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Acte de construire
Définition :
Une opération de construction consiste à traduire en réalité les souhaits et les
besoins exprimés par des clients ou par des futurs occupants, en tenant compte de
nombreux paramètres :
- d’ordre technique – pour assurer la résistance et la stabilité de la construction en
conformité avec les réglementations mise à jour,
- d’ordre préférentiel – par les options offertes pour satisfaire les fonctions diverses,
- d’ordre économique – à ce qui concerne l’évaluation des coûts de matériaux et
main-d’œuvre au moindre prix ;
- Une phase qui s’exerce essentiellement dans les bureaux et qui se rapporte à la
conception, à l’étude et à la représentation des constructions
- Une phase qui s’exerce sur les chantiers et qui se rapporte à l’organisation et à la
réalisation des constructions.
INTRODUCTION :
La mise en œuvre d’un chantier passe par plusieurs étapes avec plusieurs intervenants.
Les principaux intervenants que l’on rencontre régulièrement sur un chantier sont :
- Maître de l’ouvrage ;
- Maître d’ouvrage délégué;
- Maître (ou maîtrise) d’œuvre ;
- Bureau d’étude technique (BET) ;
- Bureau de contrôle ;
- Laboratoire;
- Géomètre;
- Entrepreneur (et/ou ses sous-traitants).
I- DEFINITIONS ET MISSIONS :
1) Maître de l’ouvrage
Définition: Un maître de l’ouvrage est une personne physique ou morale pour le compte
de qui les travaux ou les ouvrages sont exécutés.
Dans tous les cas, un maître d’ouvrage a les rôles suivants sur chantier :
- établir précisément ses besoins de construction ;
- organiser toutes opérations d’investissement ;
- choisir le maître d’œuvre et le BET ;
- assurer le suivi et le contrôle des travaux ;
- financer les travaux réalisés ;
Définition : un maître d’œuvre est une personne physique ou morale qui, pour sa
compétence, est chargée par le maître d’ouvrage de diriger l’exécution du
marché et de proposer la réception ainsi que le règlement des travaux.
L’organisme de contrôle peut être un bureau de contrôle autorisé ou bien même une
personne physique agrée pour remplir la mission de contrôleur technique.
6) Laboratoire
7) Topographe - géomètre
8) Entrepreneur
Définition : un entrepreneur est une personne physique ou morale qui a-la charge de
réaliser les travaux ou les ouvrages aux conditions définies dans les pièces du marché
(documents contractuels et réglementaires)
SOUS-TRAITANCE
Définition : La sous-traitance est un contrat écrit par lequel le titulaire d'un marché confié
l'exécution d'une partie de son marché à un tiers.
- Le titulaire demeure personnellement responsable de toutes les obligations
résultant du marché tant envers le maître d'ouvrage que vis-à-vis des ouvriers et
des tiers.
- Le maître d'ouvrage ne se reconnaît aucun lien juridique avec les sous-traitants
du titulaire.
- La sous-traitance ne peut ni dépasser cinquante pour cent (50 %) du montant du
marché, ni porter sur le lot ou le corps d’état principal du marché.
(Pour l’application de cette disposition le cahier des prescriptions spéciales doit indiquer,
parmi les composantes de la prestation, celles qui constituent le corps d’état principal,
ainsi que les prestations qui ne peuvent faire l’objet de sous-traitance).
Il exécute les contrats obtenus par l'entreprise dans les meilleures conditions de délai,
qualité, sécurité et coût.
- Il coordonne les différents intervenants et assure le suivi d’un ou plusieurs corps
d’état.
- Il participe aux réunions de chantier et gère les relations avec les clients.
APPLICATION / REVISION
LES INTERVENANTS DANS LA CONSTRUCTION
À partir des données suivantes dégager et comparer les missions du maitre d’œuvre et du
conducteur des travaux.
EN PHASE ETUDES
quand il s’agit de l’avant projet-définitif les étapes nécessaires sont les suivantes :
- déterminer les surfaces détaillées du programme,
- arrêter : plans, coupes, façades en dimensions et aspect,
- définir : principes constructifs, matériaux, installations techniques,
- établir l’estimation définitive du coût prévisionnel des travaux,
- calculer le forfait de rémunération prévu par le contrat,
Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
- documents graphiques à l’échelle 1:100,
- détails à l’échelle 1:50,
- descriptif des ouvrages,
- évaluation détaillée,
Chaque intervenant dans l’exécution du bâtiment est lié au maître d’ouvrage par un
contrat qui définit les obligations et droits de chacun. Ces contrats sont de 2 types :
contrats d’études et contrat de travaux qu’on appelle marché.
I. Contrats d’études:
Définition :
Tout contrat à titre onéreux conclu entre, d’une part, un maître d’ouvrage et, d’autre part,
une personne physique ou morale, et ayant pour objet ce qui suit:
- maîtrise d’œuvre : suivi et pilotage des travaux (Architecte),
- études de reconnaissance du sol: (cas du laboratoire),
- études techniques relatives aux projets de bâtiment (BET),
- contrôle technique des travaux de construction (BCT),
- essais, contrôle, expérimentation et analyse de laboratoire.
1) Définition :
Marché: contrat à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître d'ouvrage et, d'autre
part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou prestataire
de services ayant pour objet l'exécution de travaux, la livraison de fournitures ou la
réalisation de prestations de services tels que définis ci-après :
a) Marchés de travaux :
Contrats ayant pour objet l'exécution de travaux relatifs notamment à la construction, à la
reconstruction, à la démolition, à la réparation ou à la rénovation, à l’aménagement et à
l’entretien d'un bâtiment, d'un ouvrage ou d'une structure ainsi que les travaux de
reboisements.
b) Marchés de fournitures :
Contrats ayant pour objet l'achat ou la location avec option d’achat de produits ou de
matériels.
c) Marchés de services et d'études:
Lorsque le maître d'ouvrage ne peut effectuer par ses propres moyens les études qui lui sont
nécessaires, il a recours à des marchés d'études.
Contrats ayant pour objet la réalisation de prestations de services qui ne peuvent être
qualifiés ni de travaux ni de fournitures.
La notion de marché de services recouvre notamment :
- les marchés de prestations d'études et de maîtrise d'œuvre
- les marchés de prestations de laboratoires de bâtiment et travaux publics relatives aux
essais, contrôles de qualité des matériaux et essais géotechniques ;
- les contrats portant sur les prestations de formation ;
- les marchés portant sur les prestations d'entretien et de maintenance des équipements,
des installations et de matériel,
Il est à noter que pour un marché privé, il n’y a pas de règles particulières à respecter pour
le choix des intervenants. Le maître d’ouvrage est libre de choisir ce qu’il veut en se
référant à ses propres critères qu’il définit à l’avance.
