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CHAPITRE I : GENERALITES
CHAPITRE II: ETABLISSEMENT DES DEVIS
CHAPITRE III : ETUDE DES PRIX
CHAPITRE IV : ORGANISATION DES CHANTIERS
CHAPITRE V : CLASSIFICATION DES MARCHES PUBLICS
CHAPITRE I : GENERALITES
I. ENTREPRISE DE BTP
Une entreprise de BP regroupe un ensemble de biens et de personnes dans le but d’exercer
une activité de chantier pour réaliser des ouvrages : constructions individuelles ou collectives
à usage d’habitations, de bureaux ou de toutes activités industrielles, commerciales ou
culturelles. Dans les BTP, particulièrement en bâtiment, il existe des entreprises de gros
œuvre et de second œuvre.
II. LES INTERVENANTS DANS UN PROJET DE BTP
1. Le maitre d’ouvrage
Personne physique ou morale pour le compte de qui les travaux ou les ouvrages sont
exécutés : particulier, promoteur, constructeur, état, collectivités, administrations.
2. Maitre d’œuvre
Personne physique ou morale qui, pour sa compétence, est chargée par le maître d’ouvrage de
diriger l’exécution du marché et de proposer la réception ainsi que le règlement des travaux :
architecte, BET, entrepreneur, sévices techniques.
3. Bureaux d’études techniques (BET)
Organisme indépendant ou service interne d’une entreprise, chargé d’étudier sur le plan
technique le projet du maître d’œuvre afin de garantir la résistance mécanique et stabilité des
ouvrages ainsi que le bon fonctionnement des équipements.
4. Bureau de contrôle technique
Organisme choisi et rémunéré par le maître d’ouvrage, qui prend en charge le projet pour
assurer la sécurité des biens et des personnes.
5. Entrepreneur
Personne physique ou morale qui a la charge de réaliser les travaux ou les ouvrages aux
conditions définies sans les pièces du marché.
6. Entrepreneurs général
Entrepreneur titulaire d’un marché unique qui a pour objet l’ensemble des travaux concourant
à la réalisation d’un même ouvrage.
7. Entrepreneurs groupés
Entrepreneurs titulaires chacun d’un marché, après avoir étudié en commun, chacun pour sa
spécialité, des travaux concourant à la réalisation d’un ouvrage et avoir soumissionné par
l’intermédiaire d’un mandataire commun.
8. Entrepreneurs séparés
Entrepreneurs ayant signé indépendamment les uns des autres des marchés étudiés séparément
par chacun d’eux, relatifs à des travaux concourant à ma réalisation d’un même ouvrage.
2. Mémoire
Il s’agit des factures détaillées des travaux. Ils sont établis en cours de travaux ou
postérieurement à l’exécution de ceux-ci à partir des quantités d’ouvrage déterminées d’après
les relevés sur le chantier.
3. Le décompte
C’est une fraction financière du coût global de l’ouvrage payé à l’entreprise dans le cadre de
la rémunération d’une phase de réalisation de l’ouvrage.
4. Etat de situation
Ce sont les métrés des travaux exécutés et des relevés d’approvisionnement effectués sur un
chantier à une date déterminée. Ils sont établis lorsque survient une situation des prix des
matériaux sur le marché, ou en cas d’arrêt momentané des travaux. Dans le second cas il peut
être envisagé un changement du maitre d’œuvre ou de l’entrepreneur.
5. Compte prorata
C’est un compte englobant les dépenses d’intérêt commun c.-à-d. concernant toutes les
entreprises intervenant dans un chantier. Il est géré par l’entreprise détenant le lot le plus
important et son montant réparti au prorata des travaux respectifs des différentes entreprises.
Parmi ces dépenses, l’on peut citer les frais dus à la consommation de l’énergie (électrique,
eau, gaz, téléphone), les frais de gardiennage. Les frais engagés à l’occasion du vol de
matériel etc.
