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MODULES DE FORMATION
PHYSIQUE-CHIMIE
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels 2019 Page 2
SOMMAIRE
PAGE
INTRODUCTION 4
PAGE
PARTIE 1: MODULES DE CONNAISSANCES EN PHYSIQUE - CHIMIE 5
1- Structure de la matière 6 – 10
2- Propriétés physiques de la matière 11 – 21
3- Mélanges, qualité de l’eau et réactions chimiques 22 – 41
4- Mécanique 42 – 48
5- Électricité 49 – 76
6- Optique 77 – 90
PAGE
PARTIE 2: MODULES AXÉS SUR LE REFERENTIEL DES
COMPÉTENCES
PROFESSIONNELLES DU MÉTIER D’ENSEIGNEMENT 91
DOMAINES DE ENONCE DES
MODULES
COMPETENCES COMPETENCES
C1 : Faire partager les valeurs de 1- Valeurs de la
92 – 96
la République. République
Valeurs, Éthiques C2 : Exercer le métier de
et déontologie professeur de collège et de lycée
2- Déontologie de la
dans un cadre réglementaire 97 – 103
fonction enseignante
respectant l’éthique
professionnelle.
3- Programmes Éducatifs
C3 : Planifier les activités 104 – 117
et Guides d’Exécution
d’enseignement-apprentissage-
évaluation. 4- Élaboration de fiches de
118 – 123
leçons
C4 : Organiser et animer le 5- Méthodologies 124 – 127
Pédagogie et groupe-classe en favorisant les 6- Techniques d’animation
gestion de la classe coopérations. 128 – 132
de la classe
C5 : Intégrer les outils et
ressources numériques aux 7- L’utilisation des
activités d’enseignement- supports pédagogiques 133 – 141
apprentissage-évaluation et de numériques
gestion du groupe-classe.
Pédagogie et gestion 9-
C7 : Concevoir des situations Conception/Élaboration
de la classe
d’enseignement-apprentissage- de supports didactiques 149 – 151
évaluation en fonction des élèves et de situations
concernés, de la didactique des d’apprentissage
disciplines et du développement
des compétences visées. 10- Séance de micro-
152 – 155
enseignement
Évaluation des acquis C8 : Évaluer la progression des
11- Évaluation des
et des progrès des apprentissages et le degré de 156 – 179
apprentissages
élèves développement des compétences
C9 : Coopérer avec l’équipe- 12- Auxiliaires
école, les parents, les différents pédagogiques et 180 – 187
Environnement
partenaires et les élèves à administratifs
scolaire et
l’intérieur comme à l’extérieur de
extrascolaire 13- Activités vie
l’école en vue de l’atteinte des 188 – 193
objectifs éducatifs. scolaire : Clubs scolaires
14- Formation continue
C10 : S’engager dans une des enseignants
Développement
démarche individuelle et (structures de formation
personnel et 194 – 212
collective de développement et d’encadrement
professionnel
professionnel. pédagogique : APFC,
UP/CE)
CONCLUSION 213
MODULES DE CONNAISSANCES
EN PHYSIQUE - CHIMIE
STRUCTURE DE LA MATIERE
2- ORDRE DE GRANDEUR
Le diamètre de l’atome est de l’ordre du nanomètre de symbole nm.
Le nanomètre (nm) est le milliardième du mètre.
1 nm =Error!
Exemples :
- Diamètre de l’atome d’hydrogène : 0,1 nm.
- Diamètre de l’atome d’uranium : 0,25 nm.
Dioxyde de Dioxyde de
Nom Dihydrogène Dioxygène Eau
soufre carbone
2 atomes 2 atomes 1 atome de soufre 1 atome de 2 atomes
Constituants d’hydrogène d’oxygène + 2 atomes carbone + 2 d’hydrogène + 1
d’oxygène atomes d’oxygène atome d’oxygène
formule H2 O2 SO2 CO2 H2O
Soude Précipité
Ion fer II (ion ferreux) vert
Vert-pale Solution de d’hydroxyde
Fe2+ chlorure ferreux
de fer II
Soude
Ion zinc Précipité
Zn2+ Solution de
blanc
Incolore sulfate
d’hydroxyde
De zinc de zinc
Couleur de la
Ions Expériences Observations
solution
Solution de
Ion chlorure
nitrate d’argent
Cl- Incolore Précipité blanc de
chlorure d’argent
Solution de qui noircit à la
chlorure de lumière
sodium
Les aliments que nous consommons contiennent des ions variés. En voici des exemples.
➢ Lion potassium
Il est présent dans les aliments comme la banane, l’avocat etc. Il a de nombreuses fonctions dans
l’organisme dont l’activation des muscles, notamment les muscles du cœur.
4- LE THERMOMÈTRE MÉDICAL
- Il permet de repérer la température d’une personne.
- Il est gradué de 35°C à 42°C.
- L’étranglement du tube capillaire situé au-dessus du réservoir empêche le mercure de (ré)
descendre sans être secouer.
Étranglement
Le thermomètre médical
Piston
Air
J’appuie sur le piston, le volume de l’air
contenu dans la seringue diminue. L’air
comme tout gaz est compressible.
Air Eau
Gaz recueilli
Eau
Butane
Le gaz butane est recueilli dans un récipient. Il occupe la place de l’air dans le récipient
Air
Eau
Un
dilatomètre
La tige métallique chauffée s’allonge et fait dévier l’aiguille du dilatomètre
Lorsque la température d’une tige métallique augmente, sa longueur augmente : c’est la dilatation
linéaire.
Il en est de même pour tous les solides, mais le phénomène est plus perceptible avec les métaux.
4.1.2- Mise en évidence de la dilatation volumique
50°C
25°C
8°C
Glace
- Lorsque la température d’un liquide s’élève, son volume augmente : on dit qu’il se dilate.
- Lorsque la température d’un liquide baisse, son volume diminue : on dit qu’il se contracte.
Tube à essais
Exemple
Corps Volume à 0°C (cm3) Volume à 40°C (cm3)
Plomb (solide) 1000 1003
Glycérine (liquide) 1000 1020
Mercure (liquide) 1000 1007
hPa Pa
bar mbar
5.2- Utilisation d’un manomètre à eau pour la mesure de la pression d’un gaz
Ces différences de pression engendrent des vents qui soufflent des hautes pressions vers les
bassespressions. A cause de la rotation de la terre, ces vents tournent autour des dépressions et des
anticyclones en suivant presque la direction des isobares. Dans l’hémisphère nord, les vents tournent
autour des dépressions dans le sens inverse des aiguilles d’une montre et tournent autour des
anticyclones dans le sens contraire. Dans l’hémisphère Sud, le sens de ces rotations est inversé.
4- LA VAPORISATION DE L’EAU
La vaporisation de l’eau se fait par ébullition ou par évaporation.
- L’ébullition est le passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux avec croissance de
température jusqu’à 100°C.
- L’évaporation de l’eau est le passage de l’eau, de l’état liquide à l’état gazeux à la température
ambiante
Assiette froide
t° = 100°c
t° = 25°c Gouttes d’eau
6- LE CYCLE DE L’EAU
Solidification
Vents soleil
Nuage
neige Condensation Vents
Glace
Transpirat
Evaporation
Ruissellement
Evaporatio
s
ion
Infiltration
n
Source
Absorption
Lac
Rivière et fleuve
Mer
Les eaux de surface (Mer, fleuve, lac…) et la transpiration des végétaux s’évaporent pour donner
de la vapeur d’eau. Cette vapeur d’eau se condense dans l’atmosphère (en altitude) où la
température est basse pour former les nuages (gouttelettes d’eau). Lorsque la température est très
basse, l’eau se solidifie pour former de la neige. Quand il neige ou il pleut, la fusion de la glace et
les eaux de ruissellement alimentent les cours d’eau. L’eau qui s’infiltre dans le sol est absorbée
par les racines des végétaux.
Le cycle reprend.
On agite
Sel
Alcool
Eau et alcool
Eau
On ne distingue pas l’alcool de l’eau : l’alcool et l’eau sont miscibles ; le mélange est homogène
- Les corps dissous en petite quantité dans leliquide dans lequel la dissolution a lieu sont
appelés solutés. Le liquide, en grande quantité,qui dissout les corps est appelé le solvant.
- La dissolution d’un soluté dans un solvant donne ce qu’on appelle une solution en chimie.
Ainsi,une solution est un mélange homogène issu de la dissolution de solutés dans un solvant.
Sable On agite
Eau
Eau
Sable
Eau et sable
Le sable ne se dissout pas dans l’eau : ce mélange est dit hétérogèneet appelé suspension.
Huile
huile
Eau Eau
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On distingue l’huile de l’eau. L’huile et l’eau ne sont pas miscibles. C’est aussi un mélange
hétérogène appelé émulsion
2.2- La filtration
Vapeur
Eau et sel
Sel
Labo gaz
2.4- La distillation
Réfrigérant
(Eau et alcool)
Eau
(Alcool)
2.2- L’oxydation
L’oxydation facilite l’élimination des grandes quantités de matières organiques, d’ammoniaque, de fer
et de manganèse dans la suite des opérations de traitement de l’eau.
Elle s’effectue par ajout de chlore ou d’ozone dans l’eau.
2.4- La décantation
Les flocons sont éliminés par décantation (voir I.2.1).
2.5- La filtration
Le filtre retient les grosses particules solides présentes initialement dans l’eau à filtrer.
2.7- La neutralisation
C’est le procédé par lequel une eau initialement acide ou basique est transformée en une eau neutre
(c’est-à-dire ni acide, ni basique).
3.3-Paramètres physico-chimiques
Une eau de bonne qualité doit naturellement avoir une température autour de 25°C. Elle doit contenir
les ions suivants : ions sulfate, ions chlorure, ions sodium, ions magnésium.
Remarque : les substances toxiques dans l’eau sont : le plomb, le mercure, le chrome, l’ammoniac,
les ions nitrites, les ions nitrates et les matières organiques.
4- LA DURETE DE L’EAU
Une eau dure est une eau qui est fortement minéralisée en calcium (Ca+2) et magnésium (Mg2+),
c’est-à-dire qui contient beaucoup plus d’ions calcium et d’ions magnésium par rapport aux
normes.
Une eau très dure ne mousse pratiquement pas.
10 10
0 0
20 20
0 0
30 30
0 0
400 400
50 50
0 0
m m
L L
Eau colorée
① ②
Allumons une bougie et déposons-la dans un Recouvrons la bougie allumée d’un récipient percé
récipient contenant de l’eau colorée. Coiffons d’un trou : elle continue de brûler.
ensuite la bougie allumée avec une éprouvette Présence de fumée dans le récipient.
graduée.
1.2- Conclusion
Pour bruler, la bougie a besoin d’air.
L’air est un mélange de deux gaz principaux : le gaz oxygène (le dioxygène) et le gaz azote (le
diazote).
Dans 1 litre d’air, il ya environ 1/5 de litre de gaz oxygène et 4/5 de litre de gaz azote.
C’est le gaz oxygène qui entretient la flamme de la bougie.
Remarques
L’air contient d’autres gaz en faible quantité : le gaz carbonique (le dioxyde de carbone), la vapeur
d’eau et divers gaz rares (argon, néon, …)
2.1.2- Observations
- Le niveau de l’eau diminue dans chaque tube à essais.
- Des gaz se dégagent à chaque électrode.
- Le volume de gaz recueilli à la cathode est le double de celui recueilli à l’anode.
A la cathode A l’anode
La point incandescent
s’enflamme
Boom
Bûchette d’allumette
nflammée
enflammée
2 1.4-Conclusion
Par électrolyse, l’eau se décompose pour donner le dioxygène et le dihydrogène grâce au passage du
courant électrique.
L’électrolyse de l’eau est donc une réaction chimique.
Son équation-bilan est : 2H2O ⟶ 2H2 + O2
Une réaction chimique est une transformation au cours de laquelle des corps disparaissent (les
réactifs) pour donner de nouveaux corps (les produits).
Au cours d’une réaction chimique, le nombre d’atomes se conserve.
Gouttelettes d’eau
Électrolyseur
Eau +
soude
Mélange (1 volume de O2 et
2 volumes de H2)
2.2- Observations
- Uneforte détonation se produit ;
- Formation de buées sur les parois du tube à essai.
2.3- Conclusion
La synthèse de l’eau est une réaction chimique au cours de laquelle le dihydrogène et le dioxygène
réagissent pour donner de l’eau.
Son équation-bilan est : 2𝐻2 + 02 2𝐻2 𝑂.
3- LES ALCANES
3.1-Définition
Un alcane est un hydrocarbure particulier de formule générale Cn H2n+2 (avec n ε IN*).
Un hydrocarbure est un composé dont la molécule est constituée uniquement d’atomes de carbone et
d’hydrogène.
Exemples d’hydrocarbures : le butane, l’essence, le pétrole, le gasoil, la paraffine (bougie),…..
3.4.1-Combustion complète
La combustion complète se fait dans un excès de dioxygèneou dans les proportions convenables.
➢ Expérience
Robinet
Buées
Virole
➢ Observations
-La flamme est bleue.
-Présence de buées sur les parois de l’entonnoir.
-L’eau de chaux se trouble.
➢ Conclusion
La combustion complète d’unalcane dans le dioxygène donne de l’eau(H2O) et du dioxyde de carbone
(CO2).
Remarque
-Le monoxyde de carbone est un gaz toxique qui asphyxie l’homme et empoisonne le sang.
-La virole est unebague sur le labo gaz qui permet de régler l’entrée de l’air dans le brûleur afin de
faciliter la combustion.
Charbon de bois
vive incandescence
faible incandescence
Eau de chaux
troublée
- Le charbon de bois allumé brûle avec une vive incandescence dans le dioxygène.
- L’eau de chaux limpide au départ, devient trouble quelques instants après.
- Le charbon de bois diminue de grosseur puis s’éteint : le dioxygène a été consommé.
Le carbone brûle dans le dioxygène, il se formedu dioxyde de carbone qui trouble l’eau de chaux.
C’est une réaction chimique d’équation-bilan : 𝐶+ 02 𝐶𝑂2
Soufre Dioxygène
Combustion du
soufre dans l’air
Eau
Combustion du soufre dans le
dioxygène
La combustion du soufre est plus vive dans le dioxygène pur que dans l’air.
Il y a dégagement d’un gaz suffocant.
Solution(eau + gaz
suffocant) Solution incolore
Le gaz se dissout dans l’eau
Remarque : la fumée blanche qui n’est pas soluble dans l’eau est formée de particules de solides de
trioxyde de soufre.
4.1.3- Combustion du fer
Réalisation de la combustion et observations
Fil de fer
Paille de fer
Dioxygène
Sable
Combustion dans l’air Combustion dans le dioxygène
Identification du produit formé
Dans le dioxygène, le fer brûle avec une vive incandescence sans flamme.
Le solide de couleur gris bleue formé est attiré par l’aimant : c’est l’oxyde magnétique de fer (Fe3O4).
La combustion du fer dans le dioxygène est une réaction chimique qui produit de l’oxyde magnétique
de fer (Fe3O4).
Son équation-bilan est :
3𝐹𝑒+ 202 𝐹𝑒3 𝑂4
Flamme verte
Cuivre
Dioxygène
Flamme verte Particules d’oxyde cuivrique
Sable
Le cuivre brule en émettant une lumière verte. Il se forme des particules noires appelées : oxydes de
cuivre CuO.
