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Introduction aux EDPs (équations aux dérivées partielles): cours d'entrée au

cycle Master de Mathématiques
Chapter · January 2019
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1 author:
Kouakep Tchaptchié Yannick

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REPUBLIQUE DU CAMEROUN REPUBLIC OF CAMEROON
Paix-Travail-Patrie Peace Work Fatherland
********** **********
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR MINISTRY OF HIGHER EDUCATION
********** **********
UNIVERSITE DE NGAOUNDERE THE UNIVERSITY OF NGAOUNDERE
********** **********
FACULTE DES SCIENCES FACULTY OF SCIENCES
********** **********
B.P./P.O. Box: 454
Ngaoundéré
Equations aux dérivées partielles I
Code – Libellé 2019-2020: MAT422 (M1-Mathématiques)
Niveau : MASTER 1
Présenté par : Dr Kouakep T. Yannick (kouakep@aims-senegal.org)
2019-2020
Département de Mathématiques et Informatique, FACULTE DES SCIENCES, UNIVERSITE DE NGAOUNDERE
Code – Libellé 2019-2020: MAT422 (M1-Mathématiques)-Equations aux dérivées partielles I
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX EDP ET QUELQUES METHODES PRATIQUES

DE RESOLUTION D’EQUATIONS AUX DERIVEES PARTIELLES (cas réguliers)
1- Introduction
2- EDP du premier ordre
a- EDP quasi-linéaire du premier ordre
i- Définition
ii- Exemples
iii- Méthode d’intégration et exemple (voir aussi TD)
b- EDP non-linéaires du premier ordre
3- EDP du second ordre et méthode de la séparation des variables pour
quelques EDP du second ordre
A- EDP du second ordre : classiques
B- Méthode de la séparation des variables pour quelques EDP du second
ordre
a- Cas fondamental de l’équation de la chaleur
b- Cas de l’équation des ondes (voir TD)
Complément : Etude des EDP via la transformée de Fourier (ou de Lapace)
CHAPITRE 2 : PROBLEMES DE CAUCHY ASSOCIES AUX OPERATEURS EVOLUTIFS CLASSIQUES
1- Introduction
2- Solution élémentaires d’opérateurs évolutifs classiques
a- L’opérateur de la diffusion de la chaleur
b- L’opérateur des ondes
3- Problème de Cauchy associé à l’opérateur de la chaleur
a- Position du Problème
b- Traduction du problème en termes de distribution
c- Résolution du problème au sens des distributions
d- Expression littérale de la solution
4- Problème de Cauchy associé à l’opérateur des ondes
a- Position du problème
2
Notes de cours d’EDP 1, MASTER niveau 1, Dr Kouakep Tchaptchié Yannick, Fac. Sciences, Univ. Ndere, 2020
CHAPITRE 3 : PRINCIPE DE DUHAMEL POUR LES EQUATIONS DE TRANSPORT ET DE

CONTINUITE, ET THEOREME DE CAUCHY-KOWALESVSKY
1- PRINCIPE DE DUHAMEL
A- MOTIVATION DU PRINCIPE DE DUHAMEL POUR L’EQUATION DE LA CHALEUR
AVEC TERME SOURCE
B- LES EQUATIONS DE TRANSPORT ET DE CONTINUITE
a- Equation de transport homogène
b- Equation de transport avec terme source
c- Equation de continuité homogène
d- Le cas des champs de vecteurs constants
2- THE CAUCHY-KOWALESVKI THEOREM
Compléments sur les problèmes de Dirichlet, de Neumann ou mixtes.
Cours discuté avec le Dr Kouakep Tchaptchié Yannick, whatsapp (679970611)
Nombre de crédit : 6 (Code – Libellé MAT422 - Equations aux dérivées partielles I)
TPE à renvoyer le 15 mai 2020 au plus tard à minuit par e-mail à

kouakep@aims-senegal.org . Le travail à faire sera de choisir selon le choix de
l’étudiant, quatre exercices de la fiche de TD, les traiter et chercher ensuite une
équation aux dérivées partielles (en dehors de celles classiques des ondes ou
de la chaleur) qui traduit un phénomène pratique dans la vie ou l’industrie, et
expliquer s’il est possible selon l’étudiant au vu de ses recherches internet de
résoudre exactement ou approximativement l’EDP choisie et comment le faire.
BIBLIOGRAPHIE :
(10%) AUDE RONDEPIERRE ET ADELINE ROUCHON : Introduction aux équations

aux dérivées partielles ; étude théorique, 2Eaic, Dpt STP, INSA, 2012-2013.
(10%) L.C. EVANS, Partial differential equations, AMS, 1998.
(10%) FABIEN BETHUEL, Une introduction aux EDP, V26/09/18, 2018-2019.
(65%) HOUPA DANGA DUPLEX ELVIS, Equations aux dérivées partielles (EDP) 1,
Cours aux Master niveau 1, Université de Ngaoundéré, 2018-2019.
(5%) LESFARI, A., Équations différentielles ordinaires et équations aux dérivées

partielles (Cours et ex. cor.), Éditions Ellipses, Paris, 2015. Site Web : http://lesfari.com
3
SOMMAIRE
CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX EDP ET QUELQUES METHODES PRATIQUES

DE RESOLUTION D’EQUATIONS AUX DERIVEES PARTIELLES (cas réguliers)
4- Introduction
c- EDP quasi-linéaire du premier ordre
iv- Définition
v- Exemples
vi- Méthode d’intégration et exemple (voir aussi TD)
d- EDP non-linéaires du premier ordre
6- EDP du second ordre et méthode de la séparation des variables pour
quelques EDP du second ordre
C- EDP du second ordre : classiques
D- Méthode de la séparation des variables pour quelques EDP du second
ordre
c- Cas fondamental de l’équation de la chaleur
d- Cas de l’équation des ondes (voir TD)
Complément : Etude des EDP via la transformée de Fourier (ou de Lapace)
Conseil : MERCI DE BIEN SUIVRE LE COURS SUR LES DISTRIBUTIONS (Pr HOUPA)
……………………………………………………………………………………
1- Introduction
a- Définition 1:
( ) (1)
- Une EDP (équation aux dérivées partielles) est une équation ans laquelle figure
une fonction de plusieurs variables indépendantes et des dérivées
partielles de par rapport à ses variables.
- Une telle équation est dite d’ordre quand elle contient au moins une dérivée
d’ordre sans en contenir d’autres d’ordre supérieur.
- Toute fonction qui satisfait identiquement à cette équation (1)
[dans un sens à préciser] appelée solution de (1).
4
b- Motivation :
Les EDP (Equations aux Dérivées Partielles) les plus courantes de la science proviennent de
la modélisation de quelques phénomènes physiques (étendus en chimie, ingénierie,
biologie,…) comme :
 Le transport d’entités (convection de chaleur dans un liquide, convection d’un polluant

dans l’atmosphère) ;
 La diffusion (comme celle de la chaleur dans un solide) ;
 Les vibrations (son dans l’air ou dans les structures) ;
 L’équilibre (calcul de l’équilibre d’une structure soumise à des forces).
Exemples 0:
 Equation des ondes :
 Equation de la chaleur : ( )
 Eq. de Poisson : (Une EDP du 2nd ordre linéaire, non homogène)
 Une EDP du 1er ordre non linéaire : ( )
 Une EDP du 1er ordre linéaire mais non homogène: ( )
 Une EDP du 2nd ordre, linéaire et homogène: .
Dans ce premier chapitre, on présentera quelques exemples de technique de résolution d’EDP

du premier (quasi-linéaires ou non-linéaires) et second ordre (linéaires ou semi-linéaires).