6. Retenue de garantie
C’est une somme d’argent retenue par le maître d’ouvrage lors du paiement à l’entrepreneur
de sa rémunération au titre de la réalisation de tout ou partie d’ouvrage. Cette somme est un
gage que l’entrepreneur corrigera les défauts et les ruines qui pourraient surgir sur l’ouvrage
pendant la durée dite garantie (un an régulièrement après la livraison de l’ouvrage). Dans le
cas des marchés publics, la retenue de garantie s’élève à 10% du montant net à payer à
l’entrepreneur.
7. Avenant
C’est un acte écrit qui modifie les clauses initiales d’un contrat de réalisation d’un ouvrage en
cours d’exécution du fait d’une variation positive ou négative des quantités contractuelles
indépendamment de la volonté du maître d’ouvrage et /ou de l’entrepreneur.
8. Prix à valoir
C’est un montant prévisionnel qui affecte le coût global d’un ouvrage dans le but de prendre
en compte les éventuels avenants qui surviendront au cours de la réalisation de ce projet. Le
prix à valoir est fixé entre 10 à 20% du prix global.
IV. AUTRES DEFINITIONS
1. Devis descriptif
Le devis descriptif est un exposé écrit et détaillé de l’ouvrage ou partie d’ouvrage dans le but
de faciliter sa compréhension et sa consistance. C’est lui qui présente les principaux intrants
dans la réalisation de l’ouvrage ainsi que les procédés de leur mise en œuvre. Il est
complémentaire au quantitatif de l’avant – métré. En principe le devis descriptif a les même
articulations (titre, chapitre, ligne, etc.) que le devis quantitatif.
2. Devis quantitatif
Donnant le détail et le résumé complet des quantités d’ouvrages nécessaires à l’exécution du
travail projeté sans application de valeurà ces quantités.
3. Devis estimatif
C’est le produit des quantités du métré ou de l’avant métré de l’avant métré de l’ouvrage par
le prix unitaire des unités d’œuvre dans le but de dégager les coûts partiels (chapitre et le coût
global de l’ouvrage.
4. Borderau estimatif
C’est l’énumération des taches et matériaux que rémunère un prix unitaire. Il donne la
consistance d’un prix et permet à l’entrepreneur de porter son offre de réalisation tant en
chiffre qu’en lettre.
V. LE MODE DE METRE
1. Définition
Le mode de métré est la manière dont le métreur décompose détaille, énumère et présente les
articles du métré.
Pour la rédaction du métré, aussi bien que pour en faciliter la vérification et en rechercher les
erreurs, il importe de suivre trois règles :
- le métré doit suivre l’ordre chronologique des travaux
- le métré doit suivre la localisation des travaux
- le métré doit être séparé par construction.
2. Ordre chronologique des travaux :
Ainsi la construction d’un immeuble sera détaillée à partir du sol vierge, en suivant le
débroussaillage, le dégagement du sol, leterrassement, les fondations profondes….jusqu’aux
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ouvrages hors combles, suivis des ouvrages extérieurs au bâtiment (façades…), desespaces
libres et abords, des égouts et canalisations.
La mise à nu et le dégagement du sol seront donc détaillés, dans l’ordre des travaux, jusqu’à
l’enlèvement des déblais et matériauxexcédentaires, sans oublier le forfait pour l’arrachage
des arbres et des souches.
Les terrassements seront détaillés en descendant pour les fouilles, comme pour les déblais.
Les fondations profondes, fondations, élévations et cloisons, seront détaillées en montant.
3. localisation des travaux :
L’interprétation de la première règle se fait, pour l’application de la seconde, de la manière
suivante :
- Les murs, par exemple, seront détaillés en gros œuvre, les murs de façades d’abord, puis les
murs de pignon, puis de refond, et ceci sur toute lahauteur du bâtiment. ils seront toutefois
détaillés par niveau.
- Les cloisons, détaillées dans chaque étage seront prises, par exemple, de la droite du plan ,
en allant vers la gauche.
- Les planchers, toujours en gros œuvre, seront détaillés par étage, en montant, s’il y a lieu,
dans chaque étage, de la droite vers la gauche.