La combustion du cuivre dans le dioxygène produit de l’oxyde de cuivre II.
L’équation-bilan de la réaction s’écrit :
2𝐶𝑢+ 02 2𝐶𝑢𝑂
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4.1.5- Dangers liés aux combustions et précautions à prendre
➢ Effet des produits de combustion sur l’homme
- Le dioxyde de carbone (CO2) peut provoquer l’asphyxie.
- En plus du dioxyde de carbone, si la combustion du carbone est incomplète, il se produit du
monoxyde de carbone (CO) qui est un gaz toxique et mortel.
- Le dioxyde de soufre est un gaz suffocant qui ronge l’appareil respiratoire de l’homme, etc.
Exemple : Le charbon de bois, l’essence, les alcanes, l’alcool, sont des combustibles, alors que le gaz
oxygène ou dioxygène est un comburant.
Au cours de la combustion de l’éthanol (alcool à brûler) dans l’air, c’est le dioxygène de l’air qui
est le comburant.
buée
Sulfate
Eau de
de cuivre
chaux
anhydre
Éthanol (Limpide)
(blanc)
Le sulfate de Eau de chaux
cuivre bleuit
(Troublée)
rouille
Paille de fer
eau
air
eau
Une semaine plus tard
Premier jour
Au contact de l’air humide, de l’eau ou de l’eau salée, le fer se recouvre lentement d’un produit
poreux de couleur rouge brun appelé la rouille.
Le produit principal de la rouille est l’oxyde ferrique (Fe2O3).
L’équation-bilan de la formation de la rouille s’écrit :
4Fe + 3 O2 2 Fe2O3
Pour protéger les objets en fer contre la formation de la rouille, on utilise le vernis, la peinture ou le
zinc en alliage.
Dépôt rouge
Mélange
d’oxyde de de cuivre
cuivre II et
de carbone
eau de
chaux
troublée
Lumière
éblouissante
Ruban de
magnésium
Solide gris
Mélange
d’oxyde
ferrique Poudre
d’aluminium blanche
L’aluminium et l’oxyde ferrique réagissent pour donner de l’alumine (oxyde d’aluminium (Al2O3))
et du fer (Fe). L’équation-bilan de cette réaction s’écrit :
2Al + Fe2O3 Al2O3 + 2Fe
Réduction
Oxydation
On appelle réaction d’oxydoréduction, une réaction au cours de laquelle il y a simultanément une
oxydation et une réduction.
Valeur du pH 2,5 3 7 12
Il existe aussi des substances appelées indicateurs colorés. Ils permettent de déterminer la nature
acide, basique ou neutre d’une solution aqueuse. C’est l’exemple du Bleu de Bromothymol (BBT).
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 pH
0
Neutre
Remarques
La connaissance du pH d’une solution doit permettre d’adopter des comportements appropriés :
-Le jus de citron est acide, c’est un antiseptique, un tonifiant et un cicatrisant. Par contre les ulcéreux
doivent s’abstenir de le consommer.
- Certaines solutions très acides ou très basiques sont corrosives et irritantes.
Des étiquettes indiquent ces types de dangers par des pictogrammes.
Sous l’action de l’acide nitrique, le métal cuivre se transforme en ions cuivre II. Cette transformation
chimique se traduit par l’équation chimique suivante:
Cu Cu 2+ + 2 e-
Remarque : le gaz roux dégagé est du dioxyde d’azote.
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7.2- Transformation de l’ion cuivre II en atome de cuivrepar voie chimique
Clou en fer Dépôt de cuivre Soude
sur le clou en fer
Les ions Cu 2+ se transforment en atomes de cuivre en captant les électrons libérés par les atomes de
fer dans le clou.
L’équation chimiquede la réaction est : Cu 2+ + 2 e- Cu
Chaqueatome de fer dans le clou perd deux électrons pour se transformer en ion fer II.
Fe Fe 2+ + 2 e-
Fe Fe 2+ + 2 e-
Fe + Cu 2+ Cu + Fe 2+
Anode en Cathode
cuivre en graphite
Dépôt de
cuivre
Solution de Diminution
Solution bleue
sulfate de d’épaisseur du
cuivre cuivre
Sous l’action du courant électrique, il se produit deux réactions chimiques simultanées aux deux
électrodes.
A l’anode, le cuivre métal (atomes de cuivre) se transforme en ions cuivre II :
Cu Cu 2+ + 2 e-
MECANIQUE
P
Masse m (kg) 0,1 0,2 0,3 0,4 0 ,5
Poids P (N) 1 2 3 4 5
𝑃
(N/kg) 10 10 10 10 10
𝑚 m
P
Le quotient mest constant. P et m sont proportionnels.
Le coefficient de proportionnalité est appelé intensité de la pesanteur et notég.
Le poids P d’un corps et sa masse m sont liés par la relation P = mg, avec P en N, m en kg et g en
N/kg.
Remarque : g varie selon le lieu de même que le poids P (en altitude et en latitude).
Lieu Abidjan Paris Lune Mars
g(N/kg) 9,78 9,81 1,6 3,6
On utilise souvent la valeur approximative g = 10 N/kg.
Le poids d’un corps est l’attraction exercée par la terre sur ce corps. Le poids est donc une force.
Quant à la masse, elle exprime la quantité de matière du corps dans un volume donné. Elle est liée au
volume du corps par la relation : m = av. a est la masse volumique du corps ; c’est elle qui le
caractérise.
𝒎
a= 𝑽
Il est souvent commode de comparer les masses volumiques des corps solides et liquides par rapport à
l’eau, pour exprimer la notion de « plus lourd » ou « plus léger ». On parle alors de densité par rapport
à l’eau.
𝒂
d= 𝒂𝒆𝒂𝒖
Eau
La montée du morceau de bois indique que l’eau exerce une force sur lui : cette force est la poussée
d’Archimède.
4.1.2- Définition de la poussée d’Archimède
La poussée d’Archimède est la force exercée par un liquide sur un objet en contact avec lui.
Elle est notée par le vecteur ⃗PA .
Remarque : la poussée d’Archimède existe aussi dans l’air.
P’
4 5 6 4 5 6
3 7
2 3 7
8 2
1 N 8
0 10 9 1 N
P 0 10 9
La poussée d’Archimède est une force de contact répartie sur la surface de contact du corps.
Polystyrène immobile D2
Lorsque le solide (S) est en équilibre :
- les fils sont alignés.
- les dynamomètres indiquent la même valeur.
2-CORPS FLOTTANTS
Remarque : PA= mi.g et P=m.g donc ml=m (ml= masse d’eau déplacée)
3-CONDITION DE FLOTTAISON
Soit un solide de masse volumique as plongé dans un liquide de masse volumique al :
• Le solide flotte si as<al
• Le solide coule si as>al
• Le solide flotte entre « deux eaux » si as=al.
Un élève tire une caisse de A vers B en lui appliquant une force 𝐹 . On dit que la force𝐹 effectue un
travail à la condition que son point d’application se déplace. En classe de 3ème, on reste dans le cas où
la force 𝐹 est parallèle au trajet (AB).
1-2- Définition et expression du travail d’une force
Le travail d’une force 𝐹 dont le point d’application se déplace sur une longueur L est le produit de son
intensité F par la longueur de déplacement L. Son expression littérale est :
W en Joule (J), F en (N) et L en (m).
⃗ )= F . L
W(𝑭
1kJ=1000 J ;
1MJ=1 000 000 J ;
1 GJ= 1000 000 000 J.
Pour le poids, ⃗⃗ )= m . g .h
W(𝑷 , h étant la hauteur. m est en kg, g en N/kg et h en m.
- Le travail d’une force est dit moteur si cette force favorise le déplacement.
Exemple : la tension 𝑇⃗ de la corde effectue un travail moteur.
- Le travail d’une force est dit résistant si cette force s’oppose au déplacement.
Exemple : Le poids 𝑃⃗ du seau d’eau effectue un travail résistant.
Remarque : le travail d’une force 𝐹 perpendiculaire au déplacement est nul.
3- ÉNERGIE MÉCANIQUE
3.1- Définition
L’énergie mécanique d’un corps est la somme de son énergie cinétique et de son énergie potentielle de
pesanteur.
1
Em= Ec + Ep =2 mV2+ m.g.h
ELECTRICITE
Les matériaux qui conduisent le courant électrique sont des conducteurs électriques (les métaux par
exemple). Ceux qui ne le conduisent pas sont des isolants électriques (plastique, bois sec…).
M M
Dans un circuit électrique, le courant circule dans un sens : il circule de la borne positive (+) vers la
borne négative (–) du générateur à l’extérieur de celui. C’est le sens conventionnel du courant
électrique.
Interrupteur ouvert : la lampe est éteinte Interrupteur fermé : la lampe est allumée
Lorsqu’on appuie le bouton poussoir, la lampe Lorsqu’on appuie le bouton poussoir, la lampe
électrique s’allume. électrique s’éteint.
Remarque : il existe d’autres symboles de bouton poussoir.
1- LE COURT-CIRCUIT
1.1- Définition
• •
• •
Flamme
Paille de fer
2-2- Le disjoncteur
Le circuit est fermé, Le circuit est fermé mais la lampe ne s’allume pas :
la lampe s’allume
Le circuit comporte donc une panne
Pour repérer une panne dans le circuit, on peut utiliser un appareil appelé testeur de continuité pour
vérifier la conductibilité de chaque élément du circuit.
Les éléments qui ne conduisent pas le courant sont appelés éléments défectueux.
Pour réparer la panne, il faut remplacer l’élément défectueux par un autre en bon état.
4,5V 1,5 V
2,5 V 12 V
Déco
lorati
on de
la
Tension nominale d’un générateur soluti
Tension
on de
nominale ou tension d’usage d’un
perm récepteur
anga
nate
1,5 V est la tension nominale de la pile 2,5 V de
et 12 V sont les tensions d’usage des
potas
cylindrique. lampes.
sium
4,5 V est la tension nominale de la pile plate. Pour les récepteurs, on dit « tension d’usage » ou
« tension nominale ».
Circuit électriques
4.5V
4.5V 4.5V
L1 L2
Les lampes électriques sont montées l’une à la
suite de l’autre. On dit qu’elles sont montées en
● série.
● Le circuit comporte une seule boucle et les
lampes se partagent la tension du générateur.
Lampe de 3,5 V
Lampe de 3,5 V
Montage 1
Montage 2
- + - + - +
- Dans le montage 1, les piles sont disposées les unes à la suite des autres. La borne (+) de l’une est
reliée à la borne (-) de la suivante. On dit qu’elles sont montées en série concordance.
- La lampe électrique a le même éclat dans le montage 1 que dans le montage 2.
- La somme des tensions aux bornes de chacune des piles de l’association est égale à la tension aux
bornes de la pile plate.
Lorsque des piles sont montées en série concordance, la tension aux bornes de l’association est égale à
la somme des tensions aux bornes de chacune d’elles.
V1,5 V V1,5 V 5V
La lampe s’allume faiblement. Les trois piles ne sont plus associées en série concordance. La pile
retournée est dite en opposition avec la pile voisine. Sa borne négative (-) est reliée à la borne
négative (-) de l’autre.
Lorsqu’une pile est montée en opposition avec d’autres piles, sa tension se retranche de celles des
autres.
1,5V 3V 4,5V
+ -
V U= U1= U2 = V
L1
+ -
+ -
V
Pour chacun des objets dans le tableau ci-dessous, coche la case "oui" si l’objet est attiré ou la case
"non" s’il n’est pas attiré.
Attraction
Objets
Oui Non
Clou en fer
Lame en acier
Règle en plastique
Pièce de 100F
S N S
Un aimant droit suspendu ou une aiguille aimantée sur un pivot (boussole) prend toujours la direction
Nord-Sud de la terre.
On appelle pôle nord noté (N) l’extrémité qui pointe toujours vers le nord.
On appelle pôle sud noté (S) l’extrémité qui pointe toujours vers le sud.
S N
N S N S
S N
S
N S N
N
S N S
2- LES BOBINES
2.1- Description d’une bobine
Une bobine est un long fil conducteur isolé enroulé en plusieurs spires éventuellement autour d’un
support appelé noyau.
Elle possède deux faces.
Elle se connecte dans un circuit à partir de deux bornes.
Les faces d’une bobine parcourue par un courant électrique se comportent comme les pôles un aimant
droit.
- Quand le courant électrique circule dans la bobine dans le sens des aiguilles d’une montre sur une
face donnée, la face considérée est une face sud.
- Quand le courant électrique circule dans la bobine dans le sens contraire des aiguilles d’une
montre sur une face donnée, la face considérée est une face nord.
3- ÉLECTROAIMANT
3.1 Description
………………………………………………
………
3.2 Application
Bobine Bobine
N S N S
L’aiguille du détecteur dévie soit à gauche soit à droite selon le mouvement du pôle de l’aimant
devant l’une des faces de la bobine.
Le déplacement d’un aimant au voisinage d’une bobine crée une tension électrique. Il s’agit d’une
tension alternative.
3- VISUALISATION A L’OSCILLOSCOPE
Bobine
Aimant
Courbe de tension aux bornes d’une pile On observe sur l’écran, une courbe variable dont
On observe une ligne lumineuse au-dessus de une partie est au-dessus de l’axe des temps et une
l’axe des temps. autre en dessous.
En inversant la connexion de la pile, la ligne La tension produite par un aimant et une bobine
passe en dessous de l’axe des temps. change de signe et de valeur au cours du temps :
Aux bornes d’une pile, la tension ne varie pas au C’est une tension variable et alternative.
cours du temps. C’est une tension continue. Une tension alternative est une tension variable
tantôt positive, tantôt négative.
Génératrice de
bicyclette
Une génératrice de bicyclette est composée d’un aimant solidaire du galet et d’une bobine.
Lorsque le vélo est en mouvement, le galet en contact avec la roue fait tourner l’aimant devant la
bobine.
Ce mouvement crée un courant alternatif qui alimente les phares du vélo. La tension produite par une
génératrice de bicyclette est une tension alternative.
Remarque :
L’ensemble de parties aimant-bobine, dont l’une des parties tourne autour de l’autre, constitue le
principe de l’alternateur ou du générateur de tension alternative. La partie tournante est appelée le
rotor et la partie immobile le stator.
Alimentation stabilisée
6V 12 V
Activité d’application
Détermine l’amplitude de chacune des tensions représentées ci-dessous.
Sensibilité verticale : 2V/div.
période
Oscillogramme 6
Oscillogramme 4 Oscillogramme 5
2.4- Fréquence (N ou f)
La fréquence d’une tension alternative est le nombre de périodes par seconde.
Elle se note N ou f et s’exprime en hertz (Hz).
1
La fréquence est liée à la période par la relation : N =
T
220 V
Neutre (N) Phase (Ph)
0V 220 V
Terre (T)
La prise de courant
Entre la phase et le neutre d’une part, entre la phase et la terre d’autre part, la tension vaut 220 V.
Entre le neutre et la terre, la tension est nulle.
4.2 Électrocution
Une personne électrocutée est une personne traversée mortellement par le courant du secteur.
