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Partie I:

Organisation Contractuelle
Des projets BTP
La préparation Contractuelle:
La préparation et l’organisation d’un chantier BTP découlent toujours d’un projet de :
Développement,
Construction,
Equipement,
Aménagement,
Réhabilitation.
Cette préparation impose aux maîtres d’ouvrage et d’œuvre de prendre, dès la phase de
programmation, toutes les décisions destinées à structurer contractuellement l’organisation
générale de l’opération, la réalisation du projet et l’exécution du chantier.

La réalisation d’un projet de construction est toujours conditionner à la collaboration entre


plusieurs intervenants, qui ont des missions complémentaires
Notamment :
Le maitre d’ouvrage
La maitrise d’œuvre
Le BET, Les GT et les LABO
Le Bureau de Contrôle
Les Entreprises

Le maitre d’ouvrage:
C’est une personne physique ou morale pour le compte de qui les travaux ou les ouvrages sont
exécutés. Le maître d’ouvrage:
Exprime ses besoins de construction,
Choisit le maître d’œuvre et le bureau d’étude
Un maître d’ouvrage peut être une entité publique (Etablissement publics, Collectivités
locales) ou une entité particulière (Promoteurs, Entreprises privés, particuliers, etc.)
Il Définit donc le programme et s’entoure d’une équipe de préparation, comprenant
notamment la maîtrise d’œuvre, le contrôle technique et, le cas échéant, un prestataire chargé
de la planification (OPC ou ordonnancement / planification / coordination).

La maitrise d’œuvre:
C’est une personne physique ou morale qui, pour sa compétence, est chargée par le maître
d’ouvrage de diriger l’exécution du marché et de proposer la réception ainsi que le règlement
des travaux.
Le maître d’œuvre a pour missions principales de :
S’assurer de la faisabilité de l’opération
Concevoir, décrire et évaluer les ouvrages
Etablir les dispositifs réglementaires
Préparer les marchés
Consulter les entreprises
Contrôler la qualité des travaux réalisés
Superviser les versements d’acomptes aux entreprises, etc..

Ainsi Le MDO Conçoit le projet sur le plan technique et décide de son allotissement éventuel.
Il peut être une entité publique (Direction Départementale d’Equipements « DDE », Direction
Départementale d’Agriculture « DDA », Office Publique d’Habitation « OPH », etc.) ou une
entité particulière (architecte, entrepreneur, BET, etc.)

Un bureau d’étude technique « BET »: est un organisme indépendant ou


service interne d’une entreprise, chargé d’étudier sur le plan technique le projet du maître
d’œuvre afin de garantir la résistance et la stabilité des ouvrages ainsi que le bon
fonctionnement des équipements techniques.
Les principales attributions d’un bureau d’étude technique sont:
La rédaction des rapports d’études
Etablissement de toutes les notes de calculs nécessaires.
 Dessin de tous les plans d’exécution des ouvrages accompagnés de leur nomenclature et
instructions techniques éventuelles

Un bureau de contrôle « BC »: C’est un organisme choisi et rémunéré par le


Maître d’ouvrage, qui prend en charge le projet pour assurer la sécurité des biens et des
personnes et contrôler la réalisation des travaux. Les principales missions d’un bureau de
contrôle sont :
Le contrôle des travaux pendant leur exécution
La réalisation de tous les essais et les mesures de contrôle nécessaires
La rédaction des procès-verbaux correspondants, etc.
L’organisme de contrôle peut être un bureau de contrôle autorisé ou bien même une personne
physique agrée pour accomplir la mission de contrôleur technique.

Les entreprises:
Un entrepreneur est une personne physique ou morale qui est chargé de réaliser les travaux ou
les ouvrages aux conditions définies dans les pièces du marché. Les principales tâches d’un
entrepreneur sont :
Etudier les coûts des travaux ;
Vérifier les avant-métrés ;
Déterminer les prix de vente unitaires HT pour réaliser chaque ouvrage élémentaire
(sous-détail de prix) ;
Compléter les cadres des bordereaux des prix ;
Etablir les devis quantitatif-estimatif prévisionnels ;
Organiser le chantier ;

Rédiger le plan particulier d’hygiène et de sécurité et proposition d’un plan d’assurance


qualité de construction ;
Elaborer les plannings d’exécution des travaux ;
Dessiner les plans d’installations de chantier et Gérer son déroulement ;
Réaliser les ouvrages prévus et approvisionnement du chantier ;
Etablir le métré des ouvrages réalisés à comparer avec les avant-métrés ;
Présenter aux maîtres d’œuvre les projets de décomptes mensuels (PDM), liés aux
situations des travaux ;
Etablir des statistiques ou des ratios de prix, de quantités d’ouvrage ou de temps unitaires

Définition d’un marché BTP:


On appelle marché: « Tout contrat à titre onéreux conclu entre, d'une part, un maître
d'ouvrage et, d'autre part, une personne physique ou morale appelée entrepreneur, fournisseur
ou prestataire de services ayant pour objet l’exécution de travaux, la livraison de fournitures
ou la prestation de services ». C’est donc une Convention écrite entre deux partenaires et qui
définit les modalités d'une vente. Il comporte des clauses qui organisent le déroulement du
projet (administratives, techniques et financières).

Formes des marchés BTP:


Les marchés sont des contrats écrits dont les cahiers des charges doivent contenir au moins les
mentions suivantes :
• Le mode de passation ;
• L'indication des parties contractantes, les noms et qualités des signataires agissant au nom
du maître d'ouvrage et du cocontractant
• L'objet avec indication de la ou des préfectures, ou provinces, du lieu d’exécution des
prestations ;
• L'énumération par ordre de priorité des pièces incorporées au marché
• Le prix, sous réserve des dispositions concernant les marchés à prix provisoires ou les
modalités de détermination du prix pour les prestations rémunérées sur la base de dépenses
contrôlées
• Le délai d'exécution ou la date d’achèvement du marché
• Les conditions de réception et, éventuellement, de livraison des prestations.
• Les conditions de règlement conformément à la réglementation en vigueur ;
• Les conditions de résiliation ;
• L’approbation du marché par l’autorité compétente

Les prix des marchés BTP:


Le marché peut être :
A prix global,
A prix unitaires
A prix mixtes
Il peut également comporter, à titre accessoire, des prestations exécutées sur la base de
dépenses contrôlées
Ces prix peuvent être fermes, révisables ou provisoires.
Partie II:
Préparation et Signalisation
Du chantier
Méthodologie:
Pour réussir une préparation de chantier, il faut suivre les étapes suivantes :

 Recenser les problèmes à solutionner ;


 Identifier toutes les contraintes connues ou supposés, susceptibles d’influencer le
fonctionnement du chantier ;
 Ordonnancer celles-ci de plus importantes au plus minimes ;
 Rechercher les solutions prenant en compte les exigences du dossier marché, les possibilités
de l’entreprise en débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais, avec
la meilleure qualité de réalisation ;
 Etablir un bilan général qui servira de base d’étude pour les chantiers ultérieurs
 Relever les écarts durant l’exécution du chantier entre le déroulement prévisionnel et le
déroulement réel des travaux ;

La signalisation d’un chantier:

La signalisation temporaire a pour objet d’avertir et de guider l’usager afin d’assurer sa


sécurité et celle des agents intervenant sur la voirie tout en favorisant la fluidité de la
circulation.
Principes de La signalisation d’un chantier :
La mise en place de la signalisation temporaire doit s’organiser en s’appuyant sur les
principes fondamentaux suivants:
Le principe d’adaptation
Le principe de cohérence
Le principe de lisibilité et concentration.

1. Principe d’adaptation:
La signalisation temporaire doit être adaptée aux circonstances qui l’imposent, afin d’assurer
la sécurité des usagers et des agents, sans contraindre de manière excessive la circulation
publique. Les points dont il faut tenir compte lors de la mise en place de la signalisation
temporaire sont les suivants :
Les caractéristiques de la voie (chaussée étroite, route à 2 voies, 3 voies ou plus)
La nature de la situation rencontrée (chantier fixe, chantier mobile)
L’importance du chantier (sur accotement, avec léger ou fort empiétement sur la
chaussée)
La visibilité (abords du chantier, conditions climatiques)
La localisation (rase campagne, centre ville)
L’importance du trafic (densité et vitesse des véhicules, variation du trafic)

2. Principe de cohérence:
La signalisation temporaire mise en place peut donner des indications différentes de celles de
la signalisation permanente. La signalisation permanente doit donc être masquée
provisoirement si elle est en contradiction avec la signalisation temporaire. La signalisation
temporaire doit être retirée dés que les travaux ont arrêté.
3. Principe de lisibilité et de concentration:
L’implantation de la signalisation sur une distance relativement courte doit permettre une
compréhension immédiate de la situation. Ainsi pour être visibles et lisibles, les panneaux
doivent :
Rester en nombre limité (on ne doit pas grouper plus de deux panneaux sur un même
support ou côte à côte)
Etre implantés d’une manière judicieuse,
Eviter de mettre les panneaux trop prés du sol ou trop loin de la chaussée.
Respecter les distances réglementaires
Etre propres et en bon état

Arrêté de circulation:
Classification des signalisations:
On distingue 3 catégories de signalisation selon leur implantation:

1. La signalisation d’approche:
Elle est placée en amont de la zone des travaux, elle doit informer l’usager sur la situation
qu’il va rencontrer. Elle est en principe placée en dehors de la chaussée, sur l’accotement.
Cette catégorie se subdivise en deux :
Une signalisation de danger: constituée de panneaux triangulaires (type AK)

Une signalisation de prescription: constituée de panneaux circulaires (type B)

 La signalisation d’indication
constituée de panneaux rectangulaires
(type KC et KD)

2. La signalisation de position:
Elle délimite la zone d’intervention
des agents et constitue une barrière physique de protection pour les usagers.
Elle est matérialisée par un balisage frontal et longitudinal (cônes, piquets, barrage,
ruban).
Ces matériels doivent présenter des caractéristiques de fluorescence et de rétro réflexion.

