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‫الجمهورية الجزائرية الديموقراطية الشعبية‬

République Algérienne Démocratique et Populaire.

Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.

Université Hamma Lakhder _ Eloued

Faculté des Sciences naturelles et de la vie

Master 2 Toxicologie

Module :Immuno--toxicologie

Groupe : 05

Dysthyroïdie auto-immune infraclinique et diabète

Présenté par :
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Proposé par : YOUMBAI Asma

Année universitaire 2021/2022


1. La présentation de l’article

Titre : Dysthyroïdie auto-immune infraclinique et diabète

Revue : ELSEVIER MASSON (Immuno-analyse et biologie spécialisée (2008) 23, 386—388)

Auteur principale : R. Kochkara

2. Résumé :

- Le diagnostic d’une dysthyroidie chez un patient diabétique est souvent tardif.

- Les anticorps anti-TPO étaient présents dans 37 % des cas de patients diabétiques type 1,
les AATG étaient présents dans 11,42 % de la même population.

- La prévalence de ces AAT chez les diabétiques de type 2 était moins marquée.

Mot clés : Diabète type 1 ; Diabète type 2 ; AAT ; AATPO ; AATG

3. Introduction :

Les maladies auto-immunes sont des maladies dans lesquelles les lésions observées sont
dues à la mise en jeu d’une réaction immunitaire vis-à-vis des constituants du soi. Cependant, il
est important de savoir que la présence d’anticorps non pathogènes, généralement à taux faible,
est un phénomène normal chez un sujet sain. Les MAI ne peuvent donc être définies que sur un
ensemble de critères cliniques et biologiques déterminés, parmi lesquels le titre des autoanticorps
est fondamental.

4. Matériel et méthode

Par une méthode immun-métrique avec marqueur luminescent, Il s'agit d'une étude
rétrospective de 6 mois En 2005, 92 patients diabétiques hospitalisés dans le service
d'endocrinologie de l'hôpital militaire tunisien ont bénéficié de l'étude AAT. L'étude a examiné
deux groupes :

• Le premier groupe comprenait 35 patients atteints de diabète de type 1, 19 femmes et 16


hommes, âgés de 14 à 35 ans.
• Le deuxième groupe était composé de 57 patients atteints de diabète de type 2, 30 hommes et 27
femmes, âgés de 40 à 57 ans.

5. Résultats :

- L’étude de la prévalence des AAT chez 35 patients diabétique type 1 ramène un


pourcentage de 37 % de patients chez qui la recherche des AATPO seuls a été positive.

- la positivité de ces AAT chez les diabétiques de type 2, mais la fréquence de la positivité
de ces anticorps est moindre, et ne dépasse pas les 23 % pour les AATPO seuls :

6. Discussion

Ils ont décrit la discussion suivante :

- 31,4 % chez les diabétiques de type 1 alors que cette fréquence atteint à peine les 7 %
chez les diabétiques de type 2. La fréquence des AAT est plus importante chez les
femmes diabétiques de type 1 que chez les hommes, probablement en raison des
différences hormonales.

- Les diabétiques de type 2 présentent eux aussi des AAT à un pourcentage moindre par
comparaison aux diabétiques de type 1.

7. Conclusion

Les origines auto-immunes de nombreuses maladies endocriniennes sont connues de longue


date, dont certaines sont très fréquentes, et l'auto-immunité participe aux facteurs fondamentaux
de leur pathogenèse : c'est le cas du diabète de type 1 et de la thyroïdite chronique.

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