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Chacune de ces entités a non seulement une fonction particulière qui lui est propre, mais
surtout des responsabilités envers les autres dans les actions qu'elles mènent les unes
envers les autres. Elles sont donc conjointement liées par un contrat ou un marché.
1.1.1- Une personne physique : Lorsqu’il s'agit de quelqu'un qui agit en son nom propre:
Vous, Moi, lorsque nous voulons faire construire une résidence principale ou secondaire.
1.1.2- Une personne morale : Lorsqu'il s'agit d'un promoteur au nom d'une société, d'une
S.A., de l'Etat ou d'une collectivité locale (Région, Département, communes), ou de
quelques entités spécifiques au monopole de leurs activités telles que Gabon Télécom, la
Poste, Air Gabon, la SEEG.
Mais il existe aussi ce que l'on appelle des investisseurs institutionnels qui sont :
les sociétés bancaires,
les compagnies d'assurance,
qui ont des obligations d'investissement pour garantir leurs contrats: c'est une c
obligation de patrimoine
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1.2. LE MAITRE D’ŒUVRE :
Le Maître d'Œuvre est celui qui dirige techniquement les travaux, qui propose des
solutions techniques dans un souci économique lors de la phase d'exécution lorsqu'il s'agit
d'un imprévu.
Le maître d'œuvre peut être comme le maître d'ouvrage une personne physique ou une
personne morale
1.3- L’ENTREPRENEUR :
L'Entrepreneur, comme son étymologie l'indique, signifie: celui qui entreprend, c'est-
à-dire celui qui exécute les travaux pour le compte de quelqu'un d'autre.
- Une entreprise individuelle, un artisan qui travaille en nom propre, donc une personne
physique
- Une société, avec une structure variable selon ses moyens humains et son C.A, donc
une personne morale. II est responsable des travaux qu'il effectue contre paiement.
Ceux-ci seront échelonnés soit au terme des travaux réalisés, lorsque le chantier est de
courte durée, soit durant toute la période de réalisation des ouvrages par présentation
de situations mensuelles correspondant aux travaux exécutés durant cette période.
L'entrepreneur est tenu d'une bonne exécution des travaux dans le respect des
normes et DTU afin de livrer l'ouvrage conformément aux prescriptions établies par le
maître d’œuvre mais ne saurait s'affranchir du Droit de Conseil si les prescriptions
étaient contradictoires avec le respect des normes précitées malgré les « desiderata »
du maître d'ouvrage.
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L’ENTREPRENEUR est un industriel chargé après contrat, d’exécuter les travaux
ou les ouvrages en apportant les matériels et main- d’œuvre.
A cet effet, il peut faire appel à des sous-traitants dont les relations avec
l’entrepreneur et le maître d’ouvrage sont définies dans l’article 1799 du code civil. Il est
responsable des retards dans l’exécution de l’ouvrage.
Sur le plan civil, il a les mêmes responsabilités que le maître d’œuvre et peut être
poursuivie pour le non – respect de la réglementation du code de travail.
• Entrepreneur général : c’est un entrepreneur titulaire d’un marché unique qui a
pour objet l’ensemble des travaux concourant à la réalisation d’un même ouvrage.
• Entrepreneurs groupés : entrepreneurs titulaires chacun d’un marché, après avoir
étudié en commun chacun pour sa spécialité, des travaux concourant à la réalisation d’un
ouvrage et avoir soumissionné par l’intermédiaire d’un mandataire commun.
• Entrepreneurs séparés : entrepreneurs ayant signé indépendamment les uns des
autres des marchés étudiés séparément par chacun d’eux, relatifs à des travaux
concourant à la réalisation d’un même ouvrage.
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1.4.5- L’ingénieur
C’est un technicien qui calcul et établit les détails des éléments de la construction
(structures et équipements divers) lorsqu’il est en bureau d’étude ; qui coordonne les
travaux s’il est au chantier ou contrôle l’exécution suivant les résultats des calculs s’il
relève du bureau de contrôle.
1.5.1- NTRODUCTION
REEF= recueil des éléments utiles pour l'établissement et l'exécution des projets
et marchés de bâtiments en France.
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Il comprend : les textes réglementaires (tomes Législation), les principales normes
AFNOR-CE, les DTU et les règles de calculs DTU, les exemples de solutions pour
l'application du règlement et les avis techniques.
1.5.2- LES CODES : Ce sont des textes législatifs (Codes, Décrets ou Arrêtés
ministériels)
Les codes sont des recueils de textes qui définissent et les devoirs de tous au sein
de la société ; deux types d’articles (L) législatifs et (R) réglementaires
les textes codifiés (L) pour la construction sont : Le code de la construction et
l’habitation(CCH)- Le code de l’urbanisme (CU) – Code des marchés publics(CMP) –
code du travail – code civil etc…
Ils fixent l’utilisation des produits, des procédés, ils déterminent des niveaux
minimaux d'exigences dans les bâtiments (sécurité, confort, économie d'énergie…)
Exemples:
Ils récapitulent, pour un ouvrage ou une partie d'ouvrage, les règles de l'art pour la
mise en œuvre des matériaux utilisés ou bien encore les règles de calculs pour
déterminer certaines performances de l'ouvrage.
• Les DTU sont nés de la nécessité pour la construction de s'adapter aux produits et
aux techniques nouvelles, de l'obligation de contrôles techniques externes à
l'entreprise Les DTU sont élaborés par la commission générale de normalisation
bâtiment-DTU associé à l'AFNOR et le CSTB.