Une tension supérieure à 25 V est dangereuse pour l’homme.
L’électrocution peut survenir si une personne touche la phase et le neutre, ou ayant les pieds au sol il
touche la phase.
4.3- Le court-circuit
Un court-circuit peut survenir quand la phase et le neutre entrent en contact ou quand la phase et la
terre entre en contact.
Les conducteurs chauffent suite à l’augmentation brutale de l’intensité de courant.
5- QUELQUES DISPOSITIFS DE PROTECTION
5.1 Protection des personnes
➢ Le disjoncteur différentiel :il coupe le circuit lorsqu’il détecte une différence entre les
intensités dans le neutre et dans la phase.
➢ Isolation des conducteurs : tous les conducteurs doivent être parfaitement isolés pour éviter
tout contact entre eux et avec l’usager.
➢ La prise de terre : elle fait passer dans le sol, la différence d’intensité entre la phase et le
neutre.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels 2019 Page 72
5.2- Protection des installations
➢ Le coupe circuit à fusible :il comporte un élément qui fond pour une certaine valeur d’intensité
ou calibre du fusible. Pour toute valeur d’intensité supérieure au calibre, le circuit s’ouvre.
➢ Le stabilisateur : il maintient la tension constante aux bornes des appareils.
U1 U2
Oscilloscope1 Oscilloscope2
Nature de la tension
Valeur de la tension max
Valeur de la période
Un transformateur permet de modifier les valeurs efficaces et maximales d’une tension alternative
sans en modifier sa fréquence.
(sens passant)
La diode est un dipôle qui laisse passer le courant dans un seul sens : c’est le sens passant. Dans le
sens non passant, la diode est dite bloquée.
2- ÉNERGIE ÉLECTRIQUE
2.1- Définition
L’énergie électrique consommée par un appareil est égale au produit de sa puissance (P) par la durée
(Δt) de son fonctionnement. Elle se note E.
E= P.Δt = UI.Δt
V Moteur V Génératrice
A A m
m
h h
Le rendement d’un dispositif d’énergie est le rapport de l’énergie fournie ou restituée par le dispositif,
par l’énergie qu’il a reçu ou consommé. Il est inférieur ou égal à 1.
A A
Dans un circuit électrique, le conducteur ohmique permet de diminuer l’intensité du courant électrique
en s’opposant à son passage. On dit qu’il résiste au passage du courant électrique.
1 cm pour 0,05 A 16
1 cm pour 2 ,5V
14
12
B
UB 10
A
UA 2
I(mA)
50 100 150 200 250 300 350
IA IB
Loi d’Ohm :
La résistance d’un conducteur ohmique est donnée par l’expressionR = U/I.
U en V est la tension au bornes du conducteur ohmique, I en A est l’intensité du courant qui le travers,
R en ohm (Ω).
Noir Marron Rouge Orange Jaune Vert Bleu Violet Gris Blanc
Code 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
R1 = Ω R2 = Ω Réq = Ω
La résistance équivalente à une association de résistances en série est égale à la somme des
résistances :
Réq = R1 + R2
1 1 1
= Ω-1 et = Ω-1 on obtient = Ω-1ou S (Siemens)
𝑅1 𝑅2 𝑅é𝑞
= ou encore =
R1 = Ω; R2 = Ω
Ue = V; Us = V
Us R2
= et
Ue R1 + R2
Us R2
=
Ue R1 + R 2
Ou
R2
Us = Ue
R1 + R 2
OPTIQUE
Eau
salée
Le précipité
reste blanc à
l’obscurité
Nitrate
d’argent
Le précipité
Formation noircit à la
d’un précipité lumière
blanc
Photorésistance
Photorésistance État lampe
A la lumière Allumée
A l’obscurité Éteinte
2.2.3- L’œil
Un objet est vu s’il envoie de la lumière dans nos yeux. La lumière traverse les différents milieux
transparents de l’œil et arrive sur la rétine.
Lorsque les cellules de la rétine sensibles à la lumière, reçoivent de la lumière, elles la transforment en
signaux électriques transmis au cerveau par l’intermédiaire du nerf optique.
La rétine est le récepteur de la lumière.
2.2.4-La chlorophylle
La chlorophylle est un récepteur de lumière grâce auquel les plantes vertes en captant l’énergie
lumineuse peuvent produire de la matière organique.
S S
3
1 1 2 3
2
L’écran ne reçoit pas la lumière. L’écran reçoit la lumière.
3- DÉFINITION ET REPRÉSENTATION
3.1- Rayon lumineux
La ligne droite provenant de la source et suivie par la lumière est appelée rayon lumineux.
S Faisceau lumineux
Objet image
L’image obtenue sur l’écran est renversée par rapport à l’objet. Elle possède les mêmes couleurs que
l’objet.
L’image A’B’ est renversée à cause de la propagation rectiligne de la lumière.
1 5
4
2
3
Position 1 2 3 4 5 6 7 8
Aspect
observé
3 – LES ECLIPSES
Éclipser un objet, c’est le cacher momentanément.
L’éclipse se produit quand la Terre, la Lune et le Soleil sont alignés.
3-1-L’éclipse solaire
La Lune se trouve entre le Soleil et la Terre. Son ombre se projette sur une petite partie de la Terre.
Schématisation
Cône d’ombre Cône de pénombre
de la Lune de la Lune
Soleil
Lune
Terre
Soleil
Terre Lune
Éclipse
partielle de
Lune
- L’éclipse est totale quand la Lune pénètre entièrement dans le cône d’ombre de la Terre.
- L’éclipse est partielle quand seulement une partie de la Lune pénètre dans le cône d’ombre de la
Terre.
Le réseau décompose la
lumière blanche.
L’analyse de la lumière blanche montre qu’elle est constituée d’une bande de plusieurs couleurs.
Les couleurs visibles de cette bande sont :
Le Violet, l’indigo, le bleu, le vert, le jaune, l’orange, et le rouge. Cette bande est appelée le
spectre de la lumière blanche.
2. SYNTHÈSE OU RECOMPOSITION DE LA LUMIÈRE BLANCHE
2.1 Avec le disque de Newton
V- LES LENTILLES
1- DÉFINITION
Une lentille mince est un milieu transparent (bloc de verre ou plastique) qui modifie la marche d’un
faisceau lumineux.
Il existe deux types de lentilles : les lentilles convergentes et les lentilles divergentes.
Formes
géométriques
Symboles
Propriétés Elles font converger le faisceau de lumière. Elles font diverger le faisceau de lumière.
En observant l’image du soleil à travers une lentille convergente, on constate que celle-ci fait
converger le faisceau de lumière émergent en un point particulier de l’axe optique appelé le foyer
image. Son symétrique par rapport au centre optique (O) appelé le foyer objet.
Une lentille convergente possède deux foyers :
- Le foyer objet est le foyer situé du côté où entre la lumière. On le note F.
- Le foyer image est le foyer situé du côté où sort la lumière. On le note F’
2-2-Distance focale d’une lentille convergente
La distance focale f est la longueur qui sépare le centre optique O de chacun des foyers de la lentille.
Elle est notée f et s’exprime en mètre (m).
(L)
f = OF’ = OF
F O F’
Remarque :
- Plus la vergence d’une lentille convergente est grande, plus elle estconvergente.
- La vergence d’une lentille divergente est négative.
La vergence (C) de deux lentilles convergentes L1 et L2 accolées est égale à la somme des vergences
C1 et C2 de ces deux lentilles.
C = C1 + C2
(1)
F F’
(2)
L’image d’un objet lumineux à travers une F F’
lentille convergente est réelle et renversée.
(3)
F F’
Remarques :
-Lorsque l’objet est très éloigné de la lentille (à l’infini), son image se forme au foyer image.
-Lorsque l’objet se trouve à une distance égale à deux fois la distance focale, son image se forme à
une distance égale à deux fois la distance focale. Dans ce cas, l’objet et son image ont la même taille.
-Lorsque l’objet est au foyer objet, son image se forme à l’infini.
-Il n’y a pas d’image sur l’écran si l’objet est entre le foyer objet et la lentille.
-Il n’y a pas d’image sur l’écran si l’objet est entre la lentille et le foyer image quel que soit la position
de l’objet
O O F O F
F F F F
’ ’ ’
Un rayon incident passant par Un rayon incident parallèle à Un rayon incident passant par
le centre optique n’est pas l’axe optique émerge en passant le foyer objet
dévié. par le foyer image. émergeparallèlement à l’axe
optique.
Remarque :
Deux des trois rayons particuliers suffisent pour construire l’image d’un objet lumineux.
(L) (L)
A B’
•
’
F’ F’
O F O
F •
A’
B
Pellicule
Déclencheur
Objectif Diaphragme
Obturateur
Boîtier
Iris
La rétine
Nerf optique
cristallin
Rétine
A’’
A’ A’
A
A objet rapproché
A objet éloigné
Bougie
éloigné
e
2-2 L’hypermétropie
L’œil hypermétrope ne voit pas correctement les objets proches de lui ou rapprochés parce que leurs
images se forment après la rétine : le cristallin est moins convergent (rétréci)
Œil hypermétrope
Bougie
rapprochée
r
rapproch
3- LES éeMÉTHODES DE CORRECTION DES DÉFAUTS DE L’ŒIL
3.1-Correction de l’œil myope
Pour corriger la myopie, on utilise des verres à lentille divergente.
Lentille divergente
DES COMPETENCES
PROFESSIONNELLES DU METIER
D’ENSEIGNEMENT
(Module transversal)
L’hymne se présente sous forme d’un poème lyrique et très patriotique, exprimant des images exaltant
les valeurs de la terre ivoirienne, telles que l’espérance, la paix, la dignité et la fraternité. L’hymne
peut être joué lors d’occasions solennelles ou de célébrations, mais il accompagne obligatoirement
toutes les cérémonies officielles de l’État et clos les interventions télévisées solennelles du Président
de la République.
Lors de la diffusion de l’hymne national, tous les hommes et femmes doivent se lever, se tourner vers
le drapeau ivoirien, si présent, et se tenir droit, les bras le long du corps, la paume des mains orientée
vers la jambe. La tête doit être levée et le regard doit suivre le drapeau lors de sa montée jusqu’à la fin
de l’hymne. Les personnes en uniforme doivent faire un salut militaire dès l’exécution des premières
notes de l’hymne national.
Les armoiries ont une fonction d’identification de la République. A ce titre, ce symbole doit être placé
sur les documents officiels au milieu ou du côté droit, en timbre. Il est le cachet de la République. Ils
ont également une fonction d’éducation en tant qu’appel à l’union et à la solidarité devant toute
adversité.
La Discipline est le renforcement de l’union des peuples par le respect des règles prescrites.
Ainsi, la loi d’orientation n° 95-696 du 7 septembre 1995 relative à l’enseignement stipule dans son
article 3 que « le service public de l’enseignement est conçu et organisé en vue de permettre
l’acquisition des savoir, savoir-faire et savoir-être, des méthodes de travail et d’assimilation des
connaissances, la formation de l’esprit critique et le développement de la sensibilité et de la
curiosité ». La Constitution du 1er août 2000 en son article 7 consacre l’obligation pour l’État
d’assurer un accès égal à l’éducation pour tous les enfants du pays. Et depuis 2015, un Décret (N° 95-
696 du 07/09/2015) a été signé rendant l’école obligatoire pour les enfants de 6 à 16 ans.
Les valeurs de la République sont un fondementde la stabilité de toute nation. Aussi tout citoyen
soucieux de l’harmonie de son pays se doit de les intégrer et de les mettre en œuvre au quotidien. Elles
visent donc à faire de chaque ivoirien un citoyen à part entière.
(Module transversal)
❖ la maîtrise de sa discipline. L’enseignant doit maîtriser la discipline qu’il est censé dispenser ; il
lui faut donc préparer avec le plus grand soin ses cours.
❖ la connaissance des élèves. Il faut s’efforcer de connaître et d’appeler par leurs noms le plus
grand nombre d’élèves : les élèves ont en effet besoin de savoir que le professeur s’intéresse à
eux, qu’il sait les aider par un mot, un encouragement.
2- LES SANCTIONS
Selon la Loi, les sanctions sont :
- l’avertissement ;
- le blâme ;
- le déplacement d’office.
- l’exclusion temporaire pour une durée ne pouvant excéder six mois ;
- la révocation avec ou sans suspension des droits à la pension, etc.
De manière générale, tous les actes qualifiés de crimes ou délit par le code pénal.
Aucun métier ne peut s’exercer sans code moral. Cela est encore plus vrai pour l’enseignant dont la
fonction est de travailler sur les jeunes âmes. Connaître et respecter la déontologie du métier de
l’enseignant, c’est connaître ses droits et devoirs afin de les mieux exercer.
(Module disciplinaire)
1ère étape : Les responsables politiques fixent les finalités du système éducatif dans son
ensemble. Ce sont les objectifs ultimes ou souhaités, vers lesquels l’école doit tendre à long terme.
La formulation se retrouve dans les textes officiels (constitution, loi sur l’éducation, discours
officiels etc…)
2ème étape : Les responsables pédagogiques élaborent le programme en vue d’atteindre les
finalités fixées plus haut. La caractéristique majeure d’un programme d’enseignement est qu’il doit
répondre aux besoins de l’apprenant et à ceux de la société.
Les besoins de l’enfant sont en relation, d’une part avec son âge et son stade de développement et
d’autre part, avec son niveau scolaire et son état d’avancement dans une discipline donnée.
• Fonction d’évaluation
Le PS sert de cadre de référence à l’évaluateur pour construire ses outils d’évaluation certificative.
En conséquence, le PS est prescriptif, puisqu’il oriente une évaluation certificative. Cette fonction
évaluative nécessite que les PS soient nécessairement positionnés dans les PE en référence aux
moments des évaluations certificatives.
• Fonction curriculaire
Un PS oriente le contenu d’un programme éducatif (PE). Les différentes composantes d’un PE sont
nécessairement en lien direct avec au moins un des éléments du PS. En ce sens, un PS assure la
cohérence interne d’un PE par rapport au PS dans la discipline qui le concerne.
A la fin du premier cycle du secondaire, l’élève doit avoir construit des connaissances et des
compétences lui permettant de:
• Traiter des situations en rapport avec les lentilles et les défauts de l’œil ;
• Traiter des situations en rapport avec les forces, la masse volumique, l’énergie et la puissance
mécaniques ;
• Traiter des situations en rapport avec les lois des intensités et des tensions, la loi d’Ohm, la
puissance et l’énergie électriques ;
• Traiter des situations en rapport avec les réactions chimiques, les effets des produits des
réactions chimiques sur l’environnement et les solutions aqueuses.
A la fin du second cycle de l’enseignement secondaire, l’apprenant doit avoir acquis les connaissances
et les compétences lui permettant de/d’ :
✓ analyser la nature du mouvement du centre d’inertie d’un solide;
✓ appliquer les lois relatives aux champs et aux interactions ;
✓ appliquer les lois de Newton , les lois des courants continus et les lois de l’électromagnétisme ;
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels 2019 Page 111
✓ traiter une situation se rapportant à un circuit RLC série soumis à une tension alternative
sinusoïdale ;
✓ traiter une situation se rapportant aux aspects ondulatoire et corpusculaire de la lumière ;
✓ traiter une situation se rapportant aux réactions spontanées et provoquées.