3. La signalisation de fin de prescription:

Elle est placée en aval du chantier (à environ 50 m de la fin des travaux), elle indique la fin
des prescriptions imposées par la signalisation d’approche.

Implantation des panneaux:

Pose et dépose des panneaux:

La pose :
Les panneaux sont d’abord disposés sur l’accotement ou sur le trottoir dans l’ordre ou ils
doivent être installés.
Le premier panneau à dresser ou à découvrir doit être le signal de danger.
Veillez à ce que chaque panneau soit visible et à distance réglementaire de ceux qui le
précédent ou qui le suivent.
Veillez à ce que tous les panneaux soient calés et stables
La dépose :
 Les signaux doivent être enlevés dans l’ordre inverse de la pose

Autres moyens de signalisation: Signalisation du personnel :


Le personnel présent sur les lieux du chantier, qu'il soit titulaire ou contractuel, quelque soit
son grade ou sa fonction, sera équipé de gilet ou vêtement de signalisation à haute visibilité
afin qu'il puisse être vu des usagers.
Ceci n'exclu en rien les autres protections nécessaires en fonction des activités de l'agent
(chaussures, gants, casques antibruit...). Les équipements de signalisation des agents doivent
être propres et en bon état pour assurer leur propriétés.
Autres moyens de signalisation: Signalisation des véhicules
Les gyrophares
Le Zébra blanc et rouge
Les feux clignotants

Déviation de la circulation
En termes d'exploitation, une déviation de circulation est définie comme un détournement
impératif et temporaire du trafic par un itinéraire différent de celui habituellement emprunté.
Alors La déviation est l'itinéraire constitué par un ou plusieurs tronçons d'autres routes, dont
l'ensemble permet d'éviter la route barrée ou déviée

.
Signalisation temporaire de la nuit
De nuit, la signalisation est renforcée que le chantier soit ou non en activité.
Le premier panneau de danger rencontré doit être équipé d’un revêtement rétro
réfléchissant de classe R2 ou doté de feux R2 de balisage et d’alerte synchronisés.
Partie III:
Les Phases de Réalisation
d’un Projet
I. Les missions pour la phase d’étude :

1. Etude d’esquisses (ESQ)


Objectif : l’offre des concepteurs (OC) et a les étapes suivantes :
 Indiquer les délais de réalisation prévus ;
 Examiner leur compatibilité avec l’enveloppe financière ;
 Vérifier la faisabilité de l’opération ;

Pour ce type de mission il faut élaborer les documents suivants :


 Esquisses à l’échelle 1:500 ;
 Détails à l’échelle 1 :200 ;
 Durée des travaux ;

2. Etude d’avant-projet (AVP)

a. Objectif : l’avant projet-sommaire (APS) :


Dans ce cas il y a les étapes suivantes :

 apprécier les volumes intérieurs et l’aspect extérieur de l’ouvrage ;


 proposer les dispositions techniques envisagées ;
 préciser le calendrier de réalisation ;
 établir une estimation provisoire du coût prévisionnel des travaux ;

Pour cette mission il faut faire les suivants documents :


 plans, façades, schémas des réseaux à l’échelle 1:200,
 détails à l’échelle 1:100,
 descriptif,
 calendrier,
 estimation,

b. quand il s’agit de l’avant projet-définitif(APD) :

Les étapes nécessaires sont les suivantes :


 préciser la composition du projet en plan et en volume
 déterminer les surfaces détaillées du programme,
 arrêter : plans, coupes, façades en dimensions et aspect,
 définir : principes constructifs, matériaux, installations techniques,
 établir l’estimation définitive du coût prévisionnel des travaux,
 calculer le forfait de rémunération prévu par le contrat,
Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
 documents graphiques à l’échelle 1:100,
 détails à l’échelle 1:50,
 descriptif des ouvrages,
 évaluation détaillée,

3. Etude de projet (PRO)


Objectif : les spécifications techniques détaillées (STD) et on trouve les
étapes suivantes :
 préciser par les plans, coupes et élévations la forme des éléments de la
construction, la nature et les caractéristiques des matériaux et les conditions de mise
en œuvre,
 déterminer l’implantation de tous les éléments de structure ainsi que des
équipements techniques,
 préciser les tracés d’alimentation et d’évacuation des fluides,
 établir un coût prévisionnel des travaux par corps d’état sur la base d’un
avant-métré,
 permettre au maître d’ouvrage d’arrêter le coût prévisionnel de la réalisation
de l’ouvrage et d’estimer le coût de son exploitation,
 déterminer le délai global de réalisation de l’ouvrage ;

Dans ce cas il faut émettre les documents suivants :


 plans à l’échelle 1:50,
 prescriptions techniques,
 avant-métré des ouvrages,
 devis quantitatif estimatif,
 calendrier général des travaux par corps d’état,

II. Les missions pour la phase des travaux :

1. Etude d’exécution (EXE)


L’objectif est : les plans d’exécution des ouvrages (PEO) et il faut suivre
les étapes suivantes :
 établir tous les plans d’exécution à l’usage du chantier ainsi que les plans de
synthèse correspondante (SYN) ;
 établir sur la base des plans d’exécution un devis quantitatif détaillé par lot ou
corps d’état,
 établir le calendrier prévisionnel d’exécution des travaux par lot ou corps
d’état,
 effectuer la mise en cohérence technique des documents fournis par les
entreprises lorsque les documents pour l’exécution des ouvrages sont établis,
 assurer le visa des études d’exécution et de synthèse (VISA),
Dans ce cas il doit émettre les documents suivants :
 calculs et notes techniques ;
 plans à l’échelle 1:50,
 détailles à l’échelle de 1:20 à 1:2 ;
 devis quantitatif détaillé par lot ;
 calendrier des travaux détaillé par lot ;
 installation de chantier ;

2. Direction de l’exécution (DET)

Dans ce cas l’objectif est le contrôle général des travaux (CGT) :


 s’assurer que les documents d’exécution ainsi que l’ouvrage en cours de
réalisation respectent les dispositions des études effectuées ;
 s’assurer de la conformité entre documents produits par l’entrepreneur et
l’exécution des travaux en application du contrat ;
 délivrer tous ordres de service, établir tous procès-verbaux nécessaires à
’exécution du contrat des travaux, procéder aux constats contradictoires,
organiser et diriger les réunions de chantier ;
 vérifier les projets de décomptes mensuels (PDM) ou les demandés d’avances
présentées par l’entrepreneur ;
 établir les états d’acomptes ;
 établir le décompte général ;
 assister le maître d’ouvrage en cas de contradiction sur le règlement ou
’exécution es travaux ;

Dans ce cas il faut faire des documents :


 notes de services ;
 ordres de service ;
 procès-verbaux ;
 gestion financière du chantier ;

3. Pilotage de l’opération (OPC)


L’objectif est Ordonnancement – pilotage – coordination, et s’exécute dans
les étapes suivantes :
 analyser les tâches élémentaires portant sur les études d’exécutions et les
travaux ;
 déterminer leur enchaînement ainsi que le chemin critique par des
documents graphiques ;
 harmoniser dans le temps et l’espace les actions des différents intervenants
au stade des travaux ;
 mettre en application les mesures d’organisation jusqu’à la levée des
réserves dans les délais impartis par le contrat ;
 élaboration du calendrier d’exécution des travaux ;

4. Assistance au maître de l’ouvrage (AOR)

a. L’objectif est les réceptions des travaux :


Dans ce cas il faut respecter les phases suivantes :
 organiser les opérations préalables à la réception des travaux ;
 assurer le suivi des réserves formulées lors de la réception des
travaux jusqu’à leur levée ;
 procéder à l’examen des désordres signalés par le maître d’ouvrage
pendant la période de garantie de parfait achèvement ;
 émettre le procès-verbal de réception ;

b. dossier des ouvrages exécutés (DOE) :

 constituer le dossier des ouvrages nécessaires à leur exploitation ;


 mettre à jour les pièces contractuelles, les plans d’ensemble et les plans
techniques (recollement à partir des documents entrepreneurs)
 émettre les notices d’utilisation ou d’entretien ;
Partie IV:
Préparation et Installation
du chantier
I. Méthodologie:
Pour réussir une préparation de chantier, il faut suivre les étapes suivantes :

 Recenser les problèmes à solutionner ;


 Identifier toutes les contraintes connues ou supposés, susceptibles d’influencer le
fonctionnement du chantier ;
 Ordonnancer celles-ci de plus importantes au plus minimes ;
 Rechercher les solutions prenant en compte les exigences du dossier marché, les possibilités
de l’entreprise en débouchant sur le coût de revient le plus bas, dans les meilleurs délais, avec
la meilleure qualité de réalisation ;
 Etablir un bilan général qui servira de base d’étude pour les chantiers ultérieurs
 Relever les écarts durant l’exécution du chantier entre le déroulement prévisionnel et le
déroulement réel des travaux ;

II. LES ETAPES DE PREPARATION D’UN CHANTIER

Les étapes de préparation d’un chantier peuvent être représentées dans un tableau comme
sur la figure suivante :
III. Choix du Mode de Constructif:
1. Le Mode Constructif
Caractérise les procédés de construction retenus pour réaliser tous les ouvrages élémentaires
du bâtiment à construire.
Son choix doit s’établir très tôt dès que l’entreprise est adjudicataire du marché, car toute la
préparation du chantier en découle.
Exemples:
Dalles pleines, pré-dalles ou dalles à hourdis creux
Poutrelles nues ou poutrelles Précontraint
Poutre préfabriquées ou poutres coulée sur place
Coffrage métallique ou coffrage en bois
Ferraillage façonné à l’intérieur ou à l’extérieur du chantier

