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pour 0 < γ << 1 ? [On pourra démontrer dans un premier temps que la
résolvante Rγ (T, 0) du système (2) entre 0 et T est de déterminant < 1.]
(iii) On suppose que R(1, 0) est hyperbolique (on rappelle que cela signifie
que ses valeurs propres sont réelles, différentes de R±1). Démontrer que si f (·)
est en outre dans l’espace L2 (R, dx) (c’est-à-dire R |f (x)|2 dx < ∞) il existe
une unique solution x(·) de l’équation (1) qui est dans L2 (R, dx).
(iv) Démontrer que si R(1, 0) n’est pas hyperbolique, alors il existe f continue
et dans L2 (R, dx) telle que l’équation (1) n’admette pas de solution x(·) dans
L2 (R, dx). [On pourra chercher f à support compact.]
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Exercice 4 On étudie la stabilité de l’équation différentielle réelle scalaire
où ǫ ∈ R est un petit paramètre réel. Nous supposerons 0 < ω < 10. Le
problème (1) peut se récrire sous la forme
où
z(t) 0 1
Z(t) = , Aǫ (t) = .
z ′ (t) −(ω 2 + ǫ cos t) 0
Nous noterons Rǫ (t, 0) la résolvante du système (2). Notons également xǫ (t), yǫ (t) ∈
C ∞ (R, R) les solutions de l’équation (1) vérifiant respectivement les condi-
tions initiales
xǫ (0) = 1, x′ǫ (0) = 0, (3)
yǫ (0) = 0, yǫ′ (0) = 1. (4)
(c) Si |tr(Rǫ (2π, 0)| < 2 alors toute solution de (1) est bornée sur R.
(d) Si |tr(Rǫ (2π, 0)| > 2 aucune solution non nulle de (1) ne reste bornée
sur R mais il existe une solution de (1) qui converge vers 0 quand t
tend vers +∞ et toute autre solution non proportionnelle a une norme
qui tend vers l’infini quand t tend vers +∞.
(ii) Démontrer qu’on peut écrire xǫ (t) = x0 (t) + ǫx1 (t) + ǫ2 x2 (t) + O3 (t, ǫ)
où les fonctions xi (·), i = 0, 1, 2, O3 (·, ǫ) sont définies sur [0, 2π] et vérifient
(pour ǫ assez petit)
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et
(iv.2) En déduire que pour tout δ > 0 il existe un ǫ0 > 0 tel que pour tout
|ǫ| ≤ ǫ0 et tout u vérifiant
p
|ǫ| ≥ ( 16/3 + δ)|u| > 0,
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le système (1) est localement instable au voisinage de la position d’équilibre
z(0) = z ′ (0) = 0.
(iv.3) Faire un dessin des zones de stabilité et d’instabilité dans le plan (ω, ǫ)
au voisinage de (ω, ǫ) ≈ ((1/2), 0).
où µ est un paramètre réel et on se propose de démontrer que pour les petites
valeurs de µ cette équation admet des solutions 2π-périodiques.
Pour cela on écrit l’équation (6) sous la forme
X ′ (t) = AX(t) + µF (X(t), t), (7)
0 1 2 2 x1
où A = et F : R × R → R est définie par F ,t =
−1 0 x2
0
(1 + cos t) sin x1 + cos(2t)
(i) Pour µ = 0, calculer la solution X0,v (·) de (7) qui prend la valeur v =
(v1 , v2 ) ∈ R2 en t = 0.
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(iv.1) Montrer que H est de classe C ∞ .
(iv..2) Montrer que
R 2π
− 0 (1 + cos s) sin(v1 cos s + v2 sin s) + cos(2s) sin sds
v
H 0, 1 = .
v2 R 2π
0
(1 + cos s) sin(v1 cos s + v2 sin s) + cos(2s) cos sds
Démontrer que pour (x0 , y0) assez petit, les solutions de l’équation différentielle
précédente, de condition initiale (x(0), y(0)) = (x0 , y0 ), sont définies pour
tout temps t > 0. Que dire de la stabilité de l’origine ?
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R∞ R∞
Montrer que si 0
kA(t)kdt < ∞ et 0
kp(t)kdt < ∞, alors supt∈[0,∞[ kx(t)k <
∞.
ẋ = (x2 + 1) cos(πx)?
ẋ = 1 + t2 + x2
ẋ = 1 − t2 + x2 ?
Dans le second cas on pourra commencer par étudier une solution de condi-
tion initiale x(0) > 0 et étudier la fonction x(t) − t.
On considère x une solution de ẋ = f (x, t) sur [c, d[ et y : [c, d[→ Ω telle que
pour tout t ∈ [c, d[, tout j = 1, . . . , n on ait yj (c) ≤ xj (c) et ẏj (t) ≤ fj (y, t).
a) Soit ǫ > 0 et xǫ la solution de ẋǫ = f (xǫ , t) + (ǫ, ǫ, . . . , ǫ), xǫ (c) = x(c),
montrer que xǫ → x quand ǫ → 0 (en donnant un sens précis à cette asser-
tion).
b) Montrer que yj (t) < xǫj (t) pour tout t ∈]c, d[ où xǫ existe.
c) En déduire que pour tout t ∈ [c, d[ et tout j = 1, . . . , n on a yj (t) ≤ xj (t).
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b) Soit c ∈ R. Vérifier que la fonction vc (t) = c−t satisfait vc′′′ = vc vc′′ sur
son domaine de définition. En déduire, en utilisant l’exercice précédent, une
majoration de u et une minoration de son temps d’explosion.
c) Toujrours à l’aide de l’exercice précédent, montrer qu’on a u(t) ≥ t2 /2,
u′ (t) ≥ t et u′′ (t) ≥ 1 pour tout t dans le domaine de définition de u.
En utilisant cette minoration à un instant t0 , déduire une minoration de u
par une fonction de la forme vc après t0 et donc une majoration des temps
d’explosion.