✓ comprendre le comportement de la matière au niveau atomique ;
✓ traiter une situation se rapportant aux composés organiques ;
✓ interpréter les réactions d’estérification et d’hydrolyse ;
✓ interpréter la courbe de variation du pH au cours d’une réaction acide-base.
1. Mathématiques
2. Physique-Chimie
Sciences et
Technologies 3. Sciences de la Vie de la Terre (S.V.T.)
4. Technologies de l’Information et de la Communication à l’École
(T.I.C.E.)
• Les énoncés des compétences des niveaux 6ème, 5ème, 4ème et 3ème.
Nombre de
Niveau Intitulé de la compétence
compétences
C1 : traiter une situation relative à des circuits électriques comportant un
générateur, une ou deux lampe(s) électrique(s), un ou deux organe(s) de
commande et des fils de connexion
6ème 04
C2 : traiter une situation se rapportant aux propriétés physiques de la matière
C3 : traiter une situation se rapportant à la mesure de la masse et du volume
C4 : traiter une situation se rapportant à la pollution de l’air et aux combustions
C1 : traiter une situation se rapportant à l’électricité
C2 : traiter une situation se rapportant aux propriétés physiques de la matière
5ème 04 C3 : traiter une situation se rapportant à la mesure de l’intensité, de la tension et de
la pression
C4 : traiter une situation se rapportant aux mélanges et aux réactions chimiques
C1 : traiter une situation se rapportant à l’optique
C2 : traiter une situation se rapportant aux courants et tensions alternatifs
4ème 04
C3 : traiter une situation se rapportant aux ions en solution aqueuse
C4 : traiter une situation relative à la qualité de l’eau
C1 : traiter une situation se rapportant à l’optique
C2 : traiter une situation se rapportant à la mécanique
3ème 04
C3 : traiter une situation se rapportant à l’électricité
C4 : traiter une situation se rapportant aux réactions chimiques
Caractéristiques
• Contexte : discussion entre deux élèves dans la cour du Collège Moderne du Plateau pendant
la récréation au sujet de l’eau minérale et l’eau de robinet
• Circonstances : L’un affirme que l’eau de robinet n’est pas potable, l’autre soutient le
contraire. Ils veulents’accorder
• Tâches :
- connaître les critères de potabilité d’une eau
- identifier une eau potable à partir de sa composition
- exploiter l’étiquette d’une eau potable
Exemple 2
Pendant la période de la traite de l’anacarde dans la région de Koun-Fao, deux élèves en classe de
3ème 4 au Collège Moderne de ladite ville accompagnent leur oncle pour la vente de sa récolte.
L’acheteur pèse le produit puis délivre un reçu sur lequel il est marqué : poids = 80 kg. Un des
élèves est d’accord avec cette écriture tandis que l’autre ne l’est pas. Le lendemain avec leurs
camarades de classe, ils décident de s’informer sur la masse et le poids, les différencier puis les
calculer.
Caractéristiques
• Contexte : deux élèves en classe de 3ème au Collège Moderne accompagnent leur oncle pour
la vente de sa récolte pendant la période de traite de l’anacarde dans la région de Koun-fao.
• Circonstances : L’acheteur pèse le produit puis délivre un reçu sur lequel il est marqué :
poids = 80 kg. L’un est d’accord avec cette écriture tandis que l’autre ne l’est pas
• Tâches :
- s’informer sur la masse et le poids ;
- différencier masse et poids.
- calculer masse et poids
Habiletés/Contenus
Habiletés Contenus
(Actions de l’apprenant) (Description du contenu disciplinairesur lequel porte l’action)
PHYSIQUE
5 Équilibre d’un solide soumis à deux forces 1
6 Mécanique
OCTOBRE Travail et puissance mécaniques 2
7
8 Énergie mécanique 1
NOVEMBRE 9 Évaluation 1
10 Remédiation 1
11
Électrolyse et synthèse de l'eau 2
CHIMIE
DECEMBRE 12 Les
13 réactions
Les alcanes 2
14 chimiques
15 Évaluation 1
JANVIER 16
PHYSIQUE
Les lentilles 2
17
18 Optique Les défauts de l’œil et leurs corrections 1
FEVRIER 19 Évaluation 1
20 Remédiation 1
21
Oxydation des corps purs simples 2
22
MARS 23
Réduction des oxydes 1
CHIMIE
Les
réactions
24 chimiques Solutions acides, basiques et neutres 2
25
AVRIL 26 Évaluation 1
27 Remédiation 1
28
Puissance et énergie électriques 2
PHYSIQUE
29
MAI
30
Électricité Le conducteur ohmique 2
31
32 Évaluation 1
JUIN
33 Remédiation 1
N.B. : Les durées concernant les leçons comprennent également, les exercices et les interrogations
écrites. Une interrogation a une durée de 15 min maximum.
Quelques exemples
MOYENS ET
CONSIGNES POUR CONDUIRE TECHNIQUES
CONTENUS SUPPORTS
LES ACTIVITES PEDAGOGIQUES
DIDACTIQUES
Commande d’un circuit •Faire réaliser un circuit commandé par
électrique par un un interrupteur. 2 lampes de 3,5 V
interrupteur
•Faire schématiser le circuit électrique.
Commande d’un circuit 1 pile plate de 4,5V
électrique par un bouton- •Faire réaliser un circuit commandé par
poussoir (ouvert au repos un bouton poussoir ouvert au repos.
et fermé au repos) Des fils de connexion
•Faire réaliser un circuit commandé par
un bouton poussoir fermé au repos.
Symboles normalisés : •Donner les symboles normalisés du 1 interrupteur
bouton- poussoir ouvert au repos et du
- d’un bouton poussoir ouvert bouton- poussoir fermé au repos.
au repos •Faire schématiser le circuit électrique 1 bouton- poussoir
- d’un bouton poussoir fermé comportant un bouton- poussoir. ouvert au repos
au repos Expérimentation
Allumage alterné de deux •Faire réaliser l’allumage alterné de 1 bouton- poussoir
lampes électriques à l’aide deux lampes électriques à l’aide d’un fermé au repos
d’un commutateur commutateur.
Symbole normalisé d’un •Donner le symbole normalisé du
commutateur commutateur. 2 commutateurs
•Faire schématiser le circuit électrique.
• Faire réaliser le montage va-et-vient.
•Faire schématiser le montage va- et-
vient.
Montage va-et-vient N.B. : le va-et-vient n’est pas un
organe de commande : c’est le nom
d’un circuit utilisant deux
commutateurs.
▪ Compétence 1/Thème 1/ 6ème /Leçon 2: commande d’un circuit électrique
2.3- La fiche de leçon : C’est un conducteur pour l’enseignant.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels 2019 Page 123
MODULE 4
ELABORATION DE FICHES DE LEÇONS
(Module disciplinaires)
➢ Le contenu à enseigner se trouve dans le programme éducatif et dans des ouvrages que vous
pouvez trouver en librairie.
➢ Les activités pédagogiques à réaliser se trouvent dans le guide d’exécution.
➢ La répartition chronologique se trouve dans la progression annuelle.
1- La page de garde
BIBLIOGRAPHIE :
PLAN DE LA LEÇON
Développement
Évaluation
- Phase de développement : cette phase consiste à réaliser des activités permettant de traiter la
situation d’apprentissage. Elle permet donc d’installer les habiletés de façon progressive. Au
cours de cette phase, l’enseignant doit proposer des exercices d’application pour s’assurer de la
maîtrise des habiletés installées.
- Phase d’évaluation : cette phase regroupe les exercices d’application proposés au cours de la
phase de développement et la situation d’évaluation ou une activité d’intégration qui se fait
après avoir installé toutes les habiletés de la leçon. Ces différentes évaluations sont des
évaluations formatives.
Le professeur doit s’appuyer en priorité sur les manuels scolaires retenus au programme pour
retrouver les éléments du contenu à enseigner. Ces manuels lui sont recommandés expressément,
par le Ministère chargé de l’enseignement. Toutefois, le professeur peut se servir de tout autre
ouvrage pouvant faciliter la compréhension des phénomènes pour lui-même et pour les élèves, afin
d’enrichir sa préparation. Seulement, il ne peut exiger des élèves, la possession de manuels autres
que ceux recommandés.
A - Avant le cours
Par le professeur Par l'élève
Pour la préparation de sa leçon.
Utilisant conjointement les documents guide et
programme avec les manuels dont il dispose, le
professeur peut :
- trouver la progression de la leçon, les expériences à
réaliser ; Avant le cours, l'élève n'a pas recours
- élaborer la trace écrite, le questionnement - au manuel pour la nouvelle leçon.
sélectionner les exercices d'application et
d'entraînement ;
- détecter les pages documentaires intéressantes à
proposer à la réflexion des élèves pour une meilleure
assimilation de la leçon.
C - Après le cours
Par le professeur Par l'élève
L'élève :
- utilisation pour une mise à jour de son cahier de
cours
- pour réfléchir sur les documents proposés par le
Pratiquement aucune utilisation professeur
- réfléchir sur 1es exercices donnés par le
professeur
- rechercher des exercices supplémentaires pour un
travail autonome.
Le manuel scolaire doit être un outil destiné d'abord aux apprenants; il doit être écrit dans un langage
accessible à tous.
Sa présentation doit être claire et son maniement facile.
Utilisé conjointement avec le programme et le guide, le manuel scolaire est un outil
pédagogique précieux, permettant au professeur d'enrichir son enseignement, tout en le
rendant plus ouvert et plus diversifié. Mais se servir du manuel n'est pas le recopier; ainsi, pour
obtenir l'adhésion des élèves, le professeur doit en proposer une utilisation originale
METHODOLOGIES
(Module disciplinaire)
(Module disciplinaire)
- L’enquête découverte : c’est une technique qui permet à l’apprenant(e) de découvrir des
informations par ses propres recherches, en réponse à un problème posé.
- Le future wheels : la pratique de cette technique aide les apprenant(e) s à percevoir les
conséquences des problèmes sur une large échelle et à différents niveaux.
- L’étude de cas : c’est une technique dans laquelle les apprenant(e)s sont d’une part confrontés à
une situation ou à un problème concret qui leur est soumis et d’autre part invités à faire
ensemble une analyse détaillée pour ensuite identifier la solution la plus adéquate.
- L’expérimentation : c’est la réalisation effective des expériences en classe. Elle obéit à six
étapes :
o la conception de l’expérience ;
o la réalisation de l’expérience ;
o l’observation des résultats ;
o l’analyse des résultats ;
o l’interprétation des résultats ;
o la conclusion.
- La déduction (quand l’expérimentation n’est pas possible). Elle obéit aux étapes suivantes :
o l’observation des résultats ;
o l’analyse des résultats ;
o l’interprétation des résultats ;
o la conclusion.
- l’exposé : il consiste à présenter des faits ou des principes de façon orale. Cette technique
présente l’inconvénient d’être une expérience d’apprentissage actif seulement pour les exposants
car les autres participent peu. En outre :
o le recours au rétroprojecteur ou au vidéoprojecteur est recommandé pour permettre aux
apprenant(e)s de suivre l’exposé et à l’enseignant de se détacher de son texte ;
- Le projet : c’est une action à un objectif ciblé dont la réalisation planifiée fédère un grand
nombre de méthodes pédagogiques.
- Le phillips 6/6 : c’est une technique de recherche en temps limité par petits groupes de six (6)
personnes durant 6 minutes).
- La recherche documentaire : il s’agit de faire des recherches sur internet, dans des documents.
- Le jeu de rôle : c’est une technique dans laquelle plusieurs participants interprètent différents
rôles de personnages se trouvant dans une situation précise, afin de permettre ensuite une
analyse des représentations, des sentiments et attitudes liés à une situation.
- La causerie : c’est un échange de paroles avec une ou plusieurs personnes pour les
informer/entretenir d’un sujet donné.
La technique d’animation pédagogique varie selon les moments didactiques. Sa mise en œuvre fait
appel àun ensemble d’opérations à réaliser, de ressources humaines et matérielles à utiliser, de
procédés pédagogiques appropriés.
Méthodes
Techniques
Procédés
(Module transversal)
2.2- QUELLES RAISONS MILITENT POUR LE CHOIX DE L’UTILISATION DES SUPPORTS NUMERIQUES
POUR L’ENSEIGNANT ?
L’observation des apports bénéfiquesde l’usage des supports numériques pour l’enseignant doit être
analysée sur deux points :
• L’exercice du métier d’enseignant ;
• La formation continue de l’enseignant.
• L’ordinateur et l’Internet
Les ordinateurs et Internet sont en premier lieu des outils d’information et de diffusion. Ils permettent
à l’enseignant de diversifier ses ressources, les supports et les activités d’apprentissage, enrichissant
ainsi ses pratiques pédagogiques. Ils modernisent l’enseignement et redonne au professeur la fierté
d’enseigner.
Les TICE facilitent sa tâche d’enseignement, rend l’enseignant plus créatif.
Beaucoup d’enseignants demandent à leurs élèves de faire des recherches d’informations sur Internet,
mais les possibilités d’activités qu’offrent ces outils sont beaucoup plus nombreuses :
• la recherche et la gestion documentaire permet à l’élève d’apprendre à analyser, interpréter ou
résumer des documents et donc forme son esprit d’analyse,Internet rend l’élève acteur de son
propre apprentissage, grâce à la résolution de problèmes ;
• les activités de groupes permettent de s’exercer au co-apprentissage (mise en commun et
constitution de banques de données, confrontation d’idées, échange…).
En donnant à l’enseignant la possibilité de scénarios diversifiés, l’ordinateur devient un «partenaire».
• Tableau Numérique Interactif
Si le tableau vert ou noir est un espace à deux dimensions et présente les objets dans un plan, la
troisième dimension devient aujourd’hui accessible grâce au tableau numérique interactif (TNI ou
TBI, tableau blanc interactif). C’est un atout important, notamment en mathématiques, en physique-
chimie ou en sciences de la vie et de la Terre : à partir d’un dessin, l’enseignant peut accéder à une
sphère, une molécule d’ADN, une coupe géologique… les faire pivoter, les manipuler, les annoter…
Les enseignants peuvent s’auto former ou bien acquérir de nouvelles formations sur d’autres
plateformes comme par exemple les MOOC.
MOOCsignifie en anglaisMassive Open Online Course. On le traduit généralement en français
par Cours en Ligne Ouvert et Massif (abrégé en CLOM) ouFormation en Ligne Ouverte à
Tous (abrégé enFLOT). Le terme anglophone étant passé dans la langue courante, c’est le terme de
MOOC qui reste le plus utilisé de nos jours.
Pour mieux comprendre les MOOC, voici l’explication de chaque lettre de cet acronyme :
• Massive : un nombre illimité d’étudiants peut assister au cours en même temps. Par exemple, un
cours en 2012 sur l’Intelligence Artificielle a vu s’inscrire plus de 150 000 personnes.
• Open : un MOOC doit être accessible à tous, quel que soit le niveau d’étude. Les cours doivent
être gratuits ou à coup très faible pour qu’un maximum de catégorie de population ait accès au
savoir.
• Online : les étudiants peuvent avoir accès au cours et interagir avec ce dernier où qu’ils se
trouvent dans le monde.
