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Introduction
Ce chapitre a pour objet de vérifier, dans le cadre du formalisme particulier de Schrödinger, si la théorie
de la mécanique quantique élaborée est apte à rendre compte des faits sur lesquels la physique
classique n’a pu expliquer. En d’autres termes, il s’agit de répondre aux questions suivantes : le
formalisme de Schrödinger rend-il compte de l’existence de la quantification des niveaux d’énergie à
l’échelle atomique ? Assure-t-il à un corpuscule un comportement ondulatoire ?
Afin de vérifier ces hypothèses et d’acquérir une certaine pratique de l’équation de Schrödinger d’une
part et dans le souci de minimiser les difficultés mathématiques d’autre part, nous nous limiterons
dans notre étude à des modèles a une dimension dans lesquels la fonction d’onde associée et le
potentiel auquel est soumise la particule sont fonction uniquement d’une seule variable. Pour
simplifier davantage notre approche, nous allons traiter dans ce chapitre que les cas simples des
potentiels carrés du type « marche », « puits » et « barrière ».
Dans le cas d’un modèle a une dimension, l’équation de Schrödinger indépendante du temps s’écrit :
ℏ2 𝑑2
[− + 𝑉(𝑥)] 𝜙(𝑥) = 𝐸𝜙(𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
ou
2
𝑑 𝜙(𝑥) 2𝑚
+ 2 [𝐸 − 𝑉(𝑥)]𝜙(𝑥) = 0 (1)
𝑑𝑥 2 ℏ
2𝑚
(1) ⇒ 𝜙 ′′ (𝑥) + 𝑘12 𝜙(𝑥) = 0 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑘12 = (𝐸 − 𝑉)
ℏ2
Les relations (2) et (3) montrent que la fonction d’onde 𝜙 a un comportement oscillatoire.
Supposons que le potentiel 𝑉 auquel est soumise la particule soit une fonction paire, c.-à-d.
𝑉(𝑥) = 𝑉(−𝑥)
Soit 𝐸 la valeur propre et 𝜙 la fonction propre de l’Hamiltonien 𝐻, on a :
ℏ2 𝑑2
[− + 𝑉(𝑥)] 𝜙(𝑥) = 𝐸𝜙(𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
Dans l’équation ci-dessus, remplaçons 𝑥 𝑝𝑎𝑟 – 𝑥
Comme 𝑉(𝑥) = 𝑉(−𝑥), on aura :
ℏ2 𝑑2 𝜙(−𝑥)
− + 𝑉(−𝑥)𝜙(−𝑥) = 𝐸𝜙(−𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
ℏ2 𝑑2 𝜙(−𝑥)
− + 𝑉(𝑥)𝜙(−𝑥) = 𝐸𝜙(−𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
Soit la fonction Ψ(𝑥) = 𝜙(−𝑥), elle vérifie :
𝑑2 𝜙(−𝑥) 𝑑2 Ψ(𝑥)
=
𝑑𝑥 2 𝑑𝑥 2
2 2
ℏ 𝑑 Ψ(𝑥)
⇒− + 𝑉(𝑥)Ψ(𝑥) = 𝐸Ψ(𝑥)
2𝑚 𝑑𝑥 2
Cette équation montre que la fonction d’onde Ψ est aussi fonction propre de l’Hamiltonien, associée
à la même énergie 𝐸.
On vérifie aisément que si 𝜙(𝑥) et 𝜙(−𝑥) sont fonctions propres de l’Hamiltonien, toutes les
combinaisons linéaires de ces fonctions le sont également, en particulier les deux combinaisons
suivantes :
1 1
𝜙𝑝 (𝑥) = [𝜙(𝑥) + 𝜙(−𝑥)] 𝑒𝑡 𝜙𝑖 (𝑥) = [𝜙(𝑥) − 𝜙(−𝑥)]
2 2
Pour un potentiel 𝑉 donné, les états accessibles à la particule appartiennent à deux catégories
distinctes appelées états liés et états non liés.
Lorsque la particule reste confinée dans une région finie D de l’espace, on dit qu’elle est dans un état
lié. Mathématiquement, ceci se traduit par une décroissance rapide à l’infini de la densité de
présence |𝜙|2 . Mais tel n’est pas le cas à l’intérieur du domaine D de confinement où il est normal
d’admettre que |𝜙|2 est intégrable de sorte qu’on puisse lui imposer la condition de normalisation
∫ |𝜙(𝑥)|2 𝑑𝑥 = 1
qui indique qu’à coup sûr, quelque part dans D se trouve la particule.
