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RAPPORT DE LA SORTIE GEOLOGIQUE AU MOYEN ATLAS Equipe


d'encadrement scientifique

Technical Report · January 2015

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Lahcen Ouiaboub
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RAPPORT DE LA SORTIE
GEOLOGIQUE AU MOYEN ATLAS

Réalisé par : Equipe d’encadrement scientifique :


OUIABOUB Lahcen Dr. ZOUITEN Selma
DARMOUNE Amine Dr. SAYAD Ahmed
SARHMOUL Soufiane Dr. RAMI Abdeslam
EL MAZIOUI Abdel karim

Année de Formation :
2015-2016
Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

RAPPORT DE LA SORTIE GÉOLOGIQUE


Au Moyen Atlas

Sommaire

page

2
CONTEXTE DE LA SORTIE……………………………………………………………………………………
2
OBJECTIFS DE LA SORTIE………………………………………………………………………………………
3
ITINÉRAIRE………………………………………………………………………………………………………………………………
3
Arrêt du Pied du Jbel Zalagh………………………………………………………………….…
4
Arrêt n°1 barrage Allal Elfassi…………………………………………………………………
6
Arrêt n°2 douar Sidi M’Bark …………………..…………………………………………………
8
Arrêt n°3 pont du Sebou …………………………………………………………………………….…
10
SYNTHÈSE GÉOLOGIQUE…………………………………………………………………………………………
10
Géomorphologie………………………………………………………………………………………………………
11
Litho stratigraphie…………………………………………………………………………………………….…
12
Tectonique …………………………………………………………………………………………………………………
13
Paléogéographie ……………………………………………………………………………………………………
14
SYNTHÈSE RESSOURCES EN EAU…………………………………………………………………
14
Contexte climatique……………………………………………………………………………………………
15
Réseau hydrographique………………………….…………………………………………………...…
15
Hydrogéologie…………………………………………………………………………………………………………
16
Risques hydrologiques……………………………………………………………………………….……
18
CONCLUSION …………………………………………………………………………………………………………………….

p. 1 Année de Formation 2015-2016


Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

Contexte de la sortie
La sortie géologique effectuée à notre faveur (les enseignants stagiaires du centre
des métiers et d’éducation de Fès -CRMEF Fès - département des sciences de la vie et
de la terre) et encadrée par nos professeurs formateurs, Madame Selma ZOUITEN,
Ahmed SAYAD et Abdessalam RAMI, s'inscrit dans un cursus cohérent visant une
complémentarité entre la formation théorique, et celle pratique adopter pour la
qualification des futurs enseignants.

Comme future enseignants on est censé à animer des sorties similaires lors de
notre exerce aux établissements scolaires, on est invité, ainsi, à acquérir des
compétences et des savoirs, des savoir être et des savoirs faires et les transmettre en
suit aux apprenants. Dans cette perspective, la programmation de cette sortie vient
pour répondre à nos lacunes dans ce domaine et vise, ainsi, atteindre un certain
nombre d’objectifs.

Les objectifs de la sortie


Autre qu’acquière la compétence et les techniques nécessaires pour préparer,
encadrer et réussir une sortie sur la géologie et l’environnement, afin d’organiser des
sorties similaire en faveur des élèves des établissements de destination, la présente
sortie géologique vise un ensemble d’objectifs dont on peut citer :

Objectifs pédagogiques

1. La sorite (Le terrain en générale) est un moyen privilégié pour l’intégration des
connaissances, à une échelle aisément accessible, elle favorise le
questionnement, l'observation, dans des conditions naturelles.
2. La sortie constitue une occasion pour s’arrêter sur les techniques d’exploration
et exploitation du terrain (collecte des données et échantillonnage de ……)
pour le module de Géologie ainsi que celui de l’environnement.
3. La sortie permet de rendre plus concrètes des notions qui resteraient beaucoup
plus difficiles à appréhender en classe et sur des supports de type papier (en

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Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

prenant en considération qu’en géologie l’évocation de la dimension échelle


spatiale constitue souvent un obstacle pédagogique pour la conceptualisation
des sciences de la terre).

Objectifs scientifiques et méthodologiques

1. Mettre en place les acquis et les premiers outils indispensables pour déchiffrer
les données du terrain (cartographie, mesures de pendages, direction,
orientation…).
2. Mettre en évidence des techniques d’observation de dessin, se repérer sur une
carte topographique, notion d’espace etc.
3. La sortie de terrain permet à travers des schémas, des photos prises sur le
terrain et différents indices de mettre en relation des données topographiques et
géologiques (stratigraphique, tectonique, paléontologique, sédimentaires…),
les intégrerez pour une reconstitution des principaux phases de l’histoire
géodynamique de la région et pour la synthèse de l’évolution de son paysage.