Tandis que pour un marché public, il existe des règles définies par Décret n° 2-12-349 du 8
Joumada Ier 1434 (20 mars 2013)relatif aux marchés publics fixant les conditions et les
formes de passation des marchés de l’Etat ainsi que certaines dispositions relatives à leur
gestion.
Selon ce décret, différents Types de marchés et modes de passation des marchés ont été
définis:
2) Types de marchés
a) Marchés-cadre
Il peut être passé des marchés dits "marchés-cadre" lorsque la quantification et le rythme
d'exécution d'une prestation, ayant un caractère prévisible et permanent, ne peuvent être
entièrement déterminés à l'avance.
Les marchés-cadre ne portent que sur le minimum et le maximum des prestations
Le maximum des prestations ne peut être supérieur à deux fois le minimum
b) Marchés reconductibles
Des marchés dits "marchés reconductibles" lorsque les quantités peuvent être
déterminées, aussi exactement que possible, à l'avance par le maître d'ouvrage et
présentent un caractère prévisible, répétitif et permanent.
c) Marchés à tranches conditionnelles
Sont des marchés pour lesquels il est prévu une tranche ferme couverte par les crédits
disponibles et que le titulaire est certain de réaliser, et une ou plusieurs tranches
conditionnelles dont l'exécution est subordonnée, à la disponibilité des crédits et à la
notification d'un ordre de service.
d) Marchés allotis
Les travaux, fournitures ou services peuvent faire l'objet d'un marché unique ou d'un
marché alloti. ( plusieurs lots)
e) Marchés de conception-réalisation
Le marché de conception-réalisation est un marché unique passé avec un prestataire et
qui porte à la fois sur la conception du projet et l’exécution des travaux.
Les marchés sont des contrats écrits dont les cahiers des charges précisent les conditions
de leur passation et de leur exécution.
Les cahiers des charges comprennent :
Les cahiers des clauses administratives générales (CCAG),
Fixent les dispositions administratives applicables à tous les marchés de travaux,
fournitures ou services ou à une catégorie particulière de ces marchés.
Les cahiers des prescriptions communes (CPC)
Fixent essentiellement les dispositions techniques applicables à tous les marchés portant
sur une même nature de travaux, de fournitures ou de services ou à tous les marchés
passés par un même département ministériel ou par un même service spécialisé ou par
un établissement public.
Les cahiers des prescriptions spéciales (CPS).
Fixent les clauses propres à chaque marché.
A. Définition :
Une procédure qui permet au maitre d’ouvrage de faire le choix de l’entreprise qui va
réaliser une prestation des travaux ;
Sont but est de mettre plusieurs entreprise en concurrence pour fournir un produit ou un
service
Le maître d'ouvrage est tenu, avant tout appel à la concurrence ou toute négociation, de
déterminer aussi exactement que possible les besoins à satisfaire, les spécifications
techniques et la consistance des prestations.
Une estimation des coûts des prestations à réaliser.
La détermination des besoins doit être définie par référence à des normes marocaines
homologuées ou, à défaut, à des normes internationales.
Le délai pour la réception des plis expire à la date et à l'heure fixées par l'avis d'appel
d'offres pour la séance d'ouverture des plis.
Les plis déposés ou reçus postérieurement au jour et à l'heure fixés ne sont pas admis.
A leur réception, les plis sont enregistrés par le maître d'ouvrage dans leur ordre d'arrivée,
sur le registre spécial. Le numéro d'enregistrement ainsi que la date et l'heure d'arrivée
sont portés sur le pli remis.
Les plis doivent rester fermés et tenus en lieu sûr jusqu'à leur ouverture.
Elle se tient au lieu, au jour et à l'heure prévus par le règlement de consultation ; si ce jour
est déclaré férié ou chômé, la réunion se tient le jour ouvrable suivant à la même heure.
Elimination des concurrents qui ne sont pas retenus.
2) Concours.
Le concours met en compétition des candidats sur des prestations qui sont appréciées
après avis d’un jury et qui préfigurent celles qui seront demandées au titre du marché.
Principes
Lorsque des motifs d’ordre technique, esthétique ou financier justifient des recherches
particulières, il peut être passé un marché sur concours.
-Les projets proposés par les concurrents retenus sont examinés et classés par un jury.
Toutefois, pour les concours lancés par l’administration de la défense nationale, la séance
d’ouverture des plis est non publique ; dans ce cas les plis des concurrents sont soit
déposés, contre récépissé dans les bureaux du maître d’ouvrage indiqués dans l’avis du
concours, soit envoyés par courrier recommandé avec accusé de réception aux bureaux
précités, et ce dans le délai fixé par l’avis.
3) La procédure négociée.
Les marchés négociés sont passés avec publicité préalable et mise en concurrence ou
sans publicité préalable et sans mise en concurrence.
La procédure négociée avec publicité préalable et mise en concurrence fait l’objet d’un
avis d'appel à la concurrence, publié dans au moins un journal à diffusion nationale
choisi par le maître d'ouvrage et dans le portail des marchés publics.
La procédure négociée sans publicité préalable et sans mise en concurrence :
V. La soumission
Définition :
La soumission est le document établi conformément à un modèle adapté à chaque mode
de passation de marché et à chaque mode de règlement.
Par ce document l’entrepreneur se soumet et s’engage à exécuter les travaux du projet
moyennant des conditions qui constituent son offre (demande d’une majoration,
consentement d’un rabais, offre de prix de bordereau forfaitaire, offre d’un prix global
forfaitaire, etc.)
Complétant les pièces de base, la soumission constitue avec elles, le marché proprement
dit.
La rédaction correcte de la soumission est donc indispensable si l’on veut limiter les
possibilités de contestations ultérieures.
Un modèle de soumission:
Signature du soumissionnaire.
