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iologie et Physiologie de la Reproduction
Thème
Présenté par :
Devant le Jury :
Président : Ouldjaoui Abdallah Prof. Université Oum El Bouaghi
Kenza
Je dédie ce modeste travail :
À l’homme de ma vie, mon exemple éternel, mon soutien
moral et source de joie et de bonheur, celui qui s’est
toujours sacrifié pour me voir réussir, que dieu te garde
dans son vaste paradis, à toi mon père.
À la lumière de mes jours, la source de mes efforts, la
femme de mon coeur, ma vie et mon bonheur, maman que
j’adore.
À celles qui ont partagé mes maux et mon bonheur ; les
fleurs de ma vie : Lamia, Asma et bouchera, Fatima,
chadia.
À mes formidables amies.
A tous ceux qui m’ont aide et soutenu de près ou de loin
À tous ceux qui m’aime … je les remercie tous.
menal
Sommaire
ETUDE BIBLIOGRAPHIQUE
La partie théorique
II -1-L’endométriose……………………………………………………………………………………………………..……16
II -2-Le syndrome de Sheehan………………………………………………………………………………………..….16
II -3-Le fibrome……………………………………………………………………………………………………………..…..16
II -4-Le cancer de l'ovaire………………………………………………………………………………..………………...16
II -5-L’insuffisance ovarienne prématurée(IOP)…………………………………………………………….…….16
II -6- Le syndrome prémenstruel ……………………………………………………………………………………….17
II -7-syndrome polykystique ovarien……………………………………………………………………………………17
II -8-la dysménorrhée………………………………………………………………………………………………………….17
II -9-La maladie inflammatoire pelvienne (MIP) ………………………………………………….………………17
II -10-La salpingite …………………………………………………………………………………………..………………….17
II -11-Le vaginisme…………………………………………………………………………………………..………………….18
III -1-Définitions……….………………………………………………………………………………………………………..19
III-2- Classification……………….…………………………………………………………………………………………….20
III-3-Les signes……………………………………………………………………………………………………………………22
III-4-Les étiologies……………………………………………………………………………………………………………..22
III -5-Les Complication….………………………………………………………………………………………………….…23
III-6-la Physiopathologie….………………………………………………………………………………………………….24
III-7-le Diagnostic : …………………………………………………………………………………………………………….26
III-7-1-1-L’échographie ovarienne………………………….……………………………………………………….26
III-8-1-Induction de l'ovulation…………………………………………………………………….……..…….…….29
III-8-2-Citrate de clomifène……………………………………………………………….………………………….…29
III-8-3-La metformine ……………………………………………………………………………………..…..………29
III-8-4-Antiandrogènes …………………………………………………………………………………..…………...30
III-8-5-Statines.… ……………………………………………………………………………………………..………….30
III-8-6-Les gonadotrophines………………………………………………………………………………..…………31
III-8-7-1-Annexectomie ………………………………………………………………………………………….…31
Partie Pratique
Résultats et discussion
V-Résultats et discussion
Conclusion
les références
l’annexe
résumé en arabe
résumé en français
A Delta 4 androstènedione
CC Citrate de clomifène
DHEA Déhydroépiandrostérone
DP dysménorrhée primaire
DS dysménorrhée secondaire
LH Hormone lutéïnisante
PRL Prolactine
T Testostérone
Figure Le titre page
2015 – 2018
Numéro de Graphique. Titre Page
2 Bases physiopathologie 26
Introduction
L’ovaires joue un rôle important dans le système reproducteur ainsi que la trompe de
Fallope et l’utérus, ou l’ovaire responsable de la production d’œuf (Traci c. Johnson.
2016) et alterne chaque ovaire sur la production d’un œuf par la production d’un œuf par
mois. (Robert M. 2015).
La rôle de l’ovaire ne se limite pas à la production d’œufs, mais produit des hormones
sexuelles importantes pour le corps des femmes : l’hormone œstrogène responsable du
développement des organes génitaux féminins pendant la puberté (Robert M. 2015),
l’hormone progestérone a plusieurs rôles permet eux, empêche les contraction
musculaires utérines… (1)
L’ovaire peut être infectée avec de nombreux problèmes, peut être le plus commun c’est
les kystes ovariens. (Robert M. 2015).
Le syndrome de Stein-Leventhal, Ovaires Poly-Kystiques (OPK), aussi appelé polykystose
ovarienne, est une maladie encore mal connue touchant les ovaires et dont les effets sont
nombreux. Décrit initialement en 1935 par Stein et Leventhal, (Amato P et Simpson JL,
2004). À l'époque, et sans échographie, Stein et Leventhal pensaient que le syndrome des
ovaires polykystiques était une multitude de kystes autour des ovaires, empêchant
l'ovulation. Grâce aux techniques d’imageries, on s'est en fait rendu compte qu'il ne s'agit
pas de kystes mais de follicules qui n'arrivent pas à maturité et qui s'accumulent dans les
ovaires (Torrea et Fernandeza, 2007).
La définition de ce dernier est encore sujette à controverse. Depuis le consensus de
Rotterdam en 2003, après avoir écarté les autres causes d’hyperandrogénie :
- Oligo-ovulation ou anovulation chronique.
- Hyperandrogénie biologique et/ou clinique.
- Ovaire polykystique à l’échographie (plus de 12 follicules de 2 à 9 mm sur au moins un
des ovaires) et/ou volume ovarien>10cm3.
Le kyste ovarien constituent l'un des motifs les plus fréquents de consultation en
gynécologie,(Ardaens Y, et al; 2007) est sont des troubles endocriniens(Glob J
Si . 2015) et métabolique très fréquent : c’est l’endocrinopathie la plus commune de la
femme en période d’activité génitale (6 à 8 %) et constitue la première cause d’infertilité
par anovulation (Amato et Simpson, 2004).
Introduction
Kyste ovarien est causé par un déséquilibre hormonal chez les femmes qui se traduit par
des cycles menstruels irréguliers avec des règles peu abondantes (oligoménorrhée) ou
Absentes, une acné persistante et une pilosité importante (hirsutisme). Tous ces
symptômes ne sont pas toujours présents, ce qui rend le diagnostic assez difficile (Lujan
ME et al. 2008) ; (Cheung AP. 2010).
