Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. NOTION DE MASSE
La mécanique classique associe à tout corps matériel, une grandeur qui représente sa masse,
notée 𝑚. La masse vérifie les trois axiomes suivants :
⃗⃗⃗⃗⃗ = ∫ ⃗⃗⃗⃗⃗
𝑚𝑂𝐺 𝑂𝑃 𝑑𝑚 ou encore ∫(𝑆) ⃗⃗⃗⃗⃗
𝐺𝑃𝑑𝑚 = ⃗0, où 𝑑𝑚 désigne un élément de masse autour du
(𝑆)
1 1 1
𝑥𝐺 = ∑𝑛𝑖=1 𝑚(𝑆𝑖 )𝑥𝐺𝑖 ; 𝑦𝐺 = ∑𝑛𝑖=1 𝑚(𝑆𝑖 )𝑦𝐺𝑖 ; 𝑧𝐺 = ∑𝑛𝑖=1 𝑚(𝑆𝑖 )𝑧𝐺𝑖 , où le système
𝑚 𝑚 𝑚
1 1 1
𝑥𝐺 = ∫ 𝑥 𝑑𝑚 ; 𝑦𝐺 = ∫ 𝑦 𝑑𝑚 ; 𝑧𝐺 = ∫ 𝑧 𝑑𝑚.
𝑚 (𝑆) 𝑃 𝑚 (𝑆) 𝑃 𝑚 (𝑆) 𝑃
Exemple 1 : déterminer la position du centre d’inertie d’une surface homogène constituée d’un
quart de disque de rayon 𝑟0 .
1 1
𝑥𝐺 = 𝑦𝐺 = ∫(𝑆) 𝑥𝑃 𝑑𝑠 = ∫(𝑆) 𝑦𝑃 𝑑𝑠.
𝑆 𝑆
𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕𝑟 𝜕𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃 −𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃
Matrice jacobienne : 𝐽 = (𝜕𝑦 𝜕𝑦
) =( ).
𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃
𝜕𝑟 𝜕𝜃
𝑐𝑜𝑠𝜃 −𝑟𝑠𝑖𝑛𝜃
Le jacobien ; 𝑑𝑒𝑡𝐽 = |𝐽| = | | = 𝑟.
𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑟𝑐𝑜𝑠𝜃
𝑟 𝜋
𝑟2 0 𝑟02 𝜋 𝜋𝑟02
⟹ 𝑆 = [ ] [𝜃]02 = × = .
2 0 2 2 4
𝜋 𝜋
1 𝑟 4 𝑟
∫0 ∫02 𝑟 2 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑑𝑟𝑑𝜃 = 𝜋𝑟 2 (∫0 𝑟 2 𝑑𝑟) (∫02 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑑𝜃 )
0 0
𝑥𝐺 = 𝜋𝑟20 0
4
𝑟 𝜋
4 𝑟3 0 𝑟03 4 4
𝑥𝐺 = 2[ ] [𝑠𝑖𝑛𝜃]02 = × = 𝑟.
𝜋𝑟0 3 0 3 𝜋𝑟02 3𝜋 0
4 4
D’où 𝐺 ( 𝑟 , 𝑟 , 0).
3𝜋 0 3𝜋 0
1 1
𝑥𝐺 = 𝑦𝐺 = ∫(𝑆) 𝑥𝑃 𝑑𝑙 = ∫(𝑆) 𝑦𝑃 𝑑𝑙.
𝐿 𝐿
𝑥 = 𝑟0 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝜋
{ 𝑃 , 0 ≤ 𝜃 ≤ et 𝑑𝑙 = 𝑟0 𝑑𝜃.
𝑦𝑃 = 𝑟0 𝑠𝑖𝑛𝜃 2
𝜋 𝜋
𝜋𝑟0
⟹ 𝐿 = ∫(𝑆) 𝑑𝑠 = ∫02 𝑟0 𝑑𝜃 = 𝑟0 [𝜃]02 = .
2
𝜋 𝜋
1 2 2𝑟02 2 2𝑟0
𝑥𝐺 = 𝜋𝑟0 ∫ 𝑟0 𝑐𝑜𝑠𝜃𝑑𝜃
0
2 = [𝑠𝑖𝑛𝜃]0 = .
𝜋𝑟0 𝜋
2
2𝑟0 2𝑟0
D’où 𝐺 ( , , 0).
𝜋 𝜋
2𝑟0
Remarque : 𝐺 n’est pas un point de l’arc (car < 𝑟0 ). Le centre d’inertie peut donc ne pas
𝜋
appartenir au solide.
En effet, un élément d’arc 𝑑𝑙 engendre un tronc de cône dont l’aire latérale est :
𝑑𝒜 = 2𝜋𝑅𝐺 𝑑𝑙.
