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La république Algérienne Démocratique et Populaire

‫وزارة التعليم العالي والبحث العلمي‬


Ministère de L’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique
‫جامعة الجياللي بونعامة خميس مليانة‬
Université de Djilali Bounaama khemis-miliana
‫كلية علوم الطبيعة والحياة وعلوم األرض‬
Faculté des sciences de la nature et de la vie et des
Sciences de la terre
Département : Sciences Agronomiques

Mémoire de fin d’étude


En Vue de l’Obtention du Diplôme de Master
Spécialité : Production Animale
Thème

Evaluation des Performances de


Reproduction Des Vaches Laitière Dans la
Région De Ain Defla
Soutenue le

Par : Melle FRIOUA Fatma Zohra

Devant le Jury
Président Mr. MEKHATI M MAA
Promotrice Mr. KHELILI A MAA
Examinateur Mr. KARIM A MCB

Promotion: 2022-2023
Remerciements
Avant tout, nous remercions « ALLAH » tout puissant de nous avoir
donné la force, la volonté et le courage pendant toutes ces années
d’études pour concrétiser ce travail.
Nous remercions notre encadreur, monsieur KHELILI Ahmed
d'avoir accepté de diriger ce mémoire avec beaucoup d'attention et de
patience et pour la confiance qu'il m'avait témoigné, sans oublier sa
disponibilité et son soutien permanent.
Nous remercions également Mr MEKHATI Mohamed pour avoir
accepté de présider le jury de ce mémoire.

Je remercie également Mr KARIM Abdelkadir pour avoir accepté


d’examiner ce travail.
Nos sincères remerciements à tous nos enseignants du
Département des Sciences de la Nature et de la via qui ont contribué à
notre formation et plus spécialement ceux de la spécialité science des
productions Animales.
Nous remercions les responsables de la ferme « Si Dhaoui
Ahmed »et« Benbrik Si Brahim »d'avoir accepté de réaliser ce travail
au niveau de la ferme
Enfin, nous tiens également à remercier toutes les personnes qui
ont participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.

Merci à tous.
Dédicaces

Tout d’abord je rends grâce à Dieu le tout puissant qui ma donné la force, le courage, la santé
et patience d’accomplir ce travail. Ces pages sont l’occasion pour moi de remercier toutes mes
proches m’ont prodiguée je la dédie spécialement : En premier, à mes chères parents :

«Naziha» et «Abdelbaki », qui ont toujours été présents à mes cotés.

Pour me soutenir et m’encourager

Pour tous les sacrifices que vous avez consentis pour mon éducation et mes études.
Pour tout l’amour que vous m’avez donné Je me serais surement pas réalisé ce chemin sans
votre aide constante. Aujourd’hui cette thèse est là pour vous montrer que vos efforts ne
furent pas vains.

Puisse Dieu vous prête une bonne santé et longue vie.

A ma sœurs qui leur souhaite une vie pleine de sourires et d'amour, tout le meilleur.

L'avenir est la chance et la réalisation de leurs rêves.

A mon amie Houyem je leur souhaite une vie agréable pleine

De joie et de bonheur

A mes collèges de promotion Production Animal

En fin je dédie ce mémoire à tous ceux qui de prés ou de loin ont reçu à notre

Formation et à La réalisation de ce travail.

Merci aussi à tous ceux que nous avons oubliés.

Yousra
Résumé

Pour évaluer les performances de reproduction des vaches laitière, une étude a été menée
pendant une période de 2 mois (février 2023 à Avril 2023). Les données ont été collectées de
2022 à la ferme bovine pilote «Si Dhaoui Ahmed» située dans la wilaya de Médéa.et la ferme
pilote « Benbrik Si Brahim » qui situe dans la wilaya d’Ain Defla. Cette étude a impliqué
l'observation de 26 vaches laitières de la race Montbéliarde et 27vaches laitières de la race
Holstein.

Dans cette étude, Le taux de réussite à la première insémination chez la race


montbéliarde et la race Holstein a été respectivement de 36%,35% et le pourcentage de
vaches nécessitant 03 saillies et plus a été de 40%, 23%respectivement, et l'âge au 1er vêlage
a été de 35.12±7.3, 32.11±10.22mois, L'intervalle vêlage-vêlage global a été de 385.96±35.62
et 391.37±44.52 j, Intervalle vêlages– première insémination à été de 156.69±12.33,
62.51±5.81, Intervalle vêlages - insémination fécondante, 105.92±41.02, 114.59 ±42.22.

Mots clés : vaches laitières, performances de reproduction, race Montbéliarde .race Holstein.
Abstract

To evaluate the breeding performance of dairy cows, a two-month study was conducted.
Data were collected for the year 2022 (February until April) at the model cow farm «Si
Dhaoui Ahmed» of the Monbiliard breed in the wilaya of Medea, as well as the model cow
farm « Benbrik Si Brahim » of the Holstein breed of the wilaya of Ain Defla, This study
included the control of 53 cows.

In this study, the success rate in the first insemination for the Billiard breed and the
Holstein breed was 36% and 35%, respectively, and the percentage of cows that required
three or more inseminations for fertilization was 40% and 23%, respectively, for the age at
first calving. It was 35.12 ± 7.3, 32.11 ± 10.22 months, the period between birth 1 and birth
was estimated to be 385.96 ± 35.62 and 391.37 ± 44.52 days, the time between birth and the
first inoculation after that was 156.69 ± 12.33, 62.51 ± 5.81, the period of birth - the period of
inoculation, 105.92 ± 41.02, 114.59 ± 42.22.

Keywords: dairy cows, reproductive performance, Montbéliarde breed. Holstein breed.


‫الملخص‬

‫لتقييم أداء تكاثر أبقار األلبان تم إجراء دراسة لمدة شهرين تم جمع بيانات عام ‪ <<2022‬فيفري إلى غاية شهر‬
‫افريل>> في مزرعة األبقار النموذجية سي ضاوي احمد لساللة المونبيليارد لوالية المدية و كذالك مزرعة األبقار‬
‫النموذجية بن بريك سي إبراهيم لساللة الهولشتاين لوالية عين الدفلى‪ ,‬شملت هذه الدراسة مراقبة ‪ 53‬بقرة‪.‬‬

