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GENIE CIVIL

MODELISATION
MATHEMATIQUE

CHBIHI Youness
Promotion 2016

ECOLE MOHAMMADIA D’INGENIEURS


‫املدرسة املحمدية للمهندسين‬
Sommaire

SOMMAIRE
Sommaire .................................................................................................................. 1
Généralités sur la modélisation mathématique.................................................... 2
Chapitre 1 : L’étape de modélisation..................................................................... 3
Chapitre 2 : L’étape de résolution .......................................................................... 4
Etude d’une E.D.P hyperbolique .......................................................................... 5
Etude d’une E.D.P parabolique ............................................................................ 6
Etude d’une E.D.P elliptique ................................................................................. 7
Généralités.............................................................................................................. 10
Création d’un modèle ........................................................................................ 10
Chaine de modélisation mathématique .......................................................... 10
Milieu continu (Rappels et compléments) ....................................................... 10
• Description Lagrangienne ........................................................................ 10
• Description Eulérienne .............................................................................. 10
• Dérivée totale et dérivée partielle .......................................................... 11
Equations fondamentales de la dynamique ....................................................... 11
Equation de conservation de masse ................................................................ 11
Equation de conservation de la quantité de mouvement ............................. 11
Equation de l’acoustique ................................................................................... 11
Méthode des caractéristiques .............................................................................. 11
Equations de saint venant .................................................................................. 11
Exercices corrigés .................................................................................................. 13

Par CHBIHI Youness 1


Généralités sur la modélisation mathématique

GENERALITES SUR LA
MODELISATION MATHEMATIQUE

2 MODELISATION MATHEMATIQUE
Chapitre 1 : L’étape de modélisation

CHAPITRE 1 : L’ETAPE DE
MODELISATION

Par CHBIHI Youness 3


Chapitre 2 : L’étape de résolution

CHAPITRE 2 : L’ETAPE DE
RESOLUTION

4 MODELISATION MATHEMATIQUE
Chapitre 2 : L’étape de résolution

Etude d’une E.D.P hyperbolique


L’équation aux dérivées partielles est dite parabolique, si elle prend la forme d’une
équation d’une hyperbole :
𝑎𝑥 2 − 𝑦 2 = 0
La plus connue est l’équation d’une onde :
𝜕 2𝜑 1 𝜕 2𝜑
− ∙ =0
𝜕𝑥 2 𝑐 𝜕𝑡 2

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Chapitre 2 : L’étape de résolution

Etude d’une E.D.P parabolique


L’équation aux dérivées partielles est dite parabolique, si elle prend la forme d’une
équation de parabole :
𝑎𝑥 2 − 𝑦 = 0
La plus connue est l’équation de chaleur :
1 𝜕𝑇
∇2 𝑇 − ∙ =0
𝑎2 𝜕𝑡
On commence tout d’abord par un rappel sur l’obtention de cette équation.

Rappel
Soit un corps chauffé occupant un domaine 𝛀 de frontière (Σ)

(Σ)
𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧)

On veut déterminer l’évolution de la température du corps.


La température 𝑻 est un champ scalaire, à un instant donné t, on considère que 𝑻(𝑥, 𝑦, 𝑧)
est continue et on peut ainsi définir son gradient ∇𝑻
Dans le cas où 𝑻 est inégalement distribué dans 𝛀, on assistera à un transport de chaleur.
Ce transport s’effectue dans la direction des températures les plus basses, c’est-à-dire
depuis les points où 𝑻 est grande vers les points où 𝑻 petite.

𝑑𝜎
ሬԦ
𝒏

𝑀(𝑥, 𝑦, 𝑧)

On prend 𝑑𝜎 un élément de surface autour d’un point M, la quantité de chaleur 𝛿𝑄


passant à travers cet élément de surface pendant 𝑑𝑡 :
𝛿𝑄 = −𝑘 ∇𝑛 𝑻 𝑑𝜎 𝑑𝑡
𝑘 ∶ Coefficient de conductibilité thermique
La quantité de chaleur migrante par une surface S pendant 𝑑𝑡 :

𝑑𝑄 = −𝑑𝑡 ∙ (∫𝑘 ∇𝑛 𝑻 𝑑𝜎)


𝑆

Pour un élément de volume 𝑑𝑉, pour augmenter la température de 𝑑𝑻 il faut fournir une
quantité de chaleur 𝛿𝑄 proportionnelle à 𝑑𝑻, à la masse 𝑑𝑚 et à 𝑑𝑉.

