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TRANSFERT DE CHALEUR

1- CONDUCTION – MURS PLANS – CONDUITES CYLINDRIQUES

Exercice 1

Calculer la perte calorifique au travers d'un mur en briques de 8 cm d'épaisseur, 4 m de hauteur


et de 2 m de largeur. Les températures des deux faces du mur sont respectivement de 35°C et
de 3°C. (λ = 0,69 W/m.°C)

Exercice 2

Le mur d'un four comporte trois couches de matériaux différents accolées les unes aux
autres :

 Une couche de briques réfractaires ( λ = 1,21 W/m.°C);


 Une couche de revêtement calorifuge ( λ = 0,08 W/m.°C);
 Une couche de briques ( λ = 0,69 W/m.°C).

Chaque couche a une épaisseur de 10 cm. La température est de 872°C à l'intérieur du four et
de 32°C à l'extérieur.

1. Si la surface du mur est de 42 m2, calculer la perte calorifique par conduction pendant
24 heures.
2. Quelle est la température Tm au milieu du revêtement ?

Exercice 3

La paroi d'un four est constituée de trois matériaux isolants en série :

 Une couche intérieure de 18 cm d'épaisseur est en briques réfractaires


( λ = 1,175 W/m.°C);
 Une couche de briques isolantes de 15 cm d'épaisseur ( λ = 0,259 W/m.°C);
 Et une épaisseur suffisante de briques ( λ = 0,693 W/m.°C).

1. Quelle épaisseur de briques doit-on utiliser pour réduire la perte de chaleur à


721 W/m2 lorsque les surfaces extérieures et intérieures sont respectivement à 38°C et
820°C ?
2. Lors de la construction on maintient un espace libre de 0,32 cm, ( λ = 0,0317 W/m.°C)
entre les briques isolantes et les briques. Quelle épaisseur de briques est alors
nécessaire ?
3. La température ambiante étant de 25°C, calculer le coefficient de transfert convectif hC
à l'extérieur de la paroi.

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Exercice 4

Un local est composé de murs composites :

 Bois à l'extérieur :
Conductivité thermique : λb = 0,15 W/m.K et épaisseur eb = 20 mm
 Calorifuge au milieu :
Conductivité thermique : λc = 0,038 W/m.K et épaisseur ec = 100 mm
 Plâtre à l'intérieur :
Conductivité thermique : λp = 0,17 W/m.K et épaisseur ep = 10 mm

En hiver, il faut maintenir une température intérieure Ti = 19°C, le coefficient de convection


intérieure étant hi = 30 W/m2.K pour une température moyenne extérieure de Te = -2°C et un
coefficient de convection extérieure he = 60 W/m2.K. La surface totale des parois est de
350 m2.

1. Évaluer les déperditions thermiques du local.


2. Déterminer le pourcentage d'augmentation de ces déperditions lorsqu'en hiver la
violence du vent entraîne une augmentation du coefficient de convection à une valeur
h'e = 300 W/m2.K.
3. Déterminer la résistance qui contrôle le transfert de chaleur.
4. Pour tenir compte des conditions de températures extérieures plus réalistes, les
fluctuations des températures nocturnes et diurnes au cours de 24 heures sont
représentées par les équations suivantes :

Te (K) = 273 + 5 sin(2πt/24) 0 < t < 12 h


Te (K) = 273 + 11 sin(2πt/24) 12 h < t < 24 h
En considérant des conditions quasi-stationnaires (accumulation de chaleur négligeable au
sein des parois) déterminer les pertes journalières de chaleur du local pour he de la question
1.

Exercice 5

Une conduite cylindrique en acier (diamètre intérieur 53 mm, diamètre extérieur 60 mm,
λ = 40,4 W/m.°C) transportant de la vapeur est calorifugée par 32 mm d'un revêtement fondu
à haute température, composé de terre à diatomée et d'amiante (λ = 0,101 W/m.°C). Ce
revêtement est isolé par 65 mm de feutre d'amiante feuilleté (λ = 0,072 W/m.°C).

