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PROCEDES GENERAUX DE
CONSTRUCTION
ILLA ADAMOU
Ingénieur General de BTP
SOMMAIRE
Introduction
CHAP 1:Les différents acteurs de l’acte de construire
CHAP 5: Le terrassement
-les modes de mise en œuvre selon les règles de l’art ainsi que les techniques
d’exécution.
*Le gros œuvre se définit comme étant l’ensemble des éléments porteurs d’un
ouvrage dont leurs suppressions peuvent causer des dommages voir des
desastres.Dans les ouvrages de bâtiment, le gros œuvre est reparti en deux
catégories : l’infrastructure et la superstructure.
*Le second œuvre se définit comme étant des parties d’ouvrages de finition et
d’équipement destinées à apporter à l’ouvrage la securité,le
confort,l’esthétique,la protection,l’hygiene etc.
CHAP 1 : LES DIFFERENTS ACTEURS DE L’ACTE DE
CONSTRUIRE
III – L’Entreprise
Elle peut être une personne physique ou une personne morale. Dans le premier
cas il s’agit d’une entreprise individuelle, dans le second d’une société
commerciale ou industrielle.
- Entreprise générale ;
- Entreprises séparées ;
- Entreprises groupées.
Entreprise générale
……..liaison fonctionnelle
_____liaison contractuelle
III – 2. L’Entreprises Séparées
Le maître d’ouvrage confie les travaux à des entreprises distinctes. Chaque
entreprise a un marché propre sans lien contractuel avec les autres. La
coordination des travaux est assurée par le maître d’œuvre éventuellement
assisté d’un pilote. Etablissement d’un compte prorata pour gérer les dépenses
d’intérêt commun.
Compte Prorata
Mandataire commun
Convention de groupement
D’entreprises
IV – Les Cotraitants
Ce sont les entreprises ayant un même marché, dans ce cas il y a lieu de
nommer une entreprise pilote.
V – Les Sous-traitants
Si l’entrepreneur ne dispose pas de personnel qualifié pour certaines tâches, il
peut faire appel à des sous-traitants, artisans ou entreprises, spécialisés avec
lesquels il passe un marché. Ils travaillent sous les ordres de l’entrepreneur
général et n’ont aucun lien juridique avec le maître de l’ouvrage.
I. Généralités :
- Les accès, les côtes d’altitude du site, la position actuelle des clôtures ;
- Les positions des côtes de niveau des égouts ;
- L’emplacement du poste de transformation électrique le plus proche du
chantier ;
- Les voiries (dimensions, sens de circulation, gabarit, charge roulante
etc.).
- Soit le béton sera acheté prêt à l’emploi : on dessine les accès et les aires
de stationnement des camions toupies ;
- Soit il sera fabriqué sur le chantier à l’aide d’une centrale à béton : on
dispose ce poste près de l’accès, sous l’aire de balayage de la gue.
On place ces aires près de l’entrée sous l’aire balayée par la flèche de grue.
Les réseaux de distribution des eaux sont tracés depuis le compteur d’eau
placé en limite de propriété jusqu’aux postes de travail et de
cantonnements.
Les réseaux d’évacuation des eaux usées sont implantés de l’égout
jusqu’aux sanitaires, au poste de bétonnage, etc.
Les cotes de hauteur sous crochet, hauteur totale de la grue, et les distances
de sécurité entre grues et bâtiments sont mentionnées.
I-5- Demande d’autorisation administrative
d’installation de grues sur le chantier
Remplir puis envoyer les imprimés administratifs.
II Pourquoi ce plan
Le plan d’installation a les objectifs suivants :
I-INTRODUCTION
Puisque le terrain se présente tantôt comme un support d’ouvrage (fondation),
un massif dont le seul poids peut engendrer des ruptures (fouilles, pentes) et
un matériau de construction (carrières) ; donc la connaissance du terrain, de la
disposition des différentes assises des roches, de l’altération et de la
fracturation de l’ensemble est nécessaire voir indispensable. Et cela relève de
la géologie appliquée point d’appui de la géotechnique.
La mécanique des sols est la partie de la géotechnique qui traite du calcul des
déformations et des ruptures en fonction des caractéristiques propres du
terrain et des sollicitations exercées. Dans les cours qui suivent nous verrons
sans calculs le comportement du sol et ses caractéristiques physiques.
-Le sol est un agrégat naturel de grains minéraux pouvant être séparés par des
actions mécaniques légères exemple : argile, sable.
-La roche est un agrégat naturel de grains minéraux liés par des forces de
cohésions fortes et permanentes exemple : granit, calcaire.
III-DEFINITION DU SOL
Par définition, on appelle sol, l’ensemble formé, par le complexe solide, l’eau et
le gaz (l’air).L’ensemble des particules formant la phase solide. Et on appelle
squelette solide l’ensemble des mêmes particules qui restent quand dans un
volume de sol donné, on enlève tout ce qui n’est pas solide sans pour autant
modifier l’arrangement des particules.
*Les gaz se résument essentiellement à l’air, la vapeur d’eau et d’autre gaz dus
à la décomposition organique.
V-INTRODUCTION SUR LA RECONNAISSANCE DES SOLS
-La recherche d’une couche de terrain solide sur laquelle on peut fonder notre
construction ;
-Matériaux de construction ;
VIII-1-Etude préliminaire
Nécessairement sommaire et relativement grossière, elle comprend :
*Une enquête documentaire qui permet de donner une idée d’ensemble du sol
et de ses caractéristiques géométriques et géologiques, dé de l’environnement
et des conditions hydrogéologiques, et de localiser les zones demandant un
examen plus détaillé ;
-Pour des massifs de fondation isolée : trois fois la largeur des semelles avec un
minimum de six(6) mètres ;
-Essais « in-situ ».
IX-2-Le prélèvement d’échantillons intacts ou
remaniés
Un échantillon est intact si le prélèvement n’a pas modifié ses propriétés. Le
prélèvement est effectué au moyen de sondages (faible profondeur≤10m) et
des forages (grandes profondeur˃10m).Il consiste à creuser des trous et à
prélever les échantillons. Suivant la méthode utilisée le matériel diffère. Dans le
cas de sondages, ils peuvent être exécutés par les moyens du chantier. Quant
aux forages ils sont exécutés avec un matériel plus complexe. Dans les deux cas
on peut prélever soit des échantillons remaniés, soit des échantillons non
remaniés pour identification et essais et on peut aussi mettre des appareils de
mesure.
