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Direction Générale
des Etudes Technologiques
اإلدارة العامة للدراسات التكنولوجية
Institut Supérieur المعهد العالي للدراسات( التكنولوجية بقفصه
des Etudes Technologiques de Gafsa
Département de Génie Civil قسم الهندسة المدنية
Code :GCV
Intitulé
ETUDE DE LA STRUCTURE EN
BETON ARME D’UN
IMMEUNLE R+4 A GAFSA
Réalisé par
Mohamed HidriMariemJrad
Devant le jury composé de :
Dédicace
***
JradMariem .
Remerciements
Le présent projet est la dernière phase de notre cycle de formation au sein d’institut supérieur
des études technologiques de Gafsa (ISETG). Notre formation théorique à l’aspect pratique de
notre domaine.
Pour qu’on puisse aborder notre travail, on a eu les données architecturales et la compagne de
reconnaissance géotechnique. Notre première intervention était à la lecture des plans
architecturaux : une meilleure lecture architecturale permet d’aboutir à la meilleure
conception structurale. De ce fait et après un travail de conception, on a pu dégager les
différentes solutions de conception : emplacement des poteaux, emploi des structures
courantes, (plancher à corps creux, nervures, poutres continues …).
Notre travail a constitué une alternance entre la conception, le calcul manuel et le calcul par
logiciel. On a utilisé le logiciel « ARCHE », pour le dimensionnement des différents
éléments.
Chapiter1 :
Description architecturale et
Conception structurale
I. Présentation du projet :
Ce projet de fin d’études intitulé «étude et conception de la structure en béton armé d’un sous-
sol, RDC plus quatre étages est une étude pratique de la réalisation d’un bâtiment réel qui
consiste à proposer des plans d’exécution à partir des plans d’architecture, dimensionner les
différents éléments porteurs et de vérifier le dimensionnement par des logiciels.
2. Description de l'ouvrage :
Description de l’immeuble :
Caractéristique géométrique
La conception est faite à la base des plans d’architecture, dont on doit respecter les
contraintes architecturales du projet et les exigences techniques.
3. Type de plancher :
Le plancher est le composant qui supporte les charges et les surcharges d’exploitation.
Par conséquent, la répartition des charges, les longueurs des travées, et plusieurs autres
critères entrent en jeu dans l'objectif de sélectionner un choix optimal.
Le projet qu'on est en train d'étudier fait intervenir deux types de planchers, dont on va citer le
domaine d'utilisation et les conditions nécessaires ainsi que les avantages et les inconvénients
de chaque type de plancher.
*Dalle pleine :
La dalle pleine constitue le type de dalle le plus simple. Elle est constituée par une plaque en
béton d’épaisseur variable, coulée sur place, où sont incorporées les armatures, constituant
ainsi un élément porteur sans nervure.
Elle est la solution la plus complète et permettant les plus grandes libertés de portées et de
forme.
Le plancher haut sous-sol est conçu en dalle pleine avec une épaisseur minimale de 20 cm
pour assurer la sécurité incendie.
Les avantages techniques :
- L’importante masse du béton offre une inertie favorable à l’absorption du bruit aérien.
- Résistance au feu meilleur que celle du plancher à corps creux.
- Bonne isolation thermique.
Les avantages pratiques :
- Reprise de bétonnage possible.
- Pas de contrainte liée à la préfabrication : transport, entretien, stockage…
-Pas d’incidence particulière sur la capacité des engins car elle ne nécessite aucun engin
particulier.
Inconvénients :
- Grande épaisseur du plancher.
- Portées limitées.
- Mauvaise isolation acoustique.
Caractéristique dusol,
Charge debâtiment,
Considérationéconomique,
Tassement.
Le choix de l’emplacement possible des poteaux est effectué tout en essayant d’éviter
au maximum d’avoir des poteaux naissants.
2ere étape : Optimisation de poutres –nervures :
Nous avons choisi un sens de nervure qui répond aux contraintes architecturales dans
le but d’avoir des retombés noyées dans les murs et d’avoir une portée plus petite entre
les travées afin d’éviter leur apparence dans les pièces et les zones de circulation.
Introduction :
Tout au long de cette partie, on va essayer de présenter les hypothèses relatives aux matériaux
et les principales méthodes et hypothèses de calcul à considérer lors de l’étude du projet.
Les armatures transversales utilisées sont des aciers ronds lisses de nuance FeE235,
dont les caractéristiques sont les suivants :
La limite d’élasticité garantie : ʄet= 235 MPa
Pour les deux types d’acier, le coefficient partiel de sécurité des aciers est γs=1.15
Lafissurationseraconsidéréepeupréjudiciable
Lafissurationseraconsidéréepréjudiciable
l’espace
2. Dimensionnement à l’ELU
Les hypothèses à considérer pour la détermination des armatures à l’ELU sont :
Les coefficients de pondérations des charges permanentes et des charges d’exploitation sont
Respectivement égaux à 1.35 et 1.5
3. Vérification à l’ELS
Les hypothèses à considérer pour la vérification des contraintes à l’ELS sont :
Les coefficients de pondérations des charges permanentes et des charges d’exploitation sont
égaux à 1.
Afin de dimensionner un ouvrage, il faut évaluer les charges qu’il devra supporter. Les
charges sont des forces qui s'appliquent sur la structure ou ses composantes. Les charges se
1. Charges permanentes :
Les charges permanentes du plancher sont déterminées à partir de sa composition, elles sont
en fonction des masses volumiques ainsi que des épaisseurs de chaque constituant. Les
charges d’exploitation sont fonction de l’usage des locaux, ou à celui des équipements fixes.