⟹ 𝒜𝐿 = 2𝜋𝑅𝐺 ∫𝐿 𝑑𝑙 = 2𝜋𝑅𝐺 𝐿.
Théorème : la surface de révolution engendrée par une ligne tournant autour d’un axe (∆), situé
dans son plan et ne la traversant pas, est égale au produit de la longueur de la ligne par la
circonférence que décrit son centre de masse.
1 2𝑟0
⟹ (4𝜋𝑟02 ) = 2𝜋𝑥𝐺 𝐿 ⇔ 𝑥𝐺 = .
2 𝜋
2𝑟0 2𝑟0
D’où 𝐺 ( , , 0).
𝜋 𝜋
Considérons une surface homogène (𝑆) d’aire 𝑆, dans un plan (𝑂𝑦𝑧), et ne traversant pas l’axe
(𝑂𝑧). En faisant tourner cette surface autour de l’axe (𝑂𝑧), on engendre un volume de
𝒱𝐿
révolution dont le volume est : 𝒱𝐿 = 2𝜋𝑅𝐺 𝑆 et donc 𝑅𝐺 = .
2𝜋𝑆
Démonstration :
𝑑𝓋 = 2𝜋𝑅𝐺 𝑑𝑠.
Théorème : le volume de révolution engendrée par une surface tournant autour d’un axe (∆),
situé dans son plan et ne la traversant pas, est égale au produit de l’aire de cette surface par la
circonférence que décrit son centre de masse.
𝒱𝐿
𝒱𝐿 = 2𝜋𝑅𝐺 𝑆 ou encore 𝑅𝐺 = .
2𝜋𝑆
En faisant tourner le quart de disque autour de l’axe (𝑂𝑦), on obtient une demi-sphère de
volume : 𝒱𝐿 = 2𝜋𝑅𝐺 𝑆.
1 3 𝜋𝑟02 4
⟹ ( 𝜋𝑟03 ) = 2𝜋𝑥𝐺 𝑆 et 𝑆 = ⇔ 𝑥𝐺 = 𝑟.
2 4 4 3𝜋 0
De manière analogue, en faisant tourner le quart de disque autour de l’axe (𝑂𝑥), on obtient :
4
𝑦𝐺 = 𝑟.
3𝜋 0
4 4
D’où 𝐺 ( 𝑟0 , 𝑟 , 0).
3𝜋 3𝜋 0
III.1. Introduction
Le centre de masse (ou centre de gravité) permet de réduire un solide (linéique, surfacique ou
volumique) en un point.
Cependant, la répartition des masses autour de son centre de gravité a aussi son importance.
C’est la notion de moment d’inertie.
En effet, par exemple, deux masses d’un kilogramme, séparées d’un mètre vont réagir
différemment à sa mise en rotation que si elles étaient séparées de 2 mètres. Pourtant les deux
systèmes gardent le même centre de gravité. En résistance des matériaux, disposer une poutre
rectangulaire sur deux appuis ‘’à plat’’ ou sur sa ‘’tranche’’, aura un effet direct sur la
déformation de celle-ci.
On appelle moment d’inertie d’un système (𝑆) par rapport à un élément de référence 𝑟, qui
peut être un point, une droite, ou un plan, la somme des produits des masses élémentaires du
système par le carré de leurs distances à l’élément de référence 𝑟.
Solution
Cylindre plein homogène : la masse volumique 𝜌 est une constante. On peut écrire :
𝑑𝑚 = 𝜌(𝜋𝑟02 )𝑑𝑧
ℎ
⟹ 𝑚 = ∫(𝑆) 𝑑𝑚 = ∫2ℎ 𝜌(𝜋𝑟02 )𝑑𝑧 = 𝜌ℎ𝜋𝑟02 .
−2
ℎ ℎ
𝑧3 2 ℎ3
𝐼𝑜𝑥𝑦 = ∫(𝑆) 𝑧 2 𝑑𝑚 = ∫2ℎ 𝑧 2 𝜌(𝜋𝑟02 )𝑑𝑧 = 𝜌𝜋𝑟02 [ ] ℎ = 𝜌𝜋𝑟02 × 2
− 3 − 8×3
2 2
𝑚ℎ2
𝐼𝑜𝑥𝑦 = .
12
𝐼𝑜𝑧 = ∫(𝑆) 𝑟 2 𝑑𝑚
𝑑𝑚 = 𝜌𝑑𝑣 = 𝜌(2𝜋𝑟ℎ)𝑑𝑟
𝑟
⟹ 𝑚 = ∫(𝑆) 𝑑𝑚 = ∫0 0 𝜌(2𝜋𝑟ℎ)𝑑𝑟 = 𝜌ℎ𝜋𝑟02 .