6 MODELISATION MATHEMATIQUE
Chapitre 2 : L’étape de résolution

𝜕𝑇
𝑐 ∙ 𝜌 ∙ 𝑑𝑇 ∙ 𝑑𝑉 = 𝑐 ∙ 𝜌 ∙ 𝑑𝑡 ∙ 𝑑𝑉
𝜕𝑡
𝜌 ∶ masse volumique
𝑐 ∶ capacité thermique du matériau constituant le corps
La quantité totale de la chaleur fournie par le corps pendant 𝑑𝑡 :
𝜕𝑇
𝑑𝑄 = −𝑑𝑡 ∙ (∫ 𝑐𝜌 ∙ 𝑑𝑉 )
𝛀 𝜕𝑡

𝜕𝑇
(∫𝑘 ∇𝑛 𝑻 𝑑𝜎) = (∫ 𝑐𝜌 ∙ 𝑑𝑉 )
𝑆 𝛀 𝜕𝑡

Selon le théorème de Green-Ostrogradsky

∫𝑘 ∇𝑛 𝑻 𝑑𝜎 = ∫ 𝑑𝑖𝑣(𝑘∇𝑛 𝑻) ∙ 𝑑𝑉
𝑆 Ω

Par identification :
𝜕𝑇
𝑑𝑖𝑣(𝑘∇𝑛 𝑻) = 𝜌𝑐
𝜕𝑡
En posant

𝑘
𝑎=√
𝜌𝑐

1 𝜕𝑇
∇2 𝑻 − ∙ =0
𝑎2 𝜕𝑡
Pour une tige de longueur L :
On se donne une condition initiale :
𝑇(𝑥, 0) = 𝑓(𝑥) ∀𝑥 ∈ [0, 𝐿]
Et des conditions aux limites, ici de type Riemann homogènes :
𝑇(0, 𝑡) = 0 = 𝑇(𝐿, 𝑡) ∀𝑡 > 0 .
On utilise la méthode de séparation des variables en supposant que la solution s'écrit
comme le produit de deux fonctions indépendantes (non nulles éventuellement) :
𝑇(𝑥, 𝑡) = 𝑋(𝑥)𝑌(𝑡)
En introduisant cette expression dans l’équation de la chaleur on aura :

′′ (𝑥)𝑌(𝑡)
1 𝑋 ′′ (𝑥) 𝑌 ′ (𝑡)
𝑋 − 2 𝑋(𝑥)𝑌 ′ (𝑡) = 0 ⟹ = 2 =𝐶
𝑎 𝑋(𝑥)
⏟ 𝑎 𝑌(𝑡)

dépend de 𝑥 dépend de 𝑡

Ce qui donne deux équations différentielles à résoudre :

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Chapitre 2 : L’étape de résolution

𝑋 ′′ (𝑥) = 𝐶 ∙ 𝑋(𝑥)
{
𝑌 ′ (𝑡) = 𝐶 ∙ 𝑎2 𝑌(𝑡)
La solution va dépendre en effet sur le signe de la constante 𝐶, on va maintenant
analyser les différents cas possibles :
• Si 𝐶 > 0 :
La solution s’écrit alors :

𝑋(𝑥) = 𝐴𝑒 −√𝐶𝑥 + 𝐵𝑒 √𝐶𝑥


La condition de Riemann 𝑇(0, 𝑡) = 𝑇(𝐿, 𝑡) = 0 et donc 𝐴 = 𝐵 = 0 ce qui donne 𝑋(𝑥) = 0

• Si 𝐶 = 0 :
La solution s’écrit alors :
𝑋(𝑥) = 𝛼 ∙ 𝑥 + 𝛽 et 𝑌(𝑡) = 𝛾
La condition de Riemann fait que 𝑌(𝑡) = 0 et donc 𝑇(𝑥, 𝑡) = 0 ce qui ne correspond pas à
nos attentes.
• 𝐶 est nécessairement négatif, on note 𝐶 = −𝜆2
𝑋 ′′ (𝑥) = −𝜆2 ∙ 𝑋(𝑥)
{
𝑌 ′ (𝑡) = −𝜆2 ∙ 𝑎2 𝑌(𝑡)
La solution s’écrit dans ce cas :
𝑋(𝑥) = 𝐴 ∙ cos(𝜆𝑥) + 𝐵 ∙ sin(𝜆𝑥)
{ 2 2
𝑌(𝑡) = 𝑌0 𝑒 −𝜆 𝑎 𝑡
D’après les conditions aux limites 𝐴 = 0 et

8 MODELISATION MATHEMATIQUE
Chapitre 2 : L’étape de résolution

Etude d’une E.D.P elliptique


L’équation aux dérivées partielles est dite parabolique, si elle prend la forme d’une
équation d’une ellipse :
𝑥2 𝑦2
+ −1=0
𝑎2 𝑏 2
La plus connue est l’équation de Laplace :
Δ𝜑 = 0

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Généralités

GENERALITES
La modélisation est une représentation simplifiée d’un système physique ou d’un
phénomène physique, afin d’en décrire le comportement ou d’en analyser et prédire
l’évolution.

