEURS À TAMIS  REFROIDISSEUR DE GAZ  SÉPARATEUR DE 


DE GAZ DE  MOLÉCULAIRES DE RÉGÉNÉRATION GAZ DE RÉGÉNÉRATION
CHARGE
SORTIE GAZ DE
RÉGÉNÉRATION

GAZ DE CHARGE LC
HUMIDE
LIQUIDE 
CONDENSÉ
LC RÉCHAUFFEUR DE GAZ 
DE RÉGÉNÉRATION
GAZ DE 
RÉGÉNÉRATION
TC
LIQUIDE CONDENSÉ

GAZ 
COMBUSTIBLE PRODUIT

FILTRE DE GAZ DE 
SORTIE

52
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Adsorption physique : avantages & inconvénients

AVANTAGES INCONVÉNIENTS
● Possibilité d’éliminer les mercaptans ● Valable pour des teneurs initiales en 
H2S/CO2 faibles
● Faible teneur en H2S/CO2 du gaz 
produit ● Température de régénération élevée 
(four) 
● Faible corrosion
● Traitement du gaz de régénération 
● Déshydratation simultanée du gaz
chargé en RSH

54
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
55
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Inhibiteurs liquides

56
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Inhibiteurs liquides

Produits chimiques liquides non régénérables réagissant avec le H2S
Ex. : réaction avec la triazine

OH
OH

N
N OH
+ 2 H2S + 2 H2N
N N
S S

HO OH

Élimination de l’inhibiteur épuisé / entraîné avec les HC liquides
Investissements très bas mais coûts des produits chimiques élevés
 utilisés pour l’élimination de quelques ppm of H2S

57
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
58
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Procédé 
cryogénique

59
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
SPREX® et SPREX®CO2 : diagramme conceptuel

Gaz commercial
Gaz commercial Sales Gas
Sales Gas
Gaz naturel 
Highly sour
Gaz naturel 
Highly sour natural gas
très acide
natural gas
très acide

AGRU Pre-ex AGRU

Acid gas
Gaz acide Acid gas
Acid gas
Gaz acide
Liquid Gaz acide
Low pressure liquide haute 
High pressure Low pressure
basse  basse 
pression
pression pression

Unité ARG à solvant classique Réduction cryogénique grossière 
+ solvant AGRU

60
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

SPREX® et SPREX®CO2 : domaines d’application

Pilote Sprex® de Lacq
Sprex® : réduction grossière
du H2S des gaz bruts avec
une teneur en H2S> 25%, avec
réinjection du H2S séparé
● Pas de déshydratation
préalable du gaz, 
● 10 ‐12% d’H2S dans le gaz de
sortie vers l’unité amines

Sprex®CO2 : réduction grossière du CO2 des gaz avec une teneur en CO2 > 40%, 


avec réinjection du CO2 séparé 
● Déshydratation préalable du gaz brut (unité TEG Drizo®, ou tamis moléculaire) 
● 15‐25% CO2 dans le gaz de sortie, ‐50/‐55°C en tête de colonne

62
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
63
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Membranes

64
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Procédé membranaire

SÉPARATION DU GAZ AVEC MEMBRANES
TRAITEMENT DU GAZ NATUREL

MEMBRANE
CHARGE RÉSIDU
Méthane Méthane
Dioxyde de carbone Haute pression
Haute pression

PERMÉAT
Basse pression Dioxyde de carbone

Figure 1. Procédé de séparation des gaz à membranes

Domaine d’application :
● Pour la réduction grossière du CO2 et des traces de H2S
● Sensibilité au H2S (effet préjudiciable) 
● Élimination du H2O

65
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Unité membranes

68
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Procédé à membranes

Durée de vie des membranes : 3 à 5 ans
PRÉTRAITEMENT: 
● Suivant le fournisseur
● Pour éliminer l’eau, les HC lourds, les aromatiques, le glycol, … et autres contaminants
● Équipements pouvant être installés :
• Filtre coalesceur
• Lit de protection
• Filtre
• Surchauffeur
• Adsorbant ou réfrigération pour éliminer les aromatiques
• …
SCHÉMA DU PROCÉDÉ :
● Un étage : C1 dans le perméat généralement supérieur à 10 % mole
● Deux étages : réduction du C1 dans le perméat

69
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Procédé à membranes : avantages & inconvénients

AVANTAGES INCONVÉNIENTS
● Faibles besoins énergétiques ● Pour le CO2 uniquement
● Faible corrosion ● Dépendant de la pression partielle du 
gaz acide 
● Faible teneur en eau du gaz produit
● Teneur résiduelle en CO2 élevée 
● Pas besoin d’appoint de solvant pur
(quelques pour cent)
● Fonctionnement sans personnel 
● Sensible à certains contaminants
possible (offshore) 
● Courte durée de vie des membranes
(3 à 5 ans)
● Procédés propriétaires 
● Pertes d’HC

71
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Sommaire
Composés à éliminer et spécifications à atteindre
Solvants :
● Absorption chimique (amines)
● Absorption physique
● Absorption physico‐ chimique (solvants hybrides)

Lits fixes : adsorption physico‐chimique
Inhibiteurs liquides
Procédé cryogénique
Membranes
Guide de choix du procédé
72
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Guide de choix
du procédé

73
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Choix du procédé

Principaux paramètres à prendre en considération :
Composants à éliminer : 
● Qualité : H2S, CO2, COS, RSH
● Quantité

Conditions du gaz : P/T
Spécifications à atteindre :
● Réduction grossière
● Spécifications du gaz commercial 
• Sélectivité de l’H2S
• Spécification de l’H2S et du CO2
● Spécifications du gaz pour la spécification du GNL/GPL

Destination du gaz acide

74
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz

Guide de choix de la technologie 
1 ‐ Élimination sélective de l’H2S

Très faible teneur en H2S (inférieure à 100 kg/j S):
● Inhibiteurs liquides/solides
● Tamis moléculaire (surtout pour l’élimination des COS/RSH)

Faible teneur en H2S (0,1 – 5 T S/jour)
● Oxydo‐réduction
N’élimine pas les
Teneur moyenne en H2S (< 20 % mol) COS/RSH
● Amine sélective + SRU

Teneur élevée en H2S (H2S > 20 % mole) et possibilité de réinjection
● Solvants physiques/hybrides
● Procédés cryogéniques (Sprex®) Élimine aussi les 
COS/RSH

75
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Guide de choix de la technologie
2 ‐ Élimination du CO2 et/ou H2S

Quantités faibles à moyennes de CO2
● Amines (DEA, MDEA formulée)
● Carbonate chaud (pour les teneurs plus élevées en CO2)

Teneur élevée en CO2 (> 20 % mole) et possibilité de réinjection
● Solvants physiques/hybrides
● Membranes