Itinéraire de la sortie
Cette sortie comprenait 3 arrêts répartis sur toute la journée, avec un trajet de plus
de 80 Km (fig.1), il comprenait une visite du barrage Allal Elfassi et deux autres arrêts
sur le terrain. Le CRME de Fès était la station de départ et de clôture de cet
événement.

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Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

Fig.1 – trajet de la sortie géologique

Arrêt préliminaire au pied du jbel Zalagh

Au pied de jbel Zalagh (photo.2) et à la sortie de Fès, sur la route national n°6
menant vers Taza, Un arrêt préliminaire (photo. 1) nous a été réservé, son objectif était
de nous mettre dans le contexte géographique et géologique (notamment structural) de
cette sortie.

Photo.1 Arrêt au pied de jbel zalagh à la Photo.2 Jbel zalagh au Nord surplombe la
sortie de Fès vers Sidi Hrazem paysage du bassin de Sais

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À ce niveau et sur une belle vue panoramique apparait trois domaines


structuraux très contrastés que ce soit sur le plan géomorphologique que sur le plan
lithostratigraphique. Au Nord un domaine prérifain représenté par la ride de Zalagh
caractérisé par ces terrain … calcaire surplombe avec plus de 600m d’altitude le bassin
Miocène de sais. Le contact entre ces deux unités se fait le long d’un contact anormal
(Fig.2).

Fig. 2 - Coupe géologique schématique du sillon sud-rifain passant par la ville de Fès,
montrant les trois domaines structuraux (Pré rif, bassin de Sais et le causse Moyen Atlasique)
(Chamayou, Combe, Genetier & Leclerc. 1975) modifiée.

Le bassin de Sais au niveau de Fès correspond à une plaine arable ou domine


les formations marneuses. À droite de notre arrêt affleurent ces marnes bleu miocènes
(Tortonien) caractéristique du Sais. de belles collines surplombent le lit majeur du
Sebou et présentent des ravins profonds témoignant ainsi une forte érosion causé par
les ruissèlements des eaux de pluies.

Plus loin vers le Sud apparait le moyen Atlas sous forme d’un plateau
dominant le Sais par plus de 500m d’altitude, il s’agit du causse de Sefrou l’un des
plateaux étagés constituants le causse moyen Atlasique.

Arrêt n° 1. Barrage Allal El Fassi

Notre itinéraire se poursuivait, par Bus, vers le premier véritable arrêt, le


barrage Allal El Fassi (Photo.1et 2). Situé à presque 50 Km au Sud Est de la ville de
Fès cet ouvrage hydraulique est l’un des barrages nationaux les plus importants.

Par sa situation à la sortie du causse moyen atlasique et l’importance de son


bassin versant, cet ouvrage constitue l’une des principales unités du complexe

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hydraulique du Haut Sebou, il joue un rôle prépondérant dans la gestion et la


mobilisation des eaux de tout le bassin de Sebou.

À l’arrivé au barrage, un accueil exceptionnel nous a été réservé par le


responsable du barrage, Mr M HAMAOUI, ingénieur de l’exploitation (Photo.3 et 4).

Photo.3 Le groupe à l’entrée de la direction Photo. 4 Vue panoramique du lac du


du barrage Allal El Fassi. barrage Allal El Fassi.

Cette visite s’est déroulée en deux étapes. Une première partie théorique de
plus de 1h et 30 minutes, ou l’ingénieur Mr HAMAOUI, nous a exposé le contexte de
l’ouvrage et son rôle, cet exposé a abordé trois volets, climatique, hydrologique et
hydrogéologique.

En suite, Mr AMAOUI, nous a éclaircis le déroulement et les détails d’un


projet pilot, concernant la gestion intégré de la ressource en eau du Haut Sebou, il
s’agit ici du complexe hydraulique du Haut Sebou, ce complexe correspond à un
ensemble d’ouvrages hydrauliques édifiés sur différents affluents et sur des niveaux
différents sur des mêmes artères hydrauliques et liés par des canaux constituants des
ouvrages de liaison entre les unités de stockages.

