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ARGIS

2023
FORMATION ArcGIS

OBJECTIFS DE LA FORMATION (2 JOURS) :

 Découvrir et exploiter les fonctionnalités de base d’ArcGIS ;


 Réaliser des opérations géographiques.

LES SEQUENCES PEDAGOGIQUES :

 Notions propres aux SIG : représentation du monde réel par des objets géographiques,
la notion de géométrie et d’attributs, la notion d’échelle et symbologie ;
 Aperçu du logiciel ArcGIS : représentation de la famille de produits ArcGIS et des
applications ArcMap, ArcCatalog et ArcToolBox ;
 Les modèles de données d’ArcGIS : les Géodatabases, les fichiers de formes, les
couvertures ;
 Utilisation des bibliothèques personnelles pour l’optimisation du travail récurrent ;
 Accéder à son catalogue de données ;
 Effectuer des recherches dans un catalogue de données.

METHODES PEDAGOGIQUES :

La formation sera organisée autour d’un mini-projet concret (STEPO).

En suivant les étapes de planification d’un projet SIG :

 Identifier les objectifs du projet ;


 Créer une base de données spécifique au projet ;
 Utiliser des fonctions SIG pour créer un modèle analytique permettant de résoudre le
problème ;
 Présenter les résultats de l’analyse.

PRÉREQUIS :

Cette courte formation étant destiné à des utilisateurs n'ayant pas ou peu de notions sur les
SIG, aucune connaissance particulière n'est requise. Un minimum d'aisance sur les systèmes
d'exploitation Windows est un prérequis puisque le cours est illustré par des exercices
pratiques sur ordinateur.

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Station de Traitement des Eaux usées


Pour la ville d’Ouazzane (STEPO)
L’objectif de ce projet est de trouver un site approprié pour la nouvelle STEPO.
Actuellement, le problème du choix de site est devenu beaucoup plus difficile au fur et à mesure
du développement de la zone et du durcissement des réglementations sanitaires en matière de
santé publique et d’environnement. Le Conseil municipal vous mandate pour répondre à l’appel
d’offre, et il souhaite que vous accélérer la procédure et de garantir le respect des
réglementations applicables.
Dans la mesure où le Conseil municipal reconnaît que le choix d’un site pour une station de
ce type peut être sujet à controverse, il veut que l’analyse identifie toutes les parcelles
susceptibles d’être utilisées pour implanter la station, puis les parcelles les mieux adaptées en
fonction de chacun des critères spécifiques. Les sites possibles feront l’objet d’une discussion
lors d’une réunion publique. La carte à créer pour cette réunion devrait mettre clairement en
évidence les parcelles nettement adaptées, celles qui le sont moins et celles qui ne le sont pas
du tout.
La municipalité vous a fourni une liste de critères, émanant du cahier de charges,
correspondant à un site susceptible de convenir.

Fig. Exemple de station de traitement de eaux usées


Les parcelles choisies pour ce site doivent être :

 à moins de 250 mètres d’altitude pour minimiser les coûts de pompage ;


 à moins de 1 000 mètres des oueds pour minimiser la construction d’une conduite
acheminant les eaux traitées qui y sont déversées. Mais la station doit être à plus de 150
m des oueds pour éviter un impact environnemental ;
 à 200 mètres au moins des lieux d’habitation (Agglomération), des parcs et du barrage
afin de minimiser l’impact de la station sur les habitants de la ville et les ressources en
eau;
 à l’extérieur de la plaine inondable pour éviter des déversements lors des orages ;
 La station nécessite également une superficie totale d’au moins 150000 m² (15ha).

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Pour les besoins du projet des modifications ont été apportées à cet appel d’offre. A cet effet,
on met à votre disposition les couches d’information ci-dessous :

1. La carte topographique : Ouazzane 1/50 000ème ;


2. Données vecteurs :
 La limite de l’Agglomération d’Ouazzane (Agglo.shp);
 Le Réseau Routier (Routes.shp);

 Le Réseau Hydrographique (Oueds.shp) ;

 Les Parcs (Parcs.shp);

 La Zone Inondables (Z_inond.shp);

 Le Barrage (Barrage.shp);

 Les limites de la Zone d’Etude (ZE.shp), normalement on doit travailler sur la limite

de la commune d’Ouazzane ;

 Les Courbes de Niveau (Courbes_niveau.shp) ;

 Les Points Cotés (Points_Cotes.shp).

