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OBJECTIF : L’objectif du présent cours est de faire connaitre les différents acteurs du Génie-
Civil et les rôles de chacun d’eux.
Ceci pour préparer les apprenants à leurs futurs rôles de chef de chantier, conducteur ou directeur
de travaux. Le cours vise à leur donner les principes de préparation, d’organisation et de gestion
pour réussir l’exécution de travaux sur les plans administratif, technique, économique et
sécuritaire.
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g) L’entrepreneur
Il a la charge de réaliser les travaux ou les ouvrages aux conditions définies dans les pièces du
marché. C’est donc un responsable, un dirigeant d’une entreprise qui a pour tâche de réaliser une
construction conformément à un marché. En d’autres termes, c’est un industriel chargé après
contrat d’exécuter les travaux en fournissant les matériaux ou non, et la main d’œuvre, mais il
n’est pas l’employé du maître d’ouvrage.
Il vend son ouvrage contre un prix convenu d’avance : c’est un commerçant (au point de vue
juridique) d’ailleurs inscrit au registre de commerce.
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l'ouvrage, ainsi que son aspect ; de définir les principes constructifs, les matériaux et les
installations techniques ; d'établir l'estimation définitive du coût prévisionnel des travaux,
décomposés en lots séparés ; de permettre au maître de l'ouvrage d'arrêter définitivement le
programme ; et de permettre l'établissement du forfait de rémunération dans les conditions
prévues par le contrat de maîtrise d'œuvre.
Le dossier d’APD comprend :
1) Un rapport comprenant :
- les dispositions techniques, administratives et financières retenues dans l’APS par le
maitre d’ouvrage.
- un résumé sur les enquêtes et consultations
- une étude de rentabilité
2) un mémoire à la fois descriptif, justificatif et explicatif dont les points essentiels sont :
l’ensemble des données utilisées (climatique, hydrologique, géotechnique etc.) et leur
interprétation, ainsi que les canalisations et ouvrages enterrés
- la justification des types d’ouvrages préconisés
- la description des ouvrages et des principaux éléments ainsi que l’explication des modes
de construction et d’exploitation
- l’indication des dates et des délais normaux d’exécution des travaux
- l’indication des bases d’évaluation détaillée des dépenses
3) Le dossier technique de l’ouvrage qui comprend
- Les plans aux échelles normalisées représentant les ouvrages dans leur site ;
- Les détails ;
- Les notes de calcul.
II. DIFFERENTES ETAPES D’UN PROJET
Le déroulement d’une opération de construction se résume en cinq (05) grandes étapes comme le
montre cet organigramme général.
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Appel d’offre
Phase 3 --------------------------Préparation et
organisation du chantier
Réception EXECUTION
des travaux
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Au Burkina Faso, on a :
a) L’adjudication ouverte
Les critères de choix sont illimités. Le choix et l’attribution d’un marché public à un exécutant
se caractérise par :
Cet article est d’interprétation étroite, de sorte qu’on a pu parler, au sujet du marché à forfait,
d’un marché d’airain ou d’un marché à tous risques. L’application de cet article implique la
réunion cumulative de quatre séries de conditions à savoir : description précise des travaux,
exécution de travaux de bâtiment, prix fait global, et marché conclu avec le propriétaire du sol.
b- Marchés sur prix unitaires
On trouve une définition excellente de ce type de marché, également appelé marché au métré,
selon les normes NFP 03-001 et NFP 03-002. Ce sont les « marchés où le règlement est effectué
en appliquant des prix unitaires aux quantités réellement exécutées. Les prix unitaires peuvent
être soit spécialement établis pour le marché considéré (bordereau), soit basés sur ceux d’un
recueil existant (série de prix) ». On parle donc de travaux sur bordereau et de travaux sur série
de prix.
Le bordereau des prix unitaires (BPU) est un document principalement utilisé dans les marchés
à bon de commande listant les prix unitaires relatifs à chaque produit ou élément d’ouvrage
prévu par le cahier de charges techniques particulières (CCTP). En d’autres termes, c’est un
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document sur lequel une entreprise établit le détail des prix d’un devis. Il fait partie du dossier
de consultation, et est porté en annexe de l’acte d’engagement.
Une série de prix est un barème détaillé par types d’ouvrages et de prestations établi par une
administration ou une organisation professionnelle. C’est donc un document établi par un
acheteur ou un maître d’ouvrage pour ses besoins propres. Les marchés conclus sur série de prix
consistent à inviter les soumissionnaires à présenter leurs offres sous la forme de rabais ou de
majoration appliqués à partir des valeurs de référence d’une série de prix publique ou d’un
bordereau de prix.
On retient donc que les prix unitaires peuvent être soit spécialement établis pour un marché
considéré : on parlera de bordereau de prix ; soit basés sur ceux d’un recueil existant : on parlera
de série de prix.
Dans ce type de marché, le mode d’application des prix unitaires et la définition de l’unité font
l’objet d’un accord entre les parties. Il peut être convenu que les prix seront rabaissés ou
rehaussés par rapport à la série de prix ou au bordereau adopté à titre de référence.
Aucun prix global n’étant fixé à l’avance, on applique les prix unitaires convenus aux quantités
exécutées qui sont constatées au fur et à mesure de l’avancement des travaux par métrage et
mesurage.
Pour le cas où certains travaux ou ouvrages ne pourraient être vérifiés ultérieurement, les parties
recourent fréquemment à la procédure de prise d’attachement : selon la définition donnée par les
normes, l’attachement est « un document écrit (attachement écrit) ou dessiné (attachement
figuré), contradictoire, daté et signé, constatant soit un état de fait, soit l’exécution de travaux
ou d’ouvrages qui ne pourraient être vérifiés ultérieurement, soit des particularités susceptibles
de faire l’objet de contestations ultérieures ». Les normes NFP 03-001 et NFP 03-002 prévoient
d’ailleurs expressément que sont à prendre en attachement tous les travaux exécutés sur
injonction administrative, décision judiciaire ou arbitrale, les travaux urgents intéressant la
stabilité ainsi que les travaux sur dépenses contrôlées. Ces travaux sont, selon le vocabulaire des
normes, ceux « dont l’entrepreneur est rémunéré sur la base de ses dépenses réelles et contrôlées
(main-d’œuvre, matériaux, matières consommables, location de matériel, transports, etc.)
majorées de certains pourcentages pour frais généraux, impôts et bénéfices ». Il convient de noter
que les prix unitaires fixés au départ sont forfaitaires (c’est-à-dire qu’ils comprennent les charges
et les aléas de l’entrepreneur), de sorte qu’ils ne peuvent être modifiés unilatéralement.
Les marchés sur prix unitaires sont surtout utilisés pour les travaux de génie civil, et dans le
bâtiment pour les travaux d’entretien et de réfection.
c- Le marché à prix global
C’est un marché dans lequel un prix forfaitaire couvre l’ensemble des prestations qui font l’objet
du marché. Toutes les prestations doivent être déterminées d’une façon précise et détaillée.
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d- Marché en régie
Par définition, ce sont les travaux réalisés par l’administration elle-même. Ce sont en général
des travaux difficilement réalisables ou difficiles à quantifier pour des anomalies de
construction. Ils sont réglés compte tenu du temps pour leur exécution et de la quantité de
matériaux utilisée. L’entrepreneur majore d’un certain pourcentage le prix de revient qui
correspond au frais généraux et à la marge bénéficiaire de son élément
e- Marché sur dépenses contrôlées
Cette méthode est généralement appliquée quand les quantités ne sont pas totalement
prédéterminées. Ainsi, les différentes natures des travaux sont arrêtées au fur et à mesure de
l’avancement des travaux.
Il est conseillé de demander à l’entreprise une liste exhaustive des prix possibles et leurs sous
détails.
Particulièrement pour les marchés publics, on parle également de :
La prestation de travaux
Ceux sont les marchés qui concernent en toute logique une prestation affectant un bien de nature
immobilière par nature ou par destination.
Par exemple, ce qui permet de distinguer le marché de travaux du marché de services, dans le
cadre d'une opération par nature complexe mêlant des prestations d'ingénierie et de contrôle avec
des prestations de travaux, c'est le fait que ces dernières doivent affecter directement le bien
immobilier dans son existence ou sa consistance.
Les marchés de fournitures
Les marchés de fournitures sont clairement définis par le code des marchés publics qui dispose
que « les marchés publics de fournitures ont pour objet l'achat, la prise en crédit-bail, la location
ou la location-vente de produits ou matériels ». Ils ne portent donc que sur les biens meubles.
Les marchés de services
Le code des marchés publics définit les marchés publics de services comme des marchés conclus
avec des prestataires de services ayant pour objet la réalisation de prestations de services. Mais
en l’absence de définition précise, les prestations de services peuvent constituer une catégorie
par défaut c'est-à-dire regrouper les marchés publics qui ne sont ni les marchés publics de
fournitures ni les marchés publics travaux.
RECHERCHE DE FINANCEMENT (bailleurs de fond et investisseurs)
Dans la plupart des pays en voie de développement, la plupart des projets sont financés par des
institutions financières des pays développés. C’est ainsi qu’après l’approbation de l’A.P.S, le
maître de l’ouvrage va généralement soumettre son projet à ces institutions financières pour
pouvoir passer à la phase de l’exécution. Le projet est d’abord soumis à ces institutions qui
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l’étudient pour s’assurer de sa rentabilité avant de l’accepter. Lorsque la rentabilité est assurée,
le projet peut être ainsi financé sous forme de crédit à long ou moyen terme.
Les institutions financières qui octroient ces crédits sont appelés bailleurs de fond. Les plus
connus sont Banque Mondiale, BAD (Banque Africaine de Développement), l’AFD (Agence
Française de Développement), FED (Réserve Fédérale des Etats-Unis).
Chacune de ces institutions a des critères bien définis de financement et les critères d’octroi des
marchés sont bien précisés et différents d’une institution à l’autre.
