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MP 2017-2018 Parc des loges

Corrigé du devoir surveillé B


Problème n 1 : Physique statistique. Capacités thermiques
( ) ( )
∂U ∂H
1. CV = et Cp =
∂T V ∂T P
H = U + PV = U + nRT
pour un gaz parfait donc
CP = CV + nR
C'est la relation de Mayer
2. a) Lorsque l'énergie d'une particule fait intervenir le carré d'une coordonnées d'espace ou de vitesse
1
au carré, la moyenne de ce terme énergétique est kb T.
2
b) Pour un gaz parfait l'énergie interne est l'énergie cinétique. S'il est monoatomique
1
ε = m(vx2 + vy2 + vz2 )
2
3 3
d'où ⟨ε⟩ = kB T et E = NkB T
2 2
3
CV = NkB
2
c) On observe l'évolution suivante de CV (T) que l'on peut interpréter :
• A T ambiante, l'énegie cinétique d'une molécule est :
1 1 1
Ec = m(vx2 + vy2 + vz2 ) + Jθ̇2 + Jφ̇2
2 2 2
5 5
d'où ⟨ε⟩ = kB T et E = NkB T
2 2
• à basse T, les degrés de liberté de rotation sont gelés et la molécule diatomique se comporte
comme un gaz monoatomique.
3
CV = NkB
2
• à haute T, on observe des vibrations de la molécules qui rajoute deux termes quadratiques :
un d'énergie cinétique de translation et un d'énergie potentielle élastique.
7
CV = NkB
2
3. Un solide de N atomes peut etre considéré comme un ensemble de N oscillateurs harmoniques (les
interactions étant modélisées ainsi au voisinage des positions d'équilibre). Chaque atome possède une
énergie
1 1
ε = ec + ep = m(vx2 + vy2 + vz2 ) + k(x2 + y 2 + z 2 )
2 2
L'énergie du solide est donc
1
E = Nε = 6N kb T
2

d'où Cv = 3N
C'est la loi de Dulong et Petit.
1
Devoir surveillé

4. a) On calcule la fonction de partition



∞ 1 ∑
∞ exp(−u/2)
z= exp(−(n + )u) = exp(−u/2) exp(−nu) =
0 2 0 1 − exp(−u)

1
d'où z=
2 sh (u/2)

1 ℏω
exp(−(n + ) )
2 kB T 1
soit pn (u) = = 2 sh (u/2) exp(−(n + )u
z 2
b)

∞ 1
ε= pn (n + )ℏω
0 2

∞ ℏω ∑

ε = 2ℏω sh u/2 exp(−u/2) ne−nu + pn
0 2 0
exp(−u/2) ℏω
ε = 2ℏω sh u/2 +
4 sh 2 u/2 2
( )
ℏω ℏω
d'où ε= coth
2 2kb T
c)
dε ℏ2 ω 2 1
CV = N =N ( )
dT kB T2 2 ℏω
4 sh
2kb T
d) A haute température l'argument du sh tend vers 0 et sh x ≈ x si x → 0.
d'où CV ≈ NkB
On retrouve l'application du théorème d'équipartition de l'énergie : il y a deux termes quadratiques
dans l'énergie d'un cristal unidimensionnel. Un terme d'énergie cinétique et un terme d'énergie
potentielle elastique.


Problème n 2 : Physique quantique

18/0,5 Pour une particule à un degré de liberté :



espace
|ψ(x, t)|2 dx = 1 et [ψ] = L−1/2

19/0,5 La probabilité de trouver une particule qui existe dans l'espace est bien entendu de 1.
dP
20/1 ρ= est la densité de probabilité de présence. Par analogie, on a
dx

→ ∂ρ
div j + =0
∂t

21/1,5 Une particule non relativiste a une vitesse faible devant c.


