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Module (Sciences des matériaux))
Ba l ta ch h a d j P r o fesseur
(a) Rappeler la relation de dispersion E = f (k) de ces électrons libres et déduire l'énergie
(b) Quelle est la densité des états électroniques g (E) dans l'espace des énergies. Exprimer le
résultat en fonction de EF (0) et indiquer l’allure de la courbe caractéristique correspondante.
c) Établir l'expression de EF (0) à 0 K à partir de g (E) et déduire l'énergie moyenne d'un
électron dans ce métal.
(a) Rappeler la relation de dispersion E = f (k) de ces électrons libres et déduire l'énergie
(b) Quelle est la densité des états électroniques g (E) dans l'espace des énergies. Exprimer le
résultat en fonction de EF (0) et indiquer l’allure de la courbe caractéristique correspondante.
Exercice :
On considère un gaz d’électrons libres à deux dimensions dans un réseau carré de paramètre
de maille.
a-Déterminer la dégénérescence des niveaux électroniques aux point A de , et B
de c’est-à-dire le nombre d’états électroniques non perturbés qui possèdent la
même énergie au point A, respectivement au point B. Considérer seulement le niveau
d’énergie le plus bas.
A B
cos(
b- Décomposer le potentiel en série de Fourier, Déterminer quels sont les vecteurs du réseau
réciproque pour lesquels les coefficients sont non nuls
Indications
où
=0
Exercice 1
Exercice 2
a-Montrer que
b-Montrer que cette fonction de Bloch peut avoir une autre expression
avec
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Module (Sciences des matériaux))
Exercice
Un électron soumis au potentiel en créneaux crée par les N ions équidistants de "a" dans un
réseau unidimensionnel. L'énergie potentielle V(x) représentée sur la figure prend dans
l'intervalle de la période -b ≤ x ≤ c, les valeurs successives suivantes :
Vx
V0
II I
-b x
c a
1-Donner les solutions de l'équation de Schrödinger dans la région (I) puis dans la région (II)
(on appellera A, B, C et D les constantes d'intégration).
4-Vérifier que quand l'énergie potentielle est partout nulle, on retrouve la relation E=f(k) des
électrons libres.
Dans l'approximation des liaisons fortes l'énergie E des électrons (s) obéit à la relation
dans laquelle et sont des énergies positives qui peuvent être calculées, est le vecteur
d'onde des électrons et représente les vecteurs reliant l'atome situé à l'origine à chacun des
atomes qui sont ses plus proches voisins.
c) Quelle est à 0K la valeur de l'énergie de Fermi quand l'élément considéré est monovalent ?
d) = l eV. = 0.5 eV représenter les courbes et .
; soit ;
et nous avons et
Donc
soit
« »
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Exercice 2
a) La relation de dispersion des électrons libres est ; comme la densité d’états dans
l'espace des – – est constante, que la première zone de Brillouin contient N cellules et
que l'on peut mettre 2 électrons par cellule, le vecteur d'onde ct l'énergie de Fermi
, sont tels que :
et nous avons et
Donc
soit
« »
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Fig.: Première zone de Brillouin pour le réseau carré. Les vecteurs du réseau
réciproque , et sont indiqués. Les lignes discontinues indiquent les "plans" de
Bragg correspondants.
(a) i) point A :
On a un seul "plan" de Bragg correspondant au vecteur du réseau réciproque
(voir Fig., ligne discontinue qui passe par le point A). Il y a donc deux états électroniques
possédant la même énergie, correspondant aux vecteurs d'onde et .
ii) point B :
On trouve alors
Il y a donc quatre vecteurs du réseau réciproque pour lesquels les coefficients de Fourier du
potentiel sont non nuls :
-E)
-E)
Soit
, puisque . Il n'y a pas d'ouverture de gap d'énergie au
point A, faute d'une composante du potentiel dans la direction de . La dégénérescence au
point A n'est donc pas levée.
ii) point B :
Il faut avoir recours au système d'équations linéaires:
=0
Dans ce cas on a : , , ,
Il faut considérer donc les combinaisons suivantes :
i = 0; j = 1; 2; 3;
i = 1; j = 0; 2; 3;
i = 2; j = 0; 1; 3;
i = 3; j = 0; 1; 2:
On obtient ainsi le système d'équations suivant :
Puisque
et
On obtient alors un système simplifié :
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=0
=0
=0
On a ainsi deux systèmes séparés, l'un (deux premières équations) pour les coefficients
et , l'autre (deux dernières équations) pour et .
(d) Pour une solution non triviale, le déterminant doit s'annuler (on rappelle que = =
= ).
On obtient alors :
+ =0
=
TD 4 : Fonction de Bloch
Eexercice 1
Eexercice 2
D’où
ou encore,
avec, , ,
TD 6 : Modèle de Kronig-Penney
1) soit
Vx
V0
-b x
0 c a
région (I): (0 ≤ x ≤ c), région (II): (-b ≤ x ≤ 0), région (III): ( c ≤ x ≤ a) avec
Région I : avec .
Région II : V = avec
est réel si , est imaginaire pur si .
2) La fonction d'onde dans la région III se déduit de celle obtenue dans la région II par une
translation de :
Avec puisque et
surface de la région
Donc
Cette équation transcendante doit avoir une solution pour afin que les fonctions d'onde de
la forme existent. Fig. 2.
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Comme le terme cosinus du premier membre ne peut prendre que des valeurs comprises entre
et , seules les valeurs de pour lesquels le second membre de l'égalité se trouve dans
cet intervalle seront permises. Ces intervalles permis de , sont dessinés en traits épais sur la
Fig. 2., correspondent aux bandes permises de l'énergie (d'après la relation ) et
leurs limites correspondent aux valeurs de égales à . La variation de en fonction de k
est représentée sur la Fig. 3.).
A l'intérieur d'une bande autorisée, varie entre et soit ou bien
( voir la réponse de la question 2). Si est le nombre de moltifs du cristal, Il y
aura valeurs discrètes du vecteur d’onde par bande soit la possibilité de remplir la première
bande par 2 électrons par motif.
Si , et .
Le spectre des énergies devient discret, les valeurs propres sont celles d'un électron enfermé
dans un segment de coté (voir l'ordonnée de la Fig. 3. qui précise la succession de ces
valeurs discrètes )
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a) d’où
b) la densité d’états
et
donc alors
on a (car )
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donc
la masse effective
; quand
Quand les atomes sont éloignés , le niveau électronique est discret et sans dispersion. La
largeur de la bande croit quand les atomes se rapprochent. Plus la courbure en bas de
bande est marquée plus la masse effective décroit (les électrons deviennent plus légers). Dans
l'atome isolé , traduit l'impossibilité de propagation des électrons, ce qui était
prévisible puisque car .
et
Les courbe de