En Algérie cette maladie à connus une large propagation notamment chez les femmes
juste avant l la ménopause, c’est pour cette raison que nous avons essayé de connaitre les
facteurs favorisant l’apparition de cette maladie, ainsi que la fréquence de cette maladie
en fonction de l’âge.
De notre étude, nous avons ressayé de comprendre les factures menant à la kyste
ovarienne. Lorsque plusieurs éléments ont été discutés dans plusieurs chapitres.
Conclusion
Kyste ovarien est une pathologie endocrinienne. Son appellation fait référence à l’un des
aspects de ce syndrome visible à l’échographie, à savoir l’accumulation autour des ovaires de
multiples petits kystes. Ces kystes sont en réalité des follicules qui refusent d’entrer en
croissance lors de la dernière étape de la phase folliculaire. Les mécanismes
physiopathologiques à l’origine des kystes ovariens sont très peu connu et ils ne peuvent pas
s’expliquer par une cause unique.
Le kyste ovarien touche les ovaires, il a un impact sur tout l’équilibre hormonal et peut
entrainer différentes complications au niveau métabolique, cardiovasculaire, reproductif mais
aussi général. Parmi les complications possibles on note:
une hypofertilité ; une intolérance au glucose et un diabète de type 2 ; des anomalies
lipidiques (hypertriglycéridémie, hypercholestérolimie) ; une hypertension artérielle et des
maladies cardio-vasculaires.
Des signes gynécologiques : règles irrégulières, des saignements excessifs pendant les règles
et des troubles cutanés, conséquences de l’androgynie.
En Algérie cette maladie a connu une large propagation, les statistiques montrent une
augmentation accrue du nombre de femmes atteinte de cette maladie dans cette dernière
décennie.
Nous avons essayé à travers cette étude de contribuer aux connaissances des facteurs qui
peuvent influencer l’apparition de cette maladie chez les femmes de la région d’Oum El
Bouaghi.
Les résultats montrent que le taux d’androgène ; l’obésité et l’infertilité favorisent
l’apparition de cette maladie.
Pour prévenir le kyste ovarien il faut procéder les mesures suivantes :
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Référence en arabe
اﻟﻤﺮﻛﺰ اﻟﻌﺮﺑﻲ ﻟﻠﺘﻌﺮﯾﺐ واﻟﺘﺮﺟﻤﺔ. طﺐ اﻟﻨﺴﺎء ﺑﻘﻠﻢ ﻋﺸﺮة أﺳﺎﺗﺬة.2007. .. ﺻﺎدق ﻓﺮﻋﻮن.د. أ,. ﻣﺤﻤﺪ اﻟﺴﻨﻮﺳﻲ.د.أ
. دﻣﺸﻖ.واﻟﺘﺄﻟﯿﻒ و اﻟﻨﺸﺮ
Référence électronique :
2- http://l2bichat2012-2013.weebly.com/uploads/1/3/9/0/13905422/rono-cours-ue7.pdf.
4- https://www.sante-sur-le-net.com/sante-femme/gynecologie/kyste-ovarien/
5- http://www.larousse.fr/encyclopidia/medical//kyste de l’ovaire/15066
6- http://www.chirugievisceralebourgoin.fr/kyste -ovarien.htm/
7- http://m.wikihow.com
8 -http://aje.oxfordjournals.org/content/161/6/520.long
9- http://www.nhs.uk/condition/polycystic-ovarien-syndrome/page/introduction.aspx.
1-Tableau des cas études :
AGE 31 32 43 24 25 36 17 29 31 23 19
ENFANTS 2 3 7 0 0 1 1 1
Poids (kg) 65 79 95 55 77 58 54 67 72 64 54
VILLE oui Oui Oui oui oui Oui oui oui Oui Oui Oui
COMPAGNE
FONECTIONNELLE oui Oui Oui oui Oui oui oui Oui Oui Oui
ORGANIQE Non
Volume 45 53 46 65 70 53 4 52 38 42 48
mm mm Mm mm mm mm mm mm mm mm mm
Œstradiol (pg /m) 120 95 80 112 125 223 230 156 112 45 85
FSH (ng /m) 20 3.5 16 8.4 4.55 3.8 10.15 12 9.2 5.4 48
Marier oui oui oui oui oui oui oui oui Oui
Enfants 6 0 3 0 6 0 0 0 1
Poids (kg) 49 82 47 78 68 67 81 68 68 67 72 84 63
Ville oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui Oui Oui
Compagne oui
Fonctionnelle oui oui oui oui oui oui oui oui oui oui Oui
Volume 42 48 39 38 67 57 35 44 58 75 50 48 38
mm mm mm mm mm mm Mm mm mm mm mm mm mm
Acné ++ - - - +++ + + + + + - ++ +
Testostérone (ng /m) 5 2.5 1.45 3.5 1.6 1.33 5.6 1.5 2.7 0.9 3.65 2.75 2.5
Œstradiol (pg /m) 205 110 33 120 98 18 30 116 223 180 164 95 187
FSH (ng /m) 5.80 4.5 6.57 5.17 16.5 7.55 42 20 15 24 11.75 8 5.6
LH (ng /m) 4.2 9.10 2.9 3.51 9.30 8 13 10.5 8.1 8.4 7.56 9.3 7.2
AGE 30 17 27 37 28 31 30 23 25
ENFANTS 1 0 3 4 1
VILLE oui oui Oui oui oui oui oui oui Oui
COMPAGNE
Poids (kg) 71 62 66 69 89 76 64 58 53
Volume 52 49 35 33 38 63 11 42 55
mm mm mm mm mm mm mm mm mm