‫في هذه الدراسة ‪ ،‬كان معدل النجاح في التلقيح األول لساللة المنبيليارد وساللة الهولشتاين‬ ‫‪٪‬و ‪ ٪35‬على التوالي ‪36‬‬
‫‪ ٪‬على التوالي والعمر عند الوالدة ‪23‬وكانت النسبة المئوية لألبقار التي تطلبت ثالث تلقيحات أو أكثر للتخصيب ‪ ٪40‬و‬
‫شهرا ‪ ،‬قدرت الفترة بين الوالدة ‪ 1‬و الوالدة ‪ 35.62 ± 385.96‬و‬
‫ً‬ ‫األولى‪ .‬كان ‪10.22 ± 32.11 ، 7.3 ± 35.12‬‬
‫‪ 44.52 ± 391.37‬يو ًما‪ ،‬بلغت المدة الزمنية بين الوالدة و أول تلقيح بعدها ب ‪، 5.81 ± 62.51 ، 12.33 ± 156.69‬‬
‫فترة الوالدة ‪ -‬فترة التلقيح ‪.42.22 ± 114.59 ، 41.02 ± 105.92 ،‬‬

‫الكلمات المفتاحية‪ :‬أبقار حلوب‪ ،‬األداء التناسلي‪ ،‬ساللة مونبليارد‪ ،‬ساللة الهولشتاين‪.‬‬
Sommaire
Liste des abréviations
Liste des tableaux
Liste des figures

Première partie: synthèse bibliographique

Introduction ................................................................................................................................ 1

Chapitre I:les paramètres de fécondité et de fertilité ........................................................... 5

Performance de reproduction : ................................................................................................... 5

I. Méthodes de reproduction : .................................................................................................... 5

I.1. Saillie naturelle : ............................................................................................................................ 5


I. 2. Insémination artificielle ............................................................................................................... 5
II. Paramètres de reproduction .................................................................................................. 5

II.1. Fécondité ....................................................................................................................................... 5


II.1.1. Paramètres de fécondité............................................................................................................ 6
A/ Intervalle vêlage-vêlage (IV-V) ..................................................................................... 6
B /Intervalle vêlage - première insémination (IV-IA1) ...................................................... 6
C /Intervalle vêlage - insémination fécondante (IV-IAF) ................................................... 6
II.2. Fertilité ........................................................................................................................................... 6
II.2.1. Paramètres de fertilité ............................................................................................................... 7
a. Le taux de réussite à la première insémination artificielle .......................................... 7
b. Pourcentage des vaches nécessitant 03 IA et plus ....................................................... 7
c. Index d'insémination ou indice coïtal .......................................................................... 8
CHAPITRE II : Facteurs influençant les performances de la reproduction ..................... 9

I. Facteurs individuel .......................................................................................................................... 10


I -1. L’âge......................................................................................................................... 10
I -2. L’état sanitaire de l’animal ........................................................................................ 10
I .3. Les troubles de l’appareil reproducteur ..................................................................... 11
II. Facteurs alimentaires .................................................................................................................... 12
II.1. Les effets des déséquilibres énergétiques ................................................................ 12
II-2. Les effets des déséquilibres azotés : ......................................................................... 13
II- 3. Les effets des déséquilibres en minéraux :.............................................................. 13
III. Facteurs liés à la conduite de la reproduction : ........................................................................ 13
III.1. Moment de la mise à la reproduction : ..................................................................... 13
III.2.La détection des chaleurs .......................................................................................... 14
III.3. La pratique de l’insémination artificielle : ............................................................... 14
IIII. Facteurs d’environnement : ...................................................................................................... 15
IIII.1.Climat : .................................................................................................................... 15
IIII.2.Saison ....................................................................................................................... 15
Deuxième partie: Partie pratique

Chapitre I : Matériels et méthodes ...................................................................................... 18

Méthodologie de travail ........................................................................................................... 18

I. Objectifs : ........................................................................................................................................ 18
II. Démarche méthodologique :................................................................................................ 18

II.1. Choix de l’exploitation : ............................................................................................................ 18


II.2. Choix de l’échantillon ................................................................................................................ 18
II. 3. Déroulement de l’étude : .......................................................................................................... 19
II. 4. Collecte des données ................................................................................................................. 19
II. 4.1. Données de l’alimentation ..................................................................................... 19
II. 4.2. Données de la reproduction ................................................................................... 19
II. 4.3. Les paramètres de reproduction ............................................................................ 19
III. Présentation dès l’exploitation ........................................................................................... 20

III.1. La ferme N °1 : « Si Dhaoui Ahmed » ................................................................................... 20


III.1.1.Effectif bovin et la race exploitée :....................................................................................... 21
III.1.2. Superficies fourragères cultivées :....................................................................................... 22
III.1.3.Conduit de l’alimentation : .................................................................................................... 22
III.1.5. Conduit de reproduction ....................................................................................................... 23
a. Gestion de la reproduction :....................................................................................... 23
b. La détection des chaleurs :......................................................................................... 24
c. Méthode de reproduction : ......................................................................................... 24
d. Diagnostic de gestation :............................................................................................ 25
III.1.6 Hygiène et prophylaxie : ............................................................................................... 25

III.2. La ferme N°2 : « SI Brahim Benbrik » .................................................................................. 26


III.2.2.Superficies fourragères cultivées : ......................................................................... 28
III.2.3. Conduite de l’alimentation .................................................................................... 29
III.2.4.Conduit de reproduction ........................................................................................ 30
a) La détection des chaleurs ........................................................................................... 30
b) Méthode de reproduction ........................................................................................... 30
c) Synchronisation des chaleurs..................................................................................... 30
III.2.5. Hygiène et prophylaxie ......................................................................................... 30
III.3. Identification des animaux : .................................................................................................... 31
IIII. Traitement des données .................................................................................................... 31

CHAPITRE II :Résultats et discussions .............................................................................. 32

I-Les paramètres de reproduction............................................................................................. 33

I.1 Les paramètres de fécondité ....................................................................................................... 33


I .1. a. Age de premier vêlage ........................................................................................... 33
I.1.b. Intervalles vêlage-vêlage (IV-V) ............................................................................. 34
I.1.c. Intervalle vêlages– première insémination artificielle (IV-IA1) ............................. 36
I.1.d. Intervalle vêlages - insémination fécondante (IV-IAF). .......................................... 38
I.2. Les paramètres de fertilités ......................................................................................................... 40
I.2.a. Le pourcentage de vaches à 3IA et plus (PV3IA+): ................................................ 40
I.2.b. Indice coïtal (IC) ...................................................................................................... 40
I.2.c. Taux de réussite en première insémination :............................................................ 41
Conclusion................................................................................................................................ 43

Références bibliographiques
Liste des figures

Figure 1 : Fertilité et fécondité ................................................................................................... 7