- Les aménagements intérieurs seront détaillés dans le même esprit, c ‘est- à- dire par étage et
dans l’ordre montant de ceux-ci, local par local en
partant de la droite.
- les hourdis de plancher étant comptés, ainsi que les enduits sur plafonds, murs et cloisons.
Notons ici que, chaque fois que la localisation devra ou pourra suivre un ordre préférentiel,
par exemple le métré des pièces d’un appartement dansun ordre de parcours imposé par les
circulations : pièce dont l’une commande l’autre, pièce en enfilade…., c’est cet ordre
préférentiel qui sera suivi.
En un mot, le détail et les sous-détails seront établis dans l’ordre qui semblera le plus logique,
dans chaque cas d’espèce, compte tenu de la forme etdes dimensions du bâtiment, ainsi que
des circulations.
Dans tous les cas, le but est d’éviter des omissions, en facilitant au maximum la recherche et
la compréhension.
5. Le mode de mesurer :
Le métré conduit à évaluer un certain volume de travaux, ou plus exactement une certaine
quantité de travaux, à partir de prix unitaires.
Il importe donc, avant tout, d’évaluer cette quantité de travaux, de la mesurer.
Le mesurage se fait, soit sur plan (avant métré) soit sur place. Le détail des ouvrages
correspond toujours à, une décomposition géométrique delignes, de surfaces, de volumes ;
préparée sur plans, repérée sur place. Cette décomposition conduit le métreur à appliquer des
formules usuelles decalcul qu’il doit connaître par cœur ou savoir très facilement retrouver.
a. Règles générales
La décomposition devra toujours être faite de façon à supprimer les causes d'erreurs ou
d'omissions ; elle devra aussi avoir pour but d’éviter lesmêmes calculs à un stade ultérieur
d’achèvement ou de finition. Elle correspond toujours à des travaux réellement faits. D’où une
première règledont l’application facilite l’exposé et la recherche :
- le prix unitaire s’applique aux quantités réelles, tous vides déduits.
Une seconde règle également intangible :
- un mur se mesure entre ses repères d’extrémité et non pas d’angle à angle.
V. QUELQUES PREALABLES A L’ETABLISSEMENT D’UN AVANT METRE
L’établissement d’un avant métré appelle un certain nombre de pré requis :
- Connaître parfaitement l’ouvrage à évaluer ; aussi, le métreur devra être capable de
reconstruire l’ouvrage et d’en assembler les différents éléments ;
- Pour désigner chaque partie d’ouvrage par un nom précis, évitant ainsi toute
confusion ;
- Pouvoir décomposer l’ouvrage à calculer en parties élémentaires « métrables » ; c’est-
à-dire susceptibles d’être assimilés à des corps géométriques simples dont la longueur,
la surface ou le volume peut être estimés par l’application des formules connues.
- Maitriser les formules élémentaires de calcul des longueurs, surfaces, volumes.
- Savoir lire et interpréter un plan ou un croquis et les documents écrits du dossier
technique.
- Maitriser l’ordre et la méthodologie de l’établissement des avant-métrés.
VI. LES OUTILS DE L’AVANT METRE
Le métreur doit disposer d’un certain nombre de documents et outils nécessaires pour son
travail.
A) Documents techniques
- Plans d’exécution de l’ouvrage à une échelle acceptable ;
- Cahier des détails techniques des parties complexes de l’ouvrage ;
- Cahier des clauses techniques ;
- Fiches d’avant métré quantitatif et estimatif ;
B) Matériel
- Crayon et papier
- Calculettes électroniques
- Règle à échelles ;
- Logiciels appropriés (Excel)
VII. Présentation d’un avant métré
1. Le devis quantitatif
L’avant-métré (partie « quantitatif ») est une pièce complexe, comprenant autant de parties
qu’il y’a de natures d’ouvrages. Les oublis ou doubles emplois, erreurs etc. peuvent être
courantes. Pour les limiter, il est nécessaire de recourir à une forme méthodique, présentant
les différents éléments dans un ordre logique qui permette une vérification facile. Les règles
de présentation sont strictes et varient peu d’une administration à une autre.
