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LES URGENCES INFECTUEUSES ORL A L’HÔPITAL REGIONAL DE

LABE
INFECTIOUS EMERGENCIES AT THE REGIONAL HOSPITAL OF LABÉ
KEITA A1, DIALLO A. O2, FOFANA M1, DIALLO M MR 1 , BANGOURA
SAMPOU M A3, POUDJOUGOU E1, , KEITA B M1, BERETE K1, CAMARA G1,
CAMARA S1.

1- Service ORL Hôpital Donka


2- Service ORL Hôpital Ignace Deen
3- Service de Pédiatrie Hôpital Donka

Dr Abdoulaye KEÏTA
Maitre-Assistant à la Faculté de Médecine
Pharmacie et Odonto-Stomatologie Conakry
Tél : + 224 622 44 22 71
Email : abdoulke@yahoo.fr
abdoulayeorl@gmail.com
BP 234 Dixinn Hôpital Donka
LES URGENCES INFECTUEUSES ORL A L’HÔPITAL REGIONAL DE
LABE
INFECTIOUS EMERGENCIES AT THE REGIONAL HOSPITAL OF LABÉ
KEITA A1, DIALLO A. O2, FOFANA M1, DIALLO M MR 1 , BANGOURA
SAMPOU M A3, POUDJOUGOU E1, , KEITA B M1, BERETE K1, CAMARA G1,
CAMARA S1.

RESUME
Introduction : Les urgences infectieuses ORL regroupent des pathologies gravissimes
à pronostic réservé particulièrement dans notre contexte de sous-médicalisassions.
Nos objectifs étaient de déterminer la fréquence des urgences infectieuses ORL, de
décrire le profil clinique et la stratégie thérapeutique de ces urgences.
Patients et méthodes
Il s’agissait d’une étude transversale de type descriptif de 6 mois allant de Mai à
Octobre 2014, intéressant tous les patients admis à l’Hôpital Régional de Labé pour
une urgence infectieuse ORL.
Résultats : Sur les 664 consultations enregistrées au cours de notre étude nous avons
colligés 96 (14.46%) cas urgences ORL parmi lesquels 64 cas d’infections, soit une
fréquence de 9,63%. Le sexe féminin était le plus représenté un sex ratio de 0,82. Les
motifs de consultations étaient dominés par la douleur locale et la fièvre.
Le diagnostic positif a été essentiellement clinique dominé par les otites et les
phayngo-amygdalites.
L’antibiothérapie probabiliste, les antalgiques et la corticothérapie ont été les
principaux traitements administrés.
Nous avons enregistré 81,25% d’amélioration/ guérison, 12,5% de perdus de vus et
6,25% ont été référés vers le CHU de Conakry.
Conclusion : Les urgences infectieuses ORL constituent un véritable problème
diagnostique et thérapeutique à l’Hôpital régional de Labé.

Mots clés : infections ORL, urgences, sous médicalisation, pauvreté


ABSTRACT
INTRODUCTION: Infectious ERT emergencies encompass severe pathologies with
prognosis reserved especially in our context of sub-medicalisassions. Our objectives
were to determine the frequency of ENT infectious emergencies, to describe the
clinical profile and therapeutic strategy of these emergencies.

PATIENTS AND METHODS: This was a cross-sectional 6-month descriptive study


from May to October 2014, of interest to all patients admitted to the Labé Regional
Hospital for an ENT infectious emergency.

RESULTS: Of the 664 consultations recorded during our study, 96 cases (14.46%)
were reported in ENT cases, including 64 cases of infections, a frequency of 9.63%.
The female sex was the most represented a sex ratio of 0.82. The reasons for
consultations were dominated by local pain and fever. The positive diagnosis was
essentially clinical dominated by otitis and phayngo-tonsillitis. Probabilistic
antibiotics, analgesics and corticosteroids were the main treatments administered. We
recorded 81.25% improvement / cure, 12.5% lost sight and 6.25% were referred to the
hospital in Conakry.

CONCLUSION: Infectious ENT emergencies constitute a real diagnostic and


therapeutic problem at the Labé regional hospital.

Keywords: ENT infections, emergencies, under medicalization, poverty


1) INTRODUCTION
Les urgences oto-rhino-laryngologiques (ORL) sont « des phénomènes atteignant la
sphère ORL, qui surviennent de façon brutale et inattendue et qui surprennent à tort ou
à raison l’intéressé et/ou son entourage » [1]
La connaissance des principaux types d’urgence constitue un préalable à l’organisation
d’une prise en charge adaptée .[2]
Les urgences oto-rhino-laryngologiques (ORL) regroupent des pathologies très
différentes. Elles peuvent concerner le système vasculaire, le système respiratoire ou le
système sensoriel.[3]
Les urgences infectieuses, sont potentiellement graves par leurs complications .[4, 5]
Aujourd’hui la prise en charge de l’urgence reste une préoccupation des praticiens
malgré les multiples recommandations et les tentatives de solution.[4]
Ailleurs comme en Afrique, les urgences traumatiques et chirurgicales ont été
fréquemment étudiées contrairement à celles infectieuses.[5–8]
Nous avons entrepris dans le cadre de cette étude de recenser les urgences infectieuses
ORL à l’hôpital régional de Labé.
Nous nous sommes fixés les objectifs suivants :
 Déterminer la fréquence des urgences infectieuses ORL à l’hôpital régional de
Labé
 Décrire le profil clinique des urgences infectieuses ORL
 Décrire la stratégie thérapeutique des urgences infectieuses ORL à l’hôpital
régional de Labé.
2) CADRE, MALADES ET METHODES
Cadre:
Notre étude a été réalisée dans le service d’Oto-Rhino-Laryngologie (ORL) de
l’Hôpital Régional de Labé (HRL). C’est un établissement hospitalier à caractère
publique.

IL représente une des plus grandes infrastructures sanitaires de l’intérieur du pays, en


matière de capacité de soins et infrastructure d’accueil et se fixe comme objectif de
devenir le leadership sanitaire de l’intérieur du pays.
L’hôpital bénéficie de la prestation d’une équipe médico-chirurgicale cubaine, a une
capacité de 102 lits d’hospitalisation et compte à ce jour 123 travailleurs.
La région administrative de Labé est située à 450 km à l’Est de Conakry. Elle couvre
une superficie de 22 860 km² et sa population est estimée à 799 545 habitants en
majorité peulhs.
Malades et Méthode
Il s’agissait d’une étude prospective de type descriptif d’une période de six (6) mois
allant de Mai à Octobre 2014.
Nous nous intéressé à tous les patients de tout âge, de tout sexe, de toute provenance,
reçus dans les services des urgences, de pédiatrie, de médecine générale et d’ORL de
l’hôpital régional de Labé pour une urgence infectieuse ORL et ayant bénéficié d’un
traitement et d’un suivi.
Les paramètres suivants ont été collectés et analysés : la fréquence, l’âge, le sexe,
l’activité socio-professionnelle, les motifs de consultations, les traitements instaurés et
l’évolutions sous ces traitements.
Limite :

La diminution de l’affluence des malades à cause de l’épidémie à virus Ebola.


Éthique :
L’anonymat est strictement respecté. Le consentement éclairé des patients ou de leurs
parents a été préalablement obtenu pour participer à l’étude.

3) RESULTATS

Données épidémiologiques :

Fréquence

Durant notre période d’étude (mai -octobre 2014),664 patients ont été reçus en
consultation ORL dont 96 (14,46%) étaient venus pour une urgence, parmi lesquels 64
cas d’urgences infectieuses ORL. Ces urgences infectieuses ainsi représentées 9,63%
de nos consultations et 66,66% de toutes les urgences.

Sexe : notre effectif a été constitué de 29 hommes et 35 femmes. Le sex-ratio de 0,82.

Age : la moyenne d’âge de nos patients a été de 19,43 ans avec des extrêmes de 3 mois
et de 71 ans. Les tranches d’âge de 0 à 10 ans et 11 à 20 ans ont été les plus
représentées (voir tableau I).

Tableau I : Répartition des patients présentant une urgence infectieuse ORL selon la
tranche d’âge

Age Effectifs %

0 -10 24 37.5

11 -20 19 29,7

21 -30 4 6,25

31-40 8 12,5

41 – 50 3 4,68

51 -60 2 3,12

61 -71 4 6,25

Total 64 100
Ages moyen : 19.43 ans Extrêmes : 3 mois et 71 ans

Catégories socio-professionnelles : les élèves et étudiants ont été la catégorie socio-


professionnelle la plus représentée, suivi des sans professions (voir tableau II).

Tableau II : Répartition des patients présentant une urgence infectieuse ORL selon la
catégorie socioprofessionnelle

Categories socioprofessionnelles Effectifs %

Elève/étudiant 26 40,62

Sans profession 15 23,43

Ménagère 7 10,94

Mécanicien 4 6,25

Marchands 4 6,25

Couturière 3 4,69

Fonctionnaire 2 3,13

Cultivateur 3 4,69

Total 64 100

Facteurs favorisants : Le jeune âge : 37,5% de nos patients avaient moins de 10 ans
et 29,7% moins de 20 ans.

Certaines affections ORL retrouvées dans les antécédents : les amygdalites (16) dans
la survenue des phlegmons péri-amygdaliens ; le bas niveau socio-économique :
85,93% de nos patients étaient des élèves/ étudiants ou sans profession et 42,19% n’a
aucun niveau d’instruction sont considérés comme de bas niveau socio-économique.

Données cliniques et paracliniques

Le délai avant la consultation a varié entre 2 et 60 jours avec une moyenne de 8 jours.
Les motifs de consultations ont été variables en fonction du siège de l’infection.
Cependant la douleur locale et la fièvre ont été constamment retrouvées. Dans les
infections de l’oreille (35 cas) le signe clinique d’appel a été l’otalgie (n=32) l’otalgie
reflexe (n=3).

Dans les infections de la cavité buccale et du pharynx (n=29) la dysphagie a été le


signe d’appel (n= 29) : Odynophagie (22), l’aphagie (6) et le trismus (1). L’examen
clinique a permis dans la totalité des cas de poser le diagnostic. Néanmoins une
numération formule sanguine a retrouvé une hyperleucocytose dans 13 cas. La
bactériologie n’a été réalisée chez aucun malade.

Données thérapeutiques

Le traitement a été médical isolé dans 59 cas (92,18%) et médico-chirurgicale dans 6


cas (7,82%). Au plan médical, l’antibiothérapie a été instaurée chez 60 patients
(93,75%). Les antibiotiques les plus utilisés ont été l’amoxicilline seule dans 12 cas
(20%), l’amoxicilline associée à l’acide clavulanique dans 35 cas (58,3%),
Erythromycine dans 8 cas (13,3%) et le cotrimoxazol dans 5 cas (8,3%).

Outre les antibiotiques, les antalgiques ont été systématiquement prescrits et 32 de nos
patients (50%) ont bénéficiés d’une prescription de corticoïdes par voie générale.
L’incision drainage de collection a été réalisée chez 6 patients (9,4%). Elle a été
pratiquée systématiquement sous anesthésie locale et a concerné les furoncles du
conduit auditif externe et les phlegmons périamygdaliens.

Données évolutives

Elle a été favorable chez 52 patients (81,25%). Nous avons perdu de vu 8 patients
(12,5%). Nous avons référé 4 patients vers les CHU (6,25%). Il s’agissait de deux cas
d’otites externes nécrosantes progressives, d’un cas de pharyngo-amygdalite
hypertrophique obstructive et une sténose post infectieuse du conduit auditif externe.
4) DISCUSSION ET COMMENTARIES
Durant notre période d’étude (mai -octobre 2014),664 patients ont été reçus en
consultation ORL dont 96 (14,46%) étaient venus pour une urgence, parmi lesquels 64
cas d’urgences infectieuses. Ces urgences infectieuses ainsi représentées 9,63% de nos
consultations et 66,66% de toutes les urgences.

La fréquence des urgences infectieuses ORL dans notre contexte de sous-


médicalisation est difficilement appréciable en l’absence d’étude à grande échelle et
sur une longue période. Dans la littérature cette fréquence varie d’une série à l’autre.
Si pour Sérémé [8] elle est de 0,33%, Pérez [9] ces infections sont la première cause
des urgences ORL. D’autres auteurs les classe en deuxième et troisième position .
[9,10] Cependant tous les auteurs sont unanimes sur la gravité extrême de ces
urgences.

La tranche d’âge la plus représentée a été celle de 0-10 ans avec 37.5%, suivis de celle
de 11 à 20 ans avec des extrêmes de 3 mois à 71 ans et une moyenne d’âge de 19.43
ans. Ces urgences sont l’apanage du jeune enfant et de la personne âgée à cause de la
faiblesse de leur système immunitaire. [9–13]

Le sexe féminin était le plus représenté avec 35 cas soit 54,7% et 29 cas de sexe
masculin (45,3%) soit un sexe ratio de 0.82. Notre résultat est différent de Timsit C.A
et Coll.[7] qui avaient trouvé une prédominance masculine de 56,4% contre 45,6% de
malades du sexe féminin. L’influence du sexe n’est pas un facteur prédisposant à ces
urgences infectieuses.

Les élèves et étudiants ont constitué la profession la plus représentée avec 37,5%. Nos
résultats sont superposables à ceux de Keita A et coll. [14]qui avait rapporté 39.5%
élèves/étudiants, mais supérieurs à ceux de Sérémé [8]qui rapporte 27%.

L’analyse du statut professionnel de nos patients a montrés que 85,93% d’entre eux
étaient sans emploie ou avaient un emploi précaire. Ce constat est également fait par
certains auteurs sub-sahariens [8] et du nord [15,16] qui ont noté une forte prévalence
de ces infections chez les patients démunis (sans domicile fixe, sans emploi).

Dans notre étude 89.5% de nos patients résidaient en milieu urbain et 10.5% en milieu
rural. Nos résultats corroborent avec ceux trouvé par Keita M et col [17] qui ont
rapporté que 66.6% des patients résidant en milieu urbain et 33.4% en milieu rural.

Plus de la moitié de nos patients soit 68,8% étaient célibataire et 31,2% de mariés, nos
résultats sont superposables à ceux de Keita M et col [17] qui ont rapporté 52% de
célibataires, 47% de mariés et 1% de veuf. Ces résultats s’expliqueraient par le fait que
les enfants et les jeunes ont les plus concernés.

Dans notre série 38,2% des patients n’avaient aucun niveau d’instruction. Ces résultats
s’expliqueraient par le fait que la tranche d’âge de 0-5 ans était la plus touché.

Dans notre étude 71,3% des patients étaient venus d’eux même, 24,1% admis en
urgence et seulement 4,6% référée par d’autre structures. Nos résultats sont supérieurs
à ceux de Keita M et col[17] au Mali qui ont rapporté 12.5% de référés par d’autres
structures, 73% d’évacués par les sapeurs-pompiers et 14.5% venus d’eux-mêmes. Nos
résultats s’expliqueraient par le fait que les patients ont consulté tôt avant l’installation
des signes de gravités d’une part et l’absence d’un système de SAMU dans notre pays.

Dans la littérature de nombreux facteurs ont été décrits comme favorisants. C’est le cas
du jeune âge, du bas niveau socio-économique (promiscuité, niveau d’instruction, sans
emploi) de certaines infections, de l’immunodépression et de certains traitements
inappropriés. [8,14,16,17]

Le diagnostic positif de ces infections est relativement aisé. L’interrogatoire permet de


retrouver les signes cliniques d’orientation tel la douleur locale et la fièvre. L’examen
clinique ORL bien mené permet de découvrir la lésion et de préciser son aspect.
Parfois certaines explorations paracliniques peuvent être nécessaires. C’est le cas de la
laryngoscopie directe dans les infections pharyngolaryngées, de l’échographie, de la
tomodensitométrie dans les infections cervicales, nasosinusiennes, otologiques.
[8,12,20] Le faible pouvoir d’achat de nos patients, l’absence de plateau technique
permettant la réalisation de ces examens et l’absence dans notre série des situations
profondes et graves, nous a limité de réaliser ces examens paracliniques. Néanmoins
une NFS a retrouvé une hyperleucocytose chez 18 patients, un ASLO positif chez 13
patients.

L’antibiothérapie probabiliste et les antalgiques avec 83.3% ont été les traitements les
plus utilisés suivie et des corticoïdes avec 47.9%. Nos résultats sont superposables à
ceux de Razafindrakoto RMJ et coll [21] qui avaient utilisé de l’amoxicilline associée
ou non avec de l’acide clavulanique dans 70,3% des cas, ou de l’érythromycine dans
12,5% en cas d’allergie aux bétalactamines.

La prise en charge thérapeutique de ces infections est médicale et médico-chirurgicale.


Le traitement médical repose sur une antibiothérapie initialement probabiliste instaurée
dès l’admission du patient et secondairement adaptée aux résultats de
l’antibiogramme[8,22] .Le choix de l’antibiothérapie probabiliste varie d’un auteur à
l’autre[18,22–24] et aussi selon le niveau de la structure sanitaire. Pour nous, une
condition essentielle doit être respectée par l’antibiothérapie probabiliste : elle doit
comporter des antibiotiques efficaces à la fois sur les aérobies et les anaérobies bien
que dans notre contexte la réalisation d’un examen bactériologique ne soit pas aisée en
raison des conditions inappropriées (insuffisance de plateau technique).

Le drainage chirurgical n’est indiqué qu’en cas d’abcès collecté. Nous avons eu
recours à la chirurgie chez 6 de nos patients (9,4%). Pour Sérémé[8] ce drainage a été
presque systématique 88,46% des cas. Cela serait dû à la prédominance des infections
cervico-faciales et pharyngées dans leur série.

Dans notre étude nous avons enregistré 81,25% d’amélioration/ guérison, 12,5% de
perdus de vus et 6,25% ont été référé vers les CHU de Conakry. Nos résultats sont
superposables à ceux de Sérémé [8] 80,76%, mais en deçà de ceux de Keita A et coll.
[14]97% de guérison et 3% défavorable.
5) CONCLUSION

Les urgences infectieuses ORL sont encore de nos jours l’une des causes de morbidité
et de mortalité. Ces urgences sont dominées par les infections otologiques, pharyngées
et cervicales. De diagnostic positif relativement aisé, la prise en charge de ces urgences
s’est nettement améliorée. Cependant, il faut reconnaître que leur évolution clinique,
dans notre contexte de sous-médicalisation, est encore émaillée de complications
graves conduisant parfois au décès des patients en raison de la prise en charge tardive.
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