2. Critères de choix:
 Les critères de choix du mode constructif sont:
Les orientations imposées par le client et décrites dans les documents contractuels
peuvent interdire ou induire certains techniques en fonction des finitions demandées ;
Les contraintes liées au site (accès du chantier, travail de nuit, nature du sol).
Les délais demandés qui imposent des procédés comme préfabrication ;
L’expérience, le savoir-faire des équipes d’exécution sur les procédés déjà utilisés.
Les matériels disponibles couramment employés dans l’entreprise ;
La détermination du coût de réalisation après étude comparative.
Le mode constructif retenu portera sur le procédé qui garantit la souplesse de
fonctionnement, la fiabilité et qui sera réalisé avec les meilleurs coûts de revient.
 Pour faire le choix d’un mode constructif  on doit suivre les phases suivantes
Analyser les pièces du dossier de marché, en respectant les étapes :
- A lire avec attention le CCTP en notant tous les points particuliers,
- A décoder soigneusement tous les plans du projet établis par l’architecte,
- A mettre en relation le CCTP et les plans de définition des ouvrages,
- A vérifier la possibilité de proposer au maître d’œuvre des variantes,
- A apprécier les délais fixés par le planning contractuel de travaux,
Inv
entorier les disponibilités en matériels et en main-d’œuvre productive de l’entreprise, et pour
cela est nécessaire que :
- On analyse le carnet des commandes travaux de l’entreprise,
- On consulte le service matériel,
- On dégage les possibilités d’utilisation des personnels et des matériels,
Etudier techniquement les méthodes possibles d’exécution
Consulter et négocier avec les sous-traitants et les fournisseurs de matériels et de
matériaux et dans ce cas est souhaitable de lancer des appels à la concurrence afin de choisir
des sous-traitants et des fournisseurs qui présentent le plus d’intérêt pour l’entreprise.
Evaluer le coût de revient de chaque méthode ou de chaque solution envisagée,
Etablir un bilan comparatif par rapport des méthodes étudiées.
Choisir le mode constructif à mettre en œuvre

IV. Besoins en main d’œuvre


1. Principe:
La main d’œuvre productive concerne le personnel du chantier affecté
directement à la réalisation des ouvrages.
Les besoins en main-d’œuvre se déterminent à partir :
Du fichier des ouvriers de l’entreprise (noms, qualifications, compétences,
etc.) ;
Du bordereau des temps unitaires d’ouvrier ou d’équipe spécifiques à
l’entreprise ;
Des horaires de travail du chantier.
2. Etapes à suivre:

1) Etablir l’avant métré des ouvrages à exécuter:

A partir des horaires journaliers et hebdomadaires du chantier

2) Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution cher le délai global
d’exécution
A partir du calendrier prévisionnel des travaux

3) Rechercher le délai global d’exécution


2) Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution
En se basant sur le relevé des temps unitaires dans les chantiers précédents

1) g
4) Déterminer le nombre et la composition des équipes de travail

A partir des horaires journaliers et hebdomadaires du chantier

3. Les temps de travail

La Durée de travail (D): correspond au temps de travail effectif à l’exclusion des temps
d’habillage, de casse-croûte et de trajet ;
Un jour de travail à 8 heures ( max. 10 heures) ;
Une semaine de travail a 39 heures (max. 48 heures) ;

Les Heures supplémentaires (HS): sont les heures de travail effectué au-delà d’une
durée hebdomadaire de 39 heures. Le salaire horaire effectif doit être alors majoré :
De 25 % pour les premières 8 heures ;
De 50 % à partir de la 48èmeheure
Le Temps élémentaire (TE): est le temps nécessaire à un ouvrier pour réaliser une
opération élémentaire dans une tâche.

Le Temps unitaire d’ouvrier (TU): est le temps mis par un ouvrier pour réaliser l’unité de
mesurage d’un ouvrage élémentaire.

Le Temps d’équipe: est le temps mis par plusieurs ouvriers d’une équipe pour réaliser
un travail.
Le Rendement (R): exprime la quantité de travail qu’un ouvrier peut réaliser pendant
une unité de temps ;
Le Temps d’ouvrage (TO): est le temps mis pour réaliser un ouvrage, une partie
d’ouvrage ou un ouvrage élémentaire ;

 Le Temps improductifs (TI): sont les pertes de temps prévisibles ;


4. Déterminer le nombre et la composition des équipes de travail

A partir des horaires journaliers et hebdomadaires du chantier, on compose les équipes


en calculant l’effectif par équipe et par tâche. Ainsi:

 Si la durée de la tâche est imposée par le calendrier de travaux :

No = CH/ (D*Hjp) = (Qté*TU)/ (D*Hjp)


 Si la main d’œuvre disponible est limitée:

D = CH/ (No x Hjp) = (Qté x TU)/ (NO x Hjp)


 Si la durée est imposée et la main-d’œuvre limitée:

Hs = Hd/ (Nj x No)

Avec Hd = CH - (No x Nj x Hjp)


5. Applications:
V. Besoins en matériel

1. Principe:

Les besoins en matériels d’un chantier de bâtiment se déterminent suivant:


 Les modes constructifs retenus pour la réalisation des ouvrages,
 A partir des quantités des ouvrages à réaliser issues l’avant métré établi
 A partir de la durée d’utilisation ou des rendements des matériels comprenant la part
de temps morts inhérente à l’exécution sur chantier.
2. Rappels:

On rappelle que le temps prévisionnel d’utilisation du matériel, par nature de l’ouvrage, est :

Le résultat doit être arrondi en nombre entier de jours et la somme de tous ces résultats donne
le temps total prévisionnel d’utilisation des matériels.
A titre d’information, on rappelle les principaux matériels de génie civils sont classés en 20
classes, et les plus utilisés sont :

Classe 1 Alimentation en eau et épuisement


Classe 4 Terrassement
Classe 5 Transport routier
Classe 6 Levage et manutention
Classe 7 Construction et entretient des routes
Classe 9 Fabrication, transport et mise en œuvre de bétons,
mortiers et Enduits
Classe 10 Production, transformation et distribution de l’énergie
Classe 11 Atelier bois
Classe 14 Topographie, mesure et télécommunication

3. Etapes à suivre:
1) Evaluer le travail à réaliser
A partir des résultats de l’avant métré on récapitule les quantités poste par poste

2) Analyser la disponibilité des matériels d’exécution


A partir des fiches des caractéristiques du matériel, on
Identifie les matériels disponibles aux ceux susceptibles d’être loués ;

3) Déterminer les matériels nécessaires et leur durée d’utilisation


2) Calculer le crédit d’heures à partir des temps unitaires d’exécution
A partir de la durée du chantier et des quantités d’ouvrages à réaliser, on calcule les
Délais prévisionnels d’exécution pour chaque ouvrage puis pour l’ensemble de la
Construction, poste par poste ;

1) g
4) Réserver et planifier l’utilisation du matériel

Sur la base du planning des travaux, planifier l’exploitation du matériel en


Fonction de l’avancement du chantier

5) Déterminer les besoins en matières consommables

A partir des consommations (Carburants, électricité) évaluées statistiquement pour


Chaque engin et des durées d’utilisation, on calcule ses les besoins

6) Evaluer les coûts des matériels et des matières consommables

Pour chaque matériel, on doit évaluer le coût de location interne ou externe à l’heure,
Jour ou mois.

Dans ce qui suit on va traiter les cas suivants:

Cas des engins de terrassement

Cas de poste de levage

Cas de poste de bétonnage

4. Cas des engins de terrassement: Rotation des engins

L’organisation des travaux de terrassements vise à optimiser l’utilisation des matériels afin de
déplacer le plus de terre possible en un minimum de temps.
 L’idéal est obtenu lorsque le mouvement des terres à déplacer est continu (sans
interruption).Pour cela il faut déblayer ou remblayer en continu c'est-à-dire en faisant
travailler l’engin de terrassement en continu.
 Les camions se relayent alors sous l’engin de telle sorte que dès qu’un camion est
totalement chargé un autre est présent pour prendre le relais.
 L’optimisation de l’organisation de ce type de travaux est alors obtenue par la
coordination du nombre de camions.
La méthode graphique du planning chemin de fer peut être utilisée pour assurer cette
coordination.
DEFINITION
 La durée d’un cycle de production (Tcycle): est le temps nécessaire pour exécuter
un tour complet, pour une opération donnée.

T
La meilleure performance est obtenue quand le temps d’attente est nul ( a = 0)

Tcycle = Tch + T tc + T dé + T tv
 Le temps de chargement (Tch): Il est donné par la formule suivante:

Vt (m³) Vt
Tch = =
Rp Rth x K
 K: coefficient d’efficience

 R th: le rendement théorique de l’engin


 R p: le rendement pratique de l’engin

 V t : le volume transporté par un camion de chantier dans un seul voyage.

Vt = Min (Vu ; CUC /ƍ)

 Vu : le volume utile du camion correspond au volume de la benne.

 CUC : la charge utile du camion est le poids maximal des matériaux qu’on peut
transporter par voyage

 ƍ : la masse volumique des terres foisonnée


ƍ = ƍ sp / f
 ƍ sp : la masse volumique des terres en place

 f : Facteur de foisonnement

f =1 + c
 c : Coefficient de foisonnement
 Ttc : Le temps de transport en charge :
Ttc = D / V tc
 D : Distance entre le chantier et le dépôt
 V tc : vitesse moyenne de transport en charge
 Ttc : Le temps de transport à vide :
Ttv = D / V tv
 V tv : vitesse moyenne de transport à vide 
 Tdé : Le temps de déchargement 

 Nc : est le nombre de camions à affecter à l’engin d’excavation. Il est donné par
la relation suivante:
N c = Tcycle / Tch

 Si (Tcycle > Nc x Tch) : l’engin doit donc attendre ; le temps d’attente


calculer comme suit :

Ta(engin) = Tcycle – Nc x Tch

 Si (Tcycle < Nc x Tch) : le Camion doit donc attendre ; le temps d’attente


calculer comme suit :

Ta(camion) = Nc x Tch – Tcycle

 Représentation graphique du cycle: (chemin de fer)


Exemple :

Exercice1
L’avant métré des travaux de terrassement d’un immeuble fait apparaître qu’il faut
transporter un volume de 2400 m³ de déblai

La distance de transport est de 9 km du chantier ;


. Ce déblai est à une masse volumique apparente en place de 1,76 t/m ³ ;
. Coefficient de foisonnement est 10%
. Le délai nécessaire pour cette opération est fixé à 12 jours ;
. Comme engins de travail, pour le premier cas on considère :

 Pelle mécanique :