Au cours de cette formation, on va voir cinq notions fondamentales :

 Notion de géoréférencement ;

 Notion de digitalisation ;

 Notion de géotraitement ;

 Model Builder ;

 Carte pour l’aide à la prise de décision.

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I- NOTION DE GEOREFERENCEMENT
Lancer ArcMap

1. Menu principal : File Add Data ;


2. Naviguez jusqu’à l’emplacement de votre image (Projet_STEPO\ Ouazzane_topo),
sélectionnez-là à l’aide d’un seul clic puis cliquez sur le bouton Add. Une fenêtre Create
pyramids for Ouazzane_topo.jpg s’affiche, valider.

3. Vérifiez que l’outil Georeferencing est activé, sinon vous pouvez l’activer à partir du
Menu View / Toolbar (ou clic droit sur Barre de menus). La barre d’outils relative à
Georeferencing est la suivante :

4. Localiser d’abord l’emplacement des différents croisillons que vous allez utiliser pour

le calage. Zoomer sur la zone d’intérêt en utilisant et choisissez un de ces croisillons.


5. Cliquer ensuite une seule fois !! sur ce dernier à l’aide du bouton Ajouter des points de
contrôle (Add Control Points) , suivi d’un clic droit.
6. Introduisez les coordonnées réelles en mètres de ce point de contrôle après avoir cliqué
sur Input X and Y.

N.B. : pour annuler le choix du point cliquez sur Cancel Point.


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7. Vue générale pour visualiser à nouveau la carte scannée ;


8. Refaites le même travail pour les 3 autres points de calage (2, 3 et 4) :

N.B. :
 ArcMap donne des résultats approximatifs aux coordonnées réelles à partir du 3ème
point ;

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 On peut introduire, sans exagérer, un nombre de points de calage supérieur à 4, mais ces
points doivent être bien répartis ;

 Il faut vérifier l’erreur quadratique moyenne RMS : View Link Table . L’erreur
(RMS) de chacun des points de contrôle ne doit pas dépasser 2.5m pour toute carte
d’échelle 1/25.000, et ne doit pas dépasser 5m pour une carte d’échelle 1/50.000. Les
points ayant un RMS dépassant la valeur acceptable peuvent être supprimés en les
sélectionnant dans la fenêtre Link Table.

9. Clic droit sur l’écran d’affichage et choisir Data Frame Properties :

10. Allez à l’onglet General et choisir le mètre pour les unités de la carte et de
distance.

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11. Dans l’onglet Coordinate System (Système de coordonnés) / Prédéfini / Systèmes de
coordonnées projetés/ Grilles Nationales/ Nord Maroc (degrés).

12. Dans Link Table sauvegarder le fichier de géoréférencement sous format texte en
cliquant sur Save et lui attribuer par exemple le nom ouazz_georef. Enregistrer ce
dernier dans le dossier Projet STEPO\Raster
13. Allez à Georeferencing et cliquez sur Rectify :

Projet STEPO\

14. Dans Bloc de données supprimer le raster : Ouazzane_topo.jpg, et ajouter celui que vous
avez géoréférencé : Ouazz_georef.tiff.
15. Extraction de la zone d’étude en utilisant le vecteur Zone d’étude (ZE.shp).

Ajouter la carte d’ouazzane géoréférencée (ouazz_georef) que vous avez réalisé dans la
première partie. On ne va travailler que sur l’agglomération d’Ouazzane, de ce faite on
réalisera une extraction de la zone d’étude (fichier : ZE.shp) :

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Pour l’extraction on procède comme suit :

Supprimer le raster Ouazz_georef de l’affichage :

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II- NOTION DE DIGITALISATION


Avant de générer la base de données, il faut d’abord déterminer la source de chaque information.
L’acquisition de l’information peut être en mode vecteur ou bien en mode raster.

La notion de création d’un vecteur (point, ligne ou polygone) doit passer par l’étape de sa
conception, sa structuration, son extraction et sa gestion. Exemple ici dans ce projet, la
digitalisation :

 des courbes de niveau ;


 des points cotés ;
 du réseau hydrographique ;
 de l’agglomération de la ville d’Ouazzane ;
 et de la zone inondable.

II.1. CREATION D’UN FICHIER SHAPFILE :

Lancez ArcMap :

Dans ArcToolbox/ Data Management Tools/ Feature Class/ Create Feature Class :

1 : Emplacement du dossier
2 : Attribuer un nom au vecteur

3 : Type de vecteur : Point, Ligne ou Polygone

4 : Attribuer la projection.

 Une fois le shapfile créée (Courbes_niveau) on peut ajouter des champs pour représenter
nos variables ex : Altitude. Dans ArcMap (table de matière) clic droit sur la couche
Courbes_niveau / options/ Add Field/ choisir le nom, le type, la précision et le nombre
de chiffres après la virgule (Scale).
 Clic droit sur le vecteur (Courbes_niveau) que vous venez de créer et ouvrer sa table
attributaire :

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Il n’y a que trois champs créer automatiquement par le logiciel :

1. FID : permet le lien entre le graphique et l’attributaire (lien dynamique) et c’est le


logiciel qui le gère ;
2. Shape : le type de shapfile : point, ligne ou polygone ;
3. Id : un identifiant.

Cliquer sur Options pour ajouter un champs (Add Field):

1 : Attribuer un nom

2 : Type de données

3 : Nombre de lettres

Dans une table d’attributs, vous pouvez créer des champs (colonnes), lesquels contiendront des
informations numériques ou alphanumériques. ArcGIS permet de créer 8 types de champs :

 Short Integer : valeur de nombres entiers entre -32 767 et + 32 767 ;


 Long Integer : valeurs de nombres entier -2,16 milliards et +2,16 milliards ;
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 Float : nombres réels avec une précision décimale de 7 (7 chiffres significatifs) ;
 Double : nombres réels avec une précision décimale de 15 (15 chiffres significatifs) ;
 Texte : données textuelles (lettre et/ou nombres) ;
 Date : date.

Une fois le type de champs choisi, vous devez spécifier la dimension de celui-ci. Il faut
distinguer Precision et Scale :

 Precision : c’est la longueur totale du nombre, c'est-à-dire le nombre de chiffre


(décimaux compris). Pour le champ Text, on vous demande de définir la longueur
(Length) ;
 Scale : c’est le nombre de chiffres décimaux (chiffres après la virgule).
 Exemple : pour 42,963 : Precision = 5 et Scale = 3.

II.2. NUMERISATION (VECTORISATON) DES COURBES DE NIVEAU :

Maintenant vous pouvez commencer à digitaliser les Courbes_niveau dans la ZE :

Mettre à jour la couche Courbes_Niveau :

I. Tout d’abord ajouter la barre Editor :

Le menu éditeur (Editor) s’ajoute :

II. Sélectionner l’onglet Editor/ Start Editiong (commencer la mise à jour) :

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3- Dans Create Tasks choisir Create New Feature (créer nouveau vecteur) et dans Target
(cible) sélectionner la couche Courbes_niveau. Cette dernière contiendra les nouvelles
polylignes à créer.

Le bouton Sketch Tool devient également actif, cet outil est l’outil de numérisation. Zoomer
sur une partie de la ZE et cliquez sur ce bouton et commencez la digitalisation de la couche
d’information courbes de niveau. Pour terminer la digitalisation, faites un double clic.

Une fois la digitalisation terminée attribuer l’altitude correspondante dans la table attributaire.

Pour enregistrer vos changements, cliquer sur arrêter la mise à jour (stop Editing).

A la fin de la digitalisation de toutes les courbes de niveau, vous aurez :

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Il y a un lien dynamique entre le


graphique et l’attributaire :
La sélection d’une entité
sélectionne un enregistrement.

II.2. NUMERISATION DES POINTS COTES :

Faites de même pour créer et numériser les points côtés :

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III- NOTION DE GEOTRAITEMENT

C’est l’étape de la manipulation et du traitement de l’information. Le géotraitement est une


fonction essentielle d'un SIG qui consiste à manipuler des données géographiques pour créer
de nouvelles informations. Cela peut inclure des tâches telles que la conversion de données dans
un autre format ou la séquence d'opérations telles que l’extraction, la sélection et l'intersection
de jeux de données. En somme, toute modification ou extraction d'informations à partir de
données existantes implique une tâche de géotraitement.

L’ensemble de ces relations rentrent dans l’analyse spatiale. Cette dernière est une discipline
qui étudie la relation entre les objets et les phénomènes dans l'espace géographique. Elle
consiste à utiliser des outils et des techniques pour analyser et comprendre les relations spatiales
entre des objets et des phénomènes.

L'analyse spatiale peut être utilisée dans de nombreux domaines, tels que la géographie,
l'aménagement du territoire, l'environnement, l'urbanisme, l’agriculture, la géologie, la
biologie, etc. Elle permet notamment de :

 Cartographier des données géographiques : représenter des données sous forme de


cartes pour visualiser les relations spatiales entre les différentes variables ;
 Analyser des modèles spatiaux : étudier les relations spatiales entre des variables pour
comprendre les processus qui les régissent ;
 Prédire des phénomènes spatiaux : utiliser des modèles spatiaux pour prédire l'évolution
de phénomènes dans l'espace géographique ;
 Planifier et prendre des décisions : utiliser l'analyse spatiale pour planifier l'utilisation
de l'espace géographique et prendre des décisions en matière d'aménagement du
territoire.

En somme, l'analyse spatiale est une approche qui permet d'analyser et de comprendre les
relations entre des objets et des phénomènes dans l'espace géographique, en utilisant des outils
et des techniques adaptées.

III.1. CRITERE 1 :

Le 1er critère est : Les parcelles choisies pour le site de STEPO doivent être à moins de 250
mètres d’altitude pour minimiser les coûts de pompage.

- Triangulation (TIN) pour avoir l’information de l’altitude d’une manière spatiale ;


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Sous format triangulaire

- Convertir le TIN en raster pour avoir l’information au format raster ;

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Sous format pixel

- Calcule raster pour ne sélectionner que les zones dont l’altitude est inférieure à 250 m.

Réponse booléenne :
 1 ou 0 ;
 V ou F

III.2. CRITERE 2 :

Le 2ème critère est : à moins de 1 000 mètres des oueds pour minimiser la construction d’une
conduite acheminant les eaux traitées qui y sont déversées. Mais la station doit être à plus
de 150 m des oueds pour éviter un impact environnemental ;

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Créer une zone tampon de 1km des oueds et de 150m :

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à 1 km à 150 m

III.3. CRITERE 3 :

Le 3ème critère est : à 200 mètres au moins des lieux d’habitation (Agglomération), des parcs
et du barrage afin de minimiser l’impact de la station sur les habitants de la ville et les
ressources en eau :

Créer une zone tampon de 200 m autour de l’agglomération, les parcs et le barrage :

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à 200 m de à 200 m du
Barrage à 200 m des Parcs
l’agglomération

Vous remarquez qu’avec cette méthode, chaque critère génère beaucoup de résultats
intermédiaires qui encombrent la table des matières. C’est pour cela qu’on va utiliser le model
Builder.

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IV- MODELE BUILDER


Le Model Builder est un outil qui permet d'automatiser les processus SIG en connectant les
données d'entrée, les fonctions de géotraitement d'ArcGIS et les données de sortie. L'un des
principaux avantages de l'utilisation de cet outil est qu'il permet d'automatiser les processus SIG
sans avoir besoin de coder. De plus, il est possible d'enregistrer le processus et de le relancer à
tout moment, ce qui est particulièrement utile pour apporter des ajustements à l'analyse. En
modifiant simplement un paramètre et en relançant le modèle, il est possible de produire de
nouveaux résultats sans avoir à recommencer toute l'analyse depuis le début.
1. On doit d’abord créer un ToolBox (STEPO) :

Qu’on va nommer
STEPO

2. Ajouter la boite à outils à ArcToolBox :

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3. Créer un model Builder :

4. Pour chaque critère, on a une ou des données d’entrées, un géotraitement et un résultat :

CREATION DE LA TRIANGULATION
Modèle non exécuté

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5. Exécution du modèle :

Apparition d’une ombre

CREATION DE LA TRIANGULATION
Modèle exécuté

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6. On applique le même raisonnement à tous les critères et on aura :

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V- CARTE POUR L’AIDE A LA PRISE DE DECISION

 La mise en page facilite la découverte de la carte ;


 Permet de créer une hiérarchie visuelle ;
 Utiliser une grille pour positionner tous les blocs visuels ;
 Le titre doit être court et concis (+ date + unité statistique) ;
 La légende doit être un code facile à mémoriser ;
 L’orientation doit être placée en priorité en haut et à droite de la carte ;
 L’échelle graphique doit être placée à proximité immédiate de la carte (en bas à droite).
Impérativement une échelle graphique.
 Faire figurer :
- Les sources (+date) ;
- Les auteurs (création originale) ;
- Les graphiques (réduits) pour informer le lecteur du mode de traitement des données
statistiques utilisé et du choix des classes adopté.

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