- Les cahiers des clauses techniques (CCT-DTU) qui sont des fascicules d'exécution
des travaux. Exemple : CCT-DTU 40.11 ( P32-201.1) couverture en ardoise
- Les cahiers des clauses spéciales (CCS-DTU) qui sont associés au CCT et précisent
le contenu des travaux par corps d'état et les relations entre entrepreneur.
- Les règles de calculs DTU dont le respect est à considérer comme une règle de
l'art.
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-Pour les marchés privés de travaux : outre les obligations d'assurances, le maître
d'ouvrage peut imposer leur respect par l'application de la norme NF P 03-001 sauf
dérogations portées sur les documents particuliers du marché (CCAP)
• Ce sont des agréments techniques délivrés par le CSTB et établis par des groupes
spécialisés. Leur validité ne peut excéder 5 ans (au-delà ils doivent être reconduits ou
annulés)
Exemple: "ossature bois et isolation thermique des bardages rapportés faisant l'objet
d'un avis technique-Règles générales de conception et de mise en œuvre."
• Dans le cas d'une réussite durable, l'avis technique peut aboutir à une normalisation.
1.5.7- LA CERTIFICATION
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TITRE 2 : PROCEDURES ADMINISTRATIVES
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2.3. PRÉPARATION DU CHANTIER
La préparation de chantier est une période “clé”, située à la charnière d’un Dossier de
Consultation des entreprises et de l’exécution proprement dite des travaux.
Si elle a été prévue dans le marché, la période de préparation doit être incluse dans le
délai d’exécution et elle a une durée de 2 mois, sauf stipulations différentes dans le
C.C.A.P.
Les dispositions préparatoires et les documents nécessaires à l’exécution des ouvrages
doivent être pris ou établis en concertation avec le maître de l’ouvrage.
Pour les travaux à proximité de réseaux de gaz, une loi parue en décembre 2006
sanctionne :
- le fait de procéder à des travaux sans en informer préalablement l’exploitant. L’absence
de déclaration d’intention de commencement de travaux (DICT) constitue, dans ce cas un
délit et est puni d’une amende de 25 000 € maximum.
- le fait de ne pas informer l’exploitant en cas d’atteinte à un tel ouvrage. L’omission de
déclaration expose son auteur à une peine de 6 mois d’emprisonnement maximum et à une
amende de 80 000 € maximum, peines doublées en cas de récidive.
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2.5. LES DIFFERENTES FORMES DE MARCHES
Le marché des travaux publics et bâtiments est un contrat écrit passé entre le maitre
d’ouvrage et le maitre d’œuvre :
Le premier s’engage à payer le coût des travaux ;
Le maitre d’œuvre s’engage à la réalisation des travaux ;
On distingue le marché de travaux, le marché de fournitures, le marché de service, le
marché d’étude.
Un permis de construire est notamment exigé dès lors que les travaux envisagés sur
une construction existante :
Ont pour effet de créer une surface de plancher ou une emprise au sol supérieu
re à 20 m² ;
Ou ont pour effet de créer une surface de plancher ou une emprise au sol supérieure
à 40 m² dans les zones urbaines couvertes par un plan local d'urbanisme (PLU) ou un
document assimilé. Toutefois, entre 20 et 40 m² de surface de plancher ou
d'emprise au sol, un permis de construire est exigé lorsque les extensions ont pour
effet de porter la surface totale de la construction au--‐delà de 170 m².
Ou ont pour effet de modifier les structures porteuses ou la façade du bâtiment,
lorsque ces travaux s'accompagnent d'un changement de destination (par exemple,
transformation d'un local commercial en local d'habitation),
Ou portent sur un immeuble inscrit au titre des monuments historiques ou se situant
dans un secteur sauvegardé.
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À noter : le recours à un architecte pour réaliser le projet de construction est obligatoire
dès lors que la surface de plancher ou l'emprise au sol de la future construction dépasse
170 m².
La demande de permis de construire doit être effectuée au moyen de l'un des formu-
laires suivants :
Cerfa n°13406*03 lorsqu'il s'agit d'une maison individuelle et/ou ses annexes,
Cerfa n°13409*02 pour les autres constructions (logement collectif, exploitation
agricole, établissement recevant du public...).
En cas de construction nouvelle, une attestation doit en plus être jointe à la demande de
permis de construire indiquant que la construction respecte bien la réglementation
thermique 2012.
Le dossier doit être envoyé en 4 exemplaires par lettre recommandée avec avis de
réception ou déposé à la mairie de la commune où est situé le terrain. Des exemplaires
supplémentaires sont parfois nécessaires si les travaux ou aménagements sont situés dans
un secteur protégé (monument historique, site, réserve naturelle, parc national...).
La mairie délivre un récépissé comportant un numéro d'enregistrement qui mentionne le
point de départ de la date à partir de laquelle les travaux pourront commencer en
l'absence d'opposition du service instructeur.
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2.6.5. Décisions de la mairie
En cas d'acceptation
La décision de la mairie prend la forme d'un arrêté municipal. Cette décision est
adressée à l'intéressé par lettre
recommandée avec avis de réception ou par courrier électronique.
En cas de refus
Lorsqu'un permis de construire a été refusé, le demandeur a la possibilité de demander
à la mairie de revoir sa
position. Cette demande s'effectue dans les 2 mois suivant le refus par lettre recomman
dée avec avis de réception.
Le demandeur doit exposer clairement les raisons qui lui permettent de justifier son dro
it à l'obtention d'un permis de construire.
En l'absence de réponse
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