Quelques définitions :
3- Bordereau des prix : document qui contient une décomposition par poste des
prestations à exécuter et indique, pour chacun des postes, le prix applicable ;
4- Bordereau des prix des approvisionnements : document qui indique la liste des
matériaux à approvisionner sur le chantier et les prix unitaires correspondant ;
5- Bordereau du prix global : document qui, pour un marché à prix global, indique la
prestation à réaliser et le prix forfaitaire correspondant ;
6- Concurrent : toute personne physique ou morale qui propose une offre en vue de la
conclusion d'un marché;
7- Maître d'ouvrage: autorité qui au nom de l’un des organismes publics passe le marché
avec l'entrepreneur, le fournisseur ou le prestataire de services;
9- Marché: contrat à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître d'ouvrage et, d'autre
part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur ou prestataire
de services ayant pour objet l'exécution de travaux, la livraison de fournitures ou la
réalisation de prestations de services ;
APPLICATION / REVISION
L’Etude de l’article 22 du Décret n° 2-12-349 du 8 joumada Ier 1434 (20 mars 2013) relatif
aux marchés publics :
Tout concurrent peut demander au maître d'ouvrage, par courrier porté avec accusé de
réception, par lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par voie
électronique de lui fournir des éclaircissements ou renseignements concernant l'appel
d'offres ou les documents y afférents. Cette demande n'est recevable que si elle parvient
au maître d'ouvrage au moins sept (7) jours avant la date prévue pour la séance
d'ouverture des plis.
Le maître d’ouvrage doit répondre à toute demande d’information ou d’éclaircissement
reçue dans le délai prévu ci-dessus.
Tout éclaircissement ou renseignement, fourni par le maître d'ouvrage à un concurrent à
la demande de ce dernier, doit être communiqué le même jour et dans les mêmes
conditions aux autres concurrents ayant retiré ou ayant téléchargé le dossier d'appel
d'offres et ce par lettre recommandée avec accusé de réception, par fax confirmé ou par
voie électronique. Il est également mis à la disposition de tout autre concurrent dans le
portail des marchés publics et communiqué aux membres de la commission d'appel
d'offres.
Les éclaircissements ou renseignements fournis par le maître d'ouvrage doivent être
communiqués au demandeur et aux autres concurrents dans les sept (7) jours suivant la
date de réception de la demande d’information ou d’éclaircissement du concurrent.
Toutefois, lorsque ladite demande intervient entre le dixième et le septième jour précédant
la date prévue pour la séance d’ouverture des plis la réponse doit intervenir au plus tard
trois (3) jours avant la date prévue pour la séance d'ouverture des plis.
Un chantier:
Un chantier est un lieu de déroulement d’une activité intense des travaux de construction
ou de réparation qui mobilise en un endroit précis :
- du personnel pour l’exécution de tâches prédéfinies ;
- du matériel pour la mise en œuvre des travaux.
L’activité du chantier est à l’origine de la quasi-totalité des rentées financières de
l’entreprise.
Il est donc impératif que le chantier soit rentable
D’où les objectifs de l’équipe de direction du chantier qui sont :
- Préparer et gérer le chantier sur les plans administrative et comptable;
- Exécuter l’ouvrage dans les meilleurs conditions techniques et financiers;
- Respecter les délais d’exécution ;
- Créer un bon climat humain sur le chantier.
Préparer un chantier:
Préparer un chantier, c’est faire coïncider la commende du maitre de l’ouvrage et les
moyens de l’entreprise de construction.
Par moyens, on entend :
- Le poste de main d’œuvre, constitué par les ouvriers et le personnel
d’encadrement ;
- Le poste matériaux comprenant les matériaux et les fournitures ;
- Le poste matériel, composé de matériel de mise en œuvre .
Préparer un chantier, c’est donc évaluer les besoins et les coûts des matériels, des
matériaux et de la main d’œuvre qui seront nécessaire à la réalisation d’un ouvrage.
Cette phase est souvent écourtée et négligée, or elle est fondamentale si l’on veut que
le chantier se déroule dans des bonnes conditions.
N.B. 70% des dysfonctionnements d’un chantier sont dus à sa non préparation.
La situation du projet a une influence directe sur le coût du projet (coût de l’énergie, coût
d’approvisionnement en eau, coût d’approvisionnement des matériaux, surcoût éventuel
de la main d’œuvre).
Il est indispensable, avant d’ouvrir un chantier, d’aller recueillir sur le site des
renseignements de diverses natures :
- ressources en main d’œuvre et salaires pratiqués,
- ressources en matériaux,
- sites de carrières éventuelles,
- potentiel en réparation mécanique,
- fournisseurs, sous-traitants, etc.
Il faut également étudier les capacités des voies publiques d’accès au chantier et
éventuellement participer, avec les services publics concernés, à l’amélioration des accès
existants.
Des contacts sont pris avec les autres services publics pour la réalisation de la desserte
du chantier en électricité, en eau, en évacuation des eaux usées et déchets et aussi pour
la solution des problèmes de circulation du personnel et du matériel du chantier.
Enfin, cette enquête porte sur les spécificités locales pouvant avoir des incidences sur la
marche du chantier : zones inondables ou impraticables en cas de pluie, lignes électriques
aériennes et autres servitudes du terrain.
B. Démarches administratives
Avant l’ouverture d’un chantier, l’entreprise doit effectuer un certain nombre de démarches
imposées par la législation et la réglementation en vigueur ou par les conditions
contractuelles.
Il s’agit de :
- Prendre connaissance des conditions de travail (nuisances sonores et visuelles tolérées,
horaires de travail, horaires de circulation, gabarits routiers acceptés)
Préparer un chantier est en effet le moment où deux équipes, celle qui a conçu le projet et
celle qui va le réaliser, se rencontrent et s’apprêtent à travailler ensemble. Plus cette
rencontre a lieu tôt, plus le chantier a de chances de bien se dérouler économiquement et
socialement.
Son choix doit s’établir très tôt dès que l’entreprise est adjudicataire du marché, car toute
la préparation du chantier en découle.
D’habitude les critères de choix sont nombreux et il est nécessaire de procéder par
élimination en considérant dans l’ordre les points suivants :
- les orientations imposées par le client et décrites dans les documents
contractuels peuvent interdire ou induire certains techniques en fonction des
finitions demandées ;
- les contraintes liées au site (accès du chantier, travail de nuit, nature du sol) qui
impliquent certaines directives ou orientations ;
- les délais demandés qui imposent des procédés comme préfabrication ;
- l’expérience, le savoir-faire des équipes d’exécution sur les procédés déjà utilisés
et/ou facilement transportable ;
- les matériels disponibles couramment employés dans l’entreprise ;
Pour faire le choix d’un mode constructif, on doit suivre les phases suivantes :
Pour déterminer les besoins en main-d’œuvre d’un chantier, on doit suivre les phases
suivantes :
- Etablir l’avant métré des ouvrages à exécuter à fin de déterminer les quantités en
œuvre des d’ouvrages à réaliser.
- Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution :
on retient les temps unitaires qui correspondent à l’exécution du même
ouvrage dans les mêmes conditions, avec le même matériel ;
le crédit d’heures se détermine alors pour chaque tâche en multipliant
les temps unitaires d’exécutions par les quantités en œuvre des
ouvrages à réaliser ;
- Rechercher le délai global d’exécution
- Déterminer le nombre d’ouvriers et la composition des équipes de travail à partir
de horaires journaliers et hebdomadaires du chantier, on compose-les équipes en
calculant l’effectif par équipe et par tâche, en ca des hypothèses suivantes :
Par rapport de la durée de travaux, les chantiers sont classés en trois types :
- chantier de type 1, qui a une durée de moins de 15 jours et le nombre de
travailleurs est de jusqu’à 20 ;
- chantier de type 2, qui a une durée de 15 jours à 4 mois et de plus de 20
travailleurs ;
- chantier de type 3, qui sont les chantiers fixes avec une durée en plus de 4
mois quel que soit l’effectif ;
Pour déterminer les besoins en matériaux on doit suivre les étapes suivantes :
De même manière on doit procéder pour dimensionner un atelier des coffrages, un atelier
de menuiserie, de préfabriquées en béton, etc.
Les besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se déterminent suivant les modes
constructifs retenus en matériels affectés ou non, à la réalisation des ouvrages, à partir :
- des quantités d’ouvrage à réaliser (issues de l’avant métré) ;
- de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la part de
temps morts inhérente à l’exécution sur chantier ;
Pour déterminer les besoins en matériels d’un chantier on doit suivre les étapes
suivantes :
Définition : les réseaux des fluides concernent les réseaux des alimentations en : eau,
électricité, téléphone, ainsi que les réseaux des évacuations des eaux usées(EU), des
eaux vannes(EV) et des eaux pluviales(EP).
Eau Bleu
Gaz Jaune
Electricité Rouge
K. Clôture du chantier
Pour diverses raisons de sécurité (intrusion, vols, accidents), un chantier doit être entouré.
Cette clôture doit être opaque et d’une hauteur de 2 à 2,5 m.
Les portes doivent, de préférence, s’ouvrir vers l’intérieur du chantier pour l’accès des
véhicules et l’accès des piétons.
Dans toutes les villes, les clôtures sont réglementées par arrête municipale et ces
règlements indiquent les caractéristiques de la clôture : hauteur, distance entre poteaux,
etc.
Pendant la période de préparation du chantier, des mises au point du marché sont faites
entre le client et l’entreprise.
Ces mises au point sont menées par le service qui a établi l’offre de prix ou par le
directeur du chantier.
Toutes modifications doivent être prises en compte et diffusées aux différents services
concernés.
M. Devis technique
L’étude en prix de revient faite par l’entrepreneur avant l’offre de prix est refondue pendant
la période de préparation du chantier et une nouvelle étude la remplace.
Cette nouvelle étude qui est plus détaillée que l’étude d’origine, est appelée devis
technique appelé parfois budget.
Il prend en compte les mises au point du marché ainsi que les modifications en quantités
et en procédés de construction intervenues depuis le début de la période de préparation.
Le rôle du devis technique est indispensable pour la gestion du chantier, il permet de:
- contrôler ses dépenses en heures et en argent;
- mettre en évidence les écarts avec les prévisions;
- calculer l’intéressement du personnel au rendement du chantier;
- mettre en place les moyens de financement des dépenses, en particulier au
commencement du chantier;
- prévoir la gestion des mouvements d’argent relatifs au chantier.
N. Installation de chantier
– Ordonner le chantier
gain de temps : diminue les temps unitaires (T.U.),
évite les pertes (matériaux) et double emplois (matériels),
améliore la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage + alarme),
améliore la qualité (réussir du premier coup au moindre coût),
Définition : un plan d’installation de chantier est un plan dessiné sur un plan de masse
qui indique l’emplacement des bâtiments à construire, l’emprise de terrassements et le
positionnement de différents postes du chantier.
- Représenter les bureaux et les cantonnements, qui sont déjà déterminés comme
nombre et types nécessaires ;
L’implantation des réseaux sur le plan d’installation du chantier est nécessaire pour les
demandes d’autorisations des branchements aux concessionnaires et pour déterminer les
canalisations d’alimentations et d’évacuation ;
Pour tracer ces réseaux on utilise des symboles spécifiques pour chaque type de réseau,
comme sur le tableau suivant :
- Représenter
Les aires de stockage et les voies de circulation, à partir de :
zones pour stocker des terres végétales et des remblais ;
zones pour stocker des matériaux
zones pour stocker des matériaux pour les entreprises de second œuvre ;
accès et des voies de circulation autour des divers postes ;
- Dessiner une coupe verticale sur les bâtiments en concordance avec le matériel de
levage, pour vérifier les côtes en hauteur ;
Un plan complet d’installation de chantier doit être comme sur la figure suivante :
APPLICATION / REVISION
1 - Elaboration du Plan d’Installation de Chantier (P.I.C.):
Positionner le ou les engins de levage - Représenter les aires de stockage et les voies de
circulation - Placer le poste de bétonnage ou les aires de stationnement des camions
toupies (bennes à béton) - Représenter les équipements divers - Définir les aires de
coffrage, de ferraillage et de préfabrication - Représenter les bureaux et les
cantonnements - Représenter les réseaux -
Le nombre de bureau à installer est indiqué par la maîtrise d’œuvre dans les
pièces écrites.
Les dimensions et le nombre de baraques destinées au personnel est
fonction de l’effectif et de la durée du chantier.
Le magasin doit se situer prêt du bureau du chef de chantier.
CORRIGE
Le nombre de bureau à installer est indiqué par la maîtrise d’œuvre dans les
Représenter les bureaux et pièces écrites.
les cantonnements Les dimensions et le nombre de baraques destinées au personnel est
fonction de l’effectif et de la durée du chantier.
Le magasin doit se situer prêt du bureau du chef de chantier.
2 - Réalisation d’un plan d’installation de chantier selon les règles qui doivent être
respecter ;
CORRIGE
Les grues
Les bétonnières
Définition : une bétonnière est un matériel qui mélange les constituants du béton, par la
rotation de la cuve autour d’un axe horizontal ou légèrement incliné, et au décharge les
matériaux tombent par gravité.