Figure 2 : Effets néfastes sur la reproduction d’un déficit énergétique trop marqué en début de
lactation .................................................................................................................................... 12
Figure 3 : Le plan de la ferme Si Dhaoui Ahmed Ouamri – Media ......................................... 21
Figure 4: Des vaches montbéliarde dans la ferme Si Dhaoui Ahmed ...................................... 21
Figure 5 : Répartition du cheptel bovin de la ferme « Si Dhaoui Ahmed » ............................. 22
Figure 6 : Répartition des superficies fourragères de la ferme « Si Dhaoui Ahmed » pour
l’année 2022 ............................................................................................................................. 22
Figure 7 : Tableau de reproduction .......................................................................................... 24
Figure 8 : Protocole de synchronisation de l’ovulation GPG (association GnRH,
prostaglandine F2α) .................................................................................................................. 25
Figure 9:Un appareil échographique ........................................................................................ 25
Figure 10 : Bâtiment d’élevage ................................................................................................ 26
Figure 11 : Race Prim’Holstein ................................................................................................ 27
Figure 12 : Race montbéliarde ................................................................................................. 27
Figure 13 : Répartition du cheptel bovin de la ferme« Si Brahim Benbrik » ......................... 28
Figure 14 : Répartition des superficies fourragères de la ferme « Si Brahim Benbrik » pour
l’année 2022 ............................................................................................................................. 28
Figure 15 : Des boucles pour identification des vaches ........................................................... 31
Figure 16 : Répartition d’Intervalles vêlage-vêlage (IV-V) ..................................................... 35
Figure 17 : Répartition de l'intervalle vêlage- insémination première artificielle (IV-IA1) .... 37
Figure 18 : Répartition d’intervalle vêlages - insémination fécondante (IV-IAF). .................. 39
Liste des tableaux

Tableau 1 : Répartition de l’effectif bovin total de la ferme étudiée durant l’année 2022. ..... 21
Tableau 2 : Calendrier fourrager de la ferme« Si Dhaoui Ahmed » ........................................ 23
Tableau 3 : Répartition de l’effectif bovin total de la ferme étudiée durant l’année 2022. ..... 27
Tableau 4 : Calendrier fourrager de la ferme Si Brahim Benbrik. ........................................... 29
Tableau 5 : Les résultats de l’âge de premier vêlage ............................................................... 33
Tableau 6 : Les résultats d’intervalles vêlage-vêlage (IV-V) .................................................. 34
Tableau 7 : Les résultats d’Intervalle vêlages– première insémination artificielle (IV-IA1) .. 36
Tableau 8 : Les résultats d’Intervalle vêlages - insémination fécondante (IV-IAF). ............... 38
Tableau 9 : Les critères de fertilités de la ferme 1 et 2. ........................................................... 40
Liste des abréviations

Cm : Centimètre.

GnRH : Gonadotropin-Releasing Hormone (Hormone de Libération des Gonadotrophines)

GPG : GnRH - PGf2α – GnRH.

ha : Hectare.

IA : Insémination artificielle.

IC : Indice coïtal.

IV-IAF : Intervalle vêlage-insémination fécondante.

IV-IA1 : Intervalle vêlage-première insémination.

IV-V : Intervalle vêlage-vêlage.

j : Jour.

Kg: Kilogramme.

Km: Kilomètre.

MS : matière sèche.

MST : maladies sexuellement transmissibles

PV3IA+ : Le pourcentage de vaches à 3IA et plus

TRIA1 : taux de réussite de première insémination artificielle.


Introduction
Introduction

Introduction

En Algérie, l'élevage bovin laitier a été identifié comme un axe majeur pour la fourniture
de protéines animales. Cependant, il demande une attention particulière à long terme,
notamment en ce qui concerne la reproduction (Boughali S et Niar A, 2016).La recherche
scientifique a montré que la sélection génétique pour la production de lait a souvent
conduit à des compromis sur la fertilité et fécondité des vaches laitières. Les vaches
sélectionnées pour des caractères à haut rendement peuvent présenter des problèmes de
santé reproductive, un cycle ovarien réduit, un retour retardé de l'ovulation après le vêlage,
une qualité réduite des ovocytes et des embryons et des conceptions plus médiocres
(Delaby et al. 2016).

L’évolution des performances du cheptel laitier a été défavorable dans la plupart des pays
au cours des dernières décennies ; Cette dégradation est constatée alors que des progrès
significatifs ont été réalisés au niveau des connaissances acquises en physiologie et
physiopathologie de cette fonction. La sélection de la production laitière pourrait également
être un facteur ayant fortement perturbé, à l’échelle planétaire, toutes les performances de
reproduction (Mc dougall, 2006).
Les performances de reproduction des vaches sont fortement affectées par une
mauvaise gestion des troupeaux laitiers. De mauvaises pratiques de gestion peuvent
entraîner divers problèmes tels qu'une altération de la fertilité, de la fécondité et de la
productivité des vaches laitières. Cette mauvaise gestion peut se manifester de plusieurs
façons, y compris de mauvaises pratiques de reproduction, une alimentation déséquilibrée,
le manque de soins de santé appropriés, un logement inadéquat et une surveillance et une
gestion insuffisantes du cycle de reproduction de la vache. Tous ces facteurs limitent la
fertilité, la fécondité et la productivité des troupeaux laitiers (Pryce et al. 2014).

Dans ce contexte, l’objectif de ce travail vise à évaluer les performances de reproduction


des vaches laitières dans la wilaya d‘ Ain Defla considérée comme un des plus importants
bassins laitiers d’Algérie. Pour cela notre étude s’est intéressée à deux l’exploitation bovine
laitière :

La ferme « Si Dhaoui Ahmed » (Wilaya de Médéa)


La ferme pilote « Benbrik Si Brahim » (wilaya d’Ain Defla.)

1
Introduction

Ce document comporte deux parties :

• La première partie est consacrée à la recherche bibliographique qui concerne les


performances de reproduction des vaches laitières
• La deuxième partie présente la méthodologie de travail ainsi que les résultats et
discussion des différentes performances zootechniques obtenus pour les vaches
laitières. Et en fin, une conclusion et des recommandations.

2
Première partie :

Synthèse bibliographique
CHAPITRE I:
Les paramètres de fécondité
et de fertilité
CHAPITRE I: Les paramètres de fécondité et de fertilité

Chapitre I:les paramètres de fécondité et de fertilité

Performance de reproduction :
Le comportement reproducteur est une série de comportements ou de décisions d’élevage,
qui sont considérés comme nécessaires pour une fertilité et une fécondité optimale(Badinand
et al. 2000).Et le contrôle de la reproduction est un facteur important du succès de la
reproduction. Selon les mammifères d’élevage, les femelles passent par un certain nombre de
cycles de reproduction tout au long de leur carrière, qui se succèdent à un rythme variable.
Chaque cycle est susceptible de recevoir un produit commercialisé : du lait et/ou plusieurs
jeunes, qui peut devenir à la fois des animaux de boucherie et des reproducteurs, mâles et
femelles, assurant le renouvellement du troupeau (Cauty et al. 2003).

