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DEPARTEMENT DE MEDECINE
PHARMACOTHERAPEUTIQUE
DOCTORAT 1
EXPOSE DE
PHARMACOTHERAPEUTIQUE
MEMBRES DU GROUPE V
ENSEIGNANTS
1. BADO B. Abdoul Rachid
PR INNOCENT PIERRE
2. DABRE Safiam
GUISSOU
3. KABORE Saoudata
DR MOUSSA
4. NANA Mohamodi
OUEDRAOGO, MCA
5. OUEDRAOGO Rihanata
DR ESTELLE YOUL, MA
6. SAWADOGO Arthur J.C 1
DR FRANCK ZONGO, A
7. TOURE Safiatou
OBJECTIFS
1. Définir l'allergie
2. Décrire la physiopathologie de l'allergie
3. Décrire les supports pharmacothérapeutiques des
médicaments dans la prise en charge
4. Décrire les éléments de sévérité et de complication
du choc anaphylactique
5. Conduire la prise en charge d'un choc anaphylactique
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PLAN DE L’EXPOSE
INTRODUCTION
Définition de l’allergie
Intérêts de l’étude de l’allergie
Problématique du sujet
I. CAS CLINIQUE :
II.1.Rappels physiopathologiques
II.1.2. Pathogénie
II.2.1. Classification
II.2.2.4. Antileucotriènes
II.2.2.5. Glucocorticoïdes
II.2.3.4. Antileucotriènes
II.2.3.5. Glucocorticoïdes
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III. TRAITEMENT
CONCLUSION
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INTRODUCTION
INTERETS
PROBLEMATIQUE
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CAS CLINIQUE
Madame B.R. 28ans, enseignante résidant à tengandogo est reçue aux urgences
médiales du CHU Yalgado Ouédraogo le 03 mai 2017 aux environs de 11 h pour une crise de
colique néphrétique droite. Une urographie intraveineuse est prescrite dans le bilan
étiologique. Au moment de l'injection de produit de contraste, elle se plaint d'une sensation
de malaise général avec frissons, prurit généralisé et dyspnée brutale.
EXAMEN GENERAL
Mauvais état général, conscience claire, bon état de nutrition et d’hydratation,
conjonctives colorées anictériques, pas d’oedèmes des membres inférieurs.
Constantes : pouls filant, TA=80/50 mmHg, Température à 38,8° C,
FC=130battements/minute, FR=30cycles/minutes, SaO2=85° à l’air ambiant. Taille : 1,70m ;
Poids=60kg.
EXAMEN RESPIRATOIRE
Polypnée superficielle à 30cycles par minutes, dyspnée laryngée, auscultation
pulmonaire normale.
EXAMEN DERMATOLOGIQUE
Rougeur de la face et du tronc, rush cutané
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II. SUPPORTS PHARMACOTHERAPEUTIQUES
1. RAPPPELS PHYSIOPATHOLOGIQUES
LES PNEUMALLERGENES
Allergènes aéroportes et donc inhalés au niveau du nez ou des bronches.
LES TROPHALLERGENES
Allergènes alimentaires induisant donc des réactions cliniques digestives mais aussi
parfois respiratoires ou générales allant de l’urticaire à l’anaphylaxie.
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1.1.3. HYPERSENSIBILTE
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Les principales cellules cibles sont les mastocytes et les polynucléaires basophiles.
Il jouent un rôle déterminant dans les mécanismes physiopathologiques de l’allergie. Ces
deux types de cellules possèdent des granules intra-cytoplasmiques d’une substance
préformée : l’histamine. L’activation cellulaire induite après fixation des antigènes sur leurs
IgE spécifiques entraîne un mouvement des granules préformés à travers la membrane
cellulaire et la libération d’histamine (70 % des stocks d’histamine se trouvent dans les
mastocytes qui sont présents dans les tissus conjonctifs et muqueux). Cependant, les
mastocytes libèrent également des protéases (ex : tryptase) et des protéoglycanes. Il existe
également une activation de la phospholipase A2 aboutissant à la libération de substances
vasoactives néoformées, comme la prostaglandine PGD2, le thromboxane A2(TxA2) et les
leucotriènes (LTC4, LTD4 et LTE4 ou SRS-A), mais également du facteur d’agrégation
plaquettaire (PAF).
a. Biosynthèse
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niveau du tube digestif dont l’absorption peut être faite par l’action des
bactéries.
La synthèse de l’histamine est stimulée par certains aliments : le chocolat,
certains fromages tels le hareng ; les poissons en conserve (thon, sardines)
; les gibiers faisandés ; la levure de bière et les aliments fermentés (vin,
bière, choucroute).
b. Stockage – Libération :
L’histamine se retrouve dans tous les tissus des mammifères, les plus
riches étant le poumon, le foie et la peau. L’histamine se retrouve surtout
dans les mastocytes et les basophiles. Ces cellules (mastocytes et
basophiles) sont surtout localisées dans des « zones à risque pour
l’organisme » (endroits de défense) : nez, bouche, pied, les surfaces
internes (surtout intestinales), et les vaisseaux sanguins (surtout dans les
endroits a forte pression, essentiellement au niveau des bifurcations et
dans les grands troncs vasculaires). La concentration sanguine est de 10 à
100 microgrammes /l localisée essentiellement dans les basophiles. La
concentration plasmatique est inférieure à 1µg/l mais peut être plus
élevée chez les asthmatiques.
L’hypothalamus contient aussi l’histamine dont les concentrations varient
au cours du nycthémère.
Dans la cellule gastrique et le système nerveux, le renouvellement de
l’histamine est rapide car elle est libérée continuellement. Cette libération
se fait essentiellement à deux niveaux :
Au niveau périphérique
Immunitaire
Lors du premier contact avec un allergène il y’a d’abord synthèse
d’immunoglobuline (IgE).Apres un deuxième contact avec l’allergène on
assiste à la formation de complexe Ag-Ac. Ce complexe Ag-Ac se fixe sur
les mastocytes entrainant leur dégranulation ainsi la libération
d’histamine responsable de réactions allergique généralisées (choc
anaphylactiques) ou localisées (œdème de Quincke, asthme, rhinites
allergiques …)
Non immunitaire
Certains produits peuvent délier l’histamine de l’héparine entrainant sa
libération sans dégranulation de mastocytes ni consommation d’ATP
Exemple : Morphine, Venin.
Aussi les cellules de type entérochromaffine de l’estomac libèrent
également de l’histamine lorsqu’elles sont stimulées par la gastrine par
dépolarisation de neurones histaminergiques.
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Au niveau du système nerveux central
L’histamine, localisée au niveau des corps cellulaires des neurones (de
l’hypothalamus surtout) et au niveau des voies ascendantes, est libérée
par exocytose lors d’excitations neuronales.
c. Dégradation :
Niveau Central
L’histamine méthyltransférase induit une transméthylation sur l’amine
secondaire pour donner la méthyl-histamine. Son oxydation produit un
aldéhyde et un acide. L’action de la MAO de type B sur la méthyl-
histamine donne un dérivé du noyau imidazole. Une partie de l’histamine
libérée dans la circulation sanguine se fixe sur les globulines plasmatiques.
Récepteur H4: Récepteur couplé aux protéines G localisé dans les cellules
du système immunitaire (moelle osseuse, thymus, leucocytes), tissu de
l’intestin grêle et du colon, cellules nerveuses. Le rôle des récepteurs H4
est encore mal établi.
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1.1.7. La tryptase
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Divers médiateurs ont été impliqués comme la sérotonine plaquettaire, la
bradykinine, la calcitonine, la gene-related peptide.
1.2. PATHOGENIE
Cette phase est responsable des manifestations allergiques. Elle conduit à l’activation
des cellules par un nouveau contact avec l’allergène. Elle se décompose elle-même en deux
phases :
PHASE AIGUE : celui-ci est reconnu par les IgE fixées à la surface
des cellules inflammatoires(mastocytes et basophiles). Il déclenche
alors une activation cellulaire se traduisant par la libération de
médiateurs stockés (histamine, protéase) et la synthèse d’autres
médiateurs inflammatoires (prostaglandines leucotriènes). Ces
médiateurs ont des actions délétaires sur les organes et les tissus
entrainant alors vasodilatation, extravasation, bronchoconstriction
et œdème.
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PHASE INFLAMMATOIRE : elle survient quelques heures après la
première. Due à la libération de chimiokines qui attirent d’autres
cellules sur le site de l’infammation( éosinophiles et macrophages)
et des cytokines qui entrainent la réaction inflammatoire.
La mise en jeu de cette cacade de réactions explique que la réaction allergique peut
se poursuivre alors que le contact allergénique a cessé. Au plan clinique cette phase
correspond à l’expression symptomatique de l’allergie.
Dans les formes de gravité 1 ou 2 l’évolution peut être spontanément favorable après
l’arrêt de l’administration de l’allergène.
Dans les grades 3 et 4 considérés comme menaçant le pronostic vital, un traitement
adapté doit être mis en œuvre précocement.
La sévérité du choc est majorée chez les patients traités par betabloquants et les
inhibiteurs de l’enzyme de conversion en raison de l’inhibition des mécanismes
physiologiques adaptatifs.
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En cas d’absence ou d’insuffisance de traitement, on peut avoir des complications
telles que : acidose métabolique, trouble de la coagulation, défaillance cardiaque et
multiviscérale.
II.2.1. Classification
a- Les antihistaminiques
Ce sont des substances susceptibles d’empêcher ou de diminuer les effets de la
stimulation des récepteurs histaminergiques.
Inhibiteur de la synthèse
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les antihistaminiques directs
Les antihistaminiques H2
Ils sont indiqués dans le traitement des ulcères oesophagiens (par reflux acide) et des
ulcères gastriques et duodénaux ainsi que dans celui des hémorragies digestives hautes
d'origine ulcéreuse où on a recours surtout aux antagonistes H2 injectables. Ce sont :
Cimétidine TAGAMET* Cp 200, 400, 800 mg, Injectable
Ranitidine AZANTAC* Cp 150 et 300 mg, Injectable
RANIPLEX* Cp 150 et 300 mg, Injectable
Famotidine PEPDINE* Cp 20 et 40 mg, Injectable
Nizatidine NIZAXID* Gélules 150 et 300 mg, Injectable 13
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b- Antileucotrienes
Antagoniste des recepteurs aux leucotriènes , médiateur produit par les mastocytes
et les éosinophiles . Libéré par dégranulation lors d’une réaction immunoallergique, les
leucotriènes induisent une bronchoconstriction, une augmentation de la sécrétion de mucus
et de la perméabilité vasculaire et un recrutement des éosinophiles . Les antileucotriène ont
donc un effet bronchodilatateur et anti-inflammatoire.
c- Glucocorticoides
Ils ont essentiellement une action anti inflammatoire :
vasoconstriction des petits vaisseaux diminuant l’exsudation plasmatique,
limitent l’activation des cellules de l’inflammation,
inhibent la libération des médiateurs de l’inflammation (prostaglandines,
leucotriènes, histamine …).
A forte dose ils ont un effet immunosuppresseur puisqu’ils limitent la prolifération
clonale des lymphocytes T par inhibition de la synthèse de l’interleukine 2.
Pour ce qui est de l’allergie, les glucocorticoïdes peuvent jouer un rôle antiallergique en
inhibant la libération de l’histamine, des prostaglandines et leucotriènes par inhibition de la
synthèse de la cyclo-oxygénase. De plus les glucocorticoïdes ont une action sur le
métabolisme, sur le système nerveux central et même peuvent entrainer une mise au repos
de l’axe hypothalamo-hypophysaire (entrainant une atrophie surrénalienne en cas de
traitement au long cours).
d- Tonicardiaques
C’est un groupe de médicament qui augmente la force de contraction
myocardique .Ils augmentent le débit cardiaque et diminuent les résistances pulmonaires et
systémiques.Ils sont utilisés en cas de complications.
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TRITOQUALINE (HYPOSTAMINE®) :
Rhinite spasmodique périodique
Rhinite spasmodique apériodique
Urticaire allergique
KETOTIFENE (ZALERG®) :
Affections ophtalmologiques d’origine allergique,
Blépharite
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II.2.2.3. Tonicardiaques sympathomimétiques
II.2.2.4.Antileucotriènes
MONTELUKAST (SINGULAIR*) :
Traitement de fond de l’asthme léger à modéré, en adjonction aux corticoïdes
inhalés.
Traitement préventif de l’asthme d’effort.
II.2.2.5. Glucocorticoïdes
On distingue 2 groupes :
PREDNISONE (CORTANCYL®) :
Rhinites allergiques saisonnières,
asthme persistant,
asthme aigu grave,
certaines urticaires aiguës.
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II.2.3. LES PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES
LORATADINE (CLARITYNE®)
MEQUITAZINE (PRIMALAN®)
Demi-vie (heure):18heures
Diffusion large
Antiallergiques
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Interactions Alcool (majoration de l’effet sédatif), médicaments atropiniques,
médicamenteuses antitussifs, neuroleptiques, anxiolytiques, antiarythmiques
EBASTINE (KESTINLYO®)
-Tmax : 2 à 4H
Mécanismes d’action Antihistaminique H1 agissant en bloquant les effets de l’histamine sur les
vaisseaux, les bronches et le tube digestif.
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phénylcétonurie
DEXCHLORPHENIRAMINE (POLARAMINE®)
*Comprimé à 2 mg :
*Sirop :
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-Liaison aux protéines plasmatiques: 72%
- Demi-vie : 15-25H
Effets -antiallergique
thérapeutiques
Contre-indication Risque de glaucome à angle ouvert, risque de rétention urinaire, contre indiqué chez
enfant de moins de 6ans
TRITOQUALINE (HYPOSTAMINE®)
Absorption : intestinale
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inhibiteur in vivo de la L-histidine décarboxylase et freine ainsi la
formation de l'histamine endogène à partir de l'histidine au sein des
Mécanismes d’action
tissus.
-Métabolisation : nulle
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du produit.
KETOTIFENE (ZALERG®)
Posologie et présentation -Comprimé LP à 2mg (boite de 30) : Chez adulte et enfant ˃6ans 1Cp/Jr
et soir.
Pharmacocinétique -Absorption rapide pour gélule et solution buvable mais retardée pour
Comprimé. La prise alimentaire retarde légèrement l'absorption ;
toutefois, la quantité absorbée reste inchangée.
Mécanisme d’action Agit par antagonisme compétitif aux effets de l’histamine. Bloque les
récepteurs H1
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II.2.3.3. TONICARDIAQUES SYMPATHOMIMETIQUES
Posologie et Présentation
présentation
10amp de 1ml à 0,25mg, 100amp de 1ml a 0,25mg
-Arrêt cardio-circulatoire :
. moins de 2 ans (jusqu'à 12 kg) : 0.05 à 0.1 ml de la solution non diluée soit 0.05 à 0.1
mld'adrénaline;
. de 2 à 6 ans (12 à 18 kg) : 0.15 ml de la solution non diluée soit 0.15 mg d'adrénaline;
. de 6 à 12 ans (18 à 33 kg) : 0.2 ml de la solution non diluée soit 0.2 mg d'adrénaline.
Administration à la seringue électrique en continu d'une dose comprise entre 0.01 et 0.5
mg/kg/min, la posologie moyenne étant à titrer en fonction de l'effet thérapeutique
recherché.
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Pharmacocinétique -Résorption rapide par voix sublinguale
Effets indésirables
Hypertension
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II.2.3.4. ANTILEUCOTRIENES
MONTELUKAST (SINGULAIR*)
Posologie
-Absorption : rapide.
-Tmax = 3 heures
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II.2.3.5. GLUCOCORTICOIDES
PREDNISONE (CORTANCYL® )
Posologie
-T max : 1 à 2 heures.
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Contre-indications Hypersensibilité à la prednisone ou à l’un de ses composants, certaines
viroses en évolution, vaccins vivants, états psychotiques non encore
contrôlés par un traitement.
III. TRAITEMENT
Buts du traitement
Améliorer l’état de santé du patient
Traiter l’épisode allergique actuel de la patiente
Eviter l’évolution vers les complications
Objectifs du traitement
Corriger la libération d’histamine à la l’origine de la réaction allergique
Présentation pharmaceutique :
-Adrénaline (ADRENALINE AGUETTANT®) 0,25mg/ml ; 0,5mg/ml ; 1mg/ml solution
injectable
-Adrénaline (ADRENALINE RENAUDIN®) 0,25mg/ml ; 0,5mg/ml ; 1mg/ml solution
injectable
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Posologie : Exemple : ampoule de 0,25mg/ml : 1ml dans 1,5ml de sérum physiologique
puis administration intraveineuse en bolus de 1ml de la solution diluée soit 0,1mg ou
en sous cutané de 1ml de la solution non diluée soit 0,25mg.
-Adrénaline (ANAPEN®) 0 ,15mg/0,3ml ; 0 ,3mg/0,3ml solution injectable en
intramusculaire sous forme de stylet auto injectable
300ug chez l’adulte sur la face antérolatérale de la cuisse et 150ug chez l’enfant à
répéter au besoin.
Conduite du traitement
- Surveillance du traitement
L’efficacité du traitement sera appréciée sur la base de l’amendement des signes cliniques
allergiques (prurit, érythème, œdème, bronchospasme ),des signes de choc( TA, Pouls) voire
paracliniques(normalisation des gaz du sang).
Effets indésirables et toxicité: d’éventuels effets indésirables tels qu’une hypertension, des
troubles du rythme, une tachycardie liés à l’adrénaline et une sédation ou somnolence,
sècheresse des muqueuses liés à la Polaramine* peuvent être observés.
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Arrêt du traitement
-Ordonnances médicales :
6- SERINGUES 10cc 06
7-INTRANULE G16 02
8- PERFUSEUR 01
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10- POCHE COLLECTRICE 01
Dr Groupe V
Médecin généraliste
60XXXXXX
Ordonnance de sortie
Centre Hospitalier Universitaire Ouagadougou le 03/05/2017
Yalgado Ouédraogo (CHU-YO) Mme B.R
Service: Urgences médicales 28ans, 60 kg, taille: 170cm
Médecin Dr Groupe V ADRESSE :Tengandogo
Tél : 6OXXXXXX
ORDONNANCE MEDICALE
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- Alimentation riche en fibres végétales et pauvre en farineux, légumes secs et
féculents
- Boire suffisamment d’eau
Dr Groupe V
Médecin généraliste
6XXXXXXX
BULLETIN D’EXAMEN
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NATURE DE L’EXAMEN RESULTATS
CONSULTATION ALLERGOLOGIQUE
Dr Groupe V
- NFS- plaquettes
- Groupage sanguin-rhésus
- Bilan hépatique : ASAT / ALAT
- Bilan rénal : urée sanguine, créatininémie, ionogramme urinaire
- Ionogramme sanguin
BULLETIN D’EXAMEN
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Hémogramme
(choc anaphylactique)
Groupage sanguin/rhésus
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CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE Burkina Faso
BULLETIN D’EXAMEN
UREE SANGUINE
CREATININEMIE
TP/TCA/FIBRINOGENE
ASAT/ALAT
Gaz du sang artériel
(choc anaphylactique)
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CENTRE HOSPITALIER UNIVERSITAIRE Burkina Faso
BULLETIN D’EXAMEN
ELECTROCARDIOGRAMME
(choc anaphylactique)
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CONCLUSION
L’allergie est une cause de plus en plus fréquente de recours aux soins pour laquelle le
pronostic vital dépend de la rapidité du diagnostic et de la prise en charge thérapeutique.
Les conséquences des manifestations allergiques en termes de qualité de vie et de coût en
font un problème de santé publique. Devant l’ampleur du phénomène et la gravité des
formes sévères, il est indispensable pour le médecin de maitriser la physiopathologie et la
pharmacologie des médicaments disponibles dans sa prise en charge. Cependant, malgré
l’existence de nombreux médicaments, la meilleure réponse thérapeutique demeure la
recherche et l’éviction de l’allergène responsable mais l’espoir reste permis avec le
développement de l’immunothérapie.
BIBLIOGRAPHIE
4. VIDAL 2012
7. Guide thérapeutique
SITE WEBS
1.WWW.DOCTISSIMO.FR
2.WWW.AMELI-SANTE.FR
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