Teneur très élevée en CO2 (> 40 % mole) et possibilité de réinjection
● Procédés cryogéniques

Procédés combinés en cas de teneur élevée en gaz acide du gaz de charge et 
de spécifications strictes du gaz traité
● Membranes + amines
● Procédés cryogéniques+ amines

76
20265_d_F_ppt_01_adoucissement des gaz
Déshydratation du gaz
HYDRATES ET PRÉVENTION DES HYDRATES

Prévention et monitoring des hydrates

Inhibition de la formation des hydrates
● Injection de méthanol (MeOH), inhibition ponctuelle en 
PHASE DE CONCEPTION

général
● Injection de solutions aqueuses de glycol (MEG ou DEG)
● Injection d’inhibiteurs cinétiques d'hydrates (KHI)
PHASE OPÉRATIONNELLE

Déshydratation des gaz
Chauffage/Isolation thermique
Formation des hydrates Option 1 : déshydratation ● Isolation thermique
● Circulation d’huile chaude
● Traçage
● Installation d’un réchauffeur indirect

Suivi permanent des paramètres clés :
● Point de rosée eau du gaz
● Teneur en eau du gaz

Maintenance régulière et vérifications fréquentes des 
instruments dédiés au monitoring de la formation des 
hydrates et des équipements d’intervention.
Compétence du personnel opérationnel.

Option 2 : contrôle du  Option 3 : inhibition
domaine de P et T

2
Déshydratation du gaz
Sommaire

introduction
Absorption physique (unité de déshydratation au TEG)
• Généralités
• Application : principe de conception d'une unité TEG
• Procédé au TEG classique
• Amélioration du procédé au TEG classique
• Dépannage 

Adsorption physique (adsorbants solides)
• Généralités
• Mise en œuvre du procédé

Autres technologies

3
Déshydratation du gaz

Introduction

4
Déshydratation du gaz
Introduction – Généralités sur la déshydratation

Pourquoi déshydrater un gaz naturel ?
● Prévenir la formation d’hydrates
● Éviter la condensation de l’eau libre dans les installations de traitement et de transport
● Respecter une spécification de teneur en eau
● Prévenir la corrosion

Quelles sont les principales techniques de déshydratation ?
● Absorption physique (avec absorbants LIQUIDES)
● Adsorption physique (avec adsorbants SOLIDES)

5
Déshydratation du gaz

Introduction – Où dans la chaine de traitement du gaz ?

Schéma de principe de procédé d’une unité de traitement de champ de gaz classique
Éthane :   Matière première pétrochimique (éthylène)
Propane :   Matière première commerciale (carburant) ou pétrochimique
Butane :   Matière première commerciale (carburant) ou de raffinerie
(mélangée avec l’essence)
Essence naturelle :   Matière première de raffinerie ou pétrochimique
6
Déshydratation du gaz
Absorption physique 
(unité de déshydratation 
au TEG)
• Généralités

7
Déshydratation du gaz

Généralités sur l'absorption physique

Les glycols sont couramment utilisés pour la déshydratation du gaz naturel 
(TEG) 
Des systèmes de déshydratation au triéthylène glycol (TEG) sont utilisés en 
mer et à terre aussi bien pour des applications de traitement de gaz acides 
que de traitement de gaz non acides
Le gaz peut être traité économiquement au TEG entre 10 °C et 100 °C et 10 et 
120+ bar.g
Abaissement du point de rosée eau en général de 30 °C à 100 °C
Procédés de déshydratation au TEG spécifiques disponibles pour des 
applications difficiles (par ex. Stripping Gas, Coldfinger®, DRIZO®)

8
Déshydratation du gaz
Généralités sur l'absorption physique – Principe
d’une unité de déshydratation de gaz au TEG

Schéma de principe d’un procédé d’absorption physique de gaz utilisant du triéthylène glycol (TEG) 
9
Déshydratation du gaz

Généralités sur l'absorption physique – Principe
d’une unité de déshydratation de gaz au TEG
Saih Rahwl – Oman, 1998 “Une des plus grandes unités glycols au monde"

Vue d’un régénérateur au TEG sur site

Deux régénérateurs au TEG (capacité de traitement du gaz : 1500 MMSCFD ;
débit de TEG de 80 m3/h chacun) – installation fonctionnant sans personnel
10
Déshydratation du gaz
Généralités sur l'absorption physique – Quelques chiffres 

Procédé au glycol
● Des dizaines de milliers d’unités de traitement du gaz au glycol déshydratent du gaz 
dans le monde
● Principe de fonctionnement simple
• Contact direct entre le gaz et le glycol à la pression de service
• Glycol circulant en boucle fermée
Le triéthylène glycol (TEG) est l’absorbant le plus utilisé pour les raisons 
suivantes :
● Stabilité thermique élevée
● Régénération efficace à des températures de rebouillage élevées (jusqu’à 204 °C)
• On peut obtenir une concentration supérieure à 99,9+ % en poids
● Faibles pertes par vaporisation
Facteurs clés de conception : application à point de rosée bas
● Étages d’équilibre du contacteur  : hauteur de garnissage ou nombre de plateaux
● Débit de glycol : en général 15 à 40 litres de TEG / kg d’H2O à extraire
● Concentration en glycol : en général 99,0 à 99,95 % en poids voire plus…
11
Déshydratation du gaz

Absorption physique 
(unité de déshydratation 
au TEG)
• Application : principe de conception d'une 
unité TEG

12
Déshydratation du gaz
Principe de conception d’une unité TEG – Gaz de charge
Teneur en H2O des gaz saturés en humidité
(corrélation de BUKACEK)

1 – Étant données une température de


gaz de charge de 35 °C et une pression de
70 bar.a, quelle est la teneur en humidité
du gaz de charge ?

≈ 830
………. mg/Sm3

13
Déshydratation du gaz

Principe de conception d’une unité TEG – Boucle de 
circulation du TEG

3 – Étant donné un débit de circulation du


glycol de 25 litres de TEG / kg d’eau à
extraire, calculer le débit de circulation du
glycol.

≈ 2500 litres de TEG / h
………

2 – Étant donné un débit de gaz de charge  Commentaires :


de 100 MMSCFD (≈ 118 000 Sm3/h), 
calculer le débit d’eau à extraire (par  ……………..…..………………………….…
Le débit de circulation du TEG est 
mesure de simplification, l’humidité  relativement FAIBLE !
………………….………………………….…
résiduelle du gaz est négligée =  ………………….………………………….…
déshydratation à 100 %). Les lignes et l’unité de
………………….………………………….…
régénération  
≈ 100 kg d’H2O / h du TEG sont petites !
……… ………………….………………………….…

14
Déshydratation du gaz
Principe de conception d’une unité TEG – Boucle de 
circulation du TEG Température de bulle des solutions
de TEG du commerce

4 – Étant donné une température maximale 
admissible du régénérateur de 400 °F 
(≈ 204 °C), quelle est la pureté MAXIMALE 
pouvant être obtenue pour le TEG pauvre ?

