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POSTERS OU COMMUNICATIONS AFFICHÉES

Érythème pigmenté fixe bulleux : À propos de Cent deux (102) cas colligés au
service de dermatologie-vénéréologie du CHU de Conakry.

Kéita M1, Soumah MM1, Kéita F1, Camara I1, Diané BF1, Kaba F1, Kéita AS1, Kéita K1,
Touré MS1, Barry MAB1, Bangoura MB1, Bah MB1, Diallo AB1, Oularé M1, Touré A1,
Doumbouya MM1, Cissé M1

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Service de Dermatologie-vénéréologie CHU Donka

Introduction Les objectifs de notre étude étaient de décrire le profil épidémiologique,


clinique et répertorier les médicaments responsables de l’érythème pigmenté fixe
bulleux.

Matériel et méthodes. Il s’agissait d’une étude transversale, rétrospective de type


descriptif allant de 2000 à 2021, portant sur tous les cas de l’érythème pigmenté fixe
bulleux observé dans le service de Dermatologie-MST du CHU Donka de Conakry.
L’étude a consisté à recenser et à documenter tous les cas de l’érythème pigmenté
fixe bulleux observé durant la période d’étude. Ont été inclus, tous les cas de
l’érythème pigmenté fixe bulleux, quel que soit l’âge, le sexe et la provenance, le
statut sérologique. Nous avons étudié les données sociodémographiques, cliniques
et thérapeutiques.

Résultats. Nous avons colligé 102 cas d’EPFB sur une population hospitalière de
12964 (soit 0,78 %), dont 67/102 femmes soit 65,6 % avec un sex-ratio de 0,52.
L’âge moyen des patients était de 48 ±10ans, avec des extrêmes de 18 ans et 89
ans.

Des antécédents d’EPFB étaient retrouvés chez 56/102(54,9%) cas, 34/102 (33,3%)
cas étaient à leur premier épisode. L’automédication était pratiquée dans
87/102(85,2%), ordonnance médicale 12/102 (11,7%) dont CPN 3/12(25%) cas. Les
principaux médicaments responsables : sulfamides anti-infectieux 58/102 (56,8%)
cas, anti-inflammatoires non stéroïdiens 24/102(23,5%), non déterminés 13/102
(12,7%), enquête médicamenteuse négative 7/102 (6,8%). Le délai moyen entre la
prise médicamenteuse et l’apparition des lésions était de 1,7 jour.
Conclusion. L’érythème pigmenté fixe bulleux est une toxidermie sévère, dont les
principales molécules inductrices étaient les sulfamides anti-infectieux et les anti-
inflammatoires non stéroïdienne.

Mots clés : érythème pigmenté fixe bulleux, récidive sulfamides anti-infectieux,


Donka

La maladie de Verneuil : à propos de 16 cas colligés au service de Dermatologie-


Vénéréologie du CHU de Donka, Guinée.

KEITA M1, Camra I1, Yombouno E1, Tounkara TM1, Soumah MM1, Kéita F1, Diané BF1,
Kanté MD11, Sylla FF1, Kaba F1, Kéita AS1, Kéita K1, Touré MS1, Barry MAB1, Bangoura
MB1, Bah MB1, Diallo AB1, Oularé M1, Touré A1, Doumbaya MM1, Cissé M1.

1  Service de Dermatologie-vénéréologie CHU Donka

Introduction : Les objectifs de cette étude étaient décrire les aspects épidémio-
cliniques de la maladie de Verneuil au service de Dermatologie-Vénéréologie du CHU
Donka.
Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et transversale ayant
colligé tous les cas de la maladie de Verneuil reçus en consultation dans le service de
Dermatologie du CHU Donka de  1990 à  2020. Ont été inclus dans cette étude, les patients de
tout sexe, tout âge et de toute provenance. Le diagnostic était basé sur les arguments cliniques.