Acné - - + - + ++ ++ + -
Testostérone (ng /m) 2.3 5.6 1.2 3 4.20 3.56 0.50 4.70 0.8
FSH (ng /m) 3.88 4.47 7.55 14 6.52 8.4 15.4 15.7 7.65
ﺗﻜﯿﺲ اﻟﻤﺒﯿﺾ ھﻮ اﺿﻄﺮاب اﻟﻐﺪة اﻟﺼﻤﺎء اﻷﻛﺜﺮ ﺷﯿﻮﻋﺎ ﻋﻨﺪ اﻟﻨﺴﺎء ﻓﻲ ﺳﻦ اﻹﻧﺠﺎب وﺗﺒﯿﻦ ﻣﻦ ﺧﻼل
دراﺳﺘﻨﺎ أن ﻧﺴﺒﺔ ﺣﺪوث ﺗﻜﯿﺲ اﻟﻤﺒﯿﺾ ﻟﺪى اﻟﻨﺴﺎء ﺗﺰداد ﺣﯿﺚ أظﮭﺮت اﻟﻨﺘﺎﺋﺞ أن اﻻﺑﺎﺿﺔ اﻟﻤﺘﻌﺪدة
.اﻟﻜﯿﺴﺎت ﺗﺆﺛﺮ ﻋﻠﻰ ﺻﺤﺔ اﻟﻤﺮأة اﻟﻤﺼﺎﺑﺔ
ﺣﯿﺚ ﯾﻤﻜﻦ أن ﯾﺴﺒﺐ ﻣﻀﺎﻋﻔﺎت ﻋﺪﯾﺪة ﺑﻤﺎ ﻓﻲ ذﻟﻚ اﻟﺴﻤﻨﺔ و اﻟﻌﻘﻢ و اﻻﺿﻄﺮاﺑﺎت اﻟﮭﺮﻣﻮﻧﯿﺔ و ﻣﺮض
اﻟﺴﻜﺮي وﻣﻦ اﺣﺪ اﻷﺳﺒﺎب اﻟﺮﺋﯿﺴﯿﺔ ﻟﺘﻜﯿﺲ اﻟﻤﺒﯿﺾ ھﻲ اﻟﻌﻮاﻣﻞ اﻟﺒﯿﺌﯿﺔ واﻟﻮراﺛﯿﺔ
Résumé :
Kyste ovarien est une maladie endocrinienne la plus fréquente chez les
femmes âge de procréer. Notre étude statistique a montre quel ‘incidence du
kyste ovarien chez les femmes augmente. Les résultats obtenus ont montré
que l’ovulation kystique affecte la santé des femmes infectées.
Ou il peut causer plusieurs complications. Y compris l’obésité, l’infertilité, les
trouble hormonaux et le diabète, l’une des cause les plus importantes des
kystes ovariennes est les facteurs environnement et génétique.
I -2-1-Embryologie de l’ovaire :
L’appareil génital féminin a essentiellement pour origine le mésoblaste intermédiaire, à
partir de la 4ème semaine du développement embryonnaire débute la formation
1
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie d’ovaire
2
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
3
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie l’ovaire
I -2-2-1-Structure :
Ces ovaires sont aplatis, ovoïdes, mesurent 3 à 5 centimètres de long chez la femme pour 1,5
centimètre d’épaisseur.(Bazot M., et al. 2014)
On y distingue deux zones :
La périphérie du stroma ou cortex comprend de nombreux follicules contenant des gamètes
femelles (ovocytes) à différents stades de développement. On peut aussi y observer la
présence de corps jaunes (follicules post-ovulatoires responsables de la production
d'œstrogènes et de progestérone), de follicules dégénératifs et de follicules atrétiques.
La zone centrale du stroma ou zone médullaire est quant à elle constituée d’un tissu
conjonctif fibreux dans lequel sont localisés les vaisseaux sanguins et lymphatiques et les
nerfs. On y note notamment la présence d'artères spiralées appelées artères hélicines.
(Alizée B. 2017)
4
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
I -2-2-5-LES Follicules :
Le follicule primordial (35μm) : Les cellules folliculaires forment une couronne de cellules
aplaties qui entourent l’ovocyte.
Le follicule primaire (environ 45 μm) : Les cellules folliculaires primaires forment une seule
couche de cellules cubiques.
Le follicule secondaire (50 à 180 μm) : Les cellules folliculaires se sont multipliées pour
former 4 à 5 couches de cellules qui constituent la granulosa.
5
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
A. Fosse Paravésica
B. fosse pré-ovarique
C. récessus tubo-ovarique
D. cul-de-sac postérieur de la fosse préovarique
F. fosse para-rectale et cul-de-sac recto-utérin
1. vessie
2. ligament rond
3. trompe utérine
4. ligament suspenseur de l’ovaire
5 uretère
6 ovaire
7 pli recto-utérin
8 rectum
6
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
I -2-2-8-Vaisseaux et nerfs :
La vascularisation artérielle est assurée par deux artères : artère ovarienne et l’artère
utérine. L’artère ovarienne nait de la face antérieur de l’aorte abdominale au niveau de la 2e
vertèbre lombaire, descend obliquement en bas et en dehors et croise en avant l’uretère
avant de se diviser en deux branches. Ces branches s’anastomosent avec les branches
homologues de l’artère utérine pour former une arcade sous ovarienne Les ovaires sont
drainés par les veines ovariennes ; la veine ovarienne droite rejoint la veine cave inférieure
et la veine ovarienne gauche rejoint la veine rénale gauche. (FRANK H. 2003)
7
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
I -2-3-Histologie
L’ovaire est revêtu par un épithélium pavimenteux ou cubique simple. il comprend deux
zones : la corticale et la médullaire. :
a- La zone corticale :
Rôles :
- Support au développement folliculaire (thèque externe).