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On injecte la solution dans l'équation de Schrödinger


f ′ (t) ℏ2 ∂ 2 φ
iℏ =− + V(x) = Cte
f (t) 2mφ ∂x2

Cette constante est homogène à une énergie et on l'appelle E . On constate que c'est l'énergie de la particule.
On a alors l'équation de Schrödinger indepéndante du temps :
ℏ2 ∂ 2 φ
− + V(x)φ = Eφ
2m ∂x2
On peut déterminer aisément la fonction f
Et
f (t) = Ae−i ℏ
La densité de probabilité de présence est indépendante du temps :
|ψ|2 = |φ|2
dP est indépendante de t.
22/1 L'équation de Schrodinger pour un état stationnaire s'écrit :

ℏ2 ∂ 2 φ
+ Eφ = 0
2m ∂x2
2mE
En choisissant E > 0, il vient, φ(x) = Aeikx en posant k 2 = 2 .

Finaement la fonction d'onde de la particule libre est
ψ(x, t) = Aei(kx−ωt) + Bi(kx+ωt)
On remarque que l'état stationnaire est très loin de correspondre à une onde stationnaire car il s'agit
d'une OPPH.
23/1

2mE p2
k2 = =
ℏ2 ℏ2
p = ℏk est la relation de De Broglie.
24/0,5 La particule rebondirait sur la barrière de façon certaine.

25/1

φ(x, t) = A exp i(kx) + B exp i(−kx) pour x < 0

φ(x, t) = C exp i(kx) pour x > a

26/1

φ(x, t) = D exp(qx) +F exp(−qx) pour 0 < x < a

27/1 En utilisant les continuité de φ et φ′ en 0 et a on a 4 relations. La normalisation de la fonction d'onde


donne la dernière relation.
28/2 On pose dans la région III, ψ = |C| ei(kx−ωt+φ)

iℏ ( 2 ) ℏ2 k
jIII = |C| (−ik) − |C|2 ik = |C|2
2m m
3
Devoir surveillé

ℏ2 k ℏ2 k
Dans la région I, jincident = |A|2 et jref lechi = |B|2
m m
|B|2 |C|2
d'où R= et T =
|A|2 |A|2

29/3 q = 5, 14.109 m−1 On obtient les AN suivantes

a (m) 0,50 1,00 2,00


qa 2,57 5,14 10,3
T 2,32.10−2
1, 37.10−4
4, 52.10−9

Une barrière est épaisse si qa ≫ 1 on a alors sh2 qa ≈ e2qa /4. On a alors


16E(V0 − E) −2qa
T≈ e
V02

16E(V0 − E)
d'où T0 (E, V0 ) =
V02
En posant x = E/V0 , on voit que T0 varie entre 0 et 2 (maximum en x = 1/2). On a donc
T0 ≈ 1 et T ≈ e−2qa
q1 q2
29/2 L'énergie potentielle électrostatique est V(x) = avec q1 q2 = 2(Z − 2)e2
4πε0 x
2(Z − 2)e2 2(Z − 2)e2
d'où V0 = et E =
4πε0 x0 4πε0 xm

Application numérique : V0 = 73, 9MeV et xm = 6, 46.10−14 m


La largeur de la barrière est donc a = xm − x0 = 61.10−15 m. On calcule qa pour savoir si la barrière est
épaisse :
q = 6, 67.1015 m−1 et qa = 224
On peut donc considérer que la barrière est épaisse (mais franchissable).
31/3 En utilisant 29, on a

−2qdx 2m(V(x) − E
T(x + dx) = T(x)e avec q(x) =

d'où T(x + dx) = T(x)(1 − 2qdx)

T(x + dx) − T(x)


= −2qdx d'où dlnT = −2qdx
T(x)
∫ xm ∫ √ ( )
2 xm K
d'où ln T = −2 q(x)dx = − 2mα −E
x0 ℏ x0 4πε0 x