Lors de la recherche des financements le projet est exposé et soutenu devant les bailleurs de fonds
sur la base d’arguments solides, qui doivent permettre de convaincre ces derniers. Pour cela il
faut des ingénieurs et des économistes compétents. .
Les bailleurs de fonds sont des institutions qui fonctionnent purement comme des banques.
Après avoir financé le projet, ils se préoccupent beaucoup du remboursement des fonds injectés
sans participer à l’exploitation.
A l’inverse des bailleurs de fonds, les investisseurs sont des sociétés qui investissent des fonds
dans les projets sous forme d’actions et participent à l’exploitation du projet afin d’en tirer
profit.
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Une partie de cette préparation se base sur la visite des lieux qui permet de prendre
connaissance :
- Des conditions d’hébergement, d’alimentation et du coût de la vie,
- La disponibilité et le coût de la main d’œuvre locale
- Les carrières et les disponibilités de matériaux, le couvert végétal
- La nécessité de clôture et de signalisation
- Les exigences et contraintes coutumières et religieuses.
Ces informations permettront aux soumissionnaires d’apprécier les dépenses inhérentes et la prise
en compte de tous les aspects.
Ainsi la préparation d’un chantier démarre dès la visite du site qui permet de faire une offre
conséquente.
Aussi, les études préparatoires à l’ouverture d’un chantier doivent permettre de mettre en place :
-Les méthodes d’identification des points techniques sensibles
-Le schéma d’organisation du chantier
-La gestion des approvisionnements (logistiques)
Les études préparatoires conduisent à l’élaboration et à la mise au point d’un ensemble de
documents destinés à guider les intervenants du chantier dans les détails des différentes phases
de réalisation des travaux. Ces détails sont également nécessaires pour suivre l’évolution du
financement du chantier et d’atteindre les résultats escomptés.
La mise au point de ces documents sera effectuée par le conducteur des travaux, assisté du chef
de chantier. Cette phase demeure sous la direction du chef d’entreprise ou du directeur technique.
Il est nécessaire que l’exécution des travaux et leur contrôle soient préparés avant le début du
chantier, aussi bien par le maître d’œuvre que par l’entreprise et autant que possible par une
concertation préalable.
L’étape préparatoire est particulièrement nécessaire lorsque l’équipe chargée de suivre
l’exécution des travaux est différente de celle qui a élaboré le projet. Il faut alors que le
responsable des travaux et ses collaborateurs, mettent en place avec l’entreprise les procédures
de suivi et de contrôle des travaux. A cette occasion, une analyse sera faite sur les différentes
procédures d’exécution envisagée par l’entreprise. Ce moment de concertation permet également
d’apprécier les propositions de l’entreprise en ce qui concerne l’aptitude des matériels au chantier.
Tous les contours du chantier seront analysés pour éviter tout arrêt de chantier.
- Pendant cette visite, rechercher de la place nécessaire pour : les bureaux, magasins, dépôts,
ateliers, baraquements pour vestiaires, lavabos, besoins en moyen de transport,…
Sujétions particulières propres au lieu d’exécution des travaux :
- Sujétions découlant des réglementations en vigueur (interdictions, possibilités de
stationnement ou de déchargement, installation de grue, etc…) ;
- Sujétions découlant de la nature même des lieux (existence des lignes électriques aériennes et
de toutes canalisations enterrées) ;
- Sujétions imposées par le propriétaire du terrain sur lequel s’exécutent les travaux (horaires de
travail, bruits, vibrations, etc…).
Gestion des approvisionnements (logistiques)
a) L’organisation de l’exécution de la commande
Les quantités totales d’heures de mains- d’œuvre
C’est le crédit global d’heures que l’on peut consommer pour réaliser le chantier. On calcule cette
quantité à partir du temps unitaire de chaque tâche élémentaire.
La planification des moyens de production comprend les volumes à réaliser accompagnés des
besoins en main d’œuvre, matériel et fournitures, des moyens de transport nécessaires. Ce
document peut être accompagné d’une note explicative pour justifier certaines mesures proposées
dans le projet.
L’approvisionnement des moyens logistiques se réfère à l’assurance en matériel de production
nécessaire au processus de réalisation des travaux. Il faut donc :
• Etablir les besoins réels du matériel nécessaire
• Etablir des contrats avec les fournisseurs
• Etudier les conditions d’amené et de repli du matériel
• Organisation des lieux de stockage des matériaux divers
Ce document permet:
- de calculer le déboursé global à prévoir pour la main-d’œuvre, et le % qu’il représente du prix
de vente (PV) de l’ouvrage.
- de déterminer les effectifs et leur représentation en équipes.
- d’établir le planning des travaux
- de contrôler en cours d’exécution le temps alloué et le temps réel.
Dépense réelle en main-d’œuvre = Nbre d’ouvriers x durée de la tâche
b) Documents concernant les matériaux :
Il s’agit d’établir des tableaux précisant clairement les quantités des matériaux nécessaires à
l’exécution de l’ouvrage, l’intérêt pour l’entreprise est de :
- Faciliter les consultations auprès des fournisseurs
- Permet de passer des commandes précises
- Dresser un planning d’approvisionnement en accord avec la cadence d’exécution
- Etablir les devis estimatifs des matériaux productifs
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- Permettre la confrontation entre les consommations réelles et celles prévisionnelles puis en tirer
des enseignements pratiques.
Pour regrouper ces informations, nous avons :
- L’avant métré,
- Le devis descriptif,
- Le devis estimatif.
Qui nous donnent les quantités de chaque ouvrage élémentaire en termes de fournitures. Tous
ces renseignements sont groupés dans un tableau qui récapitule les quantités globales de chaque
matériau (pour les services achats et comptabilité).
Au titre des conditions générales d’exécution des commandes :
- Toute livraison est accompagnée d’un bon de commande,
- Toute marchandise doit être vérifiée et acceptée à la suite d’une réception.
Aménagement général du chantier
Elaboration du plan d’installation du chantier
Pourquoi un tel plan ?
C’est de rendre possible la mise en route rapide de l’exécution de la commande
- C’est préparer les lieux pour recevoir :
- Le personnel (locaux sociaux et bureaux, atelier),
- Le matériel (aires d’installation),
- Les matériaux (aires de stockage).
- C’est assurer les accès et les branchements des réseaux divers : eau, électricité, téléphone et
éventuellement l’air comprimé.
- Aménager des aires de circulation aisée et de sécurité du personnel,
- Aménager des voies d’accès et chemins de circulation intérieure pour les engins.
- C’est faire un bilan des espaces disponibles
Il s’agit de repartir les espaces disponibles du terrain à bâtir entre les divers aménagements
nécessaires à la vie du chantier, à son fonctionnement, à l’édification de l’ouvrage.
Les modifications et déplacements d’installation en cours de travaux, coûtent plus cher à
l’entreprise.
Que doit comporter un tel plan ?
- Le plan d’installation est un plan de masse agrandi à l’échelle convenable (1/50 en
général), sur lequel figureront outre l’encombrement des ouvrages à construire,
l’emplacement des équipements, des postes de travail, des locaux du personnel, des aires
de stockage, des accès...
- L’emplacement des différentes installations : (poste de fabrication du béton, bétonnière, parc
à granulats, les ateliers, les aires de ferraillage, de préparation des coffrages, des préfabrications,
d’entretien du matériel et d’entretien des outillages…il est nécessaire d’indiquer les surfaces
occupées) ;
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- L’emplacement des locaux du personnel, bureaux, baraques pour (vestiaires, lavabos, WC),
réfectoires, dortoirs, magasin de stockage et hangar pour abri.
- Prévoir la clôture du chantier constituée d’une structure économique et légère (éléments
amovibles, préfabriqués).
- Matérialiser le chantier par des panneaux de chantier (panneaux d’identification, panneaux
de signalisation à fond jaune)
Qui établit ce plan ?
- Cette mission revient au conducteur de travaux, sur instructions du chef d’entreprise ou du
directeur technique. Le conducteur de travaux peut associer le futur chef de chantier dans cette
mission.
Les installations clés.
a) L’engin de levage : capital pour transporter d’un point à un autre du chantier des matériaux,
produits œuvrés, matériels et outillages spéciaux de mise en œuvre...
Les principaux engins de levage:
- les derricks ou chariots élévateurs
- les grues sapines à mat et cabine pivotants, montées sur quatre roues métalliques ou sur pneus
- les pelles grues et les grues à tour.....
b) Equipement de mise en œuvre du béton.
- La bétonnière qui produit un certain débit de béton.
- Les éléments de stockage (granulat, liants), de dosage, de remplissage du malaxeur (bétonnière).
- Les engins d’évacuation, de distribution de béton vers les points d’utilisation: brouettes,
dumpers, camions toupies...
- L’outillage de mise en place proprement dite, du béton amené à pied d’œuvre.
- Eventuellement d’un matériel de conservation, de traitement ou de cure de béton.
- D’une source d’énergie si le matériel est mécanisé, d’une amenée d’eau...
c) Les installations du poste de ferraillage.
- aire de stockage des aciers non façonnés ou assemblés.
- matériel de coupe et de façonnage des aciers: cisaille, coudeuses, griffes, cintreuses.
- aire de stockage où s’opèrent l’assemblage de l’ensemble des éléments façonnés (sur tréteaux ou
chevalets)
- aire de stockage des armatures en attente de mise en place.
d) Autres indications à transcrire sur le plan d’installation :
- Poste de fabrication des coffrages,
- Poste de fabrication d’éléments en béton armé ou en béton ordinaire
- Tracé des voies d’accès, entrées et sorties des véhicules, tracés intérieurs au chantier permettant
la circulation des différents engins,
- Emplacement du local « réunions de chantier »,
- Tracé de la clôture de chantier et indication des entrées et sorties de véhicules
- Désignation des arbres à protéger
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Pour le plan définitif d’installation du chantier il faut porter sur le plan de masse les
informations concernant :
- Les installations de l’ensemble de gros œuvre (voie de grue, centrale à béton)
Les renseignements à faire figurer sur ce plan sont
- Existant riverain : (bâtiment environnant avec indication de leur hauteur y compris
antenne télé et autres).