Un élément spécifique pour station des bétons et bétonnières, est qu’après leur
utilisation, elles doivent être très bien nettoyées, avant que les restes des bétons
commencent le durcissement dedans. Ca suppose un très bon lavage avec beaucoup
d’eau et après ça, même un graissage avec une faible couche d’huile.
Définition : Les camions toupies se composent d’un châssis automoteur et d’une cuve
tournante (1) sur un axe légèrement incliné par rapport à l’horizontale (de 10 à 15°). Ils
sont dotés aussi de dispositifs d’entraînement de cette cuve (2) et d’une réserve d’eau (3).
Ce type de camions peut transporter le béton jusqu’à 50 km. La cuve est d’une forme
cylindro-conique et son volume est dimensionné à 1,7 fois le volume de béton qui doit
transporter. Dans cette cuve, une pale ou une lame d’acier formant une vis, déplace le
béton en translation quand la cuve est en rotation. Selon le sens de rotation, le béton est
déplacé vers le fond de la cuve pendant le transport et vers la sortie pendant la vidange.
II- PLANNINGS:
A. – Utilité / définition
L’étude et la réalisation d’un projet de construction exigent un grand nombre de travaux de
natures très diverses, faisant intervenir un grand nombre de participants. De plus, les
tâches des uns et des autres sont le plus souvent liées, voire conditionnées les unes par
les autres.
Il est donc impérativement nécessaire d’ordonner les actions de chacun et de matérialiser
dans un langage approprié les décisions prises et les conséquences qui en découlent.
Le langage choisi est le « langage graphique » et les documents mis au point sont les
«plannings».
C. – Phases d’élaboration
1 - L’information : Recueillir les données du projet :
- Plans, Descriptif,
- Cahier des charges (délais, intempéries...)
- Contraintes d’ordonnancement
- Moyens mis en œuvre par les exécutants
- Temps unitaires d’exécution
4- La simulation :
- Simuler le déroulement du chantier à partir des données précédentes.
- Optimiser le planning en fonction des délais et des charges en main d’œuvre et
matériels.
- Etablir une prévision en tenant compte de la charge sous la grue et de la
continuité du travail des équipes cycles (verticaux, horizontaux,...).
D- Ordonnancement
Introduction:
- Avant l'exécution d'un ouvrage, il est souvent nécessaire de coordonner à l'avance le
déroulement des différentes opérations entrant dans sa réalisation, afin de :
Prévoir les moyens de mise en œuvre (méthodes d'exécution, matériel, main
d'œuvre,...).
Et de prendre les décisions qui déclenchent les différentes tâches et dont
l'exécution à la date prévue permettra d'atteindre l'objectif final, dans un délai
souvent fixé à l'avance.
- Pour cela, on utilise des " PLANNINGS ", dont le but est de COORDONNER à l'AVANCE
le déroulement des différentes opérations nécessaires à la réalisation d'un produit ou d'un
ouvrage.
1 – Nécessité d'avoir une méthode d'ordonnancement
- Pour avoir une méthode d'ordonnancement, il faut trois conditions :
a) définir l’ ouvrage ou le produit à réaliser (immeuble, usine, pont,...)
b) l’ouvrage est décomposable en taches élémentaires.
Exemples pour un bâtiment : fouilles, béton de propreté, fondations, murs, planchers,...
Remarque : la décomposition en tâches élémentaires est relative. Elle est effectuée en
fonction du stade auquel se trouve le projet (Avant projet sommaire, avant projet détaillé,
préparation de chantier, exécution,…)
c) les tâches ont une signification concrète : elles ont une durée, un coût, un effectif,....
Cet ouvrage et la réalisation des tâches élémentaires sont soumis à un certain nombre de
contraintes, relatives :
Au délai d'exécution (pénalités de retard en cas de dépassement).
Aux règles d'exécution de l'ouvrage (on ne peut pas réaliser les fondations avant
l'intervention de l'entreprise de terrassement).
Au matériel à utiliser (disponibilité, capacités, rendements,...).
Aux matériaux exigés (disponibilité, cadences d'approvisionnement ou de
préfabrication,...).
A la main d'œuvre (qualification, temps unitaires, composition maximale des
équipes,...).
Aux conditions météorologiques (périodes d'intempéries, chantiers de montagne
arrêtés en hiver,...).
Au coût d'exécution, de financement et à la date de mise en service de l'ouvrage.
Remarque: les contraintes mises en évidence ont souvent un point commun qui est LE
TEMPS (durée de réalisation).
Donc ces délais sont appelés contraintes que l'on peut classer dans l'ordre de la façon
suivante :
Les contraintes chronologiques
Ces contraintes imposent un ordre d'exécution pour les différentes tâches qui ont été
retenues pour la réalisation des ouvrages :
Exemples :
- fouilles en rigole avant le béton de fondation
C/C :
PLANNING = visualisation graphique des solutions prévisionnelles apportées
aux contraintes.
- Les tâches B, D et E n'ont aucune antériorité. Ce sont donc des " TACHES de PREMIER
NIVEAU de GENERATION ".
- On définit de même les tâches de deuxième niveau de génération : ce sont toutes les
tâches engendrées par les tâches précédentes de premier niveau.
Exemples :
Les tâches G et M sont engendrées par la tâche D. Ce sont donc des tâches de
deuxième niveau de génération.
Les tâches J et K sont engendrées par la tâche E. Ce sont donc des tâches de
deuxième niveau de génération.
Remarque:
La tâche H n'est pas de deuxième niveau de génération.
En effet, elle vient après la tâche B (tâche de premier niveau de génération) et
après la tâche J (tâche de deuxième niveau de génération).
La tâche H est donc une tâche d'un niveau de génération supérieur à deux,
correspondant à son engendrement ultérieur par la tâche J.
Elle est donc de troisième niveau de génération.
- On peut procéder ainsi de proche en proche et cela jusqu'à l'élimination définitive de
toutes les antériorités.
- Mais dans la pratique, on peut utiliser un tableau carré appelé " MATRICE " pour
déterminer le niveau de génération de chaque tâche
3.2 - Matrice et Matrice de base (ou matrice d'antériorité) :
- composition de la matrice
La matrice est composée :
D’une ligne " TACHES " en partie supérieure.
D’une colonne " ANTERIORITES " et d’une colonne " TACHES " sur sa partie
gauche.