Photo.5 Affiche montrant la situation du Photo. 6 Schéma explicatif des principales


complexe hydraulique sur le bassin de Sebou unités du complexe hydraulique

Ces principales unités sont le barrage de Mdez, le barrage de Ain Timedrin, et


le proprement barrage Allal El Fassi sur l’oued Sebou, le barrage Bab Louta, le
barrage Touahar et le Barrage Idriss premier sur l’Oued Inaouène affluent de Sebou,
ces ouvrages sont liés par des galerie et canaux a savoir, Galerie d’El Menzal, Galerie

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de Matmata, Une conduite forcé a ces unités s’ajoutent deux unités hydroélectriques,
celle de Matmata et d’Idriss Ier (Photos. 5 et 6).

Après avoir répondait a nos questionnements, l’ingénieur de l’exploitation Mr


HAMAOUI, nous a ensuit amené dans une visite guidé aux principales partis du
barrage, la plus touchante et exceptionnelle restait la visite de la galerie du barrage
(photo.8), elle s’agit d’une galerie situé sous plus de 120 m au cœur du lac de barrage,
ou plusieurs opérations se fessaient, tel que la maintenance, le contrôle …

Photo.7 Les Professeurs stagiaires prennent Photo.8 une visite exceptionnelles de la


les notes de l’exposé de Mr HAMAOUI galerie au cœur du barrage

Au niveau du barrage, nos professeurs ont ensuit pris le relai pour expliquer le
contexte géologique du site, du fait que ce est site très intéressant par les événements
géologique qu’il abrite (photos.9 et10).

Sur le plans lithologique on a pu identifier trois types de formations, la barre


calcaire massive du lias inferieur, les calcaires et marno-calcaires du Lias moyen, la
retenue d’eau étant située quant à elle dans les marnes de la Formation d’Ait Youb-
Lebbouadis

Lias inf Lias Inf Lias Inf

Lias Moy Lias Moy

Photo. 9 investigations lithologiques et Photo. 10 vue générale montrant la


paléontologiques des marno calcaire du Lias discordance du Lias inferieur sur le Lias
Moyen Moyen au niveau du Barrage

Sur le plan tectonique, plusieurs failles sont identifiées facilement sur le terrain
(photo.10), notamment celles qui limitent un synclinal de Lias moyen entre deux
panneaux de Lias inférieur. Ce découpage tectonique correspond à la terminaison en

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"queue de cheval" du décrochement d’Aït Ameur qui relaie vers le NE l’accident du


Tizi n’Trettène.

Sur le plan paléontologique. Les calcaires et les marno calcaire du Lias moyen,
sont très riches en fossiles, nous avons pu facilement extraire et récolter un nombre
important d’Ammonites et lamellibranches de dimensions très intéressants et de
bonnes qualités de conservation (photos.11 et 12)

Photos.11 Ammonite du Lias moyen, récolté Photos.12 Lamellibranches du Lias moyens


par Amine Darmoune Récolté par Ouiaboub Lahcen

Arrêt n° 2 Douar Sidi M’Bark :


Prenant la route du barrage ver le village de Tbouda, et juste après quelques
kilomètres à travers les collines marneuses cultivées (terrains miocènes) et a coté du
douar de Sidi M’Barek, on s’est arrêté près d’une dalle calcaire Miocène reposant en
discordance sur le Lias Moyen. Cette dalle est très riche en fossiles des huitres et
lamellibranches (photos. 13 et 14).

Photos.13 discordance de la dalle calcaire Photos.14 Lamellibranche au niveau de la


du Miocène sur le Lias moyen dalle calcarénite près de Sidi Mbark

Un arrêt d’une heure au village de Tbouda nous l’avons consacré à la


restauration, le repos et l’approvisionnement du nécessaire pour continuer notre
journée.

Arrêt n° 3 Pont de Sebou


Après la pose de mi journée à Tbouda, l’itinéraire de notre sortie se poursuivait
vers le pont de Sebou.

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Oued Sebou

Lias inf Lias inf


Trias
Trias
Paléozoiquen

Colluvions Quaternaire

Photo.15 Affleurement du trias et du Fig.2 Schémas de la boutonnière avec les


Paléozoïque sous les calcaires du Lias inf différents affleurements

Une vue panoramique montre une immense barre calcaire massive du Lias
inferieur surplombant le paysage de la boutonnières Paléozoïque. Cette boutonnière
est l’une d’autres qui tapissant le Moyen Atlas et constitue des sites à intérêt
géologique de grande importance. (Photos.15 et 16) et (Fig .2).

Sur ce paysage, le Lias inferieur caractérisé par sa barre calcaire massive


surmonte le Trias rouge argileux et salifier présentant des passages de basalte
doleritiques vertes. Au dessous du Trias affleurent par endroit des schistes violacés du
primaire sous l’effet de l’érosion de l’Oued. Plus loin ver le Nord apparait le Miocène
dominé par les rides prérifaines.