- Emplacement des transformateurs, des compteurs d’eau et des systèmes d’évacuation des
eaux usées.
- Implantation des bâtiments provisoires (bureau de chantier, salle de réunion, réfectoire,
vestiaire, magasin, voirie provisoire : préciser l’accès du chantier réservé aux véhicules et
celui réservé aux ouvriers, penser à l’accès des pompier et aux panneaux de circulation).
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Les différents postes du chantier répondant chacun à leur besoin, le problème consiste
maintenant à articuler l’ensemble, c'est-à-dire à répartir les différents postes dans la limite de la
surface du chantier tout en garantissant leur fonctionnalité c'est-à-dire en vérifiant que chaque
poste assure sa fonction.
Il s’agit donc de faire le choix de l’emplacement des postes dans ce sens.
Chaque poste de stockage, d’approvisionnement ou de production étant lié à l’ouvrage par la
grue, cette articulation s’obtient en répartissant ces postes sous la grue.
2. Méthode de résolution
Les limites du chantier et la fonctionnalité de chaque poste sont les paramètres qui limitent ou
déterminent ces choix.
Ces deux facteurs apparaissent alors comme les contraintes à vérifier pour déterminer une
solution d’installation de chantier.
Il n’existe donc pas une solution unique d’installation de chantier mais des solutions variées.
Le problème de l’installation de chantier est solutionné lorsque la solution envisagée vérifie
l’ensemble des contraintes définies précédemment.
Les postes sont représentés sur un plan du chantier appelé, Plan d’Installation de Chantier,
PIC.
Les limites du chantier sont indiquées sur le plan du chantier.
Chaque poste possède ses contraintes propres selon sa fonctionnalité
LES PRINCIPALES CONTRAINTES A VERIFIER PAR POSTE
Le poste de levage :
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Quand le châssis de base est fixe, le mât est boulonné sur 4 pieds scellés dans un massif en béton
armé. Le réglage de l’implantation des pieds et de la verticalité du mât, avant coulage du massif,
se fait en utilisant un cadre de scellement qu’on retire avant le montage définitif de la tour.
La translation de la grue (quand elle n’est pas fixe) et pourra se faire par exemple sur des
longrines en béton.
La grue est souvent fixe quand la portée de la flèche est suffisante.
Le levage et la distribution des éléments manutentionnés se fait par l’intermédiaire d’un chariot
treuillé dont le montage peut être en simple (vitesse de levage 2 fois plus élevée, moins lourd et
moins encombrant) ou double mouflage (peut transporter des charges 2 fois plus lourdes).
REGLES DE SECURITE
a) Les limitateurs
Afin d’éviter tous risques d’accident des sécurités contrôlent les différents mouvements de la
grue appelées limitateurs. Ainsi, on trouve :
- les limitateurs de charge : ils empêchent de dépasser la valeur de la charge maximale soulevée
par brin,
- les limitateurs de moment : ils stoppent l’utilisation de la grue pour des valeurs supérieures à
celles préconisés par le constructeur,
- les limitateurs de ralentissement : ils agissent en réduisant la vitesse du mouvement avant son
arrêt,
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- les limitateurs de fin de course (chariot, translation) : ils stoppent le mouvement avant les
butées mécaniques.
b) Les distances de sécurité
Un espace minimum de 0,60 m doit subsister entre la grue et une partie quelconque du bâtiment.
Une distance de 2,00 m en tous sens doit exister entre les éléments de la grue et les obstacles
(fixes ou mobiles).
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Le poste de levage est souvent perçu comme le poste clé d’un chantier dans le sens où la
réalisation de chaque ouvrage élémentaire nécessite un moyen de levage.
L'engin de levage doit permettre de transférer les matériels et les matériaux entre les points de
livraisons, de production ou de stockage vers chaque ouvrage élémentaire à réaliser.
Cela implique que l'engin de levage doit avoir une portée et une hauteur adaptées à cette
fonction. De même, l'engin doit avoir la capacité de porter les charges nécessaires et le tout en
sécurité.
L'organisation du poste de levage consiste alors d'une part à définir les caractéristiques et la
position de l'engin de levage et d'autre part à répondre à la cadence d'avancement du chantier
pour répondre aux besoins de levage tant en terme de charge de levage que de charge de travail
et le tout en garantissant un travail en sécurité.
Le besoin de levage est très diversifié selon la nature des ouvrages élémentaires à réaliser:
La problématique d'organisation demande de vérifier cinq conditions :
L’engin de levage doit être capable de porter tous les matériels et les matériaux du
chantier.
L'engin doit pouvoir lever les charges à la bonne hauteur.
L’emplacement et la portée de l’engin de levage doivent permettre de desservir tous les
postes de réalisation.
L’engin de levage doit permettre de travailler en sécurité.
L'organisation de l'engin de levage doit permettre de tenir la cadence de réalisation.
Les caractéristiques des grues sont données par le constructeur sous forme d’abaques. Il y est
indiqué selon la position sur la flèche, la charge maximale qu’est capable de lever la grue. Ces
capacités tiennent compte des effets dynamiques (effet de surcharge causé par l'accélération de
la grue).
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Ces abaques sont appelés courbes de charge. Pour un modèle donné, l’abaque donne également
les courbes de charges par rapport aux différentes longueurs de flèche possibles.
Ces abaques se présentent sous forme de tableau ou sous forme de graphique.
Le constructeur indique également les dimensions des éléments du mat, les combinaisons
possibles et les forces maximales exercées aux appuis.
En terme de levage, la construction d'un ouvrage nécessite de transférer les matériaux et les
matériels d'un point du chantier à l'ouvrage à réaliser. Cela fait apparaître un besoin de capacité
de levage en termes de charge et d'espace.
De même la réalisation d'un ouvrage se fait dans un délai limité.
La nature du besoin est donc multiple: Il faut d'une part pouvoir lever les charges et les
transférer d'un point à un autre, et d'autre part tenir une cadence d'avancement du chantier.
Autrement dit le besoin de levage implique de définir trois choses:
- Qu’est-ce qu'il faut lever ?
- Où faut-il lever?
- Combien d'éléments faut-il lever?
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LES CHARGES
Les besoins de levage sont très divers selon la nature des ouvrages élémentaires à réaliser. Pour
définir les charges à lever il est nécessaire d'en définir la nature, la masse, et la hauteur
d'encombrement.
LA BENNE A BETON
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Ils sont souvent en béton armé ou en béton précontraint. Le béton armé pèse 2500 kg/m 3.
Un métré à partir du plan de coffrage permet de définir le volume des pièces et d'en déduire
leur masse.
La charge totale représente la charge que le système d'élingage doit être capable de lever.
Il faut être vigilent sur le fait que cette charge est supérieure au seul poids de l'élément à
porter. En effet, deux facteurs additionnels sont à prendre en compte.
L'ADHERENCE AU COFFRAGE
Lorsqu'une pièce en béton est coffrée, un phénomène d'adhérence apparait entre le béton et
son coffrage. Cette adhérence engendre une force supplémentaire au poids à lever qui n'est pas
négligeable.
Avec S, la surface de contact entre l'élément en béton et son coffrage au moment du levage.
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LA HAUTEUR D'ENCOMBREMENT
La hauteur des éléments à lever est très variable d'un élément à un autre. L'étude se limite
là encore à identifier puis définir les éléments les plus hauts. Cette hauteur est comprise entre
le bas de l'élément et son point d'accrochage par le système d'élingage.
L'expérience montre que très couramment les trains de banches et les voiles préfabriqués sont
les éléments de plus grande hauteur.
ESPACE DE LEVAGE
LA SURFACE
Elle représente tous les points
d'approvisionnement, de production et
de stockage du chantier ainsi que
l'ouvrage à construire.
LA HAUTEUR
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COURS OGC RESUME
Cette vision globale n'est pas suffisante et il est important de vérifier si ponctuellement
il n'est pas nécessaire de fabriquer plus d'ouvrages élémentaires.
Le besoin en cadence est alors défini en listant toutes les tâches de levage nécessaires à la
réalisation de chaque ouvrage élémentaire et en listant les tâches de levage générales du
chantier.
Pour ce faire précisément, une méthode consiste à définir le mode opératoire de chaque
ouvrage élémentaire pour lister chaque besoin de levage en classant les charges à lever en
matériel et matériaux. Ensuite il faut prendre un point de vu plus global à l'échelle du
chantier pour lister les tâches de levage générales (benne à déchet, matériel général, ...)
La centrale à béton doit produire le béton afin d’approvisionner par l’engin de levage l’ouvrage
et le poste de préfabrication. Pour fonctionner ce poste doit pouvoir être approvisionné en
matériaux à béton par des camions.
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Le béton est directement livré par des camions. Ce poste est matérialisé par une aire de livraison
des camions.
Ce poste fonctionne s’il est accessible à l’engin de levage et aux camions d’approvisionnement
de béton.
Un accroissement du rendement est obtenu par la proximité de ces aires avec l’ouvrage.
LE POSTE A DECHETS
Ce poste permet de stocker les déchets dans des containers spéciaux puis de les évacuer par des
camions.
Ce poste fonctionne s’il est accessible à l’engin de levage et aux camions d’évacuation des
déchets.
Un accroissement de la fonctionnalité est obtenu par la proximité de ce poste avec les zones de
production des déchets (essentiellement l’ouvrage et le poste de préfabrication).
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Un accroissement du rendement est obtenu par la proximité de ce poste avec l’aire de ferraillage,
le poste de bétonnage et l’ouvrage.
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Un plan d’installation de chantier doit faire apparaître en plus des postes principaux définis ci-
dessus, la position :
• des obstacles naturels (végétation, roche) et industriels (poteaux, regards),
• du panneau de chantier (N° permis de construire, noms des maîtres d’œuvre et d’ouvrage,
noms et qualités des entreprises, délais, coûts…).