Le plancher peut être un plancher terrasse inaccessible (ou accessible) ou un plancher
intermédiaire.
Charges permanentes des planchers à corps creux est constitué par :
L’hourdis : C’est un coffrage perdu pour les nervures, il sert à assurer l’isolation du
plancher.
Nervures : Ce sont les éléments porteurs du plancher, reposant de part et d’autre sur des
poutres elles sont coulées sur place.
Chape de béton : elle transmet aux nervures les charges qui lui sont appliquées.
Figure: constituent de l’hourdis
Figure: Les éléments constitutifs d’un plancher corps creux intermédiaire « 16+5 »
Tableau: Charges permanentes pour plancher à corps creux « 16+5 »
Figure 2 : Les éléments constitutifs d’un plancher corps creux terrasse « 16+5 »
* dalle pleine :
Produit Epaisseur (m) Poids (KN/m²)
Revêtement en Carrelage 0,02 0,44
Mortier de pose 0,02 0,40
Lit de sable 0,02 0,36
Dalle pleine en béton 0,02 5
Cloisons légers - 1
Enduit sous-plafond 0,02 0,44
TOTAL G = 7,64
* Charge des cloisons :
Tableau: différents types des cloisons
Désignation
Matériaux Charge (daN/m²)
Mortier de pose
Mortier de pose
Mortier de pose
Brique de 12 troussur
chant
Double cloison
Briqueplâtrière 6 troussur chant
de 35 cm 390
Enduitintérieur
Enduitextérieur
Mortier de pose
2. Charge d’exploitation :
Ce sont les surcharges engendrées par le type d’utilisation de l’ouvrage et qui peuvent varier
dans le temps (habitation, bureau, espace commercial…).
Ci-dessous, les charges d’exploitation utilisées selon la nature des locaux :
Tableau: Les différentes charges d’exploitations
Local Charge
Terrasse non accessible 1
Parking 5
Escaliers 2.5
Espace commerciale (Boutiques) 5
Administrative(bureaux) 2.5
Acrotère 2.5
3. Conclusion :
Après avoir choisi la structure porteuse du bâtiment ainsi que les hypothèses et les charges
appliquées, on passe à modéliser numériquement la structure.
Chapitre 3 :
Modélisation de la structure
I. Modélisation sur arche :
1. Introduction
L’étape de modélisation est l’étape intermédiaire entre la conception et le dimensionnement.
On a essayé dans cette phase de se rapprocher au maximum de l’état réel des éléments de la
structure, en les représentant par des modèles de calcul répondants aux exigences, d’une part,
de la simplicité et de la facilité de calcul, d’autre part, de la fiabilité des résultats.
Le logiciel Arche est l’un des logiciels les plus utilisés dans les bureaux d’études tunisiens.
On a choisi d’effectuer la modélisation et le pré dimensionnement des éléments structuraux en
utilisant ce logiciel.
2. Modélisation :
Le module Arche Ossature donne la possibilité de dessiner directement la structure à étudier,
cependant, il s’est avéré très long. Pour cela, on opte à une deuxième méthode qui consiste à
dessiner la structure sur Autodesk Autocad directement au-dessus du plan d’architecture et de
l’enregistrer sous format DXF. Par la suite, on a importé ces plans dans Arche qui reconnait
automatiquement les éléments suivants :
• Un point représente un poteau.
• Une ligne représente une poutre.
• Une ligne épaisse représente une voile.
Et puis, il faut créer les dalles et fixer à chacune ses charges, son épaisseur, matériau et sens
de portée.
Figure : Création des dalles ( charge en T ?)
L’étape suivante c’est la configuration des poutres : classe (principale ou non) et chargement.
Figure
figure : Configuration des poutres
Et finalement, on génère les semelles. Et on clique sur vérifier, puis modéliser et enfin
calculer DDC.
Il faut corriger les erreurs jusqu’à avoir zéro erreur.
Figure :vérification modéliser
Après toutes ces étapes on utilise l’option visualisation en 3D pour voir notre structure en 3D
avec tous les étages superposés.
Figure : Vue en 3D
3. Visualiser les lignes de ruptures :
Vous pouvez aussi visualiser les lignes de rupture des panneaux de dalles avec les surfaces de
répartition des charges.
4. Pré dimensionner :
Le programme vous demande si vous avez bien effectué les étapes de contrôle et êtes
d’accord avec le modèle obtenu précédemment, après validation de votre part, le calcul
s’effectue.
Le curseur d’avancement vous indique alors que vous êtes passé en mode d’exploitation.
Comme vous n’avez pas introduit de sections pour la plupart des éléments (sauf quelques
dalles), le logiciel a réalisé un pré dimensionnement total des équarrissages.
Vous auriez pu par exemple imposer une largeur pour les poutres, Arche Ossature aurait
déterminé leur retombée. Si vous aviez imposé toutes les dimensions, Arche Ossature aurait
fait une vérification et vous aurez signalé éventuellement les éléments sous-dimensionnés.
Lmax
h≥ 22.5
L max : La portée maximale entre axe.
H : Hauteur du plancher
l max 3.67
h≥ = =16.31cm.
22.5 22.5
Soit la hauteur h = 21 cm
Donc on adoptera des planchers à corps creux avec une hauteur de (16+5)
B=33cm
B=33cm
3cmcm
mm
3333333
5cm h₀=5cm
cm
cm
H=21cm
16cm
cm
cm
b₀=7cm
Figure:caractéristique de la nervure
G=5,54 KN/m²
Q=5 KN/m²
Vérifiée
li
0,80 ≤ ≤1,25
l i−1
3.28
0,80 ≤ ≤1,25
3.43
Et
li
0,80 ≤ ≤1,25
l i+1
3.28
0,80 ≤ ≤1,25
3.67
Vérifiée.
