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CNC – 2012 – Physique I – Fillière MP – Corrigé – O.Ansor
Premier problème
Etude de quelqu
ues circuits de l’électronique analogique
a
1ière partie
Etude de filtres passifs
1.1. Modélisation linéaire d’un circuit

1.1.1.
Model de Thévenin Modèle de Norton équivalent
- Courant
électromoteur :
e( t )
in (t ) =
Rg
- Résistance interne :
Rn = Rg
1.1.2. Le condensateur c’est chargé par la f.e.m E. A t = 0- le circuit est en équilibbre électrostatique. Ainsi :
i (0- ) = 0 , uR (0- ) = Ri (0- ) = 0 et uc = E .
1.1.3. (
Pour t > 0 , on a : uc (t ) + uR (t ) + uRg (t ) = uc (t ) + R + Rg i (t ) = 0 )
duC (t )
et i (t ) = C .
dt
1 duc (t ) dii (t ) di (t ) i (t )
D’où : + = 0 . Soit : + = 0 (1) .
( R + Rg ) dt ddt dt t
(
Avec : t = R + Rg C . )
1.1.4. uC (O + ) = uC (O - ) = E = - ( R + Rg ) i (O + ) .D’où :
E
i (O + ) = - .
( R + Rg )
E
1.1.5. (1) s’intègre : i (t ) = i (0+ )e - t / t . Soit : i (t ) = - e - t /t
( g)
R + R
1.1.6.
1
1.1.6.1. L’impédance complexe du circuit
c est Z ( jw ) = R + Rg + ( ) jCw
2 1
de module Z (w ) = Z ( jw ) = (R + R ) g +
C w2
2
minimal pour w ® ¥ . L’impédance
L de charge
minimale du générateur est : Z m = R + Rg . Le générateur peut être considéréé comme idéal si Z m ≃ R .

Soit : Rg ≪ R .
1
ZC 1
1.1.6.2. H ( jw ) = = . H (w )w ® ¥ 0 et H (0) = 1 : Le filtre est un passe-bas. Le gain décibel du
R + Z C 1 + jRCCw
( ) ( )
filtre est GdB (w ) = 20log H (w ) = -10log 1 + ( RC ) 2 w 2 . A la pulsationn de coupure à -3dB
1 1 1
C )2 wc2 ) = -3dB ⇒
GdB (wc ) = -10log (1 + ( RC 2 2
= . Soit : wc =
1 + ( RC ) wc 2 RC
wc wc
1.1.6.3. Le filtre est à caractère intéggrateur dans le domaine de fréquence f ≫ oùù H ( jw ) » .
2p jw
1.2. Etude d’un filtre du second ordre : filtre de Wien
Z1 1 1
1.2.1. H ( jw ) = = =
Z1 + Z 2 1 + Z 2  1  1 
1+  R +   + jCw 
Z1  jCw   R 
1
=
 1 
3 + j  RCw - 
 RCCw 
1 H max
Soit : H ( jw ) = =
 j 1   w w0 
3 1 +  RCw -   1 + jQ  - 
 3 R w 
RC  w0 w 
1 3 . Pulsation propre w0 = 1/( RC ) et facteur dee qualité : Q = 1/ 3 .
Amplification maximale : H max = 1/
 2 1 
2
w
1.2.2. GdB (w ) = GdB max - 10log 1 + Q  x -   . Avec : x = .
  x   w0
p 1
0) = 0 . Pour x ≪ Q : GdB ( x ) ∼ 20 log x et j ∼ -
- GdB (1) = GdB max # - 9,54 et j (0 ; et pour x ≫ :
2 Q
p
GdB ( x ) = -20log x et j ∼ .
2
C’est un filtre passe-bande.

2
v jRCw jw v2 ( jw ) v2 jw v1
1.2.3. En régime sinusoïdal 2 = 2 ⇒ v2 + 3 + = . En régime
v1 1 + 3 jRCw + ( jRCw ) w0 w02 w0
d 2 v2 dv dvv
variable quelconque, v2 et v1 vérifi
fient l’équation : 2
+ 3w0 2 + w02v2 = w0 1 ( a = 3 et w0 = 1/ RC ) .
dt dt d
dt
2
2ième partie
Etude d’un montage
m à base d’amplificateur opé
érationnel
2.1. Modèle d’amplificateur opéraationnel idéal

2.1.1. Caractéristique statiquue d’un ampli op idéal :
2.1.2. – Domaine de saturration : e ¹ 0
– Domaine linéairee : e = 0
2.1.3. Résistance d’entrée innfinie.
R1 + R2 R
2.1.4. us = ue = A
Aue , A = 1 + 2
R1 R1
U ' sat U
2.1.5. Il n’y a pas de saturattion tant que : - < ue < sat
A A
2.1.6. (courbe si contre)
2.2. Limites au fonctionnement dee l’ampli op idéal

2.2.1. On peut, par exemplee, à l’aide d’un montage amplificateur
inverseur, mesurer less tensions d’écrêtage positive et négative du
signal de sortie s pouur un signal d’entrée e sinusoïdal.
U0
2.2.2. On aura saturation enn courant si Ru < . On choisi donc
is ,max
U0
Ru > = 50W
is ,max
dus
2.2.3. Pour rester dans le doomaine linéaire on doit avoir = wU 0 < s . Soit :
dt max
U0
w < w1 = = 106 raad .s -1 .
s
Le signal de sortie se ’’triangularise’’. Pour un signal d’entrée rectanguulaire de pulsation w > w1 , s
est la pente de montéee du signal de sortie.
2.3. Influence de quelques défautss de l’amplificateur opérationnel réel
2.3.1.
rd (MΩ) rs (Ω) µ
LM 741 2 6
210 75 2100 à 105
4
TL 081 1012 50 2 5
210
us us u - µe
2.3.2. Rs = . Or : is = + s
is ue = 0
R1 + R2 rs
R1 + R2 - R + R2
et us = v =- 1 e .
R1 R1
us  R1  us
D’où : is = + 1 + µ 
R1 + R2  R1 + R2  rs
us
= [ rs + (1 + µ ) R1 + R2 ]
( R1 + R2 ) rs
Soit : Rs =
( R1 + R2 ) rs
[ rs + (1 + µ ) R1 + R2 ]
3
2.3.3.
2.3.3.1. Model à bande passante
p limitée.
R1  R1 1 u 1 H0
2.3.3.2. ue = us + e =  +  us ⇒ H ( f ) = s = =
R1 + R2  R1 + R2 µ  ue 1 1  f  f
  + 1 + j  1 + j
A µ0  fc  f0
R1 + R2 µ A µ f 1 1 
Avec : A = , H0 = 0 et f 0 = 0 c = µ 0 f c  + .
R1 µ0 + A H0  A µ0 
µ0
2.3.3.3. A = 11 ≪ µ 0 , H 0 » A = 11 et f 0 = f c » 0,1MHz . ( H 0 f 0 = µ 0 f c : conservation
H0
du produit gain-bande passante).
p
- Pour f ≪ f 0 H dB d » 20 log H 0 ≃ 20 .
 f 
- Pour f ≫ f 0 H dBB » 20 log H 0 - 20 log   = 20log ( H 0 f 0 ) - 20
2 log ( f ) .
 0
f
- Pour f ≪ f c mdB » 20 log m0 ≃ 100
 f 
- Pour f ≫ f c mdB » 20 log m0 - 20 log   = 20 log ( H 0 f 0 ) - 200 log ( f )
 fc 
-
-
-
-
-
-
-
-
-
- .
Dans le domaine linéairre, on observe des limitations en fréquence dues au