Création d’un modèle


• Formuler la question à laquelle doit répondre le modèle
• Limiter le champ d’évolution du système
• Collecter et identifier les grandeurs caractéristiques
• Collecter et identifier les influences et les contraintes
• Définir les supports mathématiques (équations et lois pouvant intervenir dans
la description)
• Entamer le formalisme mathématique.
Chaine de modélisation mathématique
• Equations modélisant le phénomène
• Existence et unicité de la solution
• Résolution analytique et résolution numérique
• Dans le cas où la résolution est numérique :
o Quelle méthode numérique à adopter ?
• La solution est-elle conforme à la réalité
• Sinon changer d’équation mathématique

Milieu continu (Rappels et compléments)


• Description Lagrangienne
On suit la particule dans son mouvement, position de la particule au cours de son
mouvement.
𝑣Ԧ = 𝑣Ԧ(𝜉, 𝑡) : Vitesse d’une particule donnée :
𝜕𝑥Ԧ
𝑣Ԧ(𝜉, 𝑡) = |
𝜕𝑡 𝜉=𝑐𝑠𝑡𝑒

𝜕𝑣Ԧ 𝜕 2 𝑥Ԧ
𝑎Ԧ(𝜉, 𝑡) = | = |
𝜕𝑡 𝜉=𝑐𝑠𝑡𝑒 𝜕𝑡 2 𝜉=𝑐𝑠𝑡𝑒

• Description Eulérienne
Pour un point fixe, on détermine le champ de vitesse au cours du même processus.
𝑥 = 𝑥(𝜁, 𝑡)
Équation de la trajectoire
{𝑦 = 𝑦(𝜉, 𝑡) ⟹ |
de la particule (𝜁, 𝜉, 𝜂)
𝑧 = 𝑧(𝜂, 𝑡)
𝑥0 = 𝑥(𝜁, 0)
Position initiale
{𝑦0 = 𝑦(𝜉, 0) ⟹ |
de la particule (𝜁, 𝜉, 𝜂)
𝑧0 = 𝑧(𝜂, 0)

10 MODELISATION MATHEMATIQUE
Equations fondamentales de la dynamique

𝑣Ԧ = 𝑣Ԧ(𝑥, 𝑡) : On ne peut parler de la trajectoire mais on peut parler de courbe


tangente en tous points. Pour marquer cette propriété :

𝑑𝑝Ԧ ∧ 𝑣Ԧ = ሬ0Ԧ
• Dérivée totale et dérivée partielle

EQUATIONS FONDAMENTALES DE LA DYNAMIQUE


Equation de conservation de masse
Flux massique :

• Section transversale en 𝑥 : −𝜌𝑉𝑥 𝐴


𝜕
• Section transversale en 𝑥 + 𝑑𝑥 : 𝜌𝑉𝑥 𝐴 + 𝜌 (𝑉 𝐴)𝑑𝑥
𝜕𝑥 𝑥
𝜕𝑦
• Variation temporelle de la profondeur : 𝜌 𝐵𝑑𝑥
𝜕𝑡
Equation générale :
𝜕𝐴 𝜕𝑉 𝜕𝐴
𝑉 +𝐴 + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑡
Equation de conservation de la quantité de mouvement

Equation de l’acoustique

METHODE DES CARACTERISTIQUES


C’est une méthode de résolution analytique des équations différentielles de premier ordre
(E.D.P) elle consiste à trouver des courbes caractéristiques le long desquelles l'équation
aux dérivées partielles se réduit à une simple équation différentielle ordinaire.
Le cours va traiter deux cas de figures différentes :
- Les équations de saint-venant
- L’équation de propagation d’une onde