On peut imaginer d’autres situations physiques où la particule n’est soumise à aucune force (le
potentiel dont elle dérive est nul). Dans ces conditions, rien n’impose à la particule de demeurer dans
une région finie de l’espace. Elle peut se trouver à un instant quelconque à l’infini. Sa fonction d’onde
dans ce cas n’est plus normalisable.
Remarque
De façon générale, les états liés correspondent à des énergies quantifiées encore appelées spectres
discrets d’énergie. Quant aux états non liés, ils sont associés aux spectres continus d’énergie, d’où leur
désignation d’états du continuum.
Considérons un flux homogène de particules libres sur un parcours, mais au-delà d'un point particulier,
𝑥 = 0, le potentiel augmente fortement (c'est-à-dire qu'il devient répulsif ou attractif). Un tel type de
potentiel est appelé une marche de potentiel. Ce potentiel illustré par la figure 1 présente une
discontinuité placée au point 𝑥 = 0. Il est défini par le système d’équations suivant :
0 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝑉(𝑥) = {
𝑉0 𝑠𝑖 𝑥 ≥ 0
𝑉0
0 x
Que ce soit en mécanique classique ou quantique, le problème posé n’a de sens que si l’énergie 𝐸 de
des particules est positive.
Cas 1 : 𝑬 > 𝑽𝟎
𝑑2 𝜙𝐼 (𝑥) 2𝑚𝐸
+ 2 𝜙𝐼 (𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑2 𝜙𝐼 (𝑥) 2𝑚𝐸
2
+ 𝑘12 𝜙𝐼 (𝑥) = 0 avec 𝑘12 = 2
𝑑𝑥 ℏ
Les solutions sont de la forme :
𝜙𝐼 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥
𝑑2 𝜙𝐼𝐼 (𝑥) 2𝑚
+ 2 [𝐸 − 𝑉0 ]𝜙𝐼𝐼 (𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑2 𝜙𝐼𝐼 (𝑥) 2𝑚(𝐸 − 𝑉0 )
2
+ 𝑘22 𝜙𝐼𝐼 (𝑥) = 0 avec 𝑘22 =
𝑑𝑥 ℏ2
Les solutions sont de la forme :
𝜙𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐶𝑒 𝑖𝑘2 𝑥 + 𝐷𝑒 −𝑖𝑘2 𝑥
Nous supposons ici qu’en rencontrant la discontinuité de potentiel, l’onde associée au flux de
particules incidentes (représentée ici par 𝜙𝑖𝑛𝑐 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 ) peut se séparer en une onde réfléchie
𝜙𝑟é𝑓 (𝑥) = 𝐵𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥 et une onde transmise 𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 (𝑥) = 𝐶𝑒 𝑖𝑘2 𝑥 qui dans la région (II) doit se propager
vers les 𝑥 croissants. Il ne doit pas avoir dans la région (II), d’onde se propageant vers les 𝑥 décroissants,
d’où :
𝑘1 − 𝑘2
𝜙𝐼 (0) = 𝜙𝐼𝐼 (0) ⇒ 𝐴+𝐵 =𝐶 ⇒𝐵=𝐴
𝑘1 + 𝑘2
2𝑘1
𝜙′𝐼 (0) = 𝜙′𝐼𝐼 (0) ⇒ 𝑘1 (𝐴 − 𝐵) = 𝑘2 𝐶 ⇒ 𝐶 = 𝐴
𝑘1 + 𝑘2
Contrairement aux prévisions de la mécanique classique, le fait que la constante 𝐵 soit non nulle,
indique que les particules circulant dans la région (I) vers les 𝑥 croissants et rencontrant la discontinuité
de potentiel ont :
Le calcul des coefficients de réflexion 𝑅 et transmission 𝑇 à partir des formules établies au chapitre
précédent donne :
𝐽𝑟é𝑓 𝐵2 𝑘1 − 𝑘2 2
𝑅=| |=| | =( ) 𝑜ù
𝐽𝑖𝑛𝑐 𝐴 𝑘1 + 𝑘2
∗
𝑖ℏ 𝜕𝜙𝑖𝑛𝑐 ∗ 𝜕𝜙𝑖𝑛𝑐 𝑖ℏ ∗ ℏ𝑘1 2
𝐽𝑖𝑛𝑐 = (𝜙𝑖𝑛𝑐 − 𝜙𝑖𝑛𝑐 )= (−𝑖𝑘1 − 𝑖𝑘1 )𝜙𝑖𝑛𝑐 𝜙𝑖𝑛𝑐 = |𝐴|
2𝑚 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2𝑚 𝑚
∗
𝑖ℏ 𝜕𝜙𝑟é𝑓 ∗
𝜕𝜙𝑟é𝑓 𝑖ℏ ∗ ℏ𝑘1
𝐽𝑟é𝑓 = (𝜙𝑟é𝑓 − 𝜙𝑟é𝑓 )= (−𝑖𝑘1 − 𝑖𝑘1 )𝜙𝑟é𝑓 𝜙𝑟é𝑓 = |𝐵|2
2𝑚 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2𝑚 𝑚
𝐽𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 𝑘2 𝐶 2 4𝑘1 𝑘2
𝑇=| |= | | = 𝑐𝑎𝑟
𝐽𝑖𝑛𝑐 𝑘1 𝐴 (𝑘1 + 𝑘2 )2
∗
𝑖ℏ 𝜕𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 ∗
𝜕𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 𝑖ℏ ∗
ℏ𝑘2 2
𝐽𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 = (𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 − 𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 )= (−𝑖𝑘2 − 𝑖𝑘2 )𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 𝜙𝑡𝑟𝑎𝑛𝑠 = |𝐶|
2𝑚 𝜕𝑥 𝜕𝑥 2𝑚 𝑚
Une particule classique rebondirait tout simplement contre le bord de la marche et repartirait en
arrière avec la même énergie cinétique.