I. Méthodes de reproduction :
I.1. Saillie naturelle :
Pratiquez avec l'aide de taureaux, qui doivent être exempts de maladies sexuellement
transmissibles (MST). L'accouplement a plus de chances de réussir s'il est pratiqué
naturellement compte tenu de la quantité de sperme éjaculé par le taureau lors de
l'accouplement.

I. 2. Insémination artificielle :
L'insémination artificielle (IA) est la « biotechnologie » reproductive la plus utilisée
dans le monde. Cela implique l'utilisation d'outils appropriés pour déposer le sperme au
moment le plus approprié dans le passage le plus approprié des organes génitaux femelle
au moment le plus approprié sans avoir besoin de coït (Hanzen, 2005).

II. Paramètres de reproduction :

II.1. Fécondité
La fécondité est la capacité d'une femelle à concevoir et à terminer une gestation pour
produire un veau dans un laps de temps donné (Courtheix, 2016).
La fécondité caractérise l'aptitude pour une femelle à mener à terme sa gestation, dans les
délais requis. Il porte principalement sur l'intervalle vêlage (IV-V), l'intervalle vêlage-
première insémination (IV-IA1) et l'intervalle vêlage-insémination (IV-IF) (Froment,
2007).

5
CHAPITRE I: Les paramètres de fécondité et de fertilité

II.1.1. Paramètres de fécondité

A/ Intervalle vêlage-vêlage (IV-V)


Intervalle vêlage-vêlage (IV-V) Il est défini comme une mesure du temps écoulé entre
deux vêlages consécutifs de la même vache (Gates, 2013). Il est significativement corrélé à
la productivité globale des veaux ; les vaches avec de courts intervalles vêlent également le
plus au cours de leur vie (Keita, 2005).
Le temps nécessaire pour démarrer un nouveau cycle après le vêlage varie
considérablement. Une période de 45 à 60 jours doit être respectée pour permettre une
involution complète de l'utérus et assurer le retour à l'état cyclique (Fetrow et al, 2007).
Le cycle œstral dure alors en moyenne 21 jours (de 19 à 23 jours). Si fécondé, ne comptez
que 11 jours (Reineville, 2012). Enfin, la gestation dure 9 mois, 282 jours précisément
(Dalcq, 2014).

B /Intervalle vêlage - première insémination (IV-IA1)


L’intervalle vêlage-première insémination est le nombre de jours entre le Vêlage et la
première insémination, qu’elle soit fécondante ou non (Mefti et al. 2016).

Dépend de la durée de l’œstrus post-partum (40 à 60 jours), de la qualité du suivi de


L’œstrus et de la politique de l’éleveur : insémination précoce ou tardive. L’insémination
avant 50 jours est trop précoce et peut entraîner un taux d’échec élevé (Cauty et Perreau,
2009).

C /Intervalle vêlage - insémination fécondante (IV-IAF)


C’est le nombre de jours entre le vêlage et l’insémination fécondante (Mefti et al. 2016).
La durée de l’intervalle vêlage-insémination fécondante doit être comprise entre 80 à 85 jours
(Badinand et al. 2000). Par centre L’intervalle vêlage- insémination fécondante doit être
inférieur à 100 jours (Marguet et al. 2008).

II.2. Fertilité
La fertilité est un paramètre physiologique : c'est la capacité à se reproduire, c'est-à-dire
la capacité d'une femelle à être fécondée lorsqu'elle se reproduit. Elle fait partie intégrante
de la fertilité et est source d'éventuelles pertes de temps dues à l'échec de la fécondation
(Courtheix, 2016).

6
CHAPITRE I: Les paramètres de fécondité et de fertilité

II.2.1. Paramètres de fertilité


On distingue plusieurs paramètres pour caractériser la fertilité. On retrouve le taux de
réussite en première insémination (TRIA1), le nombre de vaches à trois IA et plus et
l’évaluation du nombre d’IA pour obtenir ; insémination fécondante (indice coïtal) (Ennuyer,
2000).

Figure 1 : Fertilité et fécondité (Seegres et Grimard, 2003)


a. Le taux de réussite à la première insémination artificielle
Aussi connu sous le nom de taux de non-retour à la 1ère insémination. TRIA1 est
calculé en divisant le nombre de vaches gestantes par le nombre de vaches fécondées
(Mefti et al. 2016).
C'est un critère intéressant d'appréciation de la fécondité, mais peu utile en étiologie car
de multiples facteurs peuvent l'affecter. Cette mesure peut être accompagnée des taux de
réussite d'insémination suivants : TRIA2 et TRIA3. Cela nécessite également la mise en
place d'un diagnostic précoce de gestation dans l'ensemble du troupeau (Bulvestre, 2007).

b. Pourcentage des vaches nécessitant 03 IA et plus


Absence d’œstrus normal et régulier (tous les 21 jours) et infertilité sans résultat Seuil fixé à 3 IA
non fécondées ou plus Calculé à partir du nombre de vaches gestantes avec 3 IA sur le nombre total de
vaches gestantes (Cauty et Perreau, 2009).

Ce critère est représentatif de l’effort nécessaire pour féconder une vache, mais il est à
interpréter en fonction de la conduite de l’élevage. En général, les vaches qui ont été

7
CHAPITRE I: Les paramètres de fécondité et de fertilité

inséminées deux fois mais qui ont été diagnostiquées comme non gestantes et les vaches
qui ont été réformées après la deuxième insémination artificielle peuvent être incluses dans
le calcul. Il s'agira donc dans ce cas du pourcentage de vaches non gestantes après les deux
premières IA (Le doux, 2011).

c. Index d'insémination ou indice coïtal


C’est le nombre total d’inséminations réalisées pour avoir une fécondation (le rapport
entre le nombre d’inséminations pour une insémination fécondante) (Madani et Mouffok,
2008).

L’indice de fertilité ou l’indice coïtal est le nombre d’inséminations artificielles ou


naturelles réalisées à plus de cinq jours d’intervalle nécessaires à l’obtention d’une gestation
(Hanzen, 2005).

8
CHAPITRE II :
Facteurs influençant les
performances de la
reproduction

9
Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction

Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction


I. Facteurs individuel

I -1. L’âge
Les bovins âgés ont tendance à avoir moins de condition corporelle que les bovins plus
jeunes. Les primipares sont plus susceptibles que les vaches adultes à l’échec de reproduction
(Manuel et al, 2000).

Chez la vache on observe habituellement une réduction de la fertilité avec l’augmentation


de l’âge (Thimonier et Chemineau, 1988 et Wilson, 1985). L'allongement des temps de
lactation peut également entraîner une diminution de la fertilité des vaches (Weller et al.
1992, cité dans Bernadette, 2013).