a comportement passe-bas de
l’amplificateur opératioonnel (chute de tension et déphasage ,par rapport à l’entrée, en hautes
fréquences).
3ième partie
Ettude d’un montage oscillateur
3.1. L’équation (1) suppose i2=0. C’est lee cas car L’AO est supposé idéal (i+=0). On peut donc utiliser (1) en remplaçant
d 2ue du du
v1 par us et v2 par ue. On obtient : 2
+ 3w0 e + w02ue = w0 s .
dt dt dt
d 2 us d s
du 2 dus d 2 us du 3- A
3.2.On a us = Aue , donc : 2
+ 3w0 + w0 su = w0 A . Soit : 2
+ 2mw0 s + w02us = 0 (2) . m = .
dt d
dt dt dt dt 2
Cette relation suppose i-=0 .
3.3. la solution de (2) est sinusoïdale (osscillateur sinusoïdal) ou exponentielle (entre les deux
de états Usat et –Usat’).
4
d 2 us
3.4. Pour A = 3 = A0 , m = 0 . (2) devient 2
+ w02us = 0 de solution sinusoïdale us (t ) = U m cos (w0t + j ) de
dt
w0 1
fréquence f = = .
2p 2p RC
3.5. Pour entretenir les oscillations, il faut prendre A > A0 .
3.6. L’amplitude des oscillation est fixée par les tensions de saturation.
Deuxième problème
Polarisation de la lumière
1ière partie
Etats de polarisation d’une onde électromagnétique
1.1. Généralités sur la polarisation des ondes lumineuses

1.1.1. La direction et la norme du champ électrique varient rapidement et aléatoirement un très grand nombre de fois
pendant la durée de réponse des récepteurs optiques (Durée des trains d’ordre 10-9 s , temps de réponse d’ordre
0,1 à 10-6 s ). La lumière naturelle n’est pas polarisée.
1.1.2. Il existe des sources laser (He-Ne) polarisées rectilignement.
1.1.3. Directivité du rayonnement des antennes, biréfringence des cristaux anisotropes (dédoublement du faisceau
traversant un spath d’Island), pouvoir rotatoire des substances chirales, dichroïsme des polaroïds….
1.2. Etats de polarisation des ondes électromagnétiques

1.2.1. On a E x = E0 x cos a et E y = E0 y cos(a + j ) = E0 y cos a cos j - E0 y sin a sin j . a = wt - kz .
2
E x2 E E  E2 E2 E E
D’où : 2 sin j +  y - x cos j  = sin 2 j ⇒ 2x + 2y - 2 x y cos j = sin 2 j .
2
E0 x  E0 y E0 x  E0 x E0 y E0 x E0 y
Dans le cas général, l’onde est polarisée elliptiquement.
1.2.2. L’onde polarisée circulairement si E0 x = E0 y et cos j = ±1 (j = ±p / 2) .
cos a sin a
 dE  p  dE 
k i E ´  = -w E0 x E0 y k cos(a + j )i sin(a + j ) = -w E0 x E0 y k sin j . Pour j = , k i E ´ <0 :
 dt 
0 0
2  dt 
p  dE 
l’onde est circulaire droite. Pour j = - , k i E ´  > 0 : l’onde est circulaire gauche.
2  dt 
1.2.3. L’onde est polarisée rectilignement si :
i) E0 x = 0 :onde polarisée suivant u y ii) E0 y = 0 :polarisation suivant u x . iii) j = 0 ou p .
1.2.4.1. après le polariseur E p = E px u x .
1.2.4.2. Après l’analyseur E A = E px cos(q )u A .
2
1.2.4.3. F p = K E p2 . F A = K E A2 = K EP2 cos2 (q ) . Soit : F A = F P cos (q ) : Loi de Malus.
5
2ième Partie
Interférences en lumière polarisée
2.1. Action d’une lame à retard sur une lumière polarisée

2.1.1. D’après l’équation de Maxwell-Faraday La composante tangentielle du champ électrique est continue
au passage. L’onde incidente est plane. Le champ électrique est dans le plan normal à la direction de
propagation. En incidence normale, E est donc parallèle à l’interface air-lame et sera donc continu au
passage.
2.1.1.1. Pour 0 < z < e , E ( M , t ) = E0 cos (wt - k (OM ) ) u x = E0 cos(wt - kn x z )u x
2.1.1.2. Pour z > e , E ( M , t ) = E0 cos (wt - k (OM ) ) u x = E0 cos (wt - kn x e - k ( z - e ) ) u x
2.1.2. Pour 0 < z < e , E ( z , t ) = E0 cos(wt - n y kz )u y . Pour z > e , E ( z , t ) = E0 cos(wt - kn y e - k ( z - e ))u y
2.1.3. Onde polarisée dans le plan xOy
()
2.1.3.1. E ( z, t ) = E0 cos(a ) cos (wt - knx e - k ( z - e) ) ux + E0 sin(a ) cos wt - kn y e - k ( z - e) u y
2.1.3.2. j = j (t , z ) - j (t , z ) = (wt - kn e - k ( z - e) ) - (wt - kn e - k ( z - e) ) = k ( n - n ) e .

Ex Ey x y y x
2p ( n - n ) e y x
Soit : j = .
l
2.2. Lame à retard entre deux polariseurs
2.2.1. (
E A = E iu A u A . )
(
Soit : E A = E0 ( cos(a ) cos( b ) cos(wt ) + sin(a ) sin( b ) cos(wt - j ) ) cos( b )ux + sin( b )u y )
2.2.2. I = K ' E A i E *A . E A = E0e j (wt - jj / 2) ( cos(a ) cos( b )e jj / 2 + sin(a )sin( b )e - jj / 2 ) u A . Donc :
I = K ' E A i E A* = E02 ( cos2 (a ) cos2 ( b ) + sin 2 (a )sin 2 ( b ) + 2 cos(a ) cos( b ) sin(a )sin( b ) cos(j ) )
(
= K ' E02 cos2 (a ) cos 2 ( b ) + sin 2 (a )sin 2 ( b ) + 2 cos(a ) cos( b )sin(a ) sin( b ) ( 2 cos 2 (j / 2) - 1) )
( 2
= K ' E02 ( cos(a ) cos( b ) - sin(a )sin( b ) ) + 4 cos(a ) cos( b ) sin(a ) sin( b ) cos2 (j / 2) )
= K ' E02 (( cos(a + b )) 2
+ sin(2a ) sin(2 b ) cos 2 (j / 2) )
 j  2
Soit : I = I 0  cos 2 (a + b ) + sin(2a ) sin(2 b ) cos2    (4) ; où I 0 = K ' E0 est l’intensité transmise par le
 2  
polariseur.
2.2.3. D’après (4) , Ia =0 = I 0 cos2 ( b ) : l’onde transmise par la lame est E (a = 0) = E0 cos(wt )ux forme un
angle b avec l’axe passant de l’analyseur, d’où d’après la loi de Malus : Ia =0 = I 0 cos2 ( b ) .
Ia =p / 2 = I 0 sin 2 ( b ) : l’onde transmise par la lame est Ea =p / 2 = E0 cos(wt )u y forme avec l’axe passant
p
de l’analyseur un angle (u A , E ) = - b d’où d’après la loi de Malus : Ia =p / 2 = I 0 sin 2 ( b ) .
2
Remarque : On peut, en tournant la lame entre deux polariseurs croisés, déterminer les directions de ses
axes neutres pour les quels l’intensité transmise est nulle (extinction).
p  p  j  I  2 j 
2.2.4. a= . I = I 0  cos2  + b  + sin(2 b ) cos 2    = 0  ( cos b - sin b ) + 2sin(2 b ) cos2   
4  4   2  2   2 
I0   j  I
=  1 - sin(2 b ) + 2sin(2 b ) cos 2    . Soit : Ia =p / 4 = 0 (1 + sin(2 b ) cos(j ) ) .
2  2  2
2.2.5. On observe sur l’écran un blanc d’ordre supérieur.
6
2.2.6. Spectre cannelé
I0
2.2.6.1. Ia = b =p / 4 (l ) =(1 + cos(j (l )) ) . Pour les radiations du spectre visible de longueur d’onde lm ,
2
telle que j m = j ( lm ) = ( 2m + 1) p , avec m entier, l’intensité transmise par l’analyseur est nulle.
Ces radiations seront alors absentes dans le spectre de la lumière transmise.
2p eDn 2eDn 5
2.2.6.2. Application numérique : j ( lm ) = = ( 2m + 1) p ⇒ lm = = ( µm )
lm ( 2m + 1) ( 2m + 1)
lm (µm) 0,45 0,56 0,71
2.3. Dispositif à deux lames