- Production des hormones stéroïdes (thèque interne). (Inès M. 2010)
8
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
I -2-4-physiologie :
Les ovaires sont des glandes génitales femelles assurant une double fonction : d’une part
ils représentent les sites de l’ovogenèse en libérant les ovules au cours de l’ovulation de
manière cyclique pendant l’année. Ce cycle s’interrompt au cours de la grossesse. D’autre
part les ovaires sont également des organes endocrine produisant des hormones, les
œstrogènes, la progestérone et les androgènes. Ces deux processus d’ovulation et de
sécrétion hormonale ovarienne sont contrôlés par la libération cyclique d’hormones
gonadotropes par l’antéhypophyse, LH et FSH. (Heath JW., et al. 2008)
9
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
I -2-4-1-l’ovogenèse :
Est la formation des gamètes femelles ou ovules. Celle-ci débute très tôt dans la vie d’une
femme. C’est à la quinzième semaine de la vie embryonnaire que l’ovogénèse débute par la
multiplication des ovogonies (2n) ou cellules souches. Cette multiplication très active par
mitoses se poursuit jusqu’au septième mois de la vie foetale pour aboutir à la constitution
d’un stock total d’environ 7 millions d’ovogonies.
A ce stade, les ovogonies sont cernées par les cellules folliculeuses, ce qui stoppe les mitoses
et déclenche la première division de la méïose : les ovocytes I, ainsi obtenus, ne finissent pas
cette division mais se bloquent à la fin de la prophase I.
Entre la puberté et la ménopause, la méïose ne reprendra que pour les ovocytes I des
follicules de Graaf (un seul follicule par cycle de 28 jours) suite au pic de LH : on obtiendra
des ovocytes de deuxième ordre ou ovocytes II. De nouveau, ceux-ci se bloquent au stade
10
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
métaphase 2. Il faut une fécondation par un spermatozoïde pour que l’ovocyte II finisse sa
2ème division de méïose. (HELENE B. 2007).
I -2-4-2-Folliculogénèse
Ensemble des processus par lesquels un follicule primordial va évoluer vers un follicule mûr
pour atteindre l’ovulation ou regrésse par apoptose.
Se fait à partir du stock des follicules primordiaux constitué pendant la vie intra utérine,
Associée à l’ovogenèse.
La folliculogenèse n’est complète qu’à partir de la puberté.
Cette croissance est strictement parallèle à la croissance ovocytaire, tant au point de vue de
la durée que de la cinétique. En fin de croissance, sous l’effet du pic de LH, le follicule éclate
pour libérer un ovule au 14e jour : c'est l'ovulation. Ensuite, le follicule dégénère, prenant le
nom de corps jaune laissant une cicatrice à la surface de l'ovaire, le corps blanc : c’est la
lutéolyse. Cependant s’il y a grossesse le corps jaune se maintient pendant le 1 er trimestre.
(Ramé A et Thérond S. 2009)
11
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
Figure 10 : Représentation schématique d’un ovaire humain contenant les différents stades
de croissance (Folliculogenèse) (Guénard H., et al. 1996)
12
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
I -2-4-4-Ovulation :
L'ovulation se produit environ 10-12 heures après le pic de LH, (Pauerstein CJ., et al. 1978)
La poussée de LH est initiée par une élévation spectaculaire de l'œstradiol produit par le
follicule préovulatoire. Pour produire la concentration critique E2 nécessaire au
déclenchement de la rétroaction positive, le follicule dominant a presque toujours un
diamètre supérieur à 15 mm à l'échographie. (Cahill DJ., et al. 1998) Le début de la
poussée de LH se produit environ 34 à 36 heures avant l'ovulation et est un prédicteur
relativement précis pour l'ovulation temporelle. (Hoff JD., Et al. 1983) La poussée de LH
stimule la lutéinisation des cellules de la granulosa et stimule la synthèse de la progestérone
responsable de la poussée de FSH au milieu du cycle. En outre, la poussée de LH stimule la
reprise de la méiose et l'achèvement de la division de réduction dans l'ovocyte avec la
libération du premier corps polaire. Il a été démontré dans des cellules de granulosa
cultivées que la lutéinisation spontanée peut se produire en l'absence de LH. Il est supposé
que les effets inhibiteurs de facteurs tels que l'inhibiteur de la maturation des ovocytes ou
l'inhibiteur de la lutéinisation sont surmontés à l'ovulation. (Channing CP., et al. 1980)
I -2-4-5-La phase lutéale :
Durée du 14 e au 28 e jour d'un cycle typique. Il commence avec la formation du corps
jaune et se termine par la grossesse ou la lutéolyse (destruction du corps jaune). La FSH et la
LH stimulent ce qui reste du follicule mature après l'ovulation pour devenir le corps jaune.
Le corps jaune se développe et sécrète de la progestérone et de l'œstrogène, ce qui rend
l'endomètre plus réceptif à l'implantation. Si la fécondation ne se produit pas, les niveaux de
progestérone et d'œstrogène diminuent et le corps jaune meurt. Ces niveaux d'hormones
qui diminuent stimulent la FSH à commencer à recruter des follicules pour le prochain cycle.
Si la fécondation survient, HCG produite par le placenta précoce préserve le corps jaune,
maintenant les niveaux de progestérone jusqu'à ce que le placenta soit capable de produire
suffisamment de progestérone pour soutenir la grossesse. (Julie E., et al. 2017)
13
Chapitre I : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de l’ovaire
Les androgènes : se dit d'une substance hormonale qui provoque le développement des
caractères sexuels mâles. Cependant les androgènes sont produits aussi chez la femme,
durant la vie reproductive par : les ovaires et les surrénales.
Les principaux androgènes sont représentés par : Delta 4 androstènedione A, DHEA et la T
dont la fonction essentielle est de participer à la synthèse des œstrogènes. (Engelmann P.
1983)
14
Chapitre 1 : embryologie, anatomie, histologie, physiologie de
l’ovaire
15
Chapitre II: Les pathologies de l’appareil génital féminin
II -1-L’endométriose :
Est une pathologie avec les quelles les gynécologues doivent le plus couramment composer
est définie comme la présence de glandes et de stroma endométriaux à l’extérieur de
l’utérus. La présence de ces tissus ectopiques donne lieu à un processus inflammatoire
chronique liés aux œstrogènes. Cette pathologie affecte de 5 % à 10 % des femmes en âge
de procréer. (Waller KG., Et al. 1993)
II -2-Le syndrome de Sheehan
Est une nécrose ischémique de l’hypophyse antérieure secondaire à un état de choc brutal
et/ou prolongé au cours d’une hémorragie de la délivrance, il s’agit d’une complication rare
mais potentiellement grave du post-partum. Le mécanisme physiopathologique de cette
ischémie est mal élucidé, mais on considère actuellement l’hypotension en association avec
un vasospasme des artères hypophysaires comme étant à l’origine de ce syndrome.