Remarque :
Dans le cas où l’appui de rive est supporter par un poteau ou poutre il convient de disposer sur
cet appui des aciers supérieurs pour équilibrer un moment au moins égal à :
M A = −0,15 x M01
M D = −0,15 x M04
Q=1.82KN/
G=1.65KN/
3,34 m 3.28m 3,67m
A B C D
Ajoutez les longueurs des travées
Figure : schéma mécanique de nervure
Travée T1 T2 T3
Pu 4.93 4.93 4.93
p u .l 2
2
4.93 x 3.43 4.93 x 3.28
2
4.93 x 3.67
2
M oi = =7.25 =6.62 =8.30
8 8 8 8
(unité)
Appui A B C D
Moment sur -0.15x7.25= -0.5x6.62= 0.5x8.30= 0.15x8.30=
Appui -1.08 -3.31 -4.15 -1.24
(unité)
Moment de 1.2+ 0.3 x 0.47 1+ 0.3 x 0.47 1.2+ 0.3 x 0.47
x 7.25 x 6.62 x 8.30
Travée 2 2 2
(unité) =4.86 =3.77 =5.56
Q 1.65
α= = =0.47
Q+ G 1.82+1.65
(1 + 0,3α) M0
Mw+ Me
Mt+ ≥ Max
2
1,05 x M0
Travée 1 :
(1,05*7,6)=7,61kN.m
7,05 ≤ 8.27
➔ Non Vérifiée.
Moment Retenu :
−(1,08+3,31)
MRET = Mt1 =8.27 =6.075 kn/ml
2
Travée 2 :
(1,05*7,6)=6.95kN.m
7,50≤ 7.55
➔ Non Vérifiée.
Moment Retenu :
−(4.15+3,31)
MRET = Mt2 =7.55 =3.82kn/ml
2
Travée 3 :
(1,05*8.30)=8.71kN.m
8.25 ≤ 9.47
➔ Non Vérifiée.
Moment Retenu :
−(4.15+1.24)
MRET = Mt1 =9.47 =6.77kn/ml
2
-1.08 -.124
3,43m 3,28m 3,67m
A B C D
3.82 KN/m
6.07 KN/m 6.77 KN/m
Les valeurs ?
Figure :Diagramme des moments sur appui et en travées(E.L.U)
VI. Calcul de l’effort tranchant :
1.1V02
1.1V03
V01
pu . l
V0i= Majoration de 10 % pour assurer la continuité de travée
2
pu . l 4.93 x 3.43
V01= = =8.45KN.m 1,10 x V01= 1,10 x 8.45= 9.29KN
2 2
pu . l 4.93 x 3.28
V02= = =8.13KN.m 1,10 x V02= 1,10 x 8.13 = 8.94 KN
2 2
pu . l 4.93 x 3.67
V03= = =9.04KN.m 1,10 x V03= 1,10 x 9.04 = 9.94 KN
2 2
Unité en KN
8.94
8.45 9.94
Le calcul sera développé pour la première travée et le reste sera résumé dans les tableaux
suivants :
h0
Mt = h0 .Fbu .b.(d - ) →d =18,9cm , d = 0.9×h.
2
0,05
Mt = 0,05 × 12.47 × 0,33.(0,189 - )=0.33 . 10−3 KNm
2
−3
Mu 6.075∗10
μbu = ¿ 2 = = 0,041˂ μLu
b∗d ∗Fbu 0,33∗0,1892∗12,47
= 0,041 ˂ 0,39
⇒Asc = 0 : Pas d’aciers comprimé
Section rectangulaire b × h, on applique donc l’organigramme de dimensionnement à l’ELU
(section b × h).
α = 1,25 (1- √ 1−2 μbu ) = 0,052
position d’axe neutre : y u= α.d=0.052 x 0.189=0.00982
Z = d ∗ (1 − 0.4α) = 0,185m
Don la quantité d’acier tendue nécessaire est :
−3
Mu 6.075∗10
A¿ = = 0,94cm2
Z∗Fsu 0,185∗347.82
Condition de non fragilités :
IG ft 28
Amin = ' x
0.81 xhx v fe
Σ 𝑠𝑖.𝑣𝑖= .𝑣
2 2
ho ( h−ho 16 ( 21−5
Σ si. vi bx + h−ho ) xboxho + 33 x + 21−5 ) x 7 xh 5+
V= = 2 2 = 2 2 =12.88cm
s
box ( h−ho )+ bxho 7 x ( 21−5 ) +33 x 5
'
v =h-v=21-12.88=8.12cm
3 3
bx v ( b−bo ) x (v−h o) box v ' 12.88 x 33 ( 33−7 ) x (12.88−5) 7 x 8.12
3 3 3 3
IG= - + = - + =20542.56
3 3 3 3 3 3
IG ft 28 20542.56 1.92
Amin = ' x = x = 0.71 cm 2
0.81 x h x v fe 0.81 x 21 x 8.12 400
A st ≥ Amin
0.94cm 2 ≥0.71cm 2
2. armatures transversale :
Vérification du béton :
0.2 x fc 28
=2.93 MPa
1.5
𝝉𝑢 = min
5MPa
τu ≥ 𝝉𝑢
h 210
∅t = = 6mm
35 35
b 70
= =7mm
2 10
Soit ∅t = 6mm ∅t = ∅6
St = min
40 cm 40 cm 40 cm
7cm ≤ st 0≤ st
At
≥ b γ x ¿ ¿k=1(flexion simple ,sans reprise de bétonnage, F.P.P)
sto 0 x s
Ys=1.15
α=90 °
red
τ u est la contrainte tangentielle réduite, elle est calculée forfaitairement pour les travées de la
nervure de lamanière suivante :
v −3 5 x 0.21 −3
u max−
5h
x Pu 9,94 x 10 − x 4.93 x 10
τ = = 6
red
6 =0,68MPa.
