Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
RANDRIANARISON MAMITIANA 1
REMERCIEMENTS
Remercions tout d’abord le Seigneur Tout Puissant de Sa Grâce et de Sa Bonté ainsi que
Sa Bénédiction. Ensuite je tiens à remercier des personnes particulières, dont :
RANDRIANARISON MAMITIANA i
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
SOMMAIRE
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................................. i
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................... ii
Liste des images : ........................................................................................................................................... iii
Liste des tableaux :......................................................................................................................................... iv
Liste des figures :............................................................................................................................................. v
Liste des cartes : ............................................................................................................................................. vi
Liste de abréviations : .................................................................................................................................... ix
INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 1
PARTIE I : GENERALITES ........................................................................................................................... 3
HISTORIQUE : .............................................................................................................................................. 4
CHAPITRE 1 : QUELQUES DEFINITIONS : ..................................................................................................... 7
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LE SUJET : .............................................................................................. 20
PARTIE II : METHODOLOGIE ET RESULTATS .................................................................................................. 27
Chapitre 1 : Méthodologie ........................................................................................................................ 28
Chapitre 2 : Détection des changements : ................................................................................................ 84
PARTIE III : BILAN ET INTERPRETATIONS ....................................................................................................... 95
Chapitre 1 : Bilan et validation des résultats : .......................................................................................... 96
Chapitre 2 : Interprétations et Risques : ................................................................................................. 106
Chapitre 3 : Impacts et coûts : ................................................................................................................ 109
CONCLUSION............................................................................................................................................... 111
Références Bibliographiques : ........................................................................................................................ a
Webographie : ................................................................................................................................................ b
Annexes : ......................................................................................................................................................... c
RANDRIANARISON MAMITIANA ii
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA iv
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA v
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA vi
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Liste de abréviations :
2D : Deux dimensions
3D : Trois dimensions
AVION : Appareil Volant Imitant l’Oiseau Naturelle
B : Bande
DAO : Dessin Assisté par Ordinateur
ETM+ : Enhanced Thematic Mapper Plus
GIS : Geographic Information System
LDCM : Landsat Data Continuity Mission
LiDAR : Light Detection and Ranging
MS : Multispectral
NASA :
NDVI : Normalized Difference Vegetation Index
NIR : Near Infrared
OLI : Operational Land Imager
Pan : Panchromatique
PIR : Proche Infrarouge
RaDAR : Radio Detection And Ranging
RGB ou RVB : Red Green Blue ou Rouge Vert Bleu
SIG : Système d’Information Géographique
SoNAR : Sound Navigation And Ranging
TIRS : Thematic InfraRed Sensor
TM : Thematic Mapper
USGS : United States Geological Survey
WGS 84 : World Geodetic System 1984
RANDRIANARISON MAMITIANA ix
INTRODUCTION
Récemment, Madagascar a été reconnu comme l’un des pays « hotspots de la
biodiversité » au niveau mondial. Jadis, la grande île fut appelée « l’île verte » à cause de sa
verdure tropicale. Mais désormais on l’appelle « l’île rouge ». Cette appellation est survenue
suite à la déforestation très excessive constatée entraînant la destruction et dégradation du sol,
lequel a adopté une couleur rougeâtre. Il y a aussi la croissance démographique (26.26
Millions d’habitants en 2018 par rapport à 15.77 Millions d’habitant pour l’année 2000 selon
la Banque Mondiale) qui entraîne la surexploitation des ressources forestières. En 2017,
d’après « Global Forest Watch », Madagascar se classe 4ème pays en termes de déforestation
avec un taux de déforestation de 1.1% chaque année depuis 2014. Pour résoudre ces
problèmes, l’Etat Malagasy, avec certains Organismes Non Gouvernementaux (nationaux ou
internationaux) ont élaboré une politique visant une meilleure gestion des ressources
forestières dont : des efforts de surveillance de la surexploitation des arbres et des projets de
reboisement. Actuellement, l’objectif de l’Etat est de reboiser une surface de 40.000 Ha par an
avec 40 Millions de jeunes pousses au minimum.
Notre thème se focalise sur ce reboisement, qui est, selon le ministère de l’environnement,
une opération consistant à replanter des plants d’arbres sur un terrain qui a été déboisé,
permettant de restaurer des zones boisées ou des forêts qui ont été supprimées. Le reboisement
peut être de type naturel (régénération des arbres coupées ou éparpillement des graines par le
vent, l’eau ou les animaux) ou de type artificiel (plantation par les mains de l’homme). Chaque
année, beaucoup d’opérations de reboisement s’effectuent dans presque tout Madagascar et la
région Analamanga n’en fait pas exception, elle est même devenue en quelques sortes un foyer
de reboisement. En effet, les différentes institutions et organismes qui siègent dans la ville
d’Antananarivo, capitale de la Région et aussi capitale de Madagascar, effectuent
régulièrement des opérations de reboisement tous les ans.
RANDRIANARISON MAMITIANA 1
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Notre ouvrage est divisé en trois (3) parties. La première partie renferme les généralités.
Elle invoque quelques définitions en relation avec notre sujet et détaille les généralités sur
notre sujet. La deuxième partie explique la méthodologie suivie, les démarches suivies jusqu’à
l’obtention des résultats voulus. Et la dernière partie, qui présente les résultats obtenus suivi
des interprétations de ces résultats et des bilans.
RANDRIANARISON MAMITIANA 2
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
PARTIE I : GENERALITES
RANDRIANARISON MAMITIANA 3
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
HISTORIQUE :
Autrefois, des forêts occupaient les hauts plateaux de Madagascar, couvrant les bassins
d’aujourd’hui destinés désormais à la riziculture ; ces forêts servaient de relais entre les
massifs forestiers de la falaise Est et les forêts sèches de l’Ouest de Madagascar. Mais avec la
croissance démographique, parallèlement, l’exploitation forestière est devenue excessive, les
incendies de forêts se sont multipliés et les forêts ont disparu peu à peu.
Dans ces dernières décennies, ou au moins depuis les années 70, les opérations de
reboisement ont été fortement encouragés par l’Etat afin de restaurer les forêts et remédier aux
problèmes de déforestation. La suite de ces reboisements n’a jamais été un grand sujet, par
faute de moyens matériels ? Financiers ? ou bien de moyens humains ?
Mais l'élaboration des cartes et des plans à l'aide de la Photographie aérienne devait s'appuyer
sur des bases mathématiques. II fallait trouver les méthodes de construction géométrique
nécessaires, les appareils et les émulsions photographiques donnant la précision exigée, ainsi
que les instruments de restitution des levés photographiques. Il fallait des siècles pour voir
Sebastian Münster développer les méthodes de mensuration et le rapporteur rudimentaire, et
de créer les théories modernes de la géodésie ainsi que les instruments actuels de précision.
Les photogrammètres ont toujours eu un intérêt vif pour les prises de vue aériennes.
Offrant un point de vue isométrique propice à la reconstruction tridimensionnelle, l'acquisition
d'images aéroportées a révolutionné l'urbanisme, la cartographie, la défense, et de nombreuses
autres activités. La première image aérienne a été acquise en 1858, grâce à l'ingéniosité de
Gaspard-Félix Tournachon [Selon Eisenbeiss 2009].
RANDRIANARISON MAMITIANA 4
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
En 1897, Alfred Nobel conçut la première fusée équipée d'une caméra. Avec un rayon
d'action de quelques kilomètres, la caméra pouvait atteindre quelques centaines de mètres
d'altitude, et dès 1903 effectuer des prises de vue gyrostabilisées. Les principaux
inconvénients étant l'imprécision des trajectoires et les difficultés liées à la récupération des
clichés (éjection de la caméra et redescente en parachute).
Ces systèmes, bien que novateurs et ouvrant de nouveaux champs d'études, ont été
marginalisés par les progrès de l'aviation. En 1909, Wilbur Wright pris la première
photographie depuis un avion. La technologie connut un fort développement pour son
utilisation militaire en 1914-1918, permettant d'améliorer les fonctionnalités des appareils
photographiques. L'imagerie spatiale émergea après la seconde guerre mondiale. La preuve de
concept fut amenée dès 1946 par la reconversion des fusées miliaires V-2 en outils de prise de
vue stratosphérique. Des satellites orbitaux sont ensuite venus compléter le système, et
répondent désormais à des besoins de plus en plus spécifiques. Il existe aujourd'hui une forte
variété de vecteurs utilisables pour obtenir un cliché depuis les airs. Les ouvrages de la CNR
étant de longueur relativement restreinte, les moyens aériens légers tels que les drones et ULM
permettent une optimisation des coûts, et offrent une qualité d'image supérieure.
RANDRIANARISON MAMITIANA 5
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Pour notre étude, la télédétection est utilisée pour obtenir des résultats sur les couvertures
forestières notamment sur le reboisement.
RANDRIANARISON MAMITIANA 6
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Le Reboisement est une opération de réinstauration des forêts ou des zones boisées qui ont
été éradiquées par la surexploitation ou par les incendies de forêt ou le surpâturage. Dans
certains cas, on peut confondre « reboisement » et « afforestation », cette dernière qui consiste
à boiser des terres vierges d’arbres mais pour notre étude, les deux termes se généralisent par
le terme « reboisement ».
1- Reboisement naturel :
La reforestation par régénération naturelle peut survenir spontanément, sans l'homme, ou
être initiée par ce dernier (régénération assistée). Elle se fait dans les deux cas par la
dissémination des graines et propagules ; par expression naturelle de la banque de graines du
sol ou par apports via le vent, l'eau ou les animaux (oiseaux, sanglier, écureuil...).
2- Reboisement artificiel :
Le reboisement artificiel fait référence à l’activité de plantation d’arbres faite par l’homme
directement.
B. La Télédétection
C’est-à-dire, c’est l’utilisation à distance d’un instrument qui permet d’acquérir des
informations sur un objet à étudier.
Exemple d’instrument : les Capteurs Lidar, SONAR, Radar, les appareils photographiques,
les gravimètres, etc. …
RANDRIANARISON MAMITIANA 7
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
et de la surface terrestre ou bien de quelque chose d’autre dans l’espace, via un engin spatial
qui effectue des prises de vues régulières sur la surface à étudier, c’est-à-dire en évoluant à
une distance convenable de l’objet à étudier (Exemple : Les satellites, …)
Une source d’énergie (ou d’illumination) illumine ou frappe la cible ; une part de l’énergie
est absorbée par la cible et une grande quantité est réfléchie vers un capteur qui enregistre les
données et les transmet, après, vers une station de traitement des données. Et après ces phases,
les données obtenues peuvent être analysées et interprétées.
C. Les capteurs :
Les capteurs sont les appareils destinés à capter les signaux réfléchis par les cibles. Ils
doivent évidemment être placés à distance de la cible à étudier, portées par des moyens de
locomotion ou des objets stationnaires sur une plate-forme. (Exemple : AVION, Bateau,
Hélicoptère, Drone, Satellite, Navette Spatiale, Automobile, …)
En télédétection, la grandeur utilisée pour décrire la « teinte » des pixels est la réflectance
(on parle de réflectivité pour les images radar). La réflectance va traduire le comportement
d’une surface lorsqu’elle qu’elle reçoit les rayons du soleil. Soumise à un rayonnement, une
surface (la cible) va en partie :
- l’absorber
- le transmettre aux surfaces sous-jacentes
- le réfléchir vers le ciel. C’est cette part réfléchie qui est enregistrée par les capteurs des
satellites.
RANDRIANARISON MAMITIANA 8
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
1- Les satellites :
En astronautique, un satellite est un objet artificiel lancé depuis la terre et mis en orbite
autour de cette dernière ou bien d’un autre astre.
• L’orbite Géostationnaire :
Le satellite se trouve à une altitude très élevée (environ 36000 km) et observe toujours la
même région sur terre.
• L’orbite quasi-polaire :
Une trajectoire partant du Nord au Sud ou vice-versa tout en observant presque toute la
totalité de la terre. Les satellites ayant une orbite quasi-polaire observent chaque région de la
terre à la même heure solaire, c’est-à-dire héliosynchrone
RANDRIANARISON MAMITIANA 9
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
• Points nadir : Des points sur la surface de la Terre qui se trouvent directement en dessous
de la trajectoire du satellite
• Cycle de passage du satellite : Période de temps nécessaire pour que le satellite revienne
au-dessus d’un point nadir pris au hasard.
La résolution spatiale :
La résolution spatiale d’une image satellite est la taille de la zone couverte par un pixel.
Chaque pixel de l’image correspond à une partie de la surface de
la terre.
La résolution spatiale dépend de la taille des détecteurs, du miroir, de la distance focale et de
l’altitude de vol de chaque capteur.
Une résolution fine permet de distinguer des objets de petite taille. C’est une mesure du plus
petit élément détecté par une image satellitaire pour une dimension donnée. La résolution
spatiale dépend du Champ de Vision Instantané du capteur.
La résolution spectrale :
En plus du visible, certains satellites optiques sont capables de capter un rayonnement hors du
visible (ex : infrarouge). Le rayonnement est capté par bande et une image satellite est
composée d’une ou plusieurs bandes, correspondant chacune à un intervalle spectral
La résolution spectrale correspond au nombre et caractéristiques des bandes
dans lesquelles le satellite observe.
RANDRIANARISON MAMITIANA 10
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
comprend différents domaines d'ondes caractérisées par leur longueur d'onde et leur
fréquence.
RANDRIANARISON MAMITIANA 11
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
La résolution temporelle :
Qui définit la fréquence de réplication du satellite, qui est la séquence temporelle selon
laquelle le satellite aura la possibilité éventuelle de répéter l’acquisition des données d’une
même surface. Cette fréquence peut être journalière, hebdomadaire, mensuelle, etc.
RANDRIANARISON MAMITIANA 12
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
E. La photogrammétrie :
La photogrammétrie est la science qui consiste à produire des cartes précises à partir de
photographies aériennes.
C’est une technique de télédétection permettant de définir la forme et la position d’un objet
à partir de photographies.
1- La photogrammétrie analogique :
Connue entre les années 1900 à 1960. Elle fait appel à des instruments mécaniques et
optiques, permettant de déplacer et d'orienter des images argentiques afin de rétablir la vision
stéréoscopique.
Les rayons issus de deux points homologues se croisent alors en un point objet marqué par
une tête scripturante sur un plan 2D.
2- La photogrammétrie analytique :
De 1960 à 1985, les opérations mécaniques effectuées par le biais de manivelles pilotées
par ordinateur. Après une phase d'orientation manuelle, un logiciel transforme des
coordonnées image en coordonnées terrain et permet leur exploitation dans un logiciel de
CAO/DAO.
3- La photogrammétrie numérique :
RANDRIANARISON MAMITIANA 13
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
par un opérateur sur un couple d'images. Un écran clignotant à haute fréquence et une paire de
lunettes affichant pour chaque œil une image du couple permet la restitution des éléments en
3D.
À chacun de ces cycles correspondent des avancées techniques permettant de faire tomber
certaines barrières, notamment le niveau d'expertise et les moyens requis pour restituer une
scène. Avec ces systèmes, la précision du tracé dépend :
• de la résolution des images : des images de résolution métrique ne pourront pas être
restituées avec une précision centimétrique ;
Un nouveau cycle est certainement en train d'apparaître avec la naissance depuis une
dizaine d'années de ce qu'on pourrait appeler la photogrammétrie automatisée.
RANDRIANARISON MAMITIANA 14
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
4- La photogrammétrie automatisée :
La photogrammétrie dite classique, nécessitant l'intervention d'un opérateur spécialisé pour
la saisie de points homologues et la stéréo restitution des caractéristiques de la scène, est en fin
de vie. Requérant un degré de qualification relativement élevé et l'emploi d'équipements
encombrants, complexes et coûteux, la photogrammétrie a presque toujours été réservée à une
tranche infime de la population.
La plus courante des émulsions. Facile à lire, elle correspond au mode noir et blanc. A
Faible coût et permettant une forte distinction dans la gamme des teintes du noir au blanc, cette
émulsion est la plus répandue.
➢ La photographie couleur :
Les couleurs sont proches de celles du monde réel. Cependant on peut se confronter à des
confusions dans la distinction des éléments.
RANDRIANARISON MAMITIANA 15
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
C’est-à-dire, le rayonnement infrarouge est absorbé par l’eau, les conifères, les
végétaux secs ou brulés tandis que les effets d’évaporation de la végétation entraînent une
forte réflectance du rayonnement.
Dans sa forme la plus simple, un raster se compose d'une matrice de cellules (ou pixels)
organisées en lignes et en colonnes (grille) dans laquelle chaque cellule contient une valeur
représentant des informations ; la température, par exemple. Les rasters, dans notre domaine,
sont des photographies aériennes numériques, des images satellite, des images numériques,
voire des cartes numérisées.
La taille d’un pixel définit la résolution d’une image. Plus il y a de pixel, plus la résolution
est bonne et inversement, moins il y a de pixel, la résolution diminue avec.
RANDRIANARISON MAMITIANA 16
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Les données stockées sous un format raster représentent des phénomènes réels :
2- Les « VECTEURS » :
Les images vectorielles sont des représentations de formes géométriques telles qu'un
cercle, un rectangle ou un segment. Ceux-ci sont représentés par des formules mathématiques
(un rectangle est défini par deux points, un cercle par un centre et un rayon, une courbe par
plusieurs points et une équation). C'est le processeur qui sera chargé de "traduire" ces formes
en informations interprétables par la carte graphique. Chaque tracé existe donc sous deux
formes : sous forme de code dans un fichier et sous forme d'image à l'écran. Les images
Vectorielles sont donc différentes des images matricielles qui elles sont définies par des
pixels.
L'image vectorielle peut être agrandie ou réduite à l'infini sans perte de qualité. Elle est
composée de formules mathématiques au lieu de pixels, et elle doit donc être calculée avant
d'être affichée (rastérisation), ce qui la rend indépendante du périphérique sur lequel elle est
affichée. Une image vectorielle est plus légère qu'une image matricielle. Elle occupe moins de
place en mémoire. Un cercle rouge en vectoriel n'est composé que d'une petite ligne de code
définissant sa position, sa couleur et son rayon, tandis qu'un même cercle rouge en matriciel
est composé de millier de pixels. On peut animer les différents éléments composant une image
vectorielle. Une image vectorielle est idéale pour des représentations graphiques simples
(figures géométriques, lignes, points).
RANDRIANARISON MAMITIANA 17
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
G. La Géomatique :
C’est une discipline ayant pour objet la gestion des données géographiques et qui
fait appel aux sciences et aux technologies reliées à leur acquisition, leur stockage,
leur traitement et leur diffusion. (Office de la langue française du Québec, 2005)
I. La Cartographie :
RANDRIANARISON MAMITIANA 18
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
La géomatique, la cartographie et le SIG sont principalement les trois outils utilisés pour
accomplir notre étude sur la capitalisation de reboisement.
RANDRIANARISON MAMITIANA 19
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
B. Présentation du Sujet :
Le sujet de notre étude est de faire des études via Télédétection dans la région Analamanga
afin d’évaluer les reboisements de cette région.
On a choisi un intervalle de sept (7) ans : partant du mois d’Avril de l’année 2013 jusqu’au
mois de Mai de l’année 2020.
Les images multispectrales utilisées lors de l’étude sont les images du satellite Landsat 8
avec une résolution spatiale de 30m qu’on juge un peu idéale pour une étude de très grande
superficie.
RANDRIANARISON MAMITIANA 20
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
1- Localisation :
La région Analamanga se trouve presqu’au centre de Madagascar, entouré par les régions
de Betsiboka au Nord, d’Itasy et de Vakinakaratra au sud, de Bongolava à l’Ouest et d’Alaotra
Mangoro à l’Est. Elle est l’une des régions qui constituaient l’ancienne province
d’Antananarivo, avec les régions Itasy, Bongolava, et Vakinakaratra.
RANDRIANARISON MAMITIANA 21
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 22
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
2- La Région Analamanga :
La région Analamanga a une superficie de 22 350 km² environ avec une population estimée
à 3 618 128 habitants d’après le dernier recensement général de la population et de ses
habitations en 2018.
La région fait partie de ce que l’on appelle les hautes terres par rapport à l’ensemble de
l’île. Son relief se distingue par trois ensembles :
Les Hauts Plateaux, situés au Nord et à l’Ouest et dépassant l’altitude de 1 500 mètres,
sont séparés par des vastes vallées drainées par deux fleuves, la Betsiboka et l’Ikopa.
L’Imerina Centrale, couvrant une superficie de 19.081 km2, présente un relief morcelé
dont l’altitude varie de 600 à 1 700 m.
L’Est présente un paysage très varié. Le district de Manjakandriana est formé par une
succession de collines coupées par un chaos de boules granitiques. Cette cascade de dômes
s’estompe au niveau du district d’Andramasina.
RANDRIANARISON MAMITIANA 23
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Au Nord, le district d’Ankazobe fait partie du vaste ensemble des Tampoketsa, surface
d’érosion monotone, uniforme, interrompue par de larges et longues vallées suivies par des
rivières au fond plat et bordées de forêts galeries. Par contre, le district d’Anjozorobe (Nord-
Est) présente un paysage, plus ouvert, avec des vallées séparant les tanety.
Au Nord-Ouest, elle est dominée par le plateau de Tampoketsa. Les vallées y sont moins
importantes. Elles deviennent de plus en plus encaissées du plateau jusqu’au fleuve de l’Ikopa
et se limitent souvent à des vallons occupés par de forêts galeries. Vers le sud, ce plateau est
relayé par des reliefs rocheux alignés est-ouest en gradins.
Au Sud et à l’Est, l’altitude diminue et les reliefs deviennent plus accidentés. Des plaines
situées aux environs de 1200 m se distribuent autour des zones habitées ou des cours d’eau :
Betsimitatatra, de Manjakandriana à Anjozorobe, Mahitsy, aux environs d’Ambatomanga-
Anjeva, d’Ambohimanambola en bordure de l’Ikopa et de ses affluents…
RANDRIANARISON MAMITIANA 24
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 25
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Le choix de la région d’Analamanga comme zone d’étude est justifié par le nombre de
projets de reboisement s’y effectuant toutes les années qui se sont suivies. En effet, les
différents organismes qu’ils soient privés ou d’Etat, ainsi que les différents services et
institutions qui se trouvent dans cette région œuvrent pour au moins une opération de
reboisement chaque année.
Donc la région Analamanga se présente comme la zone d’étude idéale pour nos études de
reboisement par Télédétection.
RANDRIANARISON MAMITIANA 26
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
PARTIE II :
METHODOLOGIE ET
RESULTATS
RANDRIANARISON MAMITIANA 27
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Chapitre 1 : Méthodologie
A- Approche globale :
L’ensemble des démarches à suivre pour parvenir à nos buts est démontré par le
diagramme ci-après :
RANDRIANARISON MAMITIANA 28
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Il nous faut tout d’abord choisir la zone d’étude voulue, ici la Région Analamanga. Ensuite
procéder à l’acquisition des données nécessaires pour l’étude : les bases de données et les
images Landsat 8. Après, des pré-traitements de ces données acquises sont à faire pour que les
données soient corrigées selon nos attentes : géoréférencements, calibrations radiométriques,
corrections atmosphériques. Et on effectue les compositions colorées afin d’obtenir les images
nécessaires pour notre étude. Puis, on découpe les images obtenues selon la limite des districts
pour pouvoir faire l’étude au niveau des districts de la Région Analamanga.
Et ensuite, on peut procéder aux traitements des images pour aboutir aux cartes
d’occupation obtenues par classification supervisée et aux cartes de couverture végétale
obtenues par les valeurs NDVI, et cela pour chaque année : 2013 et 2020. On effectue ensuite
la comparaison des images de chaque district pour les années indiquées précédemment et on
peut y mettre en évidence les zones reboisées. Après, on fait une généralisation des résultats
obtenus pour la région Analamanga.
L’étape suivante est la validation des résultats obtenus, en premier temps par recoupement
aux coordonnées de reboisement déjà connus suivi d’une descente sur terrain pour vérifier
quelques sites facilement accessibles. Et en deuxième temps par validation sur des statistiques
officielles publiés par l’Etat Malagasy.
Enfin, on peut récapituler les résultats et affirmer avec certitude la superficie des zones
reboisées. Puis, on procède à des interprétations et analyses de ces résultats, d’abord sur la
couverture forestière et après sur les reboisements.
RANDRIANARISON MAMITIANA 29
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Avec le retrait de Landsat 5 début 2013, laissant Landsat 7 comme seul satellite du
programme Landsat en orbite, Landsat 8 assure l'acquisition continue et la disponibilité des
données Landsat utilisant une charge utile à deux capteurs, le Operational Land Imager (OLI)
et le Thermal InfraRed Sensor (TIRS). Respectivement, ces deux instruments collectent des
données d'image pour neuf bandes d'ondes courtes et deux bandes thermiques d'ondes longues.
Le satellite est développé pour une durée de vie de 5 ans, mais est lancé avec suffisamment de
carburant à bord pour assurer plus de 10 ans d'exploitation.
Landsat 8 fournit des images à résolution moyenne, allant de 15 mètres à 100 mètres, de la
surface terrestre et des régions polaires. Il fonctionne dans les spectres visibles, proche
infrarouge, infrarouge à ondes courtes et infrarouge thermique. Landsat 8 capture plus de 700
RANDRIANARISON MAMITIANA 30
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
scènes par jour, soit une augmentation par rapport aux 250 scènes quotidiennes de Landsat 7.
Les capteurs OLI et TIRS voient une performance radiométrique signal sur bruit (SNR)
améliorée, permettant une quantification sur 12 bits des données permettant davantage de bits
pour une meilleure caractérisation de la couverture terrestre.
Le « Operational Land Imager » (OLI) de Landsat 8 est amélioré par rapport aux capteurs
Landsat antérieurs.
L'instrument recueille des données de neuf bandes spectrales. Parmi ces neuf bandes, sept
correspondent aux capteurs Thematic Mapper (TM) et Enhanced Thematic Mapper Plus
(ETM+) des satellites Landsat antérieurs, assurant la compatibilité avec les données Landsat
historiques, tout en améliorant les capacités de mesure. Deux nouvelles bandes spectrales, une
bande bleu foncé côtier/aérosol et une bande cirrus infrarouge à ondes courtes, permettent aux
scientifiques de mesurer la qualité de l'eau et d'améliorer la détection des nuages hauts et
minces.
RANDRIANARISON MAMITIANA 31
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Le capteur Thermal InfraRed Sensor (TIRS) effectue une imagerie thermique et prend en
charge des applications émergentes telles que les mesures du taux d'évapotranspiration pour la
gestion de l'eau. Le plan focal de l'instrument utilise des matrices de photodétecteurs
infrarouges à puits quantiques à arséniure de gallium (GaAs) (connues sous le nom de QWIP)
pour détecter le rayonnement infrarouge, une première pour le programme Landsat. Les
données sont enregistrées dans les données de OLI pour créer des produits de données de 12
bits à correction radiométrique, géométrique et du terrain. À l'instar de OLI, TIRS utilise un
capteur à en peigne d'une largeur de 185 km. Les données pour deux bandes infrarouges à
grande longueur d'onde sont collectées avec ce système. Cela assure la continuité des données
avec la bande infrarouge thermique unique de Landsat 7 et en ajoute une seconde.
RANDRIANARISON MAMITIANA 32
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Il pourrait y avoir beaucoup de plateformes sur lesquelles on peut télécharger les images
Landsat 8 mais pour notre étude, on va exploiter la plateforme du gouvernement américain
« earthexplorer.usgs.gov » qui fournit gratuitement les images Landsat 8 ainsi que d’autres
images satellitaires.
Beaucoup de critères sont à introduire pour pouvoir acquérir une image Landsat 8 :
✓ Quelques coordonnées qui entourent la Région Analamanga qui est la zone d’étude
choisie (WGS 84)
✓ L’intervalle de date dans lequel l’image devrait être capturée
✓ Le type d’image à télécharger : Landsat 8 évidemment
✓ Quelques conditions supplémentaires dont la couverture nuageuse, …
RANDRIANARISON MAMITIANA 33
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
On a procédé à des téléchargements pour deux années dont l’une comme référence :
l’année 2013 (Image acquis le mois d’Avril) et l’autre pour le suivi : l’année 2020 (acquisition
le Mai 2020).
RANDRIANARISON MAMITIANA 34
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Une fois les téléchargements finis, on obtient des images de chaque bande de niveau 1B
géoréférencées dans le système de coordonnées géographiques WGS84.
RANDRIANARISON MAMITIANA 35
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Pour notre étude, les données obtenues sont de type 1B, ce qui veut dire que les
corrections ou calibrations radiométrique ont déjà été effectuées par le distributeur.
RANDRIANARISON MAMITIANA 36
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
La projection Laborde est une projection très proche de la projection Mercator Oblique
dont la rotation est égale à 21 gon.
Cependant, elle présente une altération linéaire ce qui nous implique à effectuer une
homothétie avec un coefficient de réduction égale à 0.9995.
L’axe des ordonnées ou axe des Y de la projection Laborde est orienté vers l’Est tandis
que l’axe des abscisses ou axe des X est orienté vers le Nord, mais pour faciliter les calculs le
FTM (Foiben-Taotsaritany Malagasy) a posé 𝑋𝑣 = 𝑌𝐿𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑𝑒 𝑒𝑡 𝑌𝑣 = 𝑋𝐿𝑎𝑏𝑜𝑟𝑑𝑒 ce qui a
réorienté les axes.
RANDRIANARISON MAMITIANA 37
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
1- Outils utilisés :
Puisqu’il s’agit d’une étude se servant d’imageries photogrammétriques, il est priorisé
d’utiliser des logiciels de traitement d’images tels que ERDAS Imagine, Envi ou bien Idrisi
Selva ; ainsi que des logiciels SIG comme ArcGIS ou QGIS.
➢ Pour le traitement des images, nous avons choisi d’utiliser en combination les deux
logiciels ERDAS Imagine et Envi pour pouvoir faire une étude précise :
RANDRIANARISON MAMITIANA 38
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
En traitement de l'imagerie numérique, la couleur sert avant tout à distinguer les différents
objets présents dans les images et ainsi faciliter l'interprétation des images. On peut utiliser un
nombre restreint de couleurs si l'on veut seulement mettre en avant quelques objets dans une
image. Mais la plupart du temps, et notamment lorsqu'on travaille avec des compositions
colorées, on manipule un très grand nombre de couleurs. Lorsqu'on réalise une composition
colorée en combinant deux ou trois bandes spectrales, l'objectif est bien de tirer le maximum
d'information de l'image et de rendre l'analyse et l'interprétation plus aisées.
Selon les applications, on peut être amené à effectuer différentes compositions colorées :
- Soit des compositions que l'on appelle « vraies couleurs » si l'on veut rendre les images
réalistes. C'est ce que nous observerions si nos yeux étaient à la place du capteur satellitaire.
- Soit des compositions « fausses couleurs », qui ne représente pas les couleurs réelles,
mais qui ont pour but de mettre en avant certains objets dans une image, à l'instar des images
infrarouges fausses couleurs très utilisées pour l'étude de la végétation.
RANDRIANARISON MAMITIANA 39
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Dans tous les cas, les compositions colorées vont générer un très grand nombre de
couleurs. Afin de pouvoir manipuler correctement les couleurs, il est indispensable de disposer
de moyens standards pour spécifier ou bien pour choisir une couleur parmi toutes celles
disponibles.
Chacune des onze (11) bandes captées par Landsat est affichée en Niveau de Gris ou
Grayscale qui représente les valeurs de réflectance des surfaces au sol pour un intervalle de
longueurs d’ondes donné. Mais pour pouvoir obtenir des images en couleur, il faut composer
et combiner deux ou trois de ces bandes en leur appliquant des filtres et les compiler en un
seul fichier de type raster. Chaque bande spectrale est une image raster en niveau de gris.
L’image obtenue dépend de la composition des bandes selon les filtres utilisés.
RANDRIANARISON MAMITIANA 40
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Les compositions colorées RGB ou RVB (Rouge Vert Bleu) des bandes :
✓ La composition des bandes en vraies couleurs ou couleurs naturelles :
Basés sur le caractère multispectral des données satellitaires, ils permettent de décrire l'état
d'un phénomène. Un indice de végétation par exemple, peut rendre compte du stade de
croissance végétale à un moment donné.
Tous les indices, que ce soient les indices de végétation, les indices des sols, les indices
relatifs à la colonne d'eau, etc., reposent sur une approche empirique basée sur des données
expérimentales. Les indices de végétation sont très utilisés d'une part, pour identifier et suivre
la dynamique de la végétation, mais aussi pour estimer certains paramètres biophysiques
caractéristiques des couverts végétaux, comme la biomasse, l'indice de surface foliaire, la
fraction de rayonnement photosynthétique actif, etc.
RANDRIANARISON MAMITIANA 41
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Pour ce faire, nous allons utiliser l’indice NDVI qui est d’ailleurs le plus utilisé dans le
monde et est plutôt intégré dans les logiciels de traitement d’image.
L'indice NDVI est utilisé dans le monde entier pour surveiller la sécheresse, contrôler et
prévoir la production agricole, aider à la prévention des incendies et cartographier la
désertification. L'indice NDVI est privilégié pour l'observation globale de la végétation car il
permet de compenser les changements de conditions d'éclairage, de pente de surface,
d'exposition et d'autres facteurs.
RANDRIANARISON MAMITIANA 42
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
La réflexion différentielle dans les canaux rouge et infrarouge (IR) permet de contrôler la
densité et l'intensité de la croissance végétale à l'aide de la réflectivité spectrale du
rayonnement solaire. Les feuilles vertes affichent fréquemment une meilleure réflexion dans la
plage de longueur d'onde proche infrarouge que dans les plages de longueur d'onde visibles.
Lors du stress hydrique des feuilles ou lorsqu'elles sont malades ou mortes, elles deviennent
plus jaunes et ont une moindre réflexion dans la plage proche infrarouge. Les nuages, l'eau et
la neige affichent une bien meilleure réflexion dans la plage visible que dans la plage proche
infrarouge, alors que la différence est presque nulle pour la roche et le sol nu. Le processus
Indice NDVI crée un jeu de données monocanal qui représente principalement la couverture
végétale. Les valeurs négatives représentent les nuages, l'eau et la neige et les valeurs proches
de zéro représentent la roche et le sol nu.
Avec -1 ≤ NDVI ≤ +1
La réflectance est une grandeur qui traduit la proportion de lumière réfléchie par la surface
d'une cible. Elle est définie comme le rapport entre le flux lumineux réfléchi et le flux
lumineux incident et s'exprime généralement en pourcentage.
La normalisation par la somme des deux bandes permet de réduire les effets d'éclairement.
Les valeurs du NDVI sont comprises en théorie entre -1 et +1, les valeurs négatives
correspondant aux surfaces autres que les couverts végétaux, comme la neige, l'eau ou les
nuages, pour lesquelles la réflectance dans le rouge est supérieure à celle du proche infrarouge.
Pour les sols nus, les réflectances étant à peu près du même ordre de grandeur dans le rouge et
le proche infrarouge, le NDVI présente des valeurs proches de 0. Les formations végétales
quant à elles, ont des valeurs de NDVI positives, généralement comprises entre 0,1 et 0,7 et
les valeurs les plus élevées correspondant aux couverts les plus denses.
RANDRIANARISON MAMITIANA 43
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Et pour Landsat 8 :
𝑩𝟓 − 𝑩𝟒
𝑵𝑫𝑽𝑰 =
𝑩𝟓 + 𝑩𝟒
Cet est utilisé dans le monde entier pour surveiller la sécheresse, contrôler et prévoir la
production agricole, aider à la prévention des incendies et cartographier la désertification.
L'indice NDVI est privilégié pour l'observation globale de la végétation car il permet de
compenser les changements de conditions d'éclairage, de pente de surface, d'exposition et
d'autres facteurs exogènes.
La réflexion différentielle dans les canaux rouge et infrarouge (IR) permet de contrôler la
densité et l'intensité de la croissance végétale à l'aide de la réflectivité spectrale du
rayonnement solaire. Les feuilles vertes affichent fréquemment une meilleure réflexion dans la
plage de longueur d'onde proche infrarouge que dans les plages de longueur d'onde visibles.
Lors du stress hydrique des feuilles ou lorsqu'elles sont malades ou mortes, elles deviennent
plus jaunes et ont une moindre réflexion dans la plage proche infrarouge. Les nuages, l'eau et
la neige affichent une bien meilleure réflexion dans la plage visible que dans la plage proche
infrarouge, alors que la différence est presque nulle pour la roche et le sol nu. Le processus
Indice NDVI crée un jeu de données monocanal qui représente principalement la couverture
végétale. Les valeurs négatives représentent les nuages, l'eau et la neige et les valeurs proches
de zéro représentent la roche et le sol nu.
L’indice NDVI génère des valeurs comprises entre -1.0 et 1.0, représentant principalement
la couverture végétale, où les valeurs négatives sont essentiellement générées par les nuages,
l'eau et la neige et les valeurs proches de zéro essentiellement générées par la roche et le sol
nu. Les très faibles valeurs de l'indice NDVI (0,1 et inférieures) correspondent aux surfaces
stériles de roche, de sable ou de neige. Les valeurs intermédiaires (0,2 à 0,3) représentent des
RANDRIANARISON MAMITIANA 44
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
zones d'arbustes et de prairies, alors que les valeurs élevées (0,6 à 0,8) indiquent des forêts
tempérées ou tropicales humides.
➢ Etat Initial :
Dans chaque traitement, il nous faut d’abord étudier l’Etat Initial de chaque district qu’on
attribuera comme « Etat de référence » ou « Etat référence » ; dans cette partie, le but est
d’analyser chaque élément qui occupe le sol de chaque district et ceux qui nous intéressent
sont surtout les végétations de grande envergure telles que les arbres et les arbustes.
Ensuite, on effectue une étude de l’Etat actuel de chaque district, attribué comme « Au
moment de l’étude » ou « Etat final », une étude analogue à l’étude précédente mais à la
différence, on utilise les images acquises l’année 2020 supposée comme moment final de
notre étude. Enfin, grâce à ces deux études, on peut en tirer les nouvelles zones boisées ou les
zones reboisées ou les zones nouvellement peuplées d’arbres.
RANDRIANARISON MAMITIANA 45
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
5- Classification supervisée :
Après avoir composé les images de la zone, on va procéder maintenant à l’identification et
classification des éléments se trouvant sur la zone en fonction de ce qu’on trouve
simultanément sur les images initialement composées en vraies couleurs et fausses couleurs.
RANDRIANARISON MAMITIANA 46
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Dans chaque logiciel de traitement, il y a une option Classification supervisée et dans cette
option, et un outil dénommé « Maximum Likelihood Classification » ou « Classification par
maximum de vraisemblance » mais pour notre étude, on a choisi d’utiliser ENVI pour
effectuer les classifications supervisées.
RANDRIANARISON MAMITIANA 47
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
L'algorithme utilisé par l'outil Classification de vraisemblance maximale repose sur deux
principes :
✓ Les cellules dans chaque exemple de classe dans l'espace multidimensionnel sont
réparties normalement
✓ Le théorème de Bayes de prise de décision
L'outil tient compte à la fois des variances et des covariances des signatures de classe lors
de l’attribution de chaque cellule à l'une des classes représentées dans le fichier de signatures.
En supposant que la distribution d'un exemple de classe est normale, une classe peut être
caractérisée par le vecteur moyen et la matrice de covariance. Compte tenu de ces deux
caractéristiques pour chaque valeur de cellule, la probabilité statistique est calculée pour
chaque classe. Elle permet de connaître l’appartenance des cellules en fonction de la classe.
Chaque cellule est affectée à la classe dont elle est le plus susceptible d’être membre.
RANDRIANARISON MAMITIANA 48
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Pour notre étude, on s’intéresse à l’occupation des végétaux donc on a juste besoin
d’illustrer quatre classes principales dans nos cartes d’occupations du sol :
La classe « Eaux » : qui regroupe toutes les signatures d’eau existant dans l’image à la
limite de la résolution spatiale.
La classe « Autres formes de végétation » : une autre classe de végétation qui regroupe les
savanes, les formations herbeuses ainsi que les cultures et les agricultures et autres formes
de végétation.
Et enfin la classe « Autres occupation » : regroupant les zones bâties ou urbanisées, les
zones aménagées, les formations rocheuses et les sols nus, c’est-à-dire tous les autres types
d’occupation du sol à part les trois types cités ci – dessus.
RANDRIANARISON MAMITIANA 49
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 50
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 51
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 52
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 53
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 54
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 55
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 56
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 57
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Il est déjà mentionné que les résultats du calcul des indices NDVI sont entre -1 et 1
(-1 < ndvi < +1). A partir des valeurs obtenues, on peut faire une image en niveaux de gris
partant de la valeur la plus faible vers la valeur la plus élevée.
Comme la carte d’occupation, la couverture en végétation par NDVI est donnée pour
chaque district de la Région Analamanga.
RANDRIANARISON MAMITIANA 58
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 59
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 60
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 61
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 62
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 63
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 64
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 65
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 66
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Il s’agit d’effectuer les mêmes traitements d’images qu’à l’Etat initial, c’est-à-dire les
compositions colorées, les classifications ainsi que les calculs d’indice NDVI.
Les mêmes critères de classement comme précédemment effectué, les mêmes principes
mais avec des images Landsat 8 différentes dont l’acquisition date du 27 Mai 2020.
Pour parvenir à nos fins, il nous faut débuter à partir de la classification pour chaque
district afin de mieux généraliser les résultats pour la région Analamanga
Rappelons les différents types de classe renfermées dans chaque carte d’occupation du
sol :
RANDRIANARISON MAMITIANA 67
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 68
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 69
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 70
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 71
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 72
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 73
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 74
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 75
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 76
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 77
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 78
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 79
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 80
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 81
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 82
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 83
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
A- Comparaison :
La comparaison consiste à comparer deux éléments du même district dont les images
rasters, les cartes d’occupation du sol et les cartes générées par les indices NDVI datant
respectivement, le premier élément de l’année 2013 et le deuxième élément de l’année 2020.
Cette méthode consiste à comparer les deux images d’un même district mais avec des
dates d’acquisition différentes (l’une en 2013 et l’autre en 2020) et de détecter les zones en
question c’est-à-dire les nouvelles zones couvertes d’arbres. C’est après qu’on peut procéder à
l’extraction de ces zones afin de les mettre en évidence. Le but ici est de mettre en évidence
sur l’image de référence (datant de l’année 2013) les nouvelles zones boisées.
RANDRIANARISON MAMITIANA 84
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Image 3 Image 4
RANDRIANARISON MAMITIANA 85
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
La méthodologie est identique à celle de la comparaison des images rasters, sauf que dans
ce cas-ci, les données utilisées sont les fichiers vecteurs des occupations du sol.
Image 6 Image 7
RANDRIANARISON MAMITIANA 86
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
On peut calculer les différences entre ces deux fichiers et en tirer les nouvelles zones
reboisées afin de les cartographier pour pouvoir faire une constatation des résultats.
Image 8 Image 9
A partir de ces deux cartes construites à partir des valeurs des indices de Végétation par
différence normalisée ou NDVI, on peut mettre en évidence les changements en termes de
végétation. Cependant, il nous faut faire un petit reclassement du résultat vu que ce qui nous
intéresse demeure les végétations de grandes envergures dont les arbres et arbustes.
RANDRIANARISON MAMITIANA 87
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Et une fois les résultats vectorisés, il ne nous reste plus que les illustrer sur une carte en
posant l’image datant de 2013 comme fond de carte et en y introduisant les nouvelles zones
détectées.
RANDRIANARISON MAMITIANA 88
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 89
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
On a aussi établi une carte montrant les nouvelles zones boisées à partir des cartes
d’occupation du sol.
RANDRIANARISON MAMITIANA 90
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 91
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
➢ Les valeurs des indices de végétation pour les reboisements sont généralement
comprises entre +0.223733932 et +0.328172288.
Cependant, certains reboisements ont la même valeur d’indice NDVI que les
arbres déjà existant et certains ont des valeurs avoisinantes celles des broussailles.
Chaque comparaison est faite au niveau de chaque district de la région d’Analamanga, des
comparaisons qui nous a permis de fournir les données exploitables pour mettre en évidence
les zones reboisées tout en restant au niveau de chaque district.
Cependant, notre objectif n’est pas encore atteint. Il nous faut encore généraliser les
résultats obtenus afin de les attribuer à la région Analamanga.
Les études au niveau des districts étant faits, on peut maintenant faire une généralisation
pour la région d’Analamanga afin d’obtenir des résultats aussi concrets et précis qui soient. La
généralisation est faite en procédant par l’assemblage de chaque étude faite pour chaque
district.
Chaque étude au niveau des districts nous a permis d’avoir les détails de chaque zone
nouvellement peuplée en arbres dans la région d’Analamanga, et de cette manière, il nous est
permis de concevoir une carte de la région Analamanga, dans laquelle est représentée chaque
zone reboisée avec les peuplements initiaux.
Pour pouvoir généraliser les données obtenues, on a dû recouper tous les résultats issus de
chacun des trois méthodes utilisées. Le résultat obtenu est le résultat final de notre étude pour
la région Analamanga.
RANDRIANARISON MAMITIANA 92
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Le tableau suivant indique les superficies des zones reboisées pour chaque district de la
région Analamanga :
Ambohidratrimo 1 208
Andramasina 12 097
Anjozorobe 40 424
Ankazobe 14 824
Antananarivo Renivohitra 0
Manjakandriana 8 174
Total 78 737
RANDRIANARISON MAMITIANA 93
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 94
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 95
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Les superficies des zones reboisées pour chaque district varient de 0% à 86.24% de la
couverture forestière dont 86.24% pour le district d’Ankazobe et 0% pour le district
d’Antananarivo renivohitra. Les périphéries de la grande ville d’Antananarivo quant à eux
connaissent : 59,84% de reboisement parmi le peuplement forestier pour le district
d’Antananarivo Atsimondrano, et 60.38% pour le district d’Avaradrano. 60.17% du
peuplement forestier d’Anjozorobe sont tous des reboisements, 62.04% pour le district
d’Ambohidratrimo, 42.82% pour le district d’Andramasina et enfin 30.74% pour le district de
Manjakandriana.
Le tableau donne une brève récapitulation sur l’etat du peuplement forestier de chaque
district :
RANDRIANARISON MAMITIANA 96
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
1- Validation spatiale :
a) Recoupement avec des zones de reboisement connues :
Afin de valider si les zones de reboisement évaluées affichent réellement des reboisements, on a
dû recouper nos résultats avec quelques zones de reboisement indiquées par des points géoréférencés
en Coordonnées Laborde, obtenu au sein d’un service des eaux et des forêts. On a pu obtenir Six (6) de
ces points correspondant à six (6) communes de la région Analamanga dont trois (3) dans le district
d’Ankazobe : les Communes de Kiangara, de Talata Angavo et d’Antotohazo, Un (1) dans le district
d’Anjozorobe, : la Commune d’Alakamisy, Un (1) dans le district d’Antananarivo Atsimondrano : la
Commune d’Ambalavao et un (1) dans le district de Manjakandriana : la commune d’Alarobia.
Après étude des états des lieux indiqués par ces coordonnées, on a pu délimiter des zones de
reboisement qu’on va ensuite comparer avec nos données étudiées et on a procédé à la vérification de
nos résultats.
RANDRIANARISON MAMITIANA 97
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA 98
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Nous allons recouper chacun des sites indiqués par ces coordonnées, par les résultats qu’on
a obtenus.
RANDRIANARISON MAMITIANA 99
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
2- Validation statistique :
Pour la validation statistique on a choisi de se référer auprès du Ministère de l’Environnement qui
a communiqué un tableau récapitulatif de la superficie de la couverture forestière de la Région
Analamanga pour l’année 2010.
Total
Atsimo Avara
District Ambohidratrimo Andramasina Anjozorobe Ankazobe Manjakandriana Tana Ville
ndrano drano
(Ha)
Couverture
120 20 339 26 973 2 151 2 234 4 300 32 704 3 846 92 667
Forestière
Pour l’année 2013, on a trouvé une superficie totale de la couverture forestière égale à 93 849 Ha,
tandis que le ministère de l’environnement a publié une superficie de 92 667 Ha pour l’année 2010.
Donc grâce à cette comparaison, notre analyse est validée parce que la différence de 1182 Ha peut
être justifiée par les trois années écoulées.
Cependant, certains districts affichent une diminution de son peuplement forestier comme
le cas du district de Manjakandriana, d’Ambohidratrimo, d’Antananarivo Atsimondrano et
d’Antananarivo Renivohitra.
Le district de Manjakandriana a longtemps été connu comme le berceau des bois pour la
région Analamanga avec l’appellation « Alan’i Vakiniadiana » ou forêt de Vakiniadiana. Mais
au fil des années, la déforestation a ravagé les forêts de ce district.
Un cas pareil est constaté aussi pour les districts d’Ambohidratrimo et d’Antananarivo
Atsimondrano. Dans le district d’Antananarivo Renivohitra, on a constaté aucun effort de
reboisement par rapport à une déforestation très massive.
B- Risques de la méthodologie :
Une méthode d’approche qui offre beaucoup plus d’options par rapport à l’utilisation des
images rasters du fait qu’on utilise ici des fichiers vecteurs obtenus par une classification
rigoureuse de chaque pixel d’une image raster. On peut dire que c’est une méthode plus
améliorée de l’utilisation des images rasters. Mais cette méthode requiert plus de temps et de
concentration que la dernière. Cependant, les résultats obtenus sont plus concrets et faciles à
traiter.
Les indices de végétation NDVI mettent directement en évidence toutes les formes de
végétations dans une zone étudiée. La comparaison en utilisant cette méthode est plus pratique
pour une étude de végétation ou une étude de changement temporel de la couverture végétale
dans une zone donnée. Cependant, cette méthode présente un très grand risque auquel il faut
bien être vigilent ; la réflectance du rouge et du proche infrarouge des végétations n’est pas
toujours constante, elle peut varier selon l’Azimut du soleil et c’est généralement la
défaillance de cette méthode. Toutefois, pour remédier à ce problème, il nous faut effectuer
soigneusement les calibrations radiométriques et atmosphériques en introduisant les
Tout d’abord, les images sont disponibles et facilement téléchargeables pour le grand
public surtout pour ceux qui s’intéressent sur le domaine de la télédétection spatiale.
Cette technologie offre la possibilité de faire un traitement sur une très large bande
d’étude ou sur une échelle très vaste par exemple une région toute entière comme ce fut le cas
pour notre étude, mais aussi un pays tout entier s’il le faut.
Et l’efficacité des logiciels de traitement d’images satellitaires tels qu’Envi, Erdas Imagine
ou bien Idrisi Selva a été l’atout majeur du traitement des données tout en les combinant avec
le logiciel SIG Arc GIS pour la cartographie des éléments détectés.
Cependant, l’utilisation de la technologie Landsat ne nous a pas permis une étude très
détaillée de l’occupation du sol, c’est-à-dire sur une échelle un peu plus grande, vu la
résolution spatiale qui est de 30 m pour les bandes multispectraux. Mais aussi, la résolution
temporelle des satellites Landsat est vraiment très large pour permettre un suivi temporel de
courte durée sur une quelconque occupation.
1- Impacts environnementaux :
La surface totale de la couverture forestière de la région Analamanga s’étend jusqu’à
144 612 Ha, tandis que la déforestation augmente chaque année voire même chaque mois, le
reboisement peut atténuer l’altération ou la dégradation de l’environnement.
2- Impacts économiques :
Le bois étant une ressource primaire de la première nécessité pour les habitants de la
région Analamanga, et avec ces nouvelles zones boisées, on peut envisager une exploitation
contrôlée de ces ressources.
B- Coût de l’étude :
Comme tout étude, notre étude sur la capitalisation des reboisements nécessite des fonds pour
effectuer à bons termes la mission assignée.
Le tableau ci-après renseigne la désignation de chaque dépense effectuée et le coût total de notre
étude :
Le coût total du projet s’élève jusqu’à Vingt quatre Million Cinq Cent Mille Ariary
(24.500.000 Ar)
CONCLUSION
Pour conclure, on a enfin pu terminer notre étude sur l’évaluation de reboisement via
télédétection grâce aux comparaisons faites entre deux images rasters différentes
chronologiquement (datant de 2013 et de 2020), mais aussi et pareillement entre deux cartes
d’occupation du sol et deux cartes obtenues par NDVI. En résumé, on a tout d’abord procédé à
l’acquisition des données nécessaires pour l’étude dont les coordonnées et les images
nécessaires datant du mois d’Avril 2013 et du mois de Mai 2020. Ensuite, on a procédé aux
traitements des images aux fins qui nous ont été utiles, ce qui nous a permis de faire une
comparaison et de détecter les changements en couverture de végétation pour chacun des huit
districts de la région Analamanga. Après, on a mis en évidence les zones reboisées et on a fait
une généralisation des résultats pour la région Analamanga. Enfin, on a développé quelques
interprétations des résultats avec un bilan général sur les résultats obtenus ainsi que sur la
méthodologie.
Notre étude nous a permis d’affirmer qu’aux débuts de l’année 2020, et en prenant l’année
2013 comme année de référence, 54.45% de la couverture forestière de la région Analamanga
est issue des reboisements, que ce soit de type naturel ou artificiel (cf. définitions). Le district
d’Ankazobe affiche un taux élevé de reboisement tandis que le district d’Antananarivo
Renivohitra affiche néant en termes de reboisement.
RANDRIANARISON MAMITIANA a
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Webographie :
RANDRIANARISON MAMITIANA b
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
Annexes :
RANDRIANARISON MAMITIANA c
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA d
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA e
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA f
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA g
Table des matières
REMERCIEMENTS ............................................................................................................................................. i
SOMMAIRE ...................................................................................................................................................... ii
Liste des images : ................................................................................................................................... iii
Liste des tableaux :................................................................................................................................. iv
Liste des figures :..................................................................................................................................... v
Liste des cartes : ..................................................................................................................................... vi
Liste de abréviations : ............................................................................................................................ ix
INTRODUCTION ............................................................................................................................................... 1
PARTIE I : GENERALITES ........................................................................................................................... 3
HISTORIQUE : .............................................................................................................................................. 4
CHAPITRE 1 : QUELQUES DEFINITIONS : ..................................................................................................... 7
A. Reboisement ................................................................................................................................... 7
B. La Télédétection.............................................................................................................................. 7
C. Les capteurs : .................................................................................................................................. 8
D. Les images satellitaires : ................................................................................................................. 9
E. La photogrammétrie : ................................................................................................................... 13
F. Les différents types d’images :...................................................................................................... 16
G. La Géomatique : ............................................................................................................................ 18
H. Le Système d’Information Géographique : ................................................................................... 18
I. La Cartographie : ........................................................................................................................... 18
J. Les domaines d’application du SIG : ............................................................................................. 19
CHAPITRE 2 : GENERALITES SUR LE SUJET : .............................................................................................. 20
A. Contexte : ...................................................................................................................................... 20
B. Présentation du Sujet :.................................................................................................................. 20
C. Description de la zone d’étude : ................................................................................................... 21
PARTIE II : METHODOLOGIE ET RESULTATS .................................................................................................. 27
Chapitre 1 : Méthodologie ........................................................................................................................ 28
A- Approche globale : ........................................................................................................................ 28
B- Acquisition des données : ............................................................................................................. 30
C- Les Pré-traitements des données téléchargées : .......................................................................... 36
D- Traitement des données : ............................................................................................................. 38
RANDRIANARISON MAMITIANA
Evaluation De Reboisement Via Télédétection
RANDRIANARISON MAMITIANA
« EVALUATION DE REBOISEMENT PAR TELEDETECTION, CAS DE LA
REGION ANALAMANGA »