(Sheehan HL et Murdoch R. 1938)
II -3-Le fibrome
Est souvent improprement employé pour désigner les tumeurs bénignes de l’utérus
constituées par un tissu analogue à celui du muscle utérin. Il s’agit en fait d’un myome, mais
les appellations fibromyome, léiomyome évoquent la nature histologique de cette
formation. (Ouali M. 2015)
II -4-Le cancer de l'ovaire
C’est un Processus prolifératif primitif ou secondaire, bénin ou malin, kystique, solide ou
végétant, siégeant au niveau de l’ovaire et dont la croissance n’est pas directement liée à un
dysfonctionnement hormonal. De façon générale, les cancers de l’ovaire restent longtemps
limités à la cavité abdominale.
La présence d’un cancer de l’ovaire à un stade avancé (quand il existe des lésions
péritonéales) peut s’accompagner d’une accumulation de liquide libre (ascite) dans la cavité
abdominale. (Pexa-T E., et al. 2012)
16
Chapitre II: Les pathologies de l’appareil génital féminin
Se définit par une aménorrhée de plus de quatre mois survenant avant l’âge de 40 ans, avec
un taux élevé de gonadotrophines (Follicule Stimulating Hormone (FSH) supérieure à 40
UI/l) sur au moins deux prélèvements distincts faits à quelques semaines d’intervalle. Cette
pathologie est aussi appelée « ménopause précoce » mais ce terme doit être évité pour
deux raisons essentielles : La première est la différence d’évolution de l’insuffisance
ovarienne qui, dans certains cas d’IOP n’est pas définitive contrairement à la ménopause
physiologique. La deuxième raison est liée à l’impact négatif sur le psychisme des jeunes
patientes lors de l’annonce diagnostique du mot ménopause. (Christin-M S. 2006)
II -6-Le syndrome prémenstruel
Il est la constellation de symptômes psychologiques, comportementaux et physiques qui
apparaissent durant la phase prémenstruelle ou lutéale du cycle menstruel et disparaissent
après le début des règles. (Pearlstein TB et stone AB. 1998)
II -7- syndrome polykystique ovarien
Est la pathologie endocrinienne la plus fréquente de la femme préménopausée , une
résistance à l’insuline est fréquemment retrouvée chez les patientes affectées par ce
syndrome, jouant probablement un rôle physiopathologique important . (Jardena P et
François P. 2009)
II -8-la dysménorrhée
La dysménorrhée primaire est une douleur crampiforme et récidivante qui se manifeste lors
des menstruations sans qu’aucune pathologie connue n’en soit la cause. La dysménorrhée
secondaire est une douleur associée aux règles, causée par une maladie pelvienne. La
douleur ressentie est causée par une ischémie utérine qui apparaît lors des contractions du
myomètre. (Nancy D et Julie M. 2011)
II -9-La maladie inflammatoire pelvienne
Réfère à une infection aigüe des organes génitaux supérieurs de la femme impliquant
l’utérus et/ou les tubes de Fallope et/ou les ovaires. Souvent les organes pelviens voisins
sont également impliqués ce qui résulte en endométrite, salpingite, oophorite, péritonite,
17
Chapitre II : Les pathologies de l’appareil génital féminin
II -10-La salpingite
correspond à une infection tubaire secondaire à l’ascension de germes du vagin à travers le
col vers l’endomètre puis les trompes et souvent vers les structures voisines. (Université
Pierre et Marie Curie Gynécologie Niveau DCEM2 2003)
II -11-Le vaginisme
Se définit comme un rétrécissement de l’entrée du vagin, suit à une contraction pasmodique
involontaire du faisceau interne du muscle releveur de l’anus. Cette contraction apparait lors
d’un essai, réel ou fantasmé, d’introduire quelque chose dans le vagin.
(Schwendke A., et al. 2000).
18
Chapitre III : kyste de l’ovaire
III-1-Définitions :
KYSTE : cavité anormale isolée des tissus voisins par une paroi qui lui est propre, et
contenant une substance liquide ou molle, parfois solide.
OVAIRE : glande génitale de la femme, paire située dans la partie inférieure de la cavité
péritonéale, près du pavillon des trompes de l'utérus. (MANUIL A. 1999)
UN KYSTE DE L'OVAIRE : sont des problèmes gynécologiques (Hongqian L., et al.
2013).est des troubles endocriniens (Lauritsen MP., et al. 2014) est un sac rempli de
liquide ou de matériel semi-liquide qui apparaît dans un ovaire (Shannon M et Grabosch
MD. 2017).
Environ 5% des femmes développent un kyste de l'ovaire au cours de leur vie, ils peuvent
survenir à tout âge et sont bénins dans 95% des cas. (Ardaens Y., et al. 2007)
19
Chapitre III : kyste de l’ovaire
III -2-Classification
Les kystes ovariens sont tout d’abord subdivisés en kystes fonctionnels et en kystes
organiques.
III-2-1- Kystes fonctionnels
• Le kyste folliculaire résulte d’une variation du processus ovarien physiologique : le
follicule grossit pendant la phase folliculaire ; il mesure généralement 2 à 3 cm juste avant
l’ovulation. Si l’ovulation ne se produit pas, le follicule continue de grossir et forme un
kyste.
• Le kyste du corps jaune est un autre type de kyste fonctionnel : le corps jaune formé
après la rupture folliculaire peut être large, parfois jusqu’à 6 cm, et persister au-delà des
deux semaines de la phase lutéale. Il se forme alors un kyste, parfois hémorragique.
