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θ=0
#” #” ∧ B#” #” = ia2 #”
2. Le couple de Laplace s’exprime selon Γ = m où m n avec #”
n le vecteur normal à la
#”
spire orienté par la règle de la main droite. On déduit du schéma que Γ = ia2 (cos π2 − θ u# ”x −
sin π2 − θ u#”y )∧B u# ”x = ia2 B cos θu#”z . À l’équilibre, le théorème du moment cinétique (TMC) devient
#”
#” ∧ B
m − Cθeq e#”z = 0, soit l’équation :
ia2 B
La résolution graphique dépend de la valeur la constante Θ = C , et on peut tracer, par exemple :
Θ=1 Θ=5
1
1
θeq
f (θ)
f (θ)
0 0 θeq2 θeq3
−1 θeq1
−1
−6 −4 −2 0 2 4 6 −6 −4 −2 0 2 4 6
θ en rad θ en rad
3. En projection sur l’axe Oz, le TMC donne J θ̈ = ia2 B cos(θ) − Cθ. En se plaçant au voisinage de la
position d’équilibre cette équation devient : J α̈ = ia2 B (cos θeq − sin θeq α) − C(θeq + α), soit après
17. Conversion électro-mécanique 17.1. Problèmes de khôlle
simplifications :
J α̈ = − ia2 B sin θeq + C α)
mẍ = idB
s
2idBL
V =
m
1 mV 2
B= ' 3T
2 idL
4. En y ajoutant la force donnée, le PFD devient mẍ = idB − αẋ. On reconnaît une équation
différentielle
d’ordre 1 à coefficients constants qui se résout avec les mêmes conditions initiales
α
idB −m t
v(t) = α 1 − e .
idB
Avec l’hypothèse proposée, on peut en déduire V ' α , et donc
idB
α' = 66 kg · s−1
V
Cette valeur est ridiculement élevée, l’hypothèse de frottement linéaire n’est plus valable lorsque le
nombre de Reynolds est aussi élevé qu’ici...
i
J
T2 T1
#”
B v#”
0
I
i
I
i
i
I
x
O
La tige T1 est placée dans un référentiel galiléen et subit un ensemble de forces que sont : son poids
#” #” # ” ´ a #” #”
p = −mg u#”z , la réaction du support R1 = RN u#”z et la force de Laplace F1 = y=0 id`∧ B = iaB u#”z .
On peut lui appliquer le principe fondamental de la dynamique, le projeter sur l’axe Ox et écrire :
mv˙1 = iaB
#”
De même, la tige T2 subit les forces : poids #”
p = −mg u#”z , la réaction du support R2 = RN u#”z et la
# ” ´ a #” #”
force de Laplace F2 = y=0 id` ∧ B = −iaB u#”z .
On peut lui appliquer le principe fondamental de la dynamique, le projeter sur l’axe Ox et écrire :
mv˙2 = −iaB
Il reste à établir l’équation électrique. Pour cela, on exprime la force électromotrice induite (f.e.m.)
˜ #” # ”
grâce à la loi de Faraday : e = − dΦ dt où Φ = S B· dS = Ba(x1 −x2 ). Il vient alors e = −Ba(v1 −v2 )
et la loi des mailles donne :
e = −Ba(v1 − v2 ) = 2Ri
La mise en commune des deux relations permet alors d’établir les équations demandées :
2
v˙1 = − (aB)
(
2mR (v1 − v2 )
(aB)2
v˙2 = 2mR (v1 − v2 )
2
v1 (t) = v0
2 1 + exp − (aB)
mR t
2
v2 (t) = v0
2 1 − exp − (aB)
mR t
3. Pour effectuer un bilan d’énergie électrique, on multiplie l’équation électrique par i pour montrer
que l’on a :
ei = 2Ri2
Ce qui traduit que l’énergie électrique fournie par la f.e.m. est dissipée par effet Joule dans les
tiges.
De même, pour effectuer un bilan d’énergie mécanique, on multiplie l’équation mécanique de cha-
cune des tiges par leur vitesse respective vi pour montrer que l’on a :
mv v˙ = 1 m dv12 = dEc1 = −v (aB)2 (v − v ) = iaBv = P
1 1 2 dt dt 1 2R 1 2 1 1, Laplace
2
mv v˙ = 1 m dv2 = dEc2 = +v (aB)2 (v − v ) = −iaBv = P
2 2 2 dt dt 2 2R 1 2 2 2, Laplace
Ce qui est l’expression du théorème de l’énergie cinétique appliquée à chacune des tiges.
La somme donne :
d
(Ec1 + Ec2 ) = −2Ri2
dt
ce qui traduit que la diminution de l’énergie cinétique totale est due aux pertes par effet Joule.