Le taux de réussite de l’insémination artificielle diminue avec l’âge, il est le plus élevé
chez les génisses et beaucoup plus faible chez les vaches en lactation (Boichard et al. 2002).

Chez les vaches laitières, la fertilité est plus élevée chez les jeunes vaches induites par
L’œstrus que chez les vaches qui sont déjà entrées dans le stade de la gestation et de la
lactation. Où l’augmentation du nombre de lactations entraîne une diminution de la fertilité
des vaches laitières Donc les génisses généralement une meilleure fertilité à l’œstrus n’induit
que les vaches (Bernadette, 2013).

I -2. L’état sanitaire de l’animal


Toute maladie qui provoque de la fièvre et une perte d'appétit ou qui a le potentiel de
produire des toxines altère la fertilité, quelle que soit sa gravité et sa durée. Affecte la
fertilité des vaches non gestantes et provoque des avortements chez les vaches gestantes
(Njong, 2006).

Compte tenu de leurs conséquences biologiques, les maladies bovines elles représentent
une composante importante de performance (baisse de la fertilité et de la production, etc.)
et économique (coût des soins vétérinaires, réforme précoce, etc.) Près de 40 % de ces
pathologies surviennent au cours du premier mois après le vêlage, il existe une différence
de fréquence des pathologies entre les premiers mois de lactation et les autres mois
(Abdelhadi, 2017).

10
Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction

Chez les vaches laitières, les kystes ovariens et les infections des voies génitales font
partie des pathologies post-partum ayant des effets négatifs sur la fertilité (Hanzen et al.
1996).

I .3. Les troubles de l’appareil reproducteur

a) Les dystocies
La dystocie ou vêlage difficile peut avoir plusieurs causes comme la gémellité, l'inertie
utérine, la mauvaise présentation du veau, la torsion utérine ou encore la disproportion entre
le fœtus et sa mère. Les conséquences sont associées aux manipulations obstétricales ou à une
Infection qui en découle.
L'importance économique des naissances dystociques est due aux conséquences
sanitaires, à la baisse de la production laitière, à la baisse de la fertilité de la mère et à une
forte augmentation de la mortalité périnatale des veaux. La dystocie peut conduire à
l'infertilité, avec risque de sacrifice précoce des femelles (Alegre, 2016).

b) Les métrites
La persistance du corps jaune est le plus souvent associée à une endométrite grave sans
doute parce que les lésions causées à l'endomètre par l'agent infectieux interfèrent avec la
production de prostaglandine qui normalement est libérée et provoque la régression du corps
cyclique.

c) Les mammites
Des recherches menées en Floride sur 2087 vaches ont montré que les vaches
atteintes de mammite clinique au cours des 45 premiers jours de gestation présentaient
près de trois fois plus de risque d’avortement que les vaches non atteintes de mammite au
cours de cette période (Njong, 2006).

d) Rétention placentaire
On considère qu'il y a rétention placentaire lorsque les membranes sont retenues plus de
24 heures après le vêlage. L'effet de la rétention placentaire sur la fertilité est dû aux
pathologies qui en découlent. En effet, elle prédispose à la métrite, surtout lorsqu'elle est
d'origine infectieuse avec des lésions de placentine. En revanche, les enveloppes
suspendues en rétention incomplète sont des sources de contamination ascendante. De
plus, un accouchement manuel mal effectué provoque des saignements et des

11
Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction

traumatismes de l'épithélium utérin, ce qui crée des conditions favorables à la


multiplication des germes (Njong, 2006).

II. Facteurs alimentaires :

II.1. Les effets des déséquilibres énergétiques :


Le déficit énergétique entraîne une diminution de la sécrétion de GnRH par
l’hypothalamus (Terqui, 1982), mais aussi une atrophie des ovaires et de l’anœstrus avec
hypoprogestéronémie (Kouamo et al. 2011). Tout déficit énergétique peut entraîner une
baisse de la production des hormones responsables de l’ovulation (Espie et boucher
couzi, 2010). Le déficit énergétique prénatal peut également altérer la qualité des ovocytes
Premiers stades du développement folliculaire et influence l’ovulation ultérieure (Tillard
et al. 2007). (Brisson et al, 2003), trouvent que les vaches qui ont le déficit en énergie le plus
important sont celles qui ont la période d’anœstrus la plus longue.

Figure 2 : Effets néfastes sur la reproduction d’un déficit énergétique trop


marqué en début de lactation (Caldwell, 2003).

12
Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction

II-2. Les effets des déséquilibres azotés :


Le péri-partum au sous-alimentation azotée diminue l'apport alimentaire et le rendement
de la digestion, ce qui peut à son tour pénaliser les performances globales de l'animal
(Tillard et al. 2007).

II- 3. Les effets des déséquilibres en minéraux :


A. Calcium :
Une carence en calcium peut entraîner un retard de fertilité Involution utérine et
apparition périodique après le vêlage (Vallet, 2000).

B. Magnésium :
Un vêlage prolongé, une absence de parité et un retard de l’involution utérine sont
associés à une carence en magnésium due à une diminution de la contractilité myométriale
(Vallet, 2000).

C. Phosphore :
Une carence en phosphore a été rapportée dans les troubles de la fertilité chez les
vaches laitières à risque de développer une ostéomalacie. Lorsque le phosphore dépasse
50 % des besoins, on observe une augmentation de la fréquence des « repeat breeding »,
des kystes ovariens et des anœstrus (Chbat, 2012).

D. Oligoéléments et vitamines :
La relation entre les oligo-éléments, les vitamines et la fertilité reste très controversée,
car les carences en cobalt, cuivre, iode, sélénium et vitamine A affectent les performances
de reproduction (Tillard et al. 2007).

III. Facteurs liés à la conduite de la reproduction :

III.1. Moment de la mise à la reproduction :


Le meilleur taux de réussite est obtenu entre 70 et 90èmejour de post-partum et diminue
au cours des périodes précédentes (Hanzen, 1996).

Les études récentes mettent l’accent sur l’influence de la mise à la reproduction précoce
sur la fertilité des femelles. En effet la mise à la reproduction en dessous de 15 mois ne
détériore guère la fertilité chez les races précoces (Barbat et al, 2007).

13
Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction

III.2.La détection des chaleurs


La détection des chaleurs est le facteur limitant le plus important, parce que les chaleurs
non détectées sont la 1 ère raison des périodes du vêlage les plus longues. Il est rapporté que 4
à 24% des animaux ne sont pas en état de chaleurs réelles lors de l’insémination, la
diminution dans la qualité de la détection des chaleurs était la raison du faible taux de vêlage
(Durocher, 2000).