Résultats : Nous avons colligé 16 cas, dont 14 femmes (87,5 %) avec un sex-ratio de 0,1.
L’âge moyen des patients était de 39 avec des extrêmes de  20 et 86 ans. La sérologie
rétrovirale était positive chez 2 patients, soit 12,5 %, diabétique 2 cas, soit 12,5 %. Les lésions
ayant une tendance dépressive : 14 cas, soit 87,5%, la perte de confiance en soi 16 cas, soit
100% des cas, les pensées suicidaires 2 cas, soit 12,5%, les difficultés de concentration 8
cas, soit 50% des cas, les troubles de sommeil 10 cas, soit 62,5% et la perte d’appétit 7 cas,
soit 43,7%,
Le siège était axillaire chez 7 cas, soit 43,7%, axillaire et périnéal, 9 cas, soit  56,2 %.
L’aspect récidivant était de 2 cas, soit 12,5%.
Conclusion : La maladie de Verneuil est particulièrement délétère pour la qualité de vie des
patients et retentit sévèrement sur l’ensemble de leurs activités. L’évolution chronique
contribue au stress et à leur angoisse.
Mots clés : Maladie de Verneuil, récidive, Dermatologie-vénéréologie, CHU Donka.
La tumeur de Buschke Lowenstein : à propos de 13 cas colligés au service de
Dermatologie-Vénéréologie du CHU de Donka, Guinée

Keita M1, Camara I1, Yombouno E1, Tounkara TM1, Soumah MM1, Kéita F1,

Diané BF1, Kanté MD11, Sylla FF1, Kaba F1, Kéita AS1, Kéita K1, Touré MS1, Barry MAB1,
Bangoura MB1, Bah MB1, Diallo AB1, Oularé M1, Touré A1, Doumbaya MM1, Cissé M1.

1
 Service de Dermatologie-vénéréologie CHU Donka

Introduction : Les objectifs de ce travail étaient de décrire les aspects épidémio-cliniques la


tumeur de Buschke Lowenstein dans le service de dermatologie de l’hôpital national Donka.

Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et transversale ayant


colligé tous les cas de tumeur de Buschke Lowenstein  reçus en consultation dans le service de
Dermatologie du CHU Donka de  2015 à  2021. Ils ont été inclus  dans cette étude, les
patients  de tout sexe, tout âge et de toute provenance. Le diagnostic était clinique.

Résultats : Nous avons colligé 13 cas dont 10 femmes (77%). L’âge moyen des patients était
de 36 avec des extrêmes de  18 et 60 ans. La sérologie rétrovirale était positive chez 12
patients, soit 92,3%. La localisation génitale était de 10 cas, soit 77%, suivie de celle anale, 3
cas, soit 20,1%. L’aspect récidivant était de 9 cas, soit 69,2%. Quatre patients n’ont pas
bénéficié d'électrocoagulation, soit 30,8%.
Conclusion : La tumeur de Buschke Lowenstein est la forme grave des condylomes qui sont
des infections sexuellement transmissibles potentiellement cancérigènes.
Mots clés : Tumeur  de Buschke Lowenstein, infections sexuellement transmissibles,
dermatologie-vénéréologie.
LES DIFFERENTS ASPECT DES SINUS DE LA FACE CHEZ L’ENFANT

TRAORE. O; DIARRA. O; SANOGO.S, KOUMA. A ; GUINDO.I, N’DIAYE. M ;


DIALLO. M; KEITA AD

Département de radiologie et d’Imagerie Médicale Bamako-Mali

Docteur TRAORE Ousmane radiologue Maitre-assistant en radiologie à la


FMOS/USTTB-Bamako-mali : ghousno1@yahoo.fr/00223 764655335

Résumé

Les sinus frontaux, maxillaires, sphénoïdaux et le labyrinthe ethmoïdal réalisent la


pneumatisation du massif cranio-facial chez l'homme. Il est important de connaitre l’anatomie
mais également la chronologie du développement des sinus de la base du crâne et de la face
afin de ne pas commettre des erreurs d’interprétation et prendre à tort un sinus non encore aéré
pour un sinus pathologique. Les cellules ethmoïdales apparaissent à la naissance ; cellules
mastoïdiennes dès les premiers mois ; sinus maxillaires à partir de 18 mois ; sinus sphénoïdal
à partir de 3 à 5 ans ; sinus frontaux à partir de 6 à 7 ans. Les variantes anatomiques des
cavités naso-sinusiennes de la face sont aussi fréquentes à ne pas ignorer, elles peuvent être
source de complications iatrogènes lors des explorations endo-vasculaires ou lors de la
chirurgie. L’exploration en imagerie a évolué avec les techniques radiologiques. Les
radiographies simples des sinus sont de plus en plus souvent remplacées par les techniques
d’imagerie en coupes, en particulier le scanner spiralé en haute résolution qui est un moyen
non invasif d’exploration fiable du complexe ostioméatal et des cellules sphénoïdales et
ethmoïdales et permet en outre de restituer une “vue endoscopique” de ces structures, qui peut
guider le chirurgien lors d’une intervention endo-nasale.
Le scanner est particulièrement adapté à l’exploration des structures osseuses.