. rendement théorique est 30m³/ h


. Coefficient d’efficience = 0.83
. Coût de location = 3200 dh/jours
. HS = 450 dh/ heure
 Camion MAN :
- Charge utile =10T
- Capacité maximale de la benne = 8m³ foisonné
- Coût de location = 2400 dh/jours
- HS = 350 dh/ heur
- Vitesse moyenne en charge = 25 km/h
- Vitesse moyenne à vide = 45 km/h
- Temps de déchargement =0.10 h
- Temps de travail journalier 7.8h/j
1) Calculer le volume transporté par voyage
2) Calculer le temps de cycle d’un camion
3) Déduire le nombre de camion
4) Calculer le nombre de voyage par jour par camion et déduire la durée du projet
5) Calculer le cout de 1m³ de déblai

Exercice2

L'entreprise de génie civil qui vous emploie vient d'obtenir le marché d’exécution de 400
mètres de canalisation pour transporter des eaux usées. Pour ceci elle va pré-fabriquer des
éléments de canalisation en béton armé de1m De longueur (voir figure ci-dessous)
o On travaille 8h/jour.
o La partie enterrée représente 2/3 de la hauteur des tubes

Pour l’excavation

 L'entreprise utilisera une pelle hydraulique ayant un rendement théorique


3
De35 m /heure, pour faire les terrassements en déblais.
 Les terres ont un coefficient de foisonnement de1,25 et une masse volumique en
3.
place de1700kg/m
 Les camions utilisés pour l’évacuation des déblais et pour le remblaiement ont une
3
capacité de10m et une charge utile de12T.
 Coefficients correctifs de Pth : facteur de remplissage du godet : C1=1.05,
Efficacité de travail (efficience) : C2=0.95.
 Temps de déchargement des camions : 4min
 La carrière est située à 20 km du chantier.
 Vitesse en charge 50km/h.
 Vitesse à vide 70 Km/h.

1) 1. Calculer le volume de terre foisonné.

2) 2. Calculer le rendement réel de la pelle

3) 3. Calculer la durée de la tâche« déblais » en jour

4) 4. Calculer la durée de cycle d’un camion

5) 5. Calculer le nombre de camions nécessaires(le camion peut attendre).

6) Calculer le nombre de rotations (voyages) d’un camion par jour (à l’unité et à l’entier inferieur)

7) Tracer le planning chemin de fer de camion en indiquant combien Chaque camion

Doit attendre

8) Calculer la durée de transport des déblais en jour

Exercice3 :

Votre entreprise vient de décrocher un chantier de réalisation de route dont le volume


de GNF nécessaire est estimé à 12000 m3.
On vous demande d’organiser la rotation des camions qui vont effectuer le transport
de ces matériaux. Pour cela vous bénéficier des renseignements suivants :
 Une chargeuse pour le remplissage des camions avec un rendement théorique
de70m3/h.
 Coefficients correctifs de Pth : facteur de remplissage du godet : C1=1.05, Efficacité de
travail (efficience) : C2=0.95.
 Masse volumique de GNF est de 1300 kg/m 3
 Temps de déchargement des camions : 3 min
 Temps de travail journalier :8 heures / j maximum.
 La carrière est située à 25km du chantier
 Des camions de 6x4 utilisé avec une benne de 18 m3
 Capacité utile de camion : 24 tonnes
 Vitesse en charge 50 km/h.
 Vitesse à vide 70 Km/h.

1. Vérifier la capacité du semi–remorque.


2. Calculer le rendement réel de l’engin
3. Calculer la durée de cycle d’un camion
4. Calculer le nombre de camions nécessaires (le camion peut attendre le chargement à la
carrière)
5. Calculer le nombre de rotations (voyages) d’un camion par jour (à l’unité et à l’entier
inferieur)
6. Tracer le planning chemin de fer d’une noria de camion en indiquant combien Chaque
camion doit attendre
7. Calculer la durée de la tâche« approvisionnement en GNF » en jour
8. En déduire le coût du« m3» approvisionné au chantier sa chant que le coût d’achat à la
carrière est de 50dh/m3et le coût de location d’un camion est de 2000 DH/Jour

5. Cas de poste de levage

5-1 Différents types de moyens de levage

Les moyens de levage principalement utilisés et les plus répandus sur le marché sont les suivants :
 Grue à tour,
 Grue télescopique à montage rapide (GTMR)
 Grue automotrice (routière et tous terrains),
 Grue sur chenille à flèche treillis,
 Portiques et ponts roulants…
GTMR

Grue à tour

GME
LES TYPES DES GRUES

SUR RAILS

Automotrice
Grues mobiles

Grues sur
porteur

Grues sur
chenilles
Grues spéciaux
5-2 Flèche distributrice

A : mât
B : châssis de base
C : système de rotation
D : lest de base
E : tête de mât
F : cabine de commande
G : flèche distributrice
H : tirant de flèche
I : contre-flèche
J : contrepoids d’équilibrage
K : chariot de levage et
distribution
L : moufle et crochet de
levage

5-2 Flèche relevable

A : mât
B : châssis de base
C : système d’orientation
D : contrepoids
E : tête de mât
F : cabine
G : flèche
L : mouflage et crochet de
levage
M : câble de levage
N : câble de relevage de flèche
5-3 Elingue / Palonnier / Equipement :

Elingue

Benne

Palonnier

5- 4 : Mouvements d’une grue à tour :

1 Distribution : déplacement du chariot par rapport à la flèche


2 Levage : déplacement du moufle par rapport au chariot
3 Orientation : déplacement de l’ensemble flèche / porte-flèche / contre-flèche par rapport au fût
4 Translation : déplacement du châssis de base par rapport à la voie de grue
5- 5 Exemples de L’emplacement de la Grue
5- 6 Critères de choix du moyen de levage

Ce choix s’effectue après concertation entre le bureau des méthodes (maîtrise du site, hypothèses du
Plan d’Installation de Chantier (P.I.C.), hypothèses des besoins humains et matériels) et le bureau
d’étude technique (définition de la structure), afin de pouvoir faire l’inventaire des charges à lever ;
parmi ces critères de choix, on trouve :
 La masse et la position des éléments à lever,
 Le mode constructif (éléments coulés en place et/ou préfabriqués) = charge de grue,
 La hauteur maximum des bâtiments à construire ou survolés,
 Les obstacles naturels (talus, terrain en pente, végétation…),
 L’emprise au sol disponible,
 Les possibilités de démontage après réalisation,
 La durée du chantier,
 Le prix de location ou amortissement du moyen de levage,…

5 – 7 Critères de choix du moyen de levage

Pour choisir l’emplacement d’un poste de levage, on peut suivre la démarche suivante :

1) Tracer l’axe de la voie de la grue sur le plan de terrassement


2) Déterminer la longueur minimale de la flèche en mètre :
3) Déterminer la hauteur sous crochet minimale en mètre :
4) Déterminer les valeurs maximales des charges à lever en bout de flèche
5) Choisir la grue optimale
6) Déterminer la longueur de la voie de grue
7) Définir la voie de roulement
8) Etablir la demande d’installation de grue aux autorités locales
1) Tracer l’axe de la voie de la grue sur le plan de terrassement

Il s’agit de localiser sur le plan de l’emprise des bâtiments et des terrassements l’axe de la voie de la
grue.

Cet axe est dessiné le plus souvent parallèlement aux bâtiments à construire, à une distance minimale
(D) donnée par les règles :

2) Déterminer la longueur minimale de la flèche en mètre :

Après avoir repéré l’angle du bâtiment le plus éloigné de l’axe de la voie, on trace une perpendiculaire
à cet axe, puis on mesure à l’échelle cette distance, que doit être arrondie par excès au mètre
supérieur ;

3) Calculer la hauteur minimale sous crochet :

Le calcul se fait par rapport au-dessus des rails de la grue, avec la relation suivante :

Avec:

 h1: C’est la hauteur plus grande des bâtiments à construire ou déjà construits
 h2: C’est la hauteur de sécurité entre charges à lever et le point le plus haut du bâtiment,
fixée à 2 mètres

 h3: C’est la hauteur des charges à lever y compris le matériel de manutention.


4) Déterminer les valeurs maximales des charges à lever en bout de flèche :

Après études comparatives, on retient la plus grande valeur des charges à lever aux portées
maximales et intermédiaires ;

5) Choisir la grue optimale :

A partir des caractéristiques calculées, on cherche le type de grue correspondante le mieux au


chantier et à la valeur locative minimale, tout en vérifiant les possibilités de son démontage à la fin des
travaux ;

6) Déterminer la longueur de la voie de grue :


Ceci peut se faire graphiquement en traçant deux arcs de cercle de centre (O1) et (O2), points plus
éloignés du projet de construction, et de rayon "R" égal à longueur de la flèche et on mesure la
distance A1-A2 comme l’indique le schéma suivant :

7) Définir la voie de roulement :


Selon la nature du sol, les caractéristiques de la grue retenue et les solutions à envisager sont : voie
sur traverses, voie sur longrines du bois ou béton armé ;

8) Etablir la demande d’installation de grue aux autorités locales.