III.3. La pratique de l’insémination artificielle :

a. Le moment de l’insémination artificielle :


La réussite de l'insémination dépend d'une grande partie de la qualité des inséminateurs
qui est priée de déterminer les moments favorables à inséminer (Njong, 2006). Les
meilleurs résultats sont obtenus lorsque l'insémination est effectuée au cours de deuxième
moitié de l’œstrus 13 à 18 h avant l’ovulation (Saumande, 2001).

b. Site de dépôt de la semence :


Le dépôt de la semence dans le col de l'utérus augmente sa perte dans la cavité
vaginale, il est donc possible que l'IA ne réussisse pas. Par conséquent, (Hangan, 2008), il
pense que le meilleur endroit pour mettre la semence est le corps ou les cornes utérines.

c. La manipulation de l’insémination artificielle :


La technicité de l’inséminateur est de faire influencent fortement sur la réussite ou
l’échec de l’insémination artificielle est intervient à tous les niveaux, depuis la
manipulation des semences lors de stockage jusqu’ à sa mise en place finale (Belkhel,
2002).
Les échecs couramment observés dans la manipulation des spermatozoïdes
comprennent le retrait des paillettes le retrait des paillettes si longtemps à l'extérieur du
réfrigérateur et lorsqu'ils restent longtemps dans l'eau décongelée. Ce qui conduit au choc
thermique dans la semence. Lorsque les vaches sont inséminées avec la semence qui
s'écartent dans de l'eau très chaude (à 65 ° C, pendant 7 à 10 secondes) ou chaude (à 35 °
C, pendant 30 secondes), la l’intervalle vêlage-conception est plus court de 12 à 14 jours
que lorsque la semence se décongelaient à l'intérieur de la vache (Ghoribi, 2011).

14
Chapitre II : Facteurs influençant les performances de la reproduction

IIII. Facteurs d’environnement :

IIII.1.Climat :
Les variations climatiques quotidiennes de fortes amplitudes ont un effet beaucoup plus
négatif sur la fertilité qu'un environnement thermique hostile mais constant dans lequel les
animaux sont adéquats (Gwazdauskas, 1985).
Le stress causée par des températures élevées entraîne un impact significatif sur les
performances de reproduction, c'est-à-dire l'augmentation de la mortalité embryonnaire, la
diminution de la durée de la chaleur, la réduction du nombre de chevauchement et la
réduction de la conception du taux de taux (Lacerte et al. 2003).
L’effet de la température sur les performances de reproduction se traduirait par une
diminution des signes de chaleurs, par une baisse de la progestéronémie (significativement
plus basse en été qu’en hiver) ou par une réduction du taux basal et de la libération pré-
ovulatoire du taux de LH (Hanzen, 2005).
L'humidité est un facteur à prendre en compte lors de l'étude des variations de la fertilité
selon les conditions climatiques. Cet indice mesure l'impact combiné de la température et
de l'humidité (THI) (Ravagnolo et Misztal, 2002).

IIII.2.Saison
La fertilité et la fécondité présentent des variations saisonnières (Hageman et al.
1991). En saisons chaudes, des allongements de l’IV-I1 de 7 jours, de l’IV-IF de 12 jours
et de l’IV-V de 13 jours peuvent être remarqués (Silva et al. 1992). De fortes pluies
entraînent une diminution d’intensité de l’activité sexuelle (Hanzen, 2008).

15
Deuxième partie :
Partie pratique
CHAPITRE I :
Matériels et méthodes
Chapitre I : Matériels et méthodes

Chapitre I- Matériels et méthodes

Méthodologie de travail

I. Objectifs :
Ce travail est une étude expérimentale dans deux exploitations bovines laitières, la ferme « Si
Dhaoui Ahmed » (Wilaya de Médéa), et la ferme pilote « Benbrik Si Brahim » (wilaya d’Ain
Defla.) les objectifs de notre étude sont :

Les objectifs de notre étude sont :

Collecte d’informations permettant l’évaluation les performances de reproduction des


vaches laitières.
Analyse d’évaluation de des performances de reproduction et le situer par rapport aux
normes admises.

II. Démarche méthodologique :

II.1. Choix de l’exploitation :


L’étude a été réalisée au niveau de la ferme « Si Dhaoui Ahmed » et ferme « Benbrik Si
Brahim » situé dans la région du haut Cheliff. Les raisons du choix de cette ferme sont les
suivantes :
• Disponibilité et accessibilité des informations pertinentes Reproduction des vaches
laitières.
• Sa spécialisation de l’élevage laitier.
• La taille de son effectif.
• Présence de personnel qualifié.
• La réceptivité des responsables de la ferme à ce genre d’étude.
• L’accès facile.

II.2 Choix de l’échantillon


Notre étude a concerné 53 vaches laitières de race Montbéliarde et Holstein. Le choix de
ces femelles bovines s’est basé d’une part sur l’importance de leur production et leur statut
sanitaire jugé et d’autre part, l’identification de ces vaches, chose qui est nécessaire dans le
suivi de ces animaux durant leur cycle de production, notamment les données du contrôle

18
Chapitre I : Matériels et méthodes

laitier, et les évènements concernant la reproduction (dates de vêlages, dates


d’inséminations...).

II. 3Déroulement de l’étude :


L'étude a été menée dans La ferme 1 « Si Dhaoui Ahmed » la ferme 2« Benbrik Si
Brahim » » sur une durée de 2 mois, allant de février 2023 à Avril 2023. L’objectif était de
calculer les paramètres de fertilité et de fécondité des vaches laitière. Pour cela, 53 vaches ont
été sélectionnées en fonction de la disponibilité des données pour chaque vache.

II. 4. Collecte des données


Nous avons recueilli des informations sur la gestion reproductive des troupeaux laitiers à
partir de bases de données informatisées et de plans d'étable. Les informations collectées sont
les suivantes :

II. 4.1. Données de l’alimentation


L’étude de l’aspect alimentaire repose principalement sur :
Les quantités d’aliments distribués.
Le calendrier fourrager
Le rationnement des vaches en production et en tarissement.
Le rationnement des génisses et des veaux.

II. 4.2. Données de la reproduction


Les paramètres de fertilité et fécondité des vaches et des génisses ont été calculés d’après
des informations relatives aux différents événements de la conduite de la reproduction des
femelles bovines. Ces données ont été récoltées au près du technicien inséminateur et les
vétérinaires de chaque ferme, à partir des fiches d’inséminations et du planning d’étable, et
ont concerné : les dates de vêlages, les dates d’inséminations, les dates de confirmation de
gestation et les dates de naissance.

