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DEPARTEMENT DE GEOLOGIE
THEME
CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE SUR LE PERMIS DE MOGOYAFARA
(CERCLE DE YANFOLILA) : CONTRIBUTION DE LA GEOCHIMIE SOL
ET DE L’ETUDE DES REGOLITES
OPTION : METALLOGENIE
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CARTOGRAPHIE GEOLOGIQUE SUR LE PERMIS DE MOGOYAFARA (CERCLE DE YANFOLILA) : CONTRIBUTION
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3. Micaschiste : ................................................................................................................. 49
4. Sédiments fins (Argilite) : ............................................................................................. 49
5. Chert :............................................................................................................................ 49
6. Conglomérats : .............................................................................................................. 49
7. Andésite : ...................................................................................................................... 50
8. Basalte : ......................................................................................................................... 50
9. Granite : ........................................................................................................................ 50
II. Structure : .......................................................................................................................... 50
1. La schistosité :............................................................................................................... 50
2. Cisaillement : ................................................................................................................ 51
3. Les failles : .................................................................................................................... 51
4. Les diaclases : ............................................................................................................... 51
5. Brèchification :.............................................................................................................. 51
6. Veine : ........................................................................................................................... 51
III. Altérations ......................................................................................................................... 51
1. Altération supergène ou météorique : ........................................................................... 52
2. Altération endogène : (hydrothermale) ......................................................................... 53
IV. La minéralisation : ............................................................................................................ 54
V. Interprétation Géologique de la zone du permis : ............................................................. 54
VI. Définition des cibles : ....................................................................................................... 56
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS ..................................................................................... 58
1. Conclusion : .............................................................................................................................. 58
2. Recommandations ..................................................................................................................... 58
Annexe .................................................................................................................................................. 59
Bibliographie......................................................................................................................................... 65
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AVANT-PROPOS
L’Ecole Nationale d’Ingénieurs de Bamako Ex. Ecole des Travaux Publics de l’Afrique
occidentale Française (ETP-AOF), fut créée le 14 avril 1939. Elle était destinée à la
formation des Adjoints Techniques en travaux publics, en topographie et des dessinateurs de
travaux publics. Après l’indépendance et en vue de satisfaire les besoins en cadres techniques
nécessaires pour le développement du pays, l’ETP (Ecole des Travaux Publics) fut érigée en
l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderrahmane Baba TOURE (ENI-ABT) actuelle
appellation. C’est à partir de 1963-1964 que l’Ecole fut chargée de former des ingénieurs et
des techniciens dans des domaines comme : le Génie Civil (bâtiment et travaux publics,
hydraulique) ; la Géodésie (topographie) ; la Géologie (métallogénie, hydrogéologie) ;
l’Electromécanique (électricité, mécanique). Dans les cycles de formation de l’ENI-ABT, il
est prévu des stages obligatoires d’au moins trois mois pour les étudiants finalistes devant
aboutir à l’élaboration d’un projet de fin d’études qui marquera la fin de la formation
d’ingénieurs. Le projet de fin d’étude représente surtout la possibilité de mettre en pratique
les connaissances acquises durant ces trois dernières années.
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DEDICACE
Je dédie ce mémoire :
Ø A ma très chère mère Sitan NITHIAMA : Affable, honorable, aimable : Tu
représentes pour moi le symbole de la bonté par excellence, la source de tendresse et
l’exemple du dévouement qui n’a pas cessé de m’encourager et de prier pour moi. Ta
prière et ta bénédiction m’ont été d’un grand secours pour mener à bien mes études.
Aucune dédicace ne saurait être assez éloquente pour exprimer ce que tu mérites pour
tous les sacrifices que tu n’as cessé de me donner depuis ma naissance, durant mon
enfance et même à l’âge adulte. Tu as fait plus qu’une mère puisse faire pour que ses
enfants suivent le bon chemin dans leur vie et leurs études. Je te dédie ce travail en
témoignage de mon profond amour. Puisse Dieu, le tout puissant, te préserver et
t’accorder santé, longue vie et bonheur
Ø A la mémoire de feue : Fanta CAMARA et Fatoumata CISSE : pour votre
rôle infaillible en tant que Mère, merci pour vôtres amours à mon égard, que vôtres
âmes reposes en paix amen.
Ø A la mémoire de mon défunt Père Adama TRAORE : Aucune dédicace ne
saurait exprimer l’amour, l’estime, le dévouement et le respect que j’ai toujours eu
pour vous. Rien au monde ne vaut les efforts fournis jour et nuit pour mon éducation
et mon bien être. Ce travail est le fruit de tes sacrifices que tu as consentis pour mon
éducation et ma formation. Qu’ALLAH vous garde dans son paradis amen.
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REMERCIEMENTS
Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribuées de près ou de loin à la réussite
de mon stage et à l’élaboration de ce rapport.
Il s’agit notamment de :
La direction de l’Ecole Nationale d’Ingénieurs, tout le corps professoral et le personnel de
l’Ecole Nationale d’Ingénieurs, en particulier les professeurs et le chef de département de la
Géologie pour la qualité de la formation et pour leur disponibilité dans l’encadrement ;
Ø Dr SIDIBE Mory qui m'a beaucoup aidé dans ma recherche de stage et m'a permis
de postuler dans cette société. Son écoute et ses conseils m'ont permis de cibler mes
candidatures, et de trouver ce stage qui était en totale rapport avec mes attentes.
Ø Pr. Saïdou LY mon directeur de mémoire ;
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ACRONYMES ET ABREVIATIONS
ENI-ABT ………………………l’Ecole Nationale d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE
ETP…………………………………………………………………Ecole des Travaux Publics
AOF…………………………………………………………… Afrique Occidentale Française
FTSE……………Financial Times Stock Exchange (un indice des grandes sociétés cotées à la
Bourse de Londres)
RCI……………………………………………………………République de la Côte D’ivoire
RAVEC…………………………………. Recensement Administrative à Vocation Etat Civil
PNUD………………………………... Programme des Nations Unies pour le Développement
PATSM ……………………………………Projet d’Assistance Technique au Secteur Minier
DNH ……………………………………………………Direction Nationale de l’Hydraulique
COA…………………………………..………………………………. Le craton ouest africain
UTM……………………………………………………… Transverse universelle de Mercator
Fig. …………………………………………………...………………………………… Figure
GPS ………………….... Global Positioning System (système de géolocalisation par satellite)
DTM ……………………....… Digital Terrain Model (m o d è l e d e t e r r a i n n u m é r i q u e )
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INTRODUCTION
Dans le but de lier la théorie à la pratique, les étudiants finalistes de l’Ecole Nationale
d’Ingénieurs Abderhamane Baba TOURE (ENI-ABT) sont appelés à effectuer un stage de
fin de cycle d’au moins trois (3) mois sanctionné par une soutenance pour l’obtention du
diplôme d’ingénieur de conception. L’objectif de ce stage est d’acquérir une connaissance
pratique en vue de compléter leurs formations et de faciliter leur insertion dans le milieu
socioprofessionnel. C’est dans ce cadre que j’ai effectué mon stage dans la zone de
Mogoyafara, au Sud Est de la mine de Kalana.
Au cours de ce stage, j’ai eu à participer aux différents travaux en cours dont : la cartographie
et l’échantillonnage géochimique. Le mémoire qui en est sorti s’intitule : Cartographie
géologique sur le permis de Mogoyafara (cercle de Yanfolila) : contribution de la
géochimie sol et de l’étude des régolites
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CHAPITRE 1 : GENERALITES
1. Aperçu Géographique
1.1. Localisation
La zone des recherches se situe dans le sud de la république du Mali (région de Sikasso) plus
précisément dans le cercle de Yanfolila, à environ 390 km au Sud de la capitale Bamako. La
zone des travaux appartient à la société Randgold Ressources. Elle s’étend sur une superficie
de 100km2 au Sud du village de Filamana, à 46 km au Sud Est de la mine de Kalana (Fig.1) et
appartient administrativement à la commune de Koussan. Elle est située à l’extrême Sud du
cercle de Yanfolila et est limitée :
Ø Au Nord par la commune de Gouanan (Yorobougoula) ;
Ø Au Sud par la république de la côte d’ivoire ;
Ø A l’Est par la commune de yinindougou et le fleuve Baoulé
Ø A l’Ouest par la commune de Gouniaka et la république de Guinée.
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1.2. L’accès
La zone d’étude se situe à environ 350 km du sud de Bamako. L’accès au permis est assuré
par la route Bamako-Yanfolila-Odiéné (région de la RCI). De Yanfolila la zone est accessible
soit en passant par Yorobougoula ; ou en passant par Kalana. L’accès à la zone est très
difficile notamment pendant la période hivernale.
1.3. Climat
Le climat est de type tropical marqué par deux saisons : une saison pluvieuse de 7 mois
(Avril-Octobre) et une saison sèche (Novembre à mi-avril). La température moyenne
annuelle est de 28°C avec une pluviométrie qui varie entre 1 200 et 1 600 mm/an.
1.4.1. La faune :
La zone constitue l’une des réserves fauniques les plus importantes du cercle voire du pays.
On y trouve beaucoup d’espèces : les fauves (panthères, hyène…), le singe, le cynocéphale,
le gorille, le sanglier, la biche, l’antilope… et plusieurs espèces de reptiles dont les plus
géants et le plus venimeux de la zone.
1.4.2. La flore :
La végétation est du type savane boisée, très dense. Elle comprend les nérés, kapokiers,
shos, les karités, Cailcédrats, les lèkès, n’guins, kolokotos, les baobabs, les palmiers et
beaucoup de types d’arbustes et buissons. A l’extrême sud de la commune existe la forêt
classée de Dianngoumérila.
1.5. Hydrographie
La zone est traversée par de nombreux cours d’eau temporaires. Les différents cours d’eau
sont tributaires soit de Balé situé à l’Ouest ou du Baoulé qui passe à l’est.
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1.6. Population
La commune à une population totale de 10 627 habitants dont 5 053 femmes soit 47,54% et
5 574 hommes soit 52,45% (RAVEC 2009-2010). Le taux d’accroissement annuel est de
2,8%. Elle vit essentiellement de l’agriculture, de l’élevage, de la pêche et plus récemment
de l’orpaillage traditionnel qui connaît son plein essor aujourd’hui. La commune connaissait
une forte colonie de jeunes en émigration dans les pays limitrophes notamment la Côte
d’Ivoire et la Guinée mais cette situation à tendance à s’inverser due aux actions de
développement avec la mouvance communale. Il faut noter que la commune est aussi la
convoitise d’une migration des populations venues des régions de Ségou et Mopti (Bozo,
Mianka, Senoufos et Dogon) a la recherche des terres fertiles et des zones de pêche.
La zone des travaux appartient à la feuille topographique de Tienko et les travaux historiques
identifiés dans la zone des travaux se résument essentiellement à ceux effectués sur cette
feuille topographique. Cette a été bien étudiée dans sa partie Ouest, notamment à l’occasion
des nombreux travaux d’exploration axés sur la zone de Kalana (Buro, 1996 ; Jouravlev et al.
1973 ; Zoubye et al, 1974 ; Tsypko et al. 1969 ; Blagonadjdine, 1968 ; Koné, et al, 1992;
Goutier, 1998). Les cartes disponibles décrivent une série méta sédimentaire plissée recoupée
par des granites, des granodiorites et des diorites qui à Kalana constituent pour partie
l’encaissant des minéralisations aurifères portées par un réseau de filons de veines et de
veinules de quartz que l’on rencontre fréquemment dans l’ensemble du secteur. Les autres
secteurs de la feuille ont beaucoup moins été étudiés. L’information géologique régionale
disponible est fournie principalement par une cartographie au 1/500 000 (Buchtein et al,
1973, 1974 ; Bassot, 1981). Plus récemment le PNUD (1989) a entrepris une campagne
systématique de géochimie sol et le projet PATSM (1998) a procédé à la ré-analyse de
certains échantillons. Les résultats synthétisés et interprétés en appui à la cartographie dans le
cadre du présent projet mettent en évidence des variations de signature liées à des
changements de lithologie. Par ailleurs des études sur des zones plus limitées dans les
secteurs de Faboula (Sidibé et al, 1998), de Garalo et de Manankoro-Woma (Anglogold,
2004) apportent ponctuellement des précisions. Enfin, les données lithologiques recueillies
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dans le cadre des projets d’hydraulique villageoise (base DNH) viennent compléter
l’information. Sur le territoire de la feuille de Tienko la géologie est relativement contrastée.
Au Sud-Est de la feuille affleure la terminaison du complexe ortho gneissique ancien nord-
ivoirien composé de roches archéennes et palé protérozoïques (Feybesse et al., 1989 ;
Feybesse et Milési, 1994). Vers le nord et l'ouest, les formations dominantes sont des méta-
sédiments (Grauwacke et volcanosédiments fins « Birrimien s.s. ») recoupés par des corps
plutoniques de composition et d’extension variées. Tous les indices mentionnés sur la feuille
à 1/200 000 de Tienko, sont en relation avec le Birrimien, et figurant dans la base gîtologie. Il
s’agit d’indices déjà connus et qui ont été vérifiés sur le terrain, ou de nouveaux indices
n’ayant pas fait précédemment l’objet de descriptions. Sur la feuille de Tienko, 55 indices
sont décrits dans la base PATSM ; ils ont été vérifiés et leur position précisée, pour 37 d’entre
eux. Les 18 indices restants, identifiables dans la colonne - N° terrain – par l’indicatif « NR »
(Non Retrouvé), sont des indices dont les coordonnées, fournies par la base PATSM, sont
erronées. Ces indices n’ont pas été éliminés mais leur existence n’est pas certaine.
Cent trois indices nouveaux ont été rajoutés. Les indices minéralisés visités sur la feuille de
Tienko, concernent principalement l’or. La partie ouest de la feuille est particulièrement riche
en travaux anciens et actuels, que ce soit en roches ou en orpaillages des placers.
Quelques petits indices de fer détritique ont été notés bien que leur recherche ne fut
pas prévue. En plus, un indice de manganèse et un indice de pegmatites lithinifères terminent
le catalogue des indices de cette zone de Tienko.
2.1. Fer
Quelques travaux ont été entrepris dans le but d’exploiter des couches riches en
pisolites et/ou fragments de carapace latéritique. Sur le soubassement granitique, on rencontre
des champs de puits rectangulaires, aujourd’hui en partie remblayés, où les anciens ont
exploité une de ces fines couches. Dans les formations sédimentaires, on rencontre le même
type de travaux, parfois situés en bordure de ruisseau, dans des flats. La production de
minerai a toujours été très faible, suffisant seulement, aux besoins des villageois, pour la
fabrication de leurs outils agricoles et ménagers.
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2.2. Manganèse
Kongonifi représente le seul indice de manganèse, que l’on rencontre dans le secteur.
Sur un plateau latéritique, un minerai de manganèse représenté par une roche siliceuse à
grains fins, montre des débris et filonnets de quartz dans une matrice noire, correspondant à
une grenatite à spessartine (gondite). Cet indice a fait l’objet de travaux de reconnaissance et
trois tranchées y ont été exécutées pour en reconnaître l’extension.
2.3. Or
On remarque un déséquilibre certain, dans la densité des indices minéralisés, entre les
2 zones séparées par la rivière Baoulé. A l’Est du Baoulé, on ne connaît que 2 petits indices
aurifères, dont l’un en relation avec un apex granitique, l’autre en alluvions, et une anomalie
géochimique, toujours en cours de reconnaissance, dans des micaschistes. Par contre, à
l’Ouest du fleuve, les indices sont particulièrement nombreux et ont souvent fait l’objet de
travaux miniers conséquents. Au Sud de Filamana, quelques indices apparaissent dans un
environnement de roches vertes, à savoir formations volcano-sédimentaires à forte
composante basique et quelques laves basiques (indices 603 et 607). Dans cette même zone,
des travaux anciens importants, ont intéressé les éluvions sous cuirasse, à la fois dans ces
formations basiques et une mince langue de volcano-sédiments acides (indice 604). Un peu
plus à l’Ouest, en bordure de Ouassoulou Balé, quelques traces d’orpaillages et de travaux en
roches s’observent dans le même type de formations (indices 594, 596 et 600). Le contexte
géologique peut même y apparaître plus franchement basique. Autour des villages de
Foulaboula, Zamana, Bogofara et Barila, plusieurs indices sont entièrement inclus dans des
formations de sédiments fins à intercalations gréseuses contenant des éléments basiques. Les
directions des enveloppes minéralisées vont de N135 à N170°E.
Il s’agit de travaux sous cuirasse, dans les éluvions et/ou les sédiments saprolitisés.
Veines, veinules, stockwerks et assez fréquemment, quartz cataclasé et bréchique sont
minéralisés. On note la présence fréquente de sulfures précoces repris par la schistosité. A
l’aval des travaux en roche, les alluvions sont fréquemment orpaillées.
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En 1656-1663 Rocci décrivait le continent africain comme étant constitué de plusieurs blocs
soudés entre eux par des ceintures plissées et séparés par des zones mobiles. Le craton Ouest
africain identifié par Kennedy en 1964, est cette partie de l’Afrique de l’Ouest constituée de
terrains d’âge Archéen et protérozoïque inférieur stable vers 1600-1500 Ma. Il est
partiellement recouvert de formations plus récentes du protérozoïque supérieur dans sa partie
centrale : le bassin de Taoudéni. Il est bordé à l’Ouest par les ceintures poly-orogéniques des
Mauritanides et Rockelides (panafricain et hercynien), au Nord par le domaine des Anti-Atlas
; à l’Est par les ceintures panafricaines pharusiennes et Dahoméennes. Il comporte trois
grands ensembles structuraux (Trompette, 1963 ; Bessoles, 1977 ; Liégeois et al, 1991) :
• Au Nord la dorsale de Reguibat ;
• Au Sud, la dorsale de Man (encore appelé Kénéma-Man), formée d'un noyau
archéen dans sa partie S-W et d'un domaine protérozoïque à reliques d'Archéen,
appelé domaine Baoulé-Mossi;
• Entre ces deux dorsales, des formations plus récentes masquent le socle tectonisé,
sauf dans les boutonnières de Kédougou-Kéniéba et de Kayes où il affleure
largement.
Deux phases orogéniques principales caractérisent l'évolution du Précambrien Inférieur du
craton ouest-africain:
• L'orogénèse libérienne, présumée entre 2,9 à 2,6 Ga, qui a affecté les formations
archéennes dans la dorsale de Reguibat et de Léo (Kénéma-Man);
• L’orogénèse éburnéenne qui s'étend de 2,2 à 1,6 Ga. Elle affecte les formations
birrimiennes qui affleurent dans le vaste domaine Baoulé-Mossi. Celui-ci est formé de
la Guinée, du sud du Mali, de la Côte d'Ivoire, du Ghana, du Burkina Faso, du Niger
et du nord du Togo. Cet événement s'est aussi étendu aux boutonnières de Kayes et de
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1. La dorsale de Reguibat
La dorsale de Reguibat forme la partie nord du craton ouest africain. Elle est enveloppée par
des séries sédimentaires d’âge varié, en particulier d’âge précambrien supérieur et
paléozoïque. La dorsale est bordée au sud et à l’ouest par la chaine hercynienne des
Mauritanides. Du point de vue politique la dorsale de Reguibat appartient pour la plus grande
part à la Mauritanie, à l’ouest elle se prolonge au Sahara espagnol et, à l’est-elle couvre une
grande surface en Algérie. Du point de vue géologique la dorsale de Reguibat peut être
définie comme la zone d’affleurement du précambrien granitisé.
Les fenêtres de Kayes et de Kéniéba permettent l’apparition du socle du craton ouest Africain
au travers de la couverture d’âge précambrien supérieur ; elles forment un jalon entre la
dorsale de Reguibat, partie nord du craton et la dorsale de Man, partie sud du craton. L’étude
de la formation de la région de Kéniéba-Kédougou a permis de distinguer trois séries :
• La série de Mako
• La série du Dialé
• La série du Dalema
La série de Mako est formée par un complexe éruptif sous-marin, à tendance ophiolitique.
Des termes sédimentaires, grauwacke, schistes, conglomérats sont inter stratifiés avec les
anciennes roches volcaniques.
Les séries du Dialé et du Dalema situées à l’Est de la précédente semblent correspondre à
deux parties d’une même formation, sépare par le massif granitique de Saraya. Elles sont
caractérisées par la prédominance du faciès flysch mais elles contiennent aussi des cipolins et
conglomérat intra formationnels qui sont situées le long de la bordure Ouest de la série du
Dialé, près de la série du Mako. Le métamorphisme de ces séries est de faible intensité, il
appartient à l’épizone. Ces trois séries ont certains caractères des formations géosynclinales.
Diverses granitisations affectent ces formations : les unes sont syn ou tardi tectoniques, les
autres pos tectoniques. Les granites syn ou tardi tectoniques sont représentés par le granite de
Kakadian, à affinités méta somatiques et le granite de Saraya. Le granite de Boloti est syn ou
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tardi tectonique, il possède de nombreux filons qui ont précédé et suivi sa mise en place. Les
granites post tectoniques forment de nombreux petits massifs circonscrits.
Les fenêtres de Kayes et de Kéniéba avec leurs formations birriniennes forment des témoins
intéressants de l’orogénie éburnéenne entre les parties nord et sud du craton ouest africain.
La dorsale de Man est constituée d’un noyau archéen ou bouclier libérien à l’Ouest, et du
domaine paléo-protérozoïque ou Baoulé-Mossi au nord et à l’est (Figure 2) Les formations
paléo protérozoïques ou birrimiennes (Junner 1935, 1940) forment des ceintures étroites de
roches vertes alternant avec des bassins sédimentaires plus largement étendus. Ces formations
sont recoupées par plusieurs suites de granitoïdes mis en place au cours de l’orogénèse
éburnéenne (2,0 Ga, voir bibliographie exhaustive dans Dioh et al. 2006, Baratoux et al. 2011
et De Kock et al. 2011). La stratigraphie du Birrimien paraît actuellement bien établie avec
deux ensembles (Vidal et al. 1996) :
• Une assise inférieure constituée de séries tholéiitiques (2166 ± 66 Ma ; Leube et al.
1990) alternant avec des sédiments détritiques et au Sénégal des carbonates ;
• Une assise supérieure constituée de sédiments détritiques (volcanoclastites, turbidites,
shales et carbonates) avec des intercalations de volcanites calco-alcalines datées entre
2150 et 2100 Ma (Feybesse et al. 2006).
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grossiers et des arkoses. Ces méta sédiments montrent des intercalations de plusieurs coulées
andésitiques et des inter-lits de pyroclastites ainsi que de rares coulées rhyolitiques boudinées
(Feybesse et al. 2006). Lahondère et al. (2002) ont obtenu sur les méta volcanites
intercalaires un âge de 2212 ± 6 Ma (Pb-Pb sur zircon).
Figure 3 : La carte du craton ouest africain (dorsale de Man) avec les mines d’or
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1.1. Terminologie :
Les régolites désignent l’ensemble des matériaux consolidés ou non résiduels, transportés
(alluvion, colluvion) qui se trouvent au-dessus de la roche saine, composés de sol, de
sédiments et de fragments de roches. La cartographie des régolites est une pratique
indispensable à l’exploration des gites aurifères en milieu tropical. Par conséquent, il est
nécessaire de connaître la distribution des différents types des régolites dans les zones de
prospection aurifère. Ce type de terrain s’est développé grâce à un climat tropical chaud
favorisant la formation d’un profil d’altération de type latéritique constituant le recouvrement
superficiel. Ce profil se compose de la profondeur à la surface comme suit :
Ø La roche saine : c’est la partie de la roche qui n’a subi aucune altération ou
déformation durant les temps géologiques.
Ø La saprolite rocheuse : c’est la roche altérée en masse homogène et tendre, gardant
souvent la structure des roches originaires. La saprolite se subdivise en deux parties :
• La saprolite grossière inférieure ou arène est une formation dominée par la nature
de la roche mère, possédant des fragments des roches et des minéraux primaires en
grains séparés.
• La saprolite supérieure fine ou ferrugineuse est la zone saturée d’eau à quartz,
marquée par la dominance des minéraux secondaires.
Ø La zone des argiles tachetées : c’est la zone intermédiaire entre la latérite et la
saprolite. Les argiles tachetées se développent au dépend de la saprolite. Cet horizon
de quelques mètres d'épaisseur se caractérise par la disparition de la plupart des
textures primaires et par le développement de taches centimétriques d'oxy-hydroxydes
de fer au sein de la matrice argileuse. La kaolinite est généralement le minéral
prédominant. Les micas blancs sont altérés en kaolinite et gibbsite. Le quartz se
maintient.
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Sol
PEDOLITE Cuirasse latéritique
Carapace
REGOLITES Argile Tachetée
RESIDUEL Saprolite supérieure
Saprolite inférieure
ROCHE SAINE
1.1.1. La latérite :
Du latin later, brique, est une roche rouge ou brune, qui se forme par altération des roches
sous les climats tropicaux. Le sens large désigne l'ensemble des matériaux, meubles ou
indurés, riches en hydroxydes de fer ou en hydroxyde d'aluminium, constituant des sols, des
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horizons superficiels, des horizons profonds de profil d'altération. On trouve des latérites
surtout en domaine intertropical. Elles recouvrent 33 % des continents. La latérite désigne un
matériau induré, utilisé pour la construction d'édifice dans les régions tropicales.
Les sols latéritiques sont des sols maigres, lessivés et appauvris en silice et en éléments
nutritifs fertilisants (Ca, Mg, K, Na). La végétation, comme par exemple les grandes forêts
équatoriales, reste cependant abondante sur ces sols, bien que fragile.
Le fer oxydé donne la couleur rouge d'une latérite. La présence d'alumine Al2O3 fait de
certaines latérites appelées bauxite le principal minerai d'aluminium. Il s'agit aussi d'une
réserve importante d'aquifères, les sols latéritiques filtrant environ 50 % de l'écoulement
global.
Les différents auteurs qui ont étudié ce problème sont en désaccord sur le mode de formation
du profil d’altération :
NAHON (1976) et PION (1979) conçoivent, le profil comme une succession logique des
altérations, succession qui descend progressivement en profondeur. A l’aide des calculs
géochimiques, ces deux auteurs envisagent un départ des éléments de plus en plus poussé
depuis la roche jusque dans la cuirasse et considère donc le cuirassement comme le stade
ultime de l’altération de la roche.
Cependant LEPRUN (1979), bien qu’en accord avec ces auteurs, quant à l’autochtonie des
cuirasses et à leur dépendance directe de la roche mère (il parle de litho-dépendance), réfute
le modèle de succession logique des altérations. Il démontre en effet que le niveau
d’altération pistache de la base du profil est postérieur aux kaolinites sus-jacents, eux même
postérieurs au niveau cuirassé.
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A ces trois auteurs qui ont étudiés ces phénomènes à l’échelle géochimique et envisage
l’autochtonie des cuirasses, s’opposent à la vision des géomorphologues (MICHEL, 1973,
GRANDIN, 1976, BOULET, 1986) qui ont étudiés le cuirassement à une échelle spatiale et
temporelle beaucoup plus vaste.
1.3.1. Le cuirassement :
Pendant la saison des pluies, au niveau de la remontée de la nappe aquifère, on assiste à une
hydrolyse des minéraux dont les éléments sont mis en solution. Avec le drainage latéral de la
nappe, les éléments les plus mobiles ; alcalins et alcalino-terreux, ainsi qu’une partie de la
silice et du fer dans une moindre mesure sont évacués. Il en résulte une accumulation relative
du fer, de la silice et de l’aluminium, à laquelle s’ajoute une accumulation absolue par le
transport de ces éléments depuis la surface.
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Enfin le restant de l’aluminium qui n’est pas combiné avec la silice précipite sous forme de
gibbsite s’il représente une assez grande quantité ou bien se substitue au fer dans la goethite
le cas contraire ; c’est l’importance du lessivage du fer qui donnera à la cuirasse son caractère
plus ou moins alumineux.
Le mécanisme chimique mis en jeu dans l'altération des roches saines donnant des latérites
est l'hydrolyse totale. Une réaction engendre la destruction de tous les minéraux primaires et
la libération de leurs constituants, l'élimination des cations essentiels et d'une partie de Si,
ainsi qu'une insolubilisation et une accumulation relative des oxy-hydroxydes d'Al et Fe.
Influent sur cette réaction la valeur locale du pH et le drainage local, ainsi que le temps
d'exposition.
Les altérations kaolinites sont un phénomène de climat humide à précipitation assez bien
répartie tout au long de l’année. Les minéraux de la roche sous la base de la cuirasse, sont
soumis à une lixiviation et altérés en une argile kaolinite. Directement sous la cuirasse, là où
l’écoulement latéral de la nappe est le plus fort, la lixiviation est suffisamment poussée pour
effacer la structure de la roche saine ; seuls de petits volumes gardent cette structure. Plus en
profondeur la lixiviation des minéraux primaires est moins poussée ; on assiste dans ce cas à
la formation d’argile kaolinite avec conservation de la structure roche.
C’est un phénomène de climat humide à peu humide. Sous la base du profil d’altération, ou
l’écoulement de la nappe est très faible, les roches sont soumises à un milieu confiné sans
grande possibilité de transport des éléments. Les minéraux primaires s’altèrent alors en
smectique ou en kaolinite selon leur nature.
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Ø Le faciès nodulaire : présente des nodules ferrugineux cimentés dans une matrice
argilo ferrugineuse ; ces nodules de tailles millimétriques à centimétriques et
présentant parfois un aspect pisolitique, se formeraient in situ au sein d’un emballage
matriciel selon la conception autochtoniste ou seraient hérités des cuirasses sus-
jacentes selon la conception allochtoniste.
Ø Le faciès vacuolaire : présent un matériel argilo ferrugineux compact et enduré avec
présence de vides de dissolution. Selon le type de conception, ce matériel se formerait
par remobilisation sur place des éléments ou par induration de matériels détritiques
très fin.
Ø Le faciès bréchiques : présente des blocs anguleux pluri-centimétriques à pluri-
décimétriques cimentés dans une matrice argilo ferrugineuse. Ces blocs peuvent eux-
mêmes présenter un faciès nodulaire ou vacuolaire. Une origine autre que détritique
pour expliquer la présence de ces blocs est difficilement envisageable.
Une latérite peut se former à partir de n'importe quel type de roche, mais seulement si le
climat est aride sur une période prolongée. Cependant, il se forme autant de types de latérites
qu'il y a de roches d'origine. Lors de l'altération, les minéraux de base les plus instables
disparaissent (comme les feldspaths), et les ions les plus solubles s'échappent en solution. Les
autres restent sur place en formant de nouvelles roches.
Ø Minéraux altérés : Les principaux minéraux altérés sont des silicates, et des
carbonates :
• Les nésosilicates et Inosilicates ferromagnésiens : olivine, péridots, pyroxènes,
amphiboles. Ils libèrent des ions Fe, Mg, Ca et contribuent à la néoformation d'oxy-
hydroxydes.
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• Les micas : ils libèrent les ions K et Fe. Biotites et muscovites donnent des
glauconites, se transformant en illites puis en montmorillonites de dégradation.
• Les tectosilicates : feldspaths, donnant lieu à la néoformation d'argiles en climat
chaud humide, ou libérant juste des produits solubles et amorphes en climat froid à
tempéré.
• Le quartz : connu pour sa très forte résistance à l'altération, peut être trouvé avec un
taux de lessivage allant jusqu'à 20 % sous les climats tropicaux. Dans ces conditions,
la silice est beaucoup plus soluble et mobile que les oxydes de fer et d'aluminium et
de ce fait lessivée de façon préférentielle.
• Les carbonates : calcite, dolomite, qui libèrent des ions bicarbonates (HCO3–) et
déposent les impuretés argileuses qu'elles contenaient éventuellement.
Ø Les minéraux formés : L'altération des roches à l'origine des sols latéritiques
donnent lieu à la création de complexes d'altération de deux formes :
• les phyllo silicates : les argiles (les types d'argiles formés dépendent du taux de
lessivage subi par la roche),
• les hydroxydes de fer (limonite, goethite...) et d'aluminium (gibbsite...).
Le code des régolites est divisé en quatre régimes (4), eux même divisés en sous régimes :
Le régime de cuirasse : zones constituées par des produits d’altération ferrugineuse
incluant des surfaces latéritiques de différents niveaux.
Le régime résiduel : les zones à régimes résiduels sont des domaines caractérisés par la
conservation généralisée des profils d'altération latéritique. L'horizon résiduel peut-être
latéritique ferrugineux et ou de pisolites en vrac développés sur la roche saine ou les sols
caractéristiques développés à partir de lui. Les formations résiduelles incluent tous les
matériaux altérés sur place et qui n'ont jamais subi une quelconque forme de transport. Elles
couvrent principalement des aires résistantes au couple altération-érosion.
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Le régime érosionnel : ou l’affleurement est très proche de la surface et le sol est très riche
en fragments lithiques, est résiduel ou proximal, ou la géochimie sol réussie mais les
échantillons sont spécifiquement très lithiques.
Le régime dépositionnel : les zones à régimes de dépôt sont constituées de terrain à
couverture allochtone masquant de vastes domaines à profils d'altération latéritiques
complète ou quasi complète.
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L’établissement de la carte des régolites se fait en deux étapes : la collecte des informations
sur le terrain et le report des informations au bureau.
Tout travail de terrain nécessite une bonne planification au bureau, c’est pourquoi avant de
partir sur le terrain on prépare un papier millimétré A3 sur lequel on matérialise les limites de
la ligne à cartographier avec ses coordonnées UTM tout en respectant l’échelle choisies. Dans
notre cas l’échelle choisies était de 1/10 000 pour collecter des données sur le terrain sur des
lignes espacées de 400m. Sur le terrain le travail consiste à marcher le long des lignes
orientées Est-Ouest. Une fois sur la ligne le géologue commence à décrire le site
conformément au code des régolites. Cette description prend en compte la morphologie du
terrain (le type de régime) autour de la ligne. Au fur et à mesure qu’on évolue sur la ligne,
nous marquons la limite des différents régimes rencontrés à l’aide des coordonnées du GPS
tout en respectant l’échelle.
La représentation des différents régimes sur le papier millimétré se fait comme suite :
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ü Les régimes, dépositionnel et dépositionnel sur un bas plateau sont représentés par de
simple point. Les alluvions (Al) sont également matérialisées par un point avec la
direction du cours d’eau correspondant ainsi que l’épaisseur du lit.
ü Les différents régimes de latérite (Cp1, Cp2, Cp3, Ch1, Ch2, Ch3, Cs et Cv) sont
représentés avec leurs contours ; pour ceux présentant des pentes (Cp1, Cp2, Ch1,
Ch2) le contour est doublé en fonction de la dénivellation et dans le cas contraire le
contour a une forme polygonale.
ü Les différents régimes érosionnel ((Eo1, Eo2, Eo3) correspondant aux zones
d’affleurements, ces régimes sont représentés sur le papier millimétré en fonction de
leurs épaisseurs, la hauteur, le type de lithologie et des structures s’il y en n’a.
ü Les régimes résiduels (Rsp2, Rsp3), sont matérialisés par des polygones fermés en
fonction de leurs épaisseurs.
ü Les types routes rencontrées sont également matérialisées sur le papier millimétré de
manière différente. La matérialisation se fait par des lignes continues doubles (pour
les routes goudronnées), lignes discontinues doubles (route latéritiques praticable par
véhicule) et ligne unique discontinue (pour les pistes).
Après la cartographie sur le terrain, au bureau le report est effectué sur un papier calque A0
avec le contour du permis gradué à la même que celui du papier millimétré utilisé sur le
terrain (1/10 000). Elle consiste à coïncider les coordonnées sur le papier millimétré avec
celui du papier calque. Au fur et à mesure du report, une corrélation est faite entre les limites
des différents régimes sur des lignes contiguës. A la fin de la corrélation entre les différents
régimes sur le papier calque couvrant tous le permis, une coloration est attribuée à chacun des
régimes suivant coloration conventionnelle définit par la société.
L’ensemble de ces travaux ont conduit à la réalisation de la présente carte des régolites
Fig.5).
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Les régimes de régolites du permis de Mogoyafara sont très variés, voir distribution des
diverses unités sur la carte des régolites (Fig.5). Le régime de régolite le plus courant est la
latérite. Ils se répartissent approximativement entre 60% de latérites, 20% de sol résiduel,
14% de dépostionnel et 6% d’érosionnel.
Face aux difficultés d'appliquer les techniques d'exploration traditionnelles inadaptées dans
les types de terrains à forte couverture latéritique, il devient nécessaire d’interpréter les
résultats de la géochimie avec la carte des régolites (voir Fig.9). Pour l'exploration
géochimique, les unités constituant les régolites forment des cibles à importance dominant
lors de l'échantillonnage pendant les étapes initiales de la plupart des programmes
d'exploration. C'est important d'avoir une bonne compréhension du régolite (la disposition, la
composition, l’origine, l’évolution sur le plan tant vertical qu'horizontal) dans la région
d'intérêt pour être capable de concevoir des stratégies d’un échantillonnage plus efficace et
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La géochimie étudie l’abondance absolue et relative des éléments chimiques dans la croûte
terrestre, mais aussi de leur distribution, de leur concentration et de leur migration, en vue
d'aboutir à des lois générales du comportement de la matière à l'échelle planétaire. Cette
discipline a pour objectif la connaissance des cycles par lesquels la plupart des éléments
chimiques sont conduits alternativement en surface et en profondeur au sein de la Terre.
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2. Prospection géochimique :
Le fond géochimique se définit par rapport à une vaste zone voire une région. C’est la teneur
moyenne d’un élément majeur ou trace dans la zone. On parle de fond géochimique : local,
régional, d’une formation, d’une province, et d’un pays.
3. Equipements et Matériels
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Ø Les gans
Ø La règle
Figure 7 : La carte des layons sur fond topographique (voir le format A3 en annexe)
Au cours des travaux de géochimie sol 1911 échantillons ont été prélevés respectivement sur
les deux priorités à la maille de 400mx100m. Le travail a été réalisé par quatre équipes
d’échantillonnage, chacune des équipes était composé de 7 personnes et avait un rendement
moyen de 50 échantillons par jours. Le rôle de chacun des membres de l’équipe se définit
comme suit :
Ø Le géologue : il est chargé de la description et le bon prélèvement de l’échantillon,
Ø Un aide géologue : utilisant le GPS pour l’identification du point d’échantillonnage,
Ø Au minimum cinq (5) manœuvres pour le creusage des points d’échantillonnage et le
transport des échantillons jusqu’à la fin de la ligne.
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La technique consiste à creuser un trou dans le sol d’un diamètre de 15 cm environ avec une
profondeur de 30 cm pour atteindre l’horizon B du sol (ou illuvial dans lequel s’accumulent
les substances dissoutes dans l’horizon A). A cette profondeur de 30 cm l’échantillon prélevé
ce compose des éléments du fond et ceux de la paroi inferieur du trou.
Cette description a pour objectif de connaitre dans quel régime (cuirasse, dépositionnel,
érosionnel, résiduel) l’échantillon est prélevé pour une meilleure interprétation des résultats.
Elle consiste à insérer parmi les échantillons prélevés sur le terrain des échantillons blancs
(sans aucune valeur en or) et des échantillons à valeur standardisés (valeurs en or connue,
Photo.1 voir annexe). Ceux-ci est fait dans l’objectif de vérifier la fiabilité des résultats de
l’analyse du laboratoire.
8. Litho-échantillonnage :
Les travaux de géochimie sol se sont accompagnés d’un échantillonnage des affleurements
rencontrés (ou litho-échantillonnage) qui consiste à prélever systématiquement les
échantillons sur tous les affleurements de roche rencontrés (à l’aide d’un marteau) que l’on
envoie au laboratoire pour déterminer la teneur en Or. Cela nous permet d’avoir une idée plus
ou moins clair sur la distribution de l’or dans les différents types de roches au sein du permit ;
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et partant de là de mieux interpréter les anomalies géochimiques qui peuvent être in situ ou
transportés.
Les résultats obtenus suite à cet litho échantillonnage ont permis à l’identification des
principales roches qui pourraient encaisser la minéralisation au sein du permis. Ainsi en
fonction des teneurs en or reçues du laboratoire nous avons, le gossans ou chapeau de fer
avec des teneurs allant jusqu'à 8.9g/t suivi pat le chert avec 2g/t et le grauwacke 0.4g/t.
Les résultats de la géochimie sol reçus du laboratoire ont été traités pour définir les zones
d’anomalies. Les valeurs ont été regroupées en cinq (5) intervalles selon leurs pourcentages :
Ø L’intervalle [0 ppb - 9 ppb] représentant 53% des valeurs est colorée en grise,
Ø L’intervalle [10 ppb - 11 ppb] représentant 20% des valeurs est colorée en bleu,
Ø L’intervalle [12 ppb -13 ppb] représentant 15% des valeurs est colorée en verte,
Ø L’intervalle [14ppb - 18 ppb] représentant 10% des valeurs est colorée en orange,
Ø L’intervalle [19 ppb - 27 ppb] représentant 2% des valeurs est colorée rouge,
Ø L’intervalle > 27 ppb représentant un pourcentage < 2% des valeurs sont colorée en
violet.
L’interprétation consiste à relier les valeurs d’un même intervalle par des courbes iso teneurs.
Une coloration est ensuite attribuée à chacune des intervalles (Fig.8). Pendant cette
interprétation on tient compte de la direction des structures majeures observées à partir des
images géophysiques et des structures mesurées sur le terrain,
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10. conclusion :
La compilation des résultats de la géochimie avec la carte des régolites (Fig.9) a permis de
mieux interpréter les zones d’anomalies géochimiques obtenues par corrélation avec le type
de régimes des régolites en place. Cette corrélation a permis d’identifier le régime de régolite
de chacun des anomalies obtenues c’est à dire si elle se trouve dans une zone à régimes
latéritique, résiduel, érosionnel et dépositionnel.
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Figure 9 : Les anomalies géochimiques sur la carte des régolites (voir le format A3 en
annexe)
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A l’issue des résultats de la géochimie sol, un programme des puits régional à 50m de
distance entre les puits a été exécuté pour vérifier à la fois la succession du profil d’altération
latéritique en profondeur, (Fig.13), les paramètres géologiques (lithologies, structures et
l’altération) et la minéralisation.
Le puit est une méthode d’exploration de sub surface. Elle consiste généralement à excaver
verticalement dans le sol une forme carrée dont la profondeur est fonction du niveau de la
roche (saprolite). Pour des paramètres sécuritaires une profondeur standard de 7 m est
maintenue.
Les puits ont été creusés à la main par les manœuvres. Les matériels utilisés pour le
creusement des puits sont :
Ø Des pioches : utilisés pour creusées ;
Ø Des pelles et les seaux : utilisées pour évacuer les déblais ;
Ø Des gants, pour la protection des mains des creuseurs
Ø Des casques, pour la protection de la tête des creuseurs.
2. L’échantillonnage
Il se fait par rainurage vertical le long de la face Nord du haut vers le bas. A l’intérieur du
puits, on place les piquets verticalement à la limite de chaque échantillon sur lesquels on
indique le numéro d’échantillon correspondant. Les échantillons sont alors mis dans des sacs
en toile pour être envoyés au laboratoire pour être analysés.
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Elle consiste à échantillonner les quatre côtés du puits tout au fond de manière horizontale
Les puits réalisés ont permis la validation de la lithologie préalablement définie à partir de la
cartographie et de confirmer la direction des structures mesurées en surface. Ils ont aussi
permis de mettre en évidence un système de stockwerk (des veines de quartz à hématite dans
toutes les directions), et des altérations à la tourmaline, hématite, le graphite, etc.)
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I. Lithologie :
Elle est l’identification de la nature des roches rencontrées. Elle permet de définir la
composition minéralogique d’une roche, le pourcentage, sa texture et sa structure en vue de
donnés un nom à la roche à partir de du diagramme Streckeisen.
Au sein du permis de Mogoyafara les différentes lithologies observées sont caractérisées
d'Est en Ouest par les sédiments fins, le conglomérat, le grauwacke, le chert et le gossans (ou
chapeau de fer), ceux se trouvent en contact avec des roches volcaniques (andésite et basalte)
plus à l'Est au sein du permis. Ses lithologies se trouvent intruder au centre du permis par le
granite. La direction de ses lithologies est principalement NS à NNE avec localement des
NNW observées principalement au sein des chert et gossans.
1. Grauwacke :
Le Grauwacke (Photo.2 voir annexe) est une roche sédimentaire d’origine détritique de teinte
grise verdâtre à sombre à ciment assez abondant riche en minéraux argileux, des grains de
quartz, de la séricite et des débris de roche à grains fins. Par augmentation du pourcentage de
quartz, on passe au grès lithique, puis au grès. Un granoclassement s’observe parfois à
l’échelle de l’affleurement.
2. Gossan :
Il s’agit des roches altérées brunes foncées et/ou ocre jaunes résultant d’une oxydation
accompagnée d’un lessivage plus ou moins complet de certains éléments (sulfures primaires)
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3. Micaschiste :
C’est une roche métamorphique commune, a grains généralement à fins très riche en
muscovite, marqués par une intense schistosité. Les muscovites peuvent facilement
s’observés à l’œil nu (Photo.4 voir annexe).
C’est une roche sédimentaire argileuse indurée à grain fin (la taille des particules est
inférieure à 2 microns) et très peu perméable, avec une couleur grise sombre. Elle est
composée pour une large part de minéraux argileux, en général des silicates d'aluminium.
5. Chert :
Est une roche siliceuse a grains fins (Photo.5 voir annexe) d’origine chimique, biochimique
ou biogène, il est plus ou moins synonyme de silexite.
6. Conglomérats :
Les conglomérats sont des roches sédimentaires détritiques contenant des éléments de taille
supérieure à 2 mm, liés par un ciment (Photo.6 voir annexe). Ils constituent un ensemble de
roches d’aspect et de caractéristiques variés du fait de la diversité de la nature des particules
et du ciment. Ils proviennent de l’érosion de roches préexistantes et sont fréquemment
associés aux phénomènes orogéniques. L’étude des éléments cimentés fournit des indices sur
leur origine ; ces éléments peuvent être de nature et d’origine variées (conglomérats
polygéniques) ou au contraire être tous de même origine (conglomérats monogéniques).
L’aspect anguleux des éléments traduit un transport réduit alors que l’aspect arrondi des
galets des poudingues résulte d’une usure importante en domaine fluviatile ou en domaine
marin littoral (cordons littoraux soumis à l’action des vagues).
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7. Andésite :
Andésite est une roche volcanique intermédiaire (Photo.7 voir annexe) résultant des
phénomènes de subduction. À l’œil nu, on peut observer, sur fond de pâte, des phénocristaux
de feldspath plagioclase, de pyroxène et parfois d’amphibole. C’est donc une roche à texture
hémi-cristalline.
8. Basalte :
Le basalte est une roche volcanique basique (Photo.8 voir annexe). Il peut montrer à l’œil nu
quelques phénocristaux de pyroxène et parfois d’olivine dans une pâte presque noire : c’est
une texture hémi-cristalline.
9. Granite :
C’est une roche magmatique de type acide très commune (son équivalente effusive est
la rhyolite), la texture est grenue, et la teinte est claire (blanche, grise, rosée, rouge,). Les
minéraux essentiels sont le quartz et les feldspaths avec le quartz représentant jusqu’à 80 %
de sa composition.
II. Structure :
Structuralement sur le permit nous observons des zones de déformations caractérisé par des
couloirs de cisaillement, les zones de schistosités et des fractures. Au sein du permis les
structures majoritaires cartographiées sont les zones de cisaillement et de schistosités
d‘orientations NS, NNE, NNW, NW et NE (N183/81, N005/82, N351/76, N320/82 et
N208/76) interceptées par des fractures EW (N268/80, N262/87, N287/86). Ces fractures sont
interprétées comme étant la dernière phase de déformation sur le permis.
On distingue :
1. La schistosité :
Elle s’identifie par l’aspect débitable de la roche en feuillet (Photo.9 voir annexe). Cet aspect
est acquis sous l’influence de contraintes tectoniques qui réoriente les minéraux de la roche
suivant une direction préférentielle, distinct d’une éventuelle stratification originale.
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2. Cisaillement :
Les zones de cisaillement (Photo.10 voir annexe) sont des zones de déformations intenses qui
s’accompagnent à la fois de mouvement longitudinal et latéral au sein des roches qu’il
affecte. Elle s’identifie par un certain nombre d’éléments appelés les fabriques cinématiques
affectant la roche (étirement, boudinage, fentes en échelon) qui peuvent s’observées à
l’échelle d’affleurement mais également de l’échantillon.
3. Les failles :
Une faille est une zone de déformation cassante (Photo.11 voir annexe) consistant en un
mouvement de deux blocs rocheux le long d’une zone de rupture appelé plan de faille. Ce
déplacement et la déformation cisaillante sont dus aux forces exercées lors des contraintes
tectoniques extensives ou compressives.
4. Les diaclases :
Les diaclases sont des fractures cassantes sans déplacement dans une roche.
5. Brèchification :
Les structures béchiques sont des zones de déformations cassantes qui s’identifient au sein
d’une roche par des fractures multidirectionnelles remplies par la suite de fluides (silice ou
carbonate etc.…) reliant les différents fragments.
6. Veine :
Ce sont des structures semblables au filon mais de petites tailles (Photo.12 voir annexe).
III. Altérations
Dans la plupart des régions du globe, les roches n’affleurent pas directement mais sont
recouvertes par une épaisseur plus ou moins importante de produits (altérites) résultant de
leur transformation au contact de l’hydrosphère et de l’atmosphère. Ces transformations
tendent à mettre les composants des roches en équilibre avec les conditions physico-
chimiques régnant à la surface de la terre. Elles commencent en général par la formation d’un
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sol, sur lequel se développe la végétation. Sa nature reflète la composition des roches sous-
jacentes (roches mères) et les conditions de leur altération. On emploie aussi souvent le terme
de régolite pour désigner l’ensemble des éléments meubles ou indurés que l’on trouve au-
dessus de la roche saine et résultant directement de son altération, le sol en est la partie
superficielle où les actions biologiques sont prépondérantes.
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Cette altération est provoquée par les fluides hydrothermaux qui circulent dans les zones de
faiblesse de la croute terrestre. Ces fluides riches en éléments minérales, au contact avec la
roche encaissante changent la composition chimique de cette dernière. Ainsi certains
éléments des minéraux primaires sont remplacés par d’autres pour former de nouvelles
associations minérales qui sont stables dans la même condition de température et de pression.
Une des caractéristiques de l’altération hydrothermale est surtout l’apport d’éléments
nouveaux. Le résultat de cette altération se présente sous différentes formes dont chacune est
caractérisée par un minéral type :
Ø Silicification : C’est une action hydrothermale qui imprègne la roche préexistante de
la silice en le rendant plus dures et lui donnant une couleur plus clair (cassure
conchoïdale
Ø Sulfuration : C’est l’imprégnation des roches préexistante par les sulfures tels que la
pyrite, l’arsénopyrite, la chalcopyrite etc. Issu des phénomènes d’altération
hydrothermale, ils présentent une paragénèses minérales avec l’or.
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graphisation affecte les chert et les sédiments fins. La séricite s'observe dans les intrusive et
le grauwacke.
IV. La minéralisation :
En prospection géologique, le géologue sur terrain doit être capable de définir si une roche est
minéralisée ou non. Cette minéralisation se définit principalement par la présence de sulfures
(pyrite et arsénopyrite etc.…), leurs textures et leurs distributions au sein d'une roche donnée.
Ainsi, au sein du permis de Mogoyafara des zones de minéralisation observées sont marquées
par des pyrites finement disséminées localement dans les zones de chert et de grauwackes.
Ses sulfures sont identifiés principalement dans des zones de cisaillements associées à une
forte silicification. L'identification de ses minéralisations sur le terrain ont pour la plupart été
confirmer par les résultats du laboratoire. A partir de ses données nous sommes arrivés à la
conclusion que la minéralisation sur le permis de Mogoyafara pourrait être un contrôle à la
fois lithologiques et structural du fait qu'elle est observée au sein des zones de cisaillements
affectant principalement les lithologies chert et grauwacke.
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Ainsi, la géologie de la zone des travaux se compose essentiellement par des conglomérats,
des sédiments fins, des grauwackes, de quartzite, de chert et de micaschiste avec des
intrusions de granites et un indifférencié intrusive identifié à partir de l’image magnétique
(Fig.11).
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Figure 13 : la carte géologique avec les cibles du permis de Mogoyafara (voir le format
A3 en annexe)
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CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
1. Conclusion :
La cartographie des régolites étant une méthode d’exploration minière en milieu tropical, elle
permet de préciser le contexte géomorphologique de chacune des échantillons géochimiques
prélevé et ainsi faciliter l’interprétation des résultats géochimiques afin de mettre en évidence
les zones les plus intéressantes. A partir de cette cartographie, nous avons pu définir les
paramètres suivant :
Ø La géomorphologie de la zone qui se trouve dominée dans sa grande partie par la
latérite résiduelle,
Ø Et les grands ensembles lithologiques et structuraux.
L’intégration de toute les données ensembles a permis de mettre en évidence 6 cibles
potentielles (Voir Fig.12) susceptible de donnés un gisement. Ses différentes cibles seront
suivies par des travaux plus détaillés.
2. Recommandations
Dans la perspective de découvrir un gisement économiquement rentable tel que l’objectif visé
par la société RANDGOLD RESOURCES et tout son personnel, je suggère d’effectuer sur
l’ensemble des cibles définis :
Ø Un programme de cartographie plus détaillée des cibles définis pour une
compréhension plus avancée,
Ø Un programme intensif de puits et de tranchées pour voir la continuité des anomalies
en profondeur.
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Annexe
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Photo 3 : Gossan
Photo 4 : Micaschiste
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Photo 5 : Chert
Photo 6 : Conglomérats
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Photo 7 : Andésite
Photo 8 : Basalte
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Photo 9 : Schistosité
Photo 10 : Cisaillement
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Bibliographie
v Dictionnaire de géologie 8e édition (DUNOD).
southwestern Mali).
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