A l'intérieur, on matérialise par une croix (X) les antériorités définies au départ et
indiquées dans la colonne de gauche.
Enfin, les niveaux de génération pour chaque tâche sont indiqués dans une série
de colonnes située dans la partie droite de la matrice.
- Une fois rempli, le tableau se présente sous la forme suivante et on l'appelle " MATRICE
de BASE " (ou " MATRICE d'ANTERIORITE").
Matrice d'antériorité
- Pour entreprendre une tâche lue dans la colonne " tâche ", il faut avoir réalisé les tâches
lues sur les verticales de chacune des croix rencontrées.
Exemples :
- Pour entreprendre la tâche A, il faut avoir réalisé la tâche K.
- Pour entreprendre la tâche F, il faut avoir réalisé les tâches C et L.
Conséquence: les tâches de premier niveau de génération sont donc celles lues sur les
horizontales ne comportant aucune croix.
- Une tâche lue sur la ligne " tâche " du haut de la matrice, engendre les tâches lues sur
les horizontales de chacune des croix rencontrées.
Exemples :
La tâche A engendre la tâche I.
La tâche D engendre les tâches G et M.
Conséquence : les tâches de dernier niveau de génération sont donc celles lues sur les
verticales pour lesquelles on ne rencontre aucune croix.
Pour déterminer les tâches de niveau " n " de génération, il suffit de rechercher les
tâches engendrées par celles de niveau " n - 1 ", dont on aura pris soin d'éliminer les
croix matérialisant les relations d'antériorité déjà prises en compte.
- Ce sont les tâches B, D et E (tâches pour lesquelles les lignes de la matrice d’antériorité
ne comportent aucune croix).
- Puis on " cercle " ces tâches dans la ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne B : la tâche B de premier
niveau de génération engendre la tâche H. Mais cette dernière est également engendrée
par la tâche J, dont le niveau de génération est encore inconnu.
Le niveau de génération de la tâche H sera donc déterminé ultérieurement.
On supprime la colonne B de la matrice en la rayant.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne D : les tâches G et M sont
uniquement engendrées par la tâche D, qui est de premier niveau de génération.
Les tâches G et M sont donc de niveau 2.
On supprime la colonne D de la matrice en la rayant.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne E : les tâches J et K sont
uniquement engendrées par la tâche E, qui est de premier niveau de génération.
Les tâches J et K sont donc de niveau 2.
On supprime la colonne E de la matrice en la rayant.
- Après avoir traité toutes les colonnes relatives aux tâches de premier niveau de
génération, on cercle toutes les tâches dont on vient de déterminer le niveau de
génération dans la ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité, soit les tâches : G, J,
K et M.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne G : la tâche C est
uniquement engendrée par la tâche G, qui est de deuxième niveau de génération.
Les tâches C est donc de niveau 3.
On supprime la colonne G de la matrice en la rayant.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne J : la tâche H est engendrée
par la tâche J de deuxième niveau et par la tâche B de premier niveau de génération.
Les tâches H est donc de niveau 3.
On supprime la colonne J de la matrice en la rayant.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne K : les tâches A et L sont
uniquement engendrées par la tâche K, qui est de deuxième niveau de génération.
Les tâches A et L sont donc de niveau 3.
On supprime la colonne K de la matrice en la rayant.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne M : la tâche I est engendrée par
la tâche M de deuxième niveau de génération. Mais la tâche I est également engendrée
par les tâches A et H qui sont toutes les deux de niveau encore inconnu.
Le niveau de génération de la tâche I sera donc déterminé ultérieurement.
On supprime la colonne M de la matrice en la rayant.
- Après avoir traité toutes les colonnes relatives aux tâches de deuxième niveau de
génération, on cercle toutes les tâches dont on vient de déterminer le niveau de
génération dans la ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité, soit les tâches : A,
C, H et L.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne A (ou colonne H) : la tâche I
est engendrée par les tâches A et H qui sont toutes les deux de troisième niveau. Elle est
également engendrée par la tâche M de premier niveau de génération.
La tâche I est donc de niveau 4.
On supprime la colonne H de la matrice en la rayant.
- Ligne " tâches " du haut de la matrice d’antériorité - Colonne C (ou colonne L) : la tâche F
est engendrée par les tâches C et L, qui sont toutes les deux de troisième niveau de
génération.
La tâche F est donc de niveau 4.
On supprime la colonne C de la matrice en la rayant.
METHODE P.E.R.T.
P.E.R.T. (1958) = Programm Evaluation and Review Technique ou Programm Evaluation
and Research Task
C’est à dire, technique d'évaluation et de contrôle des programmes.
1 – terminologie
1.1 Eléments du réseau :
1.2 Règles :
Règle 1 : aucune étape ne peut être considérée comme atteinte tant que toutes les tâches
ascendantes y convergeant n'ont pas été réalisées.
Règle 2 : toute étape franchie permet de passer à l'exécution de toutes les tâches
descendantes en divergeant.
Exemple :
- La méthode comporte un type de représentation spécifique : " les tâches fictives ".
- Tâches fictives = ce sont toutes les liaisons rendues nécessaires pour matérialiser les
antériorités, mais ne pouvant pas être absorbées par une étape intermédiaire du réseau.
Elles doivent également être prises en compte lors du calcul des dates au plus tôt et des dates
au plus tard.
* "tâches" : car elles doivent satisfaire comme les tâches élémentaires réelles aux
dispositions de la règle 1 (aucune étape atteinte tant que toutes les tâches ascendantes y
convergeant n'ont pas été réalisées),
2.4 Calcul des dates de réalisation "au plus tôt" et "au plus tard" :
Remarque :
Numéro
TACHE Etape début Etape fin Marges en jours
d’étape
Début Fin Repère Durée DTO DTA FTO FTA MT ML MI
A
B
C
D
E
F
G
Chemin critique : le ou les chemins passant par toutes les étapes critiques et ne suivant
que les tâches critiques.
- Les sommets ou les nœuds représentent LES TACHES (et non plus les étapes comme
dans la méthode P.E.R.T), que l'on matérialise par des rectangles.
- Les arcs ou les vecteurs représentent la dépendance, c'est à dire la contrainte entre
deux tâches (et non plus la tâche comme dans la méthode P.E.R.T.), qui peut être
différente de la durée (voir paragraphe 3).