bo x d 0.07 x 0.189
red
At b0 x γs x (τu −0.3 x k x ft 28) 0,07 x 1,15 x (0,68−0.3 x 1 x 1,92)
x 10−4 m²/
st 0 0.9 x fet x (sinα +cosα) 0.9 x 235 x 1
m
At At
( ) < ( ) min
st 0 St
At At 0,4 x b ₀ 0,4 x 0,07
On prend : ( )=( )= = = 1,19 𝑥10−4 m2 /𝑚
st 0 St fet 235
un étrier Ø 6 → At =0,56cm
2
Or At:est
At 0,56
st 0 =
1,19 x 10¯ ⁴
= 1,19 x 10¯ ⁴
= 0 ,47 m≥ St =17,01 cm
Soit S¿= 17 cm
L’espacement tout au long de la nervure sera constant avec St = 17cm, la première
s
nappe sera disposée à ¿ Du nu de l’appui, soit 8.5 cm.
2
Les poutres sont des éléments porteurs horizontaux en bois , en métal ou en béton armé, leur
rôle consiste essentiellement à supporter les charges transmises par le plancher.
Dans ce chapitre nous allons étudier une poutre continue à deux travées La poutre est située
au niveau du plancher de 1ere étage ,Outre les charges réparties qui lui sont appliquées, elle
est soumise à charges concentrées,se manifeste par l’action un poutre sur la deuxième travée.
2,78m 5.60m
A B C
Longueurs des portées
1. Charge repartie :
• Charges permanente et d’exploitation :
G = 5,54 KN/m²
Q = 2.5 KN/m²
Surface d’influence :
3,67
s= =1.83 m
2
2. Charge concentrée :
4
s= =2
2
F G 1=5.54x2=11.08+2.2+2.75=16.03 unité ?
F Q 1=2.5x2=5 unité ?
5.38 5.38
≤h≤
16 12
33.62≤h≤44.83
33.62≤40≤44.83
Travee1 Travee2
GT(Kn/m) 15,11 15,11
QT(Kn/m) 4,58 4,58
V. Calcul des sollicitations :
Choix de la méthode du calcul :
On a :
Vérifiée
li
0,80 ≤ ≤1,25
l i−1
5.60
0,80 ≤ ≤1,25
2.78
Non Vérifiée.
La première condition est vérifiée et une des trois conditions restantes ne le sont pas, on
appliquera la méthode de Caquot minorée.
*Hypothèses :
2
o Le calcul des moments sur appuis dus aux charges permanentes se fait avec G′= G
3
o Li’= L pour les travées de rives.
o Li’= 0,8 x Li pour la travée intermédiaire.
Charge d’exploitation
Charge d’exploitation
Charge repartie :
A B C
2.78m 5.60m
Appui B :
2 lw=2,78 m
Pw=1,35 x x G+1,5 x Q
3
l ' w=2,78 m
2
¿ 1,35 x x 15,11+1,5 x 4,58 ¿=5,60 m
3
¿ 20,46 KN /m '
l e=5,60 m
2
Pe=1,35 x x G+1,5 x Q
3
2
¿ 1,35 x x 20,46+ 1,5 x 4,58
3
¿ 20,46 KN /m
Cas de charge 2 :
A B C
2,78m 5,60m
Appui B :
lw=2,78 m
2
Pw=1,35 x x G+1,5xQ
3 l ' w=2,78 m
2 ¿=5,60 m
¿ 1,35 x x 15,11+1,5 x 4,58=20,46 KN /m
3
l ' e=5,60 m
2 2
Pe=1,35 x x G¿ 1,35 x x 15,11
3 3
¿ 13,59 KN /m.
' '
−Pw . l w ᶾ + Pe .l e ᶾ −20,46 x 2,78 ᶾ +13,59 x 5,60 ᶾ
MB= = =−39,67 KN .m
8,5 . ( l ' w +l ' e ) 8,5 . ( 2,78+5,60 )
A B C
2,78m 5,60m
Appui B :
l w=2,78 m
2
Pw=1,35 x x G
3 l ' w=2,78 m
2 ¿=5,60 m
¿ 1,35 x x 15,11
3
'
l e=5,60 m
¿ 13,59 KN /m.
