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TD2

Physique quantique
Année universitaire 2023/2024

Exercice 1 :
1. Calculer les relations de commutation suivantes :
i) ![𝐴, 𝐵], 𝐶( + ![𝐵, 𝐶 ], 𝐴( + ![𝐶, 𝐴], 𝐵(

![𝐴, 𝐵], 𝐶( + ![𝐵, 𝐶 ], 𝐴( + ![𝐶, 𝐴], 𝐵(


= [𝐴, 𝐵]𝐶 − 𝐶 [𝐴, 𝐵] + [𝐵, 𝐶 ]𝐴 − 𝐴[𝐵, 𝐶 ] + [𝐶, 𝐴]𝐵 − 𝐵[𝐶, 𝐴]
= 𝐴𝐵𝐶 − 𝐵𝐴𝐶 − 𝐶𝐴𝐵 + 𝐶𝐵𝐴 + 𝐵𝐶𝐴 − 𝐶𝐵𝐴 − 𝐴𝐵𝐶 + 𝐴𝐶𝐵 + 𝐶𝐴𝐵 − 𝐴𝐶𝐵
− 𝐵𝐶𝐴 + 𝐵𝐴𝐶 = 0

! !!
ii) ! , #
!" !" !

𝜕 𝜕! 𝜕 𝜕! 𝜕! 𝜕 𝜕" 𝜕"
- , !0 𝜓 = 2 − 3 𝜓 = 2 − 3𝜓 = 0
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 ! 𝜕𝑥 ! 𝜕𝑥 𝜕𝑥 " 𝜕𝑥 "

!
iii) ! , 𝐹(𝑥)#
!"

𝜕 𝜕 𝜕
4 , 𝐹(𝑥)8 𝜓 = (𝐹𝜓) − 𝐹 𝜓
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝜕𝐹 𝜕𝜓 𝜕𝜓 𝜕𝐹
= 𝜓+𝐹 −𝐹 = 𝜓
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥

! !#
D’où, !!" , 𝐹(𝑥)# = !" .

2. Montrer que : (i) les opérateurs ayant un ensemble commun de fonctions propres
commutent, (ii) les opérateurs qui commutent ont un ensemble commun de fonctions
propres.

(i) Considérons deux opérateurs 𝐴 et 𝐵 avec un ensemble commun de fonctions propres 𝜓# , 𝑖 =


1,2,3, …, tel que :
𝐴𝜓# = 𝑎# 𝜓# , 𝐵𝜓# = 𝑏# 𝜓#
Alors,
𝐴𝐵𝜓# = 𝐴𝑏# 𝜓# = 𝑎# 𝑏# 𝜓#
𝐵𝐴𝜓# = 𝐵𝑎# 𝜓# = 𝑎# 𝑏# 𝜓#

Donc, 𝐴𝐵𝜓# = 𝐵𝐴𝜓# , 𝐴 commute alors avec 𝐵.


(ii) L’équation aux valeurs propres de l’opérateur 𝐴, est :

𝐴𝜓# = 𝑎# 𝜓# , 𝑖 = 1,2,3, …

Appliquons l’opérateur 𝐵 des deux côtés :

𝐵𝐴𝜓# = 𝑎# 𝐵𝜓#

Puisque 𝐵 commute avec 𝐴,

𝐴𝐵𝜓# = 𝑎# 𝐵𝜓#

Donc, 𝐵𝜓# est une fonction propre de 𝐴 correspondant à la même valeur propre 𝑎# .
Si 𝐴 a seulement des valeurs propres non dégénérées, 𝐵𝜓# ne différera de 𝜓# que par une constante
multiplicative, disons, 𝑏. Alors :

𝐵𝜓# = 𝑏# 𝜓#

Donc, 𝜓# est simultanément une fonction propre de 𝐴 et de 𝐵.

