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Par bactérie
Par prélèvement
Interprétation de l'antibiogramme
Pathologies bactériennes
Techniques utilisées en bactériologie
Traitement de certaines pathologies infectieuses
Bactéries
Cocci Gram positif Cocci Gram négatif
• Staphylococcus aureus
• Streptococcus pyogenes • Neisseria meningitidis
• Streptococcus agalactiae • Neisseria gonorrhoeae
• Streptococcus pneumoniae • Branhamella catarrhalis
• Enterococcus sp.
1
Bactériologie en fonction du prélèvement
Prélèvements
• Examen cytobactériologique des urines
(ECBU)
• Coprocultures
• Prélèvements ano-génitaux
• Examen cytobactériologique des crachats
(ECBC)
• Prélèvements cutanés
• Prélèvements de gorge
Prélèvement des urines à mi-jet après nettoyage et rinçage de la vulve (ou du gland)
d
E. coli
Autres entérobactéries : Proteus spp. Klebsiella spp. Enterobacter spp. …
Staphylococcus saprophyticus (surtout chez la femme jeune)
Pseudomonas aeruginosa
Enterococcus spp.
Levures : C. albicans …
d
Coproculture
Selles liquides, molles, glaireuses, hémorragiques (selles solides uniquement sur indication
spécifique)
d
3
- Bouillon d’enrichissement pour les salmonelles : Sélénite, Müller Kauffmann … (eau
peptonnée alcaline pour le Vibrio)
- Milieux non sélectifs pour diagnostiquer les dysmicrobismes (autre que C. difficile)
- Milieux sélectifs de Gram négatif : Mac Conkey, Drigalski, Hektoën, SS …
- Milieux sélectifs et enrichis (incubés en microaérophilie) pour l’isolement
de Campylobacter spp. : Karmali, Skirrow … (une incubation à 42°C augmente la sélectivité
pour C. jejuni)
- Milieu CIN (Cefsulodine-Irgasan-Novobiocine) pour la recherche de Yersinia
- Milieux sélectifs et enrichis (incubés en anaérobie) pour la recherche de C. difficile
- Milieu TCBS (Thiosulfate Citrate Bile Saccharose) pour la recherche de Vibrio (V. cholerae :
saccharose +)
- Milieu Sorbitol-Mac Conkey en cas de suspicion de SHU (E. coli O157H7 : sorbitol -)
- Milieux pour la recherche de BMR : ERV, SARM, EBLSE …
d
Prélèvements ano-génitaux
4
- Microorganismes toujours pathogènes :
Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis, Haemophilus ducreyi, Trichomonas vaginalis
- Microorganismes potentiellement pathogènes (au sein d’une flore déséquilibrée) :
Candida albicans, Gardnerella vaginalis, Staphylococcus aureus, Streptococcus spp.,
Entérobactéries, Mobiluncus spp, Mycoplasma spp., Ureaplasma spp., bactéries anaérobies
strictes
- Microorganismes à rechercher chez la femme enceinte : Streptococcus agalactiae
d
- Examen direct entre lame et lamelle puis coloration au MGG pour la recherche de T. vaginalis
- Coloration de Gram avec recherche de "Clue Cells" (signe de vaginose)
d
5
ECBC : Examen cytobactériologique des
crachats
Le matin, au réveil, après rinçage bucco-dentaire à l’eau du robinet, lors d’un effort de
toux ou aidé par kinésithérapie
d
Cellules
Leucocytes/champ Conduite à tenir
épithéliales/champ
Frottis coloré au Gram, observé à l’objectif 100 : faire une moyenne sur 10 champs des
cellules épithéliales (témoins d’une contamination salivaire) et des leucocytes (en faveur
d’un phénomène infectieux). Les macrophages alvéolaires et les cellules bronchiques
témoignent d’une origine basse des sécrétions.
6
importante
Prélèvements cutanés
- S. aureus
- S. pyogenes
- P. aeruginosa
- Enterobactéries
- C. minutissimum (infection des plis)
- M. marinum, M. ulcerans, autres mycobactéries atypiques, E. rhusiopathiae (rouget), N.
meningitidis (purpura), Nocardia spp. C. diphteriae …
d
- Gélose au sang
- Bouillon
d
- Erythème migrant de la maladie de Lyme : pose le diagnostic dans sa forme clinique typique.
7
D
Prélèvements de gorge
8
- Gélose au sang +/- ANC sous CO2 +/- en anaérobie
- Recherche de gonocoque : gélose chocolat + mélange polyvitaminique + VCAT + CO2
- Recherche de C. diphteriae : gélose au sang ou milieu de Tynsdale
Interprétation de l'antibiogramme
Cocci Gram positif Cocci Gram négatif
• Staphylococcus aureus
• Streptococcus sp. (sauf pneumocoque) • Neisseria meningitidis
• Streptococcus pneumoniae • Neisseria gonorrhoeae
• Enterococcus sp.