2
Pe=1,35 x x G+ 1,5 xQ
3
2
¿ 1,35 x x 15,11+1,5 x 4,58=20,46 KN /m
3
Charge concentre :
ke ke
M i=−[M ¿ ¿ w ' '
+ M e (1− )]¿
D D
Ie Iw
avec k e = '
;k w = '
; M 'e =k e × P'e ×l 'e ; M 'w =k w × P'w ×l 'w
L e L w
b × h3 b × h3
I e= ; I w= ; D=k w +k e ;
12 12
2,78m 5.60m
A B C
Appui B :
' 2 2
Pe =1,35 × × F G 1 +1.5 FQ1 =1,35× ×16.03+1,5 ×5=21,92 KN
3 3
'
Pw =0
k w =0
'
M w =0
' ' '
M e =k e × Pe × l e =0,096 ×5,6 ×21.92=11,78 KN .m
0.0017 3 0.0017 3
k e= =0.00020 m ; k e = =0,00042m ;
5,6 2.78
2
D=k w +k e=0.00020+0.00042=0.00062 m
3 3
0,22× 0,40 −4 4 0,22× 0,40 −4 4
I w= =1,17 ×10 m ; I e = =1,17 ×10 m
12 12
[
M B =− 11,78 × 1− ( 0,00020
0.00062 )]
=−7,98 KN .m
X X
M(x) = µ (x) + Mw (1- Li ) +Me Li
Et
P.X
µ (x)= 2 (lᵢ− x)
A B C
2.78m 5,60m
A L’ETAT LIMITE ULTIME (E.L.U) :
*Mw = 0 KN/m
*Me = -47.65 KN/m
Pu=1,35 G+1,5 Q
=1,35 x 15,11+1,5 x 4.58
= 27,26KN.m
x .(l i−x )
u x = pu. =
2
x .(2.78−x)
¿ 27,26 . =37,89 x –13.,63 x 2
2
X X
M(x) = µ (x) + Mw (1- ) +Me
Li Li
47,65
= -13,63 x 2+37,89 x +0- x
2.78
M1(x)=-13,63 x 2+20,74 x
En fait la dérivée de cette équation simple pour déterminer la distance max dans la travée qui
est x .
dM 1( x )
=0
d (x)
M₁(x)=−13,63 x 2+20,74 x
En cherche x :
20,74
Xmax= =0,76m
27,26
M₁(x)=-13,63 x 2+20,74 x
x=0,76m
M₁(x) = 7,88KN.m
X X
M(x) = µ (x) + Mw (1- ) +Me
Li Li
x
= -13,63 x 2+ 76,32 x−62,52 (1- )
5.6
M2(x)=-13,63 x 2+78,48 x -62,52
En fait la dérivée de cette équation simple pour déterminer la distance max dans la travée qui
est x .
dM 2(x )
=0
d (x)
En cherche x :
87,48
Xmax= =3,20m
27,26
=77,84 KN.m
Travée 1 Travée2
Xmax(m) 0,76 3.20
Mt(x) 7,88 77,84
(kn.m)
64,59KN/m
A B C
77,84KN/m
7,88KN/m
2.56m 5.38m
On charger les deux travées adjacentes de l’appui Pour calculer l’effort tranchant.
M i −M i−1
Vwi=V ow +
l wi
M i +1−M i
Vei=V oe +
l ei
L’expression de l’effort tranchant dans une travée isostatique donnée par cette formule :
Pu . l
Vo(x)=
2
43,99kn
-5,56kn
-70,21kn -108,68kn
Figure : diagramme de l’effort tranchant (E.L.U)
45,06kn
-6,63
-69,21kn -107,58kn
52,49kn
-14,06kn
-61,71kn -100,14kn
Travée 2 : (E.L.U)
Mu =62,52KN.m
d = 0.9 x h=0.360m
Mu 62,52 x 10
−3
μu = = =0.18
b ×d ² × f bu 0,22× 0,360 ² ×12,47
µbu < µlu
0,18<0,39
Asc = 0 (Pas d’acier comprimé)
α =1,25 x (1−( √1−2 μu ) ) =1,25 x(1−( √ 1−2 x 0.18 )) = 0,25
γ u= α x d = 0,25 x 0,360=0,09
Ce qu’implique :
Z = d-0,4 xγ u= 0,360 – (0,4 x0,09)= 0,324
D’où la quantité d’acier :
( )
−3
Mu 62,52×10
Ast= = x 10⁴ = 5,54 cm²
Z x fe 0,324 x 347,82
Ast> Amin
5,54cm 2>0.87c m2
On fait le même principe pour les autres travées et on place les résultats dans le tableau ci-
dessous :
Remarque :
Pour la travée 1 en augmente l’acier car 3HA8 ne pas suffisant pour des raisons des sécurités
donc on prend 3HA10 pour assurer la continuité des travées et pour avoir meilleur sécurité.
Les appuis A et C égal zéro donc on fait notre calcul sur le appui B :
Z d-0,4 xγ u 0,324
Ast (cm²) Mu 5,74
Z x fe
Amin(cm²) ft ₂₈ 0,87
0.23 x b x d x
fe
Choix d’acier - 4HA14 (6,16)
(cm²)
V. Calcul des armatures transversal en travées :
1. L’effort tranchant maximal :
Vu max=76,32KN/m
2. Calcul de l’effort tranchant réduit :
Pour tenir compte de la transmission directe des charges aux appuis, on doits réduire l’effort
tranchants au voisinage de ces appuis qui est calculé à l’aide de la formule suivante :
red max 5
Vu =|Vu |− ∗h∗pu
6
red max 5 −3 5
Vu =|Vu |− (Pu x h x )=0,07632− (27,26 x 10 x 0,40 x )=0,067MN
6 6
fc28 22
0,2× 0,2×
δb 1,5
τ lmin =min= min =2.93Mpa
5 Mpa 5 Mpa
τ u <τ ❑lmin
0,96Mpa < 2.93Mpa
∅ lmin 8 mm 8 mm
h 40
∅t ≤ min = = 17mm =8 mm
23 23
b 22
22 m
10 10
On disposera un cadre et un étrier ∅6 RL Soit At= (1,13 cm2).
5. Espacement maximal :
ft28=1,92 Mpa
At b 0,22
Min =0.4 x =0.4 x = 3,74 x 10−4m².