2 E0
Après la première lame : EL1 = cos (wt ) ux + cos (wt - j ) u y  .
2 
2.3.1.
E0 2
(
Après P1 : EP1 = EL1 iu u = ) 2
cos (wt ) + cos (wt - j ) 
2
( ux + u y ) .
2.3.2. Après la deuxième lame :
2 E0
EL2 = ( cos (wt ) + cos (wt - j ) ) ux + ( cos (wt - 2j ) + cos (wt - 3j ) ) u y  .
4 
E0 2
Après P2 : EP2 =
4
cos (wt ) + cos (wt - j ) + cos (wt - 2j ) + cos (wt - 3j ) 
2
(ux + u y ) .
E n notation complexe :
E0 (1 - e )
-4 jj
E0 jwt 2 2
EP2 =
4
e 1 + e + e
- jj -2 jj
+ e 
-3 jj
2
( ux + u y ) =
4 (1 - e )
- jj
´
2
( u x + u y ) e jwt
E0 sin(2j ) 2
Soit : EP2 =
4
´ ´
j  2
( ux + u y ) e j (wt -3j / 2)
sin  
2
2.3.3. L’intensité transmise à la sortie du polariseur P2 est :
2 2
    2 j 
2
K ' E0  sin(2j )  I0  sin  2 ´ 2  
I 2 = K ' EP2 i EP2 * = ´  = ´ 
16  sin  j   ( )
2 2 2
  j
sin   

  2     2  
2.4. Etude d’un système à N lames.
2
  N j 
I0  sin  2 ´ 2  
2.4.1. Relation vérifiée , mais avec l’expression : I N = ´ 
N 2
(2 )  sin  j  
   
2 
2.4.2. Représentation graphique :
7
Pour N >2, les maximas secondaires de IN deviennent pratiquement invisibles : Sauf certaines radiations
correspondant aux pics d’intensité sont donc transmises par le dispositif.
2p eDn eDn
2.4.3. Les maximas d’intensité correspondent à j m = 2mp = ,avec m entier. Soit : lm = .
lm m
m 3 4 5 6 7
lm ( µm) 0,83 0,625 0,50 0,417 0,357
couleur IR Rouge vert violet UV
Le dispositif peut servir de filtre de raies (filtre de Lyot).
8
PHYSIQUE II Filière TSI
Partie III - Étude d’un filtre

On considère tout d’abord le
filtre suivant (figure 4) où
l’amplificateur opérationnel
2C –
est supposé idéal et fonc- ∞
tionne en régime linéaire
quelque soit la fréquence. R R +
La tension d’entrée est four- A
ve C vs
nie par un générateur et
s’écrit
v e ( t ) = V em cos ( ωt + ϕ e ) Figure 4
où V em est la valeur maximale et ω la pulsation de la tension d’entrée. La ten-

sion de sortie sera notée v s ( t ) = V sm cos ( ωt + ϕ s ) . L’étude mathématique du filtre
sera effectuée en utilisant la notation complexe v e et v s pour ces deux tensions :
j ( ωt + ϕ e ) j ( ωt + ϕ s ) 2
v e ( t ) = V em e et v s ( t ) = V sm e (avec j = – 1 ).
III.A - Analyse qualitative

III.A.1) Rappeler ce qu’est un amplificateur idéal fonctionnant en régime
linéaire.
III.A.2)
+
a) Comment se comporte un condensateur en basse fréquence ω → 0 ? Repré-
senter le circuit en basse fréquence. Établir à partir de ce circuit la limite de v s
en basse fréquence.
b) Comment se comporte un condensateur en haute fréquence ω → +∞ ? Repré-
senter le circuit en haute fréquence. Établir à partir de ce circuit la limite de v s
en haute fréquence.
c) Déduire de ce qui précède la nature du filtre.
III.B - Analyse quantitative
III.B.1) Montrer que la fonction de transfert complexe H = v s ⁄ v e s'écrit :
H0
H = --------------------------------------
-
2
ω ω
1 – ------ + 2 jλ ------
2 ω0
ω 0
On précisera les expressions de H 0 , λ et ω 0 en fonction de R et C . Vérifier la

concordance des résultats du III.A avec cette expression de H .
Concours Centrale-Supélec 2010 6/10

PHYSIQUE II Filière TSI
III.B.2)
a) Comment s'exprime l'amplitude V sm du signal de sortie v s en fonction de H
et de l'amplitude V em du signal d'entrée v e ? Quelles grandeurs électriques
faut-il donc relever expérimentalement pour déterminer H ? Quel(s) appa-
reil(s) peut-on utiliser ?
b) Comment s'exprime la phase ϕ s du signal de sortie v s en fonction de la phase
ϕ de H et de la phase du signal d'entrée ϕ e ? Quel(s) appareil(s) peut-on utiliser
pour mesurer ϕ ?
III.B.3) Diagramme de Bode
ω 4
a) Montrer que H = 1 ⁄ 1 + ------
4
.
ω0
b) Tracer le diagramme de Bode en gain du filtre directement sur votre feuille
en précisant les grandeurs portées sur les axes ainsi que les valeurs remarqua-
bles de ces grandeurs. On précisera les asymptotes en basse et haute fréquence
ainsi que la pulsation de coupure à – 3dB .
c) Tracer le diagramme de Bode en phase du filtre. On précisera les asymptotes
en basse et haute fréquence. Que vaut la phase ϕ de H pour ω = ω 0 ?
Partie IV - Modulation et démodulation d'amplitude —

Application du filtre
Il est fréquent qu'un signal se présente sous une forme inadaptée à sa transmis-
sion ou à son traitement. La modulation est le procédé permettant de transposer
les caractéristiques de ce signal dans des domaines de fréquences où la propa-
gation et le traitement sont possibles. La démodulation est l'opération inverse.
IV.A - De la nécessité de moduler…
On s'intéresse aux signaux hertziens audio qui s'étalent sur la plage de fré-
quence f m1 = 300 Hz ≤ f m ≤ f m2 = 4, 50 kHz . Cette plage est parfaitement audible
à notre oreille qui peut percevoir ordinairement des fréquences comprises entre
20 Hz et 20 kHz .
D'autre part, on peut montrer que la réception d'une onde électromagnétique
nécessite une antenne dont la dimension caractéristique est une demi longueur
d'onde.
Quelle devrait être la taille d'une antenne permettant la réception des signaux
audio considérés ? Cela vous semble t-il réalisable ? Pourquoi est-il alors inté-
ressant d'utiliser une autre fréquence ? Commenter l'intérêt de l'utilisation
d'une autre fréquence si l'on veut émettre plusieurs ondes radios émanant de
plusieurs stations.
Concours Centrale-Supélec 2010 7/10