• Courses : un MOOC n’est pas simplement un fichier audio ou vidéo, il doit être interactif, et
permettre à ceux qui le suivent de progresser, grâce à l’appui des nouvelles technologies.
Concrètement, un MOOC est un cours en ligne donné sur internet ou un grand nombre de personnes
peuvent participer. Certains MOOC anglophones réputés peuvent ainsi attirer facilement plus de 100
000 personnes.
C’est donc un outil de formation à distance qui est utilisé via internet, ce qui permet à tout un chacun
de pouvoir suivre les cours, peu importe sa situation géographique.
Les cours sont généralement gratuits mais l’obtention d’un certificat qui permet de valider les
compétences acquises est le plus souvent payant. Ils permettent de déboucher sur un diplôme reconnu,
que cela soit comme formation initiale ou dans le cadre de la formation continue.
Toutes les matières et apprentissages sont possibles : cours de français en ligne,cours d’informatique
en ligne, cours de mathématiques online, cours d’anglais en ligneetc…
3- TYPOLOGIE
Les supportspédagogiques numériques sont de plusieurs types ;
3.1- Matériels (Hardwares)
• Vidéo projecteurs ;
• Tableau numériques interactifs ;
• Scanneurs ;
• Ordinateurs ;…
3.2- Logiciels (Softwares)
• Logiciels de présentations interactives et non interactives
• Tutoriels
• CD de formations, …
3.3- Plateforme d’apprentissage en ligne
• MOOC
• UNESCO-CFIT
• Mobile Learning Cote d’Ivoire, …
3.4- Réseaux sociaux
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels 2019 Page 144
• YouTube
• Facebook ;
• WhatsApp
3- OPEN-SANKORE
Open Sankoré est un logiciel de Tableau blanc interactif. Il fonctionne avec le stylet du TBI, mais il
peut être également utilisé avec un simple vidéoprojecteur et une souris comme moyen de pointage.
Il combine la simplicité des outils d’enseignements traditionnels avec les avantages qu’apportent les
TICE.
Il permet également de faire des présentations interactives où l’interaction entre les élèves peut être au
1er plan.
Grâce à l’insertion de textes, d’images, d’animations multimédias ou simplement avec des
annotations, il devient très simple de demander aux élèves d’expliciter une procédure, de faire un
compte rendu d’un travail de groupe à l’ensemble de la classe si elle est équipée d’un moyen de
projection.
Sur un PC au fond de la classe, avec OpenSankoré, il est possible de proposer des exercices
personnalisés ou adaptés à un élève qui en aura besoin à un moment précis.
Le monde évolue et l’école est condamnée à s’adapter sinon elle sera inefficace. Nous sommes à l’ère
des TICE, les nouveaux analphabètes sont ceux qui ne sauront pas les utiliser. L’école, cadre de
formation par excellence doit intégrer les TICE à la fois comme supports de formation et discipline à
enseigner. Pour réussir sa mission elle devra utiliser toutes les occasions appropriées pour recycler les
anciens enseignants et former les nouveaux pour les rendre opérationnels et efficaces. C’est donc un
défi que la côte d’ivoire entend relever en créant les conditions et les plates-formes pour assurer la
formation initiale et continue des enseignants. L’école de qualité est à ce prix.
(Module transversal)
La pédagogie différenciée est une pédagogie proposant des apprentissages qui respectent l’évolution
de la pensée enfantine, respectueuse du type d’intelligence de chaque enfant, afin que chacun, par des
voies qui lui sont propres, puisse atteindre le maximum de responsabilités.
Différencier, c’est avoir le souci de la personne sans renoncer à celui de la collectivité, s’appuyer sur
la singularité pour permettre l’accès à des outils communs, en un mot : être en quête d’une méditation
toujours plus efficace entre l’élève et le savoir
✓ La définition de la situation
o Définir les objectifs d’apprentissage,
o Repérer ce qui doit être ajusté dans la séquence,
o Définir le processus de différenciation à appliquer.
✓ La phase de l’action
Mise en œuvre des trois étapes précédentes pendant la séance de classe.
✓ L’évaluation.
o Évaluation formative,
o Auto-évaluation,
o Évaluation sommative.
NB : la pédagogie différenciée privilégie l’évaluation formation formative et l’auto-évaluation.
(Module disciplinaire)
1- Rappels
1-1 Définition
Une situation est un ensemble de circonstances contextualisées incluant des tâches que l’élève est
invité à réaliser en vue d’atteindre un but qu’il s’est assigné.
1-2 Fonction
La situation d’apprentissage a pour fonction d’organiser l’activité enseignement/apprentissage de la
leçon. Elle permet d’introduire un nouveau savoir ou un savoir-faire. C’est une situation par laquelle
l’élève manipule, cherche, découvre, pratique pour mieux comprendre : il construit ses connaissances
et les compétences.
1-3 Caractéristiques
La situation d’apprentissage est un support didactique qui présente dans sa structure un contexte,
une ou des circonstance(s), des tâches :
✓ Le contexte est le cadre général, spatio-temporel mais aussi culturel et social, dans lequel se
trouve une personne à un moment donné de son histoire. Il inclut l’ensemble des autres
concepts, mais aussi la personne en situation, une série de ressources, des contraintes et des
obstacles.
✓ les tâches sont les actions ou les activités que l’apprenant/apprenante doit réaliser pour traiter
la situation. La personne en situation utilise à bon escient ce qu’elle connaît déjà, ainsi que les
ressources offertes par la situation ou des ressources externes.
Une tâche requiert simplement l’application de ce qui est connu et l’utilisation de ressources
accessibles, sans plus.
(Module disciplinaire)
La démarche expérimentale consiste à s'appuyer sur des expériences, pour aboutir aux
conclusions recherchées. Pour pratiquer avec efficacité cette démarche, il convient de suivre une
méthodologie cohérente. Celle que nous vous proposons, se résume en quatre étapes essentielles.
Cette étape est très déterminante pour la réussite ou l'échec de la démarche expérimentale.
En effet elle doit permettre d'expliquer aux élèves, le pourquoi et le comment de la réalisation des
expériences.
Il nous semble en effet important que les professeurs prennent le soin de :
- montrer le lien entre l'activité expérimentale et les objectifs du cours ;
- présenter le matériel, en précisant le rôle (si nécessaire, les propriétés caractéristiques) de
chaque élément ;
- prévoir éventuellement une méthode de récolte des mesures ; donner les consignes de
sécurité nécessaires ;
- prévoir les fournitures nécessaires pour l'exploitation des résultats.
En définitive, quelle que soit la discipline, la méthodologie utilisée doit mettre l'apprenant au centre
du processus d'apprentissage. Car, c'est chez lui que l’on veut installer les connaissances et les
compétences. Le professeur doit toujours avoir cela à l’esprit. Ainsi, si une évaluation montre que les
compétences et connaissances visées sont bien installées chez les élèves,le professeur peut être fier de
lui-même et de ses élèves. Dans le cas contraire, il doit se remettre en cause et revoir ses méthodes
d’enseignement.
✓ L’utilisation du tableau.
L’utilisation méthodique du tableau revient au respect d’un ensemble de principes et d’attitudes
suivants :
- diviser le tableau en trois (3) colonnes : la troisième colonne (colonne de droite) peut être
considérée comme la partie brouillon où on peut écrire le vocabulaire spécifique, les mots
difficiles, etc.) ; les deux autres colonnes représentent les traces écrites qui doivent figurer dans
le cahier de l’élève (le plan de la leçon dans la colonne de gauche). Quant au titre de la leçon,
il peut être dans la partie gauche ou dans la partie centrale, bien lisible et encadré.
- veiller à ne jamais laisser apparaître sur le tableau des renseignements inexacts.
- écrire au tableau de façon visible et lisible (de n’importe quel point de la classe), sans fautes
(d’orthographe, de syntaxe etc.) ;
- éviter les abréviations ;
- il est conseillé, de se mettre de biais, pour écrire au tableau. Cela permet ainsi de ne pas
tourner le dos aux élèves et de continuer à surveiller la classe ;
- il est également conseillé de ne pas parler en même temps qu’on écrit au tableau pour éviter la
dispersion de l’attention chez les élèves ;
- il convient de toujours souligner les grands titres et d’hiérarchiser de manière claire les
éléments du plan. En effet, souligner ou écrire certains éléments du plan avec de la craie de
couleur répond à la nécessité de distinguer ces éléments selon leur importance ;
- il faut effacer régulièrement tout ce qui n’est plus utile pour ne pas surcharger le tableau.
Ainsi utilisé, le tableau facilite la compréhension du message et contribue à la mise en œuvre des
apprentissages.
• Discours de l’enseignant (la qualité du questionnement)
Le discours tenu aux élèves doit être clair et simple, le rythme de parole ne doit pas être trop rapide.
L’enseignant doit minimiser le discours théorique et abstrait, surtout avec de jeunes élèves. Les
consignes qu’il donne, les questions qu’il pose, sont facilement compréhensibles et précises. A ce
prix, il évite la dispersion des élèves.
• Cahiers d’élèves
La trace écrite est une synthèse de l’essentiel de chaque « cours ».
Elle est donc concise et succincte.
L’évaluation n’est pas un acte ponctuel, mais un processus qui doit respecter les quatre étapes
essentielles suivantes :
- conception de l’épreuve ;
- administration de l’épreuve (recueil des informations) ;
- correction de l’épreuve (interprétation des informations) ;
-appréciation ou jugement et prise de décision (remédiation, admission en classe supérieure,
redoublement,….)
2- NOTION DE DOCIMOLOGIE
Le terme a été inventé par Henri Piéron en 1923.
La docimologie peut être définie comme l’étude systématique des facteurs qui influencent la notation
dans les examens ou lors des opérations de mesure. Elle étudie les écarts de notes entre correcteurs,
l’application des barèmes, les échelles de notes, l’inter corrélation entre examinateurs et la précision
des correcteurs. Son objectif est d’atténuer dans toute la mesure du possible le rôle du hasard ou de la
subjectivité dans l’attribution des notes.
La docimologie a d’abord revêtu un caractère négatif dans la mesure où elle critiquait les modes de
notation et montrait expérimentalement le manque de fiabilité et de validité des examens (entendus
au sens des exercices proposés). C’est à partir des années1950 que la docimologie est entrée dans une
phase contributive avec les travaux de Bloom et de ses collaborateurs. Elle propose dès lors des
méthodes et techniques de mesure plus objectives, plus rigoureuses, plus justes.
Vers les années 1970 on a ajouté à la docimologie l’étude du comportement des examinateurs et des
apprenants et l’on est arrivé à une psychologie de l’évaluation.
- L'interrogation écrite
De courte durée, elle permet de vérifier l'atteinte d'un nombre restreint d'objectifs précédemment
poursuivis. Le moment de son application n'est jamais connu des élèves. Judicieusement utilisée par
l'enseignant, elle oblige l'élève à apprendre ses leçons régulièrement.
NB : Il faut proscrire l'interrogation sanction.
- Le devoir surveillé
Cette évaluation permet de faire le point sur les acquisitions des élèves au terme d'une période
d'apprentissage plus ou moins longue. Les élèves doivent être informés au moins une semaine à
l'avance de la date, du lieu, de l'heure et de la durée du devoir surveillé. Dans les classes d'examen, sa
durée et sa structure doivent être aussi proches que possible de celles des épreuves de l'examen ou du
concours auquel se préparent les élèves.
- Le contrôle de cahier
Le cahier de cours est un document fondamental pour l'élève et les parents d'élèves car il renferme les
informations essentielles à mémoriser. Un soin particulier doit être apporté à sa tenue. L'enseignant
aide l'élève à prendre conscience de l'importance du cahier de cours grâce au contrôle régulier de son
contenu.
La correction du cahier de l'élève est par conséquent un acte pédagogique majeur qui participe de la
formation de l’élève. Elle requiert beaucoup d'attention, en particulier dans les classes du premier
cycle où l'élève doit apprendre à organiser la prise de note et dans les classes d'examen où il faut éviter
que le cahier renferme des erreurs préjudiciables à l'élève le jour de l'examen.
- Le compte rendu des TP
- Le devoir de maison
1.1.2- L’appariement
Présentation
Il s’agit d’établir une correspondance, une association de données par paire et quelques fois par
triplets. Cet exercice prend ordinairement la forme de deux listes d’éléments qui doivent être associés
entre eux selon une règle donnée. L’une sera considérée comme l’ensemble question et l’autre comme
l’ensemble réponse.
Exemples :
Exemple 1
En t’aidant de l’exemple donné, associe chaque grandeur physique à son expression.
Exemple : 1-g
Exemple 1
Pour chacune des propositions suivantes, recopie le numéro de la proposition et écris à la suite
« V » si elle est vraie ou « F » si elle est fausse. Exemple : 1 – F
Sur un chantier de construction, on soulève des charges à l’aide d’une grue. La force exercée par la
grue fournit un travail ……….. tandis que le poids de la charge effectue un travail………. . La
puissance mécanique développée par la force est ………… du travail de cette force par la durée.
Quant au travail, il est …………de la force par la longueur du déplacement
1.1.5- Le réarrangement
Présentation : il s’agit de replacer dans un ordre donné (logique, chronologique) une série d’énoncés
ou d’éléments présentés dans le désordre. Cet ordre peut être indiqué à l’aide de lettre ou de chiffre.
Exemple : À partir des mots ou groupe de mots ci-dessous, reconstitue une phrase à lui donner un sens
en rapport avec les forces.
ces forces / contraires. / soumis à / Un solide / deux forces / sont colinéaires / et de / équilibre si /sens /
intensité / de même / est en
✓ La phrase à compléter :il s’agit de compléter des phrases incomplètes. Les mots ou
expressions ne sont pas donnés.
Exemple
Complète les phrases ci-dessous.
1. L’énergie cinétique d’un solide en mouvement dépend de sa…….... et de sa……......
2. La molécule d’un alcool est composée d’atomes de …. ....., d’…….....et d’……….....
1.2.2 -La question à réponse élaborée
Présentation
La question à réponse construite permet de vérifier si l'élève est capable de trouver lui-même la
réponse à une question, d'organiser sa pensée et de l'exprimer de façon cohérente. Elle peut donc faire
appel à des habilités mentales supérieures, telles l'analyse, la synthèse, et l'évaluation, qui échappent le
plus souvent aux questions de type objectif. En outre, elle permet de vérifier non seulement
l'exactitude d'une réponse, mais également la qualité de la démarche employée pour y parvenir.
On doit y recourir lorsque l'on veut évaluer des comportements que les questions de type objectif ne
permettent pas de mesurer. Elle est également très utile lorsque l'on poursuit un but pédagogique et
que l'on est plus intéressé à connaître la démarche de l'élève qu'à mesurer son rendement.
Exemple : voir sujets d’examen au BAC et au BEPC actuels et situation d’évaluation en APC
Sur un chantier de construction, un groupe d’élèves observent le travail d’un ouvrier. Pour faire un
trou dans le sol en un point A, l’ouvrier utilise une barre à mine de masse m=12kg qu’il tient
verticalement. Il la soulève jusqu’en B d’une hauteur AB=80cm puis la laisse retomber en la
guidant simplement. Impressionné par l’effet de la barre à mine sur le sol, le groupe veut
déterminer le travail de la force 𝐹 exercée par l’ouvrier. Ils te sollicitent.On donne g = 9,8 N/kg
1- Indique l’effet du travail de la force 𝐹 exercée par l’ouvrier pour soulever la barre entre A et
B
2- Calcule la variation de l’énergie potentielle de pesanteur de la barre entre A et B
3- Détermine la relation qui existe entre le travail de la force 𝐹 et l’augmentation d’énergie
potentielle de pesanteur de la barre.
