Corrigé du partiel de physique nucléaire

mai 2004

Problème 1 :

1- conservation de l'énergie cinétique : m1v1² = m1v'1²+ m2v'2²

conservation de la quantité de mouvement : 
 m1v'1sin - m2v'2 sin
Hypothèse : v'2 sin v'2=0 (pas de choc) ou émission des 2 particules
vers l'avant ) .
Les équations se réduisent à : m1v1² = m1v'1²+ m2v'2²
m1v1 = m1v'1 + m2v'2
v'1 m1m2 v1 v'2  2m1 v1
 m1m2 et m1m2
2mn 2mn
2- a) On obtient pour les protons : v'p  v1 , et pour les noyaux d'azote : v'N  v1
mn mp mn mN

v'p mn  m N
m N mp v' p
b)  d'où l'on tire mn  v' N mp
v'n mn mp v' p 1
v' N
3- masse du projectile : mn=mp=m ; masse de la cible MX=Am
1 1 A 2
a) énergie après le choc : T '1  mv' 1  T1
2
( )
2 1 A
4A
b) δT1  T1  T '1  T
2 1
(1  A)
c) Etudier la fonction : A=1  =T1
A   0

1 A 2 1 A 4
4- * Energie du neutron après deux chocs successifs : T '12  ( ) T '1  ( ) T1
1 A 1 A
1  A 2n
* Après n chocs : T '1n  ( ) T1
1 A
ln( T'1n )
5- n T1
2ln( 1)
A
A1
Remarque : En réalité, un neutron incident ne peut pas entrer en collision avec plusieurs
noyaux alignés. Nous avons fait une étude simplifiée décrivant en bonne approximation une
suite de chocs à peu près frontaux.
A.N. : T'1n=0.025 eV (énergie d'un neutron thermique)
a) Pour une cible d'hydrogène (A=1), le transfert est total et T'1=0, c'est à dire que la valeur
T'1=0.025 eV pour T'1, ne peut être obtenue que pour un choc non frontal.
b) Pour une cible de carbone (A=12), n=52.
Le transfert est d'autant plus progressif que les masses sont différentes, mais cela peut être
utilisé pour ajuster l'énergie cinétique : c'est le cas du ralentissement des neutrons rapides
dans les réacteurs nucléaires, nécessaire pour optimiser la section efficace de l'interaction
avec l'uranium.
6-
a) Φ(x)Φ0 exp(-Nσ x)
Φ0 Φ(s)
b) 1exp (-Nσ s)1.7 %
Φ0
Problème 2 :
  p
1- Conservation du moment cinétique : mv0  mv  d  v  v0
d
1 1 1
Conservation de l’énergie totale : E  mv²  U 0  mv0 ²  mv²  U 0
2 2 2
p² p p U
 E (  1)  U 0  d   avec n  1  0
d² U n E
1 0
E
2- p = n d,
d p
d’autre part on a : cos(  -  )  
R nR
 Θ  Θ Θ
 p  nRcos(  -  ) et     p  nR cos(    )  nR sin(   )
2 2 2 2 2
1
3- Θmax  2 arccos
n