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Érythème pigmenté fixe bulleux : À propos de Cent deux (102) cas colligés au
service de dermatologie-vénéréologie du CHU de Conakry.
Kéita M1, Soumah MM1, Kéita F1, Camara I1, Diané BF1, Kaba F1, Kéita AS1, Kéita K1,
Touré MS1, Barry MAB1, Bangoura MB1, Bah MB1, Diallo AB1, Oularé M1, Touré A1,
Doumbouya MM1, Cissé M1
1
Service de Dermatologie-vénéréologie CHU Donka
Résultats. Nous avons colligé 102 cas d’EPFB sur une population hospitalière de
12964 (soit 0,78 %), dont 67/102 femmes soit 65,6 % avec un sex-ratio de 0,52.
L’âge moyen des patients était de 48 ±10ans, avec des extrêmes de 18 ans et 89
ans.
Des antécédents d’EPFB étaient retrouvés chez 56/102(54,9%) cas, 34/102 (33,3%)
cas étaient à leur premier épisode. L’automédication était pratiquée dans
87/102(85,2%), ordonnance médicale 12/102 (11,7%) dont CPN 3/12(25%) cas. Les
principaux médicaments responsables : sulfamides anti-infectieux 58/102 (56,8%)
cas, anti-inflammatoires non stéroïdiens 24/102(23,5%), non déterminés 13/102
(12,7%), enquête médicamenteuse négative 7/102 (6,8%). Le délai moyen entre la
prise médicamenteuse et l’apparition des lésions était de 1,7 jour.
Conclusion. L’érythème pigmenté fixe bulleux est une toxidermie sévère, dont les
principales molécules inductrices étaient les sulfamides anti-infectieux et les anti-
inflammatoires non stéroïdienne.
KEITA M1, Camra I1, Yombouno E1, Tounkara TM1, Soumah MM1, Kéita F1, Diané BF1,
Kanté MD11, Sylla FF1, Kaba F1, Kéita AS1, Kéita K1, Touré MS1, Barry MAB1, Bangoura
MB1, Bah MB1, Diallo AB1, Oularé M1, Touré A1, Doumbaya MM1, Cissé M1.
Introduction : Les objectifs de cette étude étaient décrire les aspects épidémio-
cliniques de la maladie de Verneuil au service de Dermatologie-Vénéréologie du CHU
Donka.
Matériel et méthodes : Il s'agissait d'une étude rétrospective, descriptive et transversale ayant
colligé tous les cas de la maladie de Verneuil reçus en consultation dans le service de
Dermatologie du CHU Donka de 1990 à 2020. Ont été inclus dans cette étude, les patients de
tout sexe, tout âge et de toute provenance. Le diagnostic était basé sur les arguments cliniques.
Résultats : Nous avons colligé 16 cas, dont 14 femmes (87,5 %) avec un sex-ratio de 0,1.
L’âge moyen des patients était de 39 avec des extrêmes de 20 et 86 ans. La sérologie
rétrovirale était positive chez 2 patients, soit 12,5 %, diabétique 2 cas, soit 12,5 %. Les lésions
ayant une tendance dépressive : 14 cas, soit 87,5%, la perte de confiance en soi 16 cas, soit
100% des cas, les pensées suicidaires 2 cas, soit 12,5%, les difficultés de concentration 8
cas, soit 50% des cas, les troubles de sommeil 10 cas, soit 62,5% et la perte d’appétit 7 cas,
soit 43,7%,
Le siège était axillaire chez 7 cas, soit 43,7%, axillaire et périnéal, 9 cas, soit 56,2 %.
L’aspect récidivant était de 2 cas, soit 12,5%.
Conclusion : La maladie de Verneuil est particulièrement délétère pour la qualité de vie des
patients et retentit sévèrement sur l’ensemble de leurs activités. L’évolution chronique
contribue au stress et à leur angoisse.
Mots clés : Maladie de Verneuil, récidive, Dermatologie-vénéréologie, CHU Donka.
La tumeur de Buschke Lowenstein : à propos de 13 cas colligés au service de
Dermatologie-Vénéréologie du CHU de Donka, Guinée
Keita M1, Camara I1, Yombouno E1, Tounkara TM1, Soumah MM1, Kéita F1,
Diané BF1, Kanté MD11, Sylla FF1, Kaba F1, Kéita AS1, Kéita K1, Touré MS1, Barry MAB1,
Bangoura MB1, Bah MB1, Diallo AB1, Oularé M1, Touré A1, Doumbaya MM1, Cissé M1.