La rédaction d’un avant-métré quantitatif se fait dans des tableaux ou imprimés d’avant
métré : c’est un tableau à 11 colonnes. (Voir page suivante).
La colonne 1 : « désignation » porte le nom des parties d’ouvrage. Il est judicieux de
structurer cette colonne en chapitres comportant les travaux de même nature. On doit les
porter en suivant leur ordre de réalisation.
La colonne 2 : nombre de parties semblables pour éviter les oublies et simplifier les calculs.
Lescolonnes 23, 4 et 5 : (dimensions) portent les différentes côtes figurées sur les pièces
graphiques. Les opérations dans ces colonnes sont horizontales et leurs différents chiffres se
multiplient. n.L ou n.L.l ou n.L.l.H(e)
Autant que possible, les dimensions d’une même colonne dovent correspondre à un même
sens : longueur pour le sens longitudinal, largeurs pour le sens transversal et épaisseur
respectivement hauteur dans le sens vertical.
N.B :
- il faut relever que l’utilisation des colonnes dimensions tellequ’indiquée ci-dessus n’est
parfois pas possible ; en particulier quand il s’agit des formules complexes. On utilisera alors
toutes les colonnes pour porter l’opération correspondante ; la formule étant rappelée dans la
dernière colonne et en face de l’opération.
- utiliser les mêmes unités dans ces 3 colonnes.
Lescolonnes 6 et 8 : portent les résultats partiels des sous parties d’une parie. Dans ces
colonnes les chiffres s’additionnent verticalement pour trouver les résultats qui sont portés
dans les colonnes 7, 9 et 10.
Les résultats définitifs sont soulignés de deux traits.
On peut avoir à utiliser dans le cours de l’avant-métré un résultat déjà calculé. On porte en
exposant dudit résultat la lettre M indiquant ainsi que ce dernier est porté pour mémoire pour
une utilisation ultérieure.
Lescolonnes 11 : porte les croquis et les calculs. Dans le cas où ces derniers sont importants,
il est avantageux de prendre toute page et la consacrer à ces croquis et observations ;
l’imprimé est alors constitué de deux pages : celle de gauche comportant mes autres colonnes
évoquées ci-dessus et celle de droite comportant essentiellement les calculs et croquis propres
à la bonne compréhension de l’avant-métré.
Remarque :
Un métré doit être précis, mais cette précision ne doit pas atteindre le ridicule. On adoptte
généralement la convention suivante :
- Les dimensions doivent être portées avec 2 décimales.
- Les surfaces avec 2 décimales.
- Les volumes et les poids avec 3 décimales
Cependant, il faut relever que cette précision est propre à l’avant métré ; elle ne saurait l’être
pour un bordereau estimatif. Avant de porter les résultats de l’avant métré dans le détail
estimatif, il est de les arrondir à l’unité supérieur.
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2. Le bordereau estimatif
Le bordereau est simple et les calculs y relatifs sont aussi simples. C’est un tableau à 6
colonnes.
Lacolonne 1 : comporte les numéros d’ordre qui suivent l’ordre figurée sur le bordereau
quantitatif. La numérotation doit être logique.
Lacolonne 2 : comporte comme dans le cadre de l’avant métré les noms des parties
d’ouvrage et suivant l’ordre de réalisation.
Lacolonne 3 : comporte les unités d’ouvrage
Lacolonne 4 : comporte les résultats prélevés du tableau d’avant métré colonnes 7,9,10
Lacolonne 5 : comporte les prix unitaires (hors taxes) des parties d’ouvrage. Ces prix sont
propres à chaque entreprise et dépendent des coûts des matériaux intrants sur le marché et des
charges conséquentes, de la main d’œuvre, des impôts dès l’amortissement du matériel et du
bénéfice.