𝑟0
𝑟 𝑟 𝑟4
𝐼𝑜𝑧 = ∫0 0 𝑟 2 𝜌(2𝜋𝑟ℎ)𝑑𝑟 = 2𝜌𝜋ℎ ∫0 0 𝑟 3 𝑑𝑟 = 2𝜌𝜋ℎ [ ]
4 0
𝑟40 𝑚𝑟20
𝐼𝑜𝑧 = 𝜌𝜋ℎ = .
2 2
𝑂𝑃 = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑧𝑘⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗
𝐼𝑥𝑦 = ∫(𝑆) 𝑥𝑦𝑑𝑚 ; 𝐼𝑥𝑧 = ∫(𝑆) 𝑥𝑧𝑑𝑚 ; 𝐼𝑦𝑧 = ∫(𝑆) 𝑦𝑧𝑑𝑚 sont les moments d’inertie par rapport
aux axes respectifs (𝑂𝑥𝑦), (𝑂𝑥𝑧) et (𝑂𝑦𝑧) ; ce sont des produits d’inertie.
𝑂𝑃 = 𝑥𝑖 + 𝑦𝑗 + 𝑧𝑘⃗ .
⃗⃗⃗⃗⃗
1
𝐼𝑂 = ∫(𝑆)(𝑥 2 + 𝑦 2 + 𝑧 2 )𝑑𝑚 = (𝐼𝑥𝑥 + 𝐼𝑦𝑦 + 𝐼𝑧𝑧 ).
2
ℛ = (𝑂, 𝑖, 𝑗, 𝑘⃗) :
𝐴 −𝐷 −𝐸
(𝑆,
𝐽𝑂 ℛ) = (−𝐷 𝐵 −𝐹 ).
−𝐸 −𝐹 𝐶
Il existe au moins une base orthonormée (𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ), appelé base principale d’inertie dans
laquelle la matrice d’inertie est diagonale. ℛ𝑃 = (𝑂, 𝑒1 , 𝑒2 , 𝑒3 ) est le repère principal d’inertie.
(𝑂, 𝑒1 ), (𝑂, 𝑒2 ) et (𝑂, 𝑒3 ) sont les axes principaux d’inertie. Et la matrice dans ℛ𝑃 est :
𝐼1 0 0
𝐽𝑂 (𝑆, ℛ𝑃 ) = ( 0 𝐼2 0 ).
0 0 𝐼3
Soit 𝑃 un point du solide (𝑆), de masse 𝑚 et un axe (∆), passant par 𝑂 et de vecteur directeur
(unitaire) 𝑛⃗ = 𝛼𝑖 + 𝛽𝑗 + 𝛾𝑘⃗ dans le repère ℛ = (𝑂, 𝑖, 𝑗, 𝑘⃗ ). Si la matrice d’inertie de (𝑆) dans
𝐴 −𝐷 −𝐸 𝛼
𝐼(∆) 𝑇
= 𝑛⃗ 𝐽𝑂 (𝑆, ℛ)𝑛⃗ = (𝛼, 𝛽, 𝛾) (−𝐷 𝐵 −𝐹 ) (𝛽).
−𝐸 −𝐹 𝐶 𝛾
Soit un repère fixe ℛ0 = (𝑂, 𝑖0 , 𝑗0 , 𝑘⃗0 ) et un repère ℛ1 = (𝑂, 𝑖1 , 𝑗1 , 𝑘⃗1 ) en rotation par rapport
à ℛ0 . A l’aide des matrices de passage nous pouvons exprimer la matrice dans un repère et la
déduire dans l’autre et inversement.
On a : 𝑃1 = 𝑃0 𝑇 .
ℛ0 = (𝑂, 𝑖0 , 𝑗0 , 𝑘⃗0 ).
Résolution
Solide linéique : 𝑑𝑚 = 𝜆𝑑𝑥.
𝐿 𝐿
2 2
⟹ 𝑚 = ∫(𝑆) 𝑑𝑚 = ∫ 𝜆𝑑𝑥 = 𝜆[𝑥]𝐿 𝐿 = 𝜆𝐿.
−2 −
2
𝐿 𝐿
2 2 2 𝑥3 2 𝜆𝐿3 𝑚𝐿2
𝐼𝑦𝑦 = 𝐼𝑧𝑧 = ∫(𝑆) 𝑥 𝑑𝑚 = ∫ 𝑥 𝜆𝑑𝑥 = 𝜆 [ ]
𝐿 = = .