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Staphylococcus aureus
Staphylococcus aureus
Des explications sur ce schéma sont présentes ici : Antibiogramme
de Staphylococcus aureus.
10
Staphylococcus aureus
I) Résistance aux béta-lactamines
A) Pénicillinase (pénicilline G)
Environ 95% des staphylocoques dorés possèdent une pénicilinase : enzymes
hydrolysant toutes les pénicillines sauf l’oxacilline et la cloxacilline (et inhibée par
les inhibiteurs de b-lactamases : acide clavulanique, sulbactam, tazobactam)
Elle est détectée par l’utilisation de pénicilline G. Etant donné la fréquence de
cette résistance, lorsqu’une souche est détectée sensible à la pénicilline G, il faut
confirmer le résultat par un test chromogénique de détection de la pénicillinase :
seule les souches pour lesquelles le test chromogénique est négatif seront
rendues sensibles.
11
B) Méticillino-résistance (oxacilline ou céfoxitine ou moxalactam)
La mutation des PLP (PLP additionelle : PLP2a) confère aux staphylocoques une
résistance à toutes les b-lactamines. Cette résistance peut être hétérogène et est
alors mal détectée par les techniques phénotypiques d’antibiogramme.
On utilise :
- soit de l’oxacilline avec un inoculum fort (107UFC/ml) sur un milieu Mueller-
Hinton avec incubation à 30°C ou sur un milieu Mueller-Hinton hypersalé avec
incubation à 37°C. La lecture se fera à 24-48H
- soit de la céfoxitine ou du moxalactam avec un inoculum à 106UFC/ml, une
incubation de 18-24H à 35°C En cas de doute sur la sensibilité du staphylocoque
doré, il faut réaliser un détection génotypique de la résistance (recherche du gène
mecA) ou une détection phénotypique de l’expression de la PLP2a après induction
par une b-lactamine.
12
IV) Résistance aux fluoroquinolones (1 fluoroquinolone)
Le principal mécanisme de résistance du staphylocoque doré aux fluoroquinolone
est une mutation de la cible (ADN gyrase ou topoisomérase IV). Il confère une
résistance croisée à toutes les fluoroquinolones. D’autres mécanismes d’efflux ou
de défaut de pénétration sont plus rares.
V) Résistance au cotrimoxazole
Résistance par modification ou hyperproduction de la cible.
VI) Résistance à l’acide fusidique, la rifampicine, la fosfomycine
Ces 3 résistances surviennent à haute fréquence, il est donc déconseillé d’utiliser
ces molécules en monothérapie (apparition rapide de mutants résistants).
VII) Résistance aux glycopeptides
VISA (Vancomycin Intermediate Staphylococcus aureus), GISA (Glycopeptide
Intermediate Staphylococcus aureus) : résistance rare, généralement de bas
niveau et chez des sujets ayant eu des traitements au long court par
glycopeptides.
Des souches avec des CMI très élevées pour les glycopeptides ont été décrite :
VRSA, GRSA
13
Streptococcus sp. (sauf pneumocoque)
Streptococcus sp.
I) Résistance aux b-lactamines (pénicilline G, ampicilline ou amoxicilline,
oxacilline)
L’oxacilline permet de dépister une diminution de sensibilité des streptocoques
aux pénicillines. Si le diamètre est inférieur à 21mm, il faut réaliser les CMI de
l’ampicilline, de l’amoxicilline ou du céfotaxime.
Les streptocoques A et B sont toujours sensibles aux pénicillines : en cas de
phénotype intermédiaire ou résistant, il faut vérifier la pureté et l’identification du
germe.
14
II) Résistance aux aminosides (gentamicine)
15
Streptococcus pneumoniae
Streptococcus pneumoniae
I) Résistance aux béta-lactamines
Pneumocoque à Sensibilité Diminuée aux Pénicillines (PSDP) : résistance par
modification qualitative et quantitative des PLP (PLP issues de recombinaison de
l’ADN du pneumocoque avec l’ADN de streptocoques oraux).
Cette résistance s’exprime à des niveaux différents selon la béta-lactamine
concernée.
Les PSDP sont détectés par l’utilisation de l’oxacilline : en cas de diamètre <26mm,
on doit réaliser les CMI de la pénicilline G, de l’amoxicilline, d’une céphalosporine
de 3ème génération (ceftriaxone, céfotaxime), de l’antibiotique utilisé pour le
traitement …
Les béta-lactamines les plus actives sur les PSDP sont l’amoxicilline, la ceftriaxone,
le céfotaxime et l’imipénème.
16
II) Résistance aux aminosides (gentamicine)
R S S S R APH(3’)
R R S R S/R ANT(4’)
R R R R R APH(2’’) + AAC(6’)
17
Enterococcus sp.