II.C.2 On constate que la fréquence des grandes ondes d’Europe 1, 185 kHz, est inférieure à la
fréquence du plasma. D’après l’étude précédente, ces ondes ne peuvent donc pas se propager dans
l’ionosphère.
II.C.3 L’onde ne pouvant se propager dans l’ionosphère est donc réfléchie totalement.
II.C.4 Les grandes ondes peuvent donc être reçues à des centaines de km grâce à la réflexion
ionosphérique. Mais elles ne peuvent pas être utilisées pour des liaisons satellites qui utilisent des
ondes de très hautes fréquences qui peuvent donc traverser l’ionosphère.
Partie III Etude d’un filtre
III A 1. AO idéal en régime linéaire : i + = i - = 0 et V+ = V- .
III A 2 impédance d’un condensateur Zc =

a)� En basse fréquence Zc  , coupe-circuit on a alors ve = V+ (car i + = 0)
D’où ve = V+ = V- = vs soit une fonction de transfert H = 1
b)� En haute fréquence Zc 0, court-circuit on a alors V+ = 0 (car relié à la masse)

D’où vs = V- = V+ = 0 soit une fonction de transfert H = 0.
c)� Le filtre est donc passe-bas.
III B 1. On a toujours vs = V- = V+
On applique le théorème de Millman
en A VA = en E+ : vs =
en éliminant VA entre ces deux équations on obtient : H =
soit Ho = 1 o = =
On retrouve bien H  1 en BF et H 0 en HF
III B 2 vs = H.ve Vsm exp(j s) = H Vem exp(j e)

a)� Vsm = Vem ,
on mesure les amplitudes Vsm et Vem avec un oscilloscope ou un voltmètre
b)� s = arg( H) + e , on mesure le déphasage s - e avec un oscilloscope.
III B 3 a) ²= =
III B 3 b) c)
H ��
o 1 1 �� 0
o /2
o 40 log o - 40log
GdB = 20 log(
-3 0 Log( ) Log(
-
Pente -40 dB/dec
La pulsation de coupure à – 3 dB est o
Partie IV Modulation et démodulation d’amplitude
IV A fm1 = 300 Hz 1 = 1000 km fm2 = 4500 Hz 2 = 67 km

Une antenne demi-onde aurait une taille comprise entre 33 et 500 km : irréalisable !!
Il faut une porteuse de fréquence bcp plus grande, donc de longueur d’onde bcp plus petite.
Cette onde portera des signaux de fréquences variées, donc un avantage supplémentaire
C’est la conclusion anticipée de toute la suite du pb !
IV B 1. D’après le schéma-bloc : s(t) = p(t) + k.p(t).e(t) = Ap(1+ k.Am.cos(2 fmt))cos(2 fportt)

On pose m = k.Am
IV B 2 la courbe est une sinusoïde de période T port , dont l’amplitude varie avec une période plus
importante Tm.
On lit sur le graphe T port = 5 µs d’où fport = 200 kHz
T m = 250 µs d’où fm = 4 kHz
L’amplitude du signal varie entre Ap(1+m) = 2,7 V et Ap(1 - m) = 1,6 V

(pb symétrie / 0 courbe ?) d’où Ap = 2,1 V m = 0,26
IV B 3 en utilisant cosa.cosb = ½ [cos(a+b) + cos (a-b)]

s(t) = Ap.cos(2 fportt) + Ap. cos(2 fport+fm)t) + Ap. cos(2 fport - fm)t)
amplitude
fport -fm fport fport+fm
IV B 4 a) amplitude
fport-fm2 fport-fm1 fport fport+fm1 fport+fm2

��
��
��
��
��
��
�
�
R2
R1
−
�
R B
C s(t)
A +
e(t) C R Vs (t) R
�
C
C R
�
��
�
��
��
�� H(jω��
�� jx
H(jx) =
1 + 3jx − x2
ω
�� x = �
ω0
��
d2 s ds
+ Kω0 + ω02 s = 0
dt2 dt
�� K �� R1 �� R2 �
�� R2 �� s(t) ��
��
��
��
�� e− �� e+ ��
�� uc �
�� Vsat � � Vsat
�� uc ��0+ ��
�� uc (t) �� ε ��
�� t1 ��
��

��
�� t � �� V �
1 sat
�� u ��t �� +
�� u (t) �� ε ��
c 1
�� t ��

c
�� e � e ��
+ −
��

� �
1+G
T = 2 RC Ln
�
1−G
�� R1 �� R2 �

��
�
��
t1
α=
�
T
��
�
�
�
s(t)
+ kR
uc (t) C
(1 − k)R
R2
R1
��

��
��
��
�� s(t) ��
�� e(t) �� s(t)�
��
��
��
��
��

��
D1
D1
2
2
D
D
e(t) s(t) e(t) s(t)
D4 R C R
D4
3
3
D
D
��
�
��
�
��
��
��
�
��
�� i �� s (t)� s (t)� e �� kR1
�
+
s 1 2
R �
1 R
�� e �� R� R �� s (t)�

+
1 2
e(t) − R1
��
�
s1 (t) is
+
s2 (t)
(2 − k) k Ru
is = s2 + e R1
(R + R1 ) R R
��

��
��
��
��
R1
��
��
��
�� e− �� e+ � −
�� i(t) �� e(t)� s(t)� v(t)� R1 v(t)
R �� R2 � e(t) +
�� R1

R
�� v(t) �� e(t)�
s(t) �� R2
�� R2 � s(t) i

�� i(t) �� e(t)�
��
��

��
��
��
��
��
��
��
�
R R
�
e(t) R Vs (t) e(t) R Vs (t)
�
i
�� V �� V
�
s =0 s = Ri = 0
��

��
�
R
1 + jRCω jRCω
H(jω) = ⇒ H(jω) =
1 R 1 + 3jRCω − R2 C 2 ω 2
R+ +
jCω 1 + jRCω
��
��
1
x = RCω ⇒ ω0 =
RC
��
VB jRCω dVB d 2 VB de
= ⇒ VB (t) + 3RC + R2 C 2 = RC
e 1 + 3jRCω − R2 C 2 ω 2 dt dt2 dt
��
R1 + R2 R1 + R2
s(t) = VB Or : e(t) = s(t) ⇒ e(t) = VB
R1 R1
��
dVB d2 VB R1 + R2 dVs
VB (t) + 3RC + R2 C 2 = RC
dt dt2 R1 dt
��
� �
R1 + R2 dVB d 2 VB
VB (t) + 3 − RC + R2 C 2 =0
R1 dt dt2
R1 + R2
��
R1
� �
R1 + R2 ds d2 s
s(t) + 3 − RC + R2 C 2 2 = 0
R1 dt dt
��
R1 + R2 R2
K =3− =2−
R1 R1
��

��
�� K = 0 ��
R2 = 2R1
�� R2 > R1 � �� K ��
��
�� +Vsat � �� ω0 �� +Vsat �
��
��
�
�
�
−
s(t)
+ kR
�
uc (t) C
(1 − k)R
R2
R1
�
��
�
��
s 0
+
R1 s
e+ = s(t) �� e− =
R ZC
1
=
R1 + R2 1 + jRCω
+ jCω
R
�� u c = e− ��
s duc
u c = e− = ⇒ uc + RC = s(t)
1 + jRCω dt
�� 0 ��V �� 0 � � �V at

−
sat
+
s
��

uc (t = 0+ ) = uc (t = 0− )
��

R1
s(t) = −Vsat ⇒ e+ = − Vsat
R1 + R2
��
R1
t = 0− ε = 0 ⇒ e− = uc (t = 0− ) = e+ = − Vsat
R1 + R 2
��
R1
uc (t = 0+ ) = uc (t = 0− ) = − Vsat
R1 + R2
��
duc
uc + RC = s(t) = Vsat
dt
��

��
��
t
uc (t) = Vsat + Aexp(− ) �� τ = RC
τ
��
R1 t
uc (t) = Vsat − Vsat (1 + )exp(− )
R1 + R2 τ
�� ε ��
� �
R1 R1 t R2 2R1 + R2 t
ε= Vsat − Vsat + Vsat (1 + )exp(− ) = − Vsat + Vsat exp −
R1 + R 2 R1 + R2 τ R1 + R2 R1 + R2 τ
�
�� t 1 ��
� � � �
�
R2 2R1 + R2 t1 2R1 + R2
− Vsat + Vsat exp − =0 ⇒ t1 = RC Ln
R1 + R 2 R1 + R2 τ R2
�� t ��

1
��
�
−
uc (t = t+
1 ) = uc (t = t1 )
��
�
R1
s(t) = Vsat ⇒ e+ = Vsat
R1 + R 2
��
�
R1
t = t−
1 ε = 0 ⇒ e− = uc (t = t− +
1)=e = Vsat
R1 + R2
��
− R1
uc (t = t+
1 ) = uc (t = t1 ) = Vsat
R1 + R2
��
duc
uc + RC = s(t) = −Vsat
dt
��
t
uc (t) = −Vsat + B exp(− ) �� τ = RC
τ
��
R1 t − t1
uc (t) = −Vsat + Vsat (1 + )exp(− )
R1 + R2 τ
��
R1 R1 t − t1
ε= Vsat + Vsat − Vsat (1 + )exp(− )
R1 + R2 R1 + R2 τ
�� ε = 0 ��
R1 R1 t2 − t 1
Vsat + Vsat = Vsat (1 + )exp(− )
R1 + R2 R1 + R2 τ
��
2R1 + R2
t2 = t1 = RCLn
R2
�� u c ��
��
��

��
e+
s(t)
Vsat e−
GVsat
t1 t2 t
−GVsat
�
−Vsat
� �
��
��
�
� � � �
2R1 + R2 1+G R1
T = 2T1 = 2RC Ln = 2RC Ln �� G=
R2 1−G R1 + R2
�
��
��
� � � � � �
� 2R1 + R2 2R1 + R2 2R1 + R2
T = kRC Ln + (1 − k)RC Ln = RC Ln =T
R2 R2 R2
��

t1
α= =k
T
��
D1
2
D
e(t) s(t)
R
D4
3
D
��

��
e(t)�
• ��
��

��
D1
2
D
i
i
e(t) s(t)
R
D3
4
D
i
i
�
�� D1 �� D3 �� D2 �� D4 ��
�
s(t) = Ri = e(t)
• ��
�
i D1
2
D
�
e(t) i s(t)
R
�
D3
4
D
i
i
�� D2 �� D4 �� D3 �� D1 ��

s(t) = Ri = −e(t)
��
s(t) = |e(t)|
�� s(t) �� e(t) ��

�� s(t)
e(t)
��

��
��
� T � T � �T
1 1 E sin(ωt)
< e >= e(t)dt = E cos(ωt)dt = =0
T 0 T 0 T ω 0
�� e(t) ��
� �
ω
ω
��
�
� T � T � 3T � T
1 1 4 1 4 1
< s >= s(t)dt = E cos(ωt)dt + −E cos(ωt)dt + E cos(ωt)dt
T 0 T 0 T T T 3T
�
4 4
� �T � � 3T � �T
E sin(ωt) 4 E sin(ωt) 4 E sin(ωt) 2E
< s >= − + =
T ω 0 T ω T T ω 3T π
�
4 4
�� cn � �� s(t) ��
�� bn = 0 �� T
2
cn = |an | Or : an = s(t) cos(nωt)dt
T 0
�� T � 3T �
2 4 2 4 2 T
an = E cos(ωt)cos(nωt)dt + −E cos(ωt)cos(nωt)dt + E cos(ωt)cos(nωt)dt
T 0 T T4 T 3T 4
�� T � 3T � T �
2E 4 4
⇒ an = cos(ωt)cos(nωt)dt − cos(ωt)cos(nωt)dt + cos(ωt)cos(nωt)dt
T 0 T
4
3T
4
��
cos(x + y) + cos(x − y)
cos(x)cos(y) =
2
�� T � 3T �
2E 4 4
an = (cos((n + 1)ωt) + cos((n − 1)ωt)) dt − (cos((n + 1)ωt) + cos((n − 1)ωt)) dt
T 0 T
4
��
T
2E
+ (cos((n + 1)ωt) + cos((n − 1)ωt)) dt
T 3T
�� n > 1�
4
��
�� T4 � � 3T � �T �
2E sin((n + 1)ωt) sin((n − 1)ωt) sin((n + 1)ωt) sin((n − 1)ωt) 4
sin((n + 1)ωt) sin((n − 1)ωt)
an = + − + + +
2T (n + 1)ω (n − 1)ω 0 (n + 1)ω (n − 1)ω T (n + 1)ω (n − 1)ω 3T
4 4
 
T T 3T 3T
E  sin((n + 1)ω ) sin((n − 1)ω ) sin((n + 1)ω ) sin((n − 1)ω ) sin((n + 1)ωT ) sin((n − 1)ωT )
4 +2 4 −2 4 −2 4 + 
= 2 + 
2π (n + 1) (n − 1) (n + 1) (n − 1) (n + 1) (n − 1)
��

��
�� ωT = 2π ��
 � 
π� 3π π 3π
E sin (n + 1) − sin((n + 1) ) sin((n − 1) ) − sin((n − 1) )
an =  2 2 + 2 2  
π (n + 1) (n − 1)
�� n �� an = 0 �� cn = 0� �� n �� n = 2k �� k > 0 ��
� 
π� 3π π 3π
E sin (2k + 1) − sin((2k + 1) ) sin((2k − 1) ) − sin((2k − 1) )
an =  2 2 + 2 2  
π (2k + 1) (2k − 1)
�� RC ��
�
��
1
�� ω > 0
�� ωc �� 0� �� ωc = �� C ��
�
RC
��
��
�
��
��
�
��
kR1
s2 − s1 s2 − e+ 2s2 − s1 − e+
�
i s = i1 + i 2 = + =
R1 R1 R1 R
�� e +
��
e(t) − R1
s1 i1
0 s2 + is
+ s2
R R R
e+ = 1
= s2
1 1 R + R1 i2 Ru
+ R1
R R1 R
��
e s1
+
R kR1 kR1 e + Rs1
e− = =
1
+
1
R kR1
kR1 + R
��
��
kR1 e + Rs1 R
e + = e− ⇒ = s2
kR1 + R R + R1
��
(kR1 + R) kR1
s1 = s2 − e
R + R1 R
��
s2 R (kR1 + R) k 2(R + R1 ) − R − kR1 − R k
is = 2 − s2 − s2 + e = + e
R1 R1 (R + R1 ) R1 (R + R1 ) R R1 (R1 + R) R
��
(2 − k) k
is = s2 + e
R + R1 R
��
s2 �� k = 2� �� e(t)�
2
is = e(t)
R
��

��
��
��
e(t) s(t)
+
−v(t) + R R2 R2 e(t) + R1 s(t)
e = et e = 1 =
2 1 1 R1 + R2
+
R1 R2
��
R1
� �
−
R1 v(t)
e(t) +
�
R1
R
R2 i1
�
i1 s(t) i
��
�
��
v(t) − s(t) e+ − s(t) v(t) e+ R + R1
i = i1 + i2 = + = + − s(t)
R R1 R R1 RR1
��
v(t) s(t) R2 e(t) R + R1
i= + + − s(t)
R R1 + R2 R1 (R1 + R2 ) RR1
��
v(t) R2 e(t) 1 R + R1
i= + + − s(t)
R R1 (R1 + R2 ) R1 + R2 RR1
��

v(t) R2 e(t) + R1 s(t) R2 e(t) + R1 s(t)
e + = e− ⇒ = ⇒ v(t) = 2
2 R1 + R2 R1 + R2
�� v(t) �� i(t)� ��

� �
2 R2 e(t) + R1 s(t) R2 e(t) 1 R + R1
i= + + − s(t)
R R1 + R2 R1 (R1 + R2 ) R1 + R2 RR1
��
2R2 R2 2R1 1 R + R1
i= + e(t) + + − s(t)
R(R1 + R2 ) R1 (R1 + R2 ) R(R1 + R2 ) R1 + R2 RR1
�� e(t) ��
� �
2R1 1 R + R1 1 2R1 R + R1
+ = ⇒ +1 =
R(R1 + R2 ) R1 + R2 RR1 R1 + R 2 R RR1
��

��
��
1 R + R1 R1 (2R1 + R) R1 (2R1 + R)
= ⇒ R1 + R2 = ⇒ R2 = − R1
R1 + R2 R1 (2R1 + R) R + R1 R + R1
��
R12
R2 =
R + R1
��
� �
2R2 R2 R2 (2R1 + R) R2 (R + R1 )
i= + e(t) = e(t) = e(t)
R(R1 + R2 ) R1 (R1 + R2 ) RR1 (R1 + R2 ) RR12
�
��
e(t)
i(t) =
R
� � �
�
��
Corrigé du concours national commun 2009 Filière : MP
188 Massira 1A Marrakech Tel 024 34 30 09 Mprepa@menara.ma Physique I
Problème I : Optique
1ère Partie : Etude et propriétés des télescopes
1.1.– Question de cours

1.1.1.–
• Approximation de l’optique géométrique est valable lorsque les dimensions d des ouvertures considérées sont très
grandes devant la longueur d’onde λ (d � λ).
On néglige le phénomène de diffraction.
1.1.2.–
• Un système optique centré est un système qui possède une symétrie de révolution autour d’un axe optique (symétrie
cylindrique)
1.1.3.–
• Approximation de Gauss : les rayons lumineux sont peu inclinés et peu écartés par rapport à l’axe optique principal
(rayons paraxiaux).
• Propriétés : le système optique dans les condition de Gauss est stigmatique et aplanétique (approché).
1.2.– Etude d’un miroir sphérique
1.2.1.–
• Foyer objet F : c’est le point sur l’axe optique dont l’image par le miroir est à l’infini.
SC
• Position du foyer objet : d’après la relation de conjugaison (A ≡ F , A � → ∞) on a SF =
2
• Foyer image F’ : c’est l’image, par le miroir, d’un point qui est sur l’axe optique à l’infini.
SC
• Position du foyer image : d’après la relation de conjugaison (A → ∞, A � ≡ F � ) on a SF � =
2
R
• La distance focale f est : f = −
2
1.2.2.–
1.2.2.1.– Construction géométrique de l’image A � B � :

1.2.2.2.–
R
• Position de A’ : A → ∞ sur l’axe, donc A� ≡ F � soit : SA� = −
2
Position de B’ : B → ∞ hors axe, donc B’ se trouve dans le plan focal image (en dessous de A’ si B est au dessus de
l’axe (α < 0)).
Corrigé Physique I 1
B(∞)
α F
C S
A(∞)
A�
B�
R
• Dans les conditions de Gauss (α faible) on a (schéma 1.2.2.1) : A� B � = α
2
• L’image est réelle (renversée).
1.2.2.3.– A� B � est proportionnelle à R, donc il faut choisir le rayon R grand pour avoir une grande image.
1.2.2.4.– Application numérique : α = 2 �� = 2 × 4, 89.10−6 rad , R = 28,76 m ⇒ A� B � = 140 µm
Remarque : Dans l’enoncé 1.2.2, B est au dessus de l’axe optique, donc α doit être négatif ! !
1.2.3.–
√
√ 2 2h
• Pour voir les deux points images A’ et B’ sur la CCD il faut que |A� B � | ≥ 2h ⇒ α ≥ = αmin
R
√ √
• Application numérique : αmin = 2 × 0, 128�� = 2 × 6, 25.10−7 rad .
1.3.– Etude du télescope Cassegrain
1.3.1.–
• A → ∞ donc : A1 ≡ F1 (foyer image du miroir M1 )
• A2 est le foyer du télescope.
• A2 est l’image de F1 par le miroir M2 donc : 1

S 2 A2
+ 1
S2 F1
= 2
S 2 C2
or : S2 C2 = −R2 et S 2 F1 = S 2 S 1 + S 1 F1 = d − R1
2
soit :
R2 R1 − 2d
S2 A2 =
2 R2 − R1 + 2d
• Application numérique : S2 A2 = 15, 05 m
1.3.2.– Construction géométrique :
M1
B(∞)
A(∞)
A1 A2
B1
B2
1.3.3.–
R1
• D’après 1.2.2.2. ⇒ A 1 B1 = α
2
R1
• puisque γ = A 2 B2
⇒ A2 B2 = γ α
A 1 B1 2
1.3.4.–
R1
• La focal du télescope est : f = A 2 B2
⇒ f =γ
α 2
1.3.5.–
• D’après 1.3.1. on a : F � ≡ A2 , d’où S1 F � = S1 A2 = S1 S2 + S2 A2 ⇒ S1 F � = −d + S2 A2
• Application numérique : S1 F � = 2, 65 m
• Le grandissement de M2 est : γ = − SS2 A

F
2
car A2 est l’image de F1 par le miroir M2 .
2 1
Avec : S2 A2 = 15, 05 m et S 2 F1 = S 2 S 1 + S 1 F1 = d − R1
2 = −1, 98 m
d’où : γ = 7, 6
• La focale du télescope est : f = 109, 3 m
• A2 B2 = 1, 06 mm
• Conclusion : avec le télescope, l’image finale est plus grande qu’avec un seul miroir (7,6 fois plus grande).
1.3.6.–
√
�
�
� √
� 2 2h
• Pour avoir les deux images A2 et B2 sur la matrice CCD il faut que : A2 B2 ≥ 2h, d’où : α ≥ = αmin
�
γR1
√ √
�
AN : αmin = 2 × 8, 23.10−8 rad = 2 × 0, 017�� .
�
• αmin < αmin
• Avec le télescope, on obtient une résolution plus grande.
2ème Partie : Diffraction par une fente
2.1.– Montage de diffraction à l’infini (montage à 2 lentilles) :
Fente Écran
L1 L2
S P
2.2.– Principe de Huygens-Fresnel :

