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2 Physique quantique

Chapitre 2 : Bases de la
mécanique quantique
Chapitre 3 du polycopié

Définition (fonction d’onde) : Un rayonnement peut être décrit


par une onde ayant la formule en 3 dimensions :
⃗⃗
𝛹(𝑟⃗, 𝑡) = 𝐴𝑒 𝑖(𝑘.𝑟⃗−𝜔𝑡)
⃗⃗ le vecteur d’onde et 𝜔 la pulsation.
avec 𝐴 l’amplitude, 𝑘
Cette fonction d’onde comprend toute l’information sur la particule à
l’instant 𝑡 et à la position 𝑟⃗.
𝛹 et sa dérivée sont toujours continues, et 𝛹 est de norme égale à 1
dans tout l’espace.

Probabilité de présence : La probabilité de présence d’une


particule à un endroit et à un moment donné est donnée par le module
carré de sa fonction d’onde :
𝑑𝑃 = |𝛹(𝑥, 𝑡)|2 𝑑𝑥 = 𝛹 ∗ (𝑥, 𝑡)𝛹(𝑥, 𝑡)𝑑𝑥
+∞
On doit donc avoir : ∫−∞ |𝛹(𝑥, 𝑡)|2 𝑑𝑥 = 1 (normalisation)

Attention : |𝛹(𝑥)|2 est une fonction dérivable, donc sa courbe


représentatrice ne comporte pas de point anguleux !
Définition (Hamiltonien) : L’opérateur Hamiltonien, noté Ĥ ,
représente l’énergie totale du système et est défini par :
ħ2
Ĥ= − ∆ + 𝑈(𝑥)
2𝑚
𝜕2 𝜕2 𝜕2
avec 𝑈(𝑥 ) le potentiel et ∆= 𝜕𝑥2 + 𝜕𝑦 2 + 𝜕𝑧 2

Équation de Schrödinger : La fonction d’onde d’une particule suit


l’équation d’évolution spatio-temporelle dite de Schrödinger :
Dans le cas d’une particule soumise à un potentiel à une dimension,
on a :
𝜕𝛹(𝑥, 𝑡) ħ2 𝜕 2 𝛹(𝑥, 𝑡)
𝑖ħ =− + 𝑈(𝑥)𝛹(𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2
écrit généralement sous la forme:
𝜕𝛹(𝑥, 𝑡)
𝑖ħ = Ĥ𝛹(𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡
Dans le cas des états stationnaires (où Ĥ ne dépend pas du temps), on
peut séparer les variables et écrire : 𝛹 (𝑟⃗, 𝑡) = 𝛷(𝑟⃗)𝜂(𝑡). L’équation de
Schrödinger devient :
Ĥ𝛷 (𝑟⃗) = 𝐸𝛷(𝑟⃗)
avec 𝐸 l’énergie de la particule.

Définition (transformée de Fourier) : Pour toute fonction


mathématique 𝑓 dépendant de 𝑥, on a :
+∞
1
𝑓 (𝑥 ) = ∫ 𝐹(𝑘)𝑒 −𝑖𝑘𝑥 𝑑𝑘
√2𝜋 −∞
𝐹 est la transformée de Fourier de 𝑓 et se calcule par transformée de
Fourier inverse :
+∞
1
𝐹 (𝑘 ) = ∫ 𝑓(𝑥)𝑒 𝑖𝑘𝑥 𝑑𝑥
√2𝜋 −∞
Si 𝑓 est normée, alors 𝐹 l’est aussi.
Probabilité du vecteur d’onde : La densité de probabilité d’avoir
un vecteur d’onde 𝑘 est donnée par |𝐹(𝑘)|2 .
Comme 𝑝 = ħ𝑘, cela représente aussi la densité de probabilité de la
quantité de mouvement et donc de la vitesse.

Relations d’incertitude d’Heisenberg :


ħ ħ ħ ħ
∆𝑝𝑥 ∆𝑥 ≥ , ∆𝑝𝑦 ∆𝑦 ≥ , ∆𝑝𝑧 ∆𝑧 ≥ , ∆𝐸∆𝑡 ≥
2 2 2 2
Par conséquent, si on connaît la vitesse de la particule selon 𝑥, alors
∆𝑝𝑥 = 0 et donc ∆𝑥 → +∞, donc on est incapable de localiser la
particule, et réciproquement.

Définition (valeur moyenne) : On définit la valeur moyenne


d’une grandeur ou d’un opérateur 𝐴 par :

〈𝐴 〉 = ∫ 𝑃 (𝑟⃗)𝐴(𝑟⃗)𝑑 3 𝑟
𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒
En mécanique ondulatoire, cela donne :

〈𝐴 〉 = ∫ 𝛹 ∗ (𝑟⃗)𝐴(𝑟⃗)𝛹(𝑟⃗)𝑑 3 𝑟
𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒

Définition (densité de courant de probabilité) : En physique


classique, un courant de particules est égal à la densité de particules
multipliée par leur vitesse : 𝑗⃗(𝑟⃗, 𝑡) = 𝜌(𝑟⃗, 𝑡)𝑣⃗(𝑟⃗, 𝑡)
En mécanique ondulatoire, on a :
𝑖ħ 𝜕𝛹 ∗ 𝜕𝛹 𝑖ħ 𝜕𝛹 ∗
𝑗(𝑥, 𝑡) = (𝛹 − 𝛹∗ ) = 𝑅𝑒 ( 𝛹 )
2𝑚 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝑚 𝜕𝑥
On appelle 𝑗(𝑥, 𝑡) la densité de courant de probabilité.
Définition (atome hydrogénoïde et nombres quantiques) :
Dans le cas de l’atome d’hydrogène et des atomes hydrogénoïdes (ne
possédant qu’un seul électron sur leur couche externe), la résolution de
l’équation de Schrödinger donne pour solutions (en coordonnées
sphériques) :
𝛷 (𝑟, 𝜃, 𝜑) = 𝑅𝑛,𝑙 (𝑟)𝑌𝑙𝑚 (𝜃, 𝜑)
où 𝑅𝑛,𝑙 (𝑟) est appelée partie radiale et 𝑌𝑙𝑚 (𝜃, 𝜑) est la partie orbitale.
𝑛 est appelé nombre quantique principal, et détermine la taille de
l’orbitale atomique (et donc la couche électronique).
𝑙 est le nombre quantique orbital (ou azimutal), et détermine la forme
de l’orbitale atomique.
𝑚 est le nombre quantique orbital magnétique, et est lié à
l’orientation spatiale de chaque orbitale à l’intérieur d’une sous-
couche.

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