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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE REPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE


SCIENTIFIQUE

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Union –Discipline-Travail

Niveau : CYCLE INGENIEUR- LICENCE -BTS

FILIERE : MINES GEOLOGIE ET PETROLE

SUPPORT DE COURS
DE PALEONTOLOGIE

Année Académique :
2022-2023
M. KISSI SAMSON.
Ingénieur en Pétrole et Gaz
0757177451
IMPETRANT:…………………………

1
PLAN DE COURS
Première partie : GENERALITE SUR LES FOSSILES
I. 1.Objet de la paléontologie
I.2. Fossiles et fossilisation
I.2.1. Différents types de fossiles
I.2.2. La fossilisation
I.4-2.1. Processus nécrotiques
I.2.2.2. Biostratinomie
I.2.2.3. Processus diagénétiques
I.2.2.4. Notion de stratigraphie

Deuxième partie: ETUDE DE QUELQUES MACROFOSSILES

II.I. Embranchement des Mollusques


II.1.1. Classe des bivalves
II.1.2. Classe des gastéropodes
II.1.3. Classe des céphalopodes

II.2. Embranchement des Arthropodes


II.2.1. Classe des trilobites

II.3. Embranchement des Brachiopodes


II.3.l. Classe des inarticulés
II.3.2. Classe des articulés

II.4. Ebranchement des échinodermes


II.1. Classe échinidés
II.2. Classe des crinoïdes
Troisième partie : FICHES DES DESCRIPTIONS

ANNEXES

CHAPITRE I-GENERALITES SUR LES FOSS1LES

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I.1. OBJET DE LA PALEONTOLOGIE

La ……………………… est un terme dérivé des mots grecs: palaios = ………..;


ontos= ………….; logos = …………, discours. C'est donc au sens large, la science
qui a pour objet l'étude des organismes (animaux et végétaux) disparus,
essentiellement connus par leurs restes fossiles ou les traces de leur activité (traces
de pas, pistes, terriers etc.) laissés dans les sédiments, La paléontologie se divise
classiquement en paléontologie végétale (…………………………) et paléontologie
animale (…………………………..). Compte tenu de l'abondance des données
qu'englobe la paléontologie, cette science, depuis quelques décennies, s'est
forcément spécialisée ; c'est ainsi qu'on parle de:
La …………………………..qui est étude des organismes anciens en -relation avec
leur milieu de vie. Cette étude doit prendre en compte uniquement les fossiles restés
en place.
La ………………………….. qui étudie les organismes plus petits se subdivise en:
-………………………………. : qui étudie les foraminifères, les ostracodes et
d'autres restes d'organismes rencontrés dans les préparations micropaléontologiques.
Certaines formes d'ostracodes fournissent des indications précieuses sur la paléo
salinité des mers.

- ………………………… qui en est une des branches étudie les spores et pollens
ainsi que les dinoflagellés, Elle est très usitée pour connaître les paléoclimats des
périodes récentes.

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I. 2. Fossiles et fossilisation

Le terme fossile vient du latin" fossilis" (= …………………). Il est défini de nos


jours comme toute structure organique ancienne renfermée depuis longtemps dans
les sédiments par un processus d'enfouissement ou d'infiltration.
1.2.1. Différents types de fossiles

On distingue en fonction de leur taille:

➢ Les…………………………. ou restes de macrobiotes sont des fossiles de


grande taille (ex: les mollusques, les échinodermes)

Les mollusques
➢ les ……………………………. ont une taille variant de quelques microns à
10 cm (ex: les foraminifères, les diatomées, les ostracodes).

Les foraminifères

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➢ les ………………………………sont de la taille du nanomètre (ex: les
coccolitho phoridés). Ils sont en principe de nature calcaire.
Mais plus généralement, on distingue deux types de fossiles en fonction de leur
environnement de dépôt d'une part, et leur extension verticale et répartition
géographique d'autre part.

Les coccolitho phoridés


➢ Un ………………………………. caractérise un environnement de dépôt
donné: en effet, certains fossiles sont étroitement adaptés à un milieu particulier et
permettent de reconstituer le paléo- environnement où les sédiments ont pu
s'accumuler.
➢ un ……………………………. ou "fossiles ………………." ou
"…………….. fossile" ou "fossile de ………………………" permet de dater les
terrains; pour être considéré comme tel, il doit avoir une distribution verticale courte
dans le temps (évolution rapide) et une vaste répartition géographique.
Nous connaissons par exemple:

➢ Les trilobites (arthropodes) qui caractérisent. L’……………………………...,

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➢ les ammonites qui caractérisent l’…………………………………………..,

➢ Les foraminifères et les mammifères sont les fossiles typiques de


l'………………………………….. .
Certains fossiles n'ont pas d'appartenance systématique précise : ils sont dits
"……………………………………. ". En général, c'est une association de fossiles
qui permet une meilleure reconstitution du milieu et des conditions
environnementales de dépôt. Ainsi donc, divers types; d'environnements
caractéristiques en domaine marin, ont pu être reconnus et dont les distinctions sont
basées sur les critères biologiques, dynamiques et physico-chimiques.

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I.2.2. La fossilisation

Le terme "………………………………." désigne tous les phénomènes qui cc


menacent avec la mort de l'organisme jusqu'à ce qu'il devienne un constituant de la
roche sédimentaire Seules les parties dures (généralement minéralisées) seront
conservées comme fossiles;
les parties organiques disparaissant ………………………… (après la mort).
Les processus qui conduisent à la fossilisation sont divers et parfois difficiles à
caractériser; on a pu les regrouper en trois types principaux:

Figure 4 : Processus de fossilisation du trilobite

Figure 4: Processus de fossilisation du trilobite

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1- Le trilobite meurt; les parties molles de son corps se décomposent; la
carapace conservée est progressivement recouverte par les sédiments (vase, sable ...)
2- La hauteur des dépôts, qui peut atteindre plusieurs centaines de mètres,
exerce une pression qui transforme les sédiments en roche (exemples: la vase se
transforme en schiste, le sable retransforme en grès). Les mouvements géologiques
interviennent également dans le processus déformation de la roche (température,
pression, déformations ...). C'est pendant cette phase déformation de la roche que
le trilobite se fossilise.
3- Si les mouvements géologiques sont suffisamment importants, les fonds
marins peuvent se soulever jusqu'à émerger complètement et former un massif
montagneux (exemple : la formation du massif armoricain, il y a 240 millions
d'années).

Figure 5 : étapes d’affleurement du


trilobite
1-2 L'érosion (due à la pluie, le vent, le gel ...) décompose progressivement la
roche, et dans les strates sédimentaires, on finit par trouver des fossiles
(exemple : un trilobite).

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- Types de fossilisation
Pour un trilobite, on identifie généralement deux (02) grands types de fossilisation.
Processus 1 : Le premier type est une fossilisation où la carapace d'origine du
trilobite est totalement dissoute pendant le processus de formation de la roche. Le
fossile est alors constitué d'un moule interne et d'un moule externe, c'est le cas de la
majorité des trilobites ordoviciens. Les quelques illustrations ci-dessous permettent
d'expliquer ce type de fossilisation.

Figure 6 : Carapace de trilobite enfouie dans le substrat vaseux avant le processus


de formation de la roche. La carapace se dissout progressivement et
un interstice apparaît.

Figure 7: Dissolution progressive et apparition d’interstice Lorsque l'on clive la


roche, les moules interne et externe du trilobite se séparent, généralement sans
grande difficulté.
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Figure 8 : Le moule interne correspond à la partie convexe du trilobite. Le moule
externe correspond à la partie concave.

Figure 9 : Exemple de trilobite ordovicien avec moules interne et externe

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Processus 2 : Le deuxième type de fossilisation permet de conserver la carapace
d'origine du trilobite. En fait, pendant le processus de formation de la roche, la
carapace est minéralisée par des échanges chimiques complexes (c'est le cas des
trilobites dévoniens du Maroc). La carapace, alors appelée "test", est une copie
conforme de la carapace d'origine. Généralement, le test permet d'observer des
détails très fins comme la granulation, les facettes visuelles.

Figure 10 : Exemple de trilobite dévonien avec carapace

Les deux types de fossilisations sont dus à des différences dans la composition
chimique de La roche.
En général, les trilobites que l'on trouve dans les schistes sont des moules internes et
externes. Les trilobites que l'on trouve dans les grès conservent leur carapace (test)
sous forme minérale. Pour les trilobites qui n'ont plus de test, les collectionneurs ont
tendance à ne conserver que les moules internes, car c'est la partie la plus esthétique.
Or, il faut aussi conserver les moules externes, car ils permettent, par moulage
inverse, de reconstituer la carapace d'origine avec des détails invisibles sur le moule
interne.

I.2.2.1. Les processus……………………………………..

Ils regroupent les causes de la mort des organismes qui sont: l'……………,
l'……………….., la ………………., le Manque d'…………, le manque de lumière,
les changements de température et de pression, l'empoisonnement, les parasites, les
maladies, blessures, la prédation etc.

