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SOUDAGE CHALUMEAU - SOUDAGE OA -

SOUDAGE OXYACETYLENIQUE
1. Objectif

L’étudiant doit être capable de :

 Savoir choisir les paramètres de soudage oxyacétylénique.

 Savoir manipuler un poste de soudage oxyacétylénique.
 Savoir réaliser des cordons de soudure.
 Savoir les sécurités de la machine.
2. Aperçu théorique
2.1. Principe du soudage oxyacétylénique

Le soudage oxyacétylénique (OA ou soudage chalumeau) est un procédé d'assemblage

thermo-chimique qui consiste à fondre les bords de deux pièces métalliques au moyen d'une
flamme oxyacétylénique avec ou sans addition de métal d'apport (de même ou de nature
différente des pièces à assembler). Ce procédé, de numéro 311, utilise la combustion d'un
mélange d'oxygène (O2) et d'acétylène (C2H2) à l'extrémité d'un chalumeau. Il s’applique à
des tôles dont l’épaisseur est inférieur à 2 mm. L’alimentation de ce type de soudage se fait
selon présenté la figure 2.

Figure 1. Principe de procédé de soudage OA.

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Figure 2. Composition d’une installation de soudage OA.

2.2. Chalumeau de soudage

C’est un appareil qui permet le mélange du l'acétylène et l'oxygène pour fournir une flamme
soudante stable et régulière (Figure 3). Le changement de la buse entraine la modification du
débit tandis que les robinets assurent le réglage des gaz. Le choix d'un chalumeau peut être
conditionné par:

 le genre du poste de soudage (haute ou basse pression (Tableau 1)),

Tableau 1. Type de chalumeau en fonction de la pression.

Chalumeau Haute pression Basse pression

Acétylène (bar) 0,2 0,01 à 0,1
Oxygène (bar) 0,7 1 à 3,5

 l'épaisseur du métal à souder,

 la nature du métal à souder,
 le genre de joint,
 la position de soudage.

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Les chalumeaux sont classés aussi selon le débit. En effet, Les buses sont repérées par un
nombre indiquant la consommation d'acétylène en litres par heure (l/h) (Tableau 2):

Tableau 2. Type de chalumeau en fonction de débit de buse.

Chalumeau N° 00 0 1 2
Débit de buse (l/h) 10 - 16 - 25- 40 50-70-100-140-200 250-315-400-500- 1250-1600-2000-
630-800-1000 2500-3150-4000-
5000

Lance

Figure 3. Chalumeau de soudage.

2.3. La flamme

La flamme est composée de 3 zones (Figure 4):

 le dard : c’est la zone la plus proche de la buse. La température atteinte est de l’ordre
de 3050°C. La température maxi atteint 3100°c à 5 mm du dard.
 la zone réductrice : elle également appelée la zone de "combustion primaire". Le
soudage avec cette zone réduit le risque de l’oxydation. La température près de la
pointe du dard est environ de 3100°C (la température maxi atteint 3100°c à 5 mm du
dard).
 le panache : c’est la zone la plus "froide" de la flamme. Cette zone est
beaucoup moins lumineuse. La température dans cette partie est autour de 2750°C.

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Figure 4. La flamme.

 Les types des flammes

Le dosage oxygène/acétylène doit être adéquat pour avoir une flamme neutre. Un excès
d’oxygène produit une flamme oxydante qui provoque l’oxydation de la soudure ainsi que des
soufflures. Par ailleurs, un excès d’acétylène produit une soudure carburante plus dure et plus
fragile, accompagnée du gaz de CO2.
 Flamme neutre : dite aussi réductrice. Le
dard est brillant et bien net. C’est la flamme
utilisée en soudage.

 Flamme oxydante : le dard est plus pointu et

la flamme siffle. La soudure sera oxydée avec
des soufflures.

 Flamme carburante : le dard est très brillant

avec une auréole. La soudure sera plus dure
et plus fragile.

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2.4. Équipement de sécurité

 Des lunettes de soudage OA : il protège contre le fumé dégagé ayant un verre teinté
noir
 Gants, pinces et tablier : ils protègent contre la brûlure des mains et du corps.
 Chaussures du travail : éviter le risque de blessure.
 Le chariot porte bouteille : fixer les bouteilles d’acétylène (ogive marron) et
d’oxygène (ogive blanche) (Tableau 3).

Tableau 3. Nature de gaz en fonction de la couleur d’ogive.

Gaz Couleur d’ogive

Acétylène (C2H2) Marron clair
Air comprimé Noir bandes blanches
Argon (Ar) Jaune
Azote (N2) Noir
Dioxyde de carbone (CO2) Gris
Hélium (He) Brun
Hydrogène (H2) Rouge
Oxygène (O2) Blanc

N.B

 Il ne faut jamais coucher les bouteilles de gaz.