(Blanc B. 2003)
20
Chapitre III : kyste de l’ovaire
Il existe une grande variété de kystes organiques bénins émanant soit des cellules
germinales, soit des cellules épithéliales, soit du stroma ovarien.(Alain A. 2013)
On en distingue différents types : le kyste dermoïde, formé d'une architecture cellulaire
identique à celle de la peau, le kyste mucoïde, dû à une sécrétion locale de mucine
(substance de consistance pâteuse composée de sucres complexes), et le kyste séreux (de
contenu plus fluide). (4)
21
Chapitre III: kyste de l’ovaire
III -4-Etiologie :
une hyperandrogénie .
Résistance à l'insuline accompagnée d'insuline. (Bouchard Ph. 2003)
Un dysfonctionnement de l'axe hypothalamo-hypophyso-ovarien peut également être à
l'origine de troubles fonctionnels. (Bazot M., et al. 2000)
L’Obésité.
génétiques et/ou environnementaux. (Torre A et Fernandez H. 2007)
22
Chapitre3 : kyste de l’ovaire
3-5-LES COMLICATION :
23
Chapitre III : kyste de l’ovaire
L'éventail des anomalies rencontrées dans un kyste ovarien ne peut être expliqué par une
cause unique. Si les anomalies de sécrétions des gonadotrophines contribuent au
mécanisme pathologique, il semble que la maladie soit d'origine primitivement ovarienne.
Plusieurs étapes, contribuant à ce qui semble être un cercle vicieux, sont maintenant
établies. (Fernandez H. 1999).
-Hyperandrogénie
En réponse à la LH, la thèque synthétise des androgènes. La biosynthèse des androgènes
requiert le cytochrome P-450c17, enzyme aux activités 17 hydroxylase et 17–20 lyase
nécessaire pour synthétiser l'androstènedione. Cet androgène est alors converti par la 17
hydroxysteroid-déshydrogénase (17-HSD) en testostérone ou est aromatisé par l'aromatase
(cytochrome P-450arom) pour former l'estrone. Les études in vivo comme in vitro (en
cellules cultivées de thèque) suggèrent que la thèque des femmes atteintes de kyste ovarien
convertirait plus facilement les précurseurs androgènes en testostérone que la thèque des
femmes normales, ce qui expliquerait en partie l'hyperandrogénie. L'explication moléculaire
du phénomène pourrait impliquer une altération de la voie des mitogen-activated protein
kinases des cellules de la thèque (Nelson-Degrave VL., el al. 2005).
La LH contrôle la synthèse d'androgène des cellules de la thèque alors que la FSH induit
l'activité aromatase des cellules de la granulosa. Quand la sécrétion de LH augmente par
rapport à la FSH, les ovaires synthétisent préférentiellement des androgènes. Or, la
fréquence de libération de GnRH détermine, en partie, la proportion relative de LH et de FSH
synthétisée par l'antéhypophyse : plus la fréquence de libération de GnRH est grande plus la
synthèse de LH est favorisée au détriment de la FSH. Il semble que les femmes atteintes du
kyste ovarien aient une fréquence accrue de libération de LH (et donc de GnRH) , ce qui
contribuerait aussi à l'hyperandrogénie. On ne sait pas s'il s'agit d'une anomalie intrinsèque
du générateur d'impulsion de GnRH ou s'il est provoqué par les niveaux relativement bas de
la progestérone résultant de la pauciovulation. En effet, la progestérone est connue pour
ralentir l'oscillateur arqué, ce qui pourrait expliquer l'accélération de la pulsatilité de la GnRH
chez les femmes atteintes du kyste ovarien (Eagleson CA., et al. 2000) ainsi que
l'augmentation de la LH et la Sur production d'androgène d'origine ovarienne.
24
Chapitre3 : kyste de l’ovaire
25
Chapitre3 : kyste de l’ovaire
III -7-DIAGNOSTIC :
III -7-1-Les examens complémentaire
III-7-1-1-L’échographie ovarienne :
L'examen gynécologique va tenter de préciser la taille du kyste, sa mobilité et son caractère
uni ou bilatéral.
L'échographie est le meilleur examen complémentaire pour le diagnostic et le bilan d'un
kyste ovarien. Elle est réalisée par voie abdominale ou par voie endovaginale. En cas de
kyste fonctionnel, l'échographie montre un kyste liquidien, à paroi fine. La ponction du kyste
peut se faire lors de l'échographie afin d'analyser le liquide ponctionné et d'en déterminer la
nature fonctionnelle ou organique.
26
Chapitre III: kyste de l’ovaire
27
Chapitre III: kyste de l’ovaire
28
Chapitre III: kyste de l’ovaire
III-8-Traitement :
Le traitement des kystes ovariens peut être très différent d'une femme à l'autre, et doit
être déterminé en fonction de l'âge de la patiente, de la taille et des caractéristiques du
kyste ainsi que du type de symptômes.
29
Chapitre III: kyste de l’ovaire
suggéré de commencer par ce traitement, puisque des études ont montré une
amélioration du taux d’ovulation avec la metformine seule, mais pas du taux de grossesse
(Vause TDR, Cheung AP, 2013). Les études comparant le recours au CC seul et l’association
CC / metformine ont ré- vélé un accroissement de l’ovulation et du nombre de grossesses,
mais pas du taux de naissances vivantes au delà de celui que permet le CC seul. La
metformine peut cependant être ajoutée au CC chez les femmes présentant une résistance
à cette molécule, surtout chez celles qui sont plus âgées ou qui présentent une obésité
viscérale insuline (Vause TDR, Cheung AP, 2013). Le traitement peut commencer par 250
mg, 1 f.p.j., afin de réduire au minimum les effets gastro-intestinaux, puis augmenter
progressivement de 250 mg/j toutes les semaines jusqu’à 500 mg, 3 f.p.j., ou 850 mg, 2
f.p.j (Vause TDR, Cheung AP, 2013 )
III-8-4- Antiandrogènes :
La spironolactone , le flutamide et le finastéride sont des antiandrogènes qui agissent sur
le kyste ovarien en diminuant les taux d'androgènes, réduisant ainsi les signes d'hirsutisme
et d'acné. Ces anti-androgènes peuvent également améliorer les niveaux de lipides, qui
peuvent être élevés chez les patients atteints de kyste ovarien. (Studen KB, et al. 2011)
La spironolactone, à raison de 25 à 100 mg deux fois par jour, est l'antiandrogène le plus
utilisé en raison de sa sécurité, de sa disponibilité et de son faible coût. En raison du risque
accru de tératogénicité pour le fœtus mâle (formation génitale opposée), la contraception
est recommandée lorsque les patients utilisent des antiandrogènes pour le traitement du
SOPK. (Nair S. 2007).