Au cours d'un essai, on a trouvé que la température du milieu environnant était de 30°C, la
température moyenne intérieure au tuyau dans lequel circule la vapeur était de 482°C et la
température de la surface extérieure du revêtement de 50°C.

On demande de calculer :

1. les pertes de chaleur exprimées par unité de longueur de tuyau.


2. la température de la surface comprise entre les deux couches de calorifuge.

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3. le coefficient de transfert convectif hc à l'extérieur de la conduite, exprimé par unité de
surface extérieure de revêtement.

Exercice 6

Un tuyau cylindrique ayant une température intérieure constante de 85°C est isolé par une
couche d'isolant de 10 cm d'épaisseur et de conductibilité thermique
λ = 0,0462 + 0,00015 T (W/m.K). La conduite a un diamètre intérieur de 9 cm et l'épaisseur
de sa paroi est de 6 mm (λ = 1,52 W/m.K).

1. Calculer les pertes thermiques par mètre linéaire sachant que la température à la
surface de l'isolant est de 20°C.
2. On utilise cette conduite, d'une longueur de 100 mètres, pour véhiculer de l'eau
chaude dont le débit est de 1200 l/h. La température d'entrée de l'eau est de 86°C et on
désire qu'elle sorte à 84°C. Quelle épaisseur minimale d'isolant doit-on mettre autour
de la conduite pour atteindre cet objectif ?

Exercice 7

Une canalisation cylindrique en acier de rayon intérieur R1 et de rayon extérieur R2 sert au


transport dans l'air ambiant à TF d'une vapeur sèche dont la température de mélange vaut T0.
La conductivité thermique de l'acier est λ1. Les coefficients de convection vapeur-paroi et
paroi-air sont respectivement h1 et h2.

1. Calculer, en régime permanent, le flux de chaleur par surface unitaire externe de


canalisation.
2. Même question lorsque l'on recouvre la canalisation d'un isolant d'épaisseur e et de
conductibilité λ2. On supposera d'une part que le coefficient de convection isolant-air
est égal au coefficient acier-air et d'autre part que le contact thermique acier-isolant
est parfait.
3. Définir et donner la valeur du rendement du calorifuge.

Données :

λ1 acier = 60 W/m.°C λ2 isolant = 0,08 W/m.°C T0 = 200°C


h1 = 1,163 104 W/m2.°C h2 = 14 W/m2.°C TF = 15°C
R1 = 9,5 cm R2 = 10,0 cm e = 5 cm

Exercice 8

Un tube cylindrique en acier de diamètre intérieur 18 mm et de diamètre extérieur 20 mm est


recouvert d'un manchon cylindrique en amiante (λm = 0,200 W/m.°C) d'épaisseur e. Le tube
cylindrique baigne dans un milieu extérieur à 15°C et le coefficient de transfert de chaleur
convectif avec l'air ambiant est hc = 11,6 W/m².°C. La température intérieure du tube
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métallique étant maintenue constante à 100°C (condensation de vapeur d'eau saturée sous
1 atm), on demande de trouver le débit de chaleur par unité de longueur de tube transféré vers
le milieu extérieur en fonction de l'épaisseur du manchon isolant.

 Montrer qu'il existe une épaisseur de ce manchon pour laquelle le flux transféré est
maximal.
 Déterminer l'épaisseur permettant de réduire par un facteur 2 les pertes par rapport au
tube non calorifugé.
Que faut-il penser de ces résultats ?

Donnée complémentaire : conductibilité thermique de l'acier λa = 45,2 W/m.°C.