Exercice 2 :

Si (𝑥, 𝑦, 𝑧) et (𝑝$ , 𝑝% , 𝑝& ) sont, respectivement, les composantes des opérateurs position et
impulsion :

1. Montrer les relations de commutation suivantes :


i) [𝑥, 𝑝$ ] = !𝑦, 𝑝% ( = [𝑧, 𝑝& ] = 𝑖ℏ

Considérons le commutateur [𝑥, 𝑝$ ]. En remplaçant 𝑥 et 𝑝$ par leurs opérateurs correspondants et en


appliquant le commutateur à une fonction 𝜓(𝑥), on a :

𝑑 𝑑𝜓 𝑑(𝑥𝜓)
4𝑥, −𝑖ℏ 8 𝜓(𝑥) = −𝑖ℏ𝑥 + 𝑖ℏ
𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑𝜓 𝑑𝜓
= −𝑖ℏ𝑥 + 𝑖ℏ𝜓 + 𝑖ℏ𝑥 = 𝑖ℏ𝜓
𝑑𝑥 𝑑𝑥

D’où,

𝑑
4𝑥, −𝑖ℏ 8 = [𝑥, 𝑝$ ] = 𝑖ℏ
𝑑𝑥

D’une façon similaire :

!𝑦, 𝑝% ( = [𝑧, 𝑝& ] = 𝑖ℏ


ii) [𝑥, 𝑦] = [𝑦, 𝑧] = [𝑧, 𝑥 ] = 0

Puisque les opérateurs qui représentent les coordonnées sont les coordonnées elles-mêmes :

[𝑥, 𝑦] = [𝑦, 𝑧] = [𝑧, 𝑥] = 0

iii) !𝑝$ , 𝑝% ( = !𝑝% , 𝑝& ( = [𝑝& , 𝑝$ ] = 0

𝜕 𝜕
!𝑝$ , 𝑝% (𝜓(𝑥, 𝑦) = 4−𝑖ℏ , −𝑖ℏ 8 𝜓(𝑥, 𝑦)
𝜕𝑥 𝜕𝑦
! !
𝜕 𝜕
= −ℏ! - − 0 𝜓(𝑥, 𝑦)
𝜕𝑥𝜕𝑦 𝜕𝑦𝜕𝑥

Le partie droite de l’équation est nulle car l'ordre de dérivation peut être modifié, d'où le résultat demandé.

2. Évaluer les commutateurs : (i) [𝑥, 𝑝$! ] est (ii) [𝑥𝑦𝑧, 𝑝$! ]. Montrer que [𝑥, 𝑝$' ] = 𝑛𝑖ℏ𝑝$'() .

(i) [𝑥, 𝑝$! ] = [𝑥, 𝑝$ ]𝑝$ + 𝑝$ [𝑥, 𝑝$ ] = 𝑖ℏ𝑝$ + 𝑖ℏ𝑝$ = 2𝑖ℏ𝑝$


𝑑 𝑑
= 2𝑖ℏ G−𝑖ℏ H = 2ℏ!
𝑑𝑥 𝑑𝑥
(ii) [𝑥𝑦𝑧, 𝑝$! ] = [𝑥𝑦𝑧, 𝑝$ ]𝑝$ + 𝑝$ [𝑥𝑦𝑧, 𝑝$ ]
= 𝑥𝑦[𝑧, 𝑝$ ]𝑝$ + [𝑥𝑦, 𝑝$ ]𝑧𝑝$ + 𝑝$ 𝑥𝑦[𝑧, 𝑝$ ] + 𝑝$ [𝑥𝑦, 𝑝$ ]𝑧

Puisque [𝑧, 𝑝$ ], dans le premier et le troisième terme est égal à zéro, on a :

[𝑥𝑦𝑧, 𝑝$! ] = 𝑥[𝑦, 𝑝$ ]𝑧𝑝$ + [𝑥, 𝑝$ ]𝑦𝑧𝑝$ + 𝑝$ 𝑥 [𝑦, 𝑝$ ]𝑧 + 𝑝$ [𝑥, 𝑝$ ]𝑦𝑧

Le premier et le troisième terme sont nuls puisque [𝑦, 𝑝$ ] = 0. Et on a :

𝑑
[𝑥𝑦𝑧, 𝑝$! ] = 𝑖ℏ𝑦𝑧𝑝$ + 𝑖ℏ𝑝$ 𝑦𝑧 = 2𝑖ℏ𝑦𝑧𝑝$ = 2𝑖ℏ𝑦𝑧 G−𝑖ℏ H
𝑑𝑥

Donc :