St fet 235
At At
Min >
St St 0
Alors :
At
St 0≤ −4
3,74 x 10
1.13 x 10− 4
St 0≤ =0.22m
3,74 x 10−4
St 0≤0,22
St₀ = 22cm
St≤St₀≤ S̅t
7≤22≤ 32
Vu
max
(KN/m) 37,89 76,32
red
V u (KN/m) 0,028 0,067
∅t 8 8
At 3,34.10−4 3,15.10−4
(cm 2 ¿
Sto
Sto(cm) 22 22
Figure : schéma de ferraillage de travée 1 de la poutre
Figure : schéma de ferraillage de travée 2 de la poutre
Chapiter6 :
Etude d’une Dalle pleine
I. Introduction :
Une dalle pleine est un élément porteur dont les deux dimensions sont suffisamment grandes
par rapport à son épaisseur. Les dalles les plus courantes sont de forme rectangulaire et
d'épaisseur constante. L'importance de ces éléments apparait au niveau du sous-sol pour des
raisons de sécurité incendie et isolation acoustique
L’objet de l’étude consiste alors à déterminer l’épaisseur des panneaux, ainsi que
dimensionner par calcul des sections d’armatures de plancher du Sous-Sol.
II. Dimensions :
Lx = 3.43 m
Ly = 4.40m
Avec :
Lx : Longueur du petit côté de la dalle.
Ly : Longueur du grand.
III. Pré dimensionnement de la dalle et les conditions prises :
Tableau : Pré dimensionnement des dalles.
Calcul de α :
lx 3.43
α = ly = 4.40 = 0,77 > 0,4 La dalle porte dans les deux sens.
Or, le panneau étudié fait partie d'un ensemble de panneaux continus et en appliquant le
règlement BAEL et ce qui convient dans le tableau ci-dessus.
lx
On détermine l'épaisseur de la dalle h → h ≥ = 8.57cm.
40
Onprendcommeépaisseurdeladalle20cmetonlavérifievis-à-vislasécurité incendie e= 20cm.
et Sens ly : M 0 y = μ y × M 0 x
Désignation ELU
12,36
M0X (KN.m/ml)
7,29
M0Y (KN.m/ml)
*Moment de la dalle :
Calcul à l’ELU :
Bande de largeur de 1m parallèle à Lx :
Moment en travée :
Moment en travéeintermédiaire : Mtx= 0,75 x M0x = 0,75 x 12,36= 9,27KN.m
Désignation ELU
Sens Lx Sens Ly
Désignation ELU
Vx (KN) 18,04
Vy (KN) 20,36
𝐴𝑎𝑦<𝐴𝑦𝑚𝑖𝑛
0,58<1,60
Alors Aay= Aymin
Aay= 1,60 cm²/m
1,48≤1,78
0,99<1,78
Choix de ferraillage 4HA8 (2,01 cm²)
-Nappe supérieur :
On à h > 16 cm on doit ajouter une deuxième nappe supérieure pour des raisons d’anti-
fissuration. On admet pour les deux sens.
Al 2.01
As= = =0.201 cm2/ml
10 10
On fait notre calcul sur les poteaux le plus sollicité qui est dans l’image ci-dessous :
G Total = 47,726 KN
Q Total = 6,378 KN
On utilise la même méthode pour les autres étages en prend en compte le changement du
plancher.
L’Etage G Q Nu
Etage 4 47,726 6,378 73,99
Etage 3 94,87 22,323 161,559
Etage 2 142,02 38,268 249,131
Etage 1 189,17 54,213 336,69
RDC 236,80 86,103 448,84
Sous-sol 296,86 117,993 577,75
Nu =73,99KN/m
Longueurdeflambement:Lf = 0, 7 x l0 avec l0=3,11
= 0, 7 x 3, 11 = 2,177 m
LargeurPoteau :
lf 2,177
a> a> = 0,21
10 10
elancement :
lfx 3 √ 2
ʎ= = 43,98
a
ʎ < 50
coefflamb
0 . 85
α (ʎ) = ( )
1+ ¿ ¿
0 . 85
α (ʎ) = ( )
1+ ¿ ¿
=0.64
0,9 x γ b x Nu
Br ≥
α x fc28
On dimensionner a :
lf
a ≥2√3 x
ʎ
a ≥ 0,21
On dimensionner b :
br
b≤ +0,02
( a−0,02 )
0,007
b≤ +0,02
( 0,21−0,02 )
b ≤ 0,05
Alors on a :
On fait le même principe pour les autres étages. Est-on place les résultats dans le tableau ci-
dessous :
Étage 4 (21x21)
Étage 3 (21x21)
Étage 2 (21x21)
Étage 1 (21x21)
RDC (24x24)
Sous-Sol (27x27)
D’ après la méthode de B.A.E.L nous choisirons lessections des poteaux les plus
raisonnables en prend en compte la sécurité des sections.
On place les charges de chaque étage et les sections finales des poteaux dans ce tableau :
L’Etage G Q Nu Sections
Etage 4 47,726 6,378 73,99 (22x22)
Etage 3 94,87 22,323 161,559 (22x22)
Etage 2 142,02 38,268 249,131 (22x22)
Etage 1 189,17 54,213 336,69 (22x22)
RDC 236,80 86,103 448,84 (25x25)
Sous-sol 296,86 117,993 577,75 (30x30)
V. Calcul de ferraillage :
1. Armatures longitudinales :
La longueur du flambement est par définition Lf = k × L0 Avec k : coefficient de flambement.