Le terme 𝐷𝑒 𝑘2 𝑥 qui tend vers l’infini lorsque 𝑥 → ∞ ne peut être une solution physiquement
acceptable. Pour cela, il faut donc dans la situation présente imposer :
𝑘1 − 𝑖𝑘2 2𝑘1
𝐵=𝐴 𝑒𝑡 𝐶=𝐴
𝑘1 + 𝑖𝑘2 𝑘1 + 𝑖𝑘2
𝐵 2
On s’aperçoit que : |𝐴| = |𝐵| et par conséquent, 𝑅 = |𝐴| = 1. Ce qui signifie que toutes les particules
sont réfléchies comme l’indique la mécanique classique. Toutefois, la densité de probabilité de
présence dans la région (II) 𝑑𝑃 = |𝜙𝐼𝐼 (𝑥)|2 = |𝐶|2 𝑒 −2𝑘2 𝑥 n’étant pas nulle, cela indique que les
particules pénètrent dans cette région absolument interdite du point de vue classique avant d’être
réfléchies.
Remarque
Lorsque le potentiel 𝑉0 tend vers l’infini (mur de hauteur infinie), 𝑘2 tend aussi vers l’infini et 𝜙𝐼𝐼 (𝑥)
devient nul. On en déduit que la fonction d’onde est identiquement nulle en toute région où le
potentiel est infini. La condition de continuité en 𝑥 = 0 conduit alors à : 𝐴 + 𝐵 = 0 ⇒ 𝐴 = −𝐵 . Ceci
revient à dire que l’onde incidente se réfléchit totalement sur le mur de potentiel avec un changement
En résume, dans les cas d’un mur de potentiel de hauteur infinie, on remplacera les conditions de
continuité par la condition limite 𝜙(𝑥) = 0 au niveau du mur.
Barrière de potentiel
𝑉0
Particules incidentes
0 a x
D’un point de vue classique, le mouvement des particules dans ce potentiel est extrêmement simple.
En effet, si l’énergie 𝐸 est supérieure à la hauteur de la barrière 𝑉0 , il la franchit (transmission totale).
Cependant, si son énergie est plus basse que la hauteur de la barrière, le corpuscule s’y réfléchit,
repartant d’un mouvement uniforme de vitesse opposée à celle de son mouvement initial (réflexion
totale).
cas 1 : 𝑬 > 𝑽𝟎
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚𝐸
+ 2 𝜙(𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚𝐸
2
+ 𝑘12 𝜙(𝑥) = 0 avec 𝑘12 = 2
𝑑𝑥 ℏ
Dans la région (II)
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚
+ 2 [𝐸 − 𝑉0 ]𝜙(𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚(𝐸 − 𝑉0 )
2
+ 𝑘22 𝜙(𝑥) = 0 avec 𝑘22 =
𝑑𝑥 ℏ2
Les solutions de ces équations différentielles sont :
Dans la région (I) : 𝑥 ≤ 0 𝜙𝐼 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥
Dans la région (II) : 0 < 𝑥 < 𝑎 𝜙𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑖𝑘2 𝑥 + 𝐷𝑒 𝑖𝑘2 𝑥
Dans la région (III) : 𝑥 ≥ 𝑎 𝜙𝐼𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐹𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐺𝑒 𝑖𝑘1 𝑥
Les particules incidentes venant de −∞, il ne peut y avoir une onde réfléchie dans la région (III). Ce qui
impose la condition 𝐹 = 0. Par conséquent, dans la région (III), 𝜙𝐼𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐺𝑒 𝑖𝑘1 𝑥
Les constantes d’intégration 𝐴, 𝐵, 𝐶, 𝐷 et 𝐺 sont déterminées à partir des conditions aux limites : la
fonction d’onde et de sa dérivée doivent être continues aux points 𝑥 = 0 et 𝑥 = 𝑎.