a- EDP quasi-linéaire du premier ordre
i- Définition 1 : On appelle EDP quasi-linéaire du premier ordre dans ,
toute équation fonctionnelle de la forme
∑ (2)
où est la fonction inconnue de la variable . [ ] , est

une fonction donnée et les sont non toutes nulles, est une fonction
donnée .
Remarque 1: Lorsqu’on veut résoudre de telles équations au sens des fonctions, on

impose aux et , des hypothèses de continuité.
5
ii- Exemples
- Si dans l’expression (2), [ ] , ne dépend pas de , alors (2) est dite
sémilinéaire.
- Si dans l’expression (2), [ ] , ne dépend pas de et ne dépend
pas de ou est linéaire en , alors (1) est dite linéaire.
iii- Système différentiel associé à une EDP quasilinéaire
Etant donnée une EDP quasilinéaire de la forme (2) où les sont non tous nuls, on appelle
système différentiel (caractéristique) associé à (2), le système :
, [ ] (3)
Remarque 2: Dans (3) :
- S’il existe [ ] tel que , on pose ;

- Si , alors on pose .
Définition 2: Etant donnée une EDP quasilinéaire de la forme (2). On appelle

problème de Cauchy (PC) associé à (2), le fait d’adjoindre à (2) des données dites de Cauchy,
consistant à la connaissance de l’inconnue sur une surface de .
iv- Méthode d’intégration et exemples (voir aussi TD)
+ Méthode d’intégration :
 On considère une EDP quasilinéaire du premier ordre de la forme (1). Pour

intégrer une telle équation on procède de la manière suivante lorsque toutes les
fonctions présentes sont continues :
- Déterminer le système caractéristique associé à (2) ;
- Déterminer les n intégrales premières indépendantes du système caractéristique
associé à (2) définie par : [ ] ,
- L’intégrale générale est définie par . Si toutes les intégrales
premières sont indépendantes alors la solution générale est définie par
(4)
On note ainsi qu’une EDP du premier ordre dans a sa solution générale qui dépend
d’une solution arbitraire.
 Pour résoudre un problème de Cauchy (PC) associé à (2), on peut procéder comme
suit :
- Déterminer les n intégrales premières indépendantes du système caractéristique
associé à (2) définie par : [ ] ,
6
- On considère le système aux dérivées partielles { (avec [*]

[ ]
qui définit les conditions de Cauchy). A partir de (S), on détermine une relation
entre les ne faisant apparaitre ni , ni : ( )
- La solution du (PC) est définie par ( ) .
+ Exemples :
 Intégrons l’EDP : .
Solution 1: le système caractéristique associé est . D’où { .

Ainsi
{ . La solution générale est définie par où est de

classe .
 Déterminons la solution du problème de Cauchy : {
Solution 2: De la question précédente, on a avec .

D’où , c’est-à-dire et .
b- EDP non-linéaires du premier ordre
Définition 3: On appelle EDP du premier ordre non linéaire dans , l’équation

fonctionnelle de la forme
( ) (5)
Où est une fonction non linéaire par rapport à et éventuellement .
On pose [ ] et est de classe par rapport à toutes ses

variables.
Définition 4: On appelle système caractéristique associé à (5), le système différentiel
, [ ] (6)
∑
3- EDP du second ordre et méthode de la séparation des variables pour quelques EDP du
second ordre
A- EDP du second ordre : classiques
7
Soit une fonction de deux variables et . On appelle équation aux dérivées

partielles du second ordre, une relation de la forme ( )
(7)
faisant intervenir et ses dérivées partielles jusqu'à l'ordre 2.
Cas spécial : Considérons une équation aux dérivées partielles du second ordre de la forme
( ) (8)
où est la fonction inconnue et sont des fonctions données dans un domaine

. On cherche une solution z de l'équation ci-dessus en supposant que la valeur de sur une
courbe γ ainsi que celle de ses dérivées sont connues. Autrement dit, (problème de Cauchy) on
cherche une solution de cette équation connaissant z et la dérivée normale sur la courbe (c-à-
d., le produit scalaire du gradient de par le vecteur normal unitaire).
Définition 5: Une caractéristique (Monge) pour l'équation ci-dessus est une courbe dans
satisfaisant à l'équation différentielle :
( ) ( ) (9)
L'équation (8) est dite du type :
(1*) Hyperbolique dans si en tout point de , . Dans ce cas, on peut résoudre

l'équation (9) localement ce qui montre que par tout point passent deux caractéristiques réelles. On
√
montre que la transformation { où , ramène l'équation (8) à une

√
équation du type
( )
et s'appelle forme canonique de type hyperbolique.
Exemple : qui est l'équation des cordes vibrantes, où où est le déplacement

du point d'abcisse à l’instant . C'est une équation hyperbolique
(2*) parabolique si . Dans ce cas, les deux caractéristiques sont confondues.
Supposons que et posons { qui ramène l'équation (8) à une équation du type
( )
8
Exemple : qui est l'équation de la chaleur où est le temps, est la température d'un
corps et une constante. C'est une équation parabolique ( ).
(3*) elliptique si . Dans ce cas, les caractéristiques sont imaginaires. Si , la
transformation { √
permet d'écrire l'équation (8) sous la forme
( )
Exemple : qui est l'équation de la chaleur ou de Laplace à deux variables
Cas général : Considérons
∑ ∑ (8)
l’équation du second ordre linéaire non homogène où , les

coefficients sont réels, les solutions de cette équation appartiennent à
la matrice est symétrique. Soient un point arbitraire et
les valeurs propres de la matrice (ces valeurs propres sont évidemment
réelles). On note le nombre de valeurs propres positives, le nombre de
valeurs propres négatives, le nombre de valeurs propres nulles et
. L'équation aux dérivées partielles ci-dessus est dite :
- elliptique (au point ) si ou . Elle est elliptique sur un ensemble , si elle

l'est en tout point de . Par exemple, l'équation de Poisson : est elliptique dans .
- hyperbolique (au point ) si ( et ) ou ( et = n − 1). Elle est