Lacolonne 6 : comporte les produits des quantités et des prix unitaires. Ces produits
s’additionnent verticalement pour obtenir les coûts des chapitres et le coût global de l’ouvrage
(total THT, taxes, TTC)
Remarque : il est impératif de porter en bas de tableaux et en relief le coût de l’ouvrage en
lettre.
VIII. RAPPELS DE QUELQUES FORMULES
1. Mesures des lignes
2. Mesures des surfaces
3. Mesures des volumes
(Voir photocopie)
Les poids des barres au mètre linéaire sot récapitulés dans le tableau ci-après.
Diamètre 6 8 10 12 14 16 20 25 32 40
(mm)
Poids au 0.222 0.395 0.616 0.888 1.208 1.579 2.466 3.854 6.313 9.864
ml (kg)
Il peut être hors taxes (c’est à dire le coût de revient prévisionnel auquel on ajoute la marge).
PVHT = CR + M
Avec M = B + A B : bénéfice A : aléas.
Il peut être également toutes taxes comprises quand il intègre la TVA.
PVTTC = PVHT+ TVA
III.2 principe du sous détail des prix
Il est très souvent demandé au prestataire de justifier des prix qu’il porte au bordereau ou des
prix figurés à la 5e colonne du tableau de son détail estimatif. Pour ce faire il doit présenter
dans un tableau (feuille de sous détail de prix) la structuration de chaque prix unitaire.
Déboursé sec de main d’œuvre = Temps élémentaire d’exécution X déboursé sec horaire.
Déboursé sec de matériau = Besoin élémentaire X valeur hors taxes
Déboursé sec de matériel = Besoin élémentaire X coût d’utilisation
III.2.1 Déboursé sec de main d’œuvre
Dsmo = t X Dh
A. Temps d’exécution (t)
Il est obtenu à partir du rendement du personnel opérationnel (établi après calcul d’une
moyenne des temps d’exécution de plusieurs tâches identiques)
B. Déboursés sec horaire (Dh)
(Dh) = (Sb. . + PI)
Sb : salaire de base
PI : primes et indemnités
k= + + + + ⋯+
Avec ∑ =1
N0 : prix initial de l’intrant N
N : prix actuel de l’intrant N
k a un seuil contractuel.
1- DEFINITION
2- TERMINOLOGIE
2.1 LE MAITRE D’OUVRAGE
Selon l’article 5 du décret 2004/275, le maître de l'ouvrage c’est : les chefs de
extérieur.
ou morale du droit public ou privé chargée par le Maître d’Ouvrage ou le Maître d’Ouvrage
Délégué pour une assistance générale à caractère administratif, financier et technique aux
technique et financier, il apprécie, décide et donne toutes les instructions n’entraînant aucune
2.6 L’ENTREPRENEUR
Il a la charge et la responsabilité de l’exécution des travaux, suivant les moyens qu’il
définie comme étant : toute personne physique ou morale partie au contrat, en charge de
l’exécution des prestations prévues dans le marché, ainsi que son ou ses représentant(s)
2.9 LE RAPPORTEUR :
C’est une personne physique choisie par le Président de la Commission Spécialisées de
Contrôle des Marchés sur une liste au préalable établie par un organisme chargée de la
régulation des Marchés Publics compétent dans le domaine du projet.
Il examine les aspects techniques des dossiers reçus du Maître d’ouvrage et est chargé de
rédiger un rapport qu’il présente à cette commission.
2.10 MARCHE
Ensemble de pièces visées dans le présent code auxquelles il est fait expressément
référence dans les Cahiers des Clauses Administratives Générales (CCAG) et les Cahiers des
Clauses Administratives Particulières (CCAP) du contrat. C’est un document rédigé en recto
verso.
2.11 AVENANT
Acte contractuel modifiant certaines clauses du marché de base pour l’adapter à des
événements survenus après signature.