4 - Méthodologie d’élaboration d’un plan d’installation de chantier
Phases Démarches / Règles
Visiter le site Faire l’état des lieux et prendre connaissance:
Identifier l’environnement des accès au chantier, de la topographie du terrain et du voisinage
(niveau des bâtiments adjacents), des réseaux aériens et souterrains
(SONABEL, Télécom, Service des voiries, Métro, SITARAIL,
ONEA, égouts…), des positions actuelles des clôtures.
Analyser les pièces écrites du Etudier les plans, coupes, détails techniques du projet
D.C.E. Lister toutes les contraintes imposées par le C.C.T.P. et le C.C.A.P.
Envisager des modes constructifs et donc les moyens matériels et
humains nécessaires.
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COURS OGC RESUME
Contacter les services Prendre connaissance des conditions de travail (nuisances sonores
administratifs et les riverains et visuelles tolérées, horaires de travail, horaires de circulation,
gabarits routiers acceptés)
Définir le survol des bâtiments voisins et l’utilisation des diverses
voies. Identifier les règles d’hygiène et de sécurité (catégorie du
chantier).
Obtenir les autorisations nécessaires à l’ouverture du chantier.
Etablir un fond de plan A partir du plan de masse, représenter l’ouvrage à construire,
l’emprise du terrassement, les accès et routes existants, les ouvrages
voisins, les réseaux et les obstacles (arbres à conserver).
Positionner le ou les engins de Schématiser les grues et indiquer les informations suivantes:
levage longueur de flèche et contre flèche, zone d’interférence, longueur
et largeur des voies de grue, marque, type et caractéristiques, cotes
par rapport aux bâtiments, niveau du support (rails), charge maxi
soulevée, charge en bout de flèche…
Penser au démontage et à l’emprise de l’embase et/ou des pieds
stabilisateurs.
Placer le poste de bétonnage ou Suivant l’importance du chantier le béton sera soit du B.F.C.
les aires de stationnement des (Béton Fabriqué sur Chantier): on place la centrale à béton et on
camions toupies (bennes à représente les parcs à granulats, le silo à ciment ; soit du B.P.E.
béton) (Béton Prêt à l’Emploi): on prévoit l’aire de stationnement des
camions toupies.
Définir les aires de coffrage, de Selon le mode constructif retenu, il y a lieu ou non de prévoir ces
ferraillage et de préfabrication aires (ouvrages élémentaires coulés en place, préfabriqués sur site,
préfabriqués en usine), on indiquera la destination de chaque aire
et les dispositions particulières à prévoir (dimension, sécurité).
Représenter les bureaux et les Le nombre de bureaux à installer est indiqué par la maîtrise
cantonnements d’œuvre dans les pièces écrites.
Les dimensions et le nombre de baraques destinées au personnel est
fonction de l’effectif et de la durée du chantier. Le magasin doit se
situer prêt du bureau du chef de chantier.
Représenter les réseaux A partir du transformateur, on positionne les armoires de
distribution électrique puis on trace les réseaux pour
approvisionner les postes (ou groupe électrogène).
Idem pour l’adduction en eau et les lignes téléphoniques.
L’évacuation des eaux se fait des sanitaires jusqu’à l’égout.
Prévoir un local de confinement pour le compresseur.
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COURS OGC RESUME
Représenter les aires de stockage Le plan est complété par les aires de stockage (matériels du gros
et les voies de circulation œuvre, matériaux du second œuvre, terres pour remblais) et les
voies de circulation (sens de circulation, entrée, sortie, parking des
personnels et des intervenants
extérieurs)
Représenter les équipements Clôture de chantier, panneau de chantier, éclairage, poste de
divers lavage, benne à gravats.
LE MAGASIN
Le magasin contient le petit outillage. Il n’y a pas de contraintes qui entraveraient son
fonctionnement. Mais le rendement est accru si sa position permet au personnel d’y accéder en
limitant les déplacements.
LE CANTONNEMENT
La sécurité est accrue si l’accès aux bungalows ne se fait pas par la zone de travail du chantier
et qu’ils ne sont pas survolés par la grue déplaçant une charge. Ces conditions sont vérifiées près
de l’entrée du chantier.
Ce poste fonctionne en sécurité s’il est placé proche de l’entrée du chantier et qu’il n’est pas
survolé par la grue déplaçant une charge.
Le Panneau de chantier
1- Indication du nom de l’opération, de la caractéristique de la construction, lycée, hôpital
… du nombre de logements ou de maisons, du nom du maître de l’ouvrage et de ses
coordonnées.
2- Indication du nom du maître d’œuvre et de ses coordonnées
3- Indication des noms du bureau d’études ou des ingénieurs conseils, du contrôle technique
et de leurs coordonnées
4- Indication du lot des travaux, du nom des responsables et de leurs coordonnées.
Le panneau reste en place durant toute la durée du chantier. La mise en place de
l’ossature du panneau et des planchettes est en général à la charge du lot gros œuvre. Les
indications portées sur les planchettes restant à la charge du lot peinture. Il faut prendre
le soin de préciser cette répartition dans les pièces écrites.
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COURS OGC RESUME
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COURS OGC RESUME
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COURS OGC RESUME
j- La rédaction du procès-verbal
2. Réunion hebdomadaire
Le rythme hebdomadaire est en principe admis pour les réunions de chantier. Avant la réunion
de chantier, il est préférable que les participants effectuent une visite de chantier même rapide
afin de visualiser l’avancement du chantier, de noter les travaux défectueux et non conformes
au plan ou au devis descriptif afin de déceler les difficultés qui risquent de subvenir les jours
suivants (anticipation) et ainsi tenir la réunion de chantier avec le maximum d’efficacité.
Les questions à traiter
- Contrôle de l’avancement des travaux sur planning et physique, qualité d’exécution : état
d’avancement, tableau d’effectif, approvisionnement, cause de retard, responsabilité,
mesure corrective à prendre.
- Problème technique : information sur les décisions prises, problèmes à résoudre
- Visite de chantier : problème technique, avancement des travaux, effectif,
approvisionnement, qualité des matériaux et matériels, qualité des travaux
- Document : pointage des documents relatif à l’exécution des travaux, remise de plan par
le maître d’œuvre ou l’entrepreneur, demande de plan au maître d’œuvre ou à
l’entrepreneur, approbation de plan
- Ordre de service, avenant, travaux supplémentaires
- Acompte, situation pour mémoire, examen de demande financière
- Entreprises ou personnes extérieures à convoquer pour le prochain rendez-vous où pour
la réunion d’étude (lieu et heure)
- Question à inscrire à l’ordre du jour du prochain rendez-vous pour réunion d’étude
- Libération des personnes non indispensables à la continuation de la réunion.
IV. EXECUTION DES TRAVAUX
Le maître d’œuvre pendant la phase d’exécution doit :
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COURS OGC RESUME
1. Surveillance du chantier
Elle s’exerce en permanence. Elle doit veiller à ce que les travaux soient exécutés conformément
au cahier des prescriptions techniques et aux règles de l’art.
Parfois dans les grands chantiers, la surveillance des travaux est confiée à plusieurs personnes :
certaines sont responsables des terrassements, d’autres des ouvrages etc. Il est nécessaire qu’il y
ait un responsable global.
Le rôle du surveillant de chantier est le suivant :
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COURS OGC RESUME
2. Le contrôle technique.
Il comprend :
- La mission de normalisation des risques
- La mission de contrôle des installations et équipement techniques,
- La mission d’examen des dispositions contre les risques d’incendie et de panique.
a- Contrôle technique en vue de la normalisation des risques
Ce contrôle est effectué uniquement par les bureaux de contrôle agrées par les assureurs. Ils
établissent à la fin des travaux un rapport aux assureurs qui déterminent et fixent la prime
d’assurance à payer par le souscripteur en se fondant sur la teneur du dit rapport. L’intervention
des bureaux de contrôle technique est donc indispensable en phase travaux pour l’établissement
du dit rapport. En effet, cette intervention est nécessaire à l’appréciation du risque, pris en
charge au titre des polices professionnelles et celle de la responsabilité décennale.
Le contrôle technique en vue de la normalisation des risques porte nécessairement sur :
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COURS OGC RESUME
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COURS OGC RESUME
2. Rôle du coordinateur
Quand il participe au comité de gestion, sa neutralité vis-à-vis des dépenses lui permettra de
bien veiller sur cette gestion. Son rôle est :
- Vérifier tous les travaux exécutés au titre du compte prorata.
- Assister le comité de gestion dans son fonctionnement : convocation aux réunions, compte
rendu et diffusion, rappel des obligations de chacun.
- Constater les dégradations causées pour en affecter l’imputation.
- Faire nettoyer par celui qui en est responsable ou de faire exécuter le nettoyage suite à
la défaillance de ce dernier.
En général c’est l’entreprise de gros œuvre qui est le gestionnaire du compte prorata.
Son rôle porte sur :
- La tenue du compte
- Le règlement des dépenses
- L’état de la comptabilité périodique pour obtenir l’accord du comité
- Les demandes de fond auprès des entreprises
- Les avances de fond si possible
C. GESTION FINANCIERE DES ACOMPTES
Afin d’assurer la bonne gestion financière des marchés on établit un circuit aussi court que
possible concernant l’établissement des payements. Il se présente normalement de la façon
suivante :
1) L’entrepreneur établit le calcul de la somme cumulée des travaux arrêtée en fin de mois
dans un document qui s’appelle projet de décompte en marché privé.
- Si le marché est à prix forfaitaire, le montant découle de pourcentages approximatifs de
l’avancement.
Sur la décomposition du forfait
Ou par rapport à un découpage en taches liées au planning
- Si le marché est à prix unitaires, le montant de l’acompte se calcule :
A partir des quantités réelles évaluées par constat ou attachement : en prenant en
compte dans certains cas les quantités de matériaux approvisionnés non mis en
œuvre jusqu’à une valeur d’environ 60% sans constat ni attachement
(valorisation).