Au point 𝑥 = 0
Au point 𝑥 = 𝑎
𝜙′𝐼𝐼 (𝑎) = 𝜙′𝐼𝐼𝐼 (𝑎) ⇒ 𝑖𝑘2 (𝐶𝑒 𝑖𝑘2 𝑎 − 𝐷𝑒 −𝑖𝑘2 𝑎 ) = 𝑖𝑘1 𝐺𝑒 𝑖𝑘1 𝑎 (4)
𝐵 (𝑘22 − 𝑘12 )
=𝑖 sin(𝑘2 𝑎)𝑒 𝑖𝑘1 𝑎
𝐺 2𝑘1 𝑘2
𝐺 𝑒 −𝑖𝑘1 𝑎
=
𝐴 (𝑘12 + 𝑘22 )
[cos(𝑘2 𝑎) − 𝑖 2𝑘 sin(𝑘2 𝑎)]
1 𝑘2
𝐵 𝐺
Les rapports 𝐴 𝑒𝑡 𝐴
permettent de calculer les coefficients de réflexion 𝑅 et de transmission 𝑇 de la
barrière de potentiel.
𝐺2 4𝑘12 𝑘22
𝑇=| | = 2 2
𝐴 4𝑘1 𝑘2 + (𝑘12 − 𝑘22 )2 sin2(𝑘2 𝑎)
2𝑚(𝐸 − 𝑉0 )
𝑉02 sin2 (√ 𝑎)
ℏ2
𝑅=
2𝑚(𝐸 − 𝑉0 )
4𝐸(𝐸 − 𝑉0 ) + 𝑉02 sin2 (√ 𝑎)
ℏ2
4𝐸(𝐸 − 𝑉0 )
𝑇=
2𝑚(𝐸 − 𝑉0 )
4𝐸(𝐸 − 𝑉0 ) + 𝑉02 sin2 (√ 𝑎)
ℏ2
2𝑚𝑉0 𝐸
Posons 𝛿 = 𝑎√ ℏ2
𝑒𝑡 𝜀 = 𝑉 on peut écrire :
0
Remarques
- 𝑆𝑖 𝐸 ≫ 𝑉0 𝑎𝑙𝑜𝑟𝑠 𝜀 ≫ 1, le coefficient de transmission devient asymptotiquement égal à
l’unité
𝑇 ≃ 1 𝑒𝑡 𝑅 ≃ 0. Cela signifie qu’à très haute énergie et faible barrière de potentiel, les particules ne
sentiraient pas l'effet de la barrière ; on a une transmission totale.
- Il y a aussi transmission totale lorsque sin(𝛿√𝜀 − 1) = 0 c.-à-d. 𝛿√𝜀 − 1 = 𝑛𝜋 avec
𝑛 = 1, 2, 3, …
A partir de la figure 6 : 𝑇(𝜀𝑛 ) = 1 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒:
𝐸𝑛 𝑛2 𝜋 2 ℏ2 ′
𝑛2 𝜋 2 ℏ2
𝜀𝑛 = = + 1 𝑜𝑢 𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑙 é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑖𝑛𝑐𝑖𝑑𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝐸𝑛 = + 𝑉0
𝑉0 2𝑚𝑎2 𝑉0 2𝑚𝑎2
Les maxima du coefficient de transmission coïncident avec les valeurs propres d’énergie du puits
potentiel carré infini. Ils sont appelées résonances. Ce phénomène de résonance, qui ne peut se
produire en physique classique, résulte d'une interférence constructive entre l'onde incidente et les
ondes réfléchies. Ce phénomène est observé expérimentalement dans un certain nombre de cas, par
exemple lors de la diffusion des électrons de basse énergie (𝐸 ∼ 0,1 𝑒𝑉) par des atomes de gaz rares
(effet Ramsauer-Townsend, dû à la symétrie des atomes des gaz rares) et de neutrons par des noyaux.