La CPM
- Examine et approuve le DAO (Dossier d’Appel d’Offres)
- Organise les séances d’ouverture des plis
- Analyse les offres à travers les sous commissions
- Propose l’attribution
- Examine et approuve les projets de marchés et d’éventuels
Elle est composée de :
* Pour les maîtres d’ouvrage relevant des départements ministériels et assimilés
- un (1) Président nommé par l’Autorité en charge des Marchés Publics sur proposition
du Maître d’Ouvrage ;
- deux (2) représentants du Maître d’Ouvrage ;
- le contrôleur Financier auprès du Maître d’Ouvrage ;
- un (1) représentant du Ministère chargé des Investissements Publics désigné par le
Chef de ce département ministériel
- un (1) secrétaire désigné par le maître d’ouvrage
* Pour les maîtres d’ouvrage relevant des établissements publics et des entreprises du secteur
public et parapublic
- un (1) Président nommé par l’Autorité en charge des Marchés Publics sur proposition
du Maître d’Ouvrage ;
- deux (2) représentants du Maître d’Ouvrage ;
- le contrôleur Financier auprès du Maître d’Ouvrage s’il y a lieu ;
- un (1) représentant de l’Administration de tutelle technique ;
- un (1) secrétaire désigné par le maître d’ouvrage
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dites activités
- Etudes, prestations de Maîtrise d’œuvre et autres prestations géotechniques et
topographiques relatives aux travaux énumérés ci-dessus.
- Fournitures du matériel de bureau
- Fourniture du livre, du matériel scolaire, pédagogique et didactique
- Fourniture des médicaments, des consommables, des équipements sanitaires et du
matériel biomédical, dans les domaines de la santé publique, de la santé animale et
des pêches
- Intrants agricoles et les matières premières
150
- Fourniture de matériel électronique
millions
- Fourniture, installation et la maintenance des matériels et réseaux informatiques
et des progiciels associés
- Fourniture et maintenance des véhicules et engins
- Autres fournitures ne relevant pas de la compétence d’une autre Commission de
CSCM/AG
Type Membres
- Un Président
- Un représentant de la Présidence de la République
- Un représentant des Services du Premier Ministre
- Un représentant du Ministre chargé des Finances
- Un représentant du Ministre chargé des Investissements Publics
- Un représentant de la Société Civile désigné en fonction de sa compétence
- Un représentant du Ministre chargé des Travaux Publics
- Un représentant du Ministre chargé du Développement Urbain
CSCM//RI
- Un Président
- Un représentant de la Présidence de la République
- Un représentant des Services du Premier Ministre
- Un représentant du Ministre chargé des Finances
- Un représentant du Ministre chargé des Investissements Publics
- Un représentant de la Société Civile désigné en fonction de sa compétence
- Un représentant du Ministre chargé des Travaux Publics
- Un représentant du Ministre chargé du Développement Urbain
CSCM/BEC
International
APPEL D’OFFRES
MARCHES SUR
National
MARCHES GRE A
GRE
SPECIAUX
MARCHES
La préqualification s’effectue à la suite d’un appel public à candidature par insertion dans des
publications ou d’un avis d’appel d’offres concernant soit un appel d’offres particulier, soit un
ensemble d’appel d’offres au cours d’une période maximum de douze mois pour des
prestations de même nature.
pour les besoins ne pouvant être satisfaits que par une prestation nécessitant l’emploi d’un
brevet d’intervention, d’un procédé, d’un savoir-faire ou d’un organisme de gestion et de
commercialisation.
contrairement au Cahier des Clauses Administratives Générales qui, lui, fixe les dispositions
relatives à l’exécution et au contrôle des marchés publics, applicables à toute une catégorie de
marchés.
Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions du CCAP
aux conditions posées par le MO, et sans avoir à assortir leurs soumissions de réserves ou de
Dans tous les cas où les dispositions se contredisent, les dispositions du CCAP
par le MO en fonction des travaux prévus dans le marché. Il n’y a donc pas de modèle type de
spécifications techniques applicables dans tous les cas, quelque soit le secteur considéré.
facteurs suivants :
travaux à réaliser, pour permettre une préparation des offres correctes et précise.
soumissionnaire.