Après ces 8 étapes il faut maitre en fonction la grue sur chantier. Pour ce faire on doit:
 Demandé l’autorisation de transport ;
 Préparer le terrain d’emplacement : décapé, assaini, consolidé, etc. ;
 Effectuer la mise en place de la grue par les services spécialisés ;
 Effectuer la mise en service de la grue : essais statiques et dynamiques.
Exercice 01

45.00 m

30 .00 m
BATIMENT A

 Niveau d’acrotère : 225m


 Niveau du TN : 190.00m
 Niveau du SS : 188.50m
 Largeur de la voie : 6.00m
Sachant que l’on va soulever :
 En bout de flèche une benne à béton de 1m3 de volume, 1.20m de hauteur et 200kg de masse
à vide, et des banches de 4.00x3.00m avec 300kg/m2
 A portées déterminées des pré-dalles de 4.50x2.50x0.08m soulevées à l’aide de palonnier de
350kg de masse et 3.50m de hauteur, et des voiles de 5.00x2.80x0.15m soulevés à l’aide de
palonnier de 250kg de masse et 2.50 m de haut
 Hauteur des élingues : 2.50m
1- Déterminer la position de l’axe de la voie de grue par rapport au bâtiment A ;
2- Calculer la longueur minimale de la flèche ;
3- Calculer la hauteur sous crochet ;
4- Calculer les charges admissibles en bout de flèche et à portées déterminées.
Exercice 02

Pour la construction du bâtiment A l’entreprise utilisera une grue fixe de type GTMR 360 B
Données :
 Niveau TN = 320.40
 Niveau Acrotère =+342.10
 Niveau FF =+318.60
 Niveau sup des rails =+320.650
Dimensions de la semelle de grue 100*50
Longueur standard des rails 6.00*6.00
La grue doit manutentionner les charges suivantes :
 Benne à tuyau capacité 750l, masse benne vide 295kg, hauteur benne 2750mm,
Mv=2.4t/m3
 Pré-dalle de 2*4*0.07 et 2200 kg
 Banches 2850kg et h=2.80 m
 Elingue pour benne à béton h=2.20 m
 Palonnier pour pré-dalle de 350kg et banches h=2.5m

Travail demandé
1) 1) Calculer la longueur de la flèche
2) 2) Calculer la charge maximale à lever
3) 3) Calculer la hauteur sous crochet

Exercice 03
6. Poste de bétonnage
Pour un chantier de bâtiment, on aura globalement le choix entre deux méthodes :
 Le Béton Prêt à l’Emploi (BPE) : livré par camions toupies externes au chantier,
 Le Béton Fabriqué sur chantier (BFC) : réalisé sur site par un engin de production (bétonnière
ou centrale à béton).
Le choix du poste de bétonnage nécessite une étude conséquente dont l’élément prépondérant est
le prix de revient du m3 de béton.

6-1 Exemples (postes de bétonnage ; Bétonnière ; Camion a toupie et pompe à béton) :

Bétonnière fixe Bétonnière fixe

Auto-bétonnière centrales à béton (Chantier)

centrales à béton centrales à béton


Camion a toupie Camion pompe à béton

aiguille vibrante électrique aiguille vibrante à essence

6-2 Critère de choix :

Le prix et le choix final entre les deux variantes dépendent de nombreux critères comme :
 La taille du chantier (volume de béton),
 La durée de chantier (durée montage et démontage BFC)
 La localisation du chantier : proximité d’une centrale BPE (<50 km) et durée de livraison ;
 La facilité d’approvisionnement des constituants pour le BFC,
 L’espace disponible sur le chantier : pour du BFC, espace disponible 200 à 400 m2 avec la
contrainte de positionner le malaxeur sous l’emprise des grues,
 La production journalière de béton (courante et exceptionnelle),
 La disponibilité de matériels (parc entreprise et location).

6-3 Le béton près à l’emploi (BPE) :

Le BPE est produit dans des centrales à béton. La livraison s’effectue par l’intermédiaire de camions
toupies (de 6 à 10 m3 en général) dont le délai de transport est limité à 1h30 entre la fabrication de
la gâchée et la mise à disposition sur le chantier (durée variable en fonction de la température). La
mise en place dans les coffrages doit alors se faire dans les 30 minutes suivant l’arrivée du camion
toupie.
Pour les chantiers nécessitant une diversité de compositions de bétons, la centrale à l’aide de
commande numérique gère ses propres approvisionnements (granulat, liants, adjuvant…) pour la
confection du béton.
Le coût des BPE est négocié avec l’usine responsable de la confection du béton, il dépend du type de
béton, de la quantité livrée, des relations client/fournisseur BPE.
6-4 Le béton fabriqué sur chantier (BFC) :

On distingue plusieurs types d’engins capables de produire du béton sur chantier :


 Les bétonnières, utilisées pour des chantiers de petite taille (pavillons individuels, petits
logements collectifs). Les caractéristiques du béton fabriqué sont irrégulières
 Les auto-bétonnières
 Les centrales à béton de chantier (fixes ou mobiles) : pour utiliser une centrale à béton sur un
chantier, il est cependant nécessaire de disposer de place (200 à 400 m2) et de libérer un
accès pour l’approvisionnement des silos et parcs : il faut également prévoir l’installation
électrique conséquente.

6-5 Etapes de fabrication : BPE

 Chargement des granulats dans la trémie de pesage à partir de leur stockage.


 Chargement des granulats stocké dans un ou deux silos est extrait par une vis sans fin.
 Pesage des granulats et du ciment, en général le pesage des granulats et du ciment sont
indépendants
 Dosage en eau, il se fait en volume par l’intermédiaire d’électropompes
 Malaxage des constituants, il est réalisé dans une bétonnière à axe horizontal ou dans un
malaxeur à axe vertical
 Vidage de la gâchée, il est assuré par inversion du sens de rotation dans le cas des
bétonnières ou par ouverture d’une trappe dans le cas de malaxeurs. Le béton est alors vidé
dans une benne à béton ou une trémie d’attente.

6-6 Le coût des BFC dépend de plusieurs éléments :

Le coût des BFC dépend de plusieurs éléments :


 De frais fixes notés « b » indépendants de la quantité de béton à mettre en œuvre : on y
trouve les coûts d’installation et de repliement de la centrale, le coût du radier support, les
frais d’amortissement ou de location, l’entretien, le déboursés secs main d’œuvre de
l’opération…,
 De frais variables en fonction du béton fabriqué notés « a » : déboursés secs de matériaux,
énergie, main d’œuvre.
Donc le cout du béton BFC présente une droite d’équation

y(BFC) = a*x+b
6-7 Le coût du béton prêt à l’emploi BPE:
 Il est livré au chantier et traité au meilleur prix après négociation; les frais sont uniquement
proportionnels au volume de béton livré d’où :

y(BPE)=a’ *x

Avec:
a’ : coût d’un mètre cube de béton livré au chantier HT
x : volume du béton livré
6-8 Le Seuil de rentabilité
Il existe une quantité de béton au-delà de laquelle la solution BFC devient plus rentable que la
solution BPE.
Cette quantité appelée seuil de rentabilité est représentée par l’intersection des deux droites vues
précédemment. Ce seuil de rentabilité détermine donc le choix de production du béton pour un
chantier.
Le seuil de rentabilité est obtenu par la relation :

y(BPE)=y(BFC)

Tout calcul fait on trouve: X= b / (a’ – a)

6-9 La représentation graphique:


Conclusion:

Pour une valeur x<X il sera plus rentable de choisir le béton prés à l’emploi. Au-delà de cette
valeur il est préférable de fabriquer le béton sur chantier.

Application

Le volume de béton à mettre en œuvre pour un chantier de construction de 84 logements est de


5000 m3. La production moyenne prévue pour réaliser les plancher et les voiles est de 35 m3/j en
6 h. La durée des travaux est de 7 mois. Le coût horaire de la main d’œuvre (y compris le bétonnier)
est de 128 dh HT. La centrale à BPE la moins distante propose un prix de 438,32 dh HT par m3
1) Calculer le temps unitaire de production du béton
2) Compléter le tableau de calcul ci-dessous et déduire le seuil de rentabilité

P.U
Désignation U Qté Total (ht)
(dh)
a)installation : centrale
-transport U 1 1500
-Main d’œuvre H 50 128
-béton M3 4 459
-acier Kg 200 7.72
-blocs creux 10x20x50 M² 20 26.67
-blocs de décantation préfa U 1 2500
-location grue mobile H 5 390
-montage / démontage F 1 2000
b) installation : silo
-transport U 1 750
-Main d’œuvre H 20 128
-béton M3 2 459
-acier Kg 100 7.72
c) Repliement centrale
-Main d’œuvre H 30 128
-transport U 1 1500
c) Repliement silo
-Main d’œuvre H 10 128
-transport U 1 750
c) location centrale mois 7 21000

les frais par 1 m3 de béton

P.U
Désignation U Qté Total (ht)
(dh)
a) matériaux
-ciment CPA CEM I 52.5 t 0.385 490
-Sable 0/5 t 0.850 66
-Gravillons 5/25 t 1.150 75
-eau m3 0.182 10

b) Energie KW/ 1.33 3


h

c) Main d’ouvre (bétonnière) h 0.17 128

7. choix d’un central à béton ou une bétonnière:

Bétonnière 350L Capacité du skip L 350


Capacité Malaxage L 280
Production Horaire M3 3
Réservoir Eau L 55
Moteur Electrique Ch 5.5
Moteur Gasoil Ch 9
Dimensions Cm 280*230*270
Poids Kg 800

7-1 Etapes à suivre:

 La production moyenne journalière:

Cube global de béton à couler sur le chantier


Production moyenne journalière=
Durée des travaux de bétonnage

 Nombre de gâché (par jour ou par heure)

Temps d’utilisation de la bétonnière (par j ou h)


Nombre de gâché =
Cycle de rotation de la bétonnière

 Capacité de la bétonnière

La capacité totale de malaxage


Capacité de la bétonnière =
Nombre de gâché

 Correspondance entre volumes de béton: V1 ; V2 et V3

- La capacité de la cuve proprement dite;


- La capacité de malaxage, c'est à dire le volume utile de matériaux avant mélange que
l'on peut introduire dans la cuve.
- La capacité de production de béton par gâchée. Dans ce cas, s'agit-il du volume de béton
frais (foisonné) recueilli dans la benne ou bien du volume du béton vibré dans le coffrage ?
Désignation Notation Capacité Correspondance

Gâché sèche C.M Capacité de malaxage V3


Gâché mouillée B.F Capacité en béton frais V2
Gâché vibré B.V Capacité en béton vibré V1

V1 = volume de béton en place (issu du métré)


V2 = volume de béton dans la benne = volume du béton avant vibration et perte
V3 = volume de la cuve = volume des matériaux avant malaxage

 Au cours du malaxage, les constituants subissent une contraction de 20 à 25% du


volume initial de matériaux (V3)
 Au cours de la mise en œuvre, le béton vibré subit une contraction de 3 à 10% du
volume de béton malaxé (V2) et avec un pourcentage de perte

V2 = V1 / (1 – coeff. perte – coeff. vibration)

