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Lorsque la cathode est non éclairée : aucun courant ne passe quelle que soit la tension imposée
par le générateur.
Lorsque la cathode est éclairée : le milliampèremètre indique le passage d’un courant dans
certaines conditions :
Pour
Pour , il y a passage du courant. Ce courant est dû au fait que la cathode éclairée a
émis des électrons : c’est l’effet photoélectrique.
Courant de saturation :
Si UAC =0, l’intensité i n’est pas nulle. Elle est nulle pour une tension négative U0 appelé potentiel
d’arrêt. Lorsque la tension UAC augmente, l’intensité du courant photoélectrique augmente et tend vers
une valeur limite IS appelé courant de saturation.
Energie cinétique maximale :
Avec la tension négative U0, les électrons sont freinés entre la cathode et l’anode. La vitesse initiale des
électrons est donc maximale (vi = vmax). L’énergie cinétique initiale est donc maximale :
Eci =Ecmax =
Le théorème d’énergie cinétique appliquée à un électron entre la cathode et l’anode s’écrit alors :
Ecf – Eci = eU0 0 - =eU0 | | | |
-19 -31
Avec : e = 1,6.10 C ; m = 9,1.10 kg (masse de l’électron).
2ème Loi : L’intensité du courant de saturation est proportionnelle à la puissance transportée par le faisceau
lumineux reçu par la cathode.
3ème Loi : L’énergie cinétique maximale des électrons émis par la cathode est indépendante de la puissance
du faisceau monochromatique incident. Elle ne dépend que de la fréquence ϑ de la radiation incidente et
croit de façon affine avec cette fréquence.
( )
{
√ ; où √
N.B : ;
Potentiel d’arrêt :
L’énergie cinétique maximale ECmax= W – W0 = hⱱ-hⱱ0
D’autre part ECmax= e| | | |=
4°) Effet photoélectrique dans l’air :
Expérience de Hertz : L’effet photoélectrique peut être mis en évidence dans l’air à l’aide de l’expérience
d’Hertz. Une plaque de zinc bien taillée est placée sur le plateau d’un électroscope :
Si l’électroscope est chargé positivement : Lorsqu’on envoie un faisceau de lumière sur la plaque
de zinc, on constate que les feuilles restent divergentes. Les électrons émis sont aussitôt attirés par
la plaque de zinc positive.
Si l’électroscope est chargé négativement : Lorsqu’on envoie un faisceau de lumière sur la plaque
de zinc, on constate que les feuilles se rapprochent petit à petit. Cela signifie que la plaque éclairée
a émis des électrons : c’est l’effet photoélectrique.