* Pour chaque prix du bordereau, une fiche présentera les rendements conduisant aux
prix unitaires ;
replis du matériel, du laboratoire et ses équipements, d’aménagement d’une carrière (le cas
échéant), etc.
frais généraux.
- Etudes ……..
- …. ……..
- …… ……..
Total C1
- …… ……..
Total C2
100
Le coefficient de vente k est k avec C = C1 + C2
100 C
Il doit fournir une caution de soumission, soit en utilisant le modèle présenté dans le
pas être remplis au moment de la préparation des offres. Seul le soumissionnaire retenu sera
Une quittance d’achat du dossier d’appel d’offre [Obtenue au Trésor Public (Adm.
Publique) ; Agent Comptable (Ets publics administratifs) ; Service chargé des
opérations financières (entreprises du secteur public ou parapublic) ; recette
municipale (collectivités territoriales décentralisées)] ;
Un certificat de non exclusion des marchés publics (Obtenu à l’ARMP) ;
Autres documents habituellement requis
Accord de groupement (Obtenu au siège social du mandataire du groupement) ;
Attestation de visite des lieux (DAO indique l’autorité compétente pour la délivrer.
Parfois c’est le Maître d’Ouvrage qui organise une visite des lieux et qui le délivre) ;
Pouvoir de signature (Obtenu au Siège social de la structure) ;
Constitution ou statut juridique des soumissionnaires (Obtenue chez le notaire) ;
Dans la plupart des cas, ces pièces sont demandées en original.
7.2 DOSSIER TECHNIQUE
Dans ce dossier, l’on retrouve généralement :
les références de l’Entreprise (référence générale, référence dans le domaine des travaux
concernés avec les PV de réception) ;
liste du personnel (qualification, expérience du personnel clé en présentant les justificatifs
(copies certifiées des diplômes, les CV) ;
liste du matériel (indiquer si on est propriétaire, en location, date d’acquisition etc.) ;
Programme d’exécution, méthodologie et organisation de la réalisation des prestations on peut
retrouver :
le rapport de la visite du site ;
une note concernant l’organisation des travaux ;
le programme d’exécution des travaux détaillée (planning) incluant les délais
servicesaprès vente pour les marchés de fournitures ;
autres pièces :
le Règlement Particulier de l’Appel d’Offres (RPAO) et ses additifs éventuels, paraphé et
signé ;
le Cahier de Clauses Administratives particulières (CCAP) paraphé et signé (pour les
travaux) ;
les certificats de garantie et fiches techniques (pour les marchés de fournitures) ;
le Cahier de Clauses Technique Particulières (CCTP) complété et paraphés à chaque page ;
les modèles de garanties
8- CONDITIONS D’ATTRIBUTION
Lors de la passation d’un marché, soit sur appel d’offres, soit de gré à gré, la priorité
est accordée, à offres équivalentes en fonction des critères d’évaluation fixés dans le dossier
de consultation, à la soumission présentée par :
une personne physique de nationalité camerounaise ou une personne morale de droit
camerounais ;
une PME nationale dont le capital est intégralement détenu par des personnes de nationalité
camerounaise ou de droit camerounais ;
des groupements d’entreprises associant des entreprises camerounaises ou prévoyant une
importante sous-traitance aux nationaux
N.B : La marge de préférence nationale est au plan financier de 10% pour les marchés de
travaux et de 15% pour ceux de fournitures, à offres techniques équivalentes.
Il n’est pas prévu de préférence nationale pour les marchés de prestations intellectuelles.
La condition d’attribution est fonction du type de marché.
L’attribution des marchés des travaux et de fournitures se fait au soumissionnaire présentant
l’offre évaluée la moins–disante et remplissant les capacités techniques et financières requises
résultant des critères dits essentiels ou de ceux éliminatoires ;
L’attribution des marchés de prestations intellectuelles se fait au soumissionnaire présentant
l’offre évaluée la mieux–disante, par combinaison des critères techniques et financiers.
dans la mercuriale ou ailleurs. Ces coûts unitaires seront ensuite appliqués aux tâches
répertoriées, pour estimer les dépenses par nature des travaux.