- Le projet de décompte proposant la somme des travaux ainsi calculée est ensuite transmise
au maitre d’œuvre qui doit vérifier que les travaux sont effectivement exécutés avec la
qualité conforme au marché.
De projet de décompte la somme devient alors décompte.
2) Sur la base de cette somme et en appliquant les clauses du marché, le maitre d’œuvre fait
le calcul de l’acompte qui sera réglé à l’entrepreneur.
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COURS OGC RESUME
Les incidences financières sur acompte relevant des clauses à appliquer conformément au
marché sont :
- Les approvisionnements effectués
- Les travaux supplémentaires
- Les pénalités
- Les retenues provisoires
- Les avances et leur remboursement
- L’actualisation
- La révision
- La retenue de garantie
3) Le maitre de l’ouvrage règle ensuite les sommes calculées par le maitre d’œuvre le plus
souvent sous forme de chèque bancaire. Le retard dans le payement prévoit le versement
d’intérêt moratoire.
Les sous-traitants sont payés directement suivant la règle fondamentale :
- L’entrepreneur principal et le sous-traitant se mettent d’accord sur les sommes à payer
au titre du sous-traité
- L’entrepreneur doit mentionner par simple attestation le montant en TTC à prélever sur
ce qui lui est dû afin de régler le sous-traitant.
VIII. GENERALITES SUR LES PLANNINGS
L’étude et la réalisation d’un projet de construction exigent un grand nombre de travaux de
natures très diverses, faisant intervenir un grand nombre de participants. De plus, les tâches
des uns et des autres sont le plus souvent liées, voire conditionnées les unes par les autres.
Il est donc impérativement nécessaire d’ordonner les actions de chacun et de matérialiser dans
un langage approprié les décisions prises et les conséquences qui en découlent.
Le langage choisi est le « langage graphique » et les documents mis au point sont les « plannings
».
Avant le démarrage du chantier Pendant le déroulement des travaux
PLANNING
A partir d’un planning, les responsables pourront ainsi répondre aux cinq objectifs qui
caractérisent tout ouvrage et qui constituent les règles d’or de tout chef selon TAYLOR à savoir
:
- 1. Prévoir : Etablir les programmes d’actions et les situer dans le temps :
- 2. Organiser : Mettre en place les moyens propres à la réalisation des travaux.
- 3. Commander : Déclencher l’exécution des différentes phases de réalisation des travaux
et évaluer toutes les répercussions que peut entraîner leur enchaînement.
- 4. Coordonner : Relier entre elles les différentes phases de réalisation des travaux
- 5. Contrôler : Vérifier que la réalisation est conforme aux prévisions et prendre toutes les
mesures nécessaires pour corriger tout écart.
C. LES DIFFERENTS MODES DE PRESEENTATION DES PLANNINGS
55
COURS OGC RESUME
Planning administratif, qui comprend la procédure d’acquisition des terrains, celle nécessaire
à l’obtention du permis de construire…etc.
Planning d’ordonnancement des travaux, qui regroupe dans l’ordre chronologique les travaux
nécessaires à la réalisation de l’ouvrage. Au BURKINA-FASO, il est couramment appelé
planning prévisionnel des travaux.
L'objectif est de déterminer la durée et l'enclenchement des tâches de réalisation d'un projet par
rapport au facteur temps, pour respecter les délais imposés.
Le planning prévisionnel permet :
- De définir et simuler le déroulement des travaux avant le démarrage du chantier et ainsi
d'anticiper au plus tôt les phases délicates d'exécution.
- Pour les entreprises, de gérer au mieux les délais d'exécution et de mettre en cohérence les besoins
en matériel, matériaux et en main d’œuvre nécessaires.
- Pour les maîtres d'ouvrages, d'assurer le suivi financier et la gestion prévisionnelle des
versements des acomptes au fur et à mesure de l'avancement des travaux.
Remarque : Le maître d’ouvrage raisonne en mois calendaires. Le conducteur de travaux
raisonne à partir des jours ouvrables travaillés.
Un mois calendaire correspond ainsi à 21 ou 22 jours ouvrables (4,2 semaines par mois et 5 jours
ouvrables par semaine). Ne pas oublier les jours fériés et les congés annuels.
Planning d’exécution ou planning détaillé de chantier, qui est extrait du précédent et fait
ressortir tous les éléments fondamentaux de la gestion des chantiers :
- Présences de main d’œuvre
- Emploi des matériaux
- Utilisation des matériels
- Coûts de production
- Règlement du maître d’ouvrage
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COURS OGC RESUME
NB : cette liste n’est évidemment pas limitative, puisque dès qu’apparaît un problème
d’organisation de l’espace ou du temps on peut le résoudre par la planification
D. LES BASES PREALABLES D’UNE BONNE PLANIFICATION
Pour réussir une bonne planification, il est indispensable de procéder à une analyse technique
du projet, c’est à dire que les éléments fondamentaux suivants doivent être maîtrisés :
-la maitrise des procédés généraux de construction indispensable pour établir un parfait
enclenchement des opérations(tâches) des travaux : définition du ou des modes constructifs :
variantes, coffrages outils, préfabrication ; définition du ou des modes opératoires : phasages,
cycles...
- la décomposition du projet en tâches et travaux élémentaires conséquents, c'est-à-dire en taches
spécifiques qui sont exécutées par des équipes types.
- la connaissance des différentes quantités à produire, leurs temps unitaires de production ou et
plus souvent en matière de routes, des rendements des équipes types pour permettre la
détermination des besoins en ressources.
E. LES ELEMENTS NECESSAIRES A L’ETABLISSEMENT D’UN PLANNING
1. Les documents nécessaires à l’établissement du planning
Pour l’établissement du planning, doivent être prévus :
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COURS OGC RESUME
Il faut l’accord définitif du maître de l’ouvrage sur le nombre de tranches, les dates et l’ordre de
livraison des ouvrages (délais).
C.H est calculé, et on veut connaître la durée à prévoir pour les tâches correspondantes. On
retiendra la formule générale : Durée (h) = CH / Effectif
Exemple :
C.H = 1000h,
Effectif = 12 ouvriers,
Horaire = 7,00h/j
Durée (h) = 1000/12 = 83,33h
Durée (j) = Durée (h) / tps de travail quotidien = 83,33/7 = 11,9j soient 12j.
c- Calcul des coûts de main d’œuvre ouvrière
Le calcul des crédits horaires permet d’évaluer le nombre d’heures de travail d’ouvriers qui
devront être versées. C’est une donnée très importante au niveau de l’étude de prix.
Rendements
Le rendement d’un ouvrier, d’une équipe ou d’un engin exprime la quantité de travail qu’il peut
réaliser pendant une unité de temps généralement arrêtée à l’heure ou à la journée.
Temps unitaire (TU) et rendement (R) sont ainsi inverses l’un de l’autre. TU = 1/R et R = 1/TU.
La notion de rendement est parfaitement adaptée aux cas des travaux mécanisés donc aux
travaux de routes. On dira par exemple qu’une équipe (fondation par exemple) d’une composition
donnée (engins) a tel ou tel rendement par jour.
Temps unitaires et rendements sont établis à partir de temps réels d’exécution (statistiques de
chantiers ou chronométrages) ou par déduction.
Cadence
C’est la durée de réalisation de la parcelle unitaire choisie. Cette notation diffère selon qu’il
s’agisse d’ouvrage de Génie –civil ou de travaux de bâtiment.
Dans le bâtiment cela consiste à décomposer la construction en tranches, identiques de
préférence.
Exemple : Dans un bâtiment de 60 m de long comportant 4 cages d’escalier, chaque bloc
desservi par une cage d’escalier constitue une tranche. Dans chaque tranche on peut créer un
certain volume de travail constitué par un certain ensemble de taches pour une chaîne
d’opération : ce sera l’unité de travail dont le temps d’exécution deviendra un cycle répétitif à
savoir le délai de répétition du secteur considéré, c’est la cadence.
Exemples:
-Les gabions cages ou telle partie (radier, voiles) de tel dalot type déterminent des cadences
données.
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COURS OGC RESUME
-Pour un secteur de 3 logements situés sur un même niveau de la cage d’escalier à réaliser tous
les 6 jours (en étage courant). Cette unité d’exécution, ou cellule sera le fil conducteur de toutes
les interventions.
De même on a :
- pour le percement d’une galerie c’est la performance optimale du bouclier d’attaque qui
fixera la détermination des moyens à mettre en œuvre pour réaliser à la même cadence les
opérations d’évacuation des déblais, de blindage de bétonnage etc. qui suivent l’engin de tête.
- pour une piste d’envol, une chaussée d’autoroute ce sont encore les engins de tête qui
décident la cadence d’exécution des différents échelons.
Il en est de même pour les caniveaux
- dans le secteur fortement industrialisé du bâtiment où l’on décide par exemple de la
préfabrication d’éléments lourds c’est la rotation des moules qui peut être la base de la
cadence du montage.
- dans le cas du bâtiment traditionnel la cadence sera difficile à faire tant que ces travaux
se font à la routine et à l’improvisation.
En résumé quel que soit l’objectif du chantier la cadence est liée à l’unité d’exécution choisie, à
la fraction d’ouvrage retenue comme du cycle répétitif compte tenu du délai global contractuel.
Cette cadence nécessitera une allocation optimale de ressources, de moyens en hommes, en
matériels et aussi en argent si l’on veut la maintenir.
F. PRINCIPES DE REALISATION D’UN « ORDONNANCEMENT »
Ce que nous venons de voir, montre que la planification consiste à positionner sur un calendrier
suivant un ordre précis, les diverses tâches permettant la réalisation de l'ouvrage, en indiquant
la date de début et la date de fin de ces tâches. La réalisation d'un planning nécessite donc
l'emploi d'une méthode d'ordonnancement.
1. Consistance d’un ordonnancement
- La construction du planning passe par la modélisation du réseau de dépendances entre
tâches sous forme graphique.