Equations de saint venant


Les équations de saint-venant sont rencontrées dans le cas d’étude d’un canal à
écoulement à surface libre :
Rappel :
𝑏(𝑥)
𝑓(𝑥) = ∫ 𝑔(𝑡)𝑑𝑡 ⟹ 𝑓 ′ (𝑥) = 𝑏 ′ (𝑥) ∙ 𝑔(𝑏(𝑥)) − 𝑎′ (𝑥) ∙ 𝑔(𝑎(𝑥))
𝑎(𝑥)

Hypothèses :

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Méthode des caractéristiques

L’écoulement est unidimensionnel :


La section varie graduellement ⟹ Axe du canal rectiligne sur 𝛿𝑥
La pente du canal est très petite ⟹ Distribution hydrostatique de la pression
Les grandeurs moyennes (au sens de la turbulence) seront considérées.

𝐵(𝑥)
𝑦(𝑥,𝑡)
𝐴(𝑥, 𝑡) = ∫ 𝑏(𝜂)𝑑𝜂
𝒃(𝜼) 0
𝑦 𝜕𝐴 𝜕𝑦 𝜕𝑦
= 𝑏(𝑦) ∙ =𝐵∙
𝜂 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕𝐴 𝜕𝑦 𝜕𝑦
= 𝑏(𝑦) ∙ =𝐵∙
𝜕𝑡 𝜕𝑡 𝜕𝑡
Figure 1 : Section du canal à l'abscisse x

Figure 2 : Tronçon du canal δ x


Les équations de saint-venant :
Conservation de masse :
Section
𝜕𝐴 𝜕𝑉 𝜕𝐴 réctangulaire 𝜕𝑦 𝜕𝑉 𝜕𝑦
𝑉 +𝐴 + = 0⇒ 𝑉 +𝑦 + =0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑡
Conservation de la quantité de mouvement :
𝜕𝑦 1 𝜕𝑉 1 𝜕𝑉
+ 𝑉 + = 𝑆0 − 𝑆𝑓
𝜕𝑥 𝑔 𝜕𝑥 𝑔 𝜕𝑡

12 MODELISATION MATHEMATIQUE
Exercices corrigés

EXERCICES CORRIGES
Exercice 1 :
L’objectif est d’établir un modèle mathématique gouvernant l’écoulement de l’eau
dans un canal à section transversale rectangulaire constante très large et à fond
granulaire uniforme. On supposera que le mouvement de la phase granulaire s’effectue
essentiellement au voisinage du fond.
La figure ci-dessous représente un bief de longueur 𝛿𝑥 sur l’axe du canal et la
section transversale de ce dernier. Les notations à utiliser sont les suivantes :
Profondeur 𝒚 ; Miroir 𝑩 ; Cote du fond 𝜼 ; Pente du radier 𝑺𝟎 ;
Pente de la ligne d’énergie 𝑺𝒇 ; Porosité 𝒑 ;
Débit liquide 𝑸 (total) et 𝒒 (par unité de largeur) ; Vitesse de débit 𝑽 ;
Débit solide en volume 𝑸𝒔 (total) et 𝒒𝒔 (par unité de largeur) ;
Cisaillement pariétal moyen 𝝉𝟎 = 𝜸 ∙ 𝑹 ∙ 𝑺𝒇

L’analyse doit être menée avec précision et commentée proprement.


1) Analyser qualitativement et à l’échelle macroscopique l’évolution du système
diphasique (eau et matériaux granulaires)
2) Enumérer les différentes grandeurs dont dépendrait le débit solide volumique
traversant une section transversale.
3) Commenter le découplage des deux phases.
Exercice 2 :
Le système de Saint-Venant a été établi pour un canal rectangulaire à fond fixe :
𝜕𝑦 𝜕𝑦 𝜕𝑉
+𝑉∙ +𝑦∙ =0
𝜕𝑡 𝜕𝑥 𝜕𝑥
1 𝜕𝑉 𝑉 𝜕𝑉 𝜕𝑦
∙ + ∙ + = 𝑆0 − 𝑆𝑓
{ 𝑔 𝜕𝑡 𝑔 𝜕𝑥 𝜕𝑥
En vue de la résolution de ce système, on se propose d’en étudier le comportement des
solutions 𝑦(𝑥, 𝑡) et 𝑉(𝑥, 𝑡).
1) Ecrire le système sous la forme matricielle (identifier les termes des matrices) :
𝜕𝑼 𝜕𝑼
𝑨∙ +𝑩∙ = 𝑭 ; 𝑼𝑻 = (𝑦, 𝑉)
𝜕𝑡 𝜕𝑥
2) Déterminer l’équation caractéristique du système (on notera par 𝑐 la quantité √𝑔 ∙ 𝑦)
3) Quelle est la nature du système d’équations de Saint-Venant