𝑑
[𝑥𝑦𝑧, 𝑝$! ] = 2ℏ! 𝑦𝑧
𝑑𝑥

Montrons que [𝑥, 𝑝$' ] = 𝑛𝑖ℏ𝑝$'() :

[𝑥, 𝑝$' ] = [𝑥, 𝑝$'() 𝑝$ ] = [𝑥, 𝑝$ ]𝑝$'() + 𝑝$ [𝑥, 𝑝$'() ]


= 𝑖ℏ𝑝$'() + 𝑝$ ([𝑥, 𝑝$ ]𝑝$'(! + 𝑝$ [𝑥, 𝑝$'(! ])
= 2𝑖ℏ𝑝$'() + 𝑝$! ([𝑥, 𝑝$ ]𝑝$'(" + 𝑝$ [𝑥, 𝑝$'(" ])
= 3𝑖ℏ𝑝$'() + 𝑝$" [𝑥, 𝑝$'(" ]

En continuant jusqu’à la nème itération, on a :

[𝑥, 𝑝$' ] = 𝑛𝑖ℏ𝑝$'()


3. Montrer que les deux opérateurs (𝑥 ! 𝑝$! + 𝑝$! 𝑥 ! ) et 1⁄2(𝑥𝑝$ + 𝑝$ 𝑥)! diffèrent par un
facteur − 3⁄2 ℏ! .

En appliquant les deux opérateurs sur une fonction 𝑓 quelconque, on a :

𝜕 ! 𝑓 𝜕 ! (𝑥 ! 𝑓)
(𝑥 ! 𝑝$! + 𝑝$! 𝑥 ! )𝑓 = −ℏ! -𝑥 ! + 0
𝜕𝑥 ! 𝜕𝑥 !
! !
𝜕!𝑓 !
𝜕 𝜕(𝑥 ! 𝑓)
= −ℏ 𝑥 −ℏ
𝜕𝑥 ! 𝜕𝑥 𝜕𝑥
!
𝜕 𝑓 𝜕 𝜕𝑓
= −ℏ! 𝑥 ! ! − ℏ! G2𝑥𝑓 + 𝑥 ! H
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
! !
𝜕 𝑓 𝜕𝑓 𝜕 𝑓 𝜕𝑓
= −ℏ! 2𝑥 ! ! + 2𝑓 + 2𝑥 + 𝑥 ! ! + 2𝑥 3
𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
!
𝜕 𝜕
= −ℏ! 22𝑥 ! ! + 4𝑥 + 23 𝑓
𝜕𝑥 𝜕𝑥

On a aussi :

1 𝑖ℏ 𝜕𝑓 𝜕(𝑥𝑓)
(𝑥𝑝$ + 𝑝$ 𝑥)! 𝑓 = − (𝑥𝑝$ + 𝑝$ 𝑥) 4𝑥 + 8
2 2 𝜕𝑥 𝜕𝑥
𝑖ℏ 𝜕𝑓
= − (𝑥𝑝$ + 𝑝$ 𝑥) G2𝑥 + 𝑓H
2 𝜕𝑥
ℏ! 𝜕 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕 𝜕𝑓 𝜕(𝑥𝑓)
= − 4𝑥 G2𝑥 H + 𝑥 + G2𝑥 ! H + 8
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
ℏ! 𝜕!𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓 𝜕!𝑓 𝜕𝑓 𝜕𝑓
= − 22𝑥 ! ! + 2𝑥 +𝑥 + 2𝑥 ! ! + 4𝑥 +𝑥 + 𝑓3
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥 𝜕𝑥
ℏ! 𝜕𝑓 !
𝜕!𝑓
= − 28𝑥 + 4𝑥 + 𝑓3
2 𝜕𝑥 𝜕𝑥 !
! !
𝜕! 𝜕 1
= −ℏ 22𝑥 + 4𝑥 + 3𝑓
𝜕𝑥 ! 𝜕𝑥 2

Les deux opérateurs diffèrent donc avec un terme − (3⁄2) ℏ! .

Exercice 3 :
1. Trouver les fonctions propres et la nature des valeurs propres de l’opérateur :

𝑑! 2 𝑑
!
+
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥
Considérons 𝜓 les fonctions propres de l’opérateur correspondant à ces valeurs propres 𝜆. L’équation aux
valeurs propres est donnée comme suit :

𝑑! 2 𝑑
2 !+ 3 𝜓 = 𝜆𝜓
𝑑𝑥 𝑥 𝑑𝑥

Considérons la fonction 𝑢 = 𝑥𝜓 et dérivant par rapport 𝑥, on a :


𝑑𝑢 𝑑𝜓
=𝜓+𝑥
𝑑𝑥 𝑑𝑥
𝑑 ! 𝑢 𝑑𝜓 𝑑𝜓 𝑑! 𝜓 𝑑𝜓 𝑑! 𝜓
= + +𝑥 ! =2 +𝑥 !
𝑑𝑥 ! 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥

En divisant par 𝑥, on a :

1 𝑑! 𝑢 2 𝑑 𝑑!
= 2 + 3𝜓
𝑥 𝑑𝑥 ! 𝑥 𝑑𝑥 𝑑𝑥 !

Combinant cette équation avec l’équation aux valeurs propres, on a :

1 𝑑! 𝑢 𝑑! 𝑢
= 𝜆𝜓 ⟹ = 𝜆𝑢
𝑥 𝑑𝑥 ! 𝑑𝑥 !

La solution de cette équation s’écrit :

𝑢 = 𝑐) 𝑒 √+$ + 𝑐! 𝑒 (√+$

Où 𝑐) et 𝑐! sont des constantes.


Pour que la fonction 𝑢 soit physiquement acceptable, √𝜆 doit être imaginaire. Mettons √𝜆 = 𝑖𝛽.
On a aussi, pour 𝑥 = 0, 𝑢 = 0. Donc, 𝑐) + 𝑐! = 0, 𝑐) = −𝑐! .
D’où :

1
𝑢 = 𝑐) U𝑒 #,$ − 𝑒 (#,$ V, 𝜓= 𝑐 U𝑒 #,$ − 𝑒 (#,$ V
𝑥 )
sin(𝛽𝑥)
𝜓=𝑐
𝑥

2. Montrer que l’impulsion linéaire n’est pas quantifiée.

-
L’opérateur correspondant à la composante 𝑥 de l’impulsion est −𝑖ℏ Z-$[. Prenons 𝜓. (𝑥) les vecteurs
propres de cet opérateur correspondant aux valeurs propres 𝑎. . L’équation au valeurs propres s’écrit alors :

𝑑
−𝑖ℏ 𝜓 (𝑥) = 𝑎. 𝜓. (𝑥)
𝑑𝑥 .
𝑑𝜓. (𝑥) 𝑖
= 𝑎. 𝑑𝑥
𝜓. (𝑥) ℏ

En intégrant, on a alors :

𝑖
𝜓. (𝑥) = 𝐶𝑒𝑥𝑝 G 𝑎. 𝑥H

Où 𝐶 est une constante. La fonction 𝜓. (𝑥) est définie pour toute les valeurs réelles de 𝑎. . Nous pouvons alors
conclure que les 𝑎. ∈ ℝ sont des valeurs propres de l’opérateur composante 𝑥 de l’impulsion et elles forment
un spectre continu. En d’autres termes, l’impulsion linéaire n’est pas quantifiée.
Exercice 4 :
Lorsqu'un système est dans un état décrit par la fonction d'onde 𝜓(𝑥), la valeur moyenne de
toute observable dont l'opérateur est 𝐴 est donnée par :

1
< 𝐴 >/ = < 𝜓|𝐴|𝜓 > = a 𝜓 ∗ (𝑥)𝐴𝜓(𝑥) 𝑑𝑥
(1

1. Si la fonction d’onde d’un système est la fonction propre d’un opérateur associé à
l’observable 𝐴, montrer que < 𝐴' > = < 𝐴 >' .