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Service de Dermatologie-vénéréologie CHU Donka
Résultats : Nous avons colligé 13 cas dont 10 femmes (77%). L’âge moyen des patients était
de 36 avec des extrêmes de 18 et 60 ans. La sérologie rétrovirale était positive chez 12
patients, soit 92,3%. La localisation génitale était de 10 cas, soit 77%, suivie de celle anale, 3
cas, soit 20,1%. L’aspect récidivant était de 9 cas, soit 69,2%. Quatre patients n’ont pas
bénéficié d'électrocoagulation, soit 30,8%.
Conclusion : La tumeur de Buschke Lowenstein est la forme grave des condylomes qui sont
des infections sexuellement transmissibles potentiellement cancérigènes.
Mots clés : Tumeur de Buschke Lowenstein, infections sexuellement transmissibles,
dermatologie-vénéréologie.
LES DIFFERENTS ASPECT DES SINUS DE LA FACE CHEZ L’ENFANT
Résumé
A. Gouéta, A Kagambega, I Diallo, C Bambara, Bakyono E, Rabo I, EEM Nao, YMC Gyébré
Departement of ENT and Head and Neck Surgery, Yalgado Ouedraogo University Hospital
Abstract
Introduction
Observation
This is a 37 year old female patient with asthma who has been under treatment for 2 months
and presented with fleeting left otalgia, hypoacusis and minimal purulent otorrhea. The
diagnosis was initially that of malignant otitis externa. He was put on antibiotic treatment
without improvement. Otological examination found a collapsed and then an ulcerated and
budding lesion of the lower wall of the left external acoustic meatus. The eardrum was normal.
A systematic biopsy of the lesion was performed and concluded to be a cholesteatoma. The
patient underwent a radical left mastoidectomy in open technique. The postoperative course
was simple.
Conclusion
Cholesteatoma of the external acoustic meatus is a rare condition. It can have several aspects
and can be confused with other pathologies of the external acoustic meatus.
Diallo I1, Doumbouya FA1, Diallo MMR2, Diallo MA1, Cissé A4, Camara A1, Kaman MC1, Mara Y1,
Keita A1
1
Service d’ORL-CCF, Hôpital National Donka, CHU de Conakry ;
2
Service d’ORL-CCF Hôpital Régional de Mamou,
3
Service d’ORL-CCF Camp Samory Touré,
4
Service d’ORL-CCF Hôpital Régional de Labé,
Correspondant : Dr Ibrahima DIALLO, Email : ibrahimamoromi@gmail.com ; Tel : 620 620 318.
Résumé
Introduction : la mucocèle est une formation pseudokystique bénigne développée à partir d’une
cavité nasosinusienne. Elle possède un caractère expansif et présente une évolution
pseudotumorale secondaire à l’obstruction d’un sinus ou d’une cellule aérique.
Nous rapportons notre expérience sur la prise en charge d’une mucocèle fronto-orbitaire géante
gauche.
Observation : Il s’agit d’une patiente de 65 ans, ménagère, résidant en milieu rural, aux antécédents de
rhinosinusite chronique. Elle a été référée. L’histoire remonte depuis 2 ans par un syndrome
rhinosinusien à répétition. Elle a consulté dans plusieurs formations sanitaires où elle bénéficia de
multiple traitement non documenté. Elle aurait usé d’une automédication. L’évolution s’est soldé par
l’apparition d’une tuméfaction frontale puis orbitaire d’aggravation progressive accompagnée d’une
baisse de l’acuité visuelle. Elle consulta à l’Hôpital Régional de Kankan où elle fut référée dans le
service pour une prise en charge. L’examen à l’entrée a noté un bon état général avec des constances
hémodynamiques stables. L’examen ORL a retrouvé une tuméfaction fronto-orbitaire gauche, molle,
de contour irrégulier, indolore, peau en regard saine, mesurant 16cm x 14cm de diamètre. On notait une
absence de rhinorrhée purulente. La TDM a retrouvé une masse isodense en coquille d’œuf avec un
essoufflement et lyse par endroit des parois du sinus frontal et avec comblement de la cavité orbitaire
gauche. L’avis ophtalmologique a retrouvé une cécité gauche. Elle a bénéficié d’une marsupialisation
gauche. Les soins post opératoires étaient constitués de lavage narinaire, d’antibiotique et d’antalgique.
Elle a été libérée à J3 avec des suites opératoires ont été simples.
Conclusion : La gravité de la mucocèle fronto-orbitaire est liée au risque de compression d’organes
nobles de voisinage. Ce cas doit alerter la population et les praticiens (ORL, Ophtalmologiste…) sur la
nécessité respective d’une consultation et prise en charge précoce.
Mots-clés : Mucocèle, Rhinosinusite chronique, Marsupialisation.