II. 4.3. Les paramètres de reproduction

a. Les Paramètres de fécondité


• L’âge au premier vêlage :(la date du 1er vêlage - la date de naissance).
• Intervalle vêlage – vêlage :(la date du dernier vêlage - la date du vêlage précédant).
• Intervalle vêlage -1ère IA:(la date de la 1ère insémination - la date de vêlage).
• Intervalle vêlage – insémination fécondante :(date de l’insémination fécondante - la
date de vêlage).

19
Chapitre I : Matériels et méthodes

• Intervalle 1ère insémination – insémination fécondante : (la date de l’insémination


fécondante - la date de la 1ère insémination).

b. Les Paramètres de fertilité


• Taux de réussite en première insémination (TRIA1) : c’est le rapport entre le
nombre de vaches fécondées à la première insémination et le nombre de vaches mises
à la reproduction dans une période donnée.
• Le pourcentage de vaches à 3 IA et plus : c’est le rapport entre le nombre de vaches
ayant nécessité 3 inséminations ou plus et le nombre de vaches mises à la
reproduction.

• Index d'insémination ou indice coïtal : C’est le rapport entre le nombre


d’inséminations pour une insémination fécondante

III. Présentation dès l’exploitation

III.1. La ferme N °1 : « Si Dhaoui Ahmed »


La ferme « Si Dhaoui Ahmed » est située à proximité d’une zone habitée, avec des bâtiments
d’élevage allongés et fermée vers le nord-ouest à un niveau long, perpendiculaire aux vents
dominants.
Cette ferme est composée principalement de :

• 9 étables : étable de génisse, 2 étables jeunes bovines, 2 étables des vaches laitières,…
• 3 salles de traite.
• Un hangar pour le stockage du fourrage.
• Aire d’exercices.

20
Chapitre I : Matériels et méthodes

Figure 3 : Le plan de la ferme Si Dhaoui Ahmed (Photo personnelle)

III.1.1.Effectif bovin et la race exploitée :


Le troupeau laitier de la ferme est composé de 310 vaches de la race montbéliarde.

Figure 4: Les vaches montbéliarde dans la ferme Si Dhaoui Ahmed (photo


personnelle).

Tableau 1 : Répartition de l’effectif bovin total de la ferme étudiée durant


l’année 2022.

vache Génisses Taurillon Taureaux Veaux Vêle


laitière
Effectif 190 35 / 1 25 51

21
Chapitre I : Matériels et méthodes

17%
vache laitière
Génisses
8%
Taurillon
0%
Taureaux
12% 63% Veaux
Vêle

Figure 5 : Répartition du cheptel bovin de la ferme « Si Dhaoui Ahmed »

III.1.2. Superficies fourragères cultivées :


La ferme à une superficie totale de 818 ha avec une superficie fourragère de 175ha. Les
fourrages cultivés dans ferme « Si Dhaoui Ahmed » sont : l’orge (53 ha), l’avoine (60 ha), la
luzerne (33 ha), le sorgho (13ha), le trèfle (17 ha).

Luzerne l'orge trefle sorgho l'ovoine

19%
34%

30%
7%
10%

Figure 6 : Répartition des superficies fourragères de la ferme « Si Dhaoui


Ahmed » pour l’année 2022

III.1.3.Conduit de l’alimentation :
L’exploitation utilise les fourrages cultivés selon le calendrier fourrager indiqué
dans le tableau ci-dessous, en plus de l’aliment concentré B17:

22
Chapitre I : Matériels et méthodes

Tableau 2 : Calendrier fourrager de la ferme« Si Dhaoui Ahmed »


SEP OC NO DE JAN FEV MA AV MAI JUI JUI AOU
Mois T V C R R N L T
Fourrage
Ensilage + + + + + +
d’orge
Luzerne + + + + + +
Paille + + + + + + + + + + + +
Trèfle en + + + + + +
vert
Foin + + + + + + + + + + + +
d’avoine
Ensilage + + + + + +
de mais
Concentré + + + + + + + + + + +
B17

Le calcul des paramètres de fertilité et de fécondité des vaches se fait à partir


des informations relatives aux différents événements de la gestion de la
reproduction des femelles bovines. Ces données ont été recueillies auprès du
technicien d'insémination et des vétérinaires, du planning d’étable, des fiches
d'insémination et des, et portent sur : les dates de vêlage, les dates
d'insémination, les dates de confirmation de gestation et les dates de naissance.

III.1.5. Conduit de reproduction

a. Gestion de la reproduction :
La gestion de la reproduction du troupeau est assurée par un vétérinaire
inséminateur et un zootechnicien. Les informations importantes sont rapportées sur
un tableau où sont notées les données suivantes :
- Les codes d’identification des vaches.
- Les dates d’insémination.
- Les différentes maladies diagnostiquées et les traitements administrés.

23
Chapitre I : Matériels et méthodes

- Les dates de vêlages et le retour en chaleur.


- Les vaches en période de tarissement.
- Les résultats de confirmation de la gestation.

Figure 7 : Tableau de reproduction (Photo personnelle).

b. La détection des chaleurs :


La détection des chaleurs se fait par l’observation visuelle des signes
spécifiques de l’état d’œstrus, le chevauchement, l’acceptation de chevauchement et
l’apparition de la glaire cervicale sur la vulve. L’observation des chaleurs se fait par
le vétérinaire ou le zootechnicien de la ferme lorsque les vaches sont au niveau de
l’étable et même en la salle de traite, et par les ouvriers au pâturage.

c. Méthode de reproduction :
Dans cette ferme La reproduction des vaches laitières est réalisée par
synchronisation des chaleurs par traitements hormonaux suivie par une insémination
artificielle. Les vétérinaires inséminateurs choisissent des protocoles de
synchronisation en fonction du moment du cycle de la vache. La semence provient
du CNIAAG. Une fois les chaleurs observées, les vaches en chaleur sont isolées et
enchaînées dans l'étable. Les vétérinaires inséminateurs inséminent artificiellement
les vaches synchronisées selon un protocole (GPG) à base de prostaglandine F2α
associée à la GnRH (PGf2α + GnRH).

24
Chapitre I : Matériels et méthodes

Figure 8 : Protocole de synchronisation de l’ovulation GPG (association GnRH,


prostaglandine F2α) (Grimard et al, 2003).

d. Diagnostic de gestation :
Pour diagnostiquer les vaches gestantes sont utilisées un appareil échographique
pour la visualisation de la structure fœtale au-delà du 40ème jour postpartum.

Figure 9:Un appareil échographique (photo personnelle).

III.1.6 Hygiène et prophylaxie :


Pour assurer un bon suivi sanitaire du troupeau, des mesures préventives et
hygiéniques sont prises. La ferme utilisée le plan prophylactique suivant :
• Une vaccination antirabique et anti aphteuse chaque 3 mois.
• Test brucellose chaque 6 mois.
• Anti mammite soit avant le tarissement soit après le vêlage.
• Chaulage et désinfection des bâtiments.
• Changement de laitière chaque jour.