III-8-5-Statines
Les statines sont considérées comme ayant une place dans le traitement du kyste ovarien
en raison de leur capacité à réduire les niveaux de testostérone, ainsi que du cholestérol à
lipoprotéines de basse densité (LDL-C), des triglycérides et du cholestérol total (Gao L., et
al. 2012) Dans une comparaison de la simvastatine (Zocor, Merck) et de la metformine
chez les femmes atteintes de kyste ovarien, les niveaux de testostérone totale ont été
réduits de 17,1% et de 13,6%
30
Chapitre III : kyste de l’ovaire
III-8-6-Les gonadotrophines :
Les gonadotrophines sont efficaces dans les cas des kystes ovariens, parce qu'elles
modifient le rapport LH/FSH en apportant de la FSH. (Aly A. 2015)
III-8-7-1-Annexectomie
Il s'agit de l'ablation de l'ovaire porteur du kyste et de la trompe utérine homolatérale.
L'annexectomie est préconisée chez la femme ménopausée ou lorsque le kyste est suspect
de malignité. Dans ces cas, elle est souvent bilatérale. (Ben SAID S. 2000) (Fahorusso O
etRitter.1988)
31
Chapitre III : kyste de l’ovaire
III-8-7-2-Ovariectomie
Il s'agit de l'ablation de l'ovaire porteur du kyste. L'ovariectomie est préconisée chez la
femme ménopausée ou lorsque le kyste est suspect de malignité. Dans ces cas, elle est
souvent bilatérale. (Fahorusso O. Ritter. 1988)
III-9-La Prévention :
Même s’il n’existe aucun moyen pour empêcher le développement des kystes ovariens,6
cependant, l'examen gynécologique de routine peut détecter les kystes ovariens tôt
(Velencia H. 2017), et les examens pelviens réguliers sont un moyen de faire en sorte que
les modifications des ovaires soient diagnostiquées le plus tôt possible.6
Les kystes ovariens bénins ne deviennent pas cancéreux, mais les symptômes du cancer de
l'ovaire peuvent imiter les symptômes d'un kyste ovarien. Il est donc important de consulter
votre médecin et de recevoir un diagnostic approprié pour signaler à votre médecin
(Velencia H. 2017) les symptômes suivants:
-changements dans votre cycle menstruel
-douleur pelvienne continue
-perte d'appétit
- perte de poids inexpliquée
-le ventre gonflé (Velencia H. 2017)
Mais il est possible de réduire votre risque de kystes problématiques et il existe des options
médicales pour le traitement et l’élimination des kystes ovariens douloureux ainsi(7) :
-Arrétez de fumer car cela augmente le risque de kyste de l’ovaire. (8)
-Perdre du poids. (9)
-Le surpoids peut contribuer à votre risque de développer des conditions telles que le kyste
ovarien qui augment votre risque de kyste de l’ovaire si vous êtes en surpoids, puis faites ce
qui vous atteindre un poids santé. (9)
32
Résultat et discussion La partie pratique
Notre étude sur le kyste ovarien avait pour but d'essayer de comprendre les facteurs
communs de l'émergence de cette maladie afin de recueillir des informations sur les
patients et d'analyser cette information
Il s'agit d'une étude réalisée au service de gynécologie obstétrique de L'hôpital Slimane
Amirat à Ain Mlila et Omar Hamouda , sur une période de 4 mois allant 2018.
L'information a été prise du Département des Archives de la clinique de maternité et Ces
patients ont répondu également un questionnaire visant à recueillir les données cliniques
et biologiques en rapport avec le dysfonctionnement étudié. Cette information contient :
L’âge
L’obésité
Lieu de vie
L’acné
Le taux de testostérone
L’infertilité
Œstradiol
Le taux de LH et FSH
Triglycéride
33
La partie pratique Résultats
tats et discussion
V-Résultats et discussion
V-1-La
La relation entre kyste ovarien et l’âge :
13%
54% [20-30]
33%
[30-40]
[40-60]
Le kyste d'ovaire atteint toutes les classes d'âges. L'analyse des classes d'âges dans notre
étude a montré que les classes d'âges les plus touchées sont respectivement celles de20
de20-
30 ans En pourcentage (54%), et de 30-40ans
30 En pourcentage (33%) et de (44
(44-60) ans En
pourcentage (13%).
La proportion cette maladie est liée à l’activité sexuelle élevée des femmes ((Hassan I et
Keen A. 2011), qui en résulte d'une stimulation ovarienne excessive par les
gonadotrophines hypophysaires (Ben Tounes A. 1999). Une forte élévation des
endogène, LH, testostérone et l’insuline chez les femmes entre (20-30)
(20 30) ans contribue à
l’apparition de cette maladies (Hassan
Hassan I et Keen A. 2011) .Ben Tounes en 1999 également
à trouvé que les femmes les plus touchés sont celle de la phase poste pubertaire et pré
ménopausique. (Ben Tounes A. 1999)
34
La partie pratique Résultats et discussion
V-2-La
La relation entre kyste ovarien et l’obésité :
13%
obésité normal
obésité Anormal
87%
Les résultats obtenus ont montré que 85% des cas avait un excès de poids. Cela confirme
la relation entre kyste ovarien et l’obésité.