En allant un peut vers le pont de Sebou, nous nous sommes s’arrêtés près de la
route de Sefrou, sur un affleurement exceptionnel (Photo.17), une discordance nette du
Trias argileux rouge, sur les schistes du Paléozoïque violacés à verte (Ordovicien). En
faite ce point mérite une plus d’importance et plus de description ; il s’agit ici d’un
voyage dans le temps vers plus de 560 millions d’années, vers la fin d’une ère
Paléozoïque et le début d’une autre nouvelle ère du secondaire, ce point est aussi le
témoin de la fin d’une orogénèse hercynienne qui va seder l’espace à l’orogenèse
alpine pour prendre le relai et contribue a son tour dans le modelé du paysage terrestre.

Discordance majeure
Lias inf angulaire
Trias
Trias
Permien

Colluvions Quaternaires

Photo.16 Une barre liasique surplombe le Photo.17 Le Trias argileux repose en


paysage de la boutonnière et repose sur le discordance angulaire sur les schistes du
Trias Paléozoïque

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L’érosion de l’oued Sebou, montre par endroit ce contacte Trias Paléozoïques


très nette, ou affleurent des conglomérats de base caractéristiques de cette discordance
un peu généralisé dans le domaine Atlasique, par endroit les conglomérats de bases ne
figure pas et montrent une discordance entre les argiles rouges salifères et les schistes
vertes et violacées de l’ordovicien (Photo.18) et (fig.3).

Argile rouge du Argile du Trias


Trias

Schiste Paléozoïque
Schiste Paléozoique
Discordance majeure Trias

Photo.18 Discordance majeur Trias Fig.3 Schéma de la discordance majeur Trias


Paléozoïques au pont de Sebou Paléozoïques au pont de Sebou

Ce point géologique important, constituant un héritage géologique national de


grande importance, méritait d’être la belle clôture de notre itinéraire géologique avec
nos meilleurs professeurs de Géologie, Madame Selma Zouiten, Abdessalam Rami et
Ahmed Sayad. Notre mission se poursuivra et nous sera grande fierté de compléter ce
rapport par la recherche bibliographique pour achevé le travail et finir les objectifs de
la sortie. Ainsi, une Synthèse géologique et ressource en eau ont faite plus bas, en se
basant sur la bibliographie disponible.

SYNTHÈSE GÉOLOGIQUE
Pour réaliser cette présente synthèse on va se référer a la documentation
disponible, on site dans ce sujet, les ressources en eau du Maroc Tome2, la thèse de
Amraoui sur l’hydrogéologie du bassin de Sais, les travaux de Charrière et al sur le
moyen atlas, le guide de la sortie de notre professeur Zouiten.

Contexte Géomorphologie

- La bordure sud du domaine rifain (rides sud rifains)

Elle est représentée par la zone pré-rifaine notamment le Zalagh et le Tghat.


Cette zone, a relief peu accentue, correspond a un ensemble de collines argileuses
fréquemment ravinées. La structure géologique est, dans le détail, fort complexe,
structure liée à la nature charriée de son matériel (fig.4).

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Fig. 4- Coupe géologique schématique, sur MNT du sillon sud-rifain, passant par la ville de
Fès (Taous et al, 2011)

- Le bassin du Saïs

Le bassin de Sais, appelé aussi le bassin de Meknès-Fès. Au niveau de la plaine


de Fès ; Les altitudes décroissent du Sud vers le Nord, avant de se redresser
brutalement au contact des rides pré-rifaines (Jbel Zalagh, jbel Tghat…). Un certain
nombre de Flexures et d’accidents topographiques apparaissent au niveau de la plaine.
Ils sont d’orientation moyenne NE-SW à ENE-WSW (Fig. 5). L’accident de Ras El
Ma étant le plus important.

- Le Moyen Atlas

Le bassin versant du barrage allal El fassi, est situé au Moyen Atlas septentrional,
en partie dans le causse et en deuxième partie couvre le moyen atlas plissé.

Le causse Moyen Atlasique, est constitué de roches dolomitiques et calcaires.


Il s’agit de vastes plateaux karstiques diversement étages, qui surplombent la plaine
environnante du Sais a des altitudes dépassant 1000 m. Des ondulations a très grands
rayons de courbure, et des systèmes de failles créent de larges grabens et des horsts.
Les cuvettes sont nombreuses, créant des bassins versants fermes au centre desquels
existent parfois des lacs permanents ou Dayet (Dayet Aoua, Dayt Ifrah…). Les formes
karstiques présentes sont constituées de petites cavités sommitales et par de grandes et
profondes cuvettes d’effondrement ou des vasques de grande taille..

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Le Moyen Atlas plissé, région plus montagneuse, qui culmine à 3340 m


(Adrar Bou Naceur). La série méso-cénozoïque est ici développée jusqu’aux termes
crétacés et tertiaires dans de vastes cuvettes synclinales. Deux accidents bordent le
Moyen Atlas plissé : au NW, l’accident nord moyen-atlasique (NMAF) qui constitue
le plus souvent la limite tectonique avec le causse, et au SE, l’accident sud moyen-
atlasique (SMAF) qui marque le contact avec la zone tabulaire de la Haute Moulouya

Litho stratigraphie

Ä Le Paléozoïque, il est formé d’un socle hercynien avec des schistes verts à
violacés (pont Sebou).
Ä Le Trias. Il est constitué par une série d’argiles rouges, parfois violacées,
gypsifères, salifères, au sein de laquelle s'intercalent des coulées de basaltes
doléritiques, il repose en discordance sur la surface post-hercynienne. Cette série
affleure à la base de la couverture liasique, à la faveur des boutonnières qui jalonnent
l'accident nord-moyen atlasique (boutonnière de l’arrêt 3).
Ä Le Lias : Lias inférieur débute la formation des dolomies et calcaires qui
constituent le principal matériau du Causse. Dans le tronçon septentrional, la
sédimentation liasique débuterait à l'Hettangien, étage représenté par des niveaux de
marnes et calcaires marneux ou dolomitiques de faible importance (1 à 5 m), affleurant
en divers points au pied de la bordure occidentale entre El-Hajeb et Ben- Smime. Au-
dessus de ces niveaux, le Lias inférieur est représenté par une série dolomitique
d'environ 150 m d'épaisseur où l'on peut distinguer trois grands ensembles qui sont de
bas en haut : - des dolomies sableuses, - des dolomies marneuses, - des dolomies
litées. Le Lias inférieur du tronçon méridional du Causse présente de nombreux et
fréquents niveaux de calcaires et de calcaires dolomitiques. Ces derniers sont plus
fréquents dans la partie centrale du tronçon et le long de la ligne d'accidents du Tizi
NTretten. Le Lias moyen. Le passage entre Lias inférieur et Lias moyen est
généralement difficile à reconnaître sans critères paléontologiques. Le Domérien est
constitué ensuite par la succession suivante, de bas en haut : - calcaires lités : 10 à 15
m - dolomies intercalaires : 20 m - calcaires lités : 1 0 m - dolomies supérieures : 20 à
25 m. Alors que le Lias moyen du tronçon septentrional du Causse est essentiellement
dolomitique, celui du tronçon méridional est essentiellement calcaire. La ligne
d'accident du Tizi N'Tretten marque bien le changement de faciès.
Ä Le Crétacé Dans le Moyen Atlas tabulaire, les dépôts crétacés ne sont
représentés que dans le synclinal de Békrit - Timhadite, à partir du Cénomanien
légèrement discordant sur le Jurassique. Cénomanien et Turonien sont sous des faciès
d'alternances calcaires et marneuses, le Sénonien très épais étant franchement marneux
dans l'ensemble.
Ä Le Tertiaire : L'Oligocène, le Miocène et le Pliocène ne semblent pas
représentés dans les causses du Moyen Atlas. Il convient de signaler un seul
affleurement de Mio-Pliocènç continental au nord d'Almis du Guigou. Au bassin de
sais par contre cette série est très représentée notamment par les marnes fameux du
Tortonien qui peuvent atteindre des puissances de 800m.

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Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

Ä Le Quaternaire Coulées volcaniques L'épaisseur de ces coulées basaltiques.


Ä a été reconnue à la fois par géophysique et par forages. Sur le plateau de Les
formations quaternaires Les principales formations quaternaires se sont accumulées au
fond de cuvettes fermées ou semi fermées. Ce sont des dépôts de dayas, provenant de
la décomposition sur place des calcaires et dolomies et du ruissellement périphérique.
Ces dépôts, essentiellement argileux, peuvent atteindre de fortes épaisseurs. Une autre
formation quaternaire très fréquente est celle que constituent les dépôts de travertins
que on trouve à l'émergence de chaque grande source du Lias ou jalonnant
l'emplacement d'anciennes émergences aujourd'hui disparues ou déplacées. Ces dépôts
de travertins ne sont d'ailleurs pas seulement quaternaires

Contexte structural et tectonique


Le Moyen Atlas tabulaire est découpé en différents panneaux limités par des
accidents directionnels N40 et par des accidents transverses N120 à N140. Les dépôts
paraissent autochtones dans certains panneaux ; dans d’autres se rencontrent des
décollements dans la partie inférieure de la couverture.

Le Moyen Atlas plissé présente des synclinaux très larges d’axe N45° (Zloul,
Skoura, El-Mers) ou N-S (région de Boulemane), à fond plat et fortement
dissymétriques. Leur dissymétrie provient à la fois de la tectonique syn-sédimentaire
(variation latérale du remplissage sédimentaire originel) et de la tectonique
compressive ultérieure. On distingue trois principaux accidents qui disloque le moyen
Atlas plissé, au Sud l’accident Sud Moyen Atlasique qui le sépare de la cuvette de
Moulouya, au Nord l’accident Nord Moyen Atlasique ou Accident de Tizi n’tghten,
qui sépare le causse du MAP.

La faille de Tizi n’tgheten se termine au niveau de l’arrêt n°1 près du barrage


Allal El fassi ou elle montre un découpage en "queue de cheval" correspondant au
décrochement d’Aït Ameur.

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Fig. 5 Schéma Structural du Moyen Atlas

Paléogéographie

La synthèse lithostratigraphique et tectonique permet de redresser une


paléogéographie simplifiée de la zone de la sortie qui fait partie de celle de tout le
moyen atlas.

Ainsi on commence du Trias ou un rift atlasique apparaît, avec un épisode basaltique


majeur voisin de la limite Trias-Lias (200 Ma ; voir vol. 1).

Le début du Dogger commence avec une sédimentation carbonatée de plate-forme ou


de sillon associée à une subsidence tectonique particulièrement active au Domérien et
au Bajocien (fig. 5).

Le Bathonien supérieur – Callovien inférieur connait, le comblement du rift avec


d’épais dépôts deltaïques incluant les dernières incursions marines de la période
jurassique.

Du Barrémien à l’Éocène, quatre épisodes transgressifs sont identifiables, à l’Aptien,


au Cénomanien supérieur- Turonien, au Santonine supérieur et au Paléocène

p. 14 Année de Formation 2015-2016


Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

supérieur- Éocène moyen. Les deux premiers ont des faunes d’obédience téthysienne,
les deux derniers sont dépendants de l’Atlantique central. Discordants sur le
Jurassique, les bassins du Crétacé-Éocène sont morcelés par un découpage
synsédimentaire actif tout au long de cette période qui se poursuit par la new
tectonique du Quaternaire.

SYNTHÈSE RESSOURCES EN EAU

La gestion des ressources en eau figure parmi les préoccupations majeures de


l’humanité. Au Maroc, vu la variation et l’irrégularité spatio-temporelle des
précipitations et la surexploitation anthropique des eaux superficielles et souterraines
par les différentes secteurs (domestiques agricole, et industriel), l’eau devient rare et
en régression permanente notamment dans les zones arides et semi-arides.

Au niveau des montagnes moyen atlasiques, le bassin versant de l’Oued Sebou


est l’un des milieux géographiques qui alimente le pays en eaux, mais il ne cesse de
connaitre des perturbations concrètes au niveau du fonctionnement hydrologique de
ses ressources en eau, une perturbation qui fluctue entre pénurie et excès de la
ressource ce qui impose la prise de mesure tel quel la construction de barrage mais
aussi adopté des mesures durables.

Dans cette synthèse et après avoir vue en haut l’aperçu sur la géologie du
moyen Atlas a qui appartient le bassin versant du Sebou, on va essayer de toucher
superficiellement dans cette partie les principaux volets qui influencent la ressource en
eau a savoir le climat, l’hydrographie, l’hydrologie et l’hydrogéologie et finalement
les modalité de manifestation des risque hydrologique, avant de clôturer dans ce
contexte par les principaux rôles et missions attendues du barrage Allal El Fassi,

Contexte climatique
Les précipitations :

Les données disponibles à l’A.B.H.S. (Agence du bassin hydraulique du


Sebou) concernant les précipitations dans la station du barrage Allal El Fassi, couvrent
une période qui s’étale de 1990 a a2011 (fig .6).

L’analyse de ce diagramme montre une irrégularité annuelle et mensuelle des


précipitations. Les années les plus arrosées sont 92 -96-97-98-2003-2004-2006-2009-
2010. Par contre les années les plus sèches sont 9395-99-2000-2012.

Pour les mois, on trouve que les plus sèches sont ceux de l’été les plus arrosés
sont ceux de l’automne et l’hiver.

p. 15 Année de Formation 2015-2016


Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

Le moyen atlas reçoit aussi d’importantes quantités de neige chaque hiver ce


qui favorise et soutien l’écoulement au printemps et à l’été.

Fig. 6 répartition des précipitations annuelles et mensuelles à la station


du barrage Allal El Fassi

Réseau hydrographique et hydrologie

La présentation du réseau hydrographique, permet de mieux comprendre la


répartition de la ressource en eau dans le moyen Atlas.

Au haut Sebou, l’Oued, a la particularité de couler de cuvette en cuvette


franchissant des cluses sculptées dans les barres montagneuses du moyen Atlas plissé.
La nature karstique de la région favorise souvent les pertes d’écoulements qui
soutiennent les nappes souterraines et alimentent des sources souvent captées pour
l’irrigation, il est contrôlé par deux stations hydrologiques : Aïn-Timédrine à l'amont
et Azzaba à l'aval. En allant vers le Nord il traverse et draine le Moyen Atlas tabulaire
sur un trajet assez court avant de pénétrer dans la plaine de Sais, ou il est sur exploité
pour l’irrigation mais aussi menacé par la pollution.

Hydrogéologie

Une très forte proportion des précipitations du moyen Atlas, notamment du


causse moyen atlasique, s'infiltre dans le karst calcaire et réapparaît principalement à
la périphérie du Moyen Atlas tabulaire.

Les principaux exutoires des eaux souterraines sont donc périphériques et en


outre de natures diverses : émergences de bordure au contact du Lias et de son
substratum triasique (Aîoun-Ras-El-Ma, Sidi-Rached, Oum-er-Rbia,...), sources de
flexure à l'ennoyage du Causse sous le sillon sud-rifain (Aïoun-Ribaa, Bittit...),
émergences au sein d'aquifères périphériques tels les calcaires lacustres (Aîoun-
Akkous, Cheggag,...), et parfois par abouchements avec la nappe phréatique du Sais.

Risques hydrologiques
Les crues

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Département de Géologie CRMEF- Fès Rapport de la sortie géologique

Vue la superficie de son bassin versant et les précipitations importantes qu’il


reçoit, l’oued Sebou en amont du Sais, connait la récurrence de périodes de crues, l’un
des événements récents le plus spectaculaire figure la crue du 10/10/2008.

La crue du 10/10/2008 demeurera enregistrée dans les annales hydrologiques


comme un événement exceptionnel qui a affecté le bassin du Haut Sebou et ses
régions. Les conséquences de cette crue ont été atténuées de façon remarquable par
une bonne gestion du barrage Allal Al Fassi qui a permis de laminer le débit de pointe
amont de 2600 m3/s à seulement 1400 m3/s en aval du barrage.

On rappellera aussi que les dispositions d'alerte et d'information des autorités locales
et services entreprises par l'Agence du Bassin Hydraulique du Sebou, ont permis
d'évacuer à temps les populations menacées et de prendre les mesures nécessaires pour
minimiser les dégâts et l'organisation des opérations du secours.

Le barrage Allal Al Fassi a une petite cuvette (64 Mm3) et est destiné à la
dérivation des eaux vers le barrage Idriss 1er (3 Mm3/jour) pour la production de
l’énergie hydroélectrique. L’usine hydroélectrique de Matmata alimentée par ce
barrage est une usine structurante pour l’ONE ce qui nécessite son fonctionnement à
tout moment d’où la nécessité de maintenir le barrage Allal Al Fassi à son niveau
maximum.

Le volume d’eau perdu à la mer pendant la seule journée du 10/10/08 a été de


60 Mm3. Cette perte d’eau a été inévitable en raison du manque de barrage à grande
retenue à l’amont du barrage Allal Al Fassi. Aussi, est-il devenu nécessaire de
construire le barrage Mdez qui rendra un grand service à la collectivité nationale par
l’augmentation du volume régularisé de l’oued Sebou, la maîtrise des crues, la
dérivation de l’eau vers le Sais et la production hydroélectrique.

Les étiages

A cause de l’irrégularité et contraste des précipitations au niveau du bassin


versant, l’écoulement de l’Oued Sebou, connait parfois des étiages sévères ce
phénomène influence la ressource en eau, que ce soit pour l’irrigation, l’eau potable ou
l’eau de la production de l’électricité aux stations hydroélectriques du bassin.

Dans ce contexte la retenue du barrage allal El Fassi sert aussi pour soutenir
d’une manière importante les écoulements, les prélèvements d’eau potables
d’agriculture et la production électriques.

Présentation du barrage allal El Fassi

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Le barrage Allal Al Fassi est construit sur l’Oued Sebou en aval d’Azzaba ; il
est mis en service en 1990. Il s’agit d’une digue d'axe rectiligne, en enrochements-
alluvions d'une hauteur de 67 m et d'un volume de 1.300.000 m3.

Cette retenue permet l'alimentation de la galerie de Matmata qui relit le barrage


Allal El Fassi au barrage Idriss1er. La galerie de Matmata est d'une longueur totale de
15,45 km, a sa prise en rive droite de la retenue d'Allal Al Fassi, à 850 m à l'amont du
barrage.

L'ouvrage d'entrée est constitué de trois pertuis d'entonnement suivis d'un


convergent puis d'une vanne de garde et d'une vanne segment de 3,80 x 3,55 m.
Le tracé de la galerie est rectiligne jusqu'au bassin de compensation, avec une pente
uniforme de 1,19x10-3 et un diamètre intérieur fini de 4,50 m, permettant le transit
d'un débit maximum de 38 m3/s sous une hauteur d'eau de 3,20 m. Entre la sortie de la
galerie et le bassin de compensation, l'écoulement se fait dans un canal rectangulaire
en béton armé de 320 m de longueur et de l,72x10-3 de pente.

De la prise du barrage au bassin de compensation, la galerie traverse


successivement des calcaires et de la dolomie sur les douze premiers kilomètres, puis
des marnes sur le reste du tracé.

Malgré que Le barrage Allal El Fassi soit petit il rend de grands services :
Ä l'alimentation de la galerie de Matmata assurant ainsi le transfert, à raison d'un
débit maximum de 38 m3/s et d'un volume annuel de 600 Mm3, des eaux du
Sebou vers la retenue d'Idriss Ier avec la galerie Matmata tel que le barrage
Allal El Fassi permet de l’organisation des eaux du bassin moyen situé a l’aval
du oued Mdez ;
Ä La protection de l’aval contre les inondations et contrôler le courant du lis pour
fonction d’Alimentation en eau potable et industriel, surtout les grands villes
comme Fès et Kenitra ;
Ä L’Irrigation de 250000 hectares dans les plaines du Rharb ;
Ä Ce barrage permet aussi un bon fonctionnement de la station hydro-électrique
du barrage Idris premier grâce à la galerie Matmata ;
Ä La production de 270GWh/an.

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Conclusion

La sortie géologique effectuée dans le cadre de notre formation au CRMEF de


Fès, visait satisfaire nos besoins et combler nos lacunes en matière d’exploitation du
terrain du fait qu’il s’agit d’un exercice à réussir dans nos futures établissements, c’est
un savoir, un savoir faire et un savoir être qu’on est censé de transmettre aux
générations future d’apprenants dans ces établissements.

A travers cette sortie et grâce à l’encadrement de nos professeurs, nous avons


pu acquérir et mettre en pratique un ensemble de techniques, tel que l’observation, se
situer dans l’espace en utilisant la carte topographique , l’identification des structures
tectoniques, le dessin des coupes et profiles, l’identification des faciès
lithostratigraphiques, la synthèse et la reconstitution de l’évolution paléogéographique
d’une partie du moyen Atlas, en se basant sur toutes les données récoltés du terrains et
avec un appui bibliographique .

Sur le plan ressources en eaux, cette sortie nous a été une occasion pour élargir
nos connaissances sur le fonctionnement des ouvrages hydraulique a travers la visite
de la principale unité du complexe hydraulique du Haut Sebou (barrage Allal El Fassi,
L’une des constatations tirée aussi de cette sortie, révèle les défis et les enjeux
qu’affronte les eaux du bassin de Sebou, la pénurie, la pollution et la récurrence des
inondations.

Cette constatation, est devenue une préoccupation des décideurs, plusieurs


mesures ont été prises, dont, figure en premier rang, l’adoption des mesures de gestion
durables et plus efficaces, dont constitue le projet pilote du complexe hydraulique du
haut Sebou, un exemple concret ou la ressource en eau est utilisé d’une manière très
utiles pour la production électrique, l’irrigation, l’AEP et pour des intérêts
écologiques…

À l’achèvement de ce rapport il nous est honneur de s’adresser avec nos


sincères remerciements à tous ceux qui ont contribué à la réussite de cette sortie
notamment nos encadrant enseignants formateur au CRMEF de Fès, à
l’administration, et les responsables du barrage Allal El Fassi en particulier Mr

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HAMAOUI, ainsi qu’a nos collègues enseignants stagiaires pour leur collaboration et
aimable partage du savoir et d’informations.

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