K=0,7
Lf = 0,7×3,11=2,177 m.
a 0,22
avec i = =
√ 12 √ 12
i= 0,0635
enlacement:
lf 2,177
ʎ= =
i 0,0635
ʎ=34,55
coefficient :
0 . 85
α (ʎ) = ( )
1+ ¿ ¿
0 . 85
α (ʎ) = ( ) =0,71
1+ ¿ ¿
Section réduite :
On a Br est la section réduite du béton pour tenir compte de la sensibilité aux défauts
d’exécution,
Br =( a−0,02 )( b−0,02 ) = 0,04 m 2
Calcul D’acier :
NU Br × fc 28 73,99 0,04 ×22
As ≥ − = − =−0,0015 cm2
∝ 0,9× Yb 0,71 0,9× 1,5
0,2× B
Amin=Max (4cm2×U ; )
100
U = 2(a+b) = 2(0,22+0,22) = 0,88 cm
B=a 2=0,0484 cm
Amin=Max (3,52 ;0,968) =3,52 cm2
Amin = 3,52 cm2 choix d’armature soit 4HA12 Asc 4,52 cm2
Vérification;
❑
Il faut verifier que Nu¿ Nu
❑ Br × fc28 As × fe
= α( + ) =576 KN
Nu 0 , 9 ×Yb Ys
❑
Donc Nu¿ Nu Vérifier
2. Armatures transversales :
Espacement St:
40 cm
St=min a + 10 cm = 32 cm
St=18cm
Diamètres :
13 ∅l ≤ ∅t ≤12
13 x 1,2 ≤ ∅t ≤12
4 mm ≤ 6 mm ≤12 mm
La semelle isolée désigne une fondation qui va être placé sous un poteau utilisé pour reprendre les
charges concentrées et les répartir sur le sol.
Le dimensionnement se fait généralement par rapport à une base carré ou rectangulaire.
Dans ce chapitre, on s’intéresse à dimensionner la semelle isolée qui supporte le poteau .
Terminologie :
Pu : charge à l’ELU
G = 296,86KN
Q = 117,993KN
Nu = 577,75KN
Ns = 414,853KN
Condition de portance :
3 x Ns
𝐴𝑥𝐵 ≥
2 x σG . B
D’après le BAEL, puisque la semelle repose sur le gros béton, la répartition des contraintes
est bitriangulaire (semelle rigide sur surface rigide), on doit alors multiplier les efforts
3
appliqués sur la semelle par
2
𝐵 ≥√ ¿)
𝐵 ≥√ ¿)
B ≥ 1.01 m
Condition d’homothétie :
A a
= =1
B b
Alors :
A=B=1.20 m
Condition de rigidité :
B = 1,2 m
b = 0,3 m A = 1,2 m
a = 0,3 m
Figure 3 : semelle détaillée
3 x Ns
A' xB'≥
2 x σ sol
B' ≥
√ 3 x b x Ns
2 x a x σ sol
B' ≥
√ 3 x 0,30 x 0,432853 = 1,61 m
2 x 0,30 x 0,25
A′=B′=1,70 m
BA’
= 1,10 mm
= 1,70
m m
2 0
. 7
1 1,
b = 0, 30 m
= =
’
B B
a = 0, 30 m
A = 1.2 m
B ’−b
≤ d ≤ A ’−a
4
1,70−0.30
≤ d ≤ 1,70−0.30
4
0.35 ≤ d ≤ 1,4
0,35 ≤ 1≤ 1,4
Soit d = 0.95 m et h = 1 m
V. Ferraillage de la semelle :
∅ 1,1
𝑑=ℎ𝑠−𝑐− ∅− = 30−5− 1,1− = 24,39 Cm0
2 2
N u ×( A−a)
Aa =
fe
8× d b ×
γs
−3
602,05× 10 ×(1,2−0.30)
Aa =B b=
400 = 7,98 Cm2
8× 0.2439 ×
1,15
2
∅ 10 x 10¯
B−2 x (c + ) 1,2−2 x (0,05+( ))
2 2
St = = =0,2 m=2 cm
n−1 8−1
Figure: Ferraillage de la semelle obtenu par arche
Chapitre:
Etude de l’acrotère
I. Introduction :
C’est un élément en béton armé, placé à la périphérie du plancher terrasse et ayant pour rôle
d’empêcher l’infiltration des eaux pluviales entre la forme de pente et le plancher terrasse.
N.b: on n’utilise pas la charge de l’acrotère pour dimensionnement les autres éléments
structuraux.
100cm
*Charge permanente :
Poids propre de l’acrotère :
*Charge d’exploitation :
Q = 1 KN/ml
Le ferraillage de l'acrotère sera déterminer à la flexion compose et sera donne par mètre
linéaire.
On considère une section (b × h) cm2 soumis à la flexion compose tel que :
h = épaisseur de section 10 cm
b = largeur de la section
c et c' = enrobage 2 cm
d = h - c → hauteur utile
MF = Moment fictif
Calcul d’armature :
1. Calcul de l'excentricité :
L’excentricité : C’est une distance entre le centre de pression et le centre de gravité d'une
section.
M u 1,5 x 102
e u= = =34,01
Nu 3,91
h 10
-c= -2=3 cm
2 2
h
–c <e u
2
3<34.96
Le centre de pression se trouve à l'extérieur de section limitée par les armatures d'où la section
est partiellement comprimée.
⇒ Donc l'acrotère sera calculé en flexion simple sous l'effet de moment fictif (M), puis en
flexion compose.
2. Moment fictif :
h
MF=NU×ef=Nu×(eu+ )-c
2
0.1
=4,41×(0.34+ )-0.02=1,69kn/m.
2
Mf 1,69× 10−3
μ= 2 = = 0,021< μ𝑙 = 0,39 Donc Asc=0
b d × f bu 82 ×12,47
Alors : μ𝑏≤μ𝑙
0,021≤0,39
4. Armature fictive :
Mf
1.65 x 10−3
Af= fe = =0,16
b.d. 8 x 12.47
yb
5. Flexion compose :
ft ₂₈ 1.92
Amin=0.23 x b x d x =0.23 x 1 x 0,08 x =0,88cm2
fe 400
Donc on adoptera :
Chapitre:
Etude d’un escalier
I. Introduction
L’ escalier à étudier est situé au niveau du RDC il permet l’accès vers l’autres étage et il
comporte deux volets parallèles et symétriques.