-Méthode électrique ;
-Méthode sismique ;
-Méthode magnétique.
*La reconnaissance par essais de sols en place, les méthodes les plus utilisées
sont :
-Essai pressiométrique ;
-Essai pénétrometrique ;
-Essai sisciométrique ;
I-DEFINITION
Lorsque les travaux préliminaires sont terminés, réglage de la surface et
amélioration éventuelle du sol, il faut matérialiser le plan sur le terrain.
L’examen des dessins permet du reste de se rendre compte si ceux-ci sont bien
complets et il faut en profiter pour demander à l’architecte et au propriétaire
les renseignements nécessaires pour éviter par la suite toute imprécision.
II-DOCUMENTS NECESSAIRES
Ils font partie du dossier des travaux et sont fournis par le bureau d’étude.
II-1-Documents graphiques
-Pan de situation : permettant de situer le terrain (la parcelle) par rapport à une
artère connue ;
II-2-Pieces écrites
Elles fournissent les renseignements techniques utiles :
-Devis descriptif, il permet de préciser les travaux, les modes opératoires et les
matériaux à utiliser ;
-Devis quantitatif, qui prévoit les surfaces, les cubes de chaque partie
d’ouvrage ;
III-ELEMENTS DE REFERENCE
III-1-Alignement de référence
-Axe de la voie publique ;
III-2-Repere de nivellement
Les repères de nivellement peuvent être rattachés au Nivellement
General(N.G) :
IV-2-Phase d’exécution
-Nivellement grossier ;
Deux lignes directrices AB-CD à partir d’une base xx’ constituent les repères
principaux. L’intersection des lignes directrices en O donne l’origine des
mesures à prendre sur elles, les chaises sont établies en suite.
*Le piquetage ayant servi à l’implantation est laissé sur le terrain afin de
permettre la vérification contradictoire ;
I-DEFINITION
Les terrassements sont des travaux qui se rapportent à la modification du
relief d’un terrain. Cette modification des niveaux du sol est réalisée par
l’exécution des déblais et des remblais.
I-2-Les déblais
Le déblai consiste à abaisser le niveau du terrain par enlèvement des terres.
C’est à dire creuser dans le sol et dégager les terres.
I-3-Les remblais
Le remblai consiste à prélever des terres, les transporter et combler des
cavités c’est-à-dire relever le niveau d’un terrain.
II-TERMINOLOGIE
II-1-Fouilles en rigoles
La fouille en rigole est une tranchée dont la largeur est comprise entre 0,40 et
2m et une profondeur h˂1m, destinée à recevoir des maçonneries, des
canalisations, des fondations etc…Donc c’est une fouille pas très large et trop
haute.
II-2-Fouilles en tranchées
La fouille en tranchée se diffère de la fouille en rigole par les dimensions qui
sont de l’ordre de : largeur l≤2m et hauteur h˃1m.
II-3-Fouilles en excavation
Ces fouilles intéressent une surface importante, parfois bien supérieure à celle
du bâtiment, et peuvent atteindre une profondeur de plusieurs mètres dans le
cas de sous-sol multiple. Les procédés utilisés sont différents suivant
l’importance du chantier, le problème à résoudre dans tous les cas étant celui
de l’enlèvement des déblais.
II-4-Fouilles en puits
Les fouilles en puits sont des fouilles de petite surface et de grandes
profondeurs (surface : carrée ; rectangulaire ; circulaire).L’exécution des puits
par des moyens manuels nécessite surtout des précautions pour le boisage. Ce
travail est exécuté par des ouvriers spécialistes appelés puisatiers, qu’il est
nécessaires de surveiller car ils sont volontiers imprudents.
II-5-Fouilles en galerie
On nomme fouille en galerie celle qui exécutée sous terre nécessite l’emploie
d’étais conjointement à l’avancement des terrassements
h≤1.00m
*tranchée l≤2.00m
h˃1.00m
*excavation l˃2.00m
h˂l/2
III-CARACTERISTIQUES DES SOLS
III-1-Angle de talus naturel
L’inclinaison naturelle des talus par rapport à un plan horizontal est l’angle de
talus naturel des terres. Généralement le talus est de 2/3 en remblai et 1/1 en
déblai, c’est le rapport de la base sur la hauteur.
*Dans le cas des remblais on prend α=30° donc une pente de 2/3.
III-2-Foisonnement
Il s’agit de l’augmentation du volume apparent du fait du remaniement de la
terre. Il peut être diminué avec un pilonnage, arrosage (influence de la teneur
en eau) et avec le temps.
Figure
*Chargement et manutention ;
*Transport ;
Cette catégorisation est plus utilisée en travaux routiers mais dans un cadre
plus général on utilise aussi la classification suivante :
*Engins de surface ;
*Engins de fouille ;
*Engins de transport.
IV-21- Chargement et manutention
IV-211- Tracteurs à chenilles ou sur pneumatique
*Bulldozers : tracteur+ bouclier à l’avant perpendiculaire à l’axe de l’engin,
déplacement par refoulement.
IV-22-LE TRANSPORT
IV-221-Dumper-Tombereau
Camion benne utilisable uniquement dans les emprises du chantier (pistes) et
non les voies publiques. La notion de rendement est exprimée en T.KPH (Tonne
Kilométrique Par Heure).L’évolution des rendements est fortement liée à
l’évolution de la technologie des pneus. Le déchargement se fait par
basculement vers l’arrière et quelquefois latéral.
IV-222-Camions
Utiliser lorsqu’une voie publique est empruntée lors du mouvement des
terrassements.
IV-223-Scraper(Décapeuse)
Engin permettant de charger, transporter et décharger la terre ; automotrice
ou tractée, en position de chargement la benne munie d’une lame coupante
mord le sol. Pendant le transport la benne se ferme. La vidange se fait par
déplacement du fond de benne vers l’avant. Mais au-delà de 60m de transport
le rendement baisse.
IV-2342-Compacteur vibrant
Vibration de rouleaux en acier crée, au début, une vibro-flotation du matériau
pulvérulent, puis un réarrangement granulaire de compacité plus forte que le
matériau initial.
IV-2343- Dameuse
Matériaux cohérents : coups espacés provoquant un tassement de la terre.
Dans un terrain peu stable et pour éviter un boisage il est possible, sur une
profondeur n’excédant pas 0,80m, d’obtenir des parois verticales au-delà les
parois latérales sont en talus.
Pour des fouilles profondes il faut aménager des banquettes intermédiaires
pour l’évacuation des déblais, leur largeur doit être suffisante pour éviter toute
retombée.
Figure
VI-24- La plate-forme
Elle est la surface de la route qui comprend la ou les chaussées, les
accotements et éventuellement les terre-pleins.
VI-25- La chaussée
Elle est la surface aménagée de la route, sur laquelle circulent normalement les
véhicules.
VI-27- La voie
Elle est la largeur nécessaire au passage d’un véhicule, chaque voie a
généralement une largeur de 3,50m.Une chaussée à 2 voies aura au
minimum7m de large.
Figure
VI-4- Le profil en travers
Figure
CHAP 6 LES FONDATIONS
I-DEFITION
On appelle fondation, la partie d’un ouvrage reposant sur un terrain d’assise
auquel sont transmises toutes les charges et surcharges supportées par cet
ouvrage.
II-GENERALITES
Fonder un bâtiment c’est lui donner une assise capable de supporter sans
déformations dans le présent et dans l’avenir les charges qu’on lui impose.
L’appréciation du bon sol varie avec les charges. Le choix du type de fondations
et quelquefois le mode de construction d’un bâtiment dépendra :
-Forces horizontales ;
-Forces obliques.
*Le terrain d’assise ne doit pas tasser sous les massifs de fondation ;
*Les fondations doivent être conçues pour lutter contre les poussées
d’Archimède qui sont susceptibles de soulever l’ouvrage ;
*Pour les constructions sur terrains inclinés, les forces exercées par les massifs
de fondation sur le terrain doivent s’opposer au glissement éventuel de
l’ouvrage suivant la pente.
-Des affouillements ;
-De la profondeur du terrain d’assise ;
-Si le bon sol est à faible profondeur les fondations reposent directement sur
celui-ci (semelles) ;
-Si le bon sol est à faible profondeur mais avec une résistance faible on fait
recourt au radier.
V-3-Le site
Selon la situation géographique du chantier, divers problèmes peuvent se poser
à l’entreprise.
I-GENERALITES
I-1-Definition
On appelle fondations superficielles, les fondations dont la profondeur(D) est
inférieure ou égale à cinq fois la largeur (B) de la semelle.D≤5B.Ce sont, (avec
D≤3,00m) :
-Du site.
-tassement ;
-glissement ;
-poinçonnement.
Dans ce cas la force portante doit correspondre aux charges à supporter. Cette
force portante dépend :
-de l’armature.
Le second but est la durabilité, dans ce cas la sécurité des habitants doit être
garantie, pour cela on doit protéger la construction contre :
-le gel ;
III-CHAINAGE
La rigole doit reigner d’une manière continue sous tous les murs de la
construction, formant une sorte de chainage que l’on peut rendre efficace en
noyant des chutes d’aciers dans sa masse sans les ligaturer .Pour solidariser le
soubassement, murs en élévation, on place des armatures façonnées
correctement et disposées dans la partie inférieure de la semelle et on met en
place une section du béton armée filante sur la partie supérieure du
soubassement.
Figure
Figure
Figure
Figure
Dans le cas d’une semelle (large et épaisse), les efforts de traction développés
au niveau de la partie basse de la semelle, sont équilibrés par les aciers
porteurs (transversaux) avec crochets (l’intérêt des crochets c’est pour éviter
que la barre ne glisse dans le béton).La section des aciers de répartition est de
l’ordre de At. /3 avec At. la section des aciers porteurs. Dans les deux cas
(semelle large et mince et semelle large et épaisse), un libage est prévu lorsque
les charges sont vraiment importantes.
d≥ (A-a)/4 et h=d+5cm
d : hauteur utile
IX-SEMELLES ISOLEES
IX-1-Technologie
Les semelles isolées sont carrées, soient rectangulaires, soient circulaires. Les
critères de choix de la forme sont d’ordres techniques et économiques, et
relatifs à la charge et à l’emplacement de la semelle, au tassement et à la
nature du terrain, à la réalisation ou non du coffrage, au façonnage facile des
aciers et à la quantité et la mise en place facile du béton. Les formes les plus
courantes sont les semelles carrées ou rectangulaires sans ou avec glacis. On
peut les couler directement en fond de fouilles en interposant un film de
polyane ou 5 à 10cm de béton de propreté. Ces semelles sont généralement
coffrées, si la semelle est trapézoïdale on gagne en béton par contre on perd en
coffrage.
IX-2-Fonctionnement
• La transmission des charges verticales qui agissent à la partie supérieure
de la semelle est assurée par des « bielles de compression », symétries par
rapport à l’axe.
• Les bielles obliques ont tendances à provoquer un effort de traction sur le
béton a la partie inférieure de la semelle.
• L’armature transversale de la semelle a pour fonction d’équilibrer les
efforts de traction dans le béton.
• L’équilibre de la semelle sous l’effet des charges verticales centrées P :
-Equilibre externe : la charge P est équilibrée par les pressions
uniformes du sol ;
-Equilibre interne : chaque paire de bielles symétriques par rapport à
l’axe vertical de la semelle est équilibrée par la composante élémentaire
verticale du sol et par l’acier tendu qui sert de tirant.
IX-3-Dimensonnement
Etant donné que la reconnaissance du sol nous a permis de déterminer le taux
de travail du sol et que la descente de charge à partir du plan d’architecte nous
a permis de déterminer l’effort normal à transmettre, alors nous pouvons
déterminer la surface minimale de contact.
d≥ (A-a)/4 ou d≥ (B-b)/4
-Si h≥ 35cm, on utilise une semelle trapézoïdale avec h’≅h/3 et h’≥ 15cm
vérification des encrages des armatures, h’≥ 6cm +6∅
c) stabilité des semelles : pour que la semelle soit stable il faut que le
diagramme des réactions du sol sur la semelle soit positif. De plus il faut
que e soit compris dans le tiers (1/3) central de la semelle.
IX-4-Calcul des armatures
*Semelles à base carrée sous poteaux de section carrée
A= Nu (A-a) Ƴs/8d.fe
Ces barres s’étendent dans chaque sens sur toute la longueur de la
semelle et sont terminées par des crochets.
*Semelles à base rectangulaire sous poteaux de section rectangulaire :
on applique la même formule que pour les semelles carrées en prenant
pour valeur de la hauteur utile celle qui correspond au centre des
gravités des aciers de chacun des lits (d1 ou d2).
IX-6-Semelles excentrées
Lorsque la charge transmise par le poteau ne passe pas par le centre de
la semelle. Cette semelle est soumise aux sollicitations suivantes :
-un effort normal Nu (excentré) ;
-un moment provenant de la longrine ;
-une réaction du sol.
Une telle semelle est appelée semelle excentrée.
Figure
IX-7-Les longrines
On peut les rencontrer au niveau des semelles isolées, des semelles
excentrées, des semelles filantes sous poteaux et dans le cas du radier
général
-au niveau des semelles isolées elles jouent le rôle de redressement et
elles sont des supports pour les murs de remplissage du rez-de-
chaussée ;
-dans le cas des semelles excentrées, ces poutres de redressement
reçoivent leurs armatures de traction a la partie supérieure (elles se
calculent comme des poutres sur appuis renversées) ;
-au niveau des semelles filantes sous poteaux, ces poutres de
redressement sont ancrées dans la semelle ;
-dans le cas des radiers, elles servent à les rigidifier et permettent la
diminution de leur épaisseur.
IX-8- Semelles continues sous poteaux
Cette semelle est généralement composée d’un patin, d’un glacis, d’une
âme et d’un gousset au droit des poteaux. Elle est assimilée à une poutre
sur appuis, donc, elle travaille en flexion, pour cela on place des aciers de
traction dans les parties tendues.
Quant aux aciers transversaux, ils sont calculés par la méthode de bielle
de compression.
X-LES RADIERS
X-1- Introduction
Il est constitué par une semelle générale couvrant toute la surface au sol
du bâtiment et parfois cette semelle déborde par consoles extérieures.
On utilise le radier dans les cas :
-Taux de travail du sol faible ;
-Rapprochement des poteaux ;
-Charges élevées du bâtiment ;
-Profondeur du sol résistant très importante ;
-Difficultés d’établir des pieux (vibrations nuisibles) ;
-Charges excentrées en rive de bâtiment ;
-Existence des sous-sols ;
-Il est conseillé de fonder le bâtiment de type lourd sur une semelle
unique.
Remarque : Un radier général coute plus cher qu’un système des
semelles isolées.
X-2-Principes de construction
La solution du radier est envisageables si :
-La nature du sol et la disposition des charges et surcharges ne
provoquent pas les tassements incompatibles ;
-La poussée d’Archimède faible par rapport aux poids du bâtiment ;
-La répartition uniforme des contraintes doit être possible ;
-Le terrain sous le radier ne subit que des contraintes de compression en
tous points.
X-3-Mode de fonctionnement
*Les radiers ne doivent être soumis à des charges et surcharges trop
dissymétriques pouvant engendrer des tassements différentiels
importants. Ces charges sont transmises au sol par l’intermédiaire des
poteaux, des murs ou par les deux. Ils reçoivent aussi les actions du sol
qui dépendent de la nature du sol et de la nature de la structure du
bâtiment. Dans ce dernier cas si le radier est soumis à des poussées
d’Archimède, il faut vérifier que ces poussées ne dépassent pas le poids
de l’ouvrage. Dans le cas contraire il faut lester le radier avec des tirants
d’ancrage qui empêchent toute remontée du radier.
*A la différence du plancher, la dalle du radier par sa masse propre
s’oppose aux actions du sol et est portée gratuitement et les poutres de
fortes sections ont une masse propre importante qui n’est pas prise en
compte pour le calcul de l’armature.
X-4-Dimensionnement
On calcule la charge totale du bâtiment on en déduit en fonction du taux
de travail du sol, la surface du radier. Le radier se calcule comme un
plancher renversé avec ou sans longrines. Les armatures principales se
trouvant à la partie haute. L’épaisseur du radier est donnée par la
contrainte de cisaillement dans le béton.
I-GENERALITES
Lorsque les charges sont très importantes et lorsque la couche de
terrain est peu résistante ou présente une structure telle qu’elle risque
de compromettre la stabilité de l’édifice à fonder, il est alors nécessaire
d’envisager un type de massif reprenant les efforts communiqués par la
structure, afin de les transmettre a des couches profondes de terrain
susceptibles de les supporter, de telles fondations sont appelées :
fondations profondes.
II-1- Définition
Un puits en béton, armé ou non, ressemble à un gros pilier prenant appui
sur le sol résistant, la profondeur est supérieure à 2 m et il reçoit de
fortes charges.
Le plot en béton, assure le même rôle que le puits. Il s’apparente à une
semelle carrée ou rectangulaire massive, en gros béton, non armé ou
peu armé. Leur profondeur est inférieure à 2 m.
II-2-Domaine d’utilisation
Les facteurs de choix sont les suivant :
*La couche superficielle présente une résistance insuffisante pour
équilibrer les charges.
*Les charges sont importantes et concentrées.
*Les puits sont moins couteux que les radiers et les semelles isolées.
*Les conditions particulières du chantier s’y prêtent.
*La rapidité d’exécution est un facteur déterminant.
II-3-Disposition
Les emplacements des puits sont ceux des éléments les plus chargés de
la construction (angles extérieurs ou intérieurs, intersection de murs
intérieurs ;poteaux(d’angle,rive,interieur) ;trumeaux).Quant au nombre
de puits il dépend d’une part du terrassement et du remplissage en
béton pour les puits et d’autre part de la portée et de la section des
longrines, dépendantes des puits, tout en conciliant l’aspect technique et
l’aspect economique.Generalement ils sont espacés de 4 à 8 m(distance
entre axe),mais peuvent être implantés par groupe de 2 à 3.Dans ce cas
ils sont couronnés par une forte semelle en béton armé.
II-4-Caracteristiques
Ce sont des fondations de formes circulaires, carrées ou rectangulaires.
Les dimensions varient de 1 à 1,50m de diamètre pour les circulaires et
de 1 à 1,50m de cotés pour les carrées et rectangulaires. La base du puits
est souvent élargies(en patte d’éléphant) pour augmenter la surface
portante et encastrée de 20 à 50cm dans le sol jugé resistant.Pour
déterminer la section du puits on calcule la charge totale appliquée au
puits(N), en connaissant le taux de travail du sol (бs), on calcule la
surface(S) du puits S=N/бs avec S en m2 ; N en MN et бs en MPA
Figure
II-5-Mise en œuvre
L’implantation se résume en trois opérations :
-Le tracé des axes ;
-Le repérage de chaque centre de plots ou puits ;
-Le tracé des contours a excavé.
Le terrassement peut s’effectuer à la main ou à la pelle hydraulique avec
un équipement retro ou benne preneuse ou en fin utiliser une foreuse
hydraulique montée sur poulie. Dans chacun du mode de terrassement
utilisé, suivant la nature du terrain, un blindage est nécessaire au fur et à
mesure de l’avancement. Le coulage du béton est réalisé à l’aide de tube
plongeur, de goulotte pour éviter la ségrégation. L’approvisionnement
peut se faire par pompe à béton, par camion toupie. Le béton est aussi
en même temps vibré et le blindage est remonté au fur et à mesure du
coulage, tout en respectant, une certaine hauteur h (dite hauteur de
garde) pour éviter le délavement du béton.
Exemple de dosage : Cailloux 600 à 800l, graviers 200 à 400l, sable 400 à
500l et ciment 200 à 300KGpar m3 de béton.
Dans certains cas on plonge dans le béton des moellons bruts. Une
armature, peut être incorporée a la partie haute du puits pour fretter le
béton. La surface des puits est arasée de niveau et parfois lissée
grossièrement
III-25-Sollicitations mécaniques
*Compression
*Flambage
*Flexion
*Eventuellement traction.
IV-PIEUX PREFABRIQUES
Ils sont en bois, béton armé, béton précontraint ou en acier.
IV-1-Descriptif
Ils se composent :
*la tête peut recevoir un casque de battage pour mieux résister aux
chocs ou aux vibrations ;
*le corps : plein ou évidé doit transmettre les charges et surcharges ;
*la pointe qui favorise la pénétration du pieu dans le sol peut être
protégé ou non par un sabot.
IV-2 Réalisation de battage d’un pieu
*bardage : opération consistant à amener le pieu au pied de la sonnette
de battage et à le mettre en place pour l’enfoncer.
*mise en fiche : opération consistant à enfoncer le pieu sur une longueur
de 2 a 3m.
*battage : opération consistant à enfoncer le pieu après la mise en fiche,
à l’aide d’un mouton.
IV-3-Materiel utilisé
*sonnette : son rôle est de guider le pieu pendant le battage et de porter
le mouton.
*mouton : à chute libre son rôle est de communiquer au pieu l’énergie
nécessaire pour qu’il s’enfonce.
*casque de battage : appareil placé sur la tête du pieu et permettant
d’en éviter la déformation ou la détérioration.
IV-4-Terminologie
*fiche : longueur dont un pieu est enfoncé dans le terrain d’assise.
*volée : nombre détermine de coups de mouton dont l’énergie est
parfaitement connue.
*refus : enfoncement d’un pieu sous une volée déterminée.
*refus au battage : il est obtenu lorsque sous un certain nombre de
volée, l’enfoncement est et reste inférieur aux enfoncements
précédemment constatés.
*enture : opération consistant à réunir deux pieux pour augmenter la
longueur.
*recépage : après battage, opération qui consiste à dégrossir ou a
préparer la tête du pieu en vue de la continuation des travaux.
V-PIEUX MOULES
V-1-Generalites
Il existe plusieurs procédés de moulage :
*moulé directement dans le sol (pieu foré) ;
*coulage avec un fourreau que l’on peut récupérer ou perdre.
Dans les deux cas il est nécessaire de prendre les précautions suivantes :
-éviter un étranglement des sections bétonnés ;
-lorsqu’on réalise un bétonnage en présence d’eau il faut utiliser des
fourreaux ou de la bentonite et bétonner avec un tube plongeur.
Ces pieux peuvent être réalisés dans le sol selon différents systèmes
(Frankie, Compressol, les pieux explosés, Simplex, etc…) qui font l’objet
de brevets, et offrent d’excellents moyens pour la réalisation de telles
fondations.
V-2-Pieux moulés directement dans le sol
En béton ou en béton armé, d’un dosage de 350 à 400kg/m3, les pieux
forés s’exécutent comme les puits mais avec une profondeur plus
importante. On creuse en enlevant les terres jusqu’à la couche
susceptible d’offrir les garanties suffisantes de stabilité. Ensuite on coule
le béton dans le trou tout en prenant soin de placer les armatures si cela
est nécessaire. Pour le terrassement, il peut se faire soit mécaniquement
à l’aide de bennes preneuses spéciales, soit par injection d’eau et trépan,
soit à la main. Mais pour ce dernier cas les dimensions du pieu doivent
être plus importantes (S˃1m2).Souvent les parois du forage sont
maintenues à l’aide d’un tube descendu au fur et à mesure de la
progression du trou. Pour obtenir un bulbe à l’extrémité inferieure du
pieu, on peut utiliser des appareils spéciaux, ou un explosif. Ce mode de
construction est très couteux par contre il présente de multiples
avantages techniques.
V-3-Pieux a tube battu exécutés en place
Ces pieux sont en béton ou en béton armé a tube perdu ou
recuperé.Dans le premier cas (tube perdu) la contrainte de compression
du béton est plus importante que dans le second cas (tube récupéré) 50
à 70 bars contre 30 à 50 bars. Le béton doit avoir un dosage d’au moins
350kg/m3.
Pour la réalisation, un tube dont la partie inferieure est obturée par un
bouchon amovible est battu dans le sol, la progression du tube se fait par
refoulement du terrain. Quand le bon sol est atteint, on coule le béton
en pilonnant et en remontant le tube. Dans tous les cas on doit éviter la
venue d’eau dans le tube pour avoir un meilleur bétonnage.
N.B : Le pieu a tube perdu coute plus cher que celui a tube
recuperé.Dans un groupe de pieux a tube exécutés en place, le battage
des tubes ne peut avoir lieu que si le béton des pieux voisins est
suffisamment dur (vibration du sol).Dans certains cas la vibration peut
empêcher l’utilisation de ce système. Dans ce cas on peut utiliser le tube
vissé dans le sol, système très couteux qu’il soit perdu ou récupéré.
VI-23-Formule de WELLINGTON
I-GENERALITES
I-1-Définition et rôle
Les poteaux en B.A, en Bois ou en Métal sont considérés comme
supports verticaux. La nature des matériaux utilisés dépend
essentiellement des charges à supporter. Ils ont pour rôles, de constituer
les éléments porteurs du système plancher-poutres par points d’appuis
isolés ; de supporter les charges verticales, de participer à la stabilité
transversale par le système poteaux-poutres pour combattre les efforts
horizontaux et enfin ils servent de chainages verticaux.
I-2-Les efforts auxquels ils sont soumis
Ils sont soumis généralement aux efforts verticaux qui engendrent des
contraintes de compression. Ils doivent souvent résister à des efforts
horizontaux ou obliques dus au vent, à la dissymétrie des charges, à des
changements de temperatures.Ces différents efforts engendrent des
moments de flexion. Ces différentes sollicitations sont dépendantes de la
position du poteau (intérieur, rive, angle).
II-CONCEPTION DE L’ARMATURE
II-3-Armatures transversales
II-31-Role et constitution
Ils sont constitués par des : cadres, étriers, épingles, frettes, nappes et
cerces.
-Ils s’opposent à l’expansion latérale du béton ;
-Ils relient les barres longitudinales entre elles ;
-Ils augmentent la résistance du poteau a la compression, au
flambement ;
-Ils permettent la position adéquate de l’armature longitudinale et le
respect de l’enrobage règlementaire.
II-32-Regles pratiques
*aciers longitudinaux
-Section au moins égale à : 4cm2 par mètre de longueur de parement ou
0.2% de la section totale du béton comprimé.
-Distance minimale entre deux aciers longitudinaux : longueur du petit
cote du rectangle+10cm (a+10cm) et 40cm.
-Longueur de recouvrement : 24Øl pour les aciers HA.
*aciers transversaux
-Diamètre Øt : 5mm≤Øt≤12mm avec Øt≥3Øl/10
-Ecartement maximal : 15Øl ; 40cm et a+10cm.
III-CONCEPTION DE COFFRAGE
IV-CONCLUSION
Pour la réalisation d’un poteau il faut :
*Implanter(les tracés se fait sur les semelles ou les planchers-il y a
généralement une amorce en béton).
*Coffrer(le coffrage varie selon la position du poteau et les moyens
disponibles).
*Armer (l’armature pouvant s’effectuer sur place ou à l’atelier de
préfabrication et sa mise en place s’effectue en respectant la longueur de
recouvrement et l’enrobage prévu avec des distancier).
*Bétonner et vibrer, le béton fabriqué ou livré par camion toupie, en
respectant le dosage prévu par le cahier de charge.
*Décoffrer :-12h après coulage avec un ciment rapide ;
-24h après coulage avec un ciment normal.
Remarque : La section du poteau, la hauteur, l’armature, le dosage, la
vibration, le type de coffrage, les précautions prises par les ouvriers sont
des facteurs à prendre en compte.
CHAP 10 LES LINTEAUX ET CHAINAGES EN B.A
A- LES LINTEAUX
I-INTRODUCTION
V-2-L’armature
Cette armature est constituée :
-des armatures des linteaux isolés, petite portée aciers principaux a la
partie inférieure (avec ou sans aciers de montage et cadres) ; grande
portée aciers principaux en bas, avec aciers de montage en haut et
cadre tous les 15 à 20cm.
-des linteaux filants avec le même diamètre en haut et en bas.
-des armatures préfabriquées choisies sur catalogue des fabricants.
V-3-Le bétonnage
Le béton est dosé a raison de 300 à 400kg de ciment de classe 45 et
soigneusement vibré a l’aiguille vibrante.
V-4-Le décoffrage
Le décoffrage des joues peut s’effectuer après prise du béton. Le fond
de moule reste étayé jusqu’à durcissement du béton.
I-DEFINITION
Les chainages sont les éléments de liaison entre les différents
composants du gros-œuvre (murs, planchers, poteaux, panneaux
préfabriqués).On distingue les :
*chainages horizontaux qui ceinturent les façades à chaque étage au
niveau des planchers.
*chainages verticaux.
II-L’ETUDE FONCTIONNELLE
Leur fonction essentielle est de solidariser les éléments verticaux
(murs, poteaux, panneaux) et horizontaux (planchers).Ainsi ils
contribuent à la stabilité du bâtiment et réduisent le risque de
fissuration. Entre autre les chainages ont pour fonction :
-la répartition des charges transmises par le plancher sur le mur pour
cela il faut une surface d’appui suffisante.
-la liaison mécanique des murs et du plancher, ainsi on coule sur place
un chainage avec des aciers de liaison.
-ils permettent d’éviter les tassements différentiels.
-ils permettent d’éviter les poussées au vide (exemple : poussée de la
charpente sur le mur) solution : liaison transversale des murs.
-ils permettent une isolation thermique en évitant des ponts
thermiques.
-le chainage sert souvent de linteau pour les baies.
Ils sont réalisés dans les angles saillants et rentrants des maçonneries et
de part et d’autre des joints de fractionnement du bâtiment. Ils sont
utilisés pour la liaison de deux panneaux préfabriqués en béton.
Ils sont placés dans la hauteur des deux derniers niveaux dans le cas d’un
immeuble avec toiture terrasse en béton armé et dans la hauteur du
dernier étage dans le cas d’une maison individuelle avec un comble.
Ils constituent de simples liaisons et n’interviennent pas nécessairement
comme des poteaux d’ossatures. Ils sont réalisés en utilisant de préférence
des blocs spéciaux ou en utilisant un habillage extérieur en terre cuite ou
en béton.
Une armature minimale est nécessaire et indispensable dans les
chainages, celle prescrite correspond à :
-0.5% de la section de béton dans le cas d’acier à haute adhérence ;
-3 aciers H A de diamètre 8mm ou 2 aciers H A de diamètre 10mm ;
-4 aciers de diamètre 10mm dans le cas d’aciers doux
V-REMARQUES
Les chainages horizontaux et verticaux, ainsi que le remplissage en
maçonnerie, contribuent au contreventement des murs pignons et à la
stabilité générale de l’edifice.Les linteaux sont parfois associés aux
chainages (linteaux-chainages), au plancher (chainage incorporé), aux
corniches et aux voiles en B.A (chainage incorporés).Le tuyau de descente
passe parfois dans le chainage vertical d’angle. Pour la réalisation des
chainages il est nécessaire de tenir compte de :
-la chaleur et le froid alternés qui provoquent des variations de
dimensions pour cela il faut :
*réduire les effets du retrait et de la dilatation (éviter
les sections massives.
*isoler les chainages des variations trop brutales de
température (placer en rive un élément mince de même nature que la
maçonnerie (planelle béton ou en terre cuite, élément en U)).
-la présence des baies d’une façade, par exemple, ne permet pas d’obtenir
une charge uniformément repartie sur les maçonneries pour cela les
maçonneries subissent des efforts de compression et de traction par
formation d’arcs (effet de voute).L’arc est formé par les redans des
agglomérés au-dessus du linteau.
CHAP 11 LES POUTRES EN B.A
I-DEFINITIONS
Les poutres sont des éléments horizontaux supportant les planchers dans
les bâtiments ossaturés. Elles reçoivent des charges verticales qui les
font travailler en flexion de même que les linteaux et les longrines qui
relient les semelles, puits, pieux etc. Dans ces éléments on rencontre le
plus souvent deux principaux cas de déformations suivant la nature des
éléments. Cela nous amène à constater :
- quel intensité du moment fléchissant varie le long de la poutre.
-que les efforts au droit des appuis encastrés se trouvent inversés.
-que la poutre subit au voisinage de l’appui des poussées de sens
opposés qui tendent à la couper en travers et aussi les fibres
longitudinales à vouloir glisser les unes sur les autres sous l’action
d’autres sollicitations. La conjugaison de l’effort transversal de
cisaillement, et de l’effort longitudinal de glissement, donne une
résultante oblique qui tend à fissurer le béton ; cette résultante est
appelée effort tranchant.
-que les poutres transmettent intégralement les charges aux appuis dont
l’arête intérieure a tendance à s’écraser.
V-4- Le décoffrage
Les joues peuvent être décoffrées dès le début du durcissement. Le fond
du moule doit rester étayé jusqu’à obtention d’une résistance minimale
du béton de 12MPA.Un étaiement partiel permet de libérer les coffrages
jusqu’à complet durcissement. L’opération de décoffrage étant la plus
délicate, la prudence est de bonne règle à chaque décoffrage tant sur le
plan de la sécurité des travaux que celui des manutentions.
CHAP 12 LES MURS
- Murs gouttereaux(ou goutterot) : appelés ainsi parce qu’ils sont placés sur
l’égout de la toiture, ils sont généralement parallèles aux rues. Ils servent
de support aux fermes et aux solives des planchers et ne sont jamais
porteurs de conduit de fumer.
- Murs pignons : perpendiculaires aux murs gouttereaux leur couronnement
épouse la pente de la toiture.
I-2-Les murs intérieurs
- Murs de refend longitudinaux : ils sont parallèles aux murs gouttereaux et
portent les solives des planchers généralement perpendiculaires aux
façades sur rues (principales).
- Murs de refends transversaux : ils sont parallèles aux murs pignons, ils
épousent la pente de la toiture. Ils servent à relier, chainer, contreventer
les murs gouttereaux. Ils peuvent porter des conduits de fumer : murs a
conduit de fumer.
- Murs mitoyens : c’est le mur séparatif de deux proprietés.S’il est construit
en maçonnerie et qu’il joue le rôle de mur autoporteur son épaisseur ne
doit pas être inférieure à 50 cm sur toute sa hauteur.
- Murs d’échiffre : ils ceinturent la cage de l’escalier et servent de support à
ce dernier. Sous le limon on construit un mur de remplissage (mur d’allège).
Remarque : pour que ces murs soit stable il faut que les contraintes
imposées à notre mur soit inferieures a la charge de rupture.
Бmax= N/B˂бs
B:largeur de la semelle
Б= (3бmax+бmini)/4
I-2-Fonction principale
La stabilité mécanique de l’ouvrage, la sécurité contre l’incendie, le
contreventement des bâtiments et l’étanchéité contre la pluie.
I-3-Les armatures
Les armatures doivent être convenablement calées et raidies.
Fig
I-4-Le béton
Il est conseillé de vibrer le béton (aiguille vibrante), de ne pas le verser d’une
hauteur supérieure à 6m si l’épaisseur du mur est supérieure à 20cm et 3m
dans les autres cas (épaisseur inférieure à 20cm).
I-5-Ragreage et finition
Les trous de broche (cône métallique pour maintenir l’écartement du coffrage
et la pression du béton) doivent être rebouchés. Le ragréage se fait au mortier
sur un béton jeune, avec un adhésif sur un béton durci. Les raids d’abeilles
doivent être repris avec soin si les armatures sont apparentes.
I-6-Le coffrage
Il peut être réalisé soit avec des planches jointives ayant environ 3m de long,
soit avec des banches métalliques interchangeables. Les banches métalliques
sont soit conçues par l’entreprise ; soit vendues dans le commerce. La
conception des coffrages doit permettre le coulage sur un étage. En effet pour
des constructions identiques et de même hauteur d’étage, le coffrage pourra
être réutilisé dans l’étage suivant. Pour les banches métalliques il est
nécessaire de prévoir un moyen de levage, les banches en bois pouvant être
réalisées manuellement sur place. L’évolution des techniques de coffrage nous
ont permis de mettre en place des banches monoblocs de grands panneaux
dont les dimensions peuvent être modifiées (2.50 à 2.80).C’est un coffrage
glissant permettant de coffrer des grands ouvrages.
Le décoffrage peut s’effectuer dès le lendemain du coulage et peut se faire
aisément dans le cas des banches monoblocs en agissant uniquement sur le
vérin des béquilles de stabilisation.
Fig.
*Murs extérieurs
Ils doivent avoir une épaisseur supérieure à 15cm. Ces murs même s’ils ne sont
pas armés doivent comporter des armatures de peau. Cela peut être en treillis
soudé. Espacement maximal est de 25cm.
Fig.
*Conclusion
-son épaisseur a en cm ;
-sa hauteur L en cm ;
-son élancement ʎ ;
- son excentricité e.
CHAP 13 LES PLANCHERS
I-GENERALITES
I-1-Définition
Le plancher est une aire horizontale séparant deux étages, il est désigné par le
niveau qu’il couvre, est constitué de trois éléments essentiels : le revêtement,
l’élément porteur et le plafond. Il peut être exécuté en bois, fer ou B A.
*étanche (dans les salles d’eau) pour cela il faut choisir les revêtements
convenables ;
I-3-Renseignements techniques
Les planchers doivent résister aux charges statiques voire dynamiques crées
par l’occupation des locaux. Ces charges sont définies par la norme NF P 06-
001.Elles comprennent :
-E.L.S : G + Q
I-4-Dispositions générales
Il est nécessaire de fragmenter l’aire à couvrir pour :
-dalle prenant appui sur 3(trois) cotés ou 4(quatre) cotés ou seulement 2(deux)
cotés.
II-13-Dispositions constructives
L’épaisseur de la dalle est déterminée en tenant compte des conditions
suivantes : résistance à la flexion, l’isolation acoustique, limitation de la flèche.
H : épaisseur de la dalle
L : Lx ou Ly
1/30≤h/l≤1/20
Fig.
Etant donné que la dalle est confondue à une poutre plate de grande largeur,
son fonctionnement est analogue à celui d’une poutre. Le principe de
ferraillage d’une dalle demeure presque le même que celui d’une poutre. Donc
les armatures doivent compenser les défaillances du béton dans les zones
tendues. A la différence des armatures de la poutre, celles des dalles sont en
quadrillage souvent constitué par des treillis soudés et dans ce cas les barres
porteuses sont placées en bas et celles de répartition orthogonalement aux
barres porteuses.
Dans le cas des dalles continues ou encastrées aux extrémités, les chapeaux
sont nécessaires pour reprendre les moments négatifs (sur appuis) ; pour
maintenir ces chapeaux nous pouvons :
-appuyer ces barres sur les armatures des chainages de rives et de refends,
Fig.
II-3-Le coffrage
L’évolution de la technologie, a permis de trouver une solution industrielle au
problème du coffrage des planchers en général. Donc selon l’importance des
charges et la nature du plancher nous pouvons :
II-4-Le bétonnage
Le béton mis en place par vibration est dressé à la règle vibrante.IL sera dosé
de 300 à 350 kg de ciment par m3 de béton en place.
Fig.
Les planchers nervurés sont constitués d’une succession de poutrelles
parallèles appelées nervures et d’une dalle de compression. Les nervures
parties résistantes du plancher, peuvent être réalisées sur place ou
préfabriquées.
III-2-Le coffrage
Ces planchers nécessitent des coffrages onéreux, néanmoins l’utilisation de
coffrage standard ou perdu a permis de diminuer le cout. On dispose souvent,
en fond de moule des poutrelles, des lambourdes qui restent en place. Ces
lambourdes sont scellées dans le béton par l’intermédiaire de clous à grosse
tête enfoncés en biais en sens contrariés ; elles servent au clouage du lattis
bacul sur lequel on exécute le plafond en plâtre.
Fig.
Fig.
Dans tous les cas la mise en œuvre sur chantier nécessite certaines
précautions :
Dans les nervures les armatures seront comme celles des poutres et la dalle
de compression sera armée comme une dalle pleine si l’écartement entre
nervures dépasse la largeur de la table de compression et dans le cas contraire
les chapeaux ne sont pas nécessaires mais aussi le treillis soudé est à la partie
supérieure.
6- mise en place des entrevous entre poutrelles, des entrevous borgnes sont
placés près des chainages de rives et refends ;
*Armatures de répartition
Ar≥0.06B (H.A)
L’élément porteur du plancher peut aussi être réalisé à l’aide d’une dalle
préfabriquée :
*la dalle recouvre complètement une cellule et fait partie d’un système
constructif préfabriqué ;
*la dalle seule est préfabriquée et mise en place sur une structure
traditionnelle ;
On utilise alors le plus souvent des dalles alvéolées en béton armé ou
précontraint reposant sur deux appuis. Les épaisseurs vont de 15 à 30cm,
les largeurs de 50 cm à 1.20m.La portée de ce type d’ouvrage est plus
importante que pour les planchers poutrelles-entrevous. La pose se fait
sans étaiement et la largeur de repos sur appui peut varier de 0 à 10 cm
selon les cas. La dalle de compression est intégrée ou coulée en place au
moment de la réalisation des joints entre les panneaux du plancher.
CHAP 14 LES ESCALIERS
I-ROLE-ELEMENTS DIMENSIONNELS
I-1-Definition
Les escaliers sont les éléments permettant le passage à pied entre les différents
niveaux d’un bâtiment.
Pour qu’un escalier ne soit pas fatigant pour tous (enfants et personnes âgées)
il faut : 16 cm≤ h ≤ 18 cm et 25 cm≤ g ≤ 32 cm.
II-9-La montée : hauteur entre les niveaux finis des sols de départ et
d’arrivée ; valeur courante 2.70 m.
II-15-Le limon : poutre inclinée portant une des extrémités des marches,
celle-ci s’appuyant de l’autre coté sur le mur de cage ; escalier dit à la
française.
III-1-Escalier droit
La ligne de foulée est rectiligne.
III-4-Escalier hélicoïdal :
Il tourne autour d’un jour ou d’un fut. Sa ligne de foulée est hélicoïdale.
IV-CALCUL DES DIFFERENTES TYPES D’ESCALIERS
Le dimensionnement (a x=l/2)
Mg=gv*l2/8-(gv-gp)*a2/2
Mq=q*l2/8
Mu=1.35Mg+1.5Mq
Ms=Mg+Mq
V-ESCALIERS EN MACONNERIE
-sur massif en gros béton avec marches et contremarches en placages ;
*s’il s’agit d’un escalier à paillasse il n’est pas indispensable d’armer les
marches. Si non considérer les marches comme des poutres semi-encastrées
dans les limons ou dans le mur d’échiffre et l’armer en conséquence ;
*il faut des dispositions spéciales au nez pour éviter l’usure et le glissement,
soit par cornière soit par bande antidérapante ;
*dispositions diverses :
VI-2-Préfabriqués
*volées droites a limons ou crémaillères préfabriquées séparément marches
porteuses avec ou sans contremarche ;
VII-ESCALIERS EN BOIS
Les bois employés sont : des bois feuillus mi-lourds ou durs, chêne, châtaignier,
frêne, hêtre et bois exotiques.
Epaisseurs usuelles en mm :
Marches : 34-41-54
Contremarches : 18 à 27
Limons : 60 à 80
G+2H=64cm
G=64-35=29cm.
Prénom : Adamou