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Ces causes sont rarement visibles sur le fossile; ainsi, l'observation d'insectes
fossilisés dans de l'ambre signifie ces insectes ont pu être collés dans la résine qui en
est la forme primitive.
I.2.2.2. La …………………………………………….

Elle est l'histoire de l'organisme du moment de sa mort jusqu'à son enfouissement


final. L'état dans lequel les fossiles sont conservés est variable selon les cas:
a)- La conservation des substances organiques (protéines hydrates de carbone) est
difficile sauf dans quelques cas exceptionnels (le gel des mammouths de Sibérie et
d'Alaska, dessiccation des vraies momies sous des climats extrêmement arides etc.)
b)- Mais il existe des substances organiques chimiquement inerte et donc stables
fort stables dont la chitine, la pseudochitine, la scléroprotéine et la sporopollenine,
la cellulose et la lignine
c)- Les parties dures généralement minéralisées sont mieux conservées et jouent
un rôle paléontologique très important: on peut reconnaitre
- Le carbonate de calcium (calcite et aragonite) se rencontre chez les coquilles
et tests d'invertébrés.
- Le phosphate de calcium (caractérise le squelette des vertébrés).

-la silice (sous forme d'opale = silice amorphe hydratée) est plus fréquente chez les
Radiolaires, les diatomées, des spongiaires).
d)- L'enfouissement des fossiles doit être rapide et dans des sédiments de préférence
à grains fins mettant l'organisme à l'abri, de l'air et des organismes nécrophages ainsi
que de l'abrasion par des vagues ou par transport. C'est pourquoi l'enfouissement des
fossiles est meilleur sous l'eau mais ce milieu (Généralement marin) ne doit pas être
trop profond.
Nous savons que certaines cendres volcaniques peuvent aussi créer de meilleures
conditions de fossilisation. (C'est le cas des insectes et mammifères du Tertiaire).
e)- L'abondance et la taille des organismes sont aussi des facteurs importants pour
une meilleure conservation ; en effet, dans les prélèvements de forages par exemple,

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les organismes de petite taille sont les mieux conservés car ils ne sont pas broyés
l’AR les matériels de forages et ils sont généralement très abondants quand ils
existent. Pour une meilleure interprétation paléogéographique, ces fossiles doivent
être rencontrés in situ (en pièce) et non remaniés (repris et déposés dans d'autres
milieux que l'endroit où ils (mt été fossilisés).

I.2.2.3. Les processus …………………………………….. de la fossilisation

Ils concernent les changements structuraux plus ou moins importants qui


interviennent après l'enfouissement des parties conservées. On distingue:
a)- La…………………………………. : la disparition de la trame protidique
associée à la partie minérale, provoque parfois une perméabilisassions plus ou moins
prononcée des parties dures de ces fossiles (excepté les formes possédant des tests
déjà perforés comme certains foraminifères).

b)- L’……………………………. ou ……………………………. est liée au


remplacement (progressif molécule par molécule) de la substance originelle par une
substance différente, tout en conservant la morphologie.

De nombreuses substances constituent de ce fait des substances de remplacement


notamment la silice en est la plus fréquente (silicification): le sulfure de fer ou pyrite
(pyritisation); l'oxyde de fer (ferruginisation) etc.
c)- Souvent à la place du fossile, on trouve seulement des ………………………….
(formant des moules

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Figure 10 : empreintes fossiles

*Lorsque le faciès a complètement disparu et qu'il ne reste que la matériel qui a


rempli le sa place (moule externe).
*Lorsque la coquille est remplie de sédiments; puis elle est dissoute et il ne reste que
le remplissage (moule interne).
d)- L'…………………………….. signifie quelles parties dures d'un fossile sont
recouvertes par une substance minérale; la plus fréquente est la calcite.
e)- La ………………………………. correspond à: un enrichissement en carbone
avec un appauvrissement corrélatif en oxygène et en hydrogène, d'une substance
végétale (cellulose et lignine).
f)- La ………………………….. c'est la transformation d'une forme instable (ex.
aragonite) d'un minéral en une forme plus stable (ex. carbonate de calcium: CaC03)
sans toutefois changer le chimisme du fossile; par contre la morphologie peut en être
affectée.
g)- La ………………………………….. affecte les coquilles qui subiront
d'importantes modifications morphologiques.

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Fig2 : Le processus de fossilisation

1.3. Notion de stratigraphie

Du latin "stratum"(= ………………….) et de "graphein"(= …………………) le


terme stratigraphie est une "science qui étudie la succession des dépôts sédimentaires
(grès, calcaires, marnes, sables, argiles etc.), généralement arrangés en couches ou
strates.
Cette stratigraphie obéit à un principe important défini par le Danois NlELS Stensen
(1669); le principe dit que chaque couche se dépose sur une couche plus ancienne
de sorte que dans une séquence non perturbée par des mouvements tectoniques, les
couches les plus anciennes soient à la base et les plus jeunes au sommet (exception

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faite des filons sédimentaires). On distingue trois branches principales de la
stratigraphie:
➢ La ………………………… est basée sur la nature des terrains
indépendamment du contenu en fossiles: exemple; corrélations lithostratigraphiques
des niveaux de sables bitumineux de la région d'Adiaké). La lithostratigraphie
comporte 4 subdivisions croissantes (strate, membre, formation et groupe).
➢ La …………………………… est basée sur le contenu en fossiles de chaque
unité lithologique donnée. Ex; les divers niveaux de glauconites de la falaise de
Fresco comporte une variété de fossiles '(nautiles, bivalves, échinodermes et
foraminifères) qui nous permet de les dater du Paléocène. Elle se décompose en
plusieurs subdivisions également croissantes (biozone, cénozone, acmé). Du fait"
dé- la spécialisation, on rencontre parfois les termes" de palynostratigraphie (basée
sur les spores et pollens).
➢ La ……………………………………. est basée sur de nombreuses méthodes
(Je plus souvent la géochronologie) en vue d'organiser les séquences sédimentaires
en unités chronostratigraphiques, dont les plus usitées à l'échelle mondiale sont:
l'étage (âge géochronologique moyen 5 à 6 millions d'années), Le nom de l'étage
correspond en principe à l'endroit où il a été décrit pour la première fois; ex.
l'Aquitanien (Aquitaine au. Sud-ouest de la France).
• L'……………. est l'unité de base de la stratigraphie qui permet d'établir des
corrélations à longue distance.
• La ……………… est formée de plusieurs étages pendant une époque donnée.
• Le ………………... regroupe plusieurs séries accumulées durant une période.
• Une ……………….. stratigraphique a été établie et périodiquement remise à
jour en fonction des nouvelles découvertes.
De nombreuses ………………….. ont été récemment distinguées à partir de
nouvelles spécialités ou disciplines géologiques diverses (sismo-stratigraphie,

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magnétostratigraphie etc.).

I. A. Notion de taxonomie

De "taxis" (= ………………..) et de "nomes" (== …………, règle), la taxonomie


ou classification biologique ou systématique des fossiles, est calquée sur les
principes de la classification des organismes récents, en respectant les règles de la
nomenclature zoologique et botanique. Elle a été introduite par le Suédois LINNE
(1707-1178) qui l'a appelée nomenclature binomiale. Dans cette nomenclature, deux
divisions hiérarchiques sont à respecter avec pour élément fondamental l'espèce. Le
cas du chien domestique est illustré dans le cours.
N.B : Le nom du genre commence toujours par une majuscule et le nom spécifique
toujours en minuscule.

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Chapitre 2 : ETUDE DE QUELQUES MACROFOSSILES
La paléontologie stratigraphique s'appuie sur de nombreux organismes ou restes
d'organismes issus de divers embranchements ; nous verrons plus en détail,
• Les ………………. (Cl / Lamellibranches, Cl / Gastéropodes ; Cl/ Céphalopodes) ;
• Les………………(Cl/ Trilobites); les Brachiopodes (Cl/Articulés; Cl/ Inarticulés)
• les …………………………………….. (Cl/Crinoïdes et Cl/Oursins).
I. EMBRANCHEMENT DES MOLLUSIQUES
Le nom de l'embranchement vient du latin " …………….." doté d'un organe
particulier: le pied. C'est l'un des plus importants parmi les invertébrés; il comporte
encore actuellement 150.000 espèces, dont beaucoup sont marines. Les mollusques
ont en commun un corps mou. La masse viscérale et l'appareil respiratoire sont
recouverts par une membrane plus ou moins différenciée appelée manteau, qui dans
de nombreux cas sécrète une coquille (interne ou externe) de nature calcaire. Cet
embranchement comprend 7 classes d'importance très inégale et de morphologies
variées.
1- classe des aplacophores
2- Classe des ……………………………………………
3- Classe des ………………………………………
4- Classe des ………………………………………
5- Classe des ……………………………………
6- Classe des ………………………………………...
7- Classe des ……………………………………...
Seules les trois dernières nous intéressent.
• La classe des ……………… très importante constituée de deux valves articulées,
s'ouvrant grâce à un ligament et se fermant grâce à des muscles adducteurs. De
morphologie très variée. Ils ont une vie marine, lagunaire ou d'eau douce.