- Il s’agit d’une décomposition structurée du travail.
- Il faut décomposer le projet en sous-ensembles plus simples.
Il s’agit de l’organisation des tâches entre elles afin de respecter la logique d’exécution de la
construction.
Il s’agit donc :
- de décomposer l’ouvrage considéré en tâches.
- d’estimer la durée de ces tâches selon le contexte de l’ouvrage.
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COURS OGC RESUME
N° Tâches immédiatement
Désignation des Tâches Durée liens
Tâche précédentes
Tâches élémentaires
• Débroussaillage • Fondation superficielle • OS de démarrage
• Fouille en rigole • Décapage terre végétale • Piquetage
• • Réseaux enterrés •
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COURS OGC RESUME
- Les tâches précédentes se classent dans un ordre logique d’exécution en précisant le(s)
antécédent(s) immédiat(s) :
N° Tâches immédiatement
Désignation des Tâches Durée liens
Tâche précédentes
2. Principes à appliquer
ETAPES ET UNITES D’EXECUTION
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COURS OGC RESUME
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COURS OGC RESUME
Exemple: le montage des cloisons intérieures dans un bâtiment de plusieurs étages devra être
entrepris avant la pose des huisseries au dernier étage: un décalage d'un niveau ou deux séparera
le début des deux interventions.
En revanche il faut proscrire la simultanéité d'exécution quand elle entraîne une gênedans le
travail.
- Marge dans les durées d'exécution : Les durées d'exécution ne doivent être calculées ni trop
largement, dans un but de rentabilité, ni au plus juste, sous peine dene pouvoir être respectées
et pour tenir compte d'incidents et aléas toujours possibles.
- Respect des règles de l'art.
- L'exécution des ouvrages vulnérables, pendant la durée du chantier, sera prévue le plus tard
possible, sauf impératif contraire. C'est ainsi que la peinture des ravalements extérieurs devra se
situer en tout dernier lieu, afin d'éviter qu'elle ne soit salie par les gravats et poussières.
Couramment, dans le cas de chantier routier au BURKINA-FASO et même dans la sous-région,
il est conseillé de mettre la signalisation verticale en tout dernier lieu pour des raisons de vol de
panneaux.
- Les périodes de suspension de travaux : au BURKINA-FASO, la saison des pluies constitue
une période difficile pour les travaux routiers. Il est commode qu’elle ne soit pas incluse dans le
délai d’exécution et que le planning en tienne compte.
G. PLANNINGS GENERAUX
1. Planning à barres - Planning GANTT / Méthode linéaire :
GANTT : Disciple de l’ingénieur et économiste TAYLOR (1856-1915)
Henry GANTT
C’est le planning le plus utilisé dans le BTP du fait de sa simplicité de lecture.
- Avantages : Il visualise bien la durée des tâches.
. Il permet de visualiser l’avance ou le retard d’une opération à partir d’un
65
COURS OGC RESUME
pointage.
- Inconvénients : Difficulté d’estimer les conséquences d’une avance ou d’un
retard d’une tâche sur les autres tâches et sur le délai final.
. Difficulté de repérer les tâches dont le délai d’exécution conditionne le délai final (tâches
critiques).
- Remarques : Les logiciels de gestion de projets (Project, PSN) fonctionnent avec ce principe.
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COURS OGC RESUME
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COURS OGC RESUME
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COURS OGC RESUME
La règle de construction est simple : pour qu’une tâche puisse commencer, il faut que toutes les
tâches qui la précèdent soient terminées.
- Méthodologie :
* Déterminer le rang de chaque tâche en fonction des antécédentes.
* Construire le réseau suivant les rangs.
* Mettre en place les tâches et leur durée.
* Calculer les dates au plus tôt et au plus tard de réalisation des étapes
* Préciser le chemin critique.
- Remarque : Pour des ordonnancements assez importants, la détermination du rang peut
se faire par analyse matricielle.
- Terminologie :
Graphe = Schéma décomposable en un ensemble de points appelés sommets et un ensemble de
ligne appelées vecteurs qui relient entre eux les points. Cet ensemble se nomme réseau dans le
système PERT.
Etape = Sommet du graphe. Une étape n’est atteinte que lorsque toutes les tâches qui y
aboutissent sont accomplies.
Tâche ou opération = Liaison entre deux étapes.
Date de début au plus tôt d’une tâche = Date de début de réalisation au plus tôt de son étape
d’origine = La valeur la plus élevée des dates au plus tôt des étapes précédentes.
Date de fin au plus tard d’une tâche = Date de réalisation au plus tard de son étape de fin = La
valeur la moins élevée des dates au plus tard des étapes suivantes.
Date de début au plus tard d’une tâche = Date de fin de réalisation au plus tard de cette tâche
diminuée de sa durée.
Date de fin au plus tôt d’une tâche = Date de début de réalisation au plus tôt de cette tâche
augmentée de sa durée.
Etapes critiques = Etapes de marge nulle.
Chemin critique = Chemin passant par les étapes critiques.
Il définit les tâches critiques.
Il détermine le délai de réalisation du projet. Pour réduire ce délai, il faut agir en
priorité sur les tâches critiques.
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COURS OGC RESUME
Les tâches
On représente les tâches par des flèches. La longueur des flèches n’a pas de signification ; il n’y
a pas de proportionnalité dans le temps.
Les étapes
On appelle étape, le début ou la fin d’une tâche.
Exemple de représentation de l’étape 1. Habituellement on numérote les étapes. On indique aussi
leur temps de réalisation au plus tôt et au plus tard.
Les règles
Toute tâche a une étape de début et une étape de fin.
Une tâche suivante ne peut démarrer que si la tâche précédente est terminée.
Deux tâches qui se succèdent immédiatement sont représentées par des flèches qui se suivent.
Deux tâches C et D qui sont simultanées (c’est à dire qui commencent en même temps) sont
représentées de la manière suivante :
Deux tâches E et F qui sont convergentes (c’est à dire qui précèdent une même tache G) sont
représentées de la manière suivante :
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COURS OGC RESUME
Parfois, il est nécessaire d’introduire des tâches fictives (Trait en pointillé). Une tâche fictive a
une durée nulle. Elle ne modifie pas le délai final. Par exemple, si la tâche K succède aux tâches
H et J, et que la tâche L succède seulement à la tâche H, on représentera le problème de la manière
suivante:
Règles fondamentales
- Un réseau possède toujours une étape de début et une étape de fin.
- Il n’y a jamais de retour, les flèches vont toujours de gauche à droite.
- La tâche suivante ne peut démarrer que si la tâche précédente est terminée.
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COURS OGC RESUME
tâche composée.
Exemple : La réalisation de la plomberie de l'étage N°1 est une tâche
élémentaire. La réalisation de la plomberie de l'immeuble est une tâche
composée.
TACHES PRIORITAIRES : On appelle tâches prioritaires ou tâches de commandement,
les tâches qui assurent l'enchaînement technique des opérations. Elles sont indispensables
à l'avancement.
TACHES SIMULTANEES : On appelle tâches simultanées, des tâches qui peuvent se dérouler
en parallèle avec les tâches prioritaires, sans gêner (relativement) le déroulement de ces dernières
(Elles sont relativement indépendantes).
TACHE/TEMPS : Nous assimilerons à une tâche tout ce qui consomme du temps (même si
ce temps est égal à zéro : ‘’tâche fictive ‘’.
Exemple : Un délai de livraison, le durcissement du béton pour le maintien des étais, le
séchage des plâtres avant peinture, un choix, etc.
Une tâche est donc identifiable par un début (contrainte de départ), une durée
(contrainte de travail), et une fin.
Remarque : Une tâche peut être réalisée de façon continue mais aussi discontinue.
En général, un délai contractuel a été imposé par le maître d'œuvre. Il en résulte qu'il
existe des tâches dont la durée d'exécution ne peut être accrue sans augmenter le délai
global. Ces tâches sont dites CRITIQUES, ce sont en général des tâches prioritaires.
La suite des tâches critiques s'appelle le CHEMIN CRITIQUE.
Les autres tâches peuvent donc s'exécuter simultanément ; elles accompagnent les tâches
critiques. Leur lancement peut être différé dans la mesure où ce retard n'a aucune
influence sur le chemin critique.
Ce battement possible pour la réalisation d'une tâche simultanée s'appelle MARGE.
Par définition le chemin critique est la représentation de la suite des tâches ne comportant pas de
marge.
Ordonnancement des tâches
Après avoir eu la liste des tâches et leur durée, il faut les classer dans un ordre logique
d’exécution, c’est ce que l’on appelle l’ordonnancement des tâches.
Le listing pourra être présenté comme suit :
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COURS OGC RESUME
Principes à appliquer :
- Enchaînement logique des opérations :
Exemple : montage des cloisons après pose des huisseries.
- Continuité des tâches : pour une équipe spécialisée donnée, l'exécution des différentes
unités d'ouvrage doit se dérouler sans interruption.
- Simultanéité des tâches : Pour réduire les délais, il y aura intérêt chaque fois que
cela sera possible à prévoir des interventions simultanées de travaux distincts.
Exemple : le montage des cloisons intérieures dans un bâtiment de plusieurs étages devra
être entrepris avant la pose des huisseries au dernier étage : un décalage d'un niveau ou
deux séparera le début des deux interventions.
En revanche il faut proscrire la simultanéité d'exécution quand elle entraîne une gêne
dans le travail.
- Marge dans les durées d'exécution :
Les durées d'exécution ne doivent être calculées ni trop largement, dans un but de rentabilité,
ni au plus juste, sous peine de ne pouvoir être respectées et pour tenir compte d'incidents et
aléas toujours possibles.
- Respect des règles de l'art.
- L'exécution des ouvrages vulnérables, pendant la durée du chantier, sera prévue le
plus tard possible, sauf impératif contraire.
C'est ainsi que la peinture des ravalements extérieurs devra se situer en tout dernier lieu, afin
d'éviter qu'elle ne soit salie par les gravats et poussières.