hyperbolique sur un ensemble , si elle l'est en tout point de .
- parabolique (au point ) si . Elle est parabolique sur un ensemble , si elle l'est en
tout point de . Par exemple, l'équation de la chaleur est parabolique dans . Notons brièvement
que dans le langage des formes quadratiques, on peut reformuler ceci comme suit : posons
∑ (opérateur), et associons à L la forme quadratique à n variables
: ∑ , .
L'équation en question est dite :
- elliptique (au point ) si la forme est dénie positive ou négative (au point ).
9
- parabolique (au point ) si la forme est semi-définie positive ou négative (au point x0).
- hyperbolique (au point ) si la forme est indéfinie non dégénérée (au point ).
Remarque : Une équation n'est pas nécessairement du même type d'un point à l'autre. Par exemple,
l'équation de Tchaplyguin (n = 2), , avec
- positive pour , est elliptique.
- négative pour , est hyperbolique.
- nulle pour , est parabolique.
Proposition : Toute solution de classe de l'équation des cordes vibrantes : est de la

forme où et sont des fonctions quelconques de classe .
B- Méthode de la séparation des variables pour des EDP du 2nd ordre et

coefficients de Fourier
a- Cas fondamental de l’équation de la chaleur sur un segment réel en espace
On cherche à résoudre l’équation de la chaleur dans

[ ]
{ avec les relations de compatibilité entre la condition
initiale et les conditions aux limites
1ère étape : La méthode de séparation des variables consiste à poser dans

l’équation et de “séparer les variables”. L’équation devient On divise
alors formellement par pour avoir . Comme le membre de gauche
ne dépend que de t et le membre de droite que de x on en déduit qu’ils sont constants, c’est à dire
qu’il existe avec { et on obtient bien deux équations à variables séparées.
2ème étape : On cherche les solutions non nulles de l’équation en avec les conditions
aux limites, soit { . Les solutions dépendent de la constante :
√ √
- Si alors les solutions de l’équation différentielle sont : .
Si on cherche maintenant à tenir compte des conditions aux limites, il vient que A = B =
0. Il n’y a donc pas de solutions non nulles dans ce cas.
- Si alors , alors les conditions aux limites donnent A = B = 0. Il
n’y a donc pas aussi de solutions non nulles dans ce cas non plus.
- Si alors les solutions de l’équation différentielle sont :
10
( √ ) ( √ ) . Les conditions aux limites induisent que les

solutions non nulles forment une famille de fonctions ( ) pour ,
associées aux valeurs de suivantes . Au total, on a obtenu une suite infinie

de solutions associées chacune à une valeur de . On appelle les solutions , les
fonctions propres du problème et les n les valeurs propres associées. La fonction propre,
comme les vecteurs propre en algèbre linéaire, sont définis à un scalaire multiplicatif
près.
3ème étape : On remarque que le produit scalaire ∫ , orthogonalise

la suite des , dans le sens où , pour . Ceci indique que la
suite des est une base sur laquelle on va pouvoir développer la solution en la projetant
grâce au produit scalaire.
4ème étape : On résout l’équation en pour les valeurs de n trouvées précédemment et

sans se préoccuper de la condition initiale. On a à résoudre l’équation qui a
pour solutions
Etant donné qu’il n’y a pas de condition initiale à cette équation différentielle d’ordre 1 on
trouve un espace vectoriel de dimension 1 de solutions. est une constante arbitraire pour le
moment. A ce stade, les fonctions sont solutions de l’E.D.P. et des
conditions aux limites mais pas de la condition initiale.
5ème étape : On L’équation étant linéaire, la somme de plusieurs solutions à l’équation est
toujours solution de l’équation. On écrit donc la solution comme somme de toutes les
solutions élémentaires ∑ . Il faut maintenant déterminer les
coefficients pour que la solution u(t, x) vérifie la condition initiale. Cette condition initiale
s’écrit ; ce qui donne ∑ ∑ .
Ici, les peuvent s’interpréter directement comme étant les coordonnées de la décomposition
de dans la base des . Comme les sont orthogonales pour le produit scalaire
défini précédemment, on a ∫ ( ) . On obtient donc la
solution sous la forme d’une série. Ici il s’agit d’une série de Fourier où seules les
composantes en ( ) sont présentes, puisqu’on a imposé : u(0) = u(L)=0.
b- Cas de l’équation des ondes
(voir TD) [Ref. RONDEPIERRE ET ROUCHON , Cours INSA, sect. 4.3.1, Page 46]
Recommandation de lecture pour le prochain chapitre :
11
a- Bien lire les premiers cours du Professeur Houpa sur les distributions (impulsion
de Dirac , …).
b- Etude des EDP via la transformée de Fourier (ou de Lapace) [voir les
exemples des pages 61-72 de (Lesfari, EDP, Master, Fac. Sci., : http://lesfari.com)]
SOMMAIRE
CHAPITRE 2 : PROBLEMES DE CAUCHY ASSOCIES AUX OPERATEURS

EVOLUTIFS CLASSIQUES
5- Introduction
c- L’opérateur de la diffusion de la chaleur
d- L’opérateur des ondes
e- Position du Problème
f- Traduction du problème en termes de distribution
g- Résolution du problème au sens des distributions
h- Expression littérale de la solution
d- Position du problème
e- Traduction du problème en termes de distribution
f- Résolution du problème au sens des distributions
…………………………………………………………………………………………………
1- Introduction
On considère dans ce chapitre, les opérateurs évolutifs classiques à savoir les opérateurs de
diffusion, de Schrödinger et des ondes. Auxquels on associe un problème de Cauchy c’est-à-
dire la valeur initiale de l’inconnue. Ainsi, nous considérerons ces opérateurs avec valeurs
initiales que l’on va traduire en termes de distributions et en utilisant les solutions
élémentaires pour exprimer les solutions classiques ou non du problème de Cauchy associé.
Cela passera par l’introduction du module convolution sur l’Algèbre de convolution. Dans le
cadre des opérateurs des ondes, cela aboutira à la formule de Kirchhoff qui est une manière
d’exprimer la solution de l’opérateur des ondes grâce à la valeur (ou vitesse) initiale.