V3 = V2 / (1 – coeff. malaxage (contraction))


APPLICATION 1:
A l’aide des renseignements ci-dessous, on vous demande vérifier si la centrale convient pour
le bétonnage des voiles sachant que :
•La capacité après malaxage de la centrale est 1,000 m³
•La capacité avant malaxage de la centrale est 1,500 m³
• Les coefficients de vibration et de pertes des matériaux entre V1 et V2 sont respectivement
de 7% et de 3%,
• Le coefficient de contraction des matériaux entre V2 et V3 est de 25%,
• Quantité de béton à couler issue du métré : 35m³ en 6h,
• la centrale peut réaliser 7 cycles/heure pour le coulage des voiles

APPLICATION 2:
On a des Bétonnières de capacité de skip 300l ,350l, 400l, 500l
 Volume globale du béton à mettre en place 3440m3
 Durée des travaux de bétonnage 12 mois et on a 26 jours ouvrable par mois
 L’utilisation de la bétonnière 7h par jour avec un cycle de rotation de 9min
 Perte de 2% et 7% Compression de vibration de béton frais au cours de la mise en
œuvre
 Compression des composants de 22% au cours de malaxage.
 Dosage des granulats pour 1m3 de béton mise en place
SABLE GRAVILLON (G1) GRAVILLON (G2)
Désignation
0/0.63 6.3/12.5 12.5/20

BÉTON ARMÉ 290 320 525


 Angles des talus naturels α sable=25°,α G1=32°,α G2=35°

Les gravillons doivent être stockés en cône séparé par une cloison et le sable sur un tas séparé.
1. Calculer les quantités des granulats nécessaires pour la fabrication du béton pour 6 jours
2. Faire le choix bu bétonnière classé par skip
3. Calculer les aires de stockage des granulats
VI. Besoins en matériaux
1. Principe:

Les besoins en matériaux pour un chantier de bâtiment se déterminent pour chaque


ouvrage élémentaire à partir de l’avant métré et des quantités élémentaires de matériaux
entrant dans l’unité d’ouvrages, y compris les pertes dues au transport ou à la mise en
œuvre des matériaux.

2. Etapes à suivre

Pour déterminer les besoins en matériaux on se propose de suivre la démarche suivante :

(A) Etablir l’avant métré des ouvrages à réaliser :


Après avoir décomposé l’ouvrage en lots, phases et tâches, on recherche pour chaque lot,
phases ou tâche les quantités d’ouvrage à réaliser ;

(B) Déterminer les quantités de matériaux élémentaires entrant dans l’unité d’ouvrage
élémentaire selon une des méthodes suivantes :
 Soit à partir de résultats statistiques issus de chantiers similaires, dans ce cas les pertes
de matériaux sont déjà incluses ;
 Soit en effectuant des calculs à partir des caractéristiques géométriques des éléments
constitutifs que l’on majore d’un coefficient de pertes ;

(C) Evaluer les pertes prévisibles sur les matériaux :


En effectuant le rapport des quantités de matériaux utilisées sur le chantier, divisé par les
quantités d’ouvrages réalisés.

(D) Déterminer les quantités globales des matériaux pour approvisionner le chantier :
Ces quantités s’obtiennent pour chaque matériau en faisant le produit des quantités
élémentaires, y compris les pertes, entrant dans l’unité d’ouvrage, et les quantités d’ouvrage à
réaliser.

(E) Planifier les commandes :


La productivité des équipes et les rendements des matériels permettent de prévoir l’état
d’avancement des travaux. On peut alors calculer les consommations prévisionnelles des
matériaux en fonction du temps et on établit un planning des commandes en précisant les
dates et les quantités nécessaires, en tenant compte des difficultés d’accès et délais de
livraison.

(E) Evaluer le coût des matériaux rendus chantier hors taxes :


Pour chaque matériau, on calcule la valeur rendu sur chantier HT à partir de sa valeur d’achat,
auquel on ajoute les frais de chargement, de transport et de déchargement. En fait, les coûts
qui s’appliquent aux quantités livrées sur le chantier sont les suivants :
 Les valeurs d’achats hors taxes, remises éventuelles déduites ;
 Les frais de conditionnement ou d’emballage perdu ;
 Les frais de chargement et de déchargement ;
 Les frais de transport et de livraison ;
 Les frais divers, tel que : assurances, frais financiers, frais de gestion de stocks, etc.
3. la forme du stockage des granulats :

La surface du stock de granulat peut être connue par la géométrie particulière du stock qui
forme approximativement un cône d’un angle α de 30° à la base.

 S : La surface d’un disque de rayon R.


 La hauteur du cône est appelée H rayon de la surface du stock de granulat
V=SxH/3

S = π R² avec Tan α=H/R

Donc R = √3 3 V /π tanα
Application

Pour la construction d’une voile de 1200 m² et d’épaisseur de 30 cm du B.A et enduit de


mortier de ciment sur les 2 faces d’épaisseur de 20mm. La durée des travaux est de 30 jours
ouvrable et de 6 h/j
 Perte de 3% et 5% Compression de vibration de béton armé frais au cours de la mise
en œuvre
 Compression des composants de 22% de béton armé et du mortier au cours de
malaxage.
 Perte de 15% de mortier au cours de la mise en œuvre

 Dosage des granulats pour 1m3 de béton et de mortier mise en place


sable (G1) (G2) Ratio
Désignation CPJ 45 CPJ 35 Eau
0/0.63 6.3/12.5 12.5/20 d’acier
350 ------- 190 80kg/m3
BÉTON ARMÉ 315 325 505
MORTIER ------ 400 900 ---------- --------- 170 -----
 Angles des talus naturels α sable=26°,α G1=30°,α G2=32°
1. Calculer les quantités totales des matériaux nécessaires pour le projet
2. Calculer les quantités des granulats nécessaires pour 5 jours
3. Calculer les aires de stockage des granulats

4. Surface nécessaires pour dépôt et atelier


4.1. Aire de Ferraillage:
 Localisation :
Proche des bâtiments à construire et de l’aire de préfabrication
 Fonctions : Il est constitué de 5 sous-postes :

 Zone de stockage
 Banc de coupe
 Banc de façonnage
 Banc d’assemblage
 Zone de stockage des châssis d’armatures terminées
Zone de stockage Banc de coupe

Banc de façonnage Banc d’assemblage

Zone de stockage des châssis d’armatures terminées


4.2. Aire de coffrage:
En fonction de l’importance du chantier et de la complexité des coffrages à réaliser, on
retiendra l’une des deux possibilités suivantes :
 Coffrages préparés dans un atelier de l’entreprise.
 Coffrage préparés sur chantier.
4.3. Surface nécessaires pour dépôt et atelier

Pour déterminer la surface nécessaire "S" pour le façonnage d’armatures, on peut utiliser la
formule expérimentale suivante :

 Q : est la quantité totale des ferraillages en tonne ;


 K : est un coefficient exprimant en quel pourcentage de Q on doit le faire en atelier ;
 q1 : est un coefficient qui exprime quel pourcentage du Q on doit le faire manuel ;
 q2 : est idem, mécanisée ;
 b1 : est le numéro d’heures/homme pour un tonne de ferraillage réalisé manuel ;
 b2 : est idem, mécanisée ;
 f1 : est 10 m², la surface nécessaire pour travailler pour un homme ;
 f2 : est 16 m², la surface nécessaire pour un outillage ;
 g1 : est 2.200 heures X homme / année, le numéro des heures qui doit travailler un
homme pendant d’une année ;
 g2 : est le numéro des heures qui doit travailler un outillage dans une année ;
 t : est la période d’exécution d’ouvrage après le planning de travaux ;
 S1 : est la surface nécessaire pour les autres outils : de 6.0 à 12.0 m².

4.4. Pour les petits chantiers, on peut travailler avec les surfaces suivantes

Désignation des aires Dimensions Matériels


Stockage : -Treillis soudé 10 x3 m
Platelage en madriers.
- Aciers en barre 6x4m
Débit des aciers 6x4m Cisaille électrique sur socle.
Codeuse électrique pour cadres et étrier ;
Façonnage 6x3m Cintreuse électrique pour armatures
longitudinales.
Montage des armatures 6x4m Chevalet de montage et poste à souder.
Stockage des châssis 6x4m Platelage en madriers.

Partie III:
Elaboration du Plan d’Installation
de Chantier (P.I.C.)

1. Définition du plan d’installation de chantier:

Un plan d’installation de chantier (P.I.C.) est généralement établi à partir d’un plan masse et
définit les matériels « fixes » nécessaires à la réalisation des ouvrages et les cantonnements
pour accueillir le personnel du chantier.

Il sert à aussi à obtenir :


 -Les autorisations d’installations de grues, de survol des grues sur les terrains ou les
bâtiments voisins, de travaux sur la voie publique, de déviation de voie émanant des
services techniques des mairies ou des préfectures de police.
 Les autorisations d’installer le chantier suivant les règles d’hygiène et de sécurité des
services de l’inspection du travail.

2. L’utilité d’un plan d'installation de chantier:

Le (P.I.C) a pour objectif de présenter sur un document graphique, les éléments et les
informations relatives à l'aménagement du chantier et d'avoir une anticipation sur le
déroulement des travaux au futur.