25
Chapitre I : Matériels et méthodes

III.2. La ferme N°2 : « SI Brahim Benbrik »


Le bâtiment d’élevage constitue un élément important dans l’élevage bovin laitier. Sa
qualité doit rependre aux normes admis.
La ferme dispose de :
➢ Une étable de stabulation libre d’une capacité de 60 vaches

➢ Un entrepôt pour stocker le fourrage de l'un des 12000 bottes et une salle
pour les concentrés.

➢ 03 salles de vêlage.

➢ Une salle divisée en 5 boxes pour les jeunes bovins non sevrés.

➢ Un hangar d’une superficie de 480 m2 pour les génisses

➢ Un atelier de maintenance.

➢ Une salle pour Matériel agricole.

Figure 10 : Bâtiment d’élevage (Photo personnelle).

III.2.1.Effectif et la race exploitée :

Le troupeau laitier de la ferme est composé de 171 vaches. Dont 87 % de la


Prim’Holstein et représente seulement 13 % de l’effectif total. L’exploitation possède aussi
650 têtes d’ovins menu en élevage extensif.

26
Chapitre I : Matériels et méthodes

Figure 11 : Race Prim’Holstein (Photo personnelle)

Figure 12 : Race montbéliarde (Photo personnelle)

Tableau 3 : Répartition de l’effectif bovin total de la ferme étudiée durant


l’année 2022.

vache laitière Génisses Taurillon Taureaux Veaux Vêle

Effectif 69 81 1 1 4 15

27
Chapitre I : Matériels et méthodes

vache laitière Génisses Taurillon Taureaux Veaux Vele

1%
1% 2%
9%

40%

47%

Figure 13 : Répartition du cheptel bovin de la ferme« Si Brahim Benbrik »

III.2.2.Superficies fourragères cultivées :


La ferme à une superficie totale de 1318 ha avec une superficie fourragère de 835ha. Les
fourrages cultivés dans ferme pilote de « Si Brahim Benbrik » sont : l’orge (635 ha), Pomme
de terre (10 ha), la luzerne (10 ha), olive- l'orange (170ha), Autre (10 ha).

Luzerne l'orge
Pomme de terre olive- l'orange
autre
1%

0%
21%
1%

76%

Figure 14 : Répartition des superficies fourragères de la ferme « Si Brahim


Benbrik » pour l’année 2022

28
Chapitre I : Matériels et méthodes

III.2.3. Conduite de l’alimentation


Ration pour la vache laitière (ration de base)
• Fourrage sec (avoine) : 07 kg / tête / jour.

• Fourrage sec (paille) : 05 kg / tête / jour.

• Fourrage vert : 10 kg MS / tête / jour.

• Concentré (VL B17) 10 kg / tête / jour.

Ration pour la vache tarie : période de 02 mois


• Fourrage sec (avoine) 07 kg / tête / jour.

• Fourrage sec (paille) : 10 kg / tête / jour.

• Concentré (VL B15) 03 kg / tête / jour,

Ration pour les taureaux reproducteurs : période de 12 mois


• Fourrage sec (avoine) : 15 kg / tête / jour.

• Fourrage sec (paille) : 05 kg / tête / jour.

• Concentré (JB) 07 kg / tête / jour.

Tableau 4 : Calendrier fourrager de la ferme Si Brahim Benbrik.

Mois/fourrage Nov Déc Jan Fév Mar Avr Mai Jui Juil Aout Sep Oct
Paille de blé + + + + + + + + + + + +
Foin d’avoine + + + + + + + + + + + +
Orge (vert) + + +
Luzerne + + + + + +
Bersim + + + + + + + +
Sorgho + + + + +
Aliment + + + + + + + + + + + +
concentré

29
Chapitre I : Matériels et méthodes

III.2.4.Conduit de reproduction
La ferme de Si Ibrahim Ben Brik utilise un système d'étable pour suivre la reproduction
du troupeau. Cependant, toutes les informations et événements liés à chaque vache sont
enregistrés sur un support informatique qui comprend les éléments suivants :

- Les codes d’identification des vaches.


- Les dates d’insémination.
- Les différentes maladies diagnostiquées et les traitements administrés.
- Les dates de vêlages et le retour en chaleur.
- Les vaches en période de tarissement.
- Les résultats de confirmation de la gestation.

a) La détection des chaleurs


La détection des chaleurs se fait par l’observation visuelle des signes spécifiques
de l’état d’œstrus, le chevauchement, l’acceptation de chevauchement et l’apparition
de la glaire cervicale sur la vulve. L’observation des chaleurs se fait par le
vétérinaire ou le zootechnicien

b) Méthode de reproduction
• Insémination artificielle sur chaleur naturelle
Le moment de l'insémination est décidé en fonction de l'apparition du comportement
œstral. Une vache vue en chaleur le matin est inséminée le soir ; si elle est vue en chaleur le
soir, elle est inséminée le lendemain matin. En moyenne, les inséminateurs respectent un
intervalle de six à douze heures entre l'observation des chaleurs et l'insémination artificielle.

c) Synchronisation des chaleurs


Dans cette ferme La reproduction des vaches laitières est réalisée par synchronisation des
chaleurs par traitements hormonaux suivie par une insémination artificielle. Les vétérinaires
inséminateurs choisissent des protocoles de synchronisation en fonction du moment du cycle
de la vache. La semence provient du CNIAAG.
III.2.5. Hygiène et prophylaxie
Le plan prophylactique utilise est le suivant :
➢ Traitement anti parasitaires pour tout le cheptel

➢ Vaccination annuelle contre la fièvre aphteuse

➢ Vitaminothérapie pour les veaux / vêles chaque mois

30
Chapitre I : Matériels et méthodes

➢ Dépistage de la brucellose / tuberculose tous les 6 mois.

III.3. Identification des animaux :


Les deux fermes utilisent des boucles numérotées en plastique jaune ou oronge placées sur
l’oreille de chaque vache pour identifier les vaches.

Figure 15 : Des boucles pour identification des vaches (photo personnelle).

IIII. Traitement des données

Pour le traitement des données, nous avons utilisé le logiciel Microsoft Office Excel
2007 pour calculer la moyenne et l'écart-type des différents paramètres étudiés, et pour
dessiner les graphes et les tableaux.

31
CHAPITRE II :
Résultats et discussions
Chapitre II : Résultats et discussions

I- Les paramètres de reproduction

I.1 Les paramètres de fécondité

Ce volet de notre travail c’est intéressé au calcul des moyennes, des écarts-types, des
minimum des paