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D’IMMUNOLOGIE
Suite
Ø Partie II : Immunopathologie
I - Hypersensibilités
1- Hypersensibilité anaphylactique (type I)
2- Hypersensibilité par cytotoxicité dépendante
2- Exemples de MAI
.
q Rôle de l’IgE
Tests in vitro
* L'éviction :
* Le traitement de ces affections repose sur l'éviction de
l'allergène en cause et la prophylaxie des expositions aux
autres allergènes :
ü Conseiller l'éviction de(s) allergène(s) après les avoir
identifiés et prodiguer de conseils pour rendre
l'environnement mois sensibilisant,
ü Contrôler l'environnement :
• Les acariens : l'intérieur : entretien de la literie, prohiber
les oreillers, coussins, avec des plumes, le
renouvellement de l'air, préparation des zones réservées
aux enfants et d'autres réservées aux animaux ;
q Traitement
* L'éviction :
* Les pollens :
ü Tenir compte des calendriers polliniques,
ü Limiter les accès à des espaces verts non entretenus ;
ü Les allergènes professionnels :
ü Se référer au tableau des maladies professionnelles,
ü Collaborer avec le médecin du travail pour un éventuel
changement de poste.
q Traitement
* Traitements majeurs :
ü Utilisation des corticoïdes
ü Application locale, cutanée, des crèmes et pommades,
principalement dans la dermatite atopique et nasale;
ü Gouttes et nébuliseurs, pour la prise en charge de la rhinite
allergique, bronchique;
ü spray ou d'aérosols, dans l'asthme.
ü Les antihistaminiques sont efficaces principalement,
administrés per os, sur les rhinites et conjonctivites,
l'urticaire, et les phénomènes œdémateux allergiques en
application locale.
2- Hypersensibilité dépendante d’anticorps (type II)
q Mécanismes d’action des Ac /complément
* Les cellules portant des IgG peuvent aussi être tuées par
des polynucléaires, des MF ou des cellules NK par un
mécanisme extracellulaire (ADCC).
q Exemple de la maladie hémolytique du nouveau-né
* L’érythroblastose foetale est due à une incompatibilité
rhésus .
Ø Activation du complément
Ø Hémolyse massive
Infections bactériennes
Virales fongiques
Infections parasitaires
Ces infections sont plus ou moins graves mais récidivantes.
II - Les déficits immunitaires congénitaux et acquis
* Il est à distinguer :
Traitement par :
ü Administration des anticorps dont ils sont dépourvus,
directement dans le sang circulant par voie intraveineuse
ou par voie sous-cutanée.
ü Les anticorps présents dans ces préparations sont utiles
contre de nombreux micro-organismes.
q Déficit en lymphocytes T
* L’aplasie thymique ou syndrome de Di George est une
embryopathie dominée par le défaut de développement des
ébauches thymiques.
*La conséquence est que les cellules souches ne peuvent pas
se différencier en lymphocytes T. Aucune réponse
immunitaire à médiation cellulaire n'est détectable et bien
que les malades puissent lutter contre les infections
bactériennes courantes, ils peuvent être gravement infectés
par la vaccine ou la rougeole, ou encore par le BCG
administré par erreur.
q Déficit en lymphocytes T
§ Antiprotéases
Un autre point vulnérable dans le cycle du VIH est lié à une
enzyme du virus, une protéase, qui coupe les protéines virales
synthétisées par l’ADN en fragments fonctionnels actifs. Une
nouvelle classe de médicaments, les antiprotéases, empêche
cette enzyme de fonctionner et, par conséquent, le virus de se
reconstituer.
§Inhibiteurs de l’intégrase virale
il y a ceux qui interférent avec l’intégration du provirus dans le
génome de l’hôte. En effet, l’intégrase est l’une des trois
enzymes clés du cycle rétroviral et la mise au point
d’inhibiteurs de cette enzyme pourrait éviter l’infection
chronique au VIH-1, liée à l’intégration de l’ADN proviral.
q Traitement du SIDA
§ Inhibiteurs d’entrée :
Aussi bien dans l’infection des TH que celle des
monocytes/MF, le VIH utilise un récepteur de chimiokines
(CXC4 et CCR5, respectivement) pour s’accrocher à la
membrane cytoplasmique de la cellule hôte.
* Les inhibiteurs de l’entrée sont donc les ligands naturels
desdits récepteurs. Il s’agit du MIP-1α et MIP-1ß ou RANTES
des ß-CC-chimiokines produites naturellement par les T CD8+
lors de la réponse anti-VIH et dont le récepteur est le CCR5.
* Par ailleurs, le ligand naturel du CXCR4, est le SDF-
1/CXCL12 .
III - Maladies auto-immunes