a- L’opérateur de la diffusion de la chaleur
Définition 1: On appelle opérateur de la chaleur ou de diffusion dans ,

l’opérateur ∑ .
Théorème 1 et Définition 2:
12
La fonction * | | + est de classe sur { }, où
est la fonction de Heaviseade avec | | √∑ , et vérifie ,( étant
masse de Dirac ou impulsion de Dirac en 0 : ∫ pourvu que f soit
continue en 0).
Point clé : Lire le début du cours sur les distributions (Pr Houpa).
Preuve :
1- Montrons que est de classe sur { }. Il suffit de s’intéresser au cas de

l’infinie différentiabilité aux points avec { }. Montrons que
toutes les dérivées partielles de existent en . On note que existe
sur et s’exprime comme un polynôme en , mutiplié par * | | +:
par conséquent, toutes les dérivées partielles de sont prolongeables en une fonction
continue en . Conclusion : est de classe sur { }.
2- Montrons que .
 Puisse que est de classe sur { }, . Si on désigne
par l’application nulle, on peut remarquer que |{ } c’est-à-dire
| , c’est-à-dire | .
 Montrons à présent que | : il s’agit de montrer que
Soit montrons que . On a :
| | | |
0 1
| |
| |
* + (**)
| |
D’autre part, [ ] , ( ) et
| | | |
0 1 0 1
| |
| |
Ainsi, ∑ * + .
Par conséquent, ( ) .
13
 Montrons que
- Puisque { } , ainsi existe au sens des
distributions et on a ( : espace des fonctions
indéfiniment dérivables à support compact dans Ω.), on a :
〈 〉 〈 〉
= 〈 〉
= ∫ ( )
= ∫{ }
* ( ) ( ) +
(car ( ) )
D’où 〈 〉 ∫{ }
* +
∫ [ ]
∫ [ ]
{ }
D’après la formule de Green,
∫ [ ] ∫ .∫ /
{ } | |
Car { | | | | }, donc
∫ [ ] ∫ .∫ ( ) /
{ } | |
Puisque { | | | | }. On sait que et ses
dérivées partielles premières de sont toutes nulles sur { }
D’où
〈 〉 ∫ [ ]
| |
∫ [ ]
Posons , c’est-à-dire √ et (√ )
√
| |
Ainsi : 〈 〉 ∫ [ ( √ ) ]
| | | |
Cependant, ( √ ) . Et puisque est
intégrable sur et , :
| | | |
| ( √ ) | | |. On en déduit du théorème de
convergence dominée de Lebesgue que :
14
| | | |
〈 〉 ∫ [ ] ∫ [ ] 〈 〉
b- L’opérateur des ondes
On appelle opérateur des ondes ou d’Alembertien dans , l’opérateur aux dérivées

partielles notée et défini par ∑ avec .
Remarque :
1) Lorsque , l’opérateur des ondes est appelé opérateur des cordes vibrantes.
Lorsque , l’opérateur des ondes est appelé opérateur de la membrane vibrante.
2) L’expression de solution élémentaire pour contrairement à l’opérateur de
diffusion est différente selon la dimension spatiale considérée.
i) Cas de cordes vibrantes (dimension = 1)
| |
L’opérateur admet pour solution élémentaire, la fonction 2
qui est l’unique solution fondamentale de cet opérateur et dont le support est contenu dans
le demi-cône futur { | |}
Figure 1
Preuve : est une fonction continue par morceau sur , donc . Par
conséquent, le d’Alembertien de existe au sens des distributions et on a : ,
〈 〉 〈 〉
∫ [ ]
∫ 0 * +1
[POUVEZ-VOUS CONTINUER POUR MONTRER QUE 〈 〉 〈 〉?]

15
ii) Cas des membranes vibrantes (dimension = 2)
√
La fonction { √ est l’unique solution
élémentaire de l’opérateur de support contenu dans
, √ -
Figure 2
est de classe dans . Par conséquent, est localement intégrable sur et

existe au sens des distributions. On a alors ,
〈 〉 〈 〉
∫ 0 * +1
[POUVEZ-VOUS CONTINUER POUR MONTRER QUE 〈 〉 〈 〉? On pourrait
d’abord passer par un changement en coordonnées polaires { , pour en
déduire l’expression générale du Laplacien d’une fonction radiale : .]
iii) Cas plus général (dimension = 3)
L’opérateur des ondes admet pour solution élémentaire, la distribution sur

définie par : , 〈 〉 ∫ | |
| | dont le support est le
| |
conoïde d’équation (le demi-cône du futur) (S) , .
On sait que 〈 〉 ∫ | |
̃ où ̃ | . est la distribution surfacique
associée à la distribution régulière | |
. Il faut montrer que
, 〈 〉 〈 〉
On part de 〈 〉 〈 〉 ∫ | |
| | .
[On pourra utiliser un passage aux coordonnées sphériques]
16

a- Position du Problème
On considère l’opérateur de la chaleur dans et le problème qui consiste à
trouver une fonction vérifiant { avec une fonction

donnée et définie sur , une fonction donnée et définie sur . Il s’agit donc
de déterminer la solution de l’EDP qui vérifie et qui vaut sur la surface .
La donnée de sur est appelé donnée initiale ou de Cauchy : par suite, l’équation est
appelé « Problème de Cauchy ».
Pour résoudre ce problème, on se propose de le ramener à un problème de convolution

dans une algèbre ou au moins, dans un module de convolution. Cette technique a pour
avantage de travailler sur les distributions, et donc de ne pas s’occuper des possibilités ou non
de dérivations. Ainsi, on débute par une traduction du problème posé au sens des
distributions.
Dans la mesure où le problème pose la recherche d’une fonction définie sur, l’on va
s’intéresser aux distributions sur à support contenu dans ̅ . Ainsi, l’on prolonge une
éventuelle solution du problème de Cauchy (PC) par 0 à l’extérieur de ̅ et ce
prolongement est notée ̃. On a donc : ̃ , .
̃|
Ainsi, si vérifie (PC) alors ̃ vérifie : { . Il s’agit alors de déterminer
̃| ̅
̃
̃ | . Par définition : ̃ ̃.
̃ ̃
[POUVEZ-VOUS MONTRER QUE 〈 〉 〈 〉, continuer en
̃ ̃ ̃ ̃
montrant aussi que 〈 〉 〈 〉 et .]
̃
Ainsi, le problème de Cauchy (PC)2 au sens des fonctions se traduit par la
̅
̃
recherche d’une distribution vérifiant (au sens des distributions) : (PD)2
̅
L’on est à la recherche d’une distribution vérifiant (PD) que l’on traduira plus tard au sens
des fonctions. Pour se faire, l’on a besoin au moins d’un module sur une algèbre de
convolution. Cependant, l’ensemble des distributions sur à support dans ̅ est une
algèbre de convolution qui est unifère car contenant qui est la distribution de Dirac sur
. (PD) se traduit alors par =̃ . [POUVEZ-VOUS UTILISER LA
17
SOLUTION FONDAMENTALE DE L’OPERATEUR DE LA CHALEUR EN SUPPOSANT QUE ̃

̅
EST A SUPPORT COMPACT INCLUS DANS , POUR PROPOSER UNE SOLUTION UNIQUE AU SENS DES
DISTRIBUTIONS AU PROBLEME (PD). LE PLUS DIFFICILE SERA DE MON MONTRER QUE LA DISTRIBUTION QUI
EST SOLUTION DE (PD) EST TELLE QUE SA RESTRICTION A SOIT SOLUTION DE (PC).]
d- Expression littérale de la solution
On se propose ici de donner des conditions suffisantes sur les données pour que la solution
obtenue pour (PD) soit représentable par une fonction. [FAITES DES RECHERCHES SVP].