≈ 98,7 % en poids
………

15
Déshydratation du gaz

Principe de conception d’une unité TEG – Teneur en 
humidité résiduelle d’un gaz sec
Point de rosée eau d’un gaz naturel à l’équilibre
avec une solution de TEG

5 – Étant donnée une température en tête


de contacteur de 35 °C, quel est le point de
rosée eau le plus bas pouvant être obtenu
pour le gaz sec ?

≈ ‐ 10 °C
………

16
Déshydratation du gaz
Absorption physique 
(unité de déshydratation 
au TEG)
• Procédé au TEG classique

17
Déshydratation du gaz

Procédé au TEG classique – Exemple de schéma de 
circulation des fluides (PFD)

18
Déshydratation du gaz
Procédé au TEG classique  – Système de ‘scrubbing’ du 
gaz humide

FILTRE GAZ HUMIDE ET EXTRACTEUR DE 
BROUILLARD
 ÉLIMINATION des particules SOLIDES : > 99 % des 
particules > 1 μm de diamètre
 Élimination des gouttelettes de LIQUIDE : > 99 % des 
gouttelettes > 1 μm de diamètre

‘SCRUBBER’ GAZ HUMIDE
Doit être séparé du contacteur,
 mais être aussi près que possible du contacteur pour éviter la 
condensation (perte de chaleur + friction)

19
Déshydratation du gaz

Procédé au TEG classique  – Contacteur

PLATEAUX À CLOCHE

20
Déshydratation du gaz
Procédé au TEG classique – Échangeur glycol/glycol

21
Déshydratation du gaz

Procédé au TEG classique – Régénérateur
colonne de stripage
Il est rare que le corps de colonne, appelé still column (colonne de stripage), soit muni de 
plateaux (4 plateaux suffisent). En général, la colonne comporte deux lits de garnissage en vrac 
(un mètre de hauteur minimale pour chacun), souvent des anneaux ou selles en acier 
inoxydable (éléments en céramique sont déconseillés).

Exemples de formes de garnissage en vrac
L'arrivée du TEG riche de concentration de l'ordre de 95 % masse est placée entre les deux lits 
de garnissage. Le bon arrosage des lits de garnissage est assuré par un plateau distributeur.
22
Déshydratation du gaz
Procédé au TEG classique – Régénérateur
système de condensation de tête

Exemple de condensateur de tête intégré

23
Déshydratation du gaz

Procédé au TEG classique – Régénérateur
système de rebouillage

24
Déshydratation du gaz
Procédé au TEG classique – Réfrigérant final

Avant d’être recyclé en tête de contacteur, le TEG pauvre est refroidi à une température de
5 à 10 °C supérieure à celle du gaz sec à la sortie du contacteur. L’eau de refroidissement
(eau de l’échangeur) peut être utilisée à cet effet si disponible ; sinon l’air ambiant peut être
utilisé (refroidisseur d’air).

Certaines unités possèdent un échangeur tubulaire gaz/glycol. Dans ce cas, la différence de


température entre le TEG à l’entrée du contacteur et le gaz à la sortie du contacteur ne peut
être contrôlée.
25
Déshydratation du gaz

Procédé au TEG classique – Filtration de la solution de 
TEG
La filtration est un point clé pour assurer un bon fonctionnement de l’unité. Elle permet 
d'éviter les problèmes de moussage, de corrosion et de perte de glycol, en éliminant :
● les particules solides (produits de corrosion, sédiments,...),
● les hydrocarbures liquides,
● les produits générés par la dégradation du TEG.
La filtration est assurée par un filtre mécanique (obligatoire), suivi d'un filtre à charbon actif 
installé souvent en dérivation. L’ensemble est installé :
● Le plus souvent à la sortie du ballon de flash, ce qui permet de protéger les équipements en aval et 
essentiellement le rebouilleur, des particules susceptibles de s'y déposer. Ceci a l'inconvénient de 
générer de fortes pertes de charge (température basse, donc viscosité élevée), et surtout si la filtration 
vise des micro particules.
● Dans certaines unités, à la sortie de l'accumulateur (température élevée, donc faible viscosité), en amont 
de la pompe (faible pression).
Filtre mécanique
● Son objectif est d'éliminer les particules solides, typiquement 99 % des particules de taille supérieure à 
10 m (25 m pour le démarrage).
● Généralement, deux filtres sont installés en parallèle (un en ligne, le deuxième en secours) pour 
permettre la maintenance du système. La permutation est réalisée dès que la perte de charge à travers le 
filtre en ligne atteint à 0,5 ‐ 0,7 bar.
26
Déshydratation du gaz
Procédé au TEG classique – Filtration de la solution de 
TEG
Filtre au charbon actif
● Ce filtre permet d'éliminer par adsorption tous les autres contaminants de la boucle de 
glycol (hydrocarbures liquides, polymères, produits de dégradation du TEG...), qui ne 
sont généralement pas éliminés par le filtre mécanique.

● Le filtre à charbon est installé après le filtre mécanique.

● Étant donné l'apparition très progressive de ces contaminants, il suffit de ne filtrer 
qu'une partie du débit total de la boucle de TEG (10 à 20%). Le reste du débit bipasse le 
filtre à charbon (installation en dérivation).

● Dans le cas où un filtre à charbon actif est installé, il y a nécessité d'installer en aval de 
celui‐ci un filtre à particules afin de retenir les particules de charbon pouvant être 
entraînées avec la solution de TEG.

27
Déshydratation du gaz

Absorption physique 
(unité de déshydratation 
au TEG)
• Amélioration du procédé au TEG 
classique

28
Déshydratation du gaz
Amélioration du procédé classique – Plusieurs 
techniques
Comment obtenir une concentration de TEG pauvre proche de 100 % ?
Plusieurs techniques sont utilisées
● Extraction d’eau secondaire (COLDFINGER®)
● Régénération du TEG sous vide (PROGLY)
● Stripage au gaz
● Stripage au solvant (DRIZO®)

29
Déshydratation du gaz

Amélioration du procédé classique – Extraction d’eau 
secondaire

Schéma de principe du "Cold Finger®" (Procédé sous licence).
30
Déshydratation du gaz
Amélioration du procédé classique – Stripage au gaz

Injection du gaz de stripage dans une colonne séparée

31
Déshydratation du gaz

Amélioration du procédé classique – Performances du 
stripage au gaz Effet du gaz de stripage sur la pureté
du TEG pauvre en eau
Procédé largement ÉPROUVÉ
Débit de gaz de stripage allant 
jusqu’à
6 SCF/GALL pour atteindre 99,95 % 
en poids de glycol.
● Prévenir la condensation du produit de 
tête de la colonne de stripage
Les émissions de BTEX sont un 
problème majeur
Solution de fin de chaîne :
● Incinération
● Recompression

32
Déshydratation du gaz
Amélioration du procédé classique – Performances du 
stripage au gaz
Njord‐Norsk‐Hydro 2007
● Unité de déshydratation de gaz au TEG 
de 325 MMSCFD livrée par Prosernat
● 7,2 T/h de TEG
● Module de régénération (avec gaz de 
stripage)

33
Déshydratation du gaz

Amélioration du procédé classique – Comparaison des 
performances

TEG

34
Déshydratation du gaz
Absorption physique

Avantages Inconvénients

● Coûts d’investissement faibles ● Abaissement du point de rosée limité 
● Pertes de charge faibles côté gaz ● Émissions d’hydrocarbures à 
● Apport de chaleur nécessaire pour la  l’atmosphère
régénération par kilogramme d’eau  ● Le glycol devient corrosif lorsqu’il est 
extraite inférieur par rapport aux  exposé à l’oxygène 
adsorbants solides ● L’entraînement de glycol dans le gaz 
● Tolérance relative aux contaminants peut affecter les équipements en aval 

35
Déshydratation du gaz

Adsorption physique 
(adsorbants solides)
• Généralités

36
Déshydratation du gaz
Adsorbants solides – Principe

Le gaz naturel à déshydrater circule à travers un lit de solides adsorbants qui adsorbent l’eau de 
manière sélective
Le procédé est cyclique car le lit d’adsorption doit être régénéré périodiquement par 
réchauffage (à 200 – 315 °C) et vaporisation de l’eau adsorbée
Les adsorbants solides les plus courants sont les suivants :
● tamis moléculaires (zéolites),
● alumine,
● silicagels.
Des mélanges de plusieurs types d’adsorbants peuvent être utilisés
● ex. technologie propriétaire  à lits multiples d’Axens
Spécificités de la déshydratation du gaz par les adsorbants solides 
● Point de rosée extrêmement bas
● Capacité moins dépendante de la température
● Excellente sélectivité
● Résistance limitée à l’eau liquide
● Résistance limitée à l’acide
● Activité catalytique élevée

37
Déshydratation du gaz

Adsorbants solides – Principe

Propriétés physiques des principaux adsorbants
38
Déshydratation du gaz
Adsorbants solides
Tamis moléculaires (zéolites)
Les molécules adsorbées sur les zéolites dépendent de la taille des pores
● 3A : H2O
● 4A : précédent + N2, CO2, H2S, MeOH
● 5A : précédent + COS, petits RSH
● 13X : précédent + tous les RSH, aromatiques
Règle du pouce :
● Les molécules polaires et de petite taille sont adsorbées de préférence
● Les molécules non polaires et de grande taille ne sont pas adsorbées

Structure faujacite
de la zéolite 13X 39
Déshydratation du gaz

Adsorbants solides ‐ Silicagels

Permettent d’extraire simultanément l’eau et les HC lourds (C5+)
Peuvent être compétitifs par rapport aux procédés de réfrigération / turbodétendeur 
pour la récupération de liquides du gaz naturel à partir de gaz pauvres
Pour la récupération des C5+, des cycles d’adsorption bien plus courts, typiquement 
de 30 à 45 min. sont nécessaires pour éviter le déplacement du C5+ par l’eau 
adsorbée :
Capacité d’adsorption globale élevée

Le procédé d’adsorption
Adsorbat extrait par 

Eau
l’adsorbant

Hydrocarbures

Adsorbat total

Temps de cycle réel / théorique
40
Déshydratation du gaz
Adsorption physique 
(adsorbants solides)
• Mise en œuvre du procédé

41
Déshydratation du gaz

Adsorption physique – Mise en œuvre du procédé

42
Déshydratation du gaz
Adsorption physique – Mise en œuvre du procédé

Unité de Port Saïd – Égypte, 2003 (1100 MMSCFD, gaz naturel)

43
Déshydratation du gaz

Adsorption physique – Exemple d’adsorbeur

44
Déshydratation du gaz
Adsorption physique – Cycles d’adsorption / désorption
Début d’adsorption Adsorption en cours

Fin d’adsorption Début du réchauffage

45
Déshydratation du gaz

Adsorption physique – Cycles d’adsorption / désorption
Réchauffage en cours Réchauffage en cours

Fin de réchauffage

46
Déshydratation du gaz
Déshydratation par tamis moléculaire

Avantages Inconvénients

● Permet d’obtenir des points de rosée  ● Coûts d’investissement élevés
eau extrêmement bas ● Coûts d’exploitation élevés
● Permet une déshydratation et un  ● Implantation au sol et poids élevés
adoucissement du gaz simultanés 
(retrait des mercaptans du gaz)
● Permet de sécher des gaz contenant de 
l’oxygène

47
Déshydratation du gaz

Points clés

La technique la plus communément utilisée pour la déshydratation est l’absorption physique avec du TEG


La pureté du TEG est déterminante dans l’abaissement du point de rosée eau du gaz sec. Plus la pureté du TEG est
élevée plus la teneur en eau du gaz sera basse et donc plus bas sera  son point de rosée eau.
Les améliorations du procédé conventionnel au TEG permettent d’améliorer la pureté du TEG. Les 
techniquesproincipales sont :
● Le gaz de strippage
● Drizo®;  utilisation d’un strippage au solvant

Une bonne élimination des goutelettes de liquide et une filtration efficace sont fondamentales pour une bonne 
performance des unités de déshydratation au TEG et permettent de minimiser les tendances au moussage et les 
pertes de glycol.
L’adsoption physique par des dessicants solides est une autre technique de déshydratation des gaz qui permet
d’obtenir des gaz extrêmement secs et  ayant donc un point de rosée eau très bas.
L’utilisation d’alumine comme dessicant est plus efficace quand le contenu en eau est élevé et celle des tamis
moléculaires quand la teneur en eau est faible.
La déshydratation et la séparation des LGN à basse température peuvent être couplées dans un procédé appelé IFPEX 
utilisant le méthanol comme inhibiteur et le régénérant par une distillation azéotropique.

48
Déshydratation du gaz
Extraction & fractionnement 
des LGN

Sommaire

Raisons de l’extraction des LGN
Extraction des LGN par séparation à basse température (LTS)
● Réfrigération mécanique externe : boucle cryogénique
● Détente dans une vanne JOULE‐THOMPSON (J‐T)
● Détente dans un turbo‐expandeur

Procédés brevetés d’extraction des LGN 
Fractionnement des LGN
Exemples de procédés

2
Extraction & fractionnement des LGN
QUE SONT LES LGN ?

Le terme LGN (Liquides de Gaz Naturel) est un terme générique qui s’applique 
aux liquides récupérés à partir du gaz naturel et des gaz associés et 
notamment l’éthane et des produits plus lourds (mélange d’éthane, propane, 
butanes, condensats).

Composants
C1 C2 C3 C4 C5+ Terminologie Abréviation
   Gaz Naturel Liquéfié GNL
    Liquide de Gaz Naturel LGN
  Gaz de Pétrole Liquéfié GPL
Essence naturelle

ou condensat

3
Extraction & fractionnement des LGN

Raisons de 
l’extraction des 
LGN

4
Extraction & fractionnement des LGN
POURQUOI EXTRAIRE LES LGN ?

Trois raisons d’extraire les LGN du gaz naturel :

● Pour produire du gaz transportable

● Pour satisfaire aux spécifications du gaz commercial

● Pour récupérer des produits liquides à forte valeur ajoutée

5
Extraction & fractionnement des LGN

Produire un gaz transportable 

Site de production Utilisateurs finaux
Sociétés de distribution locales
Gaz d’export  GAZODUC
Clients directement reliés

Pour prévenir la formation de liquides
pendant le transport, il est nécessaire de 
maintenir le point de rosée hydrocarbures 
(HC) en dessous des conditions de service du 
pipeline
Liquide Gaz Comme les conditions de service du pipeline 
dépendent des conditions de conception et 
environnementales, seule l’élimination des 
Liquide + Gaz hydrocarbures les plus lourds du gaz peut 
garantir un écoulement monophasique
L’objectif pratique est l’extraction des LGN 
pour satisfaire au minimum aux exigences de 
contrôle du point de rosée

6
Extraction & fractionnement des LGN
Produire un gaz transportable

7
Extraction & fractionnement des LGN

Satisfaire aux spécifications du gaz commercial

Pour satisfaire aux spécifications du gaz commercial
● Point de rosée hydrocarbures 
● Pouvoir calorifique supérieur (PCS), 
● Indice de Wobbe (IW), 
● Teneur en soufre (COS et mercaptans)
EXEMPLE  DE SPÉCIFICATIONS DE GAZ COMMERCIAL BG

8
Extraction & fractionnement des LGN
Récupérer des produits liquides à forte valeur ajoutée

Très souvent, les LGN ont une valeur ajoutée supérieure sous forme liquide
• Maximiser la récupération des LGN présente des avantages économiques 
(le degré d’élimination des liquides peut être limité par le pouvoir calorifique supérieur spécifié 
pour le gaz commercial, en particulier si des quantités notables de N2 et/ou de CO2 sont 
présentes)

Lorsque les LGN ont plus de valeur en phase gazeuse, il peut être souhaitable de les y 
maintenir, en fonction des exigences en point de rosée HC.
9
Extraction & fractionnement des LGN

Où dans la chaîne de traitement du gaz ?

Schéma de principe de procédé d’une unité de traitement de champ de gaz classique

Éthane :   Matière première pétrochimique (éthylène)
Propane :   Matière première commerciale (carburant) ou pétrochimique
Butane :   Matière première commerciale (carburant) ou de raffinerie
(mélangée avec l’essence)
Essence naturelle :   Matière première de raffinerie ou pétrochimique
10
Extraction & fractionnement des LGN
Extraction des LGN 
par séparation à 
basse température 
(LTS)

11
Extraction & fractionnement des LGN

PROCÉDÉ LTS : PRINCIPE

GAZ 
DE CHARGE
(riche en LGN)

Principe d’extraction des LGN par séparateur basse température (LTS)

12
Extraction & fractionnement des LGN
Extraction des LGN par 
séparation à basse 
température (LTS)
• Réfrigération mécanique externe : 
boucle cryogénique

13
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : réfrigération externe

Principe d’extraction des LGN par réfrigération externe

14
Extraction & fractionnement des LGN
Procédé LTS : réfrigération externe

Liquide/Alim = 4%

15
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : réfrigération externe

16
Extraction & fractionnement des LGN
Procédé LTS : réfrigération externe
Principe de la boucle cryogénique du propane (boucle simple)

17
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : réfrigération externe

Avantages Inconvénients
● Un bon choix pour un gaz de charge  ● Rendement limité de récupération des 
très riche en LGN LGN
● Indépendant des variations de pression  ● Installations d’appoint nécessaires
du gaz  ● Coûts d’investissement et 
● Pas de réduction de la pression d’exploitation
● Procédé de déshydratation du gaz non  ● Applicable uniquement pour une faible 
obligatoire (généralement une  pression de charge
injection de MeOH, MEG ou DEG suffit)  (< ~70 bar.a)
● Peut être combiné à un autre procédé 
pour de meilleurs rendements de 
récupération des LGN

18
Extraction & fractionnement des LGN 18
Extraction des LGN par 
séparation à basse 
température (LTS)
• Détente dans une vanne  JOULE‐
THOMPSON (J‐T)

19
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : détente dans une vanne de J‐T

“Procédé auto‐réfrigérant” :
La baisse de température dépend principalement de la baisse de pression : ‐ 0,4 à 0,5 °C / bar
(en règle générale)

GAZ TRAITÉ

GAZ DE CHARGE  
(riche en LGN)
Détente de Joule‐
Échangeur 
Thompson
gaz/gaz

LIQUIDES DE 
GAZ NATUREL
(LGN)

Principe d’extraction des LGN par détente dans une vanne de Joule‐Thompson (J‐T)
20
Extraction & fractionnement des LGN
Procédé LTS : détente dans une vanne de J‐T

Liquide/Alim = 10%

21
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : détente dans une vanne J‐T

Avantages Inconvénients
● Procédé simple ● Faible récupération de liquides
● Opération et entretien faciles ● Récupération des liquides affectée par 
● Faibles coûts d’investissement les variations de pression en amont 
● Faible sensibilité aux variations du  ● Nécessite une pression amont élevée
débit de gaz ● Le gaz traité disponible à basse 
● Bien adapté lorsque le gaz de tête de  pression peut nécessiter une 
puits est produit à très haute pression recompression
● Procédé de déshydratation du gaz non 
obligatoire (généralement, une 
injection de MeOH, MEG ou DEG 
suffit). 

22
Extraction & fractionnement des LGN
Extraction des LGN par 
séparation à basse 
température (LTS)
• Détente dans un turbo‐expandeur

23
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : détente dans un turbo‐expandeur

GAZ TRAITÉ
turbine

TURBO‐EXPANDEUR

compresseur

COMPRESSEUR

GAZ DE 
CHARGE 
(riche en LGN)
LIQUIDES DE 
GAZ NATUREL
(LGN)

Principe d’extraction des LGN par détente dans un TURBO‐EXPANDEUR
24
Extraction & fractionnement des LGN
Procédé LTS : détente dans un turbo‐expandeur

Liquide/Alim = 14%

25
Extraction & fractionnement des LGN

Procédé LTS : détente dans un turbo‐expandeur

Avantages Inconvénients
● Bien adapté à la récupération de  ● Fortement dépendant de la pression et 
l’éthane et à la récupération profonde  température du gaz de charge
du GPL ● Sensible aux variations de qualité du 
● Le travail de détente est récupéré  gaz de charge 
(compression partielle du gaz  ● Nécessité d’éliminer les contaminants 
résiduaire) en amont (H2O, CO2, Hg)
● Bien adapté à la récupération du C2 à  ● Métallurgie
partir de gaz léger (faible teneur en  ● Nécessite généralement une  
LGN dans le gaz de charge) compression supplémentaire
● Nécessite parfois une réfrigération 
externe (pour un gaz riche et une 
récupération élevée de C2+)

26
Extraction & fractionnement des LGN
Extraction des LNG:  sélection du procédé

Produit Principal Spécification du  Hydrocarbures Procédés possibles


produit principal extraits

Gaz transportable Point de rosée Essence naturelle ‐ Refroidissement


Hydrocarbures externe
‐ Vanne JT
(+  inhibition hydrate)
Gaz Commercial Point de rosée Essence naturelle ‐Refroidissement
Hydrocarbures + GPLs  externe
‐ Vanne JT
(+  déshydratation ou
inhibition hydrate)
Récupération des LGN Taux de récupération Coupe LGN  (Essence  Déshydratation + 
des LGN naturelle +GPLs + C2  ‐ vanne JT 
(optionnel)  ‐ Turbo expander
GNL GNL Essence naturelle +  Déhydratation + 
GPLs réfrigération externe
(cycles en cascade ou
réfrigérant mixte)
27
Extraction & fractionnement des LGN

SOMMAIRE DU COURS

1 – RAISONS DE L’EXTRACTION DES LGN
2 – EXTRACTION DES LGN PAR SÉPARATION À BASSE TEMPÉRATURE (LTS)
● Réfrigération mécanique externe : BOUCLE CRYOGÉNIQUE
● Détente dans une vanne JOULE‐THOMPSON (J‐T)
● Détente dans un TURBO‐EXPANDEUR 
4 – PROCÉDÉS BREVETÉS D’EXTRACTION DES LGN
5 – FRACTIONNEMENT DES LGN
6 – EXEMPLES DE PROCÉDÉS

28
Extraction & fractionnement des LGN 28
PROCÉDÉS BREVETÉS : COMPARAISON
Détendeur Tout le temps utilisé pour sa simplicité. Peut être couplé à une boucle 
de réfrigération pour gaz lourds.

Cryomax Pour les gaz légers ou lourds (avec une boucle de réfrigération si la 


pression est trop basse)
Costain Pour les gaz légers ou lourds (avec une boucle de réfrigération si la 
pression est trop basse)
Ortloff Pour les gaz légers
ABB Randall Pour les gaz lourds à basse pression

 Faible efficacité du cycle de réfrigération seul. Peut être avantageux pour un gaz 
lourd à basse pression.
 Procédé ABB Randall moins compétitif en raison de sa forte consommation 
d’énergie. Peut être intéressant pour un gaz lourd à basse pression.
 Les procédés Cryomax et Costain sont proches l’un de l’autre en termes de 
performances et de conception.
 Le procédé Ortloff est efficace pour un gaz léger.

29
Extraction & fractionnement des LGN

PROCÉDÉS BREVETÉS : LISTE DE CONTRÔLE POUR LA
CONCEPTION DES INSTALLATIONS  
Composition de la charge, débit, température,  Impuretés dans la charge telles que du mercure, 
pression du dioxyde de carbone, du sulfure d’hydrogène
Niveau de récupération souhaité, s’il est déjà  Lieu d’implantation de l’installation, 
déterminé éloignement, température ambiante
Puissance de compression souhaitée et type de  Préférence pour les échangeurs à tubes et 
compression préféré calandre ou pour ceux en aluminium brasé
Valeur nette de chaque produit pour faire les  Préférence pour une construction modulaire ou 
calculs économiques non
Capacité à traiter des charges de procédé de  Contraintes liées au planning du projet
compositions variables Adaptabilité au marché (polyvalence)
Pression de refoulement, température, 
spécification des LGN/GPL
Pression de refoulement, température, 
spécification du gaz résiduaire

30
Extraction & fractionnement des LGN 30
Fractionnement 
des LGN

31
Extraction & fractionnement des LGN

Fractionnement des LGN : schéma classique

32
Extraction & fractionnement des LGN 32
Exemples de 
procédés

33
Extraction & fractionnement des LGN

34
Extraction & fractionnement des LGN
FIGURE IX.10 – EXEMPLE DE SCHÉMA DE PROCÉDÉ D’UNE UNITÉ D’EXTRACTION DES LGN POUR RÉCUPÉRATION D’ÉTHANE, GPL & CONDENSATS

35
Extraction & fractionnement des LGN 35

Quiz
True False
Dans un unité d’extraction de Liquides de Gaz Naturel (LGN), la quantité de propane récupérée dans les LGN est
de 30% poids du propane initialement présent dans le gaz. Dansun tel cas:

‐ les LNG contiennent très peu d’éthane ●

‐ Le gaz traité contient 70 % poids du propane présent dans le gaz initial. ●


Les unités d’extraction de LGN utilisent la différence de volatilité ou la différence de température d’ébullition des constituants purs
………………..
contenus dans le gaz pour séparer les composants légers des composants lourds. Les produits de l’extraction des LGN sont une phase
gazeuse (le gaz traité) principalement constituée de composants légers et une phase liquide (les LGN) principalement constituée de
composants lourds. En conséquence si 30% poids du propane initial est présent dans les LGN, tous les C4+ sont également . Dans les
LGN alors que les composants légers N2, C1, C2 et 40% poids du C3 sont dans le gaz traité..

Quelle spécification représente le contenu résiduel en constituants légers des condensats:


‐ la Tension de Vapeur de Reid (TVR ou RVP en anglais)

‐ la  Densité

‐ le BSW (Basic Sediments & water= ●

………………..
La tensionde de vapeur de Reid est la propriété la plus sensible à la teneur en hydrocarbures légers d’un liquide. Sa mesure est de plus
assez facile.