Considérons 𝜓 et 𝛼 comme étant respectivement les vecteurs et valeurs propres de l’opérateur associé à
l’observable 𝐴, on a alors :

< 𝐴' > = a 𝜓 ∗ 𝐴' 𝜓 𝑑𝑥 = a 𝜓 ∗ 𝐴'() 𝐴𝜓 𝑑𝑥


= 𝛼 ∫ 𝜓 ∗ 𝐴'() 𝜓 𝑑𝑥 (En utilisant < 𝜓|𝐴'() 𝐴|𝜓 > = < 𝜓|𝐴'() |𝜓 >< 𝜓|𝐴|𝜓 >)
= 𝛼 ! a 𝜓 ∗ 𝐴'(! 𝜓 𝑑𝑥 = 𝛼 ' a 𝜓 ∗ 𝜓 𝑑𝑥 = 𝛼 '

' '
< 𝐴 >' = Ga 𝜓 ∗ 𝐴𝜓 𝑑𝑥H = G𝛼 a 𝜓 ∗ 𝜓 𝑑𝑥H = 𝛼 '
D’où :

< 𝐴' > = < 𝐴 >'

2. La fonction d’onde 𝜓 d’un système est exprimé comme combinaison linéaire de


fonctions propres normalisées 𝜙# , 𝑖 = 1,2,3, … de l’opérateur associé à l’observable 𝐴
comme suit : 𝜓 = ∑# 𝑐# 𝜙# . Montrer que :

< 𝐴' > = f|𝑐# |! 𝑎#' , 𝐴𝜙# = 𝑎# 𝜙# 𝑖 = 1,2,3, …


#

1
< 𝐴' > = a 𝜓 ∗ 𝐴' 𝜓 𝑑𝑥
(1
1
= f f 𝑐# 𝑐2 a 𝜙#∗ 𝐴' 𝜙2

𝑑𝑥 (𝜓 = f 𝑐# 𝜙# 𝑒𝑡 𝜓 ∗ = f 𝑐#∗ 𝜙#∗ )
# 2 (1 # #
1
= f f 𝑐#∗ 𝑐2 𝑎2' a 𝜙#∗ 𝜙2 𝑑𝑥 (𝐴' 𝜙2 = 𝑎2' 𝜙2 )
# 2 (1

= f|𝑐# |! 𝑎#'
#

Puisque les 𝜙# , qui sont les vecteurs propres de l’opérateur 𝐴, sont orthogonaux en plus d’être normalisés (selon
l’énoncé).
) )/5
3. Si une particule se trouve dans un état |𝜓 > = Z3[ exp (−𝑥 ! /2). Trouver ∆𝑥 et ∆𝑝$
(𝑥 et 𝑝$ étant les composantes de l’opérateur position et impulsion, respectivement) et
évaluer le produit d’incertitude (Δ𝑥)(Δ𝑝$ ).

Pour l’état |𝜓 > considéré, on a :

1 )/! 1 !
< 𝑥 > = G H a 𝑥𝑒 ($ 𝑑𝑥 = 0
𝜋 (1

On a aussi :

!
1 )/! 1 ! ($ ! 1 )/! √𝜋 1
<𝑥 >= G H a 𝑥 𝑒 𝑑𝑥 = 2 G H =
𝜋 (1 𝜋 4 2

Donc :

1
(Δ𝑥)! = < 𝑥 ! > − < 𝑥 >! =
2

D’un autre côté :

1 )/! 1 𝑥! 𝑑 𝑥!
< 𝑝$ > = G H a exp 2− 3 G−𝑖ℏ H exp 2− 3 𝑑𝑥
𝜋 (1 2 𝑑𝑥 2
)
1 ! 1 ($ !
= −𝑖ℏ G H a 𝑥𝑒 𝑑𝑥 = 0
𝜋 (1

1 )/! 1 𝑥! 𝑑! 𝑥!
< 𝑝$! > = G H a exp 2− 3 2(−𝑖ℏ) !
3 exp 2− 3 𝑑𝑥
𝜋 (1 2 𝑑𝑥 ! 2
)/! 1 )/! 1
1 1 !
= G H ℏ! a 𝑒 ($ ! 𝑑𝑥 − G H ℏ! a 𝑥 ! 𝑒 ($ 𝑑𝑥
𝜋 (1 𝜋 (1
)
1 )/! ! )/! 1 ! ! 𝜋 )/! ℏ!
=G H ℏ 𝜋 −G H ℏ =
𝜋 𝜋 2 2

Donc :

ℏ!
(∆𝑝$ )! = < 𝑝$! > − < 𝑝$ >! =
2

Le produit d’incertitude est donc :


(∆𝑥)(∆𝑝$ ) =
2

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