−2 3 −𝐿 12 12
2
0 0 0
𝑚𝐿2
⟹ 𝐽𝑂 (𝑆, ℛ) = (0 3
0 ).
𝑚𝐿2
0 0
3
0 0 0
𝑐𝑜𝑠𝜃 −𝑠𝑖𝑛𝜃 0 𝑚𝐿2 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑠𝑖𝑛𝜃 0
𝐽𝑂 (𝑆, ℛ0 ) = ( 𝑠𝑖𝑛𝜃 0 0 )(
𝑐𝑜𝑠𝜃 0) ( 3 −𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠𝜃 0)
0 0 1 𝑚𝐿2 0 0 1
0 0
3
𝑚𝐿2
𝑠𝑖𝑛2 𝜃 −𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃 0
𝐽𝑂 (𝑆, ℛ0 ) = (−𝑐𝑜𝑠𝜃𝑠𝑖𝑛𝜃 𝑐𝑜𝑠 2 𝜃 0).
3
0 0 1
Soit (∆) un axe et (∆𝐺 ) un axe passant par le centre d’inertie 𝐺 tel que (∆)//(∆𝐺 ) et la distance
entre ces deux axes vaut 𝑑.
Soit 𝐼∆ le moment d’inertie de (𝑆) par rapport à (∆) et 𝐼∆𝐺 le moment d’inertie de (𝑆) par rapport
à (∆𝐺 ).
Alors on a : 𝐼∆ = 𝐼∆𝐺 + 𝑚𝑑2 , où 𝑚 est la masse totale du solide (𝑆).
Conséquence : Si le tenseur d’inertie est connu au centre d’inertie 𝐺 du solide (𝑆) dans le
repère ℛ𝐺 = (𝐺, 𝑖0 , 𝑗0 , 𝑘⃗0 ) alors on peut déterminer le tenseur d’inertie au point 𝑂 dans la même
base.
Résolution
Les plans (𝑥𝐺𝑧) et (𝑦𝐺𝑧) sont des plans principaux d’inertie ; tous les produits d’inerties sont
nuls : 𝐼𝐺𝑥𝑦 = 𝐼𝐺𝑥𝑧 = 𝐼𝐺𝑦𝑧 = 0. La matrice d’inertie est donc diagonale.
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
⟹ 𝑚 = ∫(𝑆) 𝑑𝑚 = ∫−𝑎 ∫−𝑏 𝜎𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝜎(∫−𝑎 𝑑𝑥) (∫−𝑏 𝑑𝑦) = 4𝜎𝑎𝑏.
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
𝐼𝐺𝑥 = ∫(𝑆) 𝑦 2 𝑑𝑚 = ∫−𝑎 ∫−𝑏 𝜎𝑦 2 𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝜎(∫−𝑎 𝑑𝑥) (∫−𝑏 𝑦 2 𝑑𝑦)
𝑏3 4𝜎𝑎𝑏3 𝑚𝑏2
𝐼𝐺𝑥 = 𝜎 × 2𝑎 × 2 × = = .
3 3 3
𝑎 𝑏 𝑎 𝑏
𝐼𝐺𝑦 = ∫(𝑆) 𝑥 2 𝑑𝑚 = ∫−𝑎 ∫−𝑏 𝜎𝑥 2 𝑑𝑥𝑑𝑦 = 𝜎(∫−𝑎 𝑥 2 𝑑𝑥) (∫−𝑏 𝑑𝑦)
𝑎3 4𝜎𝑎3 𝑏 𝑚𝑎2
𝐼𝐺𝑦 = 𝜎 × × 2 × 2𝑏 = = .
3 3 3
𝑚(𝑎2 +𝑏2 )
𝐼𝐺𝑧 = ∫(𝑆)(𝑥 2 + 𝑦 2 )𝑑𝑚 = 𝐼𝐺𝑥 + 𝐼𝐺𝑦 = .
3
𝑚𝑏2
0 0
3
𝑚𝑎2
⟹ 𝐽𝐺 (𝑆, ℛ𝐺 ) = 0 0 .
3
𝑚(𝑎2 +𝑏2 )
( 0 0
3 )
𝑚𝑏 2 −𝑚𝑎𝑏 0
𝐽𝑂𝐺 (𝑆, ℛ0 ) = (−𝑚𝑎𝑏 𝑚𝑎2 0 ).
2 2
0 0 𝑚(𝑎 + 𝑏 )
4𝑚𝑏2
−𝑚𝑎𝑏 0
3
4𝑚𝑎2
D’où : 𝐽𝑂 (𝑆, ℛ0 ) = −𝑚𝑎𝑏 0 .
3
4𝑚(𝑎2 +𝑏2 )
( 0 0 )
3