36
Extraction & fractionnement des LGN
GAZ NATUREL LIQUÉFIÉ GNL

EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

1 m3 de GNL à ‐160 deg.C (pression atmosphérique) 
donnera, une fois vaporisé, environ 600 Sm3 de gaz 
de vente (soit environ 570 Nm3 de gaz de vente)

2
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
CHAÎNE GNL

3
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Quelques chiffres clés

5 Millions Sm3/jour de gaz permet Un train GNL de 4 Mt/an demande une puissance procédé d’environ
d’obtenir: 150 MW (compression de la réfrigération).
La réfrigération utilisant généralement l’eau de mer, avec une
3 760 t/jour de GNL ou 1.3 Mt/an (1 % du différence de 6°C entre entrée et sortie, le besoin en eau est
marché mondial)
d’environ 35 000 m3/h.
1 000 MW de puissance électrique dans un
cycle combiné

17 500 BPD de "synthetic crude" (GTL) ou 1 tonne de GNL ~ 2.2 m3 GNL


850 000 t/an (0.05% du marché mondial) 1 tonne GNL ~ 52 MMBtu
1 tonne GNL ~ 1260 Nm3
6 800 t/jour de méthanol ou 2.2 Mt/an (8% 1 tonne GNL ~ 1.2 tep
du marché mondial)

GTL signifie "Gas to Liquid" (100 MMSCFD de gaz naturel, soit 2.8 MSm3/jour, donnent 10000 BPD de Fuel)
GNL en français correspond à LNG (“Liquefied Natural Gas" ) en anglais
BTU signifie "British Thermal Unit“ (1 BTU = 0.293 Wh et 1 Wh = 3600 Joules)
M signifie Mega (ancien million) en système SI (106)

4
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

SPECIFICATIONS TYPIQUES D’UN GNL
(le GNL est un gaz de vente)

SPECIFICATIONS COMMERCIALES
Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) MJ/Sm3 or Nm3 Dans la fourchette du réseau du client (1)
MJ/Sm3 or Nm3
Indice (ou nombre) de WOBBE Comme pour le PCS
ppm volume
Teneur en H2S Inférieure à 4 
mg/Sm3
Teneur en soufre total 30 max. 
SPECIFICATIONS PROCEDE
Teneur en CO2 ppm volume Inférieure à 90 (normal 40/90)
ppm volume
Teneur en C6+/Aromatiques 10 max. (2)
ppm volume
Teneur en vapeur d’eau 1 max. (3)
% mole
Teneur en azote Généralement inférieure à 1.5
ng/Sm3
Mercure 10 max.

(1) Par exemple, dans le réseau français, le PCS doit être entre 36.4 et 43.2 MJ/Sm3
(2) Le point de rosée hydrocarbure est bien inférieur à celui requis par le client dans son réseau
(3) Le point de rosée eau est bien inférieur à celui requis par le client dans son réseau
5
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

ARANGEMENT TYPIQUE D'UN TRAIN DE GNL

Gaz de Flash (avec ou sans extraction N2)


Gaz Acides (CO2/H2S)
Gaz Combustible Gaz Combustible pour le Train
(complément)

Prétraitement Pré refroidissement Liquéfaction GNL


Gaz sec et adouci
Gaz de Charge

(vers Stockage)
45 à 60 bar abs

Fractionnement GPL
(vers Stockage)
Eau Hg
Gasoline
(vers Stockage)

6
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Lieux d’extraction des contaminants du Gaz de Charge 
dans un train GNL

CONTAMINANT LIEU D’EXTRACTION Teneur acceptable dans le GNL


CO2 Prétraitement < 90 ppm volume
C6+/AROMATIQUES Pré refroidissement 10 ppm volume max.
H2S Prétraitement 4 pm volume max.
MERCURE Prétraitement 10 ng/Sm3 max.
AZOTE Liquéfaction < 1.5 mole %
EAU Prétraitement 1 ppm volume max.
Composés soufrés
. COS, CS2
. Mercaptans Prétraitement 30 mg/Sm3
Prétraitement
ou
Pré refroidissement
7
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

ARANGEMENT GENERAL D'UN PRETRAITEMENT DE TRAIN GNL

Gaz combustible
Gaz combustible
Gaz acides (CO2 et/ou H2S)
vers pré refroidissement
Gaz adouci

Gaz sec

Gaz adouci et sec


Gaz de charge

et liquéfaction

Adoucissement du gaz Déshydratation du gaz Piège à mercure


(Gaz brut)

Eau Hg

8
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

DESHYDRATATION DU GAZ DE CHARGE
Extraction de la vapeur d’eau du gaz de charge 
Spécification procédé: 1 ppm volume max. dans le gaz

PROCEDE PAR ADSORPTION PHYSIQUE
UTILISATION DES TAMIS MOLECULAIRES
(généralement type 3A)

9
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

PIEGE A MERCURE

Gaz d’alimentation (sec et adouci)

Lit de billes de carbone imprégnées de soufre

GAZ vers la liquéfaction 
(pré refroidissement 
et liquéfaction)
Filtre (Mercure 10 ng/Sm3 max.)

10
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
CAPACITE NOMINALE DES TRAINS DE GNL

11
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

AGENCEMENT GENERAL D’UN TRAIN GNL

Gaz de Flash (avec ou sans extraction N2)


Gaz Combustible pour le Train

Pré refroidissement Liquéfaction GNL


Gaz sec et adouci

(vers Stockage)

Recycle GPL
Fractionnement GPL
(vers appoint réfrigération, Stockage)

Gasoline
(vers Stockage)

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EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

PROCEDE DE LIQUEFACTION DU GAZ
Historiquement, dans l’ordre chronologique de leur apparition: 
● Cascade classique à 3 fluides frigorigènes parcourant chacun un cycle de réfrigération 
mécanique extérieur (respectivement C3, C2= et C1).  
● Cascade intégrée à 1 seul fluide frigorigène (mélange N2, C1, C2, C3, C4). Ce fut par 
exemple le premier procédé TEALARC®.
● Cascade duale à 2 fluides frigorigènes (respectivement C3 puis mélange réfrigérant 
(N2,C1,C3). C’est le procédé développé par APCI, le mélange réfrigérant prenant le nom 
de MCR®. C’est le plus courant dans les trains d’usine GNL jusqu’à présent.  
● Cascade à 2 fluides mélangés. Ce fut le second TEALARC® avec le premier réfrigérant 
appelé PCG et le second, LCG.  
De nouveaux procédés sous licence sont apparus et qui sont des variantes des 
procédés ci‐dessus. 

13
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
(Cascade classique)
Usine GNL CAMEL (1964) à Arzew en Algérie

Note: usine devenue GL4Z (procédé Technip‐Pritchard)
14
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Usine GNL de KENAI (Alaska) (Procédé par Cascade classique)

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EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Cascade duale ‐ Principe du procédé APCI C3‐ MR™

Ce procédé se retrouve dans la majorité
des trains d’usines GNL existantes

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EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
USINE DE GNL DE P.T.BADK (Kalimantan/Indonésie)

(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
17
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Usine GNL BINTULU (Malaisie)

(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI) 18
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
USINE GNL DE QATARGAS (Qatar) ‐ 3 trains (2.5 Mt/an par train)
(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)

Train 1 Train 2 Train 3

19
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
OMAN LNG

(Procédé de liquéfaction Cascade duale APCI)
20
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Procédés de liquéfaction du gaz naturel "nouvelle génération"

Procédé AP‐X MFC Cascade  Liquefin DMR


Optimisée
Bailleur APCI LINDE PHILLIPS AXENS SHELL
Nombre de 
3 3 3 2 2
Cycles
Fluides 
Frigorigènes C3, MR, N2 MR C3, C2, C1 MR MR

MR: Mélange Réfrigérant

21
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
(Retour en force de la Cascade classique) Cascade "optimisée" PHILLIPS

Trains GNL utilisant des aéroréfrigérants pour la condensation des cycles de réfrigération mécanique extérieurs

Train 4: 4.8 Mt/an (F.E.E.D année 2001)

22
EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

USINE GNL SNOHVIT A HAMMERFEST (Norvège)

Emplacement de la
liquéfaction

Module transporté
par barge et coulé
in situ

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EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL

TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
LA BARGE DE SNOHVIT A CADIX

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EP   20319_b_F_ppt_02 – Introduction GNL
TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
USINE GNL SNOHVIT A HAMMERFEST (Norvège)
(une fois la barge supportant les installations de liquéfaction coulée in‐situ)
Procédé de liquéfaction Linde

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Echangeur bobiné (“spool wound“ ou “wound coil“) fabriqué par APCI

50/60 m de haut
250 tonnes à vide
510 t  en opération (3Mt/an)
Jusqu’à 5m de diamètre
Tubes et calandre en aluminium

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Echangeur bobiné APCI : Les tubes enroulés (tubes en aluminium)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Echangeur bobiné LINDE

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Echangeur à plaques en aluminium brasé
"Brazed Aluminum Plate Fin Heat Exchanger (PFHE)" 

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Compresseurs MR™ d’un train GNL de l’usine BINTULU (Malaisie)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

STEEL ABLE TO CONTAIN  LNGS
STEEL NOT  ABLE TO CONTAIN LNG
RESERVOIRS DE STOCKAGE DE GNL
CONCRETE

SINGLE  CONTAINMENT DOUBLE  CONTAINMENT FULL  CONTAINMENT MEMBRANE

STEEL  TANKS

N.A

CONCRETE  TANKS N.A

REQUIREMENT FOR 
DIKE (European  YES NO NO NO
standards)

N.A: Not applicable

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Bac GNL simple intégrité (“Single Containment“)

Paroi intérieure en acier 9% de nickel.


Après une couche résiliente cette barrière primaire est contenue dans une enveloppe en acier
carbone constituant une barrière secondaire isolée de la première par une couche de perlite au
niveau de la robe. Le toit est suspendu à l’enveloppe extérieure.
Cette conception nécessite une cuvette de rétention.
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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Bac GNL à intégrité totale (“Full Containment“)
(VIROLE EXTERNE EN BÉTON PRÉCONTRAINT, TOIT EN BÉTON ARMÉ)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Réservoirs de stockage GNL intégrité totale (1986)
(ADGAS/Das Island‐Abu Dhabi)

Bacs GNL

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Taille des réservoirs

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Méthanier à cuves intégrées 
(type membrane)

Les cuves font partie intégrante 
de la coque du bateau

GT Membrane containment (138 000 m3)

Méthanier à cuves autoporteuses 
type “Moss Rosenberg” cuves 
sphériques
Les cuves sont indépendantes de la 
coque du bateau

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

LES METHANIERS
(Transport du GNL à ‐160 deg.C à pression atmosphérique)

Cuves type Membrane (intégrées à la coque du navire) 
● Invar (acier à 30% Ni) :  0.7 mm (Gaz Transport)
● Acier Inox "corrugué" (18% Ni) :  1.2 mm (Technigaz)
Cuves sphériques "Moss Rosenberg" (auto porteuses)
● Alliage d’aluminium (A5083‐0)  : 35 ~ 180 mm
Existe aussi la technologie (développée par les chantiers japonais) des cuves 
prismatiques (intégrées à la coque du navire): Cuves en alliage d’aluminium 
(12 à 38 mm)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Cuve auto‐porteuse sphérique (technique Moss‐Rosenberg) 
pour navire GNL

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Intérieur d’une cuve
membrane 
d’un méthanier

Technique 
GAZ TRANSPORT 
Membrane en 
INVAR 
(acier à 30% Nickel)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

LES METHANIERS DANS LE MONDE

Technologies
Autres 5%

Source : BG Cuves sphériques 52%
Membrane 43%

Flotte mondiale : +/‐ 200 méthaniers

Capacité
Moyenne : 130 à 140 000 m3 actuellement
En commande : 153 000 m3
Projet : 225 000 m3
Double coque
Propulsion : fuel‐oil plus "boil‐off "
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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

LES PARTIES CONSTITUTIVES D’UN TERMINAL DE 
REGAZEIFICATION

1
Réception des  3 
navires méthaniers  Regazéification du GNL 
et déchargement en fonction des 
de leur cargaison besoins du réseau

2 4 
Stockage du GNL  Émission sur le 
dans les réservoirs  réseau de transport 
cryogéniques (‐160 °C) national

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

Terminaux de 
regazéification avec 
bacs GNL à complète 
intégrité

Terminal GNL Revit houssa (Grèce)
Terminal GNL de Montoir de Bretagne  (France) Terminal GNL de Fos sur Mer  (France)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Terminal GNL SODEGURA (Baie de Tokyo‐ JAPON)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS
Equipements d’un terminal de regazéification de GNL

La regazéification du GNL est faite en le réchauffant soit avec de l’eau de mer ("Sea Water Vaporisers") soit avec
de l’eau chaude ("Submerged Combustion Vaporizers"). Les pompes qui pressurisent le GNL sont les "secondary
pumps".
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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

TECHNIQUES DE REGAZIFICATION DU GNL 

"Open Rack Vaporizer (ORV)“ ou “Sea Water Vaporizers“
Le GNL circule du bas vers le haut dans de grands panneaux garnis d’éléments 
tubulaires arrosés par de l’eau de mer qui forme un film mouillant et permet 
la vaporisation régulière du GNL
"Submerged Combustion Vaporizer (SCV)“
Le GNL passe dans un serpentin en acier inox immergé dans un bain d’eau 
chaude à environ 30/ 40°C. Ce bain d’eau est chauffé par l’intermédiaire d’un 
brûleur alimenté par le gaz combustible pris sur le courant de GNL vaporisé 
(1.25%)

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

"Open Rack Vaporizer (ORV)"

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TRAITEMENTS DES GAZ NATURELS

VUE D’UN SCV

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