 Il permet de prévoir les différentes phases de réalisation en déplaçant le moins


possibles les hommes, les matériels, les matériaux.
 Faciliter la cohabitation et le dialogue entre les différents corps d’états.
 Utiliser au mieux l’espace disponible.
 Gain de temps : diminuer les temps unitaires (TU).
 Eviter les pertes (matériaux) et double emplois (matériels).
 Améliorer la sécurité : humaine + matériel (clôture + gardiennage + alarme).
 Améliorer la qualité (réussir du premier coup au moindre coût).
3. Localisation et fonctions des différents postes principaux

Re Désignation Localisation Fonctions


p
1 Engins de levage L’aire de balayage Manutentionner les matériaux,
Doit couvrir les les matériels des divers postes
bâtiments, le poste de aux lieux de
bétonnage, les aires de
préfabrication, armatures
et stockage. Eviter le
survol des riverains.
2 Poste de bétonnage Proche de l’accès Fabriquer le mortier ou le béton.
(centrale à béton, principal accessible aux
malaxeur de mortier. camions de livraison
(granulats, ciment, silos,
trémies).
3 Aire de préfabrication Près des bâtiments à Préfabriquer les ouvrages
construire. élémentaires (acrotères,
poteaux, poutres, prédalles
non précontraintes).
Fabrication des coffrages bois.
4 Aire de ferraillage Proche des bâtiments à Découper, façonner les
construire et de l’aire de armatures.
préfabrication.
5 Aire de stockage Proche des accès aire Stocker les matériaux,
protégée (vols de éléments préfabriqués et
matériaux sur le matériels avant leur utilisation.
bâtiment). Stocker la terre végétale.
6 Cantonnements A proximité d’un accès Accueillir le personnel du
(bureaux, sanitaires, du chantier. Si possible chantier et les intervenants
réfectoires, hors de l’aire de (réunion de chantier, ¼ d’heure
hébergements, balayage. Les éléments de sécurité), dans des
magasin, caravanes peuvent être conditions d’hygiène et de
superposables ou se sécurité. Favoriser les
trouver dans le bâtiment communications entre les
réalisé. intervenants. Stocker les
matériaux et matériels sensibles.
7 Réseaux : eau, gaz, Enterrés ou aériens, à la Alimenter les postes de travail
électricité, périphérie des bâtiments. (armoires de distribution).
téléphones, air Stockage eau. Evacuer les eaux.
comprimé, égout
8 Clôture ou palissade A la périphérie du Isoler le chantier de la voie
ou balises chantier. publique (intrusion, vols,
accidents).
9 L'accès et circulations représente le chemin de
circulation des engins et du
personnel dans le
chantier
10 La signalisation pour objet d'avertir et
chantier de guider l'usager afin d'assurer
sa sécurité et celle
des agents intervenant sur la
voirie tout en favorisant
la fluidité de la circulation.

4. Détermination des cantonnements, baraques de chantier


 Équipement permettant aux ouvriers de se nettoyer prendre leur repas, s’abriter, se
reposer.
 Permettant de faire des réunions en sécurité, facilité le travail de bureautique.
 Ils sont placés de préférence en dehors de l’aire de balayage de la grue et nécessite un
raccordement à l’eau, l’électricité et le téléphone. Il faut également penser à l’évacuation
des eaux usées.

Types de chantiers

Type de chantier Remarques


Chantier de type 1 Chantier de moins de 15 jours, quel que soit le nombre de travailleurs,
ou de 15 jours à 4 mois jusqu’à 20 travailleurs
Chantier de type 2 Chantier de 15 jours à 4 mois et de plus de 20 travailleurs
Chantier de type 3 Chantier de plus de 4 mois quel que soit l’effectif

Installation obligatoires dans les chantiers


Installations d’accueil dans les chantiers Chantier Chantier Chantier
type 1 type 2 type 3
Abri Local ou emplacement pour changer de x
vêtements
Abris clos  Local aéré, éclairé, chauffé en saison froide x
et vestiaire  Local avec armoires S > 1.25m² par x
personne
Repas et  Garde manger et chauffe gamelles installés x x x
matériel de dans l’abri ou dans un lieu couvert.
réfectoire  Restauration si le nombre de repas est > 25
x
prs (tables et chaises en nombre suffisants
Eau  Eau potable 3 litres par jour et par X X X
travailleurs. x x x
 Eau pour la toilette en quantité suffisante
Installation Local avec lavabos : 1 lavabo pour 10 prs. x
s sanitaires Douches obligatoires pour tous travaux salissants
: 1 pour 8
Cabinets 1 cabinet d’aisances pour 20 travailleurs hommes x x x
d’aisances et 1 WC pour 20 femmes
Urinoirs 1 pour 20 pers, placés dans un local chauffé et x
éclairé.
Poste de Boîte de chantier présente dans tous les types de x x x
secours chantiers
Un infirmier est obligatoire
Pour 200 pers.
5. ACCÈS ET CIRCULATIONS

L'accès et circulations représente le chemin de circulation des engins et du personnel dans le


chantier.
Ce sujet conditionne le bon déroulement du chantier et tout au long de son exécution en terme
de productivité de qualité et de sécurité.
L'accès aux chantiers est interdit aux conducteurs de véhicules, à l'exception des conducteurs
investis d'une mission de gestion et de contrôle du chantier

La présence de ces accès permet d'indiquer:


 Les Pistes de circulation des engins et camions
 Les Accès des fournisseurs
 Les Accès du personnel aux cantonnements.
 Le Parking des véhicules.
Partie IV:
Le plan d’assurance qualité
(P.A.Q.)
1. Définition :

Le Plan d’Assurance Qualité (PAQ) est l’engagement du Error: Reference source not
found quant à la politique d’assurance qualité applicable aux prestations. Il s'applique
depuis le démarrage du Marché jusqu’à sa clôture.

Ce document est consultable par chaque membre de l’équipe du Error: Reference


source not found en tant que document à mettre en application.

Il est également utilisé pour apporter la visibilité l’entreprise sur l'organisation mise en
œuvre pour réaliser les prestations et sur les méthodes appliquées pour obtenir le
niveau de qualité répondant aux exigences contractuelles.

Le PAQ rappelle également les éventuelles obligations de l’entreprise envers le


Error: Reference source not found sur ce contrat.

La qualité s’appuie sur les trois concepts suivants :


 dire ce que l’on fait ;
 faire ce que l’on dit ;
 prouver que l’on fait ;

2. Contenu du plan d’assurance qualité

 la description du chantier et l’importance de celui-ci ;


 l’organigramme du chantier précise,
 une liste des pièces contractuelles écrites et graphiques applicables au marché ;
 le planning des principales phases de construction ;
 une fiche d’analyse du marché ;
 une liste nominative des intervenants du chantier ;
 le circuit des différents documents pour attribution ou pour information ;
 les opérations préalables au démarrage du chantier ;
 Procédures d’exécution pour réaliser les ouvrages ;
 les fiches de préventions et d’interfaces ;
 les fiches de contrôle ;
 les fiches de non-conformité des anomalies ;
 les fiches produites, récapitulent les caractéristiques des matériaux utilisés,
 une feuille résumée pour la gestion de l’ensemble des documents ;
3. Les degré des PAQ

PAQ de degré 1 : Ouvrages de faible importance, ouvrages simples en B .A, murs
en béton de faible hauteur, etc

PAQ de degré 2 : Ouvrages en béton armé courants ;grands murs de soutènement,


Petits ouvrages en béton précontraint

PAQ de degré 3 Ouvrages en béton précontraint d'une manière générale, grandes


structures en béton armé, etc .

4.  Procédures d’exécution

Etablies par nature de travaux, par phase, ou pour l'ensemble du chantier, elles en
définissent tous les éléments d'organisation concourant à l'obtention de la qualité :

 Les opérations objets de la procédure


 Les moyens en personnel et en matériel spécifiques de la tâche
 Les matériaux, fournitures et composants avec qualité- origine – marque
 Les modes opératoires : méthodologie et instructions particulières pour
l'exécution
 Les liaisons entre procédures (interfaces techniques)

5. L’action d’assurance qualité

L’action d’assurance qualité d’une entreprise doit s’appuyer sur des autocontrôles
permanents définis à partir des points suivants :
 Auto-contrôle : mode de contrôle selon lequel une personne exerce son
propre contrôle sur le résultat de son travail

 Point critique : point de l'exécution qui nécessite une matérialisation du


Contrôle interne sur un document de suivi d'exécution ainsi qu'une
information préalable du contrôle extérieur pour qu'il puisse, s'il le juge
utile, effectuer son contrôle. L'intervention du contrôle extérieur n'est pas
nécessaire à la poursuite de l'exécution
 Point d’arrêt : point l'exécution pour lequel un accord formel du maître
d'ouvrage ou d'un organisme mandaté par lui (maître d'œuvre) est
nécessaire à la poursuite de l’exécution.

Exemple de PAQ MACONNERIE


Date : …………………….
Ouvrage : …………………….……………………………….
Partie d’ouvrage : ……….........................................................

POINT POINT
point l'exécution OBSERVATIONS
CRITIQUE  D’ARRÊT 

1- Utilisation de plans « dernier indice » X


2-L'implantation des axes X
3- L'implantation et dimensions des ouvertures et des
X
réservations
4- la hauteur d’allège X
5- la hauteur sous linteaux X
6- la hauteur dalles et planchers
X
7- Ferraillage des poteaux ; poutres ; linteaux et dalles
8- coffrage X
9- bétonnage X
10- finition et l’aspect (joints ; enduit)
X

X
EXEMPLE FICHE CONTROLE BETONNAGE
OUVRAGE : ……………………………………….. Date :……..…………
PARTIE D’OUVRAGE : ………………………………PLAN : ……………….….N° : ………….

POINTS CRITIQUES O N NA Observation

Phase précédente : Coffrage N° : ………………….


Ferraillage N° : ………………….

Les fiches sont-elles acceptées


1- Le béton livré correspond à la catégorie prévue
2- Mesure de l’affaissement du cône d’ABRAMS
3- La température ambiante est de……..°c
4- La température du Béton est-elle acceptable
5- Le délai écoulé D entre début de fabrication et fin de coulage est
inférieur à D …mn selon convenance
6- La mise en place est conforme à celle du béton de convenance
7- Le traitement de la surface de reprise de bétonnage est conforme à la
procédure
-Soufflage à l’air comprimé
-imprégnation à l’eau
8- L’épaisseur vibrée est inférieure à 20 cm O : Oui N :
9- Dés la fin du bétonnage a-t-on mis en place le système de cure pour les Non NA : Non
surfaces planes. applicable

OBSERVATIONS

CONTROLE INTERNE CONTROLE EXTERNE


DATE : …………………………………… DATE : ……………………………………
VISA : ……………………………………. VISA : …………………………………….
EXEMPLE FICHE DE CONTROLE DE FERRAILLAGE

Ouvrage : …………………….………………………………. Date : …………………….