Exercice 9

Le dispositif représenté par le schéma, supposé à symétrie sphérique, est destiné à isoler
thermiquement de l'extérieur une cavité, initialement remplie d'azote liquide. La paroi r = R0
est donc maintenue à 80 K. Un petit évent, que l'on négligera, impose la pression atmosphé-
rique dans la cavité.
La face externe de la première enceinte métallique R0 < r < R1 et la face interne de la seconde
R2 < r < R3 sont polies, de telle façon que les échanges radiatifs soient négligeables. L'espace
intermédiaire R1 < r < R2 est rempli d'air.
La deuxième enceinte métallique est entourée d'une couche d'isolant thermique R3 < r < R4.
La surface externe du dispositif r = R4 est baignée par l'air ambiant à la température
Tex = 25°C. On ne considèrera qu'un transfert convectif avec une valeur constante hc du
coefficient de transfert.

1. Calculer les pertes thermiques à travers l'enceinte.


2. Calculer au bout de combien de temps la moitié de l'azote liquide sera vaporisée.

Données :

Masse volumique de l'azote ρ = 808 kg/m3.


Chaleur latente de vaporisation à la pression atmosphérique LV = 2.105 J/kg à 80 K.

R0 = 0,146 m
R1 = 0,150 m
R2 = 0,200 m
R3 = 0,204 m
R4 = 0,300 m

λair = 0,025 W/m.°C


λmétal = 15 W/m.°C
λisolant = 0,010 W/m.°C

hc = 10 W/m2.°C

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Exercice 10

La figure ci-après représente un tronc de cône en aluminium (λ = 202 W/m.K) dont la section
transversale est circulaire et de diamètre D = K x1/2 (K = 0,5 m1/2).
La petite base est à une distance x1 = 25 mm, sa température est T1 = 600 K.
La grande base est à une distance x2 = 125 mm, sa température est T2 = 400 K.
La surface latérale est parfaitement isolée.

1. Déterminer la distribution de température T(x), en considérant le transfert de chaleur


en régime monodimensionnel.
2. Déterminer le flux de chaleur à travers le tronc de cône.

2- SOURCE DE CHALEUR

Exercice 1

Un tuyau en cuivre (longueur = 50 cm, diamètre extérieur = 2,5 cm, épaisseur de la paroi
= 2 mm) est bien isolé thermiquement et ses extrémités sont à 0°C. Un courant électrique
traverse le tuyau et débite une énergie de 20 W.

Déterminer le profil de température le long du tuyau et calculer la température au milieu du


barreau. ( λ = 384 W/m.°C)

Exercice 2

Soit un barreau de carbone de 10 cm de large, 2 mm d'épaisseur et 90 cm de long. En


appliquant une d.d.p. de 12 volts aux deux extrémités, la surface du barreau atteint une
température uniforme de 760°C.

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 Quelle est la distribution de température suivant l'épaisseur du barreau ?
 Quelle est la température au centre du barreau ?

Résistivité électrique du carbone : 0,346 10-4 Ω.m.


Conductivité thermique du carbone : 5,7 W/m.°C.

Exercice 3
Une plaque de grandes dimensions et d'épaisseur 10 cm est le siège d'un échauffement interne
d'intensité q = 34,9.104 W/m3. Sa conductivité thermique est de 17,5 W/m.K. D'un côté, les gaz
qui la lèchent sont à 200°C et le coefficient de transfert de chaleur est de 34,5 W/m2.K. De
l'autre, les gaz sont à 30°C et le coefficient n'est que de 11,6 W/m2.K. Établir le profil de
température dans la plaque.

Exercice 4

Une plaque de grandes dimensions et d'épaisseur 10 cm est le siège d'un échauffement interne
localisé dans le plan médian de la plaque et d'intensité q = 1,163 104 W/m2. De chaque côté de
la plaque l'air qui circule est à 100°C et le coefficient de transfert de chaleur vaut 29 W/m2.K.
La conductivité thermique de la plaque est de 17,5 W/m.K. Établir le profil de température
dans la plaque et évaluer en particulier la température dans le plan médian et à la surface externe
de la plaque.