– Les surfaces élémentaires dΣ d’une surface d’onde (d’une source primaire S) se comportent comme des sources
secondaires d’amplitude proportionnelle à dΣ et à ssource
– Les sources secondaires sont cohérentes.
2.3.– La diffraction à l’infini (de Fraunhofer) est obtenue lorsque :

– la source est à l’infini (rejetée à l’infini par la lentille L 1 )
– l’observation se fait à l’infini (L 2 ramène la figure de diffraction de l’infini à son plan focal image).
Remarque : La diffraction de Fraunhofer est obtenue aussi dans un plan conjugué de la source en utilisant une seule
lentille.
2.4.–
• La signification de ”grande dimension” suivant OY est : b � λ
• Conséquence : on peut négliger la diffraction suivant la direction OY .
2.5.–
2.5.1.– La différence de marche est :
δ(M ) = (SP M ) − (SOM ) = −nX sin(α) + nX sin(θ) (car α est algébrique, il est négatif sur le schéma). Puisque on
est dans les conditions de Gauss (α et θ sont faibles) alors : δ(M ) = n (θ − α) X, soit :
� �
x
δ(M ) = n −α X
f
2.5.2.– Calcul de l’amplitude A(M ) :
a
�2 � � � �
2π x
A(M ) = K exp −j n − α X dX
λ0 f
−a
2
� � ��a
n( fx −α)X
2π 2
−j λ
e 0
−a
= K � � �� 2
−j 2π
λ0 n
x
f −α
d’où : � � ��
πa x
A(M ) = Ka sin xc n −α
λ0 f
2.6.– L’intensité lumineuse I(M ) :

• On a : I(M ) = kA(M )A∗ (M ), d’où :
� � � ��2
πa x
I(M ) = I(x) = I0 sin c n −α
λ0 f
• Avec I0 = ka2 |K|2
Remarque : il y a une erreur dans l’enoncé : il y a ’−α’ au lieu de ’+α’ dans l’argument de sin c car α est choisi
algébrique !
2.7.–
• Figure de diffraction (α < 0) :
x
0
• Caractéristiques :
– La ’frange’ centrale est deux fois plus large que les autres.
– Sa largeur est proportionnelle à 1/a
– allongée selon Ox
1
0.8
0.6
0.4
0.2
-10 -5 5 10
2.8.–
• Allure de la courbe I(x) (α < 0) :
• Caractéristiques :
– La ’frange’ centrale est deux fois plus large que les autres.
– L’intensité du maxima secondaire est 0,041 I 0
– Centrée sur x0 = αf
• L’intensité est maximale autour de l’image géomértique de la source : x max = αf
• Conclusion : L’image un point source n’est pas un point mais une tache de diffraction plus large, ce qui limite la
résolution du télescope.
3ème Partie : Phénomènes limitant le pouvoir de résolution
3.1.– La figure de diffraction à la même symétrie que l’objet diffractant (symétrie circulaire) donc elle est formé d’une
tache circulaire entourée d’anneaux.
3.2.–
3.2.1.– La distance entre les deux maxima est f α. D’près le critère de Rayleigh, les deux taches de diffraction sont
séparées si f α ≥ R0 , soit :
λ0
D1 ≥ 1, 22
nα
3.2.2.– La résolution angulaire :
D’après 3.2.1., on déduit :
λ0
α ≥ 1, 22 = αmin
�
nD1
3.3.– Phénomènes limitant le pouvoir de résolution :
– la turbulence atmosphérique qui déforme le front d’onde des ondes lumineuses.
– la diffraction par la pupille d’entrée du télescope.
– les aberrations (géométriques et chromatiques)
La résolution des télecopes est limitée essentielement par la turbulence atmosphérique.
3.4.– Méthodes de correction :

– l’optique adaptative permet de corriger les effets de la turbulence atmosphérique
– l’apodisation permet d’atténuer les maxima secondaires de la tache de diffraction.
3.5.– L’utilisation des télescopes de grands diamètres permet de collecter plus de lumière afin de voir les objets célestes
les moins brillants (qui sont assez loins).
4ème Partie : Effet de la turbulence atmosphérique
4.1.– Dimension de C : [C] = L3 M −1 ≡ m3 .kg−1
4.2.– L’équation d’un gaz parfait est � = MP

RT , d’où :
M P
n=1+C
R T
4.3.– Application numérique : C = 2, 44. 10−4 m3 .kg−1
4.4.– Expression de δn :
On a : n = 1 + C MR T , d’où :
P
� � ��
M dP 1
dn = C + Pd
R T T
� �
M dP dT
= C −P 2
R T T
soit : � �
M δP δT
δn = C −P 2
R T T
4.5.– La surface d’onde = une surface où la phase ϕ d’one onde à la même valeur à un instant donné (ϕ = cte).
4.6.– Théorème de Malus : Les rayons lumineux sont perpendiculaire aux surfaces d’ondes.
4.7.–
4.7.1.– Calcul de la phase ϕ(x, z) (l’origine : ϕ(x, 0) = 0) :
• si 0 < z < e :
2πn
– si |x| > r0
2 ⇒ ϕ(x, z) = z
λ0
2π(n + δn)
– si |x| < r0
2 ⇒ ϕ(x, z) = z
λ0
• si z > e :
2π(z n + e δn)
– si |x| < r0
2 ⇒ ϕ(x, z) =
λ0
4.7.2.– Equation de la surface d’onde est ϕ = ϕ 0 = cte ⇒ z = cte :
• si 0 < z < e :
λ0
– si |x| > r0
⇒ z= ϕ0
2 2πn
λ0
– si |x| < r0
⇒ z= ϕ0
2 2π(n + δn)
• si z > e :
λ0 δn
– si |x| < r0
⇒ z= ϕ0 − e
2 2πn n
dans chaque région la surface d’onde est un plan.
4.7.3.– Tracé des surfaces d’ondes :

– Σ1 une surface d’onde dans la zone z < 0.
– Σ2 une surface d’onde dans la zone z > e (Δϕ = 2πe
λ0 δn)
Σ1 x Σ2
r/2
n + δn
z
0 e
−r/2
Δϕ
4.7.3.–
• Conclusion : une variation de la température T et de la pression P entraine une variation δn de l’indice de réfraction
n de l’atmosphère et par conséquence, une déformation des surfaces d’onde.
• Pour corriger les effets de la turbulence atmosphérique sur les d’ondes, on utilise des miroirs déformables au rythme
de la déformation du front d’onde (c’est l’optique adaptative).
Problème II : Electronique
1ère Partie : Etude théorique
1.1.– L’AO est en régime linéaire car la patte (−) est reliée à la sortie (réaction négative).
1.2.–
• Aux basse fréquences (ω → 0) les condensateurs sont équivalents à des interrupteurs ouverts, donc :
vs → vB = 0 car i− = 0.
• Aux hautes fréquences (ω → +∞) les condensateurs sont équivalents à des interrupteurs fermés, donc :
vs → vA = v B = 0
• Conclusion : c’est un filtre passe-bande.
1.3.–
• Millman en A :
ve
R1 + jCωv B + jCωv s + 0
R2
vA = 1
R1 + 2jCω + 1
R2
• puisque vB = 0, alors :
ve
R1 + jCω v s
vA = 1
R1 + 1
R2 + 2jCω
• Millman en B :
vs
jCωv A + R3
vB =
jCω + 1
R3
• puisque vB = 0, il vient :
v s = −j C ω R3 v A
1.4.– Expression de H :
• En combinant les relations de 1.3., il vient :
� �
1 1 vs v
− + + 2jCω = e + jCωv s
R1 R2 jCωR3 R1
d’où :
vs 1 1
H= =  
ve R1
 
