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Chapitre

10
Polyendocrinopathies
auto-immunes
PLAN DU CHAPITRE
Polyendocrinopathies auto-immunes Polyendocrinopathies auto-immunes
de type 1 (ou syndrome APECED) . . . . 185 de type 2. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 187

Les maladies endocriniennes apparaissent ordinairement Évaluation clinique


isolées, se constituant aux dépens de tel ou tel glande ou L'affection se révèle ordinairement durant la première enfance
parenchyme glandulaire. À côté des endocrinopathies (avant l'âge de 7 ans), souvent par une candidose, parfois limi-
tumorales multiples, favorisées par l'hérédité mais aussi des tée, plus souvent sévère affectant : la peau ; les muqueuses buc-
facteurs liés à l'environnement, un même individu est sus- cales, digestives, génitales ; les ongles. Elle est ordinairement
ceptible de développer des atteintes auto-immunes multiples sensible aux antimycosiques, mais s'avère pénible et récidivante.
des glandes endocrines. Elles constituent les polyendocrino­ L'hypoparathyroïdie survient avant l'âge de 10 ans. Elle
pathies auto-immunes de type 1 et 2 que l'on distingue en précède ordinairement l'insuffisance surrénale, révélée par
fonction de l'âge de leur survenue, de leur présentation, enfin un déficit en cortisol ou en aldostérone.
de facteurs pathogéniques et de leurs pronostics différents. Cette triade symptomatique (Whitaker) est extrêmement
On doit souligner que le terme de polyendocrino­pathies suggestive de la maladie.
auto-immunes est imparfait, car ces situations affectent aussi Les autres manifestations sont moins communes, pro-
d'autres organes ou tissus. gressivement constituées au fil des années et des décennies :
hypogonadisme surtout féminin, déficit thyréotrope et
Polyendocrinopathies hypophysaire, parfois diabète sucré, parfois malabsorption
intestinale, gastrite atrophique, hépatite auto-immune, sur-
auto-immunes de type 1 tout vitiligo et pelade souvent décalvante ou universelle. Les
(ou syndrome APECED) kérato-conjonctivites, les atteintes dentaires et unguéales de
C'est une situation rare, à début pédiatrique, ordinairement pathogénie complexe caractérisent l'atteinte ectodermique
caractérisée par la triade de Whitaker : candidose cutanéo- (figures 10.1 et 10.2).
muqueuse, hypoparathyroïdie, insuffisance surrénale. Le D'autres atteintes viscérales sont possibles dont les
terme d'APECED (autoimmun polyendocrinopathy can- atteintes rénales, bronchiolaires, hématologiques. L'atrophie
didiasis ectodermal dystrophy) qui désigne aussi ces situa- splénique suspectée par la présence de corps de Howell-Jolly
tions introduit la notion possible mais contingente d'une est authentifiée par l'échographie et contribue aux infec-
dystrophie ectodermique affectant les ongles, la cornée, le tions. Elle justifie la vaccination antipneumococcique.
cristallin… La sévérité évolutive de la polyendocrinopathie auto-
L'affection est autosomique récessive, touchant un sujet immune de type 1 (PEAI-1), les contraintes physiques,
sur quatre des fratries atteintes. Elle est liée à une anomalie ­p sychologiques, sociales de la maladie sont majeures
du gène AIRE (AutoImmune REgulator), lequel au niveau (figures 10.3 et 10.4).
thymique et périphérique contrôle la tolérance vis-à-vis des
lymphocytes autoréactifs (capables d'agir sur les propres Évaluation immunologique
constituants de l'individu). Une grande diversité d'auto-anticorps est présente au cours
La prévalence en France a pu être estimée à un individu de la polyendocrinopathie auto-immune de type 1, souvent
sur 500 000. Elle apparaît plus fréquente en Finlande, en précessive de l'apparition clinique des atteintes viscérales.
Norvège, chez les juifs iraniens, chez les Sardes, ce qu'un Les auto-antigènes impliqués et les auto-anticorps détec-
effet fondateur ou la consanguinité favorisent. tés sont fréquemment originaux, comme les anticorps

Endocrinologie, diabète, métabolisme et nutrition


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186      Partie I. Endocrinologie

Figure  10.1 Mycose unguéale au cours d'une polyendocrino­ Figure 10.4 Patiente ayant constitué à l'âge de 4 ans une hypo-
pathie auto-immune de type 1. parathyroïdie, à 6 ans une mycose unguéale, une alopécie à
12 ans, une insuffisance ovarienne à 14 ans, une insuffisance
surrénale aiguë à 21 ans, une maladie de Biermer à 29 ans, un
diabète sucré de type 1 à 34 ans, une hépatite auto-immune
sévère résolutive sous immunosuppresseurs à 38 ans.

Encadré 10.1 Critères justifiant la détection


d'une anomalie du gène AIRE
 Soit deux des trois critères majeurs du diagnostic (triade de
WHITAKER) :
 candidose
 hypoparathyroïdie
 insuffisance surrénale
 Soit un des trois critères chez un sujet apparenté
Figure  10.2 Altérations dentaires chez une patiente ­souffrant Les mutations ne sont expressives cliniquement qu'en cas
de polyendocrinopathie auto-immune de type 1 avec d'homozygotie ou de double hétérozygotie.
hypoparathyroïdie.

La présence d'anticorps anti-interféron est habituelle. On


détecte aussi des anticorps dirigés contre l'interleukine 17,
spécifiquement impliquée dans les défenses contre les
mycoses.

Évaluation génétique
Les critères qui justifient la détection du gène AIRE sont
précisés dans l'encadré 10.1. Plus de 50 mutations affectant
le gène AIRE ont été décrites, dont certaines très typiques
des populations finlandaises, britanniques, sardes. En
France, la mutation britannique prédomine.
Figure 10.3 Alopécie aves pelade universelle chez un sujet atteint
de polyendocrinopathie auto-immune de type 1. Le sujet atteint Traitement
d'hypoparathyroïdie, d'insuffisance surrénale et d'encéphalopathie Il consiste avant tout en la correction des désordres métabo-
auto-immune, est décédé de leucémie aiguë à grands lymphocytes. liques et hormonaux : compensation vitamino-calcique des
hypoparathyroïdies, substitution hormonale des insuffisances
a­ nti-NALP5 dans les déficits parathyroïdiens, les anticorps surrénales ou gonadiques, thyroïdiennes. Une sensibilité accrue
anti-21-hydroxylase mais aussi dirigés contre l'enzyme de aux minéralocorticoïdes est possible, majorant le risque d'hy-
clivage dans l'insuffisance surrénale, les anticorps anti- pertension artérielle et d'hypokaliémie chez les sujets substitués.
GAD dans les malabsorptions, anti-KCNRG dans les La nécessité du recours aux antifongiques (amphotéri-
atteintes bronchiolaires. cine B, kétoconazole, fluconazole, triconazole) et aux anti-
Chapitre 10. Polyendocrinopathies auto-immunes   187

biotiques est habituelle. La vaccination antipneumococcique réservée aux enquêtes épidémiologiques et pathogéniques,
est indispensable en cas d'atrophie splénique. et en pratique n'a pas d'indication pour la gestion des formes
L'indication de médications immunosuppressives (azathio- familiales. Il faut souligner que la transmission polygénique
prine, ciclosporine, méthotrexate, rituximab) est à discuter dans apparaît parfois en formes autosomiques dominantes, mais
les formes sévèrement évolutives, en sachant qu'elles peuvent avec une pénétrance incomplète, une concordance médiocre
elles-mêmes dramatiquement aggraver le risque infectieux. chez les jumeaux, ce qui suggère l'intervention de facteurs
d'environnement (infections bactériennes et virales, gros-
sesse, introduction de cytokines…). Un déséquilibre entre
Pronostic les sous-populations effectrices et régulatrices de lympho-
L'affection est grave. Sa sévérité est liée au nombre des mani- cytes T constitue un déterminant important de la survenue
festations présentes (entre une et dix). Certaines variétés des PEAI-2.
de mutations prédisposent aux candidoses, alopécies… La
coïncidence d'une prédisposition HLA aux maladies auto- Évaluation clinique et biologique
immunes majore la sévérité de la maladie. Le retentissement
sur le confort de vie est majeur. Les infections associées, les Les atteintes débutent en général à l'âge adulte, se complètent
hépatites, les complications liées à l'hypoparathyroïdie et au au cours des 3e et 4e décennies. La survenue chez l'enfant ou
diabète, l'atteinte rénale expliquent l'amputation de l'espé- au-delà de la soixantaine est possible mais rare.
rance de vie. Des tumeurs de la sphère buccale ou digestive, Thyropathies auto-immunes et diabète sucré sont
siège des infections chroniques, sont possibles, de même présents dans la moitié à trois quarts des cas. La maladie
que les leucémies aiguës à grands lymphocytes. d'Addison s'observe en gros chez 20 % des patients. Les
autres manifestations endocriniennes sont plus rares :
insuffisance ovarienne prématurée responsable d'inferti-
Polyendocrinopathies lité ou de ménopause précoce, et hypopituitarisme anté-
auto-immunes de type 2 rieur. L'hypoparathyroïdie est très rare dans cette variété
de polyendocrinopathie. La survenue de candidose doit
Les polyendocrinopathies auto-immunes multiples de faire douter du diagnostic de PEAI-2. Des atteintes non
types 2 (PEAI-2) sont plus communes. Elles affectent envi- endocriniennes sont habituelles : vitiligo, alopécie, myas-
ron 150 individus sur 100 000. Elles prédominent largement thénie, maladie cœliaque (notamment en association
dans le sexe féminin (3/1), se révèlent principalement par avec le diabète sucré), maladie de Biermer précocement
une atteinte thyroïdienne, un diabète sucré insulinoprive, dépistée par l'hypergastrinémie, anémie hémolytique
parfois aussi la maladie d'Addison, une insuffisance ova- auto-immune…
rienne prématurée (encadré 10.2). La maladie se complète Les associations les plus traditionnelles sont celles de
progressivement au fil des années et des décennies. l'insuffisance surrénale et de l'hypothyroïdie (syndrome de
Le risque de transmission est complexe et multifacto- Schmidt, ou syndrome de Carpenter lorsque coïncide aussi
riel. Il implique d'abord une liaison avec le système majeur le diabète sucré), du diabète insulinoprive et de la maladie
d'histocompatibilité (HLA) codé par des gènes portés par le cœliaque. Le risque d'insuffisance ovarienne conduit à sug-
chromosome 6. Une liaison forte avec certains haplotypes gérer chez les sujets exposés à ne pas trop retarder l'âge des
a été observée, notamment DR3, DR4, DRB1-0302, DQB1- grossesses, dès que le projet apparaît raisonnable.
0201, tandis qu'HLA DR2 apparaît protecteur. D'autres Les altérations cellulaires précèdent l'apparition des
gènes interviennent, comme CTL-4 (Cytotoxic T Lymphocyte auto-anticorps circulants, eux-mêmes potentiellement
antigene 4 porté par le chromosome 2) impliqué dans la prédictifs des manifestations cliniques. Toutefois l'oppor-
présentation d'antigènes ou MIC-A (MHC class 1 chain- tunité réelle de la détection des auto-anticorps (anti-TPO,
related A), et PTPN-22 (Protein Tyrosine Phosphatase Non- anti-21-hydroxylase, anti-GAD) apparaît incertaine en
receptor 22) sur le chromosome 1. Leur détermination est l'absence de recommandations d'un traitement préventif
(tableau 10.1).
Certaines coïncidences s'avèrent de prise en charge diffi-
cile : diabète sucré et insuffisance surrénale ou pituitaire du
Encadré 10.2 Prévalence des atteintes fait des risques accrus d'accès hypoglycémiques sous traite-
endocriniennes dans le PEAI-2 dans une ment insulino-sécréteur ou insuline.
population de 360 sujets Dans les situations rares de formes à début précoce, un
retard de croissance conduit à évoquer une hypothyroïdie
 Thyropathies auto-immunes 66 % ou un déficit en hormone de croissance. L'hypothyroïdie
 Diabète sucré 61 % réduit les besoins en insuline et augmente l'insulino-­
 Maladie d'Addison 19 % sensibilité. L'instauration d'un traitement substitutif par la
 Insuffisance gonadique 5 % lévothyroxine augmente les besoins en insuline. Elle peut
 Vitiligo 20 % aussi démasquer une insuffisance surrénale, et favoriser la
 Alopécie 6 % décompensation des patients substitués : en effet, l'hormone
 Maladie de Biermer 5 % thyroïdienne majore la clairance métabolique du cortisol
et favorise sa dégradation. Il faut savoir que des valeurs
D'après Dittmar M, Kahaly GJ.  Polyglandular autoimmune syndromes  : immu-
nogenetics and long-term follow-up. J Clin Endocrinol Metab 2003 ; 88 : 2983–92.
accrues de TSH sont possibles lors de la découverte d'une
insuffisance surrénale, simplement imputables à la carence
188      Partie I. Endocrinologie

Tableau 10.1 Marqueurs immunologiques tutifs qui assurent une féminisation parfaite et préviennent
des manifestations cliniques des PEAI-2. la raréfaction osseuse, mais ne réduisent pas le drame que
constitue l'infertilité. La coïncidence de la maladie cœliaque
Maladie Anticorps
impose le régime sans gluten dont l'application s'avère particu-
Thyroïdites lymphocytes Anti-TPO (anti-Tg) lièrement délicate chez le diabétique. Les gastrites atrophiques
Maladie de Basedow Antirécepteur de TSH liées à la maladie de Biermer nécessitent une surveillance
endoscopique digestive qu'on recommande tous les 2 ans pour
Diabète insulinoprive Anti-GAD, IA2
détecter les tumeurs liées au développement des cellules ECL
Maladie d'Addison Anti-21-hydroxylase (entero chromafin like) plutôt qu'aux épithéliomas gastriques ;
Hypogonadisme Anti-17-hydroxylase, CYP450 l'instauration des injections intramusculaires de cyanocoba-
Hypopituitarisme antérieur  ?
lamine (vitamine B12 = 1000 μg/mois) s'avère nécessaire dès
que la valeur de la vitaminémie B12 se réduit afin de prévenir
Hypoparathyroïdie Antirécepteur du calcium l'anémie et les troubles neurologiques carentiels.
Gastrite atrophique Anticellules pariétales L'hypoparathyroïdie et l'insuffisance pituitaire néces-
gastriques sitent des traitements conventionnels.
Maladie cœliaque Antitransglutaminase
(sauf déficit en IgA)
Anti-endomysium Dépistage
Vitiligo Antityrosinase Chez les sujets atteints de PEAI-1 et aussi chez les apparentés,
s'impose le repérage des endocrinopathies avant tout par l'infor-
Alopécie Antityrosine–hydroxylase
mation clinique : prévenir que toute symptomatologie anormale
– notamment un amaigrissement, une fatigue, des troubles diges-
tifs, une aménorrhée, une fatigabilité… – peut procéder d'un
désordre auto-immun, notamment thyroïdien, pancréatique,
en glucocorticoïdes, susceptibles de se réduire sous hydro- hypophysaire, ovarien. Des déterminations biologiques sont pos-
cortisone, et n'ont pas nécessairement la signification d'une sibles chez les sujets à haut risque (encadré 10.3).
atteinte primitive de la thyroïde. La détermination des groupes tissulaires HLA, l'initiation
La maladie de Basedow peut à elle seule altérer la tolé- de médications à visée immuno-modulatrice n'apparaissent
rance glycémique. En cas d'association au diabète sucré pas ordinairement justifiées.
(3 % des cas), l'équilibre glycémique est d'obtention plus En conclusion, il convient de bien retenir la distinction
difficile si le niveau des concentrations des hormones thy- des différentes caractéristiques des PEAI-1, à début pédia-
roïdiennes fluctue. L'hyperthyroïdie peut décompenser trique, monogéniques, mettant en jeu le pronostic vital, et
une insuffisance surrénale. En cas de carence martiale, il les PEAI-2 beaucoup plus communes, polygéniques, inva-
faut évoquer les ménorragies, que favorisent les troubles de lidantes, mais en définitive assez accessibles aux thérapeu-
l'ovulation et l'insuffisance lutéale liées à l'hypothyroïdie ; tiques symptomatiques (tableau 10.2).
y contribuent aussi les altérations des fonctions d'hémos-
tase, fréquentes au cours des thyro­pathies auto-immunes.
La carence en fer peut aussi provenir d'une malabsorption
du fait d'une maladie cœliaque, d'une gastrique atrophique
prébiermerienne déterminant une hypochlorhydrie (le fer
Encadré 10.3 Dépistage au cours des PEAI
est absorbé au niveau du grêle proximal en milieu acide).
En cas de troubles cognitifs, une enquête psychométrique Déterminations biologiques possibles chez les sujets atteints de
se justifie, car des altérations sont possibles. PEAI-2 ou les apparentés pour la détection des manifestations
de la maladie, à envisager par exemple annuellement ou plus
Traitement rapidement en cas de difficultés cliniques :
 glycémie
Les patients ordinairement bénéficient remarquablement de la
 TSH
correction symptomatique des déficits hormonaux : substitu-
 ACTH
tion des hypothyroïdies par la lévothyroxine (ordinairement
 gastrine
1,6 à 1,7 μg/kg/j chez l'adulte jeune), en cas de maladie d'Addi-
 autres :
son apport d'hydrocortisone et de 9-alpha-fluorohydrocorti-
 anti-GAD 65
sone, éventuellement complémenté par la DHA chez la femme
 anti-TPO
jeune. Le diabète sucré est de maniement plus délicat et néces-
 anti-21-hydroxylase
site souvent le recours à l'insulinothérapie. Les insuffisances
 antitransglutaminase
ovariennes prématurées conduisent aux traitements substi-
Chapitre 10. Polyendocrinopathies auto-immunes   189

Tableau 10.2 Caractéristiques comparatives des PEAI-1 et 2.


PEAI-1 PEAI-2
Fréquence Très rare Fréquente
Âge habituel de début Petite enfance Adulte
Liaison génétique Gène AIRE Système HLA
Mode de transmission Autosomique récessif Autosomique dominant
Parents habituellement sains, un enfant sur Au moins un parent atteint, un enfant sur deux
quatre atteint atteint
Facteurs favorisants Consanguinité Sexe féminin
Manifestations habituelles Triade de Whitaker : Thyropathies auto-immunes
– candidose Diabète sucré
– hypoparathyroïdie Insuffisances surrénales
– insuffisance surrénale Insuffisance ovarienne
Autres atteintes Vitiligo Vitiligo
Pelade Pelade
Malabsorption intestinale Maladie de Biermer
Insuffisance ovarienne Maladie cœliaque
Insuffisance hypophysaire Myasthénie
Thyroïdite auto-immune
Diabète sucré (rare)
Atteinte rénale
Atteinte bronchiolaire
Asplénie

Bibliographie Kahaly GJ. Polyglandular autoimmune syndrome type II. Quaterly Medical
Review Presse Med 2012 ; 41 : e663–70.
Dittmar M, Kahaly GJ. Polyglandular autoimmune syndromes : immunogenetics­ Proust-Lemoine E, Saugier-Veber P, Wémeau JL. Polyglandular autoi­mmune
and long-term follow-up. J Clin Endocrinol Metab 2003 ; 88 : 2983–92. syndrome type I. Quaterly Medical Review Presse Med 2012 ; 41 :
Eisenbarth GS, Gottlieb PA. Autoimmune polyendocrine syndromes. N Engl e651–62.
J Med 2004 ; 350 : 2068–79.

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