4- Déduis la valeur du travail de la force 𝐹
Caractéristiques
• Contexte :Sur un chantier de construction.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels 2019 Page 170
• Circonstances :Impressionné par l’effet de la barre à mine sur le sol
• Consignes :
-Indique l’effet du travail de la force 𝐹 exercée par l’ouvrier pour soulever la barre entre A
et B
-Calcule la variation de l’énergie potentielle de pesanteur de la barre entre A et B
-Détermine la relation qui existe entre le travail de la force 𝐹 et l’augmentation d’énergie
potentielle de pesanteur de la barre.
-Déduis la valeur du travail de la force 𝐹 .
Tableau 2
SITUATIONS D’APPRENTISSAGE SITUATIONS D’EVALUATION
• La mobilisation de la classe doit être • La situation doit être réaliste et doit avoir du sens.
clairement ressentie • Les consignes doivent être les plus indépendantes
• Il faut un lien de cohérence et de nécessité possibles les unes des autres. Et cela doit être ressenti à
entre la ou les tâches et la ou les travers les verbes utilisés.
circonstances. • Toute consigne pouvant être traitée sans référence à
• La ou les circonstances doivent être l’énoncé est impertinente.
claires, précises et concises. • Le nombre de consignes ne peut excéder quatre (04)
• Les tâches doivent s’articuler autour du • Hiérarchiser les consignes en tenant compte du niveau
tableau des habiletés et contenus. taxonomique.
• Les apprenants doivent être au centre de la • La formulation de la consigne doit se faire à la
situation et non les enseignants. deuxième (2è) personne du singulier de l’impératif.
• L’amorce n’est pas à confondre avec la • Il faut un lien de cohérence et de nécessité entre les
situation. consignes et la ou les circonstances.
• La situation d’évaluation doit être de la même famille
que celle d’apprentissage et non une copie conforme.
• Ne pas insérer d’autres outils d’évaluation (QCM, Vrai
ou faux,..) parmi les consignes.
Devoirs surveillés
3ème Conforme à la structure de l’épreuve du B.E.P.C.
Remarque :
- en 6ème, 5ème et 4ème, les tests objectifs et les tests subjectifs de l’exercice 1 sont des niveaux taxonomiques de la connaissance et de la
compréhension.
- L’exercice 2 est une situation d’évaluation de Physique ou une situation d’évaluation de chimie qui porte sur les notions qui ne sont pas
traitées dans l’exercice 1.
Le sujet d’examen du BEPC couvre toutes les compétences déclinées à travers le profil de sortie des apprenant(e)s à la fin du premier cycle de
l’enseignement secondaire. Il présente la structure suivante :
Titre de l’épreuve : Physique-Chimie ;
Durée de l’épreuve : Deux heures (2H) ;
Notation de l’épreuve : L’épreuve sera notée sur 20 points dont 12 points pour la physique et 8 points pour la chimie.
Composantes de l’épreuve : L’épreuve comporte trois (3) exercices notés exercice 1, exercice 2, et exercice 3 qui prennent en compte les
quatre (4) compétences au programme.
Caractéristiques de chaque exercice
✓ EXERCICE 1
Il comporte des items de Physique et des items de Chimie.
Le contenu de cet exercice doit porter sur les notions qui ne sont pas prises en compte dans les exercices 2 et 3.
Les tests utilisés dans cet exercice sont consignés dans le tableau ci-dessous.
Tests subjectifs ou des questions à réponses construites (on se limitera dans ce - Phrases à compléter ;
cas aux questions à réponses courtes) - Questions à réponses directes.
Les habiletés évaluées dans cet exercice doivent être des niveaux taxonomiques de la connaissance, de la compréhension et de l’application.
✓ EXERCICE 3
Cet exercice est une situation portant sur la Chimie.
Cette situation peut porter sur une ou plusieurs leçons de la compétence. Les consignes doivent respecter les niveaux taxonomiques indiqués dans les
tableaux habiletés/contenus du programme éducatif.
N.B. : ces deux exercices sont des exercices à réponses élaborées.
BARÈME
RÉPARTITION DES POINTS
Physique 5 points
EXERCICE 1 8 points
Chimie 3 points
EXERCICE 2 Physique 7 points
EXERCICE 3 Chimie 5 points
TOTAL 20 points
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 179
4- RÉVISION DE L'ÉPREUVE
On peut réviser soi-même l'épreuve, mais il est bon de confier cette tâche à des personnes qui n'ont
pas participé à son élaboration ; il leur sera plus facile de déceler les erreurs ou les ambiguïtés qui
auraient échappé à l'attention du rédacteur.
GRILLE D’EVALUATION OU DE REVISION D’UNE EPREUVE DE PHYSIQUE-
CHIMIE
Éléments d’appréciation Présence Décision
Critères Indicateurs Oui Non
Examen-session
Discipline
FORME
Identification Série(BAC)
Durée
Coefficient
Directives précises
Administration
Directives exhaustives
Document aéré
Document lisible (typographie: police, taille)
Illustrations (schémas, dessins, courbes,
FORME
Conclusion générale
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 180
RYTHME DES DIFFERENTES EVALUATIONS
Évaluation
Nombre
Niveau Nature minimum par Durée max.
trimestre
I.E. 3 15 min
ème ème ème
6 ,5 ,4 I.O. 2 -
D.S. 3 1h
I.E. 3 15 min.
3ème I.O. 2 -
D.S. 3 2H
I.E. 3 15 min
2nd A
D.S. 3 1 h 30
I.E. 3 15min.
2nd C
D.S. 3 2H
I.E. 3 15min.
1ère A
D.S. 3 1H
I.E. 3 15 min.
1ère C et 1ère D
D.S. 3 2H
I.E. 3 15 min.
TC et TD
D.S. 3 3H
NB: Les interrogations orales restent à l'appréciation des professeurs au second cycle
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 181
2- PRINCIPES DE CORRECTION
2.1- Corrections des copies
Les copies des élèves doivent être corrigées avant la correction du devoir en classe (les instructions
officielles prévoient un délai maximal de quinze jours entre la tenue du devoir et sa correction en
classe).
Pendant la correction des copies, le professeur doit relever les erreurs les plus couramment
commises par les élèves. Il peut ainsi identifier les parties du cours mal comprises par les élèves, sur
lesquelles il pourra être amené à revenir.
Les méthodes de correction des copies
Les méthodes de correction recommandées sont la correction verticale, la correction horizontale, la
méthode quantitative et la méthode qualitative.
▪ La correction verticale et la correction horizontale
La correction verticale consiste à corriger les copies des élèves l’une après l’autre.
La correction horizontale consiste à corriger la même question sur toutes les copies et ainsi de
suite.
▪ La méthode quantitative :
Elle consiste à comparer les réponses obtenues aux réponses attendues en se conformant aux
critères de correction prévus par le guide de correction. Pratique pour les questions à réponses
limitées, cette méthode n’est pas toujours applicable à la correction de réponses élaborées.
▪ La méthode qualitative ou méthode globale :
Elle consiste à classer les copies selon la qualité de la réponse dans son ensemble à partir de critères
définis à priori. On procède à un premier classement après une lecture assez rapide de toutes les
réponses. On relit ensuite attentivement chacune des réponses ainsi regroupées pour les réévaluer au
besoin et l’on distribue la même note à toutes les réponses figurant dans une même catégorie. En
général, quatre ou cinq catégories suffisent. Cette façon de procéder peut être utilisée pour les
réponses élaborées, surtout lorsqu’elles font appel à l’originalité de l’élève.
- Corriger toutes les réponses à une même question avant de passer à la question suivante.
- Lire d’abord quelques réponses afin de voir s’il serait indiqué de modifier la clé de correction.
- Changer l’ordre des copies d’une réponse à l’autre ;
- Cacher le nom de l’élève pour ne pas être influencé par l’idée que l’on a déjà de cet élève
(effet de halo).
- Cacher la note attribuée aux questions déjà corrigées.
- Ne pas tenir compte des facteurs externes à l’objectif évalué : se conformer aux critères
établis dans le guide de correction.
- Relire les copies corrigées ; les faire relire si possible.
- Annoter la copie si elle doit être retournée à l’élève : expliciter la note et faire des
commentaires sur les points forts et les points faibles.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 182
Il est recommandé aux professeurs d'envoyer des élèves au tableau, en multipliant leurs passages, ce
qui évite ainsi de demander à un élève de corriger une partie importante du devoir, voir le devoir en
entier.
Le passage d'un élève au tableau n'est pas une interrogation orale, mais une demande de
participation de cet élève à la correction du devoir.
Dans ce contexte il faut permettre à l'élève de consulter sa copie pour présenter sa solution au
tableau (le professeur envisagerait-il de faire un cours, préparé dix à quinze jours auparavant, sans
utiliser ses notes?).
Pour présenter la solution à une question, il semble plus réaliste d'envoyer au tableau un élève qui a
su traiter, même maladroitement, cette question.
Par respect de l'élève il faut le laisser présenter sa solution, et éventuellement en faire ensuite une
critique avec la classe. Le professeur peut également corriger certaines questions du devoir, mais
cette correction doit s'appuyer sur un dialogue professeur-élèves.
Le professeur peut corriger très rapidement les questions qui n'ont pas posé de problème à
l'ensemble des élèves.
2.2.2- La prise de notes
Il n'y a aucun intérêt à ce que les élèves prennent l'intégralité de la correction d'un devoir.
Seules les questions non traitées correctement, conduisent obligatoirement à la prise de note d'une
correction par l'élève. L'élève peut prendre la correction du devoir :
- dans son cahier d'exercices, dans lequel il collera sa copie;
- ou sur sa copie (prévoir à cet effet une colonne pour cette correction) en regard de sa solution ;
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 183
2.3- Correction en classe d'un exercice non noté
Le professeur recherche la même participation active des élèves que lors d'une correction de devoir
surveillé.
Étant dans l'ignorance du travail réalisé par les élèves, pour chaque question le professeur :
- donne le résultat numérique;
- repère les élèves ayant trouvé ce résultat;
- envoie au tableau un de ces élèves proposer sa solution à la question;
- critique si besoin sa solution, avec l'ensemble de la classe, en privilégiant la participation des
élèves pour lesquels l'exercice a présenté des difficultés;
- donne une solution finale à la question;
- fait noter cette solution sur le cahier d'exercices, si possible en regard de sa rédaction, par les
élèves qui n'ont pas su traiter la question. A cet effet, il est pratique de diviser la page du cahier
d'exercices en deux colonnes (une pour la rédaction de la solution de l'élève et l'autre pour la
correction éventuelle de cette solution).
1- LA REMEDIATION
1.1- Définition
La remédiation, c’est la remise à niveau des apprenants/apprenantes ayant des difficultés dans leurs
apprentissages. Elle s’établit à partir d’un diagnostic que l’Enseignant établit au vu des résultats de
l’évaluation. La remédiation est donc une étape importante dans la pédagogie de l’intégration. Elle
permet à l’élève de revenir sur ce qu’il n’a pas compris et d’acquérir les compétences qu’il n’a pas
acquises. En fonction des moyens et du temps, l’Enseignant choisit ce à quoi il veut remédier et la
façon dont il veut y remédier.
La remédiation consiste à :
- repérer les erreurs (s’il s’agit d’oral, l’enseignant corrigera les erreurs les plus flagrantes, et relèvera
pour lui-même, celles qui feront l’objet des activités de remédiation) ;
- décrire les erreurs : regrouper les erreurs similaires et les organiser ;
- rechercher les sources d’erreurs: identifier les origines et les causes des erreurs ;
- mettre en place un dispositif de remédiation consistant à proposer des solutions.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 184
1.2- Comment organiser une remédiation à partir de la correction de copies d’élèves ?
AVANT PENDANT APRES
Le respect des différentes étapes de la L’enseignant peut : L’enseignant doit
remédiation doit être observé : - expliciter les différentes parties mal proposer des évaluations
▪ l’identification des erreurs ou des maîtrisées par les apprenants (es) en sur les notions explicitées
habiletés non maitrisées ; s’aidant, par exemple, d’exercices à ses élèves.
▪ la description des erreurs ; simples ;
▪ la recherche des sources des - modifier les conditions
erreurs ; d’apprentissage (passage de la
▪ la proposition de solutions ; théorie à la pratique expérimentale).
2. LA REGULATION
La régulation de l’apprentissage permet de soutenir la progression de l’apprenant, de l’amener à
dépasser certaines difficultés, de l’aider à développer des démarches d’autorégulation et à construire
du sens aux situations d’apprentissage vécues.
Elle permet à l’enseignant de recueillir des informations sur les apprentissages des apprenants pour
ajuster l’enseignement en fonction de leurs besoins.
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MODULE 12
AUXILIAIRES PEDAGOGIQUES ET
ADMINISTRATIFS
(Module disciplinaire)
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 186
On regroupe sous le vocable« auxiliaires pédagogiques et administratifs », le cahier de textes, le
cahier ou registre d’appel, le cahier ou registre de notes, le bulletin de notes de l’élève et le livret
scolaire.
L’obligation de remplir quotidiennement les trois (03) premiers documents ne doit pas être
ressentie comme une simple formalité et sans utilité, mais fait partie des obligations
professionnelles du professeur. Il revêt une importance capitale pour tous les partenaires du système
éducatif.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 187
C’est un document pédagogique car il permet de :
▪ suivre le respect du programme éducatif ;
▪ suivre le respect de la progression annuelle;
▪ suivre le rythme et la nature des évaluations ;
▪ suivre la concordance du corrigé avec les sujets proposés aux élèves ;
▪ veiller à la qualité du contenu des leçons ;
▪ apprécier la qualité du plan de la leçon ;
▪ apprécier la présence et la qualité des supports pédagogiques ;
▪ veiller aux respects des normes pédagogiques lors des évaluations, etc.
Pour que le cahier de textes remplissepleinement ses fonctions, il doit être tenu avec soin, au jour le
jour afin de restituer les informations utiles sur les activités du professeur aux partenaires du
système éducatif.
Remarque:
▪ Chaque fois qu’un professeur est en classe, le cahier de textes doit s’y trouver ; ilfaut donc
éviter d’amener le cahier de textes en salle des professeurs ou hors de l’école pour le
remplir.
▪ L’utilisation des couleurs doit obéir à des objectifs précis (éviter l’utilisation fantaisiste
des couleurs).
▪ Éviter l’utilisation des feutres.
▪ Éviter les abréviations dans le cahier de textes.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 189
Document précieux dans une classe, le cahier de textes est le premier document de référence pour
servir de preuve en faveur ou contre le professeur dans ses rapports avec tous les acteurs et
partenaires du système éducatif. A la fois cahier de bord de la classe, miroir et baromètre du travail
quotidien du professeur dans sa classe, il constitue un outil de pilotage dont l’importance n’est plus
à démontrer. Il est le reflet de l’image du professeur, de sa personnalité ; par conséquent, il doit être
tenu avec le plus grand soin et la plus grande rigueur.
En faisant régulièrement l’appel en classe, le professeur joue son rôle d’éducateur car en plus des
savoirs qu’il dispense, le professeur doit aussi éduquer les élèves afin de les amener à mieux
s’insérer dans le tissu social.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 190
III- LE CAHIER OU REGISTRE DE NOTES
1- IMPORTANCE DU CAHIER DE NOTES
C’est un document pédagogique et administratif important.
C’est dans ce cahier que sont consignées toutes les notes des élèves après chaque évaluation.
Le professeur doit :
▪ le remplir correctement et sans ratures (surcharge) ;
▪ reporter les notes après chaque évaluation (ne pas attendre la fin du trimestre / semestre pour
le faire) ;
▪ Indiquer les dates et la nature de l’évaluation ;
▪ reporter les moyennes trimestrielles, semestrielles, annuelles, les rangs des élèves et les
statistiques ;
▪ s’assurerde la présence du cahier de notes pendant la séance.
13/10/2018
22/10/2018
17/11/2018
08/12/2018
12/12/2018
Nom et
DS1/20
DS2/20
DS3/20
IE1/10
IE2/10
IE3/10
Moyenne
prénoms des Rang
sur /20
élèves
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 191
4- UTILISATEURS DU CAHIER DE NOTES
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 192
- les appréciations, signatures et cachet du/des Chef(s) d’établissement.
Le livret scolaire atteste de par sa tenue, du sérieux ou non des enseignants et des responsables
administratifs de l’établissement (Chef d’établissement, adjoints et éducateurs) chargés de sa
gestion quotidienne.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 193
MODULE 13
ACTIVITES VIE SCOLAIRE.
CLUBS SCOLAIRES
(Module transversal)
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 194
Dans un établissement scolaire, en plus des enseignements/apprentissages, d’autres activités
socioculturelles concourent à l’animation et au rayonnement de l’école.
Dans ce module, nous traiterons de l’aspect encadrement des élèves pendant le temps hors classe à
travers les activités socioculturelles ou activités parascolaires en étroite collaboration avec les
enseignants et autres membres animateurs sociaux. Aussi, l’identification des activités
socioculturelles, leurs mécanismes de mise en œuvre ainsi que leur contribution au rayonnement
culturel et récréatif de l’établissement constitueront les axes de réflexion.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 195
7- LES ACTIVITÉS DE L’ENTREPRENEURIAT SCOLAIRE
L’entrepreneuriat scolaire est un projet novateur instauré depuis maintenant trois ans par le
gouvernement ivoirien dans notre système éducatif. Il s’agit de développer des activités permettant
d’inculquer la culture entrepreneuriale à nos élèves à partir d’activités lucratives.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 196
Dans le cadre de sa participation au rayonnement culturel et récréatif de l’établissement
l’enseignant est appelé à jouer un rôle essentiel de régulateur. La réussite des activités dépend du
climat, des pratiques adoptées et des liens tissés avec les élèves.
A cet effet, il doit :
- susciter la création de clubs scolaires ;
- animer ou encadrer l’animateur du club scolaire ;
- s’impliquer volontairement et bénévolement dans le fonctionnement des clubs scolaires ;
- apporter la documentation ;
- faire preuve de professionnalisme ;
- encourager les élèves à la pratique des activités parascolaires ;
- œuvrer à l’amélioration de l’atmosphère générale de l’établissement ;
- etc.
2–DIFFICULTÉS RENCONTRÉES
La pratique des activités parascolaires rencontre quelques difficultés dans sa mise en œuvre. On
peut évoquer :
- la réticence de bon nombre d’enseignants à s’impliquer dans la pratique d’activités
parascolaires ;
- les rapports quelques fois difficiles entre encadreurs et élèves ;
- l’indisponibilité de l’enseignant à encadrer ;
- le manque de motivation des encadreurs ;
- le manque de moyens ;
- le manque d’engouement des élèves ;
- le faible engagement ou implication de l’administration scolaire.
De manière générale, l’élève retire des activités sportives un bien-être physique et mental, de la
confiance en soi, de l’humilité, de l’autodiscipline, de la détermination, ... Sur le plan
psychologique, ces programmes physiques participent beaucoup à l’intégration de l’élève dans sa
viescolaire, particulièrement s’il est un nouveau venu. En effet, la pratique d’une discipline
sportive, dans laquelle il est excellent, permet à l’enfant d’avoir confiance en lui sur ses
performances et sur ses capacités. Ces valeurs sont par la suite transmises dans sa façon
d’appréhender les cours. L’apprentissage est facilité et l’élève améliore ses résultats en classe.
2-CLUB JEUX
L’éducation par le jeu, aussi connue sous le nom de ludo-éducation n’est autre que l’association de
l’éducation et la distraction. Le concept vise à instruire et socialiser l’enfant en intégrant des leçons
dans des formes de divertissement telles : les programmes de télévision, les jeux vidéo, les
programmes multimédias ou encore par la musique. Quoi qu’il en soit, il est important que l’enfant
n’ait pas la sensation de travailler pendant qu’il s’amuse.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 197
Les activités lors desquelles les enfants jouent permettent de découvrir, de comprendre et de
prendre plaisir aux jeux, de définir les rôles de chacun pendant une partie et de s’y tenir. Les jeux
ont un aspect éducatif et social. Il s’agit effectivement de s’instruire en s’amusant, de lier
apprentissage et divertissement grâce au jeu, de jouer avec d’autres enfants ou adolescents. Le jeu
est source d’éveil. Il peut permettre à l’élève de communiquer avec d’autres, de développer sa
motricité, des logiques et stratégies, d’acquérir de nouvelles connaissances et compétences.
5-CLUB PRESSE
Le club Presse de l’établissement est actif et dynamique. Les journaux scolaires sont prisés de tous
et permettent une ouverture de l’établissement sur l'extérieur. C'est également un lieu d'expression
personnelle et collective. Il amène les membres à :
- rédiger des textes cohérents, construits en respectant les consignes imposées ;
- adapter son propos à la situationd'écriture ;
- prendre la parole en public, devant une caméra et des micros ;
- prendre part à et animer un débat ;
- adaptersa prise de parole à la situation de communication.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 198
6-CLUB VIH/SIDA, CLUB EVF (ÉDUCATION À LA VIE FAMILIALE)
Dans ces entités, l’expression artistique notamment la peinture et le théâtre sont utilisés pour faire
passer le message sur les thèmes abordés tels que la santé de la reproduction, les IST-SIDA, les
violences faites aux filles etc…
L’importance du rôle de ces clubs n’est plus à discuter tant pour l’élève que pour ses parents qui
trouvent un moyen de parler aux enfants de sexualité sans le faire vraiment. En fait, le club se
charge de le faire par les professeurs encadreurs et les activités menées avec le soutien
d’organismes non gouvernementaux.
Les clubs scolaires sont un excellent moyen de développer le sens de l’entraide, l’esprit d’équipe,
l’esprit d’initiative et la prise de parole. Ils participent à la vie et au rayonnement de l’établissement
en proposant des activités sportives, culturelles et récréatives aux élèves. Ils demeurent un cadre de
promotion de meilleurs résultats scolaires, de développement de qualités et talents personnels et de
consolidation des aspirations scolaires.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 199
MODULE 14
FORMATION CONTINUE DES
ENSEIGNANTS
(Module transversal)
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 200
I. SENS ET PROCESSUS DU DEVELOPPEMENT PROFESSIONNEL
1– DÉFINITION
De prime abord le développement professionnel peut être perçu comme un processus de
changement, de transformation, par lequel les enseignants parviennent peu à peu à améliorer leurs
pratiques, à maitriser leur travail et à se sentir à l’aise dans leurs pratiques.
Toutefois, selon Clément et Vandenberghe, 1999, « le développement professionnel apparait
comme un processus de modification selon lequel l’enseignant sort progressivement de son
isolement pour s’engager dans une démarche collaboratrice qui doit être à la fois collégiale et
autonome et qui lui permet d’augmenter sa confiance en soi. »
En définitive, le développement professionnel est associé à la recherche, à la réflexion
(Lieberman et Miller, 1990 ; Wells, 1993) et à toute expérience d’apprentissage naturel (Day,
1999). Dans cette optique, Barbier, Chaix et Demailly (1994) proposent que le développement
professionnel soit un processus de « transformations individuelles et collectives des
compétences et des composantes identitaires mobilisées ou susceptibles d’être mobilisées dans
des situations professionnelles » (p. 7).
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 201
L’enseignant a une grande responsabilité dans son propre perfectionnement : d’abord, par son
engagement et sa persévérance, ensuite, parce qu’une voie privilégiée du développement
professionnel est l’analyse réflexive des pratiques administratives et pédagogiques, c’est-à-dire une
analyse personnelle de ses propres pratiques.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 202
1.1.3- Partenaires du CE
Les partenaires du Conseil d’Enseignement sont :
- les C.E des autres disciplines ;
- l’Unité Pédagogique de la Discipline ;
- la Coordination Régionale Disciplinaire (C.R.D).
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 203
2- LES FONCTIONS DES ACTEURS
ACTEURS FONCTIONS
AU NIVEAU DES C.E
.
- Ils initient des rencontres à caractère pédagogique ;
- Ils apprécient l'ordre du jour décidé par les C.E. ;
- Ils veillent à la participation de tous aux réunions ;
- Ils mettent à la disposition des C.E. les moyens nécessaires à
leur fonctionnement ;
- Ils participent aux réunions ou se font représenter par leurs
Adjoints.
LES CHEFS - Ils assurent la diffusion des comptes-rendus d'activités aux
D'ETABLISSEMENT membres du C.E., et à la Coordination disciplinaire de l'A.P.F.C.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 204
ACTEURS FONCTIONS
AU NIVEAU DU C.E.
AU NIVEAU DE L'U.P.
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ACTEURS FONCTIONS
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3.2- Dans le cadre de la gestion des programmes
Elles harmonisent l'exécution des programmes d'enseignement par :
- L'élaboration de progressions communes ;
- La mise en œuvre des stratégies d'opérationnalisation des progressions ;
- La conception d'outils d'évaluation (devoirs de niveau, examens blancs, examens régionaux)
etc.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 207
5- L'ANIMATION D'UNE RÉUNION PÉDAGOGIQUE ET LA RÉDACTION D'UN
COMPTE RENDU
5.1- Réunion pédagogique
• une affiche d'information placardée en salle de professeurs et/ou dans tout autre endroit
permettant l'accès des enseignants à l'information.
N.B : Quelle que soit la forme utilisée, la convocation doit nécessairement comporter l'ordre
du jour, la date, l'heure et le lieu de la réunion. Tous les acteurs doivent être informés au
moins une semaine avant la tenue de la réunion.
- Échanger des informations visant à améliorer, chez le professeur, sa pratique de classe au double
plan pédagogique et didactique ;
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 208
- Promouvoir la gestion participative des enseignants pour la réalisation des activités de l’U.P.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 209
6- ÉLABORATION D’UN PLAN D’ACTIONS ET REDACTION D’UN RAPPORT
D’ACTIVITES
(voir tableaux en annexe)
6.1-Élaboration d'un plan d'actions
Les activités que le C.E. ou l'U.P. peut mener au cours d'une année scolaire sont :
❖ Dès la rentrée scolaire :
- Réunion d'informations ;
- Élaborationdesprogressions si nécessaire ;
- Élaboration du plan d'actions.
❖ Courant premier trimestre :
- Activités de formation (classes ouvertes sur des aspects du programme qui posent problème
au plus grand nombre) ;
- Production de documents (synthèse des documents d'accompagnement).
- Organisation de devoirs de niveau.
❖ Fin 1er trimestre :
Réunion bilan des activités du 1er trimestre (l'état d'avancement des progressions, le point
des productions et le point des devoirs de niveau).
❖ Courant 2e trimestre :
- Activités de formation pédagogique (ateliers ciblés) ;
- Production de sujets d'examens blancs ;
- Organisation de devoirs de niveau ;
- Activités diverses.
❖ Fin 2e trimestre :
Réunion bilan des activités (l'état d’exécution des progressions, le point des productions, des
évaluations et des activités diverses).
❖ Courant 3e trimestre
- Organisation de devoirs de niveau ;
- Finalisation des productions documentaires ;
- Activités diverses.
❖ Fin 3 e trimestre :
Réunion bilan du 3e trimestre et de l'année (état d’exécution des progressions, évaluation
des activités menées). Les C.E., au cours de cette réunion-bilan, peuvent passer des
commandes de matériels didactiques auprès de leur administration scolaire en vue de
rendre plus performants les enseignements.
Quant à l'U.P., elle formule auprès du Chef d'établissement responsable administratif de l'U.P., les
observations faites par les enseignants dans le sens du renforcement de l'efficacité de la structure.
N.B.: Après chaque réunion, un compte rendu écrit (voir tableau annexe) est adressé à tous
les membres pour lecture et adoption.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 210
FICHES DE COMPTE RENDU DE REUNIONS DES UNITES PEDAGOGIQUES OU DES
CONSEILS D’ENSEIGNEMENT
DRENET VILLE/ETABLISSEMENT :
A.P.F.C.: CONTACT:
CYCLE: UP/CE no:
ETABLISSEMENTS CONCERNES
1 4 7 10
2 5 8 11
3 6 9 12
REUNION DE L’UP/CE
PARTICIPANTS
N° NOM ET EMPLOI ETABLISSEMENT CONTACTS EMARGEMENT
PRENOMS
ABSENTS
N° NOM ET PRENOMS EMPLOI ETABLISSEMENT OBSERVATIONS
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 211
SYNTHESE DES ACTIVITES
THEMES DE LA OBJECTIFS RESULTATS PROBLEMES SOLUTIONS PROPOSEES
REUNION POURSUIVIS ATTENDUS RENCONTRES
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 212
MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE
REPUBLIQUE DE CÖTE D’IVOIRE
ET DE L’ENSEIGNEMENT TECHNIQUE
Union – Discipline – Travail
---------------------------
---------------
DIRECTION REGIONALE DU …………………..
---------------------------
ANNEE SCOLAIRE :…………..……… /…………. …………
ETABLISSEMENT :………………………………………………………………………………
DISCIPLINE :…………………………………………………………
U.P. ou C.E. :……………………………………………………………………………………….
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 213
EXEMPLE DE PLAN D’ACTIONS (UP/CE)
TYPE FINANCEMENT
PUBLIC PERSONNE
PERIODE D’ACTI OBJECTIFS VISES DATE LIEU MOYENS
CIBLE RESSOURCE COUT SOURCE
VITES
Indiquer la ou les
Personnes
-Donner des informations officielles Professeurs de
Réunion L.M. de extérieures à
sur le thème de l’année scolaire et les physique 19/11/
de Bondoukou.(sall l’U.P.ou au C.E.
directives. –Élaborer des progressions. chimie 2010
rentrée e S.P.6) sollicités pour
-Élaborer le plan d’actions. de…………
l’animation de
l’activité.