a- Position du problème
On considère l’opérateur des ondes dans : ( ) et

le problème qui consiste à déterminer une fonction définie sur vérifiant
{ où et sont des fonctions données, définies sur et est
une fonction donnée définie dans . Remarquons immédiatement que le problème de Cauchy
(PC) est introduit en se donnant la valeur de ainsi que celle de sur . Cela se
nd
justifie du fait que est un opérateur du 2 ordre et des propriétés de . Pour certaines
surfaces associées à , il n’est pas nécessaire d’y préciser la valeur de . De telles surfaces
sont dites caractéristiques ou hyperboliques. Pour résoudre le problème (PC) sans se soucier
de la validité de la dérivabilité considérée, l’on a besoin des distributions. Dans la suite, on va
traduire (PC) au sens des distributions.
On considère ici solution de (PC) au sens des fonctions : ainsi est de classe et vérifie
(PC). Comme dans la section 3 précédente, on va prolonger par 0 à l’extérieur de ̅ . Ainsi
l’on pose ̃ . ̃ définit une distribution régulière sur
, et si vérifie (PC), on a comme dans le paragraphe précédent, ̃ qui vérifie [prouvez
le svp]
̃ ̃ ̃
Dans la suite, il faudra résoudre au sens des distributions :
̃
(PD)2
̅
La résolution de (PD) peut se faire si l’on est sur l’ensemble des distributions sur
à support dans ̅ est une algèbre de convolution qui est unifère car contenant
18
On considère , √ -. On peut montrer

[cherchez svp] que l’opérateur des ondes dans admet une unique solution
élémentaire ) support dans ̅ définie par la distribution sur décrite par :
, 〈 〉 ∫ | |
| |
Et puisque l’équation (PD) se traduit par =T avec
̃ et que ̅ . On a (PD) qui admet comme

unique solution. Ainsi le problème (PC) admet au plus une solution comme fonction de classe .
RECHERCHE : CHERCHER LA REPRESENTATION INTEGRALE APPELLEE FORMULE DE

KIRCCHOFF POUR LA SOLUTION VUE COMME FONCTION DU PROBLEME (PC) DE CAUCHY.
Piste : Onmontre sous les hypothèses de classe , de classe et de classe dans

, que la distribution solution de (PD) est représentable par une fonction qui est donc solution
de (PC). De plus, cette fonction solution de (PC) a une représentation intégrable appelée formule de
KIRCCHOF définie par :
0 ∫ 0 .∫ /1 1
+ ∫ * (∫ )+
+ ∫ (∫ * (∫ )+ )
Où avec : , et .
Remarque : Les problèmes de Cauchy qui ont été abordés dans ce chapitre sont posés à
l’intérieur de . Dans la pratique, on a à faire à des domaines de la forme
est un ouvert borné de (comme celui représenté dans la figure 3 ci-dessous).
Figure 3
Pour de tels problèmes associés à des opérateurs évolutifs, outre les conditions initiales, l’on doit
adjoindre les conditions aux limites qui peuvent être de type Dirichlet, Neumann ou mixtes. [voir A.
Lesfari (Master Maths, Introduction aux EDP), pages 35-41].
Dans le prochain chapitre, nous aborderons d’autres méthodes (principe de Duhamel, …)

permettant de justifier de l’existence et si possible de l’unicité de certains problèmes de Cauchy.
19
SOMMAIRE
CHAPITRE 3 : PRINCIPE DE DUHAMEL POUR LES EQUATIONS DE TRANSPORT

ET DE CONTINUITE, ET THEOREME DE CAUCHY-KOWALESVSKY
C- MOTIVATION DU PRINCIPE DE DUHAMEL POUR L’EQUATION DE LA
CHALEUR AVEC TERME SOURCE
D- LES EQUATIONS DE TRANSPORT ET DE CONTINUITE
e- Equation de transport homogène
f- Equation de transport avec terme source
g- Equation de continuité homogène
h- Le cas des champs de vecteurs constants
4- THE CAUCHY-KOWALESVKI THEOREM
………………………………………………………………………………………………………………………….
A- MOTIVATION DU PRINCIPE DE DUHAMEL POUR L’EQUATION DE LQ

CHALEUR AVEC TERME SOURCE
Considérons dans cette partie l’équation de la chaleur sur ( entier naturel non nul) avec
un terme source : 2
Où la fonction est donnée. La résolution de cette équation s’inspire de la méthode de

variation de la constante pour les équations différentielles, aussi appelée principe de
Duhamel.
Le principe de Duhamel : l’idée de base consiste à écrire la solution à un temps donné,

du problème homogène comme une superposition de solutions de problèmes
homogènes au temps initial [ ] avec pour donnée initiale . C’est bien ce que l’on
fait lorsqu’on cherche à résoudre une équation différentielle du premier ordre dans l’espace
vectoriel de la forme ⃗ ⃗ ⃗⃗ , avec donnée initiale ⃗ où
désigne une application linéaire de dans lui-même et ⃗⃗ une application de dans
qui sont données. On montre alors que la solution a la forme
⃗⃗⃗ ∫ ( ) ⃗⃗⃗ ⃗⃗⃗ ∫ ⃗⃗⃗
20
Où désigne l’application linéaire souvent appelé résolvante qui à un vecteur donné

au moment , associe la valeur de la solution au temps du problème homogène
{ (penser au « déterminisme »), c’est-à-dire avec pour donnée de Cauchy
au temps . En particulier, dans le cas des opérateurs à coefficients
constants considérés ici, on a ( )
Notons * | | +. Cherchons à appliquer le principe de Duhamel aux
solutions de l’équation de l’équation de la chaleur. L’opérateur a alors la forme :

vu comme produit de convolution entre et , avec
. De sorte donc qu’il est tentant de penser que la fonction définie pour
[ [ , par
∫[ ] ∫ 0 * | | + 1
( )
est la solution de comme le dit le théorème suivant.
Théorème : Supposons que [ [ . Alors la fonction définie par la formule
∫[ ] ∫ 0 * | | + 1
( )
Est régulière sur [ [ et vérifie .
Idée de la preuve : Considérons dans cette partie l’équation de la chaleur sur ( entier
naturel non nul) avec un terme source donné [ [ :
Notons * | | + , le produit de convolution sur et
∫[ ] ∫ 0 * | | + 1 .
( )
Nous allons montrer dans cette sous partie que est solution de [Exercice pour vous]
1. Montrer que ∫ * + .
2. Pour et en posant
∫ * + ∫ * + , montrer que :
(a) ∫ * + ∫ * + [ ] * + .
21
(b) ∫[ ]
(c) En déduire que vérifie .
Nous allons maintenant dans cette sous partie, résoudre par le principe de
superposition, la version générale de définie par
On utilise le principe de superposition pour écrire que , solution de de cette façon :

avec solution de et solution de
2 .
Question : Donner la formule générale de T et son expression explicite.
B- LES EQUATIONS DE TRANSPORT ET DE CONTINUITE

a- Equation de transport homogène
⃗⃗ ⃗⃗
Considérons les équations de transport de la forme : 2 où
⃗⃗ désigne un champ de vecteur sur , dépendant éventuellement du temps, qui est donné, et
est considéré ici comme un paramètre de l’opérateur différentiel associé à l’équation
Pour simplifier, supposons que . On peut montrer que si on suppose que le champs est
Lipschitzien par rapport aux variables spatiales, alors les solutions de sont associées aux
solutions de l’équation différentielle (D): ⃗⃗ , dont les trajectoires sont
appelées caractéristiques de l’équation et que si est solution de , alors
(F) : ( ) .
Ainsi, si on cherche à calculer la valeur de la solution au point , alors on construit

la solution de l’équation différentielle ordinaire (D) avec pour condition initiale
. Il résulte de (F) que
, .
b- Equation de transport avec terme source
22
Considérons l’équation de transport avec terme source :

⃗⃗ ⃗⃗⃗
2 où est une fonction donnée sur [ [. On
vérifie alors que, si la fonction est solution de l’équation des caractéristique (D),
alors on a : (F’) : ( ) , de sorte que si, pour un point de l’espace-temps
( , donné, on considère la solution de (F) définie précédemment, on a alors par
intégration : ∫ .
c- Equation de continuité homogène
Considérons maintenant l’ équation de continuité :

( ⃗⃗ )
2
On peut développer la divergence de sorte que l’équation s’écrit :
⃗⃗ ⃗⃗ (⃗⃗ )
Et si on considère les caractéristiques, il vient en posant et
( ⃗⃗ ), et qui s’intègre comme

( ∫ ) En utilisant des notations déjà vues, on a :
( ). ∫ (⃗⃗ ) /
d- Le cas des champs de vecteurs constants
Dans ce cas spécial, regardons le cas où le champ de vecteur ⃗⃗ est constant. Dans ce cas,
l’équation des caractéristiques est donné par ⃗⃗ , de sorte que
la solution du problème , équivalent à dans le cas des vecteurs constants, est
donnée par ( ⃗⃗ ) [ [, alors que la solution du
problème avec terme source est donnée par
∫ ( ⃗⃗ ) [ [ qui peut ainsi s’interpréter
par le Principe de Duhamel associé à ce problème.
23
2- THE CAUCHY-KOWALESVKI THEOREM (available on the web)
Notation : For we put whence .
Lemma A: Assume that the functions k and ) are real

analytic in a neighbourhood of the origin in . Then the Cauchy problem
∑∑
{
has exactly one real analytic solution in a neighbourhood of the origin.
Proof. [Please, could you look for the proof?]
Theorem B: (Cauchy-Kowalevski)
Consider a quasilinear system:
∑ ∑| | ( { | | }) ( { | |
}) .
Let be an analytical surface in . Let there be given Cauchy data on

( ) on , with analytic functions . Then, if is non-
characteristic for the system under the given Cauchy data, then, for any compact
subset of , there is a neighbourhood of and an analytic solution to the Cauchy
problem, defined in , The solution is unique among analytic functions.
Proof. The system is transformed to a first-order system by the process indicated earlier. Then
an analytic transformation is performed to transform the surface to a part of the hyperplane
. Then the result from Lemma A is applied to get an analytic solution in a
neighbourhood of a point of the hyperplane. This can be done for any point of the
hyperplane, and solutions in different neighbourhoods agree on the intersection, because of
the uniqueness. By a compactness argument, we find a solution defined in an neighbourhood
of any compact subset of the hyperplane. Back-transformation gives the desired result.
[Fin du cours]
Remarques générales: Il serait sage pour chaque étudiant de faire des recherches dans les
références/documents fournies pour mieux saisir les outils présentés dans ces notes de cours.
NB : Ce cours s’est bâti sur des cours cités en références, et dont les auteurs sont vivement remerciés.
24
EDP 1 (Master de Mathématiques, Master 1 , Dr Kouakep T. Yannick)
TRAVAUX DIRIGES
NB : TPE à renvoyer le …… au plus tard à minuit par e-mail à

kouakep@aims-senegal.org . Le travail à faire sera de choisir selon le choix de
l’étudiant, quatre exercices de la fiche de TD, les traiter et chercher ensuite une
équation aux dérivées partielles (en dehors de celles classiques des ondes ou de
la chaleur) qui traduit un phénomène pratique dans la vie ou l’industrie, et
expliquer s’il est possible selon l’étudiant au vu de ses recherches internet de
résoudre exactement ou approximativement l’EDP choisie et comment le faire.
EXERCICE 1 : (Chapitre 1, 2-EDP du premier ordre, a-i et a-ii)
1- Donner pour chaque EDP, donner le système caractéristique associé :
(E1) :
(E2) :
(E3) :
(E4) :
2- Intégrer chacune des EDP ci-dessus.
EXERCICE 2 : (Chapitre 1, 2-EDP du premier ordre, a-iii)
Résoudre ces problèmes de Cauchy (l’exercice 1 peut être utile)
(E’1) : {
(E’2) : {
25
(E’3) : {
(E’3) : {
EXERCICE 3 : (Chapitre 1, 2-EDP du premier ordre, b)
Intégrer dans chacune des EDP du second ordre suivantes :
(E4) :
(E5) :
( de variables et ).
EXERCICE 4 :
1- Etant données deux fonctions [ ] trouver une solution de
l'équation telle que pour et [ ] ,
2- Intégrer l'équation :
3- Intégrer l'équation : , vérifiant les conditions initiales suivantes:

, .
4- Résoudre l'équation
Compléments 5 : Problèmes de Dirichlet ou de Neumann [à chercher aussi]

- Voir p30-35 (A. RONDEPIERRE ET A. ROUCHON : Int. EDP , INSA, 2012-
2013).
- Introduction à la théorie des distributions (Cours du Pr Houpa, Master 1).
- Voir Chapitre sur les compléments (LESFARI, p. 58-... Site Web : http://lesfari.com)
EXERCICE 6 :
Considérons l’équation de Schrödinger avec l’opérateur de Schrödinger

définit par : . A partir de la solution élémentaire de l’opérateur de diffusion,
déterminer un candidat de solution élémentaire de l’opérateur de Schrödinger.
26
EXERCICE 7 :
1- On se propose de résoudre le problème de Cauchy :
Soit l’EDP (P) :
a) Montrer que et sont des intégrales premières

de (P) .
b) Résoudre alors le problème de Cauchy.
Soit l’EDP (P’) : .
a) Montrer que et sont des intégrales premières de (P’).

b) Résoudre alors le problème de Cauchy.
EXERCICE 8 :
1- Intégrer les EDP suivantes :
(P’’) :
(P’’’) : (aide : poser et ).
2- Donner l’équation en coordonnées polaires de l’équation cartésienne (Q) de la

chaleur :
( ) pour .
EXERCICE 9 : Transformations symétriques de Lie
Soient une fonction sur et est un réel.
Montrer que l’EDP (A) : est invariant sous la transformation :