Bien que l'obésité n'ait pas de rôle causal dans le développement du syndrome, mais soit
plutôt la conséquence de l’insulino-résistance
l’insulino 2007), l'excès
(Torrea A et Fernandeza H, 2007)
d'adiposité abdominale augmente la résistance à l'insuline et ses conséquences cliniques,
y compris l’aspect reproductive.
reproductive. L'excès de graisse abdominale et l'élévation de l’IMC
sont donc les principales causes de résistance à l'insuline, d'hyperinsulinisme et
d'hyperandrogénémie. (Poretsky
Poretsky L., et al.1999)
35
La partie pratique Résultats et discussion
V-3-La
La relation entre kyste ovarien et lieu de vie :
26,66%
campagne
73,64% la ville
Les résultats ont montré qu'une grande partie des patients de kyste de l'ovaire sont ceux
qui vivent dans la ville à un pourcentage égale à 73,64%. Alors que les patientes vivent en
compagne présente un pourcentage égale à 26,66 %.
36
La partie pratique Résultats et discussion
nomber de cas
20
18
16
14
12
10 19
8
6 11
4
2
0
absance d'acné présente d'acné
Les résultats montrent que la plupart des patientes atteint de la maladie souffrent d’acné,
nous avons enregistré 19 cas avec la présence d’acné, soit un pourcentage de 63%.
L’interprétation le plus probable de ces résultats est Le taux élevée d’androgènes
produits par les ovaires vont venir stimuler davantage les glandes sébacées et peuvent
donc provoquer une hyperséborrhée cutanée et augmenter le risque d’apparition de
l’acné. (Alizée B. 2017)
37
La partie pratique Résultats et discussion
V-5-La
La relation entre kyste ovarien et testostérone :
les cas
20
15
10 18
12
5
tesostérone
0
anormal normal
L'analyse de 30 patientes avec le kyste ovarien, montre que 18 cas possèdent un taux de
testostérone libre très élevée. alore que 12 cas ont taux de testostérone normale.
L’interprétation de l’augmentation de testostérone libre est un indicateur très sensible
d’hyperandroginisme (Dominique
Dominique B. 2002) résultent d’une sécrétion excessive du delta
4-androstènedione
androstènedione par l’ovaire au niveau des cellules de la thèque interne et du stroma.
Cette dernière sera métabolisée en testostérone (par la 17 β-hydroxystéroïde
hydroxystéroïde
déshydrogénase) par les tissus extraovariens (De geyter C,. et al. 2008).
l’hyperinsulinémie retrouvée dans le kyste d’ovaire est à l’origine d’une diminution de la
synthèse de protéines porteuses de stéroïdes sexuels (SHBG, pour sex hormone binding
globulin) donc d’une élévation de la testostérone libre et active d’où l’apparition des
signes cliniques d’hyperandrogénie (Droumaguet C. 2010).
38
La partie pratique Résultats et discussion
15
10 9
5
infertilité
0
infertilité infertilité
primaire secondaire
L’analyse des résultats sur 30 cas de kyste ovarien, montre que la plupart des personnes
infectées par la maladie souffrent d'un manque de fécondité élevée, ce qui équivaut à 21
cas ont une infertilité primaire et 9 cas ont une infertilité secondaire
L’interprétation de ces résultats due à l'anovulation chronique par arrêt de maturation
folliculaire (Eden JA, 1989).la croissance folliculaire est arrêtée lorsque les follicules
atteignent un diamètre de 4-8 mm. Parce qu'un follicule dominant ne se développe pas,
l'ovulation ne s'ensuit pas (Teede H., et Al. 2010). L'ovulation liée au kyste ovarien
s'accompagne le plus souvent d'irrégularité menstruelle. (Fernandez H. 2007).
Il a été démontré que le kyste ovarien est une cause fréquente d’infertilité, il a été
observé également que environ 90 % des malades infertile et souffre de kyste ovarien
possède un surpoids.. L'obésité affecte d’une manière directe l'infertilité, car elle réduit
l'efficacité du traitement de l'infertilité et induit un plus grand risque de fausse couche.
(Brassard M., et al. 2008)
39
La partie pratique Résultats et discussion
V-7-La
La relation entre kyste d’ovaire et l’œstradiol :
25
25
20
15
10 5
5 oestradiol
0
faible normal
L'analyse de résultats montre que la plupart des patients avec lee kyste ovarien possèdent
une concentration faible d'œstradiol inférieure à la concentration normale.
L'interprétation de ces résultats est due à l’augmentation
augmentation de la synthèse des androgènes
ovariens ; cette élévation du taux d’androgènes est a cause de l’insuffisance de l’activité
enzymatique de l’aromatase qui transforme les androgènes en œstrogènes par le granulosa
(Pugia M. 1998)
40
La partie pratique Résultats et discussion
V-8-La
La relation entre kyste ovarien et triglycéride:
20%
normal
anormal
80%
L’interprétation le plus probable de ces résultats est L’hyperandrogénie chez les malades du
kyste ovarien, cet hyperandrogénie exerce un rôle délétère sur le métabolisme lipidique en
favorisant l’élévation du cholestérol LDL et la diminution du cholestérol HDL (Godsland IF.,
et al .1987). Elle renforce ainsi les anomalies secondaires de l’hyperinsulinisme.
L’insuline a un effet anti-lipolytique,
lipolytique, favorisant le stockage des triglycérides dans l'adipocyte
et réduisant le déversement d'acides gras libres dans la circulation (Yki-Jarvinen
Jarvinen H et
Taskinen MR. 1988)
41
La partie pratique Résultats et discussion
25 24
20 18
15
12
10 8
5
les anneés
0
2015 2016 2017 2018
Notre étude montre que le taux d’apparition du kyste ovarien chez les femmes augmente
progressivement en fonction des années. C'est une cause fréquente de l'anovulation
chronique, qui se traduit par l’infertilité. Notre étude à l’hôpital d’Ain Fekroun Montre que
nous avons recensé 8 ,12 ; 17 et 24 cas du kyste ovarien en 2015, 2016,2017 et 2018
respectivement.
L’interprétation de cette résultat est liée probablement à des facteurs environnementaux
(augmentation pollutions et mauvais habitude alimentaires et l'inactivité physique…) et des
facteurs génétiques.
42
43