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• La classe des ………………….. en est une majeure (au moins 100.000 espèces); ils
possèdent généralement une coquille univalve enroulée en spirale hélicoïdale.
• La classe des ………………….. est particulièrement bien pourvue en espèces
fossiles. Les céphalopodes ont une coquille univalve cloisonnée. Cette coquille est
soit externe (nautile), soit interne (seiche). Elle peut avoir régressé (calamar) ou
avoir entièrement disparu (pieuvre). Un exemple actuel est le nautile.
Le paléocène du bassin de Côte d'Ivoire est particulièrement pourvu en nautiles
fossiles (=G/Deltoïdonautilus), en particulier les glauconites des falaises de Fresco,
Sud-ouest du pays).

1. CLASSE DES BIVALVES


La classe des bivalves possède plusieurs appellations qui font référence soit à la
coquille, soit à l'anatomie de l'animal; on trouve les termes de:
• Bivalves LINNE (1767). C'est le terme le plus ancien et qui fait allusion aux
deux valves qui constituent la coquille; une certaine ambiguïté résidait dans le, fait
qu'il existe d'autres animaux à deux valves mais qui n'appartiennent pas à
l'embranchement des mollusques (ex. ……………………….., …………………).
Schéma des bivalves

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• ………………………….., CUVIER (1795). L'étymologie du mot est " sans
tête" et fait référence à l'absence de tète individualisée chez ces animaux. Ce terme
ancien est complètement abandonné de nos jours.
• ………………………………………, BLAINVILLE (1816). Ce sont les
branchies lamelleuses caractérisant ces organismes qui sont à l'origine du terme
toujours usité notamment chez les francophones.

• ………………………………….. (GOLFUSS, 1821). L'étymologie du mot


est" pied en forme de hache et se rapporte à la morphologie particulière de cet organe
surtout chez les individus ayant un mode de vie fouisseur. Ce terme a l'avantage de
la cohérence avec les trois autres classes majeures de l'embranchement.
Les anglo-saxons l'utilisent fréquemment.
Beaucoup de bivalves possèdent un siphon à double canal permettant la circulation,
de l'eau à l'intérieur de la cavité palléale; c'est une adaptation à la vie fouisseuse. Les
deux valves de l'animal sont solidaires du vivant de l'animal grâce à un système
d'articulation plus ou moins complexe faisant intervenir une charnière (avec dents et
fossettes), un ligament et des muscles.
Les…………………………… admettent dans le cas général, un plan de symétrie
bilatérale correspondant au plan. D’ouverture des deux valves, l'adaptation à des
modes de vie particuliers pourra entraîner une modification de cette symétrie.

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1.1 Morphologie de la coquille
Les ………………………………….. dans le cas général sont identiques; on dit que
la coquille est 1’……………………... Mais il arrive fréquemment que les deux
valves soient bien différentes en réponse à certains modes de vie particuliers (vie
fixée par exemple): on parlera dans ce cas d'une coquille …………………… .Il
existe parfois un autre plan de symétrie passant par l'extrémité de la coquille
{Crochet) et donc perpendiculaire au plan d'ouverture. Si tel est le cas, on aura des
valves dites équilatérales ceci est plutôt l'exception car le plus souvent on aura un
bord plus développé que l'autre et un crochet non droit c'est à dire nettement dirigé
vers l'avant ; c'est le cas des valves dites inéquilatérales.
Il sera alors possible d'observer des coquilles équivalves inéquilatérales (ex.
G/venus) ; équivalves équilatérales (ex.G/Glycymeris); inéquivalves inéquilatérales
(ex. Ostrea): inéquivalves équilatérales (ex G/ Pecten).

Pecten
1.2 Observation de la face externe.
Le ………………………………. est la région portant le crochet (emplacement de
la coquille embryonnaire) ; celui qui lui est opposé est le…………………………..
Le …………………………. est habituellement dirigé vers l'avant c'est à dire vers
le …………………………… (crochet ………………) mais dans certains cas, il est

21
vers l’arrière (crochet …………). ; il est rarement médian (droit); le bord postérieur
est habituellement plus développé .L'ornementation est constituée de:
a) ……………….., soit rayonnantes partant du crochet et arrivant
Perpendiculairement au bord, soit concentriques (dans ce cas, elles sont difficiles à
distinguer des stries d’accroissement :
b) d'…………………… ou de tubercules.
c) ………………………. d’accroissement sont les traces sur la coquille des diverses
étapes de la croissance du vivant de l'animal; elles sont concentriques et la dernière
strie d'accroissement est précisément le bord de la coquille
Le bord de la coquille est souvent souligné par une crénulation qui joue un rôle de
filtre lorsque l'animal entrouvre les valves.

II. 1. 1.3. Orientation de la coquille


L'échantillon est tenu verticalement, le crochet dirigé vers le haut donc le bord
………………………….est vers le bas, et le bord …………………… parallèle à
l'observateur. Si la face externe est dirigée vers la gauche. C'est une valve gauche et
inversement.
Si les crochets est ………………………… (médian) il peut y avoir incertitude,
celle-ci sera levée par l'examen de la face interne. Mais dans le cas général des
coquilles à forme hydrodynamique. La partie effilée correspond au bord postérieur.

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II.l.1.4. Observation de la face interne
Elle permet d'observer le système d'articulation (la charnière, les ligaments), les
empreintes laissées par les muscles (les empreintes musculaires), le bord du manteau
et éventuellement le siphon (la ligne palléale).
a) La charnière est située sous le crochet sur un épaississement de la coquille appelée
plateau cardinal; il est très important de l'observer car les premières classifications
utilisaient ce seul, critère pour définir les ordres.
Elle est constituée de pièces en saillie (les dents) et d'alvéoles (les fossettes). Il existe
7 types de charnière (dont nous ne verrons que 3)
* charnière ……………………….. comporte des dents petites et semblables
sur une ligne cardinale droite ou courbe;
* charnière …………………………….: comporte peu de dents (5 au
maximum) ; les dents situées sous le crochet sont dites cardinales; celles qui se
trouvent à l'extérieur sont dites latérales,
* charnière …………………………… ne comporte pratiquement pas de dents
ou parfois totalement disparues comme chez les huîtres dont l'articulation des valves
n'est plus assurée que par les ligaments.

b) Le …………………………. est constitué de matière organique élastique.il assure


l'ouverture des valves et n'est pas fossilisé mais son emplacement reste visible il peu
occuper une position variable (interne ou externe) par rapport à la charnière.
- position …………….., Il se trouve inséré soit dans une fente étroite située
sous le crochet (il s'agira dans ce cas de fossette ligamentaire dispositif rencontrant
particulier chez les hétérodontés soit occupé une surface plus importante entre le
crochet et la charnière. (On parle alors d'aire ligamentaire de forme triangulaire
souvent ornée de stries en chevrons; type bien représenté chez les formes taxodontes.
- en position ……………………… Il occupe alors une fossette à l'intérieur de
la charnière disposition observable surtout chez les …………………………..

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- Les ……………………………, Il s'agit des traces laissées par les muscles
adducteurs et le manteau.
* Les empreintes musculaires correspondent aux traces des muscles adducteurs
chargés de la fermeture (active) des valves du vivant de l'animal . Ces empreintes
sont en général au nombre de deux (ces formes sont dites dimyaires); l'une est située
sur le bord antérieur et l'autre sur le bord postérieur; ces traces sont soit sensiblement
égales (formes ………………….. ), soit différentes (formes ………………………),
Chez certaines formes un des muscles adducteurs (antérieur) a disparu;
la coquille est dite ……………………….; le muscle est alors assez gros et en
position subcentrale empreinte palléale est généralement bien visible sur le bord
interne de la coquille, elle passe d’un muscle adducteur à l'autre. Cette ligne peut
être continue: elle est alors dite ; …………………….. ; ou bien peut être
interrompue par un ……………………… (empreinte du siphon notamment chez les
formes fouisseuses). Elle est toujours située sur le bord postérieur de la valve; cette
ligne est dite …………………………... Sur le fond les bivalves peuvent également
se déplacer librement; ils sont dits ………………………….
Il existe des formes qui sont:
- fouisseuses de surface (ex. Cd Cardium, G/Glycymeris, G/Arca)
- fouisseuses de profondeur: auquel cas la coquille est muni d'un siphon (ex: GI
Venus) Enfin les bivalves dits ] Ierforants existent dans le benthos.
Les bivalves sont des organismes microphages qui filtrent l'eau et retiennent les
particules sédimentaires qui s'y trouvent
II.1.I.5 Répartition stratigraphique.
Les premiers bivalves sont paléozoïques et datent du Cambrien; ils n'ont réellement
commencé à se développer qu'à partir du Secondaire. Ce groupe est en plein essor
depuis le Tertiaire. Ce sont généralement de bons fossiles de faciès et assez rarement
de bons fossiles stratigraphiques.
La fiche descriptive des bivalves doit comporter les points suivants:

24
- la morphologie de la coquille (forme?, symétrie")

25
-
la taille et l'orientation du crochet (prosogyre?, opistogyre?, médian?)
- la nature l'ornementation (côtes: concentriques ou radiaires ? tubercules )
- le type de charnière (taxodonte?, hétérodonte?, dysodonte?)
- le nombre et la taille de(s) empreint(e) musculaires)
- la configuration de l'empreinte palléale (avec ou sans sinus ?)
- le milieu et le mode de vie (marin, lagunaire, eau douce; benthique ou
pélagique, fixée ou libre )
- la répartition stratigraphique (toujours indiquée dans le boîtier contenant le
fossile) pour chaque genre étudié

II.1.2. CLASSE DES GASTEROPODES


II.1.2.l. Généralités
Les ……………………………………… se caractérisent par:
- Une tête bien différenciée portant des yeux, des tentacules, une bouche
- Une masse viscérale avec les divers organes ; digestif et respiratoire et
circulatoire. Cette masse viscérale du fait de l'enroulement de la coquille, a subi une
torsion de 180°.
- un manteau entourant la masse viscérale; c'est lui qui sécrète la coquille
- un pied musculeux bien développé s'étendant à l'extrémité du manteau; il sert
à la reptation (animaux. beaucoup plus mobiles que les lamellibranches).
une coquille univalve non cloisonnée de nature calcaire, généralement enroulée
en …………………..(ou hélicoïdale) autour d'un axe interne: la ………………….;
de ce fait on ne peut plus parler de …………………………. sauf chez de rares cas
d'espèces non enroulées.

26
-
L'enroulement de la coquille des gastéropodes est en principe …………………. ;
c'est à dire qu’il s'effectue dans le sens des aiguilles d'une montre; certaines espèces
ont cependant un enroulement dit ………………... s'effectuant dans le sens contraire
Il. 1.2.2. Description de la coquille
La description morphologique d'une coquille de gastéropode:
*l'………………….. est l'extrémité de la coquille
*la ……… est l'ensemble des tours sauf le dernier; elle peut être aplatie ou allongée
*le ………………………. est le plus développé et qui porte l'ouverture
*……………………………….. c'est le nom donné à l'ouverture: il est soit échancré
par une gouttière siphonale (coquille ……………………..) soit non échancré
(coquille ……………………………..). Le péristome peut être prolongé par un labre
; le péristome parfois obturé par un opercule qui protège la masse viscérale chez
certaines formes d'achatines (escargots) durant l'hibernation de l'animal .
* la …………………………est l'axe d'enroulement interne de la coquille; elle
peut être creuse si les tours sont lâches et s'ouvrir près du péristome par l'ombilic.
- L…………………………… spirale suit l'enroulement et peut être très variée;
filets, tubercules, côtes etc. ;
* l'ornementation transverse est perpendiculaire à la précédente et se présente
sous forme de …………………, ou d'……………………………;
* les …………………….. d'accroissement sont transverses; la dernière strie
d'accroissement correspond au péristome. Mais une coquille peut être tout
simplement lisse.

27
-

II.l.2.3. Classification
C'est la classification des biologistes qui sera adoptée ici. Car elle s'appuie sur les
parties organiques molles qui, en général, disparaissent à la mort de l'animal. Ainsi
on distingue trois sous-classes très inégales, définies à partir du système respiratoire
(nature et position) :
- ……………………………..branchies en avant du cœur; sous-classe la plus
importante à coquille bien développée.
- …………………………..branchies en arrière du cœur; les individus de cette
sous-classe ont une coquille réduite voire absente pulmonés formes terrestres et
d'eau douce, à poumon différencié, à coquille mince.
II.1.2.4. Milieu et mode de vie
La majorité des …………………………. vit en milieu marin, souvent littoral; de
nombreuses formes sont adaptées à la vie en lagune (ex. GI Pachymelania.)
Certaines espèces sont uniquement d'eau douce (ex.GI /anorbis,G/Limnea) et qui
sont des vecteurs de maladies parasitaires; en effet, les planorbes vivant dans les
étangs des régions chaudes peuvent héberger des larves de ……………………….,
responsables de la bilharziose humaine. D'autres enfin, sont terrestre

28
-
(ex.Gl/Achatina dont la forme actuelle. est très répandue en Côte d'Ivoire). Les
formes terrestres et lacustres sont herbivores; les formes marines sont soit herbivores
soit carnivores.
Certaines espèces percent la coquille des bivalves; ils sont dits perforants; ces formes
sont communes en Côte d'Ivoire). La majorité des gastéropodes marins a un mode
de vie benthique vagile. Cependant, certains vivent soit strictement fixés au substrat
(ex.GI Vermetus) soit disposant d'une relative mobilité (ex.GI Patel/a.).
Certains préfèrent les fonds rocheux (ex.GI Littorina) mais beaucoup vivent dans les
sables (ex, QI Pachymelania etc.)
Pour se protéger d'éventuels prédateurs, les gastéropodes rentrent dans leur coquille
qui, chez certaines espèces peut être hermétiquement close grâce à leur
…………………. obturant l'ouverture (…………………………… ).
II.1.2.5. Répartition stratigraphique
Les premiers gastéropodes apparaissent dès le Cambrien. Ce sent les
archeogastéropodes qui dominent pendant le Paléozoique
Au Mésozoique, ce sont les mésogastéropodes vers la fin du Crétacé et au début du
Tertiaire, toute la faune actuelle est pratiquement établie. Les gastéropodes sont,
comme les lamellibranches, de bons fossiles de faciès,

29
La fiche descriptive d'une coquille de gastéropode doit comporter les points suivants.
- la morphologie de la coquille ( univalve", allongée?, globuleuse?, enroulée ou non
- le type et le sens de l'enroulement ( hélicoïdal", planispiralé?, absent?)
-l'apex (angle apical aigu ou non?)
- le nombre de tours (spire+ dernier tour)
- l'ornementation ( spirale?, transverse?, épines", tubercules?, stries
d'accroissement?, côtes", filets ?)
- le péristome (holostome ou siphonostome? labre développé ou uon") - milieu
et le mode de vie (marin", lagunaire?, terrestre?, benthique fixé, ou libre")
- la répartition stratigraphique (en général indiquée dans le boîtier pour chaque
spécimen)

Il.l.3. CLASSE DES CEPHALOPODES


II.1.3.1. Généralités
Ce sont les………………….. les plus élevés en organisation. Ils possèdent tous :
- une tête avec un véritable cerveau, de gros yeux latéraux, une bouche pourvue
d'une mâchoire cornée appelée "……………………………………."
- un pied très différencié: une partie est transformée en bras tentaculaires munis
de ventouses, l'autre partie est constituée par un "entonnoir" (sorte de poche
musculeuse ouverte vers l'extérieur et dont la brusque contraction provoque
l'expulsion de l'eau qu'il contient et qui assure le déplacement de l'animal par
réaction. L'entonnoir se prolonge par une cavité contenant les branchies; - un
manteau qui entoure la masse viscérale et dans certains cas, sécrète.la coquille;
- une coquille (sauf chez les octopodes) appelée phragmocône interne
qu'externe mais toujours cloisonnée. Sa forme peut être droite ou enroulée en spirale.

30
Leur morphologie comme leur taille peut être extrêmement variable; certaines
ammonites ne sont que de quelques millimètres; les plus grandes ont jusqu'à 2,5
mètres de diamètre. Les céphalopodes se divisent en trois sous-classes.
- sous-classe des ………………………. (Belemnites, Seiches)
- sous-classe des …………………………….. (Nautilus)
- sous-classe des…………………………….. (Ammonites)
Au cours de nos TD, nous utiliserons la classification qui tient compte
essentiellement du nombre de branchies chez ces organismes. On distinguera deux
sous-classes également inégales :
- les …………………………. (4 branchies) qui sont des formes à coquille
externe habituellement enroulée (ex: nautiles, ammonites);
- les ……………………….. (2 branchies); formes à coquille habituellement
droite (ex: bélemnites, seiche). Cette coquille peut être soit réduite (ex : calamar)
soit avoir complètement régressé (ex: pieuvre)

II.1.3.2. Sous-classe des tétrabranchiaux.