K
32/3 xm =
4πε0
∫ xm √ ( √ )
2√ xm 2√ π x0
ln T = − 2mE − 1dx = − 2mExm −2
ℏ x0 x ℏ 2 xm
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en utilisant l'expression de l'énoncé. En remplaçant xm par sa valeur, on trouve



b 4 K K √
ln T = a − √ avec a = 2mx0 et b = 2m
E ℏ 4πε0 ℏ4ε0

2E 4x0
33/3 v= = 14, 9.103 m.s−1 Entre 2 rebonds sur la barrière la particule parcourt 4x0 donc tm =
mα v
Nombre moyen de rebonds par seconde :
1 v
N= =
tm x0
On a donc la probabilité de départ des particules α pendant dt :
dp = NTdt
dn
Le nombre de particule α n est donc tel que = −NTn. On trouve donc quen(t) = n0 e−t/NT . Il vient
dt
alors
ln 2 b
τ1/2 = d'où ln τ1/2 = Cte + √
NT E

34/1 Le résultat précédent est bien en accord avec le résultat précédent : ln τ1/2 et donc log τ1/2 augmente
linéairement avec E−1/2 .


Problème n 3 : Diffusion thermique

IV.A.1 On considère que a et b sont innis ainsi T ne dépend que de x et t.


IV.A.2 Démo vue plusieurs fois (en cours notamment). On montre à l'aide du bilan d'énergie et de la loi
de Fourier
∂T ∂ 2T λ
=a 2 avec a =
∂t ∂x µc

∂T ∂ 2T
IV.A.3 En régime stationnaire = 0 donc = 0 et avec les conditions limites
∂t ∂x2
T0 − T1
T(x) = x + T1

∂T
ϕ = jthS = −λ ab
∂x

λab
ϕ = (T1 − T0 )

V1 − V0
IV.A.4 Par analogie avec la conduction électrique I = ,
R
T1 − T0 ℓ
ϕ= avec Rth =
Rth λab

IV.B.1 h s'exprime en W.K−1 .m−2 = kg.K−1 .s−3


Par analogie avec la loi d'ohm on a
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Devoir surveillé

T0 − Ta 1
Rh = =
ϕcc hS

IV.B.2 Rth (Si) = 1, 1.10−2 K.W−1


Rth (1Cu) = 0, 4.10−2 K.W−1
1
Rh = = 35K.W−1 Les deux résistances sont en série et Rtot ≈ Rh . C'est l'air qui limite le transfert
hab
thermique.
IV.D.1 On isole une tranche dx de la barre et on y fait un bilan d'énergie pendant dt. On dessine l'élément
de volume et on remarque que la surface d'échange est S = 4adx. On trouve

dU = 0 = ϕ(x)dt − ϕ(x + dx)dt − ϕlat dt

∂2T
0 = λeℓz − (2e + 2ℓz )h(T(x) − Ta )
∂x2
On obtient alors
∂ 2T 1 λeℓz
2
− 2 (T − x) − Ta ) = 0 avec δ 2 =
∂x δ 2(e + ℓz )
La résolution donne
T(x) − Ta = Ae−x/δ + Bex/δ
Comme la température ne peut diverger, B=0 et comme T(x1 ) = TR = Ta + Ae−x1 /δ on trouve
T(x) = Ta + (TR − Ta )e−(x−x1 )/δ

IV.D.2 La puissance évacuée par l'ailette est celle qui entre en x1 car le régime est stationnaire.
dT
Pailette = ϕ(x1 ) = −λ (x1 )eℓz = (TR − Ta )λeℓz /δ
dx

d'où Pailette = (TR − Ta ) λh(2e + 2ℓz )eℓz

et Prad = 6(TR − Ta ) λh(2e + 2ℓz )eℓz

Application numérique : Prad = 44W et Rrad = 1, 1K.W−1


La puissance perdue est beaucoup plus grande grâce au radiateur qui permet d'évacuer la chaluer eca-
cement.

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