2 - Elaboration du réseau
Reprenons le cas de l'exemple constituant le Problème du chapitre METHODE P.E.R.T.:
2.1 Détermination des niveaux de génération :
La méthode reste identique à celle vue dans le chapitre 1 " ordonnancement des
tâches ". La recherche du niveau de génération, pour chaque tâche, est effectuée à
l'aide de la matrice d'antériorité.
a) Calcul des dates de début " AU PLUS TOT " (dates " TO ") :
b) Calcul des dates de début " AU PLUS TARD " (dates " TA ") :
- Remplir ensuite les cases " TA " de droite à gauche, en retranchant à chaque fois la
durée " d " des tâches. Lorsque plusieurs arcs ou contraintes convergent vers la même
tâche, reporter la valeur minimale obtenue.
d TA TO MT TO
ML
tâche Durée date de début date de début Marge tâche
Marge libre
(jours) au plus tard au plus tôt total suivante
a) Tâche critique :
b) Chemin critique :
- Le ou les chemins passant par toutes les tâches critiques.
- Matérialisation sur le réseau :
Conséquence : tout retard apporté à la réalisation d'une tâche critique entraîne un retard
équivalent de la date PREVUE de fin d'exécution des travaux.
1- Introduction
- La planification et la coordination des chantiers de bâtiments et de travaux publics sont
en général assurées à l'aide d'un "planning à barres", appelé aussi "planning GANTT".
GANTT : ingénieur américain (1861 - 1919) - Disciple du célèbre ingénieur, économiste et
organisateur américain Taylor(1856 - 1915).
Ce type de planning, dont la structure est simple et facile à exploiter sur chantier nécessite
souvent un P.E.R.T. ou un POTENTIEL pour ordonner au préalable les tâches, surtout
lorsque le nombre de tâches est important.
Une fois le réseau P.E.R.T. ou POTENTIEL construit, il est très facile de passer au
planning GANTT.
2- Principe de Représentation
Le graphisme GANTT utilise deux axes :
* Axe des abscisses Temps
* Axe des ordonnées Tâches ou quantités de travail
Les tâches sont représentées par un rectangle dont la longueur est proportionnelle à leur
durée ;
* Conventionnellement calées à gauche au plus tôt,
* Suivies de leur marge libre en pointillés (éventuellement de leur marge totale).
Modes de représentation: ils dépendent des entreprises ou des logiciels de
planification utilisés.
Lorsqu'une tâche est en avance ou en retard, il est difficile d'en apprécier visuellement et
de façon directe les répercussions sur les autres tâches.
Par contre, l'utilisation d'un logiciel permet de faire plusieurs simulations ou de recaler le
planning rapidement.
Première période :
Deuxième période :
Troisième période :
- La fin des travaux approche et le nombre de postes de travail diminue, d'ou la nécessité
de réduire la charge de main d'œuvre jusqu'au repliement définitif. C'est également la
période "des finitions".
- Elle utilise 10 % de la main d'œuvre, pendant 20 % du délai.
Déplacement des tâches qui conduisent à un nouveau diagramme qui respecte certaines conditions exemple
un maximum d’employés
Méthode de lissage:
On opère par ordre de priorité sur:
- Les tâches à marge libre non nulle
- Les tâches à marge totale non nulle.
- Les tâches critiques.
Remarque : c'est un problème de recherche opérationnelle qui n'a pas forcément de "solution pure"
au niveau mathématique.
Dans le cas de l'exemple (exercice Gantt) on désire effectuer un lissage afin que l'effectif
maximum journalier du chantier ne dépasse pas 5 ouvriers.
Il est aussi utilisé pour visualiser les rotations d'engins. (exemple cycle des engins
de terrassement)
I- Représentation du graphe:
- l'axe horizontal est gradué en unités de temps (h, j, s ...etc)
- l'axe vertical est gradué en Quantités d'ouvrages ou de distances.
Ex :
- des m pour les travaux de canalisations
- des m² pour les travaux de dallage
- des unités d’éléments pour la fabrication, le stockage et la pose d’ ouvrages
préfabriqués
- des distances pour les déplacements des engins de transport
- les tâches sont représentées par un segment oblique de pente égale à la quantité
divisée par le délai.
Cette pente indique la cadence ou la vitesse d'avancement.
Conventions :
Les dates de début et de fin de pose sont définies par le planning travaux.
Elles sont reportées sur l'axe des x.
On porte en ordonnées le nombre d'éléments à poser.
La cadence de pose (u/j) = Nombre d'éléments à poser (u) / Nombre de jours (j)
2) Tracer la courbe de fabrication:
La durée de fabrication (j) = Quantité à fabriquer (u) / Cadence de fabrication (u/j)
- La vitesse d'exécution est supposée constante à l'intérieur d'une unité répétitive. L'image
de cette progression est alors une droite.
- Plus la droite fait un angle important avec l'axe horizontal du temps, plus la progression
(ou "la vitesse de la tâche") est importante et inversement.
Pour cela, il faut coordonner les camions afin qu’il y a toujours un camion présent sous
l’engin de levage.
Conclusion :
Inconvénients:
- Pas de représentation directe des marges libres.
- Chemin critique peu visible.
- Mise à jour et recalage difficiles.
Domaines d'utilisation:
Ce type de représentation prend toute sa signification lorsqu'il y a un enchaînement
continu de tâches répétitives, donc pour des chantiers décomposés en niveaux ou zones
similaires :
- Bâtiments élevés ou les travaux sont répétitifs à chaque étage,
- Chantiers linéaires (chantiers routiers, pose de canalisations, de bordures,
tunnels,...).
Conclusion générale
Quel que soit le type de planning, l’objectif pour les entreprises est de répondre à 5
critères :
Prévoir (établir un programme) ;
Organiser (mettre en place les moyens pour réaliser les travaux) ;
Commander (déclencher l’exécution des phases travaux et évaluer les enchaînements);
Coordonner (relier entre les phases de réalisation) ;
Contrôler (vérifier, établir des bilans de main d’œuvre, de matériaux …etc.).
1) Définitions
Le PPSPS :
Un PPSPS est un Plan Particulier de Sécurité et de Protection de la Santé. Le PPSPS est
établi par les entreprises qui travaillent sur un chantier et remis au coordonnateur de
sécurité et de protection de santé.