Exemple (à compléter) d’un Graphe Potentiel tâches :
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COURS OGC RESUME
Tracer le Planning à barres simplifié ’’GANTT’’ calé au plus tôt, à partir du graphe réseau
Potentiel ci-dessus (1 semaine≈5jours)
A -
B -
C -
D A
E A–B
F B–D–E
G C–E
Présentation
NIVEAU/RANG 1 2 3 4
A D F
B E G
C
A D F
B E G
C
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COURS OGC RESUME
2ème cas
Tâches Désignation
antécédentes de la tâche Durée (j)
-- A 5
A B 4
-- C 3
A– D 3
AC– E 5
C
3èmecas
Tâches Désignation
antécédentes de la tâche Durée (j)
B– A 5
-D- B 4
-- C 3
-- D 3
C– E 5
D
4ème cas
Tâches Désignation
antécédentes de la tâche Durée (j)
-- A 5
A B 4
B-E–G C 3
-- D 3
-- E 5
E– F 3
AG– G 2
E
D H 3
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COURS OGC RESUME
J. NOTIONS DE MARGES
1. Latitude des temps à affecter aux tâches critiques
L’intérêt pratique des marches est de faciliter la mise au point du planning prévisionnel et rendre
plus aisé le pilotage du chantier.
L’établissement du tableau récapitulatif des marges sera facilité si l’on tient compte des
remarques suivantes :
- Lorsqu’une tâche est critique, les battements et les marges sont nuls.
- Lorsqu’une tâche non critique relie deux étapes, les marges totales, libres et
indépendantes sont égales.
- Lorsque l’étape de terminaison d’une tâche est critique, la marge totale et la marge libre
sont égales.
- Lorsque l’étape de début d’une tâche est critique, la marge libre et la marge indépendante
sont égales.
2. Calcul des marges
Battement à l’étape de début = Date de début au plus tard – Date de début au plus tôt
Battement à l’étape de fin = Date d’arrivée au plus tard – Date d’arrivée au plus tôt
Marge libre = Date d’arrivée à l’étape de fin au plus tôt – (Date d’arrivée à l’étape de début
au plus tôt + Durée de la tâche)
Marge totale = Date d’arrivée à l’étape de fin au plus tard – (Date d’arrivée à l’étape de
début au plus tôt + Durée de la tâche)
Marge indépendante = Date d’arrivée à l’étape de fin au plus tôt – (Date d’arrivée à l’étape
de début au plus tard + Durée de la tâche)
Marge conditionnelle = Date d’arrivée à l’étape de fin au plus tard – (Date d’arrivée à l’étape
de début au plus tard + Durée de la tâche)
Marge conditionnelle = Battement à l’étape de fin + Marge indépendante.
K. COURBE DES EFFECTIFS
Elle consiste à effectuer à l’aide d’un planning à bande la somme des nombres d’ouvriers sur le
chantier pour chaque jour ouvrable. Pour le tracer :
- En abscisse, on porte les jours travaillés en correspondance avec le planning à bande
(chrono – diagramme).
- En ordonnée, jour après jour on comptabilise le nombre d’ouvriers.
Les creux et les crêtes sont remédiés par le lissage.
№ 1 : CONSTRUCTION ET CALCUL D’UN RESEAU P.E.R.T.
Etant donné l’ensemble suivant, construire le réseau PERT.
Pour chaque étape, préciser : - la date d’arrivée au plus tôt et la date d’arrivée au plus tard.
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№ 2 : PLANNING P.E.R.T.
A partir des données ci-dessous : Journée de travail : 8,00 h / jour
1- Etablir le graphe P.E.R.T.
2- Etablir le planning GANTT llié.
3- Calculer les marges (marge totale et marge libre).
4- Tracer la courbe des effectifs.
5- Tracer la courbe des heures cumulées
Tâches codifiées Temps alloués (h) Effectifs Durée de la tâche Antécédents
A 160 5 -
B 144 6 A
C 192 4 A
D 192 6 A
E 160 4 B
F 200 5 G-H–M
G 240 5 B
H 256 4 C
I 256 4 D
J 192 4 G-H–M
K 96 4 E–F
L 128 4 J–I
M 144 3 D
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Graphe P.E.R.T
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1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30
Durée (en jours)
A
B PLANNING
C GANTT
D
E
F
G
H
I
J
K
L
M
Planning GANTT lié
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2. Plannings d’approvisionnement
Ils sont élaborés à partir du planning général, pour déterminer les dates d’approvisionnement en
matériels et matériaux.
Ainsi on optimise : La durée de location ou de mobilisation pour le matériel.
Les quantités de stocks pour les matériaux.
L’idéal est que le parc matériel de l’entreprise soit le moins rempli possible et donc que tous les
matériels soient utilisés sur les chantiers (difficilement réalisable).
4. Courbes d’effectif
Connaissant l’effectif attribué à chaque tâche, on peut par projection sur le planning général
tracer la courbe d’effectif. Ce qui nous permet de connaître l’effectif global présent sur le
chantier suivant l’avancement de celui-ci.
Remarque :
C’est en jouant sur les marges du planning général que l’on obtiendra une courbe se
rapprochant le plus de cette courbe type : Lissage de courbe.
L’idéal étant que les variations d’effectif soit le moins importante possible durant le
déroulement du chantier.
5. Courbes des heures cumulées de main d’œuvre
Au fur et à mesure de l’avancement du chantier, elles permettent de comparer les heures
prévues et les heures consommées sur le chantier donné.
La courbe prévisionnelle est établie à partir de la courbe d’effectif.
La courbe des heures consommées sera tracée en fonction des heures réellement consommées
au fur et mesure de l’avancement du chantier.
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La réalisation d'un ouvrage comporte de nombreux risques tant dans la mise en œuvre des
matériaux que des matériels. Il appartient à l'entreprise d'assurer la protection physique de son
personnel.
L'identification et la classification des risques à chaque étape de la construction permettent de
les prévenir selon une stratégie individuelle ou collective.
S'il est complexe d'identifier les dangers occasionnant des blessures immédiates, cela l'est plus
encore pour les dangers sur la santé à long terme. Ces dangers liés à la toxicité avérée ou suspectée
des produits et au bruit posent des problèmes de perception, d'appréhension, et de relation de
causalité. Leur intégration est fondamentale et le principe de précaution prévaut toujours.
L'entrepreneur doit prendre sur ses chantiers toutes les mesures d'ordre et de sécurité propres à
éviter des accidents, tant à l'égard du personnel qu'à l'égard des tiers. Il est tenu d'observer tous
les règlements et consignes de l'autorité compétente.
Il assure notamment l'éclairage et le gardiennage de ses chantiers, ainsi que leur signalisation
tant intérieure qu'extérieure. Il assure également, tant que de besoin, la clôture de ses chantiers.
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Il doit prendre toutes les précautions nécessaires pour éviter que les travaux ne causent un
danger aux tiers, notamment pour la circulation publique si celle-ci n'a pas été déviée.
Les points de passage dangereux, le long et à la traversée des voies de communication, doivent
être protégés par des garde-corps provisoires ou par tout autre dispositif approprié ; ils doivent
être éclairés et, au besoin, gardés.
L'entrepreneur doit prendre les dispositions utiles pour assurer l'hygiène des installations de
chantier destinées au personnel, notamment par l'établissement des réseaux de voirie,
d'alimentation en eau potable et d'assainissement, si l'importance des chantiers le justifie.
En cas d'inobservation par l'entrepreneur des prescriptions ci-dessus et sans préjudice des
pouvoirs des autorités compétentes, le maître d'œuvre peut prendre aux frais de l'entrepreneur
les mesures nécessaires après mise en demeure restée sans effet.
En cas d'urgence ou de danger, ces mesures peuvent être prises sans mise en demeure préalable.
Les machines et les outils : partie mobile accessible aux usagers, fluide ou matière pouvant être
projetés, utilisation d'outils tranchants, non-consignation d'une machine lors de sa réparation
ou de sa maintenance.
Le bruit : bruit émis de façon continue par des machines, des compresseurs, des moteurs..., bruit
impulsionnel et répétitif causé par des machines et des outils travaillant par chocs, échappements
d'air comprimé ... .
Produits, émissions et déchets : utilisation de produits avec son pictogramme associé, émission
de gaz ou de produit volatil (huile chaude, ...), émission de poussières (sciure de bois, ...), émission
de fumées (soudure, gaz d'échappement, ...), présence de micro-organismes (moisissures, ...).
Incendie, explosion : utilisation de produits inflammables (bois, papier, ...), création
d'atmosphère explosive avec l'air (solvant, bombe aérosol, ...), mélange de produits incompatibles
ou stockage dans leur proximité.
Électricité : conducteur nu accessible aux usagers, matériel défectueux, non-consignation d'une
installation électrique lors d'une intervention (réparation, maintenance, ...).
Éclairage : poste de travail insuffisamment éclairé pour l'activité exercée, éclairage inadapté au
travail nécessitant la perception de formes, poste de travail présentant des zones éblouissantes
(rayonnement du soleil, ...), zone de passage peu ou pas éclairée.
Utilisation d'écran : rayon lumineux arrivant sur l'écran provenant de l'éclairage naturel..,
mobilier ne permettant pas l'adaptation à la morphologie des usagers et l'agencement des
éléments de travail, impossibilité de régler certains paramètres (couleurs d'écran, taille des
caractères, ...), difficulté à utiliser le logiciel (défaut de formation, erreurs fréquentes, ...).
Ambiances climatiques : température inadaptée, poste de travail exposé aux intempéries, à des
courants d'air.., ambiance chaude (proximité d'un four, de vitres exposées au soleil, ...), ambiance
froide (chambre frigorifique,...).
Hygiène : absence de moyens nécessaires pour permettre l'hygiène corporelle des usagers, absence
de moyens et de personnels pour les premiers soins (blessures bénignes), non-prise en compte des
règles d'hygiène pour la mise en œuvre des produits alimentaires (goûters festifs, ...).