Exercice 5

Un four électrique cylindrique est chauffé par une résistance électrique enroulée en spirales
jointives situées entre les surfaces intérieure et extérieure (rayons Ri et Re). La longueur du four
étant grande par rapport au diamètre, le transfert de chaleur par conduction à l'intérieur de la
paroi se fait uniquement dans le sens radial. On se limitera donc à l'étude d'une section droite.
On admettra que les débits de chaleur transférés vers l'intérieur et vers l'extérieur sont égaux.
On désignera par RS le rayon de la spirale de la résistance électrique dans la section étudiée.
Le fil électrique constituant la résistance sera supposé de section constante et sa résistivité sera
supposée indépendante de la température.

1. Ri = 0,20 m, Re = 0,25 m, RS = 0,21 m, on demande de préciser la puissance


électrique par spirale qu'il faut fournir pour que la température intérieure du four en
régime stationnaire soit de 420°C.
La paroi du four est constituée d'un matériau réfractaire de conductivité thermique
λ = 5,8 W/m.°C. Le four est placé dans un milieu extérieur dont la température sera
supposée uniforme et égale à 20°C. Le transfert de chaleur entre la paroi extérieure du
four et le milieu extérieur se fait essentiellement par convection, avec un coefficient
global de transfert de chaleur égal à 23,3 W/m2.°C.

2. Ri et RS ayant les valeurs précédentes, on demande de trouver la valeur de Re pour


laquelle la puissance dissipée par spirale sera maximale, la température intérieure du
four étant maintenue constante et égale à 420°C. Toutes les autres grandeurs seront
supposées identiques à celles de la question 1. On justifiera qu'il s'agit bien d'un
maximum.

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Exercice 6

Soit un bâtonnet ayant un diamètre extérieur de 2,5 cm et dans lequel la chaleur est engendrée
intérieurement selon l'équation :

q est la quantité de chaleur engendrée par unité de volume en un point situé à la distance r du
centre, R est le rayon du bâtonnet et q1 la quantité de chaleur engendrée par unité de volume
dans l'axe du bâtonnet. La quantité de chaleur totale quittant la surface est uniforme le long du
bâtonnet et vaut 1,58.106 W/m2.

Calculer la chute de température existant entre le centre de ce bâtonnet et sa surface ; la


conduction thermique du bâtonnet est de 31,9 W/m.°C.

Exercice 7

Un barreau combustible d'uranium (λU = 31 W/m.°C) a la forme d'un cylindre creux de


diamètre intérieur d1 = 14 mm et de diamètre extérieur d2 = 24 mm. Ce barreau est le siège d'un
échauffement interne, réparti uniformément, d'intensité q = 2.108 W/m3.

Les deux surfaces du barreau sont recouvertes d'une couche d'acier inoxydable
(λa = 21 W/m.°C) de 0,5 mm d'épaisseur.

Le refroidissement du barreau est assuré par une circulation d'eau le long des surfaces intérieure
et extérieure. La température moyenne de l'eau au contact de la paroi interne est Ti = 200°C et
au contact de la paroi extérieure Te = 220°C. Les coefficients d'échange convectifs entre l'eau
et les parois sont respectivement hi = 8200 W/m2.°C et he = 7800 W/m2.°C.

 Calculer la température maximale Tm atteinte par l'intérieur du barreau.


 Calculer les températures aux surfaces du barreau (T1 et T2) et des enveloppes (T0 et
T3), ainsi que les densités de flux thermiques correspondantes (ϕ1, ϕ2 et ϕ0, ϕ3).

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3- REGIME TRANSITOIRE

Exercice 1

Une sphère métallique (CP = 0,46 kJ/kg.K, λ = 35 W/m.K) de 5 cm de diamètre, initialement à


la température de 550°C est immergée brutalement dans une ambiance maintenue à une
température constante de 80°C. Le coefficient de transfert externe est égal à 10 W/m2.K.
Calculer le temps au bout duquel le centre de la sphère atteint la température de 100°C.