Premier harmoniser le point de vue des professeurs de Collège
classes 28/10/ les Manuels
trimestre professeurs sur la rédaction d’un Français moderne
ouvertes 2010 de 3ème
2010 -2011 paragraphe argumentatif de……. bondoukou
du 13/09 au moyens pour
les élèves du
03/12/ production de
2nd cycle des L.M.bondoukou
2010 devoirs évaluer les acquis des élèves d’un 16/11/ sujets
établissements
de niveau même niveau 2010 - salles de
de
classe
………………
disponibles
réunion - Faire l’état d’exécution des
professeurs de
bilan du progressions 21/12/
art plastique C.M bondoukou
premier - Faire le point des classes ouvertes 2010
de………….
trimestre faire le point des devoirs de niveau
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 214
RAPPORT D’ACTIVITES
INTRODUCTION
III– ANALYSE
1. Points de satisfaction
2. Insuffisances relevées
CONCLUSION
Fait à ………………… le……………..…….
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 215
7-L’ANTENNE DE LA PÉDAGOGIE ET DE LA FORMATION CONTINUE (APFC)
7.1- Organisation administrative de l’Antenne de la Pédagogie et de Formation continue
L’Antenne de la Pédagogie et de la Formation Continue est une structure déconcentrée de la
Direction de la Pédagogie et de la Formation Continue.
(Cf Arrêté n°0107/MEN/DPFC du 05 SEP 2012, modifiant l’arrêté n°060/MEN/DPFC du 04 NOV
2002, portant organisation et fonctionnement des Antennes de la Pédagogie et de la Formation
Continue).
♦ l’APFC est dirigée par un Chef d’Antenne nommé par décision du Ministre de l’Éducation
Nationale, de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle parmi les Inspecteurs
de l’Enseignement Secondaire chargés de la pédagogie ou parmi les Conseillers Pédagogiques de
Lycée.
♦ Chaque APFC regroupe en son sein des Coordinations Régionales Disciplinaires (CRD). Celles-ci
couvrent à la fois la maternelle, le primaire, les CAFOP et le secondaire.
♦ Chaque Coordination Régionale Disciplinaire est dirigée par un Conseiller(*) Pédagogique du
Secondaire appelé Coordonnateur Régional Disciplinaire.
Il est placé sous l’autorité hiérarchique directe du Chef d’Antenne.
(*) Conseiller Pédagogique est désormais Inspecteur Pédagogique, depuis le décret n°2007-695
du 31 déc. 2007 modifiant et complétant le décret n°93-608 du 02 juillet 1993 portant classification
des grades et emplois dans l’administration de l’État et dans les Établissements Publics
Nationaux).
7.2 Quelques missions de l’Antenne de la Pédagogie et de la Formation Continue
L’APFC a pour missions d’appliquer dans sa zone d’influence les directives de la Direction de la
Pédagogie et de la Formation Continue, en matière de pédagogie et de formation continue des
personnels enseignants des établissements scolaires publics et privés (laïcs et confessionnels).
* En matière de Pédagogie
● D’organiserl’encadrement pédagogique des enseignants des établissements publics et privés de la
maternelle, du primaire, du secondaire général et technique et des CAFOP à travers des ateliers de
formation, des stages, des séminaires et des journées pédagogiques ;
●D’œuvrer à l’amélioration des performances des enseignants par la maîtrise des contenus, des
méthodes et des approches pédagogiques au sein des Unités Pédagogiques (UP), des Conseils
d’Enseignement (CE) ;
● De superviser la désignation des Animateurs des Unités Pédagogiques, l’élaboration des plans
d’actions et des progressions d’apprentissage.
Placés sous l’autorité des Inspecteurs généraux chargés de la pédagogie ils ont pour missions :
- l’encadrement, le contrôle, l’évaluation et la notation des personnels enseignants ;
- la participation à la formation initiale et continue des personnels enseignants en liaison
avec les structures concernées ;
- l’initiation et la conduite d’études et de réflexions devant permettre d’améliorer la qualité
de l’enseignement ;
- l’appréciation de la pertinence du matériel didactique, des méthodes et des stratégies mises
en œuvre dans les établissements d’enseignement secondaire général publics et privés ;
- le suivi de l’application des programmes et des normes pédagogiques en vigueur ;
- le suivi du respect du calendrier scolaire.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 217
8.3- Autres Missions
CONCLUSION
Le métier d’enseignant requiert des compétences à la fois disciplinaires et transversales, car
l’enseignant est avant tout un Éducateur. Ce qui justifie le choix des modules de formation pendant
ces deux mois.
En effet, la formation des enseignants contractuels s’est déroulée autour de cinq (5) grand domaines
du référentiel des compétences professionnelles du métier d’enseignement, à savoir les valeurs
éthiques et la déontologie de la fonction enseignante, la pédagogie et la gestion de la classe, l’
évaluation des acquis et des progrès, l’environnement scolaire et extrascolaire, le développement
personnel et professionnel.
Nul doute que les modules concernant ces domaines renforceront chez l’apprenant les capacités au
niveau des valeurs sociales, culturelles, éthiques et déontologie et au niveau de la pédagogie.
En outre, il a paru nécessaire à la Direction de la Pédagogie et de la Formation Continue de
renforcer les capacités des auditeurs enseignants bivalents, professeurs de collège dans leur
discipline seconde, afin de mieux les outiller face aux difficultés d’ordre académique. C’est ainsi
qu’il a été conçu à leur intention, six modules intégrant l’essentiel à enseigner dans le premier cycle,
y l’expérimentation.
Au terme de cette formation, nous osons croire que les enseignants seront bien outillés pour relever
les défis scientifiques et développer chez l’apprenant la culture scientifique qui puisse l’aiderà
maitriser son milieu par la compréhension des phénomènes physiques et technologiques.
Mais pour y parvenir, l’enseignantnedevra pas lui-même se limiter aux connaissances scientifiques
mais prendre en compte les valeurs de la société qui permettent d’obtenir le citoyen exemplaire à
tout point de vue.
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ANNEXES
1. VERSION COMPLÈTE DE L'ABIDJANAISE
Deuxième refrain :
Pour ta grandeur, riche et noble patrie,
Nous marcherons de l’avant, pleins d’amour
et pleins de foi.
De cœurs unis, au cours de notre vie,
Nous œuvrerons dans l’honneur pour le juste
droit,
De cœurs unis au cours de notre vie,
À tes appels nous serons tous présents.
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2. PRÉAMBULE DE LA CONSTITUTION DE 2016
Nous, Peuple de Côte d'Ivoire;
Conscient de notre indépendance et de notre identité nationale,assumons notre responsabilité
historique devant la Nation etdevant l'humanité;
Persuadé que la tolérance politique, ethnique, religieuse ainsi que le pardon et le dialogue des
cultures constituent des éléments fondamentaux du pluralisme concourant à la consolidation de
notre unité, au renforcement du processus de réconciliation nationale et à la cohésion sociale ;
Affirmons notre attachement au respect des valeurs culturelles, spirituelles et morales ;
Réaffirmons notre détermination à bâtir un État de droit dans lequel les droits de l'Homme, les
libertés publiques, la dignité de la personne humaine, la justice et la bonne gouvernance tels que
définis dans les instruments juridiques internationaux auxquels la Côte d'Ivoire est partie,
notamment la Charte des Nations unies de 1945, la Déclaration universelle des droits de l'Homme
de 1948, la Charte africaine des droits de l'Homme et des Peuples de 1981 et ses protocoles
additionnels, l 'Acte constitutif de l'Union africaine de 2001, sont promus, protégés et garantis;
Proclamons notre attachement aux principes de la démocratie pluraliste fondée sur la tenue
d'élections libres et transparentes, de la séparation et de l'équilibre des pouvoirs ;
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 220
Nous engageons à promouvoir l'intégration régionale et sous régionale, en vue de la réalisation de
l'unité africaine ; Approuvons et adoptons librement et solennellement devant la Nation et
l'humanité la présente Constitution comme Loi fondamentale de l'État, dont le Préambule fait partie
intégrante.
Dans ce modèle, chaque règle tire sa validité de sa conformité aux règles supérieures. Un tel
système suppose, par ailleurs, l’égalité des sujets de droit devant les normes juridiques et l’existence
de juridictions indépendantes.
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 221
• Paix : concept qui désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de
perturbation, de trouble, de guerre et de conflit.
• Prospérité :Réussite, richesse, essor, aisance. Situation favorable, état d'abondance, de bien-
être, de félicité, de bonheur, de fortune, de succès qu'il s'agisse de la situation d’un pays,
d’unecollectivité ou d'une personne.
• Stabilité politique : La stabilité est la qualité de ce qui est en équilibre stable, de ce qui ne
varie pas dans sa durée. Il est possible de considérer la stabilité sous plusieurs perspectives.
La stabilité politique d’une région dépend de sa capacité pour éviter les crises et pour
maintenir les normes sans grands changements.
• Respect de la diversité :
• Pardon : Le pardon est le résultat de l'acte de pardonner, la rémission d'une faute. C'est tenir
une offense, une faute, pour nulle et renoncer soit – au plan personnel – à en tirer vengeance,
soit – au plan institutionnel – à poursuivre et à punir les responsables.
• Laïcité de l'État : En droit, la laïcité est le « principe de séparation dans l'État de la société
civile et de la société religieuse » et « d'impartialité ou de neutralité de l'État à l'égard des
confessions religieuses ».
• État de droit :L’État de droit peut se définir comme un système institutionnel dans lequel la
puissance publique est soumise au droit.
Cette notion, d’origine allemande (Rechtsstaat), a été redéfinie au début du vingtième siècle par le
juriste autrichien HansKelsen, comme un État dans lequel les normes juridiques sont hiérarchisées
de telle sorte que sa puissance s’en trouve limitée.
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• Droit de l'Homme : Les droits de l'homme, également appelés droits humains ou
encore droits de la personne, sont un concept à la fois philosophique, juridique et politique,
selon lequel tout être humain possède des droits universels, inaliénables, quel que soit
le droit positif en vigueur ou d'autres facteurs locaux tels que l'ethnie, la nationalité ou
la religion.
• La dignité :
✓ Une marque de respect adressée à une personne, envers un lieu ou un objet ;
✓ Le sentiment qu'une personne peut avoir de sa propre valeur ;
✓ Le fait d'avoir une fonction élevée ou de recevoir une distinction honorifique ;
• Bonne gouvernance :
La gouvernance, c’est précisément la capacité des sociétés humaines à se doter des systèmes de
représentation, d’institutions, de procédures, de moyens de mesure, de processus, de corps sociaux
capables de gérer les interdépendances de manière pacifique. La bonne gouvernance ne sert pas
seulement à maintenir ‘le cap’, mais est aussi un instrument d’aide au changement.
✓ Légalité Constitutionnelle:
La légalitéest le caractère de ce qui est légal, c'est-à-dire conforme à la loi, au droit. La légalité se
distingue de la légitimité. La norme constitutionnelle doit être respectée par l’administration,
lorsqu’un acte administratif fait directement application de la Constitution.
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4. EXEMPLE DE FICHE DE LEÇON
THEME : Électricité
HABILETES CONTENUS
Réaliser une association de piles en série concordance.
Schématiser une association de piles en série concordance.
Reconnaître une association de piles en série concordance.
Calculer la tension totale d’une association de piles en série concordance.
les applications de l’association de piles en série concordance :
Connaître - pile plate ;
- lampe torche utilisant des piles cylindriques.
Reconnaître une mauvaise association de piles.
Calculer la tension totale d’une association de piles en série opposition.
Schématiser une association piles adaptée à un ou plusieurs récepteurs.
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PLAN DE LA LEÇON
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Moments didactiques/ Stratégies Activités Activités
Trace écrite
Durée pédagogiques du Professeur des élèves
Lampe de 3,5 V
Montage 1
Activité 1:
Montage de trois 4,5V
piles en série
Pour le Les élèves réalisent le
Expérimentation déroulement de la montage
Travail de groupes leçon dire que la
Questions-réponse voiturette sera
Lampe de 3,5 V
remplacée par une
lampe de 3,5V. Montage 2
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 226
Comment sont La borne (+) de la pile P1 est
associées les reliée à la borne (-) de la pile
piles dans le P2 de même P2 et P3.
montage 1?
Exploitation Les lampes brillent
pareillement. 1.2 Observation
Comparez l’éclat de ▪ Dans le montage 1, les piles sont disposées les unes à
la lampe dans les La tension totale est la suite des autres. La borne (+) de l’une est reliée à la
deux montages. 4,5 V. borne (-) de la suivante.
▪ La lampe électrique a le même éclat dans le montage 1
comme dans le montage 2.
Calculez la somme La somme des tensions aux bornes de chacune des piles
de chacune des de l’association est égale à la tension aux bornes de la
tensions aux bornes pile plate.
des piles associées.
Activité 4 : Effet
--1,5 ++ --1,5 ++ --1,5 ++
d’une mauvaise
association de Lampe torche à trois piles
piles
Dans le cas de la
lampe torche, Une lampe torche est alimentée par une association de
retournez la trois piles en série concordance.
dernière pile
insérée et observez Les apprenant(e)s retournent
l’éclat de la lampe la dernière pile et observent
électrique l’éclat de la lampe
DPFC/CND Physique-Chimie/document de formation des Enseignants contractuels – Juillet – Septembre 2019Page 228
Que constatez-
vous ?
Comment est
montée la pile La lampe brille faiblement
retournée ?
Elle est montée en opposition
Administration de avec sa voisine 3. Effet d’une mauvaise association de piles
l’exercice
3.1 Montage
3.2 Observation
Les élèves traitent la situation
La lampe s’allume faiblement. Les trois piles ne sont plus
associées en série concordance. La pile retournée est dite
Les élèves passent au tableau en opposition avec la pile voisine.
pour corriger la situation
Sa borne négative (-) est reliée à la borne négative (-) de
l’autre.
3.3 Conclusion
Lorsqu’une pile est montée en opposition avec d’autres
piles, sa tension se retranche de celles des autres.
Exercice d’application
Dis ce que signifie ‘’une pile est montée en opposition
avec d’autres piles’’.
Situation d’évaluation
Au cours d’une interrogation écrite dans une classe de
5ème, le Professeur de Physique -Chimie, propose à ses
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élèves les associations de piles ci-dessous.
Évaluation Travail
A B C
Individuel D
A B C
D
Travail collectif
A B C
D
Les élèves doivent calculer les tensions des associations.
La tension inscrite sur chaque pile est de
1,5 V.
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5. EXTRAIT DES PROGRAMMES ÉDUCATIFS ET GUIDE D’EXÉCUTION POUR LA
PRÉPARATION DE LEÇONS
5.1- CLASSE DE 5ème : COMPETENCE 4, LEÇON 4: Combustion du soufre (1séance)
Extrait du Programme Éducatif
HABILETES CONTENUS
Réaliser la combustion du soufre dans ledioxygène.
Identifier le produit de la combustion dusoufre.
Écrire l’équation- bilan de la combustion dusoufre.
Connaître les effets du gaz formé sur l’homme et sonenvironnement.
Indiquer les précautions { prendre pour préserverl’environnement.
Expliquer la formation des pluiesacides.
Connaître l’effet des pluies acides surl’environnement.
CONSIGNES MOYENS ET
POUR CONDUIRE TECHNIQUES
PEDAGOGIQU SUPPORTS
CONTENUS LES ACTIVITES
ES DIDACTIQUES