Intervention d'une entreprise extérieure : utilisation des services extérieurs pour l'entretien, le
nettoyage des locaux ou des travaux..., méconnaissance par l'une des entreprises des risques de
l'autre entreprise, méconnaissance des risques liés à la co-activité.
Manque de formation : formation de base des usagers insuffisante pour la compréhension des
instructions données, de la signalisation et des consignes; formation incomplète des usagers aux
postes de travail pour effectuer des opérations correctement et dans de bonnes conditions de
sécurité; en cas d'accident, pas de personnel formé pour porter les premiers secours à un blessé.
Risque routier : kilométrage annuel parcouru important; contraintes liées à l'organisation du
travail et des déplacements; véhicule défaillant ou insuffisamment équipé, véhicule inadapté;
contraintes de communication (usage du portable...).
Ergonomie : inadaptation des postes de travail, des machines, des outils... aux caractéristiques
et aux aptitudes des usagers.
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Sauf stipulation contraire du CCAP, l'entrepreneur n'est tenu, en ce qui concerne les matériaux
et les produits provenant de démolition ou de démontage, à aucune précaution particulière pour
leur dépôt, ni à aucune obligation de tri en vue de leur réemploi.
Emploi des explosifs : sous réserve des restrictions ou des interdictions éventuellement stipulées
dans le marché, L'entrepreneur doit prendre, sous sa responsabilité, toutes les précautions
nécessaires pour que l'emploi des explosifs ne présente aucun danger pour le personnel et pour les
tiers, et ne cause aucun dommage aux propriétés et ouvrages voisins ainsi qu'aux ouvrages
faisant l'objet du marché.
X. LA RECEPTION
1. Opérations préalables à la réception.
Avant remise de l’ouvrage à disposition du propriétaire, il faut procéder à la réception.
L’entrepreneur doit au préalable aviser par écrit à la fois la personne responsable du marché et
le maitre d’œuvre de la date à laquelle il estime que les travaux ont été terminés ou le seront. Le
maitre d’œuvre convoque ensuite l’entrepreneur à participer avec lui aux opérations préalables
à la réception qui peuvent être dénommées ‘pré réceptions’. Ces opérations comportent :
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La réception définitive
Survient à l’issue du délai de garantie (6 mois à un an pour les travaux de terrassement) elle
permet en fait de libérer l’entrepreneur de ces obligations contractuelles de parfait achèvement
des travaux. Pendant cette période, l’entrepreneur doit réaliser les éventuelles finitions ou
reprises demandées par le maitre de l’ouvrage :
- Remédier à tous les désordres signalés par le maitre de l’ouvrage ou le maitre de l’œuvre
de telle sorte que l’ouvrage soit conforme à l’état où il était lors de la réception provisoire.
- Remettre au maitre d’œuvre les plans conformes à l’exécution des travaux.
Les effets de l’usage ou d’usure normale ne sont pas à la charge de l’entrepreneur.
XI. LES RESPONSABILITES : CIVILE, PENALE, CONTRACTUELLE, LES
GARANTIES
Dans tout processus de construction le risque zéro n’existe pas, c'est-à-dire que les risque de
dommages qui peuvent affecter un ouvrage ne sont à écarter à 100%.Ces risques ne peuvent pas
être prévisibles par le commun des mortels. C’est pour cela qu’il faut couvrir les risques par ce
qu’on appelle assurance et garantie.
1. Assurance tous risques chantier (TRC)
Elle a pour objet de garantir :
Les dommages à l’ouvrage résultant notamment de :
L’incendie de l’explosion, de la foudre.
De vol ou tentative de vol.
De phénomène naturel tel que : tempête, ouragan, cyclone, crue et inondation, glissement
de terrain, tremblement de terre, éruption volcanique, raz-de-marée.
Cette assurance couvre la période des travaux jusqu’à la réception provisoire.
Les assurés sont :
Le maitre d’ouvrage.
Le maitre d’œuvre.
Tous les intervenants et notamment les ingénieurs conseils et autres techniciens ayant
une responsabilité civile dans la réalisation ou la conception de l’ouvrage.
2. Assurance responsabilité civile décennale
Si l’édifice périt en tout ou partie par le vice de la construction. Ou même par le vice du sol, les
architectes, les ingénieurs, les entrepreneurs et autres personnes liées au maitre de l’ouvrage par
un contrat en sont responsables pendant 10 ans.
Compte tenu du cout généralement élevé des constructions ils sont transférés la charge de
l’obligation aux assureurs par le biais de l’assurance décennale.
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SUJET
Pour la réalisation d’un projet, vous êtes en mesure de proposer pour votre entreprise le prix de
vente prévisionnel, la préparation du chantier après adjudication et le bilan en fin de chantier.
Selon les extraits des statistiques récentes de l’entreprise, le Bureau d’étude vous fournit les
renseignements suivants :
A- QUANTITATIF – PRIX ELEMENTAIRES – TEMPS UNITAIRES
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𝟑𝟓 𝟐𝟔𝟎 𝟓𝟕𝟕
%𝑭𝑪 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎 = 𝟐𝟎% 𝑫𝑺
𝟏𝟕𝟔 𝟑𝟎𝟐 𝟖𝟖𝟒, 𝟏
Pourcentage FG par rapport à PVHT
%𝑭𝑮 = (𝟏𝟖 + 𝟐 + 𝟓)%𝑷𝑽𝑯𝑻 = 𝟐𝟓% 𝑷𝑽𝑯𝑻
Calcul du coefficient de vente K
𝑷𝑽𝑯𝑻 = 𝑫𝑺 + 𝑭𝑪 + 𝑭𝑮
𝑷𝑽𝑯𝑻 = 𝑫𝑺 + 𝟎, 𝟐𝟎 𝑫𝑺 + 𝟎, 𝟐𝟓 𝑷𝑽𝑯𝑻
𝑷𝑽𝑯𝑻 (𝟏 − 𝟎, 𝟐𝟓) = 𝟏, 𝟐𝟎 𝑫𝑺
𝟏, 𝟐𝟎 𝟏, 𝟐𝟎
𝑷𝑽𝑯𝑻 = 𝑫𝑺 ⇒ 𝑲= = 𝟏, 𝟔
𝟎, 𝟕𝟓 𝟎, 𝟕𝟓
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𝑬 = 𝟏𝟓 𝒐𝒖𝒗𝒓𝒊𝒆𝒓𝒔
Composition de l’équipe
𝟑 𝟕 𝟑 𝟕 𝟑
𝑬 = 𝑶𝑸 + 𝑶𝑺 + 𝑶𝑴 𝟏𝟓 = 𝑶𝑺 + 𝑶𝑺 + 𝑶𝑸 𝟏𝟓 = 𝑶𝑺 + 𝑶𝑺 + ( 𝑶𝑺)
𝟓 𝟑 𝟓 𝟑 𝟓
𝟑+(𝟓 𝒙 𝟕) 𝟏𝟓 𝟑 𝟕
𝟏𝟓 = 𝑶𝑺 = 𝟑 𝑶𝑺 𝑶𝑺 = =𝟓 𝑶𝑸 = 𝒙𝟓=𝟑 𝑶𝑴 = 𝒙𝟑=𝟕
𝟓 𝟑 𝟓 𝟑
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𝑫𝑺 𝑴𝒕 𝟏𝟕 𝟔𝟑𝟎 𝟑𝟑𝟑, 𝟎𝟑
𝑰𝒏𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑴𝒕 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎 = 𝒙 𝟏𝟎𝟎 = 𝟓𝟒, 𝟎𝟕% 𝑫𝑺 𝑴𝑶
𝑫𝑺 𝑴𝑶 𝟑𝟐 𝟔𝟎𝟒 𝟎𝟎𝟔
𝑰𝒏𝒄𝒊𝒅𝒆𝒏𝒄𝒆 𝑴𝒕 = 𝟓𝟒, 𝟎𝟕% 𝑫𝑺 𝑴𝑶
Y a-t-il productivité ?
Oui il y a productivité puisque la durée réelle d’exécution est inférieure à la durée
prévisionnelle 10 mois ˂ 11 mois.
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒑𝒓é𝒗𝒖𝒆
𝑷𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é =
𝑫𝒖𝒓é𝒆 𝒓é𝒆𝒍𝒍𝒆
𝟏𝟏
𝑷= = 𝟏, 𝟏 𝒔𝒐𝒊𝒕 (𝟏, 𝟏 − 𝟏) 𝒐𝒖 𝒔𝒐𝒊𝒕 𝒖𝒏 𝒑𝒐𝒖𝒓𝒄𝒆𝒏𝒕𝒂𝒈𝒆 𝒅𝒆 𝟏𝟎%
𝟏𝟎
𝑺𝒂𝒍𝒂𝒊𝒓𝒆 𝒓é𝒆𝒍
𝟏, 𝟏 =
𝟏𝟐𝟎𝟎
𝑻𝑯𝑴 = 𝟏, 𝟏 𝒙 𝟏𝟐𝟎𝟎 = 𝟏𝟑𝟐𝟎 𝑭/𝒉
Vérification
𝑫𝑺 𝑴𝑶
𝑻𝑯𝑴 =
𝑯
Calcul du CGH pour 10 mois
𝟓𝟐 𝒙 𝟑𝟖 𝒙 𝟏𝟎
𝑪𝑮𝑯 = 𝑬 𝒙 𝑫 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝑫 = = 𝟏𝟔𝟒𝟔, 𝟔𝟕 𝒉
𝟏𝟐
𝑪𝑮𝑯 = 𝟏𝟓 𝒙 𝟏𝟔𝟒𝟔, 𝟔𝟕 = 𝟐𝟒 𝟕𝟎𝟎 𝒉
𝟑𝟐 𝟔𝟎𝟒 𝟎𝟎𝟔
𝑻𝑯𝑴 = = 𝟏𝟑𝟐𝟎𝑭/𝒉
𝟐𝟒 𝟕𝟎𝟎
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