ρ = 7800 kg/m3

Exercice 2

Un fer à repasser électrique est constitué d'une semelle métallique de masse m = 1 kg


(ρ = 7840 kg/m3; Cp = 450J/kg.°C ; λ= 70 W/m.°C ). Cette plaque métallique a une surface de
A = 0,025 m2 et est chauffée par la face interne au fer par une résistance chauffante de 250 W.
Initialement le fer est à la température uniforme Ti = 20 °C.

Au temps t = 0, le fer est branché. La semelle dissipe alors de la chaleur par convection avec
l'air ambiant par la face extérieure (face opposée à la face chauffée). La température de l'air
ambiant est Ta = 20 °C, le coefficient d'échange convectif métal/air est hc = 50 W/m2.K1.

a. Écrire le bilan sur la semelle métallique à un temps t > 0.


b. Calculer la température de la face externe après 5 minutes de chauffage.
c. Calculer la température limite atteinte par la semelle du fer si celui-ci reste branché en
permanence.

Exercice 3

Un réacteur parfaitement agité, contenant 2 tonnes d'un liquide de chaleur spécifique


CP = 3,8 kJ/kg.K, est chauffé au moyen d'un serpentin immergé, de surface totale égale à 2 m2,
alimenté en vapeur d'eau à 390 K. Le coefficient d'échange global U1 serpentin/liquide est égal
à 600 W/m2.K. La surface externe du réacteur est de 20 m2 et le coefficient de déperdition
thermique vers l'extérieur est de U2 = 8,5 W/m2.K. La température ambiante est de 290 K.

Calculer le temps nécessaire pour porter le liquide contenu dans le réacteur d'une température
de 290 K à 350 K.

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Exercice 4

Une plaque de grandes dimensions, d'épaisseur 2L = 10 cm, et initialement à la température


ϴ0 = 20°C, est introduite à l'instant t = 0 dans un four balayé par des gaz à une température
T1 = 300°C. Le coefficient d'échange convectif entre la plaque et le gaz étant
hc = 300 W/m2.°C, on cherche à déterminer le temps au bout duquel le milieu de la plaque
atteint la température ϴ = 150°C dans les deux cas suivants :

1. Plaque de cuivre
2. Plaque en acier allié

3.
ρ (kg/m3) λ (W/m.°C) CP (J/kg.°C)
Cuivre 8900 395 385
Acier 7900 15 502

On justifiera les éventuelles approximations et l'on pourra utiliser si nécessaire les abaques
fournis.

Exercice 5

Une bille métallique de 15 mm de rayon est initialement à une température uniforme de


400°C. Cette bille est soumise à un traitement thermique en deux étapes.

1. Dans la première, on la refroidit dans l'air à 20°C pendant un temps tair nécessaire
pour avoir une température au centre de la sphère égale à 320°C. Pendant cette étape,
le coefficient à la surface vaut hair=10 W/m²K.
1. L'hypothèse d'une résistance thermique interne négligeable est-elle applicable
à cette étape ?
2. Calculer le temps tair.

2. Dans une deuxième étape, la bille est alors introduite dans un bain d'eau à la
température de 20°C. Ce bain est fortement mélangé et le coefficient heau vaut alors
6000 W/m²K.
1. Quel est le temps requis pour avoir une température au centre de 35°C ?
2. Quelle est alors la température à la surface ?

Données :

λ = 90 W/m.K cP = 1000 J/kg.K ρ = 3000 kg/m3

On pourra, si nécessaire, utiliser les diagrammes fournis, en remarquant que la conductivité λ


est notée k, que T0 est la température au centre, et Ti la température initiale, T∞ étant la

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température du fluide environnant. On note que la diffusivité thermique α (m²/s) est bien :

Exercice 6

L'objet de l'exercice est de comparer la température donnée par un thermocouple avec celle
donnée par un thermomètre à mercure lorsque ces capteurs sont utilisés pour mesurer la
température Tf d'un fluide variant sinusoïdalement en fonction du temps :

Tf = T1 + T2 sin ωt avec ω = 2 π / τ τ = 10 min (période)

La température initiale de chaque capteur est T0.