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Exercices corrigés

𝑑𝑥
4) Ecrire les équations différentielles des courbes caractéristiques (𝜆 = désignera la
𝑑𝑡
pente d’une caractéristique)
5) Ecrire la matrice élargie du système, ensuite établir les relations sur chaque courbe
caractéristique que doivent vérifier les solutions 𝑦(𝑥, 𝑡) et 𝑉(𝑥, 𝑡)
6) Commenter sans calcul l’utilité de ce qui a précédé pour la résolution numérique sur
un intervalle [𝑥𝑖 𝑥𝑖+1 ] pendant un intervalle de temps [𝑡𝑖 𝑡𝑖+1 ]
Exercice 3 :
Décrire la procédure de la recherche de la solution développée sur un système
orthogonal d’une équation différentielle linéaire du second ordre avec des conditions
initiales et aux limites linéaires.
Les points suivants sont des indications pour faciliter cette description :
• Rappel de l’approximation sur un compact
• Etablissement d’un modèle mathématique du problème physique
• Equation différentielle et conditions initiales et aux limites
• Recherche de la solution développée sur un système orthogonal de dimension infinie
• Détermination des coefficients du développement
• Remarques sur la convergence vers la solution
Exercice 4 : (2007)
Une sphère centrée en O et de rayon R, homogène et isotrope, est placée dans un
milieu ambiant de température constante qu’on peut prendre égale à zéro.
A l’instant initial où cette sphère est placée en O, la température y est distribuée suivant
une loi :
𝑇(𝑟) = 𝜑(𝑟)
Le coefficient de conductibilité thermique 𝑘, la densité 𝜌, et la capacité thermqiue du
matériau 𝑐 sont données et constantes.
Le transfert à travers la surface de la sphère suit une loi de Newton de la forme :
𝜕𝑇
+ ℎ ∙ 𝑇 = 𝑇0
𝜕𝑟
Le coefficient de conductibilité externe h est donné et constant, 𝑇0 est également
constante.
1) Interpréter les quantités suivantes :
𝜕𝑇
−𝑑𝑡 ∙ (∫ 𝑘 ∙ 𝑔𝑟𝑎𝑑𝑛 𝑇 ∙ 𝑑𝜎) et − 𝑑𝑡 ∙ (∫ 𝑐 ∙ 𝜌 ∙ ∙ 𝑑𝑉 )
(Σ) (D) 𝜕𝑡
2) Etablir l’équation différentielle avec ses conditions initiales et aux limites, qui
gouvernent l’évolution de la température dans la sphère.
Corrigé de l’exercice 4 :

14 MODELISATION MATHEMATIQUE
Exercices corrigés

1) La quantité de chaleur migrante par une surface S pendant 𝑑𝑡 :

𝑑𝑄 = −𝑑𝑡 ∙ (∫𝑘 ∇𝑛 𝑻 𝑑𝜎)


𝑆
La quantité totale de la chaleur fournie par le corps pendant 𝑑𝑡:
𝜕𝑇
𝑑𝑄 = −𝑑𝑡 ∙ (∫ 𝑐𝜌 ∙ 𝑑𝑉 )
𝛀 𝜕𝑡
2) L’égalité entre ces deux quantités de chaleur et la formule de Green-Ostrogradsky
donne la formule de la chaleur :
1 𝜕𝑻 𝑘
𝛻2𝑻 − 2
∙ = 0 avec 𝑎 = √
𝑎 𝜕𝑡 𝜌𝑐
La condition initiale (𝑡 = 0) est exprimée par le fait que :
𝑇(𝑀, 𝑡) = 𝜑(𝑟)
Les conditions aux limites sont regroupées dans l’équation de Newton au niveau
de la surface de la sphère :
𝜕𝑇
+ ℎ ∙ (𝑇 − 𝑇0 ) = 0
𝜕𝑟
Exercice 5 :
On se propose d’étudier les oscillations d’une corde fixe à ses extrémités et soumise
uniquement à une force extérieure concentrée en un point comme indiqué sur la
figure 1. a. La corde en question est sollicitée à l’instant initial par une impulsion décrite
par son déplacement vertical et sa vitesse notés respectivement 𝜑(𝑥) et 𝜑̃(𝑥)
Première résolution (figure 1.b)
Elle consiste à considérer le cas réel comme la limite du cas où la barre est soumise
à une force répartie sur un segment de la barre entourant le point d’application, quand la
longueur de ce segment tend vers zéro (𝛿 → 0)
1) Pour une force répartie, l’équation régissant le déplacement vertical 𝑢(𝑥, 𝑡) d’un point
de la corde est de la forme :
𝜕 2𝑢 2
𝜕 2𝑢
− 𝛼 ∙ = 𝑓(𝑥, 𝑡)
𝜕𝑡 2 𝜕𝑥 2
Préciser les termes de cette équation et écrire la relation entre 𝑓(𝑥, 𝑡) et 𝐹(𝑡) sachant
que le point d’application de cette dernière force est le point C situé à une distance 𝑥0
de l’extrémité gauche de la barre.
2) Ecrire les conditions initiales et celles aux limites sur 𝑢(𝑥, 𝑡)
3) Appliquer après l’avoir justifié le principe de superposition pour la résolution du
problème formulé ci-dessus (Oscillations purement forcées + Oscillations libres)
4) Ecrire le premier terme de la solution comme celle des oscillations libres 𝑢𝐿 (𝑥, 𝑡)
5) Résoudre pour le deuxième terme de la solution comme celle des oscillations
purement forcées 𝑢𝐹 (𝑥, 𝑡)
6) Faire tendre 𝛿 vers zéro pour simuler la force 𝐹(𝑡). On rappelle ici le premier théorème
de la moyenne :

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Exercices corrigés

((𝑓 une fonction continue sur [𝑎, 𝑏]) et (𝑔 intégrable et positive sur [𝑎, 𝑏]))
𝑏 𝑏
⟹ (∃𝑐 ∈ [𝑎, 𝑏] ∶ ∫ 𝑓(𝑡) ∙ 𝑔(𝑡) ∙ 𝑑𝑡 = 𝑓(𝑐) ∙ ∫ 𝑔(𝑡) ∙ 𝑑𝑡)
𝑎 𝑎
7) Déduire la solution 𝑢𝐹 (𝑥, 𝑡) et analyser son comportement au point d’application de la
force 𝐹(𝑡)
8) Appliquer le résultat dans le cas où la force est donnée par :
𝐹(𝑡) = 𝐹0 ∙ sin Ω𝑡

𝐹Ԧ
𝜑1 𝜑2

𝑥0
𝐿 𝑥0

Deuxième résolution (figure 1.c)


Dans cette résolution, on scinde la corde en deux, une corde de chaque côté du
point d’application de la force 𝐹(𝑡)
9) Etablir l’équilibre de la corde autour du point C pour arriver à l’équation suivante :
𝜕𝜑2 (𝑥, 𝑡) 𝜕𝜑1 (𝑥, 𝑡) 1
| − | = − 2 ∙ 𝐹(𝑡)
𝜕𝑥 𝑥=𝑥
𝜕𝑥 𝑥=𝑥
𝑎
0 0
Où il faut préciser les différents termes (les notations du cours sont conservées pour
la tension et la masse linéaire)
10) Ecrire les équations différentielles et les conditions initiales et aux limites pour les
deux déplacements 𝜑1 (𝑥, 𝑡) et 𝜑2 (𝑥, 𝑡)
11) En admettant la même expression sinusoïdale en 8), chercher les solutions sous la
forme :
𝑢(𝑥, 𝑡) = 𝑋(𝑥) ∙ sin Ω𝑡
• Les deux fonctions recherchées :
𝜑 (𝑥, 𝑡) = 𝑋1 (𝑥) ∙ sin Ω𝑡
{ 1
𝜑2 (𝑥, 𝑡) = 𝑋2 (𝑥) ∙ sin Ω𝑡
• L’équation différentielle ordinaire suivante est à résoudre pour 𝑋1 et 𝑋2 :
𝑓 ′′ (𝑥) + 𝑘 2 ∙ 𝑓(𝑥) = 0
12) Appliquer les conditions initiales et aux limites pou
13) r arriver à la solution suivante :
Ω𝑥
𝑋1 (𝑥) = 𝐴1 (𝑥) ∙ sin
{ 𝑎
Ω(𝑙 − 𝑥)
𝑋2 (𝑥) = 𝐴2 (𝑥) ∙ sin
𝑎
14) Appliquer les conditions imposées au point d’application de la force concentrée pour
déterminer les constante 𝐴1 et 𝐴2
15) Ecrire la solution .

16 MODELISATION MATHEMATIQUE

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