 Il ne faut jamais utiliser un débit supérieur à 1000 l/h par bouteille.
 Ne jamais exposer la bouteille à la chaleur ou au soleil.
 Il ne faut n’y huiler ou graisser les filetages du robinet (risque d’inflammation ou
d’explosion), ni le robinet de la bouteille.
 Il faut toujours fermer les bouteilles après service.
 Il faut absolument éviter les vêtements et chaussures synthétiques.
 Il faut toujours utiliser les pinces pour manipuler les pièces chaudes.
 Il faut s’éloigner des endroits d’eau.

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3. Technique de la soudure
3.1. Réglage du poste de soudure
 Ouvrir les vannes d’acétylène et d’oxygène d’un quart de tour.
 Régler la pression sur le manomètre : acétylène 0,5 bar et Oxygène 3 bar.
 Ouvrir le robinet d’acétylène d’1/8 de tour sur le chalumeau
 Allumer le chalumeau
 Ouvrir l’oxygène et régler suivant la flamme désirée
3.2. Préparation des pièces à souder

La présence d’une pièce oxydée entraine la faillite de procédé de soudage. En effet les
molécules d’oxygènes vont créer des porosités à l’intérieur du cordon de soudure ce qui
aboutit à lui rendre fragile d’où sa fissuration.

Nettoyer soigneusement les pièces à souder avec à savoir ; la brosse métallique, la meule à
disque (avec un disque à ébavurer), le lime, la sableuse ou le papier abrasif.

3.3. Mise en position

 Effectuer la mise en position des pièces à assembler par un sert joint ou des pinces.
 Mettre les deux tôles à assembler en contact latéral.
 Prenez une baguette (métal d’apport) et chauffez son bout par le chalumeau jusqu’au
début de la fusion. Mettre la baguette dans le flux décapant de brasage puis la
positionner, inclinée à 45°, au niveau du centre du joint de deux tôles. Chauffer le bout
de la baguette par le chalumeau jusqu’à l’écoulement d’une goutte du métal d’apport
sur le joint (le bout du dard doit être éloigné de presque 1-2 mm du bout de la
baguette). Le chalumeau doit être incliné de 50° à 70°. C’est le premier pointage.
Refaire cette étape en se basant sur la figure 5.

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Figure 5. Les points de soudage dans l’ordre (1.2.3.4.5…).

N.B

Le métal d'apport ou alliage de brasage a deux types :

 Le métal d'apport utilisé pour la brasure de tubes en cuivre est constitué de : cuivre +
phosphoré; cuivre + phosphoré + argent; cuivre + zinc, cuivre + argent + zinc.

 Le métal d’apport autodécapant qui est un alliage de cuivre et du phosphore. En effet,

le phosphore élimine les oxydes formés lors du brasage.

 Le choix du métal d'apport est dicté selon : la température de fusion, les

caractéristiques mécaniques et la compatibilité physico-chimique.

Le flux décapant de brasage est nécessaire dans la plupart des brasures (sauf éventuellement
lors de l'utilisation de métal d'apport cuivre + phosphore). Il est à base de borates de sodium
ou de potassium, de fluorures et de chlorures. Son but est de:

 dissoudre les oxydes qui se forment lors du brasage,

 favoriser le mouillage,
 protéger les surfaces.

3.4. Réalisation du cordon de soudure

 Déplacer régulièrement le chalumeau vers la droite.
 Éloigner le dard de 1 ou 2 mm du plan de la soudure.
3.5. Nettoyage du cordon
 Après avoir soudé, laisser la pièce se refroidir, nettoyer la soudure avec la brosse
métallique.
4. Travail demandé
- Nettoyer la pièce à souder par élimination de toute trace de rouille, graisse ou de
peinture.
- Régler la poste de soudure.
- Faire la mise en position des pièces à assembler.
- Réaliser l’assemblage de deux pièces.
- Prendre toute les précautions citées auparavant avant de commencer la soudure.

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COMPTE RENDU DU TP SOUDAGE

NOM ET PRÉNOM : …………………….

CLASSE : …………………….

GROUPE : ……………………

I. Partie théorique
1. Identifier les différentes parties de poste de soudage

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2. Identifier les différentes parties du chalumeau

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3. Identifier les 3 parties de la flamme et les commenter.

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4. Identifier les risques et les remèdes de sécurité.

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5. Identifier l’effet des gaz utilisés sur le type de flamme.
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II. Partie pratique

1. En suivant les étapes indiquées dans la partie de technique de soudure, réaliser un
cordon de soudure entre deux tôles.

2. Faire varier les gaz afin d’avoir les 3 types des flammes. Commenter leur effet sur les
pièces à souder.

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3. Quels sont l’intervalle de distance et l’angle d’inclinaison à respecter entre le
chalumeau et la pièce à souder.

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III. Conclusion générale

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