Pour les hypothèses adoptées dans le calcul on considère que la volée 1 est
uniformément chargée par des marches rectangulaires.
Définitions et terminologie :
- Marche (giron) ‘g’ : distance horizontale entre deux nez de marche consécutives.
- Contre marche : (hauteur de marche) ‘h’ : distance verticale entre deux parties
horizontales.variant de 0,16 à 0,17m.
b. Condition de la flèche :
L’épaisseur de palier doit vérifier la condition de flèche :
l l
≤e≤
30 25
4.2 4.2
≤e≤
30 25
0.14 ≤ e ≤ 0.16 condition vérifiée .
c. Hauteur de contre marche :
H= hsp + ep de la dalle + 10cm de carrelage =2.9+0.21+0.1=3.21cm
H 3.21
h= = =16.05 cm
n 20
d. Formule de BLONDEL :
0.6 g+2h 0.64
g=30cm (d’apres autocad )
Vérifiée.
e. Inclinaison de la paillasse :
h 16,05
α = Arc tg ( ¿ = arctg ( ¿ = 28,14° .
g 30
II. Evaluation des charges :
a. Palier:
*Charges permanents:
Tableau :chargespermanente du palier G1
*Charges d’exploitation:
Q1=2.5kn/m
b. Paillasse :
*Charges permanentes :
Tableau :chargespermanente du paillasse G2
Epaisseur (m) Longueur(m) Densité (kn/m2) Charge(kn/m)
Totale G2 7.67
P (KN/m)
G (KN /m) Q (KN /m) ELU ELS
Paillasse 7,67 2,5 14,10 10,17
Palier 5,57 2,5 11,26 8,07
1. Réactions d’appuis :
Le système étant en équilibre, on a : {∑⃗
F / A=⃗0
∑⃗
M / A=0⃗
{
R A + R B−P 1 xL 1 xP2 xL 1=14,10 ×1.43+11,26 ×1.5=57,96 KN
(
R B . ( L 1+ L2 )−P2. L 2 L1+ ) L2
2
−P 1. L 1.
L1
2
=0
L 12 L2
P 1. + P 2. L 2.( L 1+ )
2 2
RB =
L1+ L 2
{ R A =26,12 KN
RB =28,84 KN
2. Moments fléchissant :
Pour 0 ≤ x ≤ 1.5 m
M 1=R A × x−P1 ×
x2
{ x=0 M 1=0 KN . m
2 x =1.43 M 1=26,12 KN . m
{
2
L1 ( x−L 1) x=1.5 M 2=26 , 12 KN . m
M 2=R A × x−L1 × P1 ×( x − )−P2 ×
2 2 x=4.2 M 2=0 KN . m
V. Ferraillage de l’escalier
1. Armatures principales :
On effectue le calcul de ferraillage comme une poutre à section rectangulaire de largeur
unitaire b = 1m et de hauteur h égale à l’épaisseur de la paillasse 0,13m
Les hypothèses de calcul :
Mu = 29,53KN.m;fc28 = 22MPa ; fbu=12,47MPa ; ft28=1,92MPa
fe = 400MPa ; fsu = 348 MPa ; d=0,9h=12cm.
En travée :
Vérification à L’ELU :
Mu 29,53 ×10−3
μ= 2 = 2 = 0,16< μ𝑙 = 0,39 Donc Asc=0
b d × f bu 0,12 ×12,47
𝛼 = 1,25(1 − √ 1−2 μ) = 0,219.
𝑍 = (d– 0,4yu) = 0,109.
Mu 29,53× 10−3
𝐴𝑠𝑡 = = = 7.78cm2/ml.
Z × f su 0,109× 348
Sur appui :
𝑀𝑎 = −0,15𝑀0 = −0,15 × 29,53 = −4,42𝐾𝑁.m
Mu 4,42 ×10
−3
μ= = = 0,024< μ𝑙 = 0,39 Donc Asc = 0
b d 2 × f bu 2
0,12 ×12.47
𝛼 = 1,25(1 − √ 1−2 μ) =0,03
𝑍=(d– 0,4yu) = 0,11
Mu 4,42 ×10
−3
𝐴𝑠𝑡 = = = 1,15cm2/ml.
Z × f su 0,11 ×348
2. Armatures de répartition :
Ast 7.92
𝐴𝑟 = = = 1,98𝑐𝑚2
4 4
Choix : On choisit 4HA8 soit 𝐴𝑠𝑡 = 2,01cm2/ml.
Figure : schéma de ferraillage de l 'escalier
Conclusion
On a pu constater que la conception est une étape de travail importante dans notre projet. Le
travail réside dans le choix judicieux des éléments de structure, le calcul du béton armé et les
difficultés de réalisation sur le chantier sans oublier une certaine réflexion à propos de
l'économie que présente la structure conçue. Notre projet était une bonne occasion pour
pouvoir confronter des problèmes pratiques et une bonne opportunité pour maîtriser des
logiciels qui sont devenus de nos jours un facteur primordial dans la vie professionnelle.
Reference bibliographique
[1] : Cours conception et calcul des structures en béton armé «Mr. Sofien Mahmoudi ».
[3] : Tome 4 : Rappels conception et calcul des structures de Bâtiment « Henry Thonier ».
[4] : Guide de projets bâtiments «Mme. Ben Amara Najet& Mr. Moussaoui Ali».