2) L’objectif du PPSPS
Le PPSPS est un document qui doit permettre :
- D’identifier les risques liés aux travaux sur le chantier
- D’identifier les risques générés par l’activité des autres entreprises présentes
- D’identifier les risques que l’activité de son entreprise génère pour les autres
- De proposer un plan d’action visant à éliminer ou à réduire ces risques
Tous les risques communs à toutes les entreprises présentes sur le site doivent être pris
en compte dans le PGC (environnement, circulation, accès, stockages, équipements
communs, …)
Le PPSPS ne comporte que les informations relatives à l’activité de l’entreprise qui le
rédige.
Il n’y a pas de modèle standard officiel. Chaque entreprise peut développer son propre
modèle à condition d’y assurer la présence des informations citées ci-dessus.
APPLICATION / REVISION
ORDONNANCEMENT
Exemple de contraintes chronologiques
Donnez un ordre chronologique, d'exécution pour les tâches suivantes :
METHODE P.E.R.T.
/ A D et E 4 3
/ B I 6 4
/ C F et G 3 4
A D H 4 5
A E I 5 3
C F I 2 4
C G J 3 4
D H / 3 3
B, E et F I / 6 3
G J / 4 2
Matrice d'antériorité
NIVEAUX DE
TACHES
GENERATION
ANTERIORITES TACHS A B C D E F G H I J K L 1 2 3 4 5 6
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
Numéro
TACHE Etape début Etape fin Marges en jours
d’étape
Début Fin Repère Durée DTO DTA FTO FTA MT ML MI
A
B
C
D
E
F
G
H
I
J
d TA TO MT TO
ML
tâche Durée date de début date de début Marge tâche
Marge libre
(jours) au plus tard au plus tôt total suivante
A 4
B 6
C 3
D 4
E 5
F 2
G 3
H 3
I 6
J 4
PLANNING GANTT
Le PPSPS
Application 1
/ A Terrassements 2 2
A B Fondations 3 2
B D Structure 4 8
D E Briquetage 2 12
D F Charpente 3 5
D H Plomberie E.U./E.V. 2 2
K M Cloisons 2 6
L N Menuiserie extérieure 2 4
N P Enduits extérieurs 3 2
M-N S Peinture 2 8
S-R T Repliement 3 2
A 2
B 2
C 3
D 8
E 12
F 5
G 4
H 2
J 2
K 1
L 5
M 6
N 4
P 2
Q 2
R 3
S 8
T 2
Application 2
Les façades sont constituées de 280 panneaux en béton armé préfabriqués sur le chantier
posé du jour 91 au matin, au jour 160 au soir. Le délai de durcissement du béton avant
démoulage et stockage est de 12h. Le délai de stockage pour l’obtention d’une résistance du
béton avant la pose est de 10 jours.
La production sur chantier peut permettre de réaliser une cadence de 2u/j ; 4u/j ou 5u/j
1) courbe de pose
2) courbe de fabrication
3) courbe de stock:
Délai de durcissement 1 1 1
L’exécution des travaux, par l’entreprise, Commence par un ordre de service du maître
d’ouvrage et se termine par La réception des travaux.
On distingue :
1) Ordre de service de commencement des travaux :
Est le document écrit (signé et daté) par lequel le maître d’ouvrage ou le maître d'œuvre ordonne
à l’entreprise de commencer les travaux. Il indique la nature des travaux à réaliser et la date de
leur démarrage.
Cet OS doit être notifié à l’entrepreneur dans un délai maximum de soixante (60) jours qui suit la
date de notification de l’approbation du marché.
2) Ordre d’arrêt :
Est le document écrit (signé et daté) par lequel le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre ordonne
à l’entreprise d’arrêter les travaux pour diverses raisons (intempéries, problèmes techniques à
résoudre, pénurie d’un matériau de construction, manque d’autorisation de construire, etc…)
3) Ordre de reprise :
Est le document écrit (signé et daté) par lequel le maître d’ouvrage ou le maître d’œuvre ordonne
à l’entreprise de reprendre l’exécution des travaux.
La fin de tous les travaux est sanctionnée par la livraison de l’ouvrage réalisé au maître d’ouvrage.
C’est en ce moment qu’intervient la démarche de réception des travaux.
Définition :
La réception des travaux est l’acte par lequel la maîtrise d’œuvre déclare accepter les travaux
exécutés, avec ou sans réserve à l'issue d'une visite de réception.
On distingue :
a) Lorsque l’entrepreneur estime que les travaux sont achevés (ou seront achevés à une date
connue), il doit adresser une demande écrite de réception provisoire au maître d’ouvrage
avec copie pour information au maître d’œuvre ;
b) Le maître d’ouvrage doit programmer la date de réception provisoire des travaux et adresse
à ce sujet une lettre aux différents intervenants indiquant le jour, la date et l’heure de la
cérémonie de réception des ouvrages ;
La pré-réception :
La réception provisoire peut être précédée par une PRE-RECEPTION des travaux, organisée entre
le maître d’œuvre et l’entrepreneur. L’objectif est de réduire au minimum les réserves qui pourront
être émises par le maître d’ouvrage lors de la réception provisoire. En effet, la pré-réception permet
à l’entrepreneur de remédier encore à quelques imperfections qui auront échappé au contrôle du
maître d’œuvre pendant l’exécution des travaux.
La levée de toutes les réserves est nécessaire pour permettre au maître d’ouvrage de prononcer la
réception définitive des travaux, et d’autoriser le paiement du dernier décompte à l’entrepreneur.
Délai de garantie :
Durant un délai de douze (12) mois à compter de la date de réception provisoire, l’entrepreneur a
une obligation de réparation et de remplacement couvrant des conditions normales d’utilisation de
l’ensemble des ouvrages : c’est “ le délai de garantie ”.
A l’expiration du délai de garantie, le Maître d’ouvrage établit dans les meilleurs délais, un
procès- verbal de réception définitive des travaux, où refuse de les recevoir en cas de réserves
persistantes formulées.
La réception définitive :
La réception définitive des travaux signifie la remise définitive des ouvrages au maître d’ouvrage
qui en assume la pleine responsabilité; elle se déroule en trois (3) étapes :
a. Lorsque l’entrepreneur estime que le délai de garantie des ouvrages arrive à expiration il
doit adresser une demande écrite de réception définitive au maître d’ouvrage avec copie pour
information au maître d’œuvre ;
a) La retenue de garantie :
La retenue de garantie est opérée sur le montant des prestations de l’entrepreneur, pour permettre de
procéder à des retouches en cas de désagréments subis par le maître d’ouvrage du fait de la qualité
des prestations de l’entrepreneur.
Cela représente généralement dix pour cent (10%) du montant des travaux.