Partie d’ouvrage : ……….........................................................

POINTS CRITIQUES O N NA OBSERVATIONS

A- La phase de travail précédente (réception des aciers


pré assemblés ou assemblage des aciers) a-t-elle été acceptée?
B- Contrôle Visuel :
1. Aciers exempts de laitance, boue, rouille en plaque
2. Ferraillage rigide et bien fixé

C- Contrôle des Mesures :


1. Verticalité et horizontalité
2. Positionnement
3. Mise en place des cales

D- Aciers assemblés sur place conforme aux plans


1. Nombre et diamètre des barres
2. Nombre, diamètre et position des cadres
3. Nombre, diamètre et position des étriers

E- Joints water stops sont en place

OBSERVATIONS

CONTRÔLE INTERNE CONTRÔLE EXTERNE CONTRÔLE EXTÉRIEUR


NOM 
DATE
VISA 
EXEMPLE FICHE DE CONTROLE DE COFFRAGE
Date : …………………….
Ouvrage : …………………………………………
Partie d’ouvrage : ………………………………...

POINTS CRITIQUES O N NA OBSERVATIONS

La Phase de travail précédente (ferraillage) a-t-elle été


acceptée?

A) Qualité de coffrage :

Le coffrage et sa mise en œuvre sont-ils adaptés


au classement du parement ordinaire, soigné, spécial)

B) Contrôle de la mise en œuvre :

1. Propre
2. Sans aspérité ni trou
3. Plan
4. Etanche
5. Rigide
6. Le panneau a-t-il été enduit d'un produit
décoffrant?
7. Les boîtes de réservation et inserts sont-ils en
place?
8. sont-ils solidement fixés?
9. Masticage des trous
10. Le réglage du panneau est-il conforme au plan?
11. Les tiges de serrage sont-elles en place?

OBSERVATIONS :

CONTRÔLE INTERNE CONTRÔLE EXTERNE


NOM 
DATE
VISA 
Application
Etablir les autocontrôles à prévoir pour réaliser un dallage sur terre-plein.

1. Mise en place du remblai


2. Pose des canalisations enterres
3. Mise en place du tout venant
4. Mise en place du coffrage
5. Pose polyane
6. Pose des treillis soudé
7. Coulage du béton
8. Surfaçage
9. Sciage des joints
Partie V:
SUIVI DES TRAVAUX

L’activité de suivi des travaux consiste en :

 exploiter une planification existante

 suivre le déroulement d’un chantier

 contrôler techniquement une exécution de travaux

 gérer le déroulement d’un chantier

1. Suivi d’avancement des travaux

A partir des travaux effectués durant le mois considéré, le responsable de travaux


situe l’avancement de chaque tâche en exprimant soit les quantités d’ouvrages
réalisés, soit en estimant en pourcentage la part que représente le travail accompli
durant le mois ou le travail accompli depuis le début du chantier (valeur cumulée).

 Établir un planning de chantier.


 Mobiliser les ressources.
 Communiquer avec les différentes parties prenantes.
 Contrôler les dépenses.
 S'assurer du respect des normes.

2. Suivi et gestion des travaux de la main-d’œuvre

L’un des principaux objectifs que le responsable de travaux doit contrôler dans le
déroulement de chantier est la bonne gestion du personnel. Pour cela il consigne
dans ses rapports de chantier les dépenses de main-d’œuvre en heures et
déboursés et il effectue l’analyse des résultats de main-d’œuvre.
Pour suivi les travaux de la main-d’œuvre, on doit faire les opérations :
 Analyser le budget d’heures de main-d’œuvre A la réalisation de chaque
ouvrage
 Affecter journellement les équipes à la réalisation des tâches prévues;
 Pointer le personnel ; le relevé des heures dépensées effectué
quotidiennement
 Analyser les résultats de main-d’œuvre en heures : l’analyse des heures
dépensées par tâches et par équipe permet une vérification des rendements.
 Mettre à jour le planning d’exécution : après enregistrement de l’avancement
et mise à jour éventuelle du planning,
 Établir le bulletin de paye : pour chaque ouvrier un bulletin de paye est établi
sur la base des informations enregistrées

3. Suivi et gestion de consommes des matériaux

La gestion comptable des stocks de matériaux, de produits ou de fournitures a pour


objet de mesurer tous les flux d’entrée et de sortie. Cette comptabilisation permet de
connaître l’état des stocks, de contrôler les mouvements, d’aider à la gestion
économique.
La mesure des stocks peut être physique (inventaire permanent en quantités) ou
monétaire (inventaire permanent en valeur).
Pour réaliser le suivi des matériaux, on doit suivre les phases suivantes :
 Analyser les bons de commandes qui dont faits pour fournisseurs;
 Contrôler les entrées des matériaux sur chantier avec l’aide des bons de
livraison;
 Enregistrer les quantités utilisés avec l’aide des fiches de stock, pour chaque
matériaux;
 Gérer les commandes ultérieures par rapport aux besoins;
 Évaluer les dépenses nécessaires pour les matériaux;
 Régler les factures avec les fournisseurs et le comptabilité de l’entreprise;
 Établir les bilans mensuels des matériaux sur chantier;
4. Suivi et gestion des matériels

Pour suivi les matériels sur chantier, on doit suivre les phases suivantes :
 Analyser les bons de commandes livraisons ;
 Vérifier leur état au moment de livraison sur chantier ;
 Enregistrer les temps d’utilisation effectif ;
 Gérer leur utilisation par rapport au calendrier de travaux ;
 Evaluer les dépenses effectuées avec leur entretient et exploitation ;
 Régler les factures avec les fournisseurs ;
 Etablir les bilans mensuels.

5. Contrôles sur chantier

Au niveau de la qualité, l’exécution des travaux doit être suivie quotidiennement de


manière continue jusqu’à la fin de chantier.

 D’après leur type les contrôles peuvent être:

 Contrôles intérieurs : qui sont effectués par chaque intervenant à


l’intérieur de son organisation, afin d’assurer la qualité de sa production.
Dans cette catégorie on trouve :
Le contrôle interne
Le contrôle externe
 Contrôles extérieurs ; sont des contrôles effectués sur un intervenant ou
sur un ensemble de l’opération par un organisme compétent et
indépendant des intervenants concernés. Ce contrôle valide et valorise les
contrôles intérieurs.

 Pour l’activité d’un chantier on doit faire les contrôles suivants :

 Contrôle des matériaux : L’objectif de ce contrôle consiste à s’assurer


que les produits ou les matériaux livrés sur le chantier sont bien conformes
aux prescriptions demandées par le maître d’ouvrage.qui a les phases
suivantes:
- analyser les spécifications demandées;
- rechercher les moyens de contrôle adéquat;
- rédiger les fiches de suivi et de contrôle;
 Contrôle sur les matériels: L’objectif de ce contrôle consiste à garantir la
sécurité du personnel sur le chantier vis -à-vis de la présence ou de
l’utilisation des matériels prévus. qui a les phases suivantes :
- analyser les caractéristiques souhaitées;
- rechercher les contrôles appropriés;
- rédiger les fiches d’entretien du matériel;
 Contrôle sur l’ouvrage réalisé : L’objectif de ce contrôle consiste à
vérifier la qualité des produits fabriqués et la qualité des ouvrages réalisés
par rapport des prescriptions du maître d’ouvrage. qui a les phases
suivantes :
- analyser les prescriptions contractuelles;
- rechercher les contrôles appropriés;
- établir les fiches de suivi et de contrôle;
 Contrôle sur la rentabilité et les coûts : L’objectif de ce contrôle consiste
à récapituler l’ensemble des dépenses engagées pour réaliser l’ouvrage
qui a les phases suivantes :
- calculer les dépenses de production;
- contrôler la rentabilité;
- interpréter les résultats obtenues;
- contrôler les coûts de réalisation;
6. Le budget d’un chantier

Un budget de chantier se déduit de l’étude de prix par un remodelage des tâches


classées chronologiquement dans l’ordre d’exécution des travaux. Il permet un suivi
du chantier fiable et réaliste. Les lignes de devis et les lignes de budget sont
décomposées différemment avec des unités d’ouvrages appropriées.
7. Le bilan de chantier
À mesure de déroulement du chantier on effectue un suivi financier des dépenses
engagées et on compare celles-ci au budget prévisionnel (point ‘0’ travaux). Lorsque
le chantier est terminé, on dresse un bilan « fin de chantier » et ce travail de gestion
consiste à comparer l’ensemble des dépenses avec l’ensemble des recettes, afin de
savoir si finalement l’entreprise à pu dégager ou non une marge bénéficiaire réelle
par rapport à l’objectif fixé à la signature du marché.

EXEMPLE PV DE LA REUNION HEBDOMADAIRE


PROJET RIAD AL OMRANE MEKNES
TRAVAUX D’AEP, TRANCHE 8, MARCHE N° : ………./………
PV DE LA REUNION HEBDOMADAIRE DU : …./…/……..
PRESENTS:
M…………….. ALOMRANE MEKNES
M. …………… RADEM
M. …………… BET ……….
M. ……………. ENTREPRISE …………
Avancements :
Terrassements et pose des conduites (in site): 100%
Pièces spéciales : 85%
Ouvrages annexe : 96%
Terrassement (hors site) : 90%
Pose des conduites Ø400 (hors site) : 66%
Documents à remettre :
L’entreprise est toujours rappelée de fournir en urgence :
Le complément des essais de compacité.
Les essais de béton 7j et 28j.
Planning d’achèvement des travaux.
Attestation d’implantation de l’hors site.
Observations :
La RADEM demande d’ajouter une ventouse au point haut et un vidange au point bas au niveau de
l’hors site.
L’entreprise doit activer la cadence des travaux afin d’attraper le retard et respecter le délai
contractuel.
L’entreprise est rappelée d’activer les travaux de réfection des bordures endommagées.
Vu qu’il reste 15 jours au niveau de délai contractuel à cet effet l’entreprise doit activer la cadence
des travaux pour le respecter.

Fait à MEKNES le : …./../…..


EXEMPLE PV DE LA REUNION HEBDOMADAIRE

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