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚𝐸
+ 2 𝜙(𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚𝐸
2
+ 𝑘12 𝜙(𝑥) = 0 avec 𝑘12 = 2
𝑑𝑥 ℏ
Dans la région (II)
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚
+ 2 [𝐸 − 𝑉0 ]𝜙(𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
𝑑2 𝜙(𝑥) 2𝑚(𝐸 − 𝑉0 )
2
− 𝑘22 𝜙(𝑥) = 0 avec −𝑘22 =
𝑑𝑥 ℏ2
Les solutions de ces équations différentielles sont :
𝜙𝐼 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑖𝑘1 𝑥 𝑥≤0
𝜙(𝑥) = {𝜙𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑘2 𝑥 + 𝐷𝑒 𝑘2 𝑥 0<𝑥<𝑎
𝜙𝐼𝐼𝐼 (𝑥) = 𝐺𝑒 𝑖𝑘1 𝑥 𝑥≥𝑎
Pour trouver les coefficients de réflexion et de transmission, il suffit de calculer les constantes 𝐵 𝑒𝑡 𝐺
en fonction de 𝐴.
|𝐵|2 |𝐺|2
𝑅= 𝑒𝑡 𝑇 =
|𝐴|2 |𝐴|2
Au point 𝑥 = 𝑎
𝐺 𝑘1 𝐺 𝑘1
𝐶= (1 + 𝑖 ) 𝑒 (𝑖𝑘1 −𝑘2 )𝑎 𝑒𝑡 𝐷 = (1 − 𝑖 ) 𝑒 (𝑖𝑘1 +𝑘2 )𝑎
2 𝑘2 2 𝑘2
En insérant les expressions de 𝐶 𝑒𝑡 𝐷 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒𝑠 é𝑞𝑢𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 (5) 𝑒𝑡 (6), 𝑜𝑛 𝑚𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑞𝑢𝑒 :
𝐵 𝐺 𝑘1
+ 1 = 𝑒 𝑖𝑘1 𝑎 [cosh(𝑘2 𝑎) − 𝑖 sinh(𝑘2 𝑎)] (9)
𝐴 𝐴 𝑘2
𝐵 𝐺 𝑖𝑘 𝑎 𝑘2
1− = 𝑒 1 [cosh(𝑘2 𝑎) + 𝑖 sinh(𝑘2 𝑎)] (10)
𝐴 𝐴 𝑘1
𝑘12 + 𝑘22
𝐵 −𝑖 sinh(𝑘2 𝑎)
𝑘1 𝑘2
=
𝐴 𝑘 2 − 𝑘12
2 cosh(𝑘2 𝑎) + 𝑖 2 sinh(𝑘2 𝑎)
𝑘1 𝑘2
𝐺 2𝑒 −𝑖𝑘1 𝑎
=
𝐴 𝑘 2 − 𝑘12
2 cosh(𝑘2 𝑎) + 𝑖 2 sinh(𝑘2 𝑎)
𝑘1 𝑘2
2
𝑘 2 + 𝑘22
( 1 ) sinh2(𝑘2 𝑎)
𝑘1 𝑘2
𝑅= 2
𝑘 2 − 𝑘12
4 cosh2(𝑘2 𝑎) + ( 2 ) sinh2 (𝑘2 𝑎)
𝑘1 𝑘2
1
𝑇= 2
𝑘22 − 𝑘12
cosh2 (𝑘 2
2 𝑎) + ( 2𝑘 𝑘 ) sinh (𝑘2 𝑎)
1 2
Pour 𝑘2 𝑎 ≫ 1 alors 𝐸 ≪ 𝑉0 ,
1 𝑘1 .𝑘2 2 −4𝑘 𝑎
on a: cosh(2𝑘2 𝑎) ≈ sinh(2𝑘2 𝑎) = 𝑒 2𝑘2 𝑎 ⇒ 𝑇 = 16 ( ) 𝑒 2
2 𝑘12 +𝑘22
Ainsi, même pour des barrières très hautes et très épaisses, le coefficient de transparence ou de
transmission est différent de zéro. Ce qui signifie que l’on a une probabilité non nulle de trouver les
particules à droite de la barrière : elles se sont frayé un passage à travers la barrière. Ce passage des
particules à travers une montagne de potentiel infranchissable en mécanique classique (𝑐𝑎𝑟 𝐸 ≪ 𝑉0 )
1
𝑇=
1 𝑉02 𝑎
1+4 sinh2 ( √2𝑚(𝑉0 − 𝐸))
𝐸(𝑉0 − 𝐸) ℏ
ou
𝑇
𝑅= sinh2(𝛿√1 − 𝜀)
4𝜀(1 − 𝜀)
1
𝑇=
1
1+ sinh2 (𝛿√1 − 𝜀)
4𝜀(1 − 𝜀)
Lorsque 𝑛 → ∞ les niveaux d’énergie deviennent si proches les uns des autres qu'il est pratiquement
impossible de les distinguer.