Mots clés : sinus, face et imagerie


Cholesteatoma of the left external acoustic meatus

A. Gouéta, A Kagambega, I Diallo, C Bambara, Bakyono E, Rabo I, EEM Nao, YMC Gyébré

Departement of ENT and Head and Neck Surgery, Yalgado Ouedraogo University Hospital

Correspondent : Dr. Adélise KAGAMBEGA ; E-mail: adelisekagambega@gmail.com ; Tel :


63 42 87 07.

Abstract 

Introduction

Cholesteatoma of the external acoustic meatus is defined as an accumulation of keratin in


front of an osteitic bone erosion. It is a rare otological entity or poorly diagnosed. The aim of
our work is to illustrate on the basis of a case a cholesteatoma of the external acoustic meatus.

Observation

This is a 37 year old female patient with asthma who has been under treatment for 2 months
and presented with fleeting left otalgia, hypoacusis and minimal purulent otorrhea. The
diagnosis was initially that of malignant otitis externa. He was put on antibiotic treatment
without improvement. Otological examination found a collapsed and then an ulcerated and
budding lesion of the lower wall of the left external acoustic meatus. The eardrum was normal.
A systematic biopsy of the lesion was performed and concluded to be a cholesteatoma. The
patient underwent a radical left mastoidectomy in open technique. The postoperative course
was simple.

Conclusion

Cholesteatoma of the external acoustic meatus is a rare condition. It can have several aspects
and can be confused with other pathologies of the external acoustic meatus.

Key words: cholesteatoma, acoustic meatus, mastoidectomy


Mucocèle fronto-orbitaire géante gauche : à propos d’un cas au CHU de Donka

Diallo I1, Doumbouya FA1, Diallo MMR2, Diallo MA1, Cissé A4, Camara A1, Kaman MC1, Mara Y1,
Keita A1
1
Service d’ORL-CCF, Hôpital National Donka, CHU de Conakry ;
2
Service d’ORL-CCF Hôpital Régional de Mamou,
3
Service d’ORL-CCF Camp Samory Touré,
4
Service d’ORL-CCF Hôpital Régional de Labé,
Correspondant : Dr Ibrahima DIALLO, Email : ibrahimamoromi@gmail.com ; Tel : 620 620 318. 

Résumé
Introduction : la mucocèle est une formation pseudokystique bénigne développée à partir d’une
cavité nasosinusienne. Elle possède un caractère expansif et présente une évolution
pseudotumorale secondaire à l’obstruction d’un sinus ou d’une cellule aérique.
Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge d’une mucocèle fronto-orbitaire géante
gauche.
Observation : Il s’agit d’une patiente de 65 ans, ménagère, résidant en milieu rural, aux antécédents de
rhinosinusite chronique. Elle a été référée. L’histoire remonte depuis 2 ans par un syndrome
rhinosinusien à répétition. Elle a consulté dans plusieurs formations sanitaires où elle bénéficia de
multiple traitement non documenté. Elle aurait usé d’une automédication. L’évolution s’est soldé par
l’apparition d’une tuméfaction frontale puis orbitaire d’aggravation progressive accompagnée d’une
baisse de l’acuité visuelle. Elle consulta à l’Hôpital Régional de Kankan où elle fut référée dans le
service pour une prise en charge. L’examen à l’entrée a noté un bon état général avec des constances
hémodynamiques stables. L’examen ORL a retrouvé une tuméfaction fronto-orbitaire gauche, molle,
de contour irrégulier, indolore, peau en regard saine, mesurant 16cm x 14cm de diamètre. On notait une
absence de rhinorrhée purulente. La TDM a retrouvé une masse isodense en coquille d’œuf avec un
essoufflement et lyse par endroit des parois du sinus frontal et avec comblement de la cavité orbitaire
gauche. L’avis ophtalmologique a retrouvé une cécité gauche. Elle a bénéficié d’une marsupialisation
gauche. Les soins post opératoires étaient constitués de lavage narinaire, d’antibiotique et d’antalgique.
Elle a été libérée à J3 avec des suites opératoires ont été simples.
Conclusion : La gravité de la mucocèle fronto-orbitaire est liée au risque de compression d’organes
nobles de voisinage. Ce cas doit alerter la population et les praticiens (ORL, Ophtalmologiste…) sur la
nécessité respective d’une consultation et prise en charge précoce.
Mots-clés : Mucocèle, Rhinosinusite chronique, Marsupialisation.

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