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Faculté de médecine d’Annaba

département de Pharmacie

HYPERSENSIBILITÉ TYPE
III

4éme année pharmacie


Classification des différents types d’hypersensibilité
Réponse immunitaire normale élimination

Antigène

Réponse immunitaire anormale, inappropriée et/ou excessive


= hypersensibilité

Classification de Gell et Coombs :


Type I = hypersensibilité immédiate ou anaphylaxie ou allergie

Type II = hypersensibilité médiée par les anticorps

Type III = hypersensibilité médiée par les complexes immuns

Type IV = hypersensibilité retardée


Définitions selon l’EAACI (2004)

Hypersensibilité
« Provoque des symptômes ou des signes cliniques
reproductibles objectivement, initiés par une exposition à un
stimulus défini, à une dose tolérée par des sujets normaux . »

Allergie
«Réaction d’hypersensibilité initiée par des mécanismes
immunologiques. Médiation humorale ou cellulaire. »
Atopie
« Tendance personnelle ou familiale à produire des anticorps IgE
en réponse à de faibles doses d’allergènes, généralement des
protéines, et à développer des symptômes typiques, comme
l’asthme, la rhinoconjonctivite, ou l’eczéma / la dermatite. »
Classification selon l’EAACI (2004)

Hypersensibilité

Hypersensibilité allergique (Mécanisme Hypersensibilité non allergique


immunologique défini ou fortement suspecté) (Mécanisme immunologique exclu)

IgE dépendante Non IgE dépendante

Lymphocytes T :
Par exemple dermatite
de contact
Non atopique atopique
Éosinophile :
Par exemple
Piqûre d’insectes gastroentéropathie

Helminthes IgG dépendante :


Par exemple alvéolite
Médicaments allergique

Autres Autres
INTRODUCTION
 De nombreux complexes immuns se forment en permanence
dans l’organisme, ces complexes sont normalement éliminés
par le système des phagocytes mononuclées du foie de la
rate et du poumon et des autres organes.

 Parfois la formation de complexes immuns peut entraîner


des lésions surtout vasculaires au cours de certaines
maladies (infectieuses, auto-immunes, ou allergiques).

 Contrairement aux manifestations de l’allergie immédiate


qui nécessitent une sensibilisation préalable par l’allergène
pour apparaître. Une réaction d’hypersensibilité type III peut
survenir dés le premier contact avec l’antigène
INTRODUCTION
•Complexes immuns formés chaque fois q’un Ag est reconnu par un Ac
Elimination « rapide » par le système phagocytaire mononucléé
Pathologie si:
Persistance des CI et dépôt tissulaire

Lésions tissulaires / - Fixation et activation du complément


- Mise en jeu de cellules effectrices
Lésions = Réactions HS type III ou maladie à complexes immuns
•Sites de dépôt de CI sont déterminés :
-Par la localisation tissulaire des Ag
-Par le mode de dépôt des complexes

•Trois groupes de pathologies à CI, selon l’origine de l’Ag


-Infections chroniques ou persistantes
-Maladies auto-immunes
-Administration (inhalation) de substances antigéniques
Trois groupes de pathologies avec CI
Infections persistantes avec faible réponse humorale
• Ag: Microbien Dépôt des CI
Lèpre Organes infectés
Paludisme Rein
Dengue
Hépatites virales (B)

Pathologies auto-immunes
Ag: Auto-Ag Dépôt des CI
Arthrite rhumatoïde Rein
LED Articulations
Polymyosites Peau, artères

Pathologies secondaires à l’inhalation de matériel Ag


Ag: Exogène (végétal, animal, moisissures…) Dépôt des CI
Poumon fermier (actinomycète) poumon
poumon éleveur oiseau (IgA)
Poumon champignoniste, laveurs de fromage
INTRODUCTION

 Ces réactions sont la conséquence de la


localisation des complexes Ag-Ac à l’intérieur
et autour des petits vaisseaux sanguins avec
comme conséquence principale une
inflammation de ces vaisseaux, il en résulte une
diminution de la circulation dans les tissus
adjacents.
Présentation des complexes immuns circulants
 Les complexes immuns circulants (CIC) ou immuns
complexes, sont des associations macromoléculaires
résultant d’une interaction antigène-anticorps. formés lors
de toute réponse anticorps à une immunisation, dans le but
d’éliminer la substance reconnue.