On suppose que le coefficient d'échange hC entre chaque capteur et le fluide est le même :

hC = 28,4 W m-2 K-1.

Le thermocouple a un diamètre de 1 mm et sa longueur immergée est de 30 mm, les


substances constitutives sont considérées comme homogènes.
Le thermomètre sera idéalisé par un cylindre de mercure de 6 mm de diamètre et 15 mm de
long. On négligera les variations de cP avec la température ainsi que le volume de mercure
dans la colonne au-dessus du réservoir.
Les capteurs sont considérés comme isothermes à chaque instant.

1. A partir de l'écriture d'un bilan d'énergie sur un capteur, écrire l'équation différentielle
régissant l'évolution de la température.
2. Résoudre l'équation différentielle sachant que la solution est la somme de deux
termes : un terme transitoire (solution générale) et un terme harmonique (solution
particulière) de la forme
« A sin (ωt - ϕ ) ».
3. Application numérique : donner l'évolution de la température pour les deux capteurs.
On tracera l'évolution des températures, en précisant la constante de temps pour le
régime transitoire, le déphasage et l'atténuation d'amplitude pour le régime établi.
Commentaires.

Données :

Thermomètre Thermocouple
ρ (kg/m3) 13600 7900
cP (J/kg.K) 140 460

T0 = 60°C T1 = 100°C T2 = 50°C

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Exercice 7

Estimer le temps nécessaire pour cuire un hot-dog dans l'eau bouillante.


On suppose que le hot dog est initialement à 6 °C, que le coefficient de transfert de chaleur
par convection est de 100 W/m2 K, et que la température finale doit être de 80°C au centre
(axe central).
Quelle est à ce moment la température à la surface ?

Traiter le hot-dog comme un long cylindre de 20 mm de diamètre ayant les propriétés :

λ = 0,52 W/m.K cP = 3350 J/kg.K ρ = 880 kg/m3

On pourra, si nécessaire, utiliser les diagrammes fournis, en remarquant que la conductivité λ


est notée k, que T0 est la température au centre (axe central), et Ti la température initiale, T∞
étant la température du fluide environnant. On note que la diffusivité thermique α (m²/s) est
bien :

Exercice 8

Pare-brise

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Sur une voiture en stationnement au cours d'une nuit froide où l'air ambiant atteint une
température de - 20 °C, une épaisse couche de glace se forme sur le pare-brise d'épaisseur
L = 5 millimètres.
Le matin, au démarrage, grâce à un nouveau et puissant système de dégivrage, la surface
intérieure est soudainement exposée à un air à 30 °C.

1. En supposant que la glace se comporte comme une couche isolante sur la surface
extérieure, quel est la valeur du coefficient de convection intérieur h qui permettrait à
la surface extérieure de parvenir à 0 °C en 60 s ?
2. Quelle est alors la température à la surface intérieure ?

λ = 1,2 W/m.K cP = 830 J/kg.K ρ = 2200 kg/m3

On pourra, si nécessaire, utiliser les diagrammes fournis, en remarquant que la


conductivité λ est notée k, que T0 est la température au centre (x = 0), et Ti la
température initiale, T∞ étant la température du fluide environnant. On note que
la diffusivité thermique α (m²/s) est bien :

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Température du centre en fonction du temps dans une sphère de rayon r0

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Distribution de la température dans une sphère de rayon r0

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Température du centre en fonction du temps dans un cylindre de rayon r0

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Distribution de la température dans un cylindre de rayon r0

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Température du plan central en fonction du temps dans une plaque plane d'épaisseur 2·L,
soumise à des conditions convectives h identiques de part et d'autre (le plan central s'assimile
à une paroi isolée)

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Distribution de la température dans la même plaque plane d'épaisseur 2·L

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