 1 1  −1
 
 R1 + R2 +2jCω  jCωR3 − jCω
� �� 
= R1�
3
d’où :
R3
− 2R H0
H= 1
=
1− j 2R�1Cω + j R32Cω 1 + jQ(x − 1/x)
3
• avec :
R3
– H0 = −
2R1
�
R3
– Q=
4R3�
1
– ω0 = �
C R3 R3�
1.5.–
• Aux hautes fréquences (x � 1) : H ≈ H0
jQx = H0 ω 0 1
Q jω : le montage à un caractère intégrateur.
• Aux basses fréquences (x � 1) : H ≈ H0

−jQ/x = H0
Qω0 jω : le montage à un caractère dérivateur.
�
H0 ω 0 v e H0 ω 0
• Aux hautes fréquences (H = Q jω )
H0 ω 0 1
⇒ vs = Q jω ⇒ vs (t) = ve (t) dt + cte
Q
H0 dve (t)
• Aux basses fréquences (H = H0
Qω0 jω) ⇒ vs = H0
Qω0 jωv e ⇒ vs (t) =
Qω0 dt
1.6.–
|H|max
• Définition de la pulsation de coupure ω c à − 3 dB : |H(ωc )| = √
2
• Calcul des ωc : on a |H max | = |H0 | d’où :
� � �
ω0 1 1
– ωc1 = + 4+ 2
2 Q Q
� � �
ω0 1 1
– ωc2 = − + 4+ 2
2 Q Q
ω0
• La largeur de la bande passante : Δω = ωc1 − ωc2 =
Q
1.7.–
• Application numérique : Δf = 150 Hz
1.8.–
1.8.1.–
|H0 |
• Le module de H est : H(ω) = � � �2
1 + Q2 ω
ω0 − ω0
ω
� �
ω ω0
• L’argument de H est : ϕ(ω) = π − Arctan Q( − )
ω0 ω
1.8.2.–
H(ω) est maximale si son dénominateur est minimal donc pour : ω = ω0� = ω0
• Allure de H(ω) :
H
|H0 |
0.8
0.6
0.4
0.2
1 2 3 4 5
x
2ème Partie : Analyse de Fourier
2.1.–
�ω �
• f ∈ BP = 2π
c2
, ω2π
c1
⇒ v s = v e H(ω)ejϕ(ω) = Eej(ωt−π/2) H(ω)ejϕ(ω) , d’où :
E|H0 |
vs = Re(v s ) = � � �2 sin [2πf t + ϕ(ω)]
1 + Q2 ωω0 − ω0
ω
et puisque f = f0 :
vs = E|H0 | sin [2πf t + π] = −E|H0 | sin (2πf t)

2.2.– Pas de question ! !
2.3.–
– Le signal possède une composante continue E/2

– La partie variable est impaire donc en sinus
2.4.– Allure du spectre en fréquence :
2.5.–
• f0 = f ∈ BP c’est la seule fréquence qui passe (p = 0), donc :
2E|H0 | 2E|H0 |
vs (t) = sin[2πf t + ϕ(f )] = − sin(2πf t)
π π
2.6.–
Pour balayer le domaine de fréquence on peut faire varier R 3 ou C ce qui permet de déterminer les fréquences et les
amplitudes des harmoniques, donc le spectre.
Sp = 2E
(2p+1)π
0 f1 f2
fn
3ème Partie : Etude pratique
3.1.– Montage expérimentale :
CH1
CH2
_
GBF ~ ve � vs
3.2.– Etude du filtre :

– On utilise un signal sinusoïdal dont on fait changer la fréquence.
– on mesure l’amplitude de vs et de vs et on déduit le module H = Ve .
Vs
– On mesure aussi le déphasage ϕ = ϕs − ϕe
3.3.– Si l’amplitude Vs de vs dépasse Vsat = 15V , l’AO se sature.
vs (t)
+15
-10� -5� 5� 10� t
�-15
3.4.–
σ
dt |max = Vs ω ≤ σ ⇒ ω ≤
• Le signal reste sinusoïdal si : | dv = ω1
s
Vs
• Application numérique : f1 = 10, 6 kHz
Si vous avez des réponses plus élégantes, n’hésitez pas de nous les communiquer aux adresses suivantes :
lhaghazzaf@yahoo.fr, cpgemaroc@yahoo.fr et habib_af @yahoo.f r
Corrigé Physique I MP 2009
Seules les deuxième, troisième et quatrième parties
G.P. DNS11 Janvier 2011
du premier problème (Optique) sont corrigées
5/11
1 www.al9ahira.wordpress.com
6/11
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10/11
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1.1. Modélisation linéaire d’un circuit

minimale du générateur est : Z m = R + Rg . Le générateur peut être considéréé comme idéal si Z m ≃ R .

C’est un filtre passe-bande.

2.1. Modèle d’amplificateur opéraationnel idéal

2.2. Limites au fonctionnement dee l’ampli op idéal

Dans le domaine linéairre, on observe des limitations en fréquence dues au

3.5. Pour entretenir les oscillations, il faut prendre A > A0 .

1.1. Généralités sur la polarisation des ondes lumineuses

1.2. Etats de polarisation des ondes électromagnétiques

2.1. Action d’une lame à retard sur une lumière polarisée

2.1.3.2. j = j (t , z ) - j (t , z ) = (wt - kn e - k ( z - e) ) - (wt - kn e - k ( z - e) ) = k ( n - n ) e .

2.3. Dispositif à deux lames

Le dispositif peut servir de filtre de raies (filtre de Lyot).

Partie III - Étude d’un ﬁltre

où V em est la valeur maximale et ω la pulsation de la tension d’entrée. La ten-

III.A - Analyse qualitative

On précisera les expressions de H 0 , λ et ω 0 en fonction de R et C . Vériﬁer la

Concours Centrale-Supélec 2010 6/10

Partie IV - Modulation et démodulation d'amplitude —

Concours Centrale-Supélec 2010 7/10

Partie III Etude d’un filtre

III A 1. AO idéal en régime linéaire : i + = i - = 0 et V+ = V- .

III A 2 impédance d’un condensateur Zc =

b)� En haute fréquence Zc 0, court-circuit on a alors V+ = 0 (car relié à la masse)

c)� Le filtre est donc passe-bas.

en éliminant VA entre ces deux équations on obtient : H =

III B 2 vs = H.ve Vsm exp(j s) = H Vem exp(j e)

Pente -40 dB/dec

La pulsation de coupure à – 3 dB est o

Partie IV Modulation et démodulation d’amplitude

IV A fm1 = 300 Hz 1 = 1000 km fm2 = 4500 Hz 2 = 67 km

IV B 1. D’après le schéma-bloc : s(t) = p(t) + k.p(t).e(t) = Ap(1+ k.Am.cos(2 fmt))cos(2 fportt)

L’amplitude du signal varie entre Ap(1+m) = 2,7 V et Ap(1 - m) = 1,6 V

IV B 3 en utilisant cosa.cosb = ½ [cos(a+b) + cos (a-b)]

fport -fm fport fport+fm

fport-fm2 fport-fm1 fport fport+fm1 fport+fm2

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