Deux types d’immuns complexes se distinguent selon les


quantités en antigène et en anticorps qu’ils contiennent.

 Les complexes formés en excès d’anticorps, sont peu


solubles et leur élimination est facilitée par les cellules du
système mono-macrophagique.

 Les complexes formés en excès d’antigène, sont solubles,


difficilement captés par les macrophages pouvant dans
certaines circonstances se déposer au niveau de
l’endothélium vasculaire et provoquer des lésions
MECANISMES PATHOGENES DES COMPLEXES IMMUNS
1/Formation des complexes immuns circulants
 Les complexes immuns circulants sont formés de façon
transitoire lors de toute réponse en anticorps à une
immunisation, mais leur présence transitoire n’a pas de
conséquence pathogène.
 En revanche, dans certaines circonstances, des complexes
sont formés de façon prolongée, la source d’antigène peut
être un agent infectieux dont la multiplication n’est pas
suffisamment contrôlée par la réponse immunitaire ou le
traitement antibiotique (GNA, endocardite, hépatiteB ou
hépatite C, paludisme, leishmaniose.
 Une autre série de maladies dans lesquelles l’antigène est
constamment produit dans l’organisme (les maladies auto
immunes), et enfin l’antigène inhalé comme dans le cas
des pneumopathies allergiques extrinsèques.
MECANISMES PATHOGENES DES COMPLEXES IMMUNS

L’importance de la réaction est fonction du taux


des complexes immuns et de la distribution de
ces derniers dans l’organisme.
 Lorsque les complexes Ag-Ac sont déposés
dans un tissu très proche du site d’entrée de
l’Ag, une réaction locale se développe.

 Lorsque les complexes immuns sont formés


dans le sang, une réaction peut se développer
partout où ces complexes se déposent.
MECANISMES PATHOGENES DES COMPLEXES IMMUNS
2/Facteurs contrôlant l’effet pathogène des complexes immuns circulants

solubilisation et transport
 Le complément joue un rôle important dans la solubilisation et le transport
des complexes immuns circulants par la liaison de C3b, C3bi, C4b avec les
récepteurs du complément (CR)
 Les sujets atteints de déficit en C2ou en C4 présentent souvent des maladies à
complexes immuns :(LED, PR).

l’état du système phagocytaire


 Un déficit de la fonction phagocytaire se traduira par la persistance des
complexes immuns qui vont ensuite se déposer.
 Saturation du système phagocytaire
facteurs hémodynamiques
 Le dépôt des complexes immuns circulants dans l’endothélium et la
membrane basale vasculaire est favorisé par des facteurs hémodynamiques
dans les zones physiologiques de filtration (glomérule, et les capillaires des
synoviales).
MECANISMES PATHOGENES DES COMPLEXES IMMUNS

2/Facteurs contrôlant l’effet pathogène des complexes immuns


circulants
Affinité entre les antigènes et les tissus
 ADN→ affinité élevé pour le collagène de la membrane basale
glomérulaire→dépôt ADN anti ADN dans les rein des sujets
lupiques.

Taille des complexes immuns


 les complexes légers circulent longtemps sans se déposer, les
complexes très lourds en excès d’anticorps sont rapidement
éliminés par le système réticulo endothéliale (SRE), seules les
complexes de taille intermédiaire sont capables de se déposer.

Classe d’anticorps
 Les anticorps les plus pathogènes dans les réactions
d’hypersensibilité type III sont les IgG1 et IgG3, et à un degré
moindre les IgG2 et les IgA.
MECANISMES PATHOGENES DES COMPLEXES IMMUNS

3/les antigènes impliqués dans la pathogénies des


complexes immuns :
 antigènes exogènes : les antigènes des
microorganismes
Les protéines sériques allo géniques ou
xanthogéniques
 haptènes (médicaments)
 antigènes endogènes : ADN, partie Fc des IgG
(FR).
MECANISMES PATHOGENES DES COMPLEXES IMMUNS

Le dépôt des complexes Ag-Ac est en particulier


fréquemment observé :
 Dans la paroi des vaisseaux sanguins
 Sur la membrane synoviale des articulations
 Sur la membrane basale glomérulaire du rein
 Sur le plexus choroïde du cerveau

Le dépôt de ces complexes immuns induit la réaction


entrainant des lésions dues à l’activation du
complément et à la mise en jeu de cellules
effectrices. Ces lésions sont appelées réaction
d’HS de type III ou maladies à complexes immuns.
Mécanisme immunologique de l’HS III
Eléments de la réaction d’HS
III
•Les complexes immuns : formés par les anticorps activateurs du
complément ; IgG, IgM.
•Le système du complément : joue un rôle pivot dans le
déclenchement de ces réactions. Les protéines du complément
impliquées sont celle de la voie classique.
•Les cellules impliquées : renferment :
les cellules phagocytaires exprimant les récepteurs pour la
partie Fc des IgG et les récepteurs des fragments du complément
(C3b, C3bi) à savoir les polynucléaires neutrophiles, les
macrophages.
les cellules exprimant les récepteurs pour les anaphylatoxines
(C3aR, C5aR) à savoir les mastocytes ;PNN et les plaquettes.
Mécanisme lésionnel

Dépôt des CI

Infiltration/ lésions du
Réaction Agrégation
tissu par les PNN
inflammatoire plaquettair
e
Mécanisme
lésionnel
Dépôt des CI

Activation du complément

Libération des anaphylatoxines C3a, C5a

Activation des mastocytes périvasculaires

Libération de médiateurs inflammatoires

Installation d’une réaction inflammatoire locale


Mécanisme lésionnel

Dépôt des CI

Activation du complément

Libération des anaphylatoxines C3a, C5a

Action chimiotactique sur les PNN

Infiltration du tissu par les PNN

Phagocytose des CI par les PNN accompagnée


de lésions tissulaire
Mécanisme lésionnel
Mécanisme lésionnel
Mécanisme
lésionnel
Dépôt des CI

Activation du complément

Libération des anaphylatoxines C3a, C5a

Activation des plaquettes et leur agrégation

Thrombose
Mécanisme lésionnel
Formes cliniques
LES FORMES CLINIQUES DE HS TYPE III
Selon le lieu de la réaction antigène-anticorps, on distingue deux
formes:
A. Réaction LOCALE(lorsque les complexes immuns sont formés
dans la zone d'entrée de l'antigène) et constitue la base de la
production de:
x La réaction d’Arthus
x L’alvéolite allergique extrinsèque

B. Réaction SYSTEMIQUE(quand le dépôt des complexes immuns


affecte un ou plusieurs tissus ou organes) qui est à la base de la
production des conditions suivantes:
x La maladie sérique
x La glomérulonéphrite poststreptococique )
x Les maladies auto-immunes(lupus érythémateux, polyarthrite
rhumatoïde)
A:LES FORMES CLINIQUES DE HS TYPE III IN SITU

 Les complexes immuns formés par la


combinaison de molécules d’anticorps et
d’antigènes, peuvent provoquer des
réactions inflammatoires sévères qui
semblent à l’origine de nombreuses
maladies. Ces complexes peuvent être
formés localement autour d’un antigène
introduit dans un tissu et donner lieu à des
réactions inflammatoires.
1/ La réaction d’Arthus : phénomène d’Arthus
 Arthus a injecté à plusieurs reprises du sérum de
cheval en injection sous-cutanée dans le lapin. Après
quatre injections, il a trouvé qu'il y avait un œdème et
que le sérum a été absorbé lentement. Des injections
complémentaires ont finalement conduit à la gangrène[
 La réaction d’Arthus est une réaction nécrotique
d’hypersensibilité semi-retardée provoquée par des
polynucléaires attirés et activés par des complexes
immuns formés localement.
 Ce phénomène est dǔ à la réaction d’un antigène
injecté de façon répétée sous la peau d’animaux
produisant des anticorps précipitants.
1/ La réaction d’Arthus : phénomène d’Arthus
 Le complexe antigène anticorps active le complément avec
libération de C3a et C5a qui ont une puissante action
chimiotactique sur les polynucléaires. En quelques heures
ces cellules envahissent le site d’injection, et phagocytes les
complexes immuns. Des enzymes protéolytiques
lysosomiales sont libérées, elles sont responsables de
l’œdème et de l’induration.

 L’étude anatomopathologique montre des lésions


artériolaires avec adhérence et agrégation de leucocytes et
de plaquettes sur les parois, constitution de thrombus, et
nécrose des parois capillaires. Ces anomalies persistent
pendant quelques heures puis disparaissent complètement.
Réaction expérimentale d’Arthus: Injection ID ou SC d’un Ag pour
lequel l’animal possède des IgG ou des IgM œdème et érythème en 4 à 8h

Ag peau
IgG ou IgM spécifiques
Complexe immun

Activation du complément C3b PN adhèrent et phagocytent l’IC


libèrent des enzymes, des FRO…
C3b

Anaphylatoxines Chimioattractants (C5a)


C3a, C5a

mastocyte

Médiateurs
Histamine

vaisseau
2/Pneumonies allergiques extrinsèques

 Certaines particules, une fois inhalées, peuvent pénétrer


profondément dans les poumons et stimuler la production
d’anticorps précipitants, à l’origine de réactions locales
d’hypersensibilité, analogues à la réaction d’Arthus. Ces
réactions touchent les alvéoles et les bronchioles sans
obstruction des voies aériennes.

 La maladie du poumon des fermiers et la maladie des


éleveurs d’oiseaux sont les exemples les mieux connus.

 Elles surviennent chez des individus exposés de façons


régulière à des inhalations d’antigènes.
2/Pneumonies allergiques extrinsèques
a/maladies du poumon des fermiers.

Les spores de l’actinomycète thermophile micropolyspora sont les


principaux agents responsables de la maladie. Ces actinomycètes
sont retrouvés dans le foin humide et moisi. Les signes
pulmonaires (toux, dyspnée sévère avec des râles crépitants à
l’auscultation) débutent six à dix heures après l’inhalation de
poussière de foin contaminé.

Le diagnostique repose sur :


 Tests de provocation par l’inhalation d’extraits d’actinomycètes.
 Injection intra dermique de ces extraits entraîne une réaction
érythémateuse semi retardée.
 Immunoprécipitation sur gel révèle des traits de précipitation
entre le sérum du malade et les extraits d’actinomycètes.
2/Pneumonies allergiques extrinsèques

b/maladie des éleveurs d’oiseaux : (pigeon,


perruche, perroquet…)
 Les antigènes aviaires peuvent être à l’origine
d’une pneumopathie d’origine immunologique
proche du poumon des fermiers.
 Des précipitines sont observées contre le sérum
ou des extraits de défécations de ces oiseaux.

c/ Le poumon des airs conditionnés dû à des


moisissures présentes dans l’eau des systèmes de
conditionnement d’air.
Autres causes d’alvéolite allergique
extrinsèque
Nom de la maladie Source d’antigène Ag réagissant avec les
précipitines
Poumon des fermiers Foin moisi et autres végétaux Spores de M. faeni
moisis
Poumon de ventilation Ventilation à atmosphère M. faeni, Thermoactinomyces
humidifiée vulgaris
Bagassose Canne à sucre moisie T. sacchari
Poumon des ouvriers du Compost de champignon M faeni, T. vulgaris
champignon
Pneumonie de l’écorce d’érable Ecorce d’érable moisie Cryptostroma corticale

Poumon des ouvriers du malt Poussière de malt Aspergillus clavatus, Aspergillus


fumigatus
Subérose Ecorce de liège moisie Penicillium frequentans
Séqueiose Sciure d’arbre rouge moisi Graphium aureobasidium pullula

Poumon des éleveurs d’oiseaux Pigeon, perruche, perroquet, Protéines du sérum et des
poule déjections
B:LES FORMES CLINIQUES DE HS TYPE III
systémiques

1/La maladie sérique expérimentale

 Ce modèle expérimental a été mis au point


pour expliquer les complications observées
chez des patients traités avec des sérums
hétérologues.
1/La maladie sérique
expérimentale
Expérience :
 Une forte et unique dose d’antigène de SAB (sérum de
cheval) :=250mg/kg est injectée par voie intra veineuse à un lapin

 La concentration du SAB diminie lentement pendant la première semaine


du fait du catabolisme commun à toute substance étrangère, puis de
façon rapide, ce qui correspond à la phase immune d’élimination de
l’antigène liée à la production d’anticorps anti SAB. Les lésions de type
glomérulonéphrite débutent vers le 10ème jour.

 L’intensité maximale des lésions glomérulaires est observée vers le 12ème


jour, pendant cette période les antigènes et les anticorps (les complexes)
sont indosables.

 Lorsque ces complexes sont en excès d’antigènes, ils sont difficilement


éliminés par le système réticulo endothéliale (SRE), peuvent se déposer
dans certaines structures en particulier les glomérules.
1/La maladie sérique
expérimentale
 2/La maladie sérique chez l’homme
Elle est définit par l’ensemble des réaction survenant après
administration de sérum xéno génique, sont intérêt clinique
demeure encore du fait de l’utilisation de la sérothérapie (SA
Tétanique, SA Rabique, SA Scorpionnique …..).
Chez l’homme, l’injection unique et massive de protéines
hétérologues entraîne parfois vers le 8ème au vers le 10ème jour les
signes cliniques suivants :
 - fièvre
 - arthralgies
 - adénopathies
 - vascularites
 - glomérulonéphrites
 - atteintes neurologiques (paralysies)
2/La maladie sérique chez l’homme
 Les signes biologiques associent :
 - hyperleucocytose (PNN↑↑)
 - thrombopénie
 - hypocomplémentémie transitoire
 - protéinurie transitoire
 - hématurie microscopique

 L’évolution vers la régression sans séquelles est la règle.


 Une 2ème injection de sérum (SAB) provoque les mèmes
symptômes mais avec une chronologie accélérée.

 Donc la maladie sérique est secondaire à la production


d’anticorps généralement d’iso type IgM et IgG dirigés
contre les protéines hétérologues.
3/Autres maladies associées aux complexes immuns
circulants
 - LED : Ac anti ADN : complications surtout rénales.
 - PR : Ac anti Fc des IgG : complications surtout articulaires
 - Vascularites :
 - Glomérulonéphrites :-post infectieuses:
La glomérulonéphrite poststreptoccocique
‫ ޤ‬Survienne après une pharyngite streptococcique et est
déterminée par le dépôt de complexes immuns dans la
membrane basale glomérulaire avec activation locale du
complément et lésions responsables de l'hématurie et
protéinurie.
Exploration de l’H.S.III.
DETECTION DES COMPLEXES IMMUNS

1/ complexes immuns in situ :


 Par immunofluorescence directe sur biopsies
en utilisant des anticorps anti complément ou
anti immunoglobulines marqués à la
fluorescéine.

2/détection des complexes immuns circulants :


 Les méthodes permettant de détecter les
complexes immuns circulants peuvent être
classées en deux groupes principaux.
DETECTION DES COMPLEXES IMMUNS

 Ultra centrifugation : permet de détecter les


complexes de grande taille (peu sensible).

 Précipitation par le polyéthylène glycol


(PEG) :
Exploration du complément

 CH50
 C3
 C4

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