Comme 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝑘𝑛 = 𝑛𝜋/𝑎 , alors :
𝑛𝜋
𝜙𝑛 (𝑥) = 𝐴 sin ( 𝑥)
𝑎
𝑎
2 𝑛𝜋
𝜙𝑛 (𝑥) = √ sin ( 𝑥)
𝑎 𝑎
Figure 8 : Courbes représentant les trois états les plus bas d'un puits potentiel infini. Les états 𝜙𝑛+1 (𝑥)
𝑎
et 𝜙𝑛 (𝑥) sont respectivement pairs et impairs par rapport à 𝑥 = 2.
2 𝑛𝜋
√ cos ( 𝑥) 𝑛 = 1, 3, 5, 7, …
𝑎 𝑎
2 𝑛𝜋 𝑎
𝜙𝑛 (𝑥) = √ sin [ (𝑥 + )] =
𝑎 𝑎 2
2 𝑛𝜋
√ sin ( 𝑥) 𝑛 = 2, 4, 6, 8, …
𝑎 𝑎
{
Les fonctions correspondant aux nombres quantiques impairs 𝑛 = 1, 3, 5, 7, …. sont symétriques
𝜙𝑛 (−𝑥) = 𝜙𝑛 (𝑥) et celles correspondant aux nombres quantiques pairs 𝑛 = 2, 4, 6, 8, …. sont
antisymétriques 𝜙𝑛 (−𝑥) = −𝜙𝑛 (𝑥).
Figure 9 : Puits de potentiel carré fini et directions de propagation des ondes incidente,
réfléchie et transmise dans le cas où 𝐸 > 𝑉0
Cas où 𝟎 < 𝑬 < 𝑽𝟎
𝑎 𝑎
D’un point de vue classique, lorsque 𝐸 < 𝑉0 , la particule est confinée dans la région – 2 ≤ 𝑥 ≤ 2. Elle
𝑎 𝑎
rebondit entre 𝑥 = − et 𝑥 = avec une quantité de mouvement constante 𝑝 = √2𝑚𝐸.
2 2
D’un point de vue quantique, les solutions sont particulièrement intéressantes car elles donnent un
spectre d'énergie discret. Dans ces trois régions, l’équation de Schrödinger s’écrit :
𝑑2 𝜙1 (𝑥) 𝑎
2
− 𝑘12 𝜙1 (𝑥) = 0 𝑥<−
𝑑𝑥 2
𝑑2 𝜙2 (𝑥) 2
𝑎 𝑎
+ 𝑘 2 𝜙2 (𝑥) = 0 – ≤ 𝑥 ≤
𝑑𝑥 2 2 2
𝑑2 𝜙3 (𝑥) 𝑎
− 𝑘12 𝜙3 (𝑥) = 0 𝑥>
𝑑𝑥 2 2
2𝑚(𝑉 0 − 𝐸) 2𝑚𝐸
avec 𝑘12 = 𝑒𝑡 𝑘22 = 2
ℏ2 ℏ
Les solutions sont :
𝑎
𝜙1 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑘1 𝑥 + 𝐵𝑒 −𝑘1 𝑥 𝑥<−
2
𝑎 𝑎
𝜙(𝑥) = 𝜙2 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑖𝑘2 𝑥 + 𝐷𝑒𝑖 𝑘2 𝑥 – ≤𝑥≤
2 2
𝑘1 𝑥
𝑎
{ 𝜙3 (𝑥) = 𝐹𝑒 + 𝐺𝑒 −𝑘1 𝑥 𝑥>
2
Lorsque 𝑥 → ∞, 𝜙(𝑥) = 0 ⟹ 𝐵 = 0 𝑒𝑡 𝐹 = 0
𝑎
𝜙1 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑘1 𝑥 𝑥<−
2
𝑎 𝑎
𝜙(𝑥) = 𝜙2 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑖𝑘2 𝑥 + 𝐷𝑒 𝑖𝑘2 𝑥 – ≤𝑥≤
2 2
−𝑘1 𝑥
𝑎
{ 𝜙3 (𝑥) = 𝐺𝑒 𝑥>
2
ou symétriques (paires)
𝑎
𝜙1 (𝑥) = 𝐴𝑒 𝑘1 𝑥 𝑥<−
2
𝑎 𝑎
𝜙𝑠 (𝑥) = 𝜙2𝑝 (𝑥) = 𝐾 cos(𝑘2 𝑥) – ≤𝑥≤
2 2
−𝑘1 𝑥
𝑎
{ 𝜙3 (𝑥) = 𝐺𝑒 𝑥>
2
Pour 𝐸 < 𝑉0 , |𝜙1 (𝑥)|2 ≠ 0 𝑒𝑡 |𝜙3 (𝑥)|2 ≠ 0 signifie qu’il existe une probabilité de présence non nulle
hors du puits. Ce résultat est en contradiction avec la théorie classique.
Pour déterminer les valeurs propres (les énergies), on utilise les conditions de continuité de la fonction
𝑎 𝑎
d’onde et de sa dérivée première aux points 𝑥 = − 𝑒𝑡 𝑥 =
2 2
𝑚𝑎2 𝑉0
𝑅=√
2ℏ2
𝜋 𝜋 2 2ℏ2
𝑆𝑖 0 < 𝑅 < 𝑜𝑢 0 < 𝑉0 < ( )
2 2 𝑚𝑎2
Il y a un seul état lié correspondant à 𝑛 = 0. Cet état est l’état fondamental et c’est un état pair.
𝜋 𝜋 2 2ℏ2 2
2ℏ2
𝑆𝑖 < 𝑅 < 𝜋 𝑜𝑢 ( ) < 𝑉0 < 𝜋
2 2 𝑚𝑎2 𝑚𝑎2
Il y a deux états liés : un état pair correspondant à 𝑛 = 0 et le premier état impair correspondant à
𝑛 =1.
3𝜋 2
2ℏ2 3𝜋 2 2ℏ2
𝑆𝑖 𝜋 < 𝑅 < 𝑜𝑢 𝜋 < 𝑉0 < ( )
2 𝑚𝑎2 2 𝑚𝑎2
Cours de Mécanique Quantique L2 MI (ch. 1) 5858
Il existe trois états liés :
- L’état fondamental (état pair), 𝑛 = 0
- Le premier état excité (état impair), 𝑛 = 1
- Le deuxième état excité (état pair), 𝑛 = 2
La largeur du puits à laquelle 𝑛 états sont autorisés est donnée par :
𝑛𝜋 𝜋 2 2ℏ2 2
𝑅= 𝑜𝑢 𝑉0 = ( ) 𝑛
2 2 𝑚𝑎2
Le spectre est constitué par une alternance des états pairs et impairs
Dans le cas limite où 𝑉0 → ∞, le rayon 𝑅 → ∞ et la fonction √𝑅𝑛2 − 𝛼𝑛2 intercepte les fonctions
𝑛𝜋
𝛼𝑛 tan 𝛼𝑛 𝑒𝑡 − 𝛼𝑛 cot 𝛼𝑛 aux asymptotes 𝛼𝑛 = car :
2
tan 𝛼𝑛 → ∞
𝑙𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑉0 → ∞ ⟹ {
cot 𝛼𝑛 → ∞
2𝑛 + 1
tan 𝛼𝑛 → ∞ ⟹ 𝛼𝑛 = 𝜋 𝑛 = 0, 1, 2, 3, … 𝑛𝜋
2 } ⟹ 𝛼𝑛 = 𝑛 = 1, 2, 3, ….
2
cot 𝛼𝑛 → ∞ ⟹ 𝛼𝑛 = 𝑛𝜋 𝑛 = 1, 2, 3, …
𝑚𝑎2 𝐸𝑛 𝜋 2 ℏ2 2
Comme 𝛼𝑛2 = ⟹ 𝐸𝑛 = 𝑛
2ℏ2 2𝑚𝑎2
Exercices d’application
Exercice 1
∫|𝜓(𝑥)|2 𝑑𝑥 = 1
−𝑎
𝜋ℏ 15 ℏ
Δ𝑥. Δ𝑝 = √1 − 2 >
3 2𝜋 2
Exercice 2
On considère une particule de masse 𝑚 en mouvement dans un espace dont le potentiel est défini tel
que :
∞ 𝑥≤0
𝑉(𝑥) = {−𝑉0 0<𝑥<𝑎 𝑜ù 𝑉0 > 0
0 𝑥≥𝑎
Solution
𝑑2 𝜓(𝑥) 2𝑚
+ 2 [𝐸 − 𝑉(𝑥)]𝜓(𝑥) = 0
𝑑𝑥 2 ℏ
Dans la région 𝑥 > 0, l'équation de Schrödinger pour les solutions d'état lié, −𝑉0 < 𝐸 < 0, est donné
par :
𝑑 2 𝜓2 2𝑚(𝐸 + 𝑉0 )
+ 𝑘22 𝜓2 = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 0<𝑥<𝑎 𝑘22 =
𝑑𝑥 2 ℏ2
𝑑 2 𝜓3 2
2𝑚𝐸
{ 𝑑𝑥 2 + 𝑘3 𝜓3 = 0 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥>𝑎 𝑘32 = − 𝑐𝑎𝑟 𝐸 < 0
ℏ2
𝜓1 (𝑥) = 0 𝑥<0
𝜓(𝑥) = {𝜓2 (𝑥) = 𝐴 sin 𝑘2 𝑥 0<𝑥<𝑎
𝜓3 (𝑥) = 𝐶𝑒 −𝑘3 𝑥 𝑥>𝑎
Pour déterminer les valeurs propres, on utilise les conditions aux limites au point 𝑥 = 𝑎
En ce point :
𝜓2 (𝑎) = 𝜓3 (𝑎) ⟹ 𝐴 sin 𝑘2 𝑎 = 𝐶𝑒 −𝑘3𝑎
𝜓′2 (𝑎) = 𝜓′3 (𝑎) ⟹ 𝐴𝑘2 cos 𝑘2 𝑎 = −𝐶𝑘3 𝑒 −𝑘3 𝑎
𝐴𝑘2 cos 𝑘2 𝑎 −𝐶𝑘3 𝑒 −𝑘3 𝑎
=
𝐴 sin 𝑘2 𝑎 𝐶𝑒 −𝑘3 𝑎
𝑘2 cotan 𝑘2 𝑎
𝑘2 cot 𝑘2 𝑎 = −𝑘3
𝑘2 𝑎 cot 𝑘2 𝑎 = −𝑘3 𝑎 (1)
Par ailleurs,
2𝑚(𝐸 + 𝑉0 ) 2𝑚𝐸
𝑘22 = 2
𝑒𝑡 𝑘32 = − 2
ℏ ℏ
2
2𝑚𝑎 𝑉0
(𝑘2 𝑎)2 + (𝑘3 𝑎)2 =
ℏ2
2
2𝑚𝑎 𝑉0
𝑝𝑜𝑠𝑜𝑛𝑠 𝑅 2 =
ℏ2
(𝑘2 𝑎) + (𝑘3 𝑎) = 𝑅 2 (2)
2 2
𝑘2 𝑎 cot 𝑘2 𝑎 = −𝑘3 𝑎
{
(𝑘2 𝑎)2 + (𝑘3 𝑎)2 = 𝑅 2
Posons 𝑧 = 𝑘2 𝑎 𝑒𝑡 𝑦 = 𝑘3 𝑎
𝑦 = −𝑧 cot 𝑧 𝑦 = −𝑧 cot 𝑧
{ ⟹{
𝑧 2 + 𝑦 2 = 𝑅2
𝑦 = √−𝑧 2 + 𝑅 2
La résolution graphique de ce système d’équations permet de trouver les niveaux d’énergie qui sont
donnés par l'intersection des deux courbes 𝑦 = −𝑧 cot 𝑧 et 𝑦 = √−𝑧 2 + 𝑅 2
𝜋 3𝜋
c- Si 2 < 𝑅 < 2
il n'y aura qu'un seul état lié, l'état fondamental 𝑛 = 1, car il n'y a qu'un point d’intersection entre les
deux courbes .
𝜋
La plus basse valeur de 𝑉0 qui donne un seul état lié est donnée par la relation 𝑅 = 2 , qui conduit à
2𝑚𝑎2 𝑉0 𝜋 2 𝜋 2 ℏ2
= ⟹ 𝑉0 =
ℏ2 4 8𝑚𝑎2
3𝜋 5𝜋
Si 2
<𝑅< 2
Il y a deux points d’intersection entre les deux courbes ; il y aura ainsi deux états liés : l'état
fondamental, 𝑛 = 1, et le premier état excité, 𝑛 = 2. La plus basse valeur de 𝑉0 qui produit
3𝜋
deux états liés correspond à 𝑅 = 2
2𝑚𝑎 𝑉0 9𝜋 2 2
9𝜋 2 ℏ2
= ⟹ 𝑉 0 =
ℏ2 4 8𝑚𝑎2
On peut donc déduire le résultat général suivant :
𝜋 𝜋
𝑠𝑖 𝑛𝜋 − < 𝑅 < 𝑛𝜋 +
2 2
il y aura 𝑛 points d’intersection et donc 𝑛 états liés:
𝜋 2𝑚𝑎2 𝑉0 𝜋
𝑛𝜋 − <√ 2
< 𝑛𝜋 + ⟹ 𝑖𝑙 𝑦 𝑎 𝑛 é𝑡𝑎𝑡𝑠 𝑙𝑖é𝑠
2 ℏ 2
𝜋 2 ℏ2
𝑉0 = (2𝑛 − 1)2
8𝑚𝑎2
Exercice 1
Exercice 2
0 0≤𝑥≤𝑏
𝑉(𝑥) = { on s’intéresse au cas où 0 ≤ 𝐸 ≤ 𝑉0
𝑉0 𝑎𝑖𝑙𝑙𝑒𝑢𝑟𝑠