Ils se subdivisent en deux groupes: les Nautiloidés et les Ammonoidés.
a) Caractères généraux des Nautiloïdés
Groupe important à coquille ………………….., ……………….. (orthoceras que
nous n'étudierons pas), courbe ' 1 ou enroulée (nautile) en spirale plane

31
Dix ordres composent la sous-classe dont 9 sont essentiellement paléozoiques. Un
seul ordre est parvenu jusqu'à l'Actuel et n'est plus représenté que par le genre
Nautilus. Les nautiles Vivants se rencontrent dans le Pacifique sud (Philippines) à
des profondeurs pouvant atteindre 700 mètres.
* la coquille du nautile
Elle est univalve et planispiralée, c'est à dire que le plan d'enroulement est aussi le
plan de symétrie bilatérale.
Lorsque l'enroulement de la coquille d'un nautile est caractérisé par des tours qui
sont très recouvrants; cette coquille est dite involutée , la partie non recouverte par
le dernier tour est ………………………; il est généralement petit chez Les nautiles.
Sur chaque tour, on distingue le bord ……… (externe) et le bord …….…(interne).
L'ornementation de la coquille n'est en général matérialisée que par de fines stries
d'accroissement .
L'examen des moules internes de nautile permet d'observer des lignes texueuses qui
sont des traces des cloisons internes. Ces lignes sont appelées lignes
de………………….celles - ci sont essentielles en systématique. On ne peut voir ces
lignes que si la coquille a disparu ou suffisamment usée ou bien si l'on dispose d'un
moule interne.
L'observation de la section des nautiloïdés permet de voir les cloisons ou sepra qui
délimitent les loges ou chambres. La dernière …………. est la loge d'habitation
entièrement occupée par le corps de l'animal. Cependant, la loge initiale et les autres
loges sont en relation grâce à un conduit membraneux appelé ……………..,
traversant la cloison en son centre
Les ………………………. sont tous marins nageurs; le nautile vit avec le péristome
vers le bas. Ce sont des prédateurs.
* Répartition stratigraphique
Les 9 ordres de Nautiloidea du Péléozoique comportent d "excellents fossiles
stratigraphiques.

32
Le 9ème ordre: (Nautilida) a très peu évolué; et présente donc moins d'intérêt
stratigraphique.
En Côte d'Ivoire un gisement de Deltoïdonautilus a été décrit dans les glauconites
constituant la base des falaises de Fresco (Sud-Ouest du pays)
II.I.3.3. Sous-classe des Ammonoïdés a) Caractères généraux
C'est le groupe le plus important parmi les céphalopodes: il est essentiel pour la
stratigraphie du Mésozoïque. Les formes sont très variées , l'évolution a été très
rapide. La fin du Crétacé marque la disparition totale et brutale de toutes les
ammonites.
b) Coquille des Ammonoïdés
c) Les types de suture
Quatre types de lignes de suture sont susceptibles d'être rencontrés chez les
Amrnonoïdés
-type l.suture simple
-Type 2 sutures ………..consiste en une suite de selles arrondies et de lobes pointues
-type 3 suture ………se complique un peu plus en se sens que les lobes deviennent
dentelés. Les selles restantes arrondies.
-type 4 sutures…………………. (persillé) est beaucoup plus complexe ; les lobes et
les selles sont profondément incisées et découpées à la façon d’une feuille de persil
d’où le nom de suture …………………………………….
d) forme
les tours peuvent être très embrassant ( recouvrants) avec un ombilic punctiforme,
c'est-à-dire qui a la forme d’un point tous les intermédiaires peuvent s’observer.
e) L'ornementation
Elle est extrêment diversifiée, et toujours bien développée (côte, tubercules, stries
d'accroissement) de même, la section du tour présente diverses formes

33
f) Milieu et mode de vie des Ammonoïdés
Leur mode de vie est marin ……………………….. (nageur) et qui semble être
voisin de celui des nautiles,
g) Répartition stratigraphie

• ………………………….: Dévonien/Trias
• ………………………..Trias/Crétacé (zone à Ammonites) h) Classification
On a l'habitude de distinguer, sans que ceci ait une valeur systématique, les
Ammonoïdés les plus anciens 'Paléozoicues-début Trias) sont appelés Eoammonites
; les plus récents Néo- ammonite,
i) Evolution des Ammonoïdés
Les filiations existent entre les différents ordres d'Ammonoïdés. Au sein de chaque
ordre, se produit une évolution extrêmement rapide ;le summum étant atteint par les
Ammonite
II.1.3.4. Sous-classe des dibranchiaux ou Coleoïdés
Leur coquille, quand elle existe est interne donc recouverte par le manteau Cette
sous-classe comporte quatre ordres dont nous ne verrons que deux: g/ Belemnites
g/ Sepiidés
a) Ordre des belemnites
la coquille des ………………………….. se comporte de trois parties .
* Le ……………………….est l'extrémité de la coquille; il a la forme d'une
balle de fusils ou de pointe de lance et, est constitué de calcite fibreuse rayonnante.
C'est une pièce qui n'a qu'un rôle d'équilibrage, A sa surface, s'observent parfois des
sillons; traces d'insertion de nageoires. A l'avant du rostre, se situe une alvéole
conique où venait se placer la coquille proprement dite.
* Le ……………………………ou coquille au sens strict est constitué d'une
série de chambres, superposées, traversées par un siphon en position ventrale.

34
* Le ………………………………. est une fine lame de matière cornée et
d'aragonite qui prolonge dorsalement le…………………………. Elle est très
rarement conservée du fait de sa fragilité.
Les parties molles ne sont connues que par de rares empreintes,
b) Ordre des sepiidés
Les individus de cet ordre possèdent une coquille interne généralement droite
comme chez la seiche (Sépia), La coquille des seiches est formée d'un empilement
très serré de lamelles d'aragonite spongieuse; elle est protégée dorsalement par
un……………………………..corné. A l'extrémité du phragmocône, s'observe un
rostre très réduit.
c) Milieu et mode de vie des Colloïdes
Tous les ………………………………… sont marins; et d'excellents nageurs. Le
mode de vie des Bélemnites doit être rapproché des seiches et calamars actuels qui
sont des prédateurs immobilisant leurs proies grâce à leurs tentacules. Ces animaux
possèdent la faculté d'émettre un nuage d'encre pour protéger leur fuite en cas de
danger.
d) Répartition stratigraphique
Les ……………………………………….. sont d'un grand intérêt pour la datation
des terrains jurassique et crétacé.
Les toutes premières formes sont carbonifères (Eobelemenites) mais le
développement de l'ordre ne commence réellement qu'au Jurassique où elles ont pu
être extrêmement abondantes comme en témoignent les" véritables champs de
rostres" caractérisant certaines formations marines de cette époque. L'évolution au
sein des Bélemnites s'est effectuée assez tôt et a donné les
…………………………………….A l'Éocène, les Bélemnites vrais ont disparu.
La fiche descriptive des céphalopodes comporte les points suivants:
l'enroulement si oui involute ou évolute ? Ornementation si oui, nature? Section du
tour ovale? en cœur ? etc la suture, type de suture?

35
Vie ; milieu et mode ? répartition stratigraphique (généralement indiquée dans le
boîtier contenant le fossile)

II.2. EMBRANCHEMENT DES ARTHROPODES


II.2.l. Généralités
Les ………………………………..sont des animaux caractérisés par un squelette
interne segmenté et articulé; la carapace. Elle est de nature chitineuse parfois
imprégnée de calcaire. Le corps est typiquement divisé en trois parties: )a tête, le
thorax et l'abdomen. La tête porte des appendices sensoriels ou préhensiles; le thorax
porte les appendices locomoteurs (pattes). La respiration se fuit suivant les cas à
l'aide de branchies ou de trachées.
La classification comporte 5 classes (ou super-classes)
1-……………………………… (Cambrien/Act) ex: crabes, ostracodes
2,-…………………………. (Ord/ Act) ex: araignées
3- …………………………… (Cam/Perm), ex trilobites
4 -………………………………… (Ca rb/Act) ex insectes
5-……………………………. ( Silur/Act). ex mille pattes Seule la classe des
trilobites sera abordée
II.2.l. Classe des trilobites
Animaux marins uniquement fossiles du Paléozoïque, ils apparaissent à la base du
Cambrien et s'éteignent au Permien. On a recensé plus de 1600 genres qui sont dans
l'ensemble, d'excellents fossiles stratigraphiques. Leur caractéristique fondamentale
est la trilobation, tant longitudinale que transversale.

II.2.2.1. Morphologie générale d'on trilobite


Dans le sens longitudinal, on distingue trois parties
-la tête ou céphalon

36
-le thorax
-le pygidium
Dans le sens transversal, s'observe un lobe axial Srachis) et deux lobes latéraux
plèvres).
a) Le ……………………… se compose d'une partie médiane renflée : la
glabelle entamée de plusieurs ………………………………. Cette glabelle peut
avoir plusieurs. De part et d'autre se trouve des joues portant des yeux à facettes. Ces
joues sont parcourues par une ligne de séparation lors des mues:
c’est la suture faciale qui passe par l’œil. La joue est donc divisée en deux parties:
la joue fixe près de la glabelle et la joue mobile (ou libre) plus externe. La position
de cette ligne par rapport à l'angle génal est un caractère important en systématique.
Elle peut être en avant de l'angle génal: suture propariale ; elle peut être dans l'angle
génal: ……………………………………... Elle peut être en arrière de cet angle:
suture opistopariale . Le génal peut se poursuivre par une pointe génale.
b) Le …………………….. comporte un nombre variable de segments suivant
les espèces de 2 à 44. Ils sont tous articulés les uns par rapport aux autres. La partie
axiale est le …………………………les parties latérales se nomment les plèvres.
Les articulations sont parfois suffisamment souples pour permettre l'enroulement en
boule du trilobite, en cas de danger. Chez certaines espèces, chaque segment est
prolongé par une pointe pleurale.
c) Le ……………………………… est constitué de segments soudés; il peut
s'orner de sillons ou se poursuivre par une pointe pygidia.

II.2.2.2.Classitication des Trilobites


Ils sont regroupés en deux ordres principaux d'importance très inégale les
……………………..d'ordre inférieur (famille, genre, espèce) sont fondés sur:

la ligne de suture ………………………..

37
la forme de la ……………………. (élargie ou rétrécie vers l'avant)
le nombre de ………………………….. thoraciques
II.2.2.3. Milieu et mode de 'Vie
Les trilobites sont tous …………………….. ils vivent sur le plateau continental au
milieu ouvert mis à proximité des côtes ils sont limivores c'est à dire se nourrissent
de boue mais certains possèdent une réelle adaptation à la vie fouisseuse dans les
grands fonds sans lumière: ce qui expliquerait la disparition des yeux chez certaines
formes.
D'autres trilobites sont nageurs ou tout au moins planctoniques comme en
témoignent les……………………ou……………………………. transformés en
véritables flotteurs. Leur disparition au Permien supérieur n'est pas réellement
expliquée beaucoup évoquent une concurrence biologique d'autres espèces mieux
adaptées certains pensent à l'action des prédateurs nouveaux (sélaciens).
La fiche descriptive des trilobites doit comporter les points suivants:
-Forme générale? Symétrie?
-Céphalon
-forme glabelle, sillons (Rétrécie ?, Elargie? Droite ?)
- taille des yeux (gros ou petits?). type: de suture faciale (Ospistopariale ?
Gonatopariale ? Propariale?)
-pointes génales
-Thorax
- nombre de segments thoraciques
- pygidium
-taille et forme
-pointes pygidiales
- vie

38
- répartition stratigraphique (elle est généralement indiquée dans le boîtier contenant
le fossile).

II.3. EMBRANCHEMENT DES BRACHIOPODES


II.3.1. Généralités
Ce sont des invertébrés marins à coquille bivalve calcaire (plus rarement
phosphatée) constituant à eux seuls un embranchement, Ils possèdent un organe
particulier appelé ………………………….sorte de couronne de cils vibratiles situés
près de la bouche, ayant à la fois un rôle nutritionnel et respiratoire. Cet organe est
supporté par une pièce calcaire véritable ‘’squelette interne": le
……………………………ou appareil ……………………………….

39
Les brachiopodes sont tous ………………….. et …………………………; leur
fixation au substrat se fait grâce à un pédoncule passant par un orifice situé à
l'extrémité de l'une des valves…………………………………
Ce groupe, apparu dès le Cambrien, atteint son apogée au Primaire; il est en complète
régression aujourd'hui.
La classification des brachiopodes porte sur le mode de liaison entre les valves; deux
classes ont été définies.
1). Les articulés (avec charnière),
2) Les inarticulés (sans charnière)
Les taxons de rangs inférieurs sont fondés sur l'appareil brachial d'une part et sur
l'ouverture pédonculaire d'autre part.

II.3.2. La coquille
II.3.2.1. Chez les inarticulés
Elle est constituée de deux valves souvent égales (équivalves), de nature chitineuse
ou calcaire. II n' y a pas de charnière (donc pas de dents); elle ne possède ni
brachidium ni …………………………….. L'ouverture et la fermeture des valves se
font par un système de muscles.

40
Il.3.2.2. Chez les articulés
Elle est constituée de deux valves …………………….. (inéquivalves): la plus
grande porte le crochet et est perforée par l'orifice d'où sort le pédoncule de fixation.
Pour cela on l'appelle valve ………………ou ………………………….. la petite
valve. Généralement moins bombée supporte à l'intérieur le brachidium et de ce fait
se nomme valvé …………………. ou dorsale .
La coquille des brachiopodes admet un plan de symétrie qui passe paf le crochet et
non par le plan d'ouverture comme chez les formes équilatérales de lamellibranches
La ligne de jonction entre les valves s'appelle la……………………… on distingue
la commissure cardinale (charnière), la commissure ……………….et la
commissure …………………………….
L'appareil brachial étant de nature ………………….. il est souvent fossilisé il peut
se présenter sous trois formes différentes.
1) Le type le plus simple consiste en deux sortes de crochets recourbés les
………….ils sont en position symétrique par rapport au foramen : ex. Rhynchonella.
2) La deuxième est constitué par ' une bandelette calcaire formant
une……………..:
ex: Terebratula,
3) Le troisième type se caractérise par un enroulement en spirale conique
extensible vers l'extérieur lors de l'ouverture de la coquille. (ex. Spirifer). La
charnière et les muscles sont rarement observables car les deux valves restent en
place post-mortem (après la mort de l'animal). Chez les articulés, la charnière est
toujours semblable avec deux dents et deux fossettes.

41
II.4. EMBRANCHEMENT DES ECHINODERMES
II.4.1. Généralités
Les animaux marins à squelette calcaire dermique constitué de plaque jointives ou
non. Embranchement très important 3000 genres) caractérisé par une symétrie
d'ordre 5 (symétrie pentaradiée).
D'un point de vue systématique on sépare les formes fixées des formes libres
……………………………. (formes fixées) dont les Crinoïdes.
………………………………. (formes libres) dont les Echinodermes.
- Les……………………….sont les seuls à avoir des descendants actuels (ex.
Crinus) chez les formes libres, on distingue les étoiles de mer (Astéroïdes)
possèdent 5 bras mobiles.
La classe de loin la plus importante est celle des Echinoïdes ou Oursins.

42
II.4.2. Classe des Echinoïdés
II.4.2.1. Organisation générale
Les…………………….. ont une coquille appelée test constitué de plaques calcaires
soudées (calcite mono cristalline) qui protègent entièrement le corps de l'animal.
Ces plaques sont disposées en 10 paires rayonnantes reliant la face supérieure ou
……………………………..à la face intérieure plaque …………………. Chacune
de ces plaques peut porter ou non un tubercule sur lequel s'articule un piquant ou
radiole. Cinq paires de colonnes sont caractérisées par des plaques perforées portant
chacune 2 pores (……………………….) : ce sont les zones ou aires
………………………….
Cinq autres paires de colonnes ont des plaques sans pores ce sont les zones
interambulacaraires. Passant par les diplopodes, sont bien visibles les podias ou
pieds ambulacraires; l'oursin possède 5 gonades aboutissant chacun à un pore génital
situé sur la face, apicale. II y a deux types d'oursins: les …………………. et les
…………………………………..
II.4.2.2. Les oursins réguliers
Ils ont un test à contour circulaire, une symétrie pentaradiée et ont une bouche et un
anus diamétralement opposés

43
a)La face ………………………….
Elle porte l'appareil apical composé de dix plaques disposées en cercle autour du
……………central contenant l'anus. Il comporte 5 plaques génitales perforées d'un
pore génital chacune et 5 plaques ………….. également perforées d'un poreocellaire.
Une des plaques génitales est de très grande taille et est percée d'une multitude de
petits orifices: c'est la plaque madréporaire ou madréporite.
L' …………………………………et la numérotation se font à partir de la
madréporite. Les plaques génitales et………………………… peuvent-être
disposées sur un cercle (apex monocyclique) ou sur deux cercles (apex dicyclique).
La …………………………… est l'ouverture au centre de l'appareil apical, du
vivant de l'animal. Une membrane portant elle-même de petite plaques calcaires
recouvrait excepté un orifice laissé libre l’anus
b) La…………………………………………….
Elle porte les zones ambulacraires. Le départ des zones ambulacraires se situe en
face des plaques ………………………………………..

II.3.3. Classification et répartition stratigraphique


• Les ……………………..comportent 200 genres avec 2 ordres principaux.
• Les ………………. comportent 3200 genres groupés en 7 ordres qui sont eux
aussi essentiellement paléozoïques. Ce sont de bons marqueurs stratigraphiques.
Deux ordres ont des représentants actuels; il s'agit de…………………………… et
de ……………………………………………………..
II.3.4. Milieu et mode de vie.
Les brachiopodes sont tous marins benthiques et sessiles. Ils sont fixés grâce à un
pédoncule. Certains en sont dépourvus mais sont ancrés au fond par les
…………………. ou par les………………………….
D'autres vivent enfouis dans un terrier.

44
Les brachiopodes occupent les zones littorales néritiques (de, 0 à 200 m): il existe
toutefois des espèces vivant à très grande profondeur. Ils préfèrent les eaux chaudes
mais leur résistance aux variations des conditions de milieu (T°, lumière, profondeur.
salinité etc.) est tout à fait remarquable.
La fiche descriptive d'un brachiopode
Elle doit comporter les points suivants:

Symétrie: plan de symétrie? Coquille inéquivalve ? Équilatérale?


Forme; ovoïde? Biconvexe? Triangulaire?
Ornementation: avec sinus? Bourrelet? Côtes? Absente?
Charnière: ligne cardinale droite?, courbe?
Commissure frontale ? ; droite? Sinueuse 7, en zig-zag?
Brachidium: cru ras?, boule? Spirale?
Vie benthique, sessile
Répartition stratigraphique (généralement indiquée dans le boîtier contenant
le fossile)
Elle porte également les zones inter-ambulacraires généralement plus larges
démarrant en face des plaques génitales. Elles sont ornées de tubercules (un ou
plusieurs par plaque) sur lesquels s'articulent les piquants ou radio les dont la
morphologie peut être très variée ; ils permettent les déplacements de l'animal.
Comme sur des échasses tout en le protégeant en outre d'éventuels prédateurs
c) Le ………………………………
C'est l'ouverture située sur la face inférieure et qui porte en son centre la bouche ;
celle-ci est armée d'une mâchoire articulée comportant 5 dents
…………………………………….
Le pourtour du péristome peut être soit continu (il est dit …………………) soit
muni d'encoches (il est dit …………………………………)

45
II.4.2.3. Les oursins irréguliers
Ils dérivent des réguliers par modification de plusieurs caractères : une morphologie
générale, position du périprocte, allure des zones ambulacraires, de la couronne et
de la bouche.
Ces transformations sont en liaison avec leur mode de vie devenu fouisseur. La
symétrie pentaradiée originale s'altère en symétrie bilatérale.
a) L'appareil apical
La modification principale porte sur la migration du périprocte qui a quitté la zone
apicale La conséquence en est généralement la disparition simultanée de la plaque
génitale.
L'appareil apical n'est plus ……………………. (5 plaques génitales) mais
………………………………..(4 plaques génitales).
Dans certains cas, on assiste à une fusion des autres plaques avec
la…………………… qui ne forme plus qu'une seule grande plaque unique
(…………………………………………ex. Radiorotula)
b) ………………………………………..
Il a migré depuis le centre de l'appareil apical en direction de l’arrière il se trouve
soit encore en position supère (mais exceptionnellement) soit en position marginale,
soit enfin sur la face orale il est alors dit ……………….. La migration se fait
toujours dans le plan de symétrie et dans la zone inter-ambulacraire postérieure.
c) Le ……………………………………….
Il demeure toujours sur la face inférieure soit en son centre comme chez les oursins
réguliers, soit déplacé vers l'avant Dans ce cas, il s'orne souvent d'un labre
(protubérance en forme de pelle) en adaptation à la ………………………………..

d) La …………………………………..

46
N'est plus sphérique, mais a la forme d'un cœur ou franchement
…………………..ceci entrai ne des modifications des zones ambulacraires qui
deviennent pétaloïdes (ouvertes ou fermées). Chez les formes très aplaties, apparait
une sorte d'………………………………. constitué de véritables piliers de soutien
pour éviter l'écrasement du …………………………………….

II.4.2.4 Classification et répartition des échinoïdés


Elle est en réalité assez complexe dans la mesure où plusieurs caractères
interviennent régulier ou non, forme des dents, morphologie du péristome etc. Ce
qui fait au total une bonne vingtaine d'ordres.
- l'ordre des oursins réguliers comporte trois super-ordres dont le super ordre
(Carbonifère/Actuel) caractérisé par des aires ambulacraires étroites, gros
tubercules, péristome ………………………….
- l'ordre des oursins irréguliers dans lequel on a défini quatre super-ordres dont
celui des …………………………….. (Paléocène/Actuel) dont les individus ont un
test aplati, face orale déprimée; sillons péri-oraux, mâchoire.
IIA.2.5. Milieu et mode de vie
Tous les oursins sont marins. Ils se déplacent sur des fonds rocheux grâce à leurs
radioles sans qu'il n'y ait d'orientation particulière du test. Beaucoup sont associés
aux faciès récifaux notamment les ………………………….. d'autres vivent dans
des faciès littoraux rocheux de la zone intertidale, Ils se nourrissent de végétaux ou
d'animaux sessiles qu'ils broient avec leurs dents.
Les oursins irréguliers s'enfouissent partiellement ou totalement dans le sédiment ils
sont ……………………………………………………..

47
IIA.3. CLASSE DES CRINOÏDES
IIA.3.1. Généralités
Les ………………………. sont des échinodermes fixés ayant l'allure d'une fleur de
Lis. Les premiers apparaissent au …………………………..il n'existe plus qu'une
douzaine de genres actuels. Ils ont fourni' très peu de fossiles stratigraphiques mais
sont de bons "…………………………….. d'autant plus qu'ils sont généralement
très abondants quand ils sont présents formant parfois de "véritables prairies sous-
marines" : les calcaires à entroques du Dévonien d'Europe. Les taxons de rangs
inférieurs sont établis d'une part, sur le type de liaison entre les plaques de la
……………………..et d'autre part sur la morphologie du …………………………

TP MACROPALÉONTOLOGIE 2A BTS MGP

I- TURITELLA
Embranchement : Mollusques
Classe : Gastéropodes
• La coquille, externe, univalve, non cloisonné, est le résultat de l’enroulement hélicoïdal d’u
cône allongé, autour d’un axe interne, la columelle (visible en section longitudinale)
• Les tours d’enroulement, au nombre d’une dizaine, sont jointifs et progressivement
croissants, ce qui donne à ce genre l’aspect, d’une tour d’où son nom. Les tours sont séparés
les uns des autres par un sillon profond : la suture spirale. L’ensemble des tours d’enroulement,

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excepté le dernier d’est à dire celui de l’ouverture constitue la spire. L’extrémité supérieure est
l’apex.
• L’ouverture antérieure donc à l'opposé de l’apex, est de forme circulaire.
• L’ornementation : fines côtes parallèles à sutures spiralées.
• Strie de croissance : fines, sinueuses, parallèles au bord de l’ouverture.

Stratigraphie : Crétacé – Actuel (développement max au tertiaire)


Paléoécologie : Marin benthique, endobionte. (Sous l’interface mer sédiment.
II-NATICA
Embranchement : Mollusque
Classe Gastéropodes
• Coquille : globuleuse présentant une spire courte et un dernier tour très important
• Ouverture holostome arrondie à l’avant, anguleuse à l’arrière
• Labre simple
• Présence d’un ombilic obturé, dans certaines espèces par une callosité.
• Fines stries d’accroissement parallèles au bord de l’ouverture.

Paléoécologie : Marin benthique, épibionte.


Stratigraphie : Crétacé Actuel (surtout cénozoïque)
III-HYDROBIA
Embranchement : Mollusques
Classe : Gastéropode
• Coquille très petite

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• Spire conique à croissance rapide
• Profil des tours arrondis
• Surface lisse, coquille fine
• Ouverture ovalaire entière (holostome)

Stratigraphie : Surtout Cénozoïque


Paléoécologie : Eaux douces, forme benthique, épibionte.
IV-PLANORBIS
Embranchement : Mollusques
Classe : Gastéropodes
• Coquille discoïdale aplatie, enroulée en spire planispiralé, coquille biconcave au centre
. • Tours lisses, peu recouvrant
• Ouverture arrondie à bord mince.

Stratigraphie : Surtout cénozoïque


Paléoécologie : eaux douces, faciès lacustres, benthique, épibiontes.
V-HELIX
Embranchement : Mollusques
Classe : Gastéropodes
• Coquille enroulée en spirale conoïdale basse, obtuse de plusieurs tours arrondis. Surface
lisse, ou striée en travers, parfois tuberculée ou chargée d’une carène spirale. Ouverture

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arrondie à bord intact souvent rebroussée au dehors, souvent épaissi à sa terminaison mais
sans échancrure, continué par une paroi axiale oblique et sans plus.
• Pas de fente ni d’excavation.

VI-POTAMIDES
Embranchement : Mollusques
Classes : Gastéropodes
• Coquille conique, à tous bombés, ornés de stries spirales granuleuses,
recoupée par des cotes axiales.
• Ouverture montrant un canal siphonal court (ouverture siphonophore), labre plus ou moins
développée.

Stratigraphie : Cénozoïque
Paléoécologie : les Potamides sont typiques des milieux lagunaires à salinité variable, avec
des eaux dessalées ou sursalées).
VII-CYPRAEA (= PORCELAINE)
Embranchement : Mollusque
Classe Gastéropodes
Groupe : Siphonostome

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• Coquille semi-ovoide ou piriforme, a sommet spiral peu ou pas apparent, l’enroulement est
masquer par le développement d’un dernier tour, pratiquement seul visible
. • Surface lisse ou souvent vernissée sur la face bombée. Sur l’autre, l’ouverture forme une
fente médiane arquée ou sinueuse, joignant les extrémités qu’elle
échancre, à parois parallèles plissées en travers.

Stratigraphie : Cénozoïque
Paléoécologie : eaux tropicales, peu profondes. Benthique, épibionte, carnassier.
VIII-NERINEA
Embranchement : Mollusque
Classe : Gastéropode :
Siphonostomes
• Coquille très épaisse, de taille variable (jusqu’à 20cm), dont la spire, allongée
comporte de nombreux tours.
• Présence d’un bourrelet d’ornementation au niveau de la ligne de jonction des
tours (suture spirale)
• La paroi épaisse, est caractérisée par la présence de plusieurs replis internes,
visibles sur des sections longitudinales polies.

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Stratigraphie : Jurassique et Crétacé
Paléoécologie : Marins, caractéristiques des faciès récifaux.
XI-OLIVA
Embranchement : Mollusque
Classe : Gastéropodes
• Coquille enroulée en spirale, à tours séparés par des sutures bien marquées.
• Dernier tour de grande taille, portant une forte rainure à sa base.
• Surface lisse et brillante.
• Ouverture allongée, siphonostome.
• Paroi columellaire plissée.

Stratigraphie : Cénozoïque.
Paléoécologie : marin, benthique, épibionte, eaux chaudes, milieux littoraux.
X-CHLAMYS
Embranchement : Mollusque
Classe : bivalve
Famille des Pectinidae
• Coquille équilatérale, avec eux valves convexes.
• Charnière de type dysodonte, dépourvues de dents
• Fossette ligamentaire petite et triangulaire, située sous le crochet.
• Empreinte musculaire : seule l’empreinte du muscle postérieur est présente.
• De part et d’autre du crochet, se développent les oreillettes qui sont inégales.
Sur la valve droite, l’oreillette antérieure est plus allongée, sa base porte une file de petites
pointes.
• Ornementation de côtes radiaires

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Stratigraphie : tertiaire actuel
Paléoécologie : marin benthique en milieu infralittoral, épibionte vagile.
XI-PECTEN
Embranchement : Mollusque
Classe : Lamellibranche
• Coquille équilatérale, inéquivalve (valve droite creuse, valve gauche plate)
• Charnière d’articulation : dépourvus de dent
• Fossette ligamentaire de forme triangulaire, située sous le crochet.
• Empreinte musculaire : une seule empreinte musculaire, celle du muscle postérieur, sa
position permet de repérer l’arrière et donc d’orienter facilement la coquille.
• Ornementation fortes cotes radiales, fines stries d’accroissement concentrique.

Stratigraphie : Tertiaire – Actuel


Paléoécologie : marin benthique, épibionte.
XII-OSTREA
Embranchent : Mollusque
Classe Lamellibranche
• Coquille inéquivalve, très épaisse, lamelleuse constituée par deux valves terminés chacune
par un crochet. La valve gauche plus développée est creuse, la valve droite operculaire.

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• Charnière dépourvus de dents
• Empreinte ligamentaire très développé située sous le crochet
• Empreinte musculaire : une seule empreinte musculaire, striée, celle du muscle postérieur.

Stratigraphie : Jurassique – Actuel


Paléoécologie : Marin benthique épibionte fixé
XIII-GRYPHAEA
Embranchement : Mollusque
Classe : Lamellibranche
Famille : Ostréidé
• Coquille épaisses, inéquivalve, arquée. La valve gauche, creuse, très
convexe, présente un crochet saillant et bombé, elle est implantée sur un
substrat mou. La droite est plus petite plate, concave, et operculaire.
• Charnière dysodonte caractéristique des ostréidés, elle présente un important
talon ligamentaire.
• Strie d’accroissement en lamelle bien développée surtout sur la valve creuse.

Stratigraphie : essentiellement Jurassique


Paléoécologie : marin, benthique, épibionte.

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Embranchement : Mollusque
XIV-TRIGONIA
Classe, Lamellibranche
Famille, Trogonidés
• Coquille inéquilatérale, épaisse, de forme trapézoïdale à bord antérieur
arrondi et a bord postérieur tronquée.
• Crochet opistogyre
• Charnière, Schizodontes. La valve droite : deux dents striée très écartées (deux fossettes
dentaires), valve gauche, une large dent médiane striée triangulaire bifide, une dent antérieure
comprimée striée, deux fossettes
dentaires.
• Deux empreintes musculaires
• Ornementation : La région antérieure est suivant les espèces ornée soit de cotes très
saillantes soit de tubercules disposés en rangées concentrique.
La région postérieure ou area présente suivant les espèces soit des lamelles fines disposées
verticalement, soit de fine strie concentrique. L’area est délimitée par deux carènes : ne
dorsale ou marginale à l’arrière, une externe à l’avant. Entre ces deux carènes il y en a une
troisième : la carène médiane.

Paléoécologie : zone intertidale des mers chaudes


Stratigraphie : Trias, Crétacé supérieur

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Genre Trigonia
XV-ARCA
Embranchement : Mollusque
Classe : Lamellibranche
Famille : Taxodontes
• Coquille de forme inéquilatérale, et équivalve.
• Charnière de type Taxodontes, le plateau cardinal est rectiligne, il porte de
nombreuses dents orientés vers le centre de la coquille alternant avec des
fossettes dentaires.
• Crochet orienté vers l‘avant (prosogyre)
• Le ligament est situé sur une grande aire ligamentaire à sillon en V
• Empreinte musculaire de taille égale : reliée par une ligne palléale integripalliée/
• Ornementation = cote rayonnantes à partir du crochet.

XVI-GLYCYMERIS
Embranchement Mollusque
Classe : Bivalve Taxodontes
• Coquille subcirculaire, équivalve
• Faible ornementation
• Area ligamentaire large creusée de nombreux sillons en V convergeant vers le crochet
• Plateau cardinal arqué, nombreuses petites dents, plus ou moins effacées
chez l’adulte, perpendiculaire au plateau cardinal, et latéralement es dents
obliques convergeant vers l’intérieur de la coquille.
Forme pratiquement homomyaire integripalliée.
• La surface d’insertion du muscle postérieur limitée du coté antérieur par une arête saillante.

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XVII-REQUIENIA
Embranchement : Mollusque
Classe : Lamellibranche
• Coquille très épaisses, lisses sans ornementation formée de deux valves très inégales.
La valve gauche, fixée est plus développée, elle possède un important crochet enroulée en
forme de corne de bélier, et orientée vers l’avant.
La valve droite libre s’enroule dans un même plan, devenant plane, operculaire.
• Charnière de type pachyodonte c’est-à-dire dents peu nombreuses, épaisse et déformée.
Cette charnière est semblable à celle de Diceras.

Stratigraphie : Crétacé
Paléoécologie : marin récifal épibionte fixé.
XVIII- HIPPURITES
Embranchement : Mollusque

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Classe : Lamellibranche
Famille : Rudistes
• Coquille très épaisse formée de deux valves de tailles très inégales et de
formes très différentes.
La valve droite est fixée, très développée de forme conique, elle présente
intérieurement deux pilier et une arrête ligamentaire auxquels correspondent 3 sillons
externes.
La valve gauche est réduite et operculaire.
• Charnière de type pachyodonte (caractéristique des rudistes) deux dents
coniques, énormes à la valve operculaire, à une dent à la valve fixée, à ces
dents sont respectivement associées les fossettes dentaires.
• Absence de ligament
• Empreinte musculaire : les muscles antérieurs et postérieurs sont implantés sur des lames
myophores saillantes.

Stratigraphie : crétacé sup


Paléoécologie : marin récifal épibionte.

XIV-CARDITA
Embranchement : Mollusque
Classe : Lamellibranche

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• Coquille équivalve, inéquilatérale, chaque valve présente un crochet orienté
vers l’avant.
• Charnière d’articulation située sous le crochet, caractérisée par la présence de 2 à 3 dents
saillantes alternant avec des fossettes dentaires dans lesquelles se disposent les dents de la
valve opposée.
• Empreinte ligamentaire allongée, située à l’avant du crochet.
• 2 empreintes musculaires sensiblement de même taille, une empreinte antérieure et une
postérieure.
• Empreinte palléale intergripallliée, c'est-à-dire sans échancrure, ce qui traduit un mode de vie
épibionte.
• Ornementation : fortes cotes radiales plates recoupées par de fines strie de croissance
concentrique.

Stratigraphie : Tertiaire – Actuel


Paléoécologie : marin, benthique, endobionte superficiel.
XIV-VENUS
Embranchement : Mollusque
Classe : Lamellibranche
• Coquille : équivalve, équilatérale, chaque valve à un crochet orienté vers l’avant.
• Charnière d’articulation : caractérisé par 3 dents saillantes situées sous le crochet alternant
avec 3 fossettes dentaires.
• Empreinte ligamentaire : allongée située à l’arrière du crochet.
• 2 empreintes musculaires de même taille.
• Empreinte palléale : elle est sinupalliée c'est-à-dire échancrée par un sinus palléal.

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• Ornementation = strie concentrique saillante pouvant être ornée de petits nodules alignés et
fines stries de croissances.

Stratigraphie : Jurassique à l’Actuel


Paléoécologie : Marin, benthique, endobionte.

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