̃
{̃
̃ ̃
, c’est-à-dire que (A’) ̃ .
̃ ̃
̃ ̃̃
27
EXERCICE 10 :
A- Méthode des énergies
Supposons que ( ) soient des solutions de l’EDP
(A) { avec et des fonctions à supports
compacts.
On définit l’énergie d’une solution au temps est définie par :
∫ [( ) | | ] avec | | √∑ ( )
Question : En différentiant pour , montrer que est constant et en déduire que

.
B- Transformée de Fourier pour résoudre des EDP
Soit une fonction numérique d’une variable réelle qui admet une transformée de Fourier et
.
Considérons le problème de Cauchy : {
avec ̂ ∫ et ̂ ∫ désignant respectivement les transformées de

Fourier de et .
1- Montrer que ̂ ̂ ( ).
2- En déduire l’expression de l’unique solution en fonction de et .
3- D’après la partie A, l’unicité de la solution u vous surprend-t-elle ?
BIBLIOGRAPHIE :
(15%) AUDE RONDEPIERRE ET ADELINE ROUCHON : Introduction aux

équations aux dérivées partielles ; étude théorique, 2Eaic, Dpt STP, INSA,
2012-2013.
(10%) L.C. EVANS, Partial differential equations, AMS, 1998.
(10%) FABIEN BETHUEL, Une introduction aux EDP, V26/09/18, 2018-2019.
(65%) HOUPA DANGA DUPLEX ELVIS, Equations aux dérivées partielles

(EDP) 1, Cours aux Master niveau 1, Université de Ngaoundéré, 2018-2019.
28
Code – Libellé 2019-2020: MAT422 (M1-Mathématiques) - Equations aux dérivées partielles

I
EXAMEN (S2, session normale): Corrections avec quelques méthodes pour la résolution des
EDP classiques
Futurs collègues, nous Vous proposons ces indices en espérant lire de plus belles preuves sur vos copies et
recevoir vos remarques correctives: n’oubliez jamais que le sage Ogotomeli ou Einstein avaient des
enseignants très peu connus !
Exercice 1 : 5 pts « Les gestes barrières anti-Covid19, sont les intégrales 1ères de la lutte anti
SARS-COV2 »
Soit l’EDP (P) :
c) Montrer que et sont des intégrales premières de (P) . 1pt
On sait que sur les caractéristiques.
On a le système caractéristique : . D’où
( )
( )
(0,5pt)
D’autre part : [ ]
( )
(0,5pt)
d) Résoudre alors le problème de Cauchy. 1,5pt
La solution générale est de la forme ( ) avec une fonction régulière

et arbitraire.
Maintenant, en utilisant la condition initiale ( si ):
on a d . Substituons
, i.e. , alors
29
Ainsi, ( ) Ce qui donne une équation
quadratique en : * + .
Nous trouvons en définitive :
( ){ }
Ou ( ), - .
Ainsi
Soit l’EDP (P’) : .
c) Montrer que et sont des intégrales premières de (P’). 1pt

On sait que sur les caractéristiques.
On a le système caractéristique : . D’où
( )
( )
(0,5pt)
D’autre part : [ ]
(0,5pt)
d) Résoudre alors le problème de Cauchy. 1,5pt
La solution générale est de la forme ( ) avec une fonction régulière et

arbitraire.
Maintenant, en utilisant la condition initiale ( si ), on a :
30
( ) ( ), et un changement de variable simple ( ) donne
( ) c’est-à-dire ( ) ou encore . Et à partir de ,
tirer .
Exercice 2 : 5 pts
3- Intégrer les EDP suivantes :
(P’’) : 1pt
Rappelons que l’équation différentielle ordinaire pour laquelle

est une fonction de la variable et désigne la dérivée seconde par rapport à , a
comme solution générale où et sont des nombres réels
quelconques. Nous pouvons aussi adapter ce résultat. Ainsi l’EDP (P’’) avec a
comme solution générale :
où et sont des fonctions quelconques

de .
(P’’’) : (aide : poser et ). 2pts
En posant et et en utilisant la règle de chaines, nous obtenons :
[ ] [ ]
[ ] [ ]
Ainsi (P’’’) devient c’est-à-dire * + . D’où l’existence une fonction telle
que . Il s’en suit l’existence de deux fonctions dérivables sur telles que
. On en déduit :
31
4- Donner l’équation en coordonnées polaires de l’équation cartésienne (Q) de la

chaleur :
( ) pour .
2pts
On sait que √ et ( ) (même en limite ).
En utilisant la règle de chaines, nous avons :
0 1 0 1 [ ]
√ √
0 1
De plus :
0 1 0 1 [ ]
√ √
0 1
Donc
Après une âpre substitution et simplification, on a :

équivalent à ( )
Problème : 10 pts, « On va chauffer le Covid19!» (Ce problème a trois parties A, B et C).
PARTIE A: Méthode des énergies (2pts) Supposons que ( ) soient des
solutions de l’EDP (A) { avec et des
fonctions à supports compacts.
On définit l’énergie d’une solution au temps est définie par :
32
∫ [( ) | | ] avec | | √∑ ( )
Question : En différentiant pour , montrer que est constant et en déduire que

. 1pt
En différentiant pour , on a
[ ∫ [( ) ∑ ] ]
∫ [* ∑ + ∫ ∑ ]
∫ ( ∑ )
Ainsi, est constante, or En particulier, pour les deux solutions et

de (A), la solution de a des données de
Cauchy nulle (voir et comme nulle pour ) and il s’en suit que . On en déduit,
, ce qui implique . Mais implique
, alors la solution de (A) est unique: = .
PARTIE B : Transformée de Fourier pour résoudre des EDP (2pts)
Soit une fonction numérique d’une variable réelle qui admet une transformée de Fourier et
.
Considérons le problème de Cauchy : {
avec ̂ ∫ et ̂ ∫ désignant respectivement les transformées de

Fourier de et .
Question: déterminer l’expression de l’unique solution en fonction de et

en utilisant la transformation de Fourier. 2pts
La transformée de Fourier de (C) membre à membre, donne ̂ ̂ dont la solution
générale est
Des conditions initiales, ̂ ̂ et ̂ , alors ̂ .
Il s’en suit que : ̂ ̂ ( ).
33
En utilisant la transformée inverse,
( ̂ ) et ( ̂ ) .
D’où
PARTIE C : Principe de Duhamel (6pts)
Considérons dans cette partie l’équation de la chaleur sur ( entier naturel non nul) avec
un terme source donné [ [ :
Et la version générale 2
Notons * | | + , le produit de convolution sur et
∫[ ] ∫ 0 * | | + 1 .
( )
Nous allons montrer dans cette sous partie que est solution de .
3. Montrer que ∫ * + .
1pt
Aide : Appliquer les propriétés du produit de convolution sur et celles de la dérivation

sous l’intégrale .
4. Pour et en posant ∫ * + ∫ * + ,
montrer que :
(a)∫ * + ∫ * + [ ] * + . 1pt
Aide : Appliquer une intégration par partie.
(b) ∫[ ] 1pt
Aide : Appliquer les propriétés du produit de convolution sur
(c) En déduire que vérifie . 1pt
34
Aide : Regrouper membre à membre, les termes de 1. avec 2.b) et appliquer les propriétés du
produit de convolution sur sachant que : [ ] .
Nous allons maintenant dans cette sous partie, résoudre par le principe de
superposition.
On utilise le principe de superposition pour écrire que , solution de de cette façon :

avec solution de et solution de
2 .
Question : Donner la formule générale de T et son expression explicite.
Partant de la formule générale ∫[ ] ,

on peut explicitement : écrire :
| | | |
∫ * * + + ∫ ∫ * * + +
( )
Complément: Une transformation symétrique de Lie (Donné au contrôle continu 2019-2020)
Soient une fonction sur et est un réel.
Montrer que l’EDP (A) : est invariant sous la transformation :

̃
{̃
̃ ̃
, c’est-à-dire que (A’) : ̃ .
̃ ̃
̃ ̃̃
…………………………………………………………………………………………………
La partie B du Devoir No1 peut s’aborder comme suit.

̃ ̃ ̃ ̃ ̃
On a ̃ ̃
̃ ̃
̃ ̃
̃ ̃ ̃
Et aussi ( ) et ̃
( ) ̃
[*]
̃ ̃ ̃ ̃ ̃
Idem, ̃ ̃
̃
̃
35
̃ ̃
Et aussi ( ), d’où ̃
( ) [**]
̃
On en déduite de [*] et [**] que ̃
( ) ( )
Et
̃ ̃
̃
( ) ( ) ̃ ̃ ̃
.
Alors :
̃ ̃
̃ comme nous le souhaitions.
̃ ̃
…………………………………………………………………………………………………
Merci d’envoyer vos remarques à kouakep@aims-senegal.org
Ce test n’est qu’un test : ainsi, n’hésitez pas à lire tout ce qui touche aux thèmes abordés ici, même des
problèmes connexes de problèmes vibrationnels avec des théorèmes phares comme ceux de Lax-Milgram.
Le but ultime de l’apprentissage n’est pas la note finale, mais la maitrise du savoir afin d’être compétent !
…………………………………………………………………………………….
Nous remercions les Professeurs Pr NTYAM, Pr HOUPA et Pr NZIE.
Notre gratitude va aussi à M. Le Chef de Département, Dr Dayang P.
36
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Introduction aux EDPs (équations aux dérivées partielles): cours d'entrée au

Chapter · January 2019

Kouakep Tchaptchié Yannick

Modeling View project

Ethic, pedagogy and didactics in secondary education View project

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Equations aux dérivées partielles I

Code – Libellé 2019-2020: MAT422 (M1-Mathématiques)

Présenté par : Dr Kouakep T. Yannick (kouakep@aims-senegal.org)

Code – Libellé 2019-2020: MAT422 (M1-Mathématiques)-Equations aux dérivées partielles I

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX EDP ET QUELQUES METHODES PRATIQUES

Complément : Etude des EDP via la transformée de Fourier (ou de Lapace)

CHAPITRE 2 : PROBLEMES DE CAUCHY ASSOCIES AUX OPERATEURS EVOLUTIFS CLASSIQUES

CHAPITRE 3 : PRINCIPE DE DUHAMEL POUR LES EQUATIONS DE TRANSPORT ET DE

Cours discuté avec le Dr Kouakep Tchaptchié Yannick, whatsapp (679970611)

Nombre de crédit : 6 (Code – Libellé MAT422 - Equations aux dérivées partielles I)

TPE à renvoyer le 15 mai 2020 au plus tard à minuit par e-mail à

(10%) AUDE RONDEPIERRE ET ADELINE ROUCHON : Introduction aux équations

(10%) L.C. EVANS, Partial differential equations, AMS, 1998.

(10%) FABIEN BETHUEL, Une introduction aux EDP, V26/09/18, 2018-2019.

(5%) LESFARI, A., Équations différentielles ordinaires et équations aux dérivées

CHAPITRE 1 : INTRODUCTION AUX EDP ET QUELQUES METHODES PRATIQUES

 Le transport d’entités (convection de chaleur dans un liquide, convection d’un polluant

 La diffusion (comme celle de la chaleur dans un solide) ;

 Les vibrations (son dans l’air ou dans les structures) ;

 L’équilibre (calcul de l’équilibre d’une structure soumise à des forces).

 Equation des ondes :

 Eq. de Poisson : (Une EDP du 2nd ordre linéaire, non homogène)

 Une EDP du 1er ordre non linéaire : ( )

 Une EDP du 1er ordre linéaire mais non homogène: ( )

 Une EDP du 2nd ordre, linéaire et homogène: .

Dans ce premier chapitre, on présentera quelques exemples de technique de résolution d’EDP

2- EDP du premier ordre

où est la fonction inconnue de la variable . [ ] , est

Remarque 1: Lorsqu’on veut résoudre de telles équations au sens des fonctions, on

iii- Système différentiel associé à une EDP quasilinéaire

Remarque 2: Dans (3) :

- S’il existe [ ] tel que , on pose ;

Définition 2: Etant donnée une EDP quasilinéaire de la forme (2). On appelle

iv- Méthode d’intégration et exemples (voir aussi TD)

 On considère une EDP quasilinéaire du premier ordre de la forme (1). Pour

- On considère le système aux dérivées partielles { (avec [*]

Solution 1: le système caractéristique associé est . D’où { .

{ . La solution générale est définie par où est de

 Déterminons la solution du problème de Cauchy : {

Solution 2: De la question précédente, on a avec .

b- EDP non-linéaires du premier ordre

Définition 3: On appelle EDP du premier ordre non linéaire dans , l’équation

Où est une fonction non linéaire par rapport à et éventuellement .

On pose [ ] et est de classe par rapport à toutes ses

Définition 4: On appelle système caractéristique associé à (5), le système différentiel

Soit une fonction de deux variables et . On appelle équation aux dérivées

faisant intervenir et ses dérivées partielles jusqu'à l'ordre 2.

où est la fonction inconnue et sont des fonctions données dans un domaine

L'équation (8) est dite du type :

(1*) Hyperbolique dans si en tout point de , . Dans ce cas, on peut résoudre

montre que la transformation { où , ramène l'équation (8) à une

et s'appelle forme canonique de type hyperbolique.

Exemple : qui est l'équation des cordes vibrantes, où où est le déplacement

(2*) parabolique si . Dans ce cas, les deux caractéristiques sont confondues.

(3*) elliptique si . Dans ce cas, les caractéristiques sont imaginaires. Si , la

Exemple : qui est l'équation de la chaleur ou de Laplace à deux variables