Des explications sur ce schéma sont présentes ici : Antibiogramme
d'Enterococcus sp.
18
II) Résistance aux aminosides (gentamicine haute concentration)
R S S S R APH(3’)
R R S R S/R ANT(4’)
R R R R R APH(2’’) + AAC(6’)
19
Enterobactéries
20
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Recherche :
Antibiogramme
Staphylococcus aureus
Streptococcus sp.
Streptococcus pneumoniae
Enterococcus sp.
Entérobactéries
Pseudomonas aeruginosa
Haemophilus influenzae
Neisseria gonorrhoeae
Neisseria meningitidis
21
Enterobactéries
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Entérobactéries
I) Résistance naturelle des entérobactéries
Toutes les Entérobactéries : Pénicilline G, oxacilline, macrolides, kétolides,
lincosamides, acide fusidique, streptogramines, glycopeptides, oxazolidinones
Klebsiella spp. : amoxicilline, ticarcilline, pipéracilline
Citrobacter diversus : amoxicilline, ticarcilline, pipéracilline
Citrobacter freundii : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, C1G,
céphamycines
Enterobacter cloacae : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, C1G,
céphamycines
Enterobacter aerogenes : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, C1G,
céphamycines
Serratia marcescens : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, C1G,
céfamandole, céfuroxime, colistine, polymyxine B
23
Proteus mirabilis : cyclines, colistines, polymyxine B, nitrofuranes
Proteus vulgaris : amoxicilline, C1G, céfamandole, céfuroxime, cyclines, colistines,
polymyxine B, nitrofuranes
Morganella morganii : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, C1G, cyclines,
colistines, polymyxine B, nitrofuranes
Providencia stuartii : amoxicilline, amoxicilline + acide clavulanique, C1G, cyclines,
colistines, polymyxine B, nitrofuranes, gentamicine
Yersinia enterocolitica : amoxicilline, ticarcilline, pipéracilline, amoxicilline + acide
clavulanique, C1G, céfoxitine, céfamandole, céfuroxime
II) Antibiogramme
2) Fluoroquinolones
La norlfoxacine est la 1ère fluoroquinolone touchée par les résistances : - si la
norfloxacine est sensible, toutes les fluoroquinolones sont sensibles - si la
norfloxacine est intermédiaire ou résistante : la résistance s’exprime à différents
niveaux selon la fluoroquinolone concernée (la réponse est donc indépendante
pour chaque fluoroquinolone).
24
1) Groupe 0
Résistance chromosomique : aucun gène de résistance aux b-lactamines. Le
phénotype sauvage est sensible à toutes les b-lactamines. Résistance
plasmidique : principalement des pénicillinases de bas ou haut niveau, des TEM
résistantes aux inhibiteurs ou des b-lactamases à spectre élargie.
2) Groupe 1
Résistance chromosomique : gène codant pour une céphalosporinase (ampC) mais
l’expression de ce gène est réprimée à l’état sauvage. Les souches sauvages sont
donc sensibles à toutes les b-lactamines mais une mutation sur le promoteur du
gène ampC peut provoquer l’expression phénotypique de la céphalosporinase
chromosomique. Certaines souches peuvent exprimer à haut niveau cette
céphalosporinase. Résistance plasmidique : principalement des pénicillinases de
bas ou haut niveau, des TEM résistantes aux inhibiteurs ou des b-lactamases à
spectre élargie (BLSE).
3) Groupe 2
Résistance chromosomique : expression naturelle d’une pénicillinase de bas
niveau. Des souches mutées peuvent avoir un haut niveau d’expression de cette
pénicillinase. Résistance plasmidique : principalement pénicillinases de haut
niveau, des BLSE, des TEM résistantes aux inhibiteurs (voir très rarement des
céphalosporinases de haut niveau).
4) Groupe 3
Résistance chromosomique : expression naturelle d’une céphalosporinase (ampC)
inductible. Des souches mutées peuvent avoir un haut niveau d’expression de
cette céphalosporinase. Résistance plasmidique : principalement des pénicillinases
de haut niveau, des BLSE (voir des TEM résistante aux inhibiteurs ou des
céphalosporinases de haut niveau).
5) Groupe 4
Résistance chromosomique : expression naturelle d’une céphalosporinase et
d’une pénicillinase Résistance plasmidique : principalement des BLSE
6) Groupe 5
Résistance chromosomique : expression naturelle d’une céfuroximase
(céphalosporinase inhibée par l’acide clavulanique). Il n’y a pas d’expression à haut
niveau de cette céphalosporinase. Résistance plasmidique : principalement des
pénicillinases de haut niveau et des BLSE
25
Différencier une BLSE d’une céphalosporinase de haut niveau : Test
de synergie
Les BLSE sont plus ou moins inhibées par l’acide clavulanique contrairement aux
céphalosporinases de haut niveau. En cas de BLSE on peut observer une synergie
d’action entre l’acide clavulanique et une céphalosporinase de 3ème génération.
On place sur un milieu Mueller-Hinton un disque contenant de l’acide clavulanique
(amoxicilline + acide clavulanique) entouré à 30mm de 4 disques : céfépime (ou
cefpirome), céfotaxime, ceftazidime, aztréonam.
Pour les Proteus spp. et Morganella morganii, la BLSE s’exprime à bas niveau et il
est conseillé d’espacer les disques à 40-45mm.
L’espacement des disques peut être modifié en fonction des CMI obtenues lors de
l’antibiogramme.
26
NB : l’acide clavulanique est un inducteur de céphalosporinase. Il est donc parfois
difficile de visualiser le test de synergie chez les entérobactéries exprimant une
céphalosporinase inductible (inhibition de la BLSE et induction de la
céphalosporinase).
On peut alors utiliser des géloses contenant de la cloxacilline qui inhibe in vitro la
céphalosporinase.
De plus la céphalosporinase de haut niveau ne touche généralement pas la
céfépime : l’image de synergie sera donc plus nette entre AMC et FEP.
Règles d’interprétation
Céfotaxime, ceftriaxone, ceftazidime et aztréonam : si une molécule est I/R, elles
doivent être toutes rendus I/R.
En cas de test de synergie positif : rendre céfotaxime, ceftriaxone, ceftazidime,
céfépime, céfpirome, céfixime et aztréonam : I/R
P. mirabilis : interpréter I un résultat S pour carboxy et uréido-pénicilline si l’amino-
pénicilline est R (acquisition d’une pénicillinase de bas niveau).
K. oxytoca : possibilité d’hyperproduction d’une β-lactamase naturelle
chromosomique : synergie avec aztréonam et ceftriaxone mais pas avec
ceftazidime. Interpréter I/R les antibiotiques où est observée une synergie.
P. vulgaris, P. diversus, P. penneri : une synergie avec céfotaxime et/ou aztréonam
évoque une hyperproduction de la béta-lactamase naturelle plutôt qu’une BLSE.
27
Pseudomonas aeruginosa
Pseudomonas aeruginosa
I) Résistance aux béta-lactamines (ticarcilline, pipéracilline, ceftazidime,
imipénème, aztréonam)
Pseudomonas aeruginosa présente naturellement une céphalosporinase, une
oxacillinase, des systèmes d’efflux et une imperméabilité : il est donc naturellement
résistant aux aminopénicilline +/- ac. clavulanique, aux céphalosporines de 1ère et
de 2ème génération, à la ceftriaxone, à la céfotaxime et à l’ertapénème.
De nombreux mécanismes de résistance acquis peuvent être retrouvés.
28
Régle d’interprétation (CASFM 2007)
- Résistance de haut niveau à la ticarcilline (CMI>256mg/L, disque contact) :
rendre I/R la ticarcilline + ac. clavulanique, la pipéracilline +/- tazobactam, la
céfopérazone et la cefsulodine.
- Ticarcilline + ac. clavulanique : I/R et ticarcilline : S : ne pas modifier la
ticarcilline (induction de la céphalosporinase)
- Pipéracilline : I/R, ceftazidime : I/R et ticarcilline : S : rendre I/R la ticarcilline
+/- ac. clavulanique, la pipéracilline + tazobactam, la céfopérazone, la cefsulodine,
la cefpirome et l’aztréonam
- Ticarcilline +/- ac. clavulanique : I/R et/ou aztréonam : I/R : ne changer aucune
catégorisation (mécanisme d’efflux)
La recherche d’une BLSE peut être réalisé par un test de synergie (en utilisant
éventuellement une gélose contenant de la cloxacilline inhibant la
céphalosporinase).
Les différents mécanismes de résistance aux aminosides ainsi que les phénotypes
correspondants sont détaillés dans le tableau suivant : l’amikacine est l’aminoside
le plus fréquemment actif sur le P. aeruginosa.
III) Résistance aux autres antibiotiques
Le Pseudomonas aeruginosa est presque toujours sensible à la colistine.
Le Pseudomonas aeruginosa est toujours résistant au cotrimoxazole (Bactrim®).
29
Haemophilus influenzae
Neisseria gonorrhoeae
Neisseria meningitidis
30
31
Antibiotiques : mécanismes d'action et de
résistance
34
de 4ème
génération (C4G) :
céfépime : Axépim®,
cefpirome : Céfrom®
Monobactams :
Aztréonam : Azactam®
Carbapénèmes :
Imipènème : Tiénam®
Méropénème :
Méronem®
Ertapénème : Invanz®
Glycopeptid Vancomycine : Inhibition de la Modification de la cible
es Vancocine® synthèse du Remplacement du résidu
Teicoplanine : Targocid® peptidoglycane D-ALA – D-ALA par D-ALA –
par fixation sur D-SER ou D-ALA – D-Lac
le résidu D-ALA
– D-ALA
empêchant
l’action des
PLP par
encombremen
t stérique
35
transport
spécifique (glp
T, uhp T)
Pathologies
40
Evolution d'une syphilis non traitée
41
Dépistage de la syphilis selon l'HAS
2007
I) Personnes à dépister
Le dépistage de la syphilis acquise concerne les sujets à risque
- Hommes ayant des rapports sexuels non protégés avec des hommes, fellation
comprise
- Travailleurs du sexe ayant des rapports non protégés
- Personnes ayant des rapports non protégés avec des travailleurs du sexe
- Personnes ayant des antécédents ou une infection active telle que gonococcie,
lymphogranulomatose vénérienne ou infection par le Virus de l’Immunodéficience
Humaine (VIH)
- Personnes ayant des rapports non protégés avec plusieurs partenaires par an
- Migrants en provenance de pays d’endémie (Afrique, Asie, Europe de l’Est,
Amérique du Sud)
42
- Personnes incarcérées
- Victimes de viols
Un dépistage systématique est réalisé lors d'un don de sang.
En cas de prise de risque récurrente, il faut réaliser un dépistage 1 fois par an.
II) Dépistage de la syphilis congénitale
- Dépister toutes les femmes enceintes lors du 1er examen prénatal
- Renouveler le dépistage au 3ème trimestre si la femme ou son conjoint ont eu des
rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire après le 1er dépistage
- Dépister autour de l’accouchement si cela n’a pas été fait avant
- Vérifier la présence d’une sérologie syphilitique dans le dossier obstétrical avant
le départ de la maternité
- Dépister les femmes ayant des antécédents de fausse-couche spontanée ou
d’enfant mort-né
43
C) Diagnostic sérologique
1) VDRL
Agglutination des réaginines syphilitiques en présence d’un Ag cardiolipidique (Ag
RPR) complexé à des particules de charbon
- Positif 10 à 20 j après apparition du chancre
- Permet suivi sérologique après traitement
- Faux positifs : PR, LES, MNI, paludisme, grossesse, hépatite
virale, cirrhose, SAPL …
- Faux négatifs : phénomène de zone (excès d’Ac)
2) TPHA
Agglutination d’hématies sensibilisées par des antigènes de T. pallidum (réaction
rendue plus spécifique par une adsorption des Ac du sérum avec des tréponèmes
saprophytes)
- Sensible et spécifique sauf aux stades précoces
- 8ème j du chancre, reste positif longtemps
- Faux positifs : MNI, MAI, grossesse
- Faux négatifs : phénomène de zone, syphilis très précoce
3) FTA-Abs
Immunofluorescence indirecte après adsorption du sérum sur des tréponèmes
saprophytes
44
- Positif à partir du 5ème jour du chancre
- Faux positifs : réactions croisées avec autres spirochétoses et maladies auto-
immunes
Interprétation VDRL/TPHA
45
Aucun test sérologique ne permet de différencier la syphilis des autres
tréponématoses.
Nomenclature : 1 réaction cardiolipidique (VDRL) + 1 réaction tréponémique
(TPHA, FTA-Abs, ELISA)
1) VDRL
Agglutination des réaginines syphilitiques en présence d’un Ag cardiolipidique (Ag
RPR) complexé à des particules de charbon
- Positif 10 à 20 j après apparition du chancre
- Permet suivi sérologique après traitement
- Faux positifs : PR, LES, MNI, paludisme, grossesse, hépatite
virale, cirrhose, SAPL …
- Faux négatifs : phénomène de zone (excès d’Ac)
2) TPHA
Agglutination d’hématies sensibilisées par des antigènes de T. pallidum (réaction
rendue plus spécifique par une adsorption des Ac du sérum avec des tréponèmes
saprophytes)
- Sensible et spécifique sauf aux stades précoces
- 8ème j du chancre, reste positif longtemps
- Faux positifs : MNI, MAI, grossesse
- Faux négatifs : phénomène de zone, syphilis très précoce
3) FTA-Abs
Immunofluorescence indirecte après adsorption du sérum sur des tréponèmes
saprophytes
- Positif à partir du 5ème jour du chancre
- Faux positifs : réactions croisées avec autres spirochétoses et maladies auto-
immunes
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La syphilis
I) Agent pathogène
Treponema pallidum : bactérie mobile appartenant au groupe des spirochètes
(bactéries spiralées)
Pathogène strictement humain, non cultivable
II) Epidémiologie
Réémergence des cas de syphilis en France : 455 nouveaux cas en 2006 contre 37
nouveaux cas en 2000.
Moyenne d’âge : 35 ans
III) Mode de transmission
Principalement sexuelle : ~60% des partenaires développent une infection dans les
30j suivant le rapport contaùinant (le sujet est contagieux pendant la 1ère voire les
2 1ères années de la maladie correspondant aux stades primaire et secondaire)
IV) Population à risque
Touche plus souvent les hommes (95%), les homosexuels (80%), les sujets infectés
par le VIH (58% : atteinte syphilitique plus grave : chancres multiples, extensifs,
atteinte ophtalmique, risque de neurosyphilis très important …).
La syphilis augmente le risque de transmission du VIH.
47
V) Evolution d’une syphilis non traitée
48
VI) Dépistage de la Syphilis
A) Personnes à dépister
Le dépistage de la syphilis acquise concerne les sujets à risque.
- Hommes ayant des rapports sexuels non protégés avec des hommes, fellation
comprise.
- Travailleurs du sexe ayant des rapports non protégés.
- Personnes ayant des rapports non protégés avec des travailleurs du sexe.
- Personnes ayant des antécédents ou une infection active à telle que gonococcie,
lymphogranulomatose vénérienne ou infection par le Virus de l’Immunodéficience
Humaine (VIH).
- Personnes ayant des rapports non protégés avec plusieurs partenaires par an.
- Migrants en provenance de pays d’endémie (Afrique, Asie, Europe de l’Est,
Amérique du Sud).
- Personnes incarcérées.
- Victimes de viols.
Un dépistage systématique est réalisé lors d'un don de sang.
En cas de prise de risque récurrente, il faut réaliser un dépistage 1 fois par an.
49
B) Dépistage de la syphilis congénitale
- Dépister toutes les femmes enceintes lors du 1er examen prénatal
- Renouveler le dépistage au 3ème trimestre si la femme ou son conjoint ont eu des
rapports sexuels non protégés avec un nouveau partenaire après le 1er dépistage
- Dépister autour de l’accouchement si cela n’a pas été fait avant
- Vérifier la présence d’une sérologie syphilitique dans le dossier obstétrical avant
le départ de la maternité
- Dépister les femmes ayant des antécédents de fausse-couche spontanée ou
d’enfant mort-né
C) Diagnostic biologique
1) Diagnostic direct
Prélèvement : au niveau du chancre ou des lésions secondaires cutanéo-muqueuses
Nettoyer les lésions avec du sérum physiologique stérile et gratter le fond du
chancre au vaccinostyle (en évitant de faire saigner)
Observer rapidement entre lame et lamelle au microscope à fond noir
Faux positifs : présence de tréponèmes saprophytes.
Augmentation de la sensibilité et de la spécificité par des techniques
d’immunofluorescence directe
2) PCR du gène de l’ADN polymérase
Intérêt dans les lésions cutanéo-muqueuses précoces de localisation atypique
(lésions buccale et anale), dans les syphilis congénitales (liquide amniotique), dans
la neurosyphilis (LCR : résultats inconstants)
3) Diagnostic sérologique
50
Aucun test sérologique ne permet de différencier la syphilis des autres
tréponématoses.
Nomenclature : 1 réaction cardiolipidique (VDRL) + 1 réaction tréponémique
(TPHA, FTA-Abs, ELISA)
1) VDRL
Agglutination des réaginines syphilitiques en présence d’un Ag cardiolipidique (Ag
RPR) complexé à des particules de charbon
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D) Diagnostic d'une neurosyphilis
LCR : PCR et sérologie : TPHA (très sensible mais non spécifique d'une atteinte du
système nerveux), VDRL (un VDRL positif affirme presque toujours une
neurosyphilis). La présence d’IgM est en faveur d’une neurosyphilis.
VII) Traitement
Extencilline® 1 injection IM (alternatives : Doxycycline, Tétracycline,
Azithromycine, Ceftriaxone).
Surveillance sérologique du VDRL à 1, 3, 6, 12, 24 mois.
Efficacité thérapeutique : mise en évidence par
- une diminution du VDRL de 2 dilutions en 3 mois ou de 3 dilutions en 6 mois
- une négativation des IgM dans les 3-9 mois (parfois jusqu’à 18 mois)
En cas de traitement précoce, il n’y a pas de cicatrice sérologique.
52
Maladie de Lyme
- Sérologique : dépistage par ELISA et confirmation si positif ou douteux par Western Blot
- IgM : apparaissent environ 8j après le début de l’érythème migrant
- IgG : apparaissent environ 4-6 semaines après le début de l’érythème migrant
Risque de faux positifs chez les patients atteints d’autres spirochétoses (syphilis,
leptospirose), l’EBV, le CMV …
- Neuroborréliose : index de synthèse intra-thécale (à partir du dosage des Ig totales du sang et
du LCR) ± PCR (mauvaise sensibilité)
Remarque : aucun dosage ne doit être réalisé sur un LCR hémorragique
d
53
Il doit être instauré le plus précocement possible
Les antibiotiques les plus souvent actifs sont la Doxycycline, l’Amoxicilline voire l’Azithromycine
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Techniques de laboratoire en
Bactériologie
Géloses non sélectives, non enrichies Géloses non sélectives, enrichies
• Trypticase soja
• Gélose au sang
• BCP
• Gélose au sang cuit (chocolat)
• CLED
Milieux chromogènes
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Choix d'un milieu de culture
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Non sélectifs, non enrichis
o Trypticase soja
o BCP
o CLED
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Milieux sélectifs non enrichie
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Gélose Drigalski
Gélose sélective des bactéries Gram négatif par l'ajout de désoxycholate de sodium
et de cristal violet
Cette gélose contient du lactose et un indicateur coloré (le bleu de bromothymol)
qui vire du bleu-vert au jaune lors de la fermentation du lactose.
Gélose SS
La gélose SS (Salmonella-Shigella) est une gélose sélective des Gram négatif par
l'ajout de sels biliaires.
Elle est principalement utilisée pour les coprocultures : elle permet de dissocier
différents types de bactéries
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• des bactéries non exigeantes, Gram négatif, lactose -, H2S + : Salmonella
Enteritidis, S. Typhimurium, P. mirabilis, P. vulgaris ...
• des bactéries non exigeantes, Gram négatif, lactose +, H2S + : certaines
espèces de Citrobacter
Gélose Hektoën
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Gélose Chapman
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Gélose Granada
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Milieux sélectif non enrichie
Gélose au sang
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Gélose au sang sélective
Une gélose peut être rendu sélective par l'ajout d'antibiotiques.
Cette gélose est particulièrement intéressante pour l'identification des Gram positif
(du fait de leur hémolyse), on rajoute donc des antibiotiques qui inhibent les Gram
négatif : acide nalidixique, colistine, Aztréonam ... (gélose ANC, CAP, ...)
Exemples d'utilisation :
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Techniques biochimiques
Catalase
Enzyme qui détruit les peroxydes toxiques pour les bactéries
Elle catalyse la transformation de péroxyde d’hydrogène en eau avec libération
d’O2
2 H2O2 –(catalase)à 2 H2O + O2
Réalisation
Mettre en contact la colonie avec de l’eau oxygénée 10 volume (sur une lame ou
dans un tube à hémolyse).
La réaction est positive si on observe un dégagement gazeux.
Attention : le sang possède une activité catalasique. Il faut donc prendre des
précautions lorsqu’on réalise le test à partir d’une colonie ayant cultivée sur gélose
au sang (si l’on emporte un peu de gélose en récupérant une colonie catalase
négative, le test sera faussement positif).
Rq : l’ajout d’un tensio-actif permet de stabiliser la formation de bulles d’oxygène
et facilite ainsi la lecture du test.
Coagulase libre
Elle est principalement réalisée pour S. aureus.
Mélanger 500µL d’une culture de staphylocoques de 18H à 500µl de plasma de
lapin oxalaté.
Une réaction positive se traduit par la coagulation du plasma de lapin dans les 4H
(voire dans les 24H)
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DNAse
Enzyme qui dégrade l'ADN
Elle est principalement recherchée pour S. aureus et S. marcescens
Réalisation
On ensemence par une strie en surface une gélose contenant de l'ADN dénaturé
Après incubation, la révélation se fait par ajout de bleu de toluidine.
Une réaction positive est objectivée par l'apparition d'un halo rose autour de la strie
Esculine
Mise en évidence d'une esculine hydrolase : enzyme qui hydrolyse l'esculine en
glucose + esculétine.
L'esculétine donne en présence de citrate ferrique une coloration noire d'esculétine
ferrique.
Utilisé principalement pour l'identification du genre Enterococcus, de Listeria
monocytogenes, certains Streptococcus, Pseudomonas ...
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Milieu Urée-tryptophane (ou urée-indole)
Permet la mise en évidence de 3 enzymes :
- l’uréase
- la tryptophane désaminase (TDA)
- la tryptophanase : hydrolyse le tryptophane en indole
Ce milieu contient des substrats (L-tryptophane et urée) et un indicateur coloré
(rouge de phénol). L’ajout de réactif de Kovacs et de perchlorure de fer permet de
détecter repectivement la présence de tryptophanase et de tryptophane désaminase.
Réalisation
Réaliser une suspension bactérienne dans le milieu et incuber à 37°C.
La lecture peut être réalisée jusqu’à 24H (une suspension dense permet une lecture
rapide <3H)
L’hydrolyse de l’urée par l’uréase libère de l’ammoniaque qui alcalinise le milieu
et fait virer l’indicateur coloré du jaune au rouge
La tryptophanase hydrolyse le tryptophane en indole qui réagit avec le réactif de
Kovacs (jaune) et forme un anneau rouge
La tryptophane désaminase catalyse la transformation du tryptophane en acide
indole pyruvique qui donne un composé marron avec du perchlorure de fer (jaune).
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Mobilité
Ensemencer la souche dans un bouillon ordinaire Incuber pendant au moins 3H
Observer la mobilité au microscope entre lame et lamelle
Permet de différencier les entérocoques mobiles naturellement résistant à la
vancomycine (E. gallinarum, E. casseliflavus, E. flavescens) des autres
entérocoques immobiles (qui peuvent avoir une résistance acquise à la
vancomycine : cf antibiogramme des entérocoques).
Diagnostic différentiel au sein des entérobactéries (mobiles sauf les klebsielles, les
shigelles et les Yersinia (à 37°C))
Gélose mannitol-mobilité (ou milieu gélosé à 0,4% d’agar)
Gélose molle ensemencée par piqûre centrale.
Contient du mannitol, du rouge de phénol et du nitrate de potassium
Les germes immobiles ne poussent qu’au niveau de la piqûre central alors que les
germes mobiles diffusent dans la gélose
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ONPG
Permet de mettre en évidence une ONPG hydrolase.
Elle hydrolyse l'ONPG en galactose et ortho nitro phénol de couleur jaune en
milieu basique.
Réaction de Voges-Proskauer
Elle permet de mettre en évidence la production d’acétoine (acétyl méthyl carbinol)
à partir du glucose.
Cette voie fermentative définit le groupe des KES
(Klebsiella, Enterobacter, Serratia).
On réalise une suspension bactérienne en bouillon Clark et Lubs, on incube à 37°C.
Après 24-48H, on peut réaliser les réactions de VP et RM.
En milieu alcalin, l’acétoine se transforme en butandione qui réagit avec l’α-
naphtol et donne une coloration rouge (dont l’intensité est augmentée en présence
de créatine)
NB : le test de rouge de méthyl permet de mettre en évidence l’autre grande voie
fermentative des entérobactéries : voie des acides mixtes (le pH devient <4,5 et
l’indicateur coloré vire au rouge)
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Camp-test et Reverse Camp-test
Amplification ou inhibition de l’hémolysine de Staphylococcus aureus en présence
de certaines espèces bactériennes.
Réalisation :
Gélose au sang, strie de S. aureus + strie perpendiculaire d’une autre espèce
Incubation à 37°C, 5%CO2
Lecture à 24-48h
Espèces camp-test positif : S. agalactiae, L. monocytogenes …
Espèces reverse CAMP-test : Arcanobacterium haemolyticum, Corynebacterium
ulcerans
Techniques d'agglutination
Elles utilisent généralement des particules de latex sensibilisées avec des anticorps
dirigés contre l’Ag recherché : Antigène K1 d’E. coli, clumping factor, protéine A
ou Ag de groupe du staphylocoque doré, Ag polysaccharidique de paroi des
streptocoques …
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Colorations
Coloration de Gram
Réalisation
- Fixer le frottis à la flamme ou à l’alcool
- Coloration
- Violet de gentiane ou cristal violet : 1 min
- Rincer à l’eau
- Lugol : 1 min
- Rincer à l’eau
- Alcool-acétone : le temps de décoloration (quelques secondes) dépend de
l’épaisseur du frottis
- Rincer à l’eau
- Fuchsine ou safranine : 1 min
- Rincer à l’eau
- Laisser sécher et lire à l’immersion (objectif 100)
Interprétation
Les bactéries violettes sont Gram positif
Les bactéries roses sont Gram négatif
Coloration de Ziehl-Neelsen
Réalisation
- Couvrir la lame par de la fuchsine phéniquée
- Chauffer 3 fois 10 minutes jusqu'à l'émission de vapeurs (rajouter du colorant
s'il s'évapore trop)
- Rincer à l’eau
- Couvrir la lame d'acide nitrique dilué au 1/3, laisser agir 45 secondes
- Rincer à l’eau
- Couvrir la lame d'alcool éthylique à 95° et laisser agir 5 minutes
- Rincer à l’eau
- Couvrir la lame de bleu de méthylène et laisser agir 2 minutes
- Rincer à l’eau
- Laisser sécher et lire à l’immersion (objectif 100)
Variantes
Coloration de Ziehl-Neelsen à froid : les lames sont immergées pendant au moins
3H dans la solution de fuchsine.
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On peut utiliser de l'acide sulfurique dilué au 1/4 au lieu de l'acide nitrique
On peut remplacer la double décoloration par une décoloration unique avec un
mélange acide-alcool pendant 2 minutes
On peut remplacer les 3 dernières étapes (décoloration et contre-coloration) par une
étape unique en utilisant du réactif d'Armand (mélange acide + alcool + bleu de
méthylène).
Interprétation
Cette coloration est utilisée prinipalement pour la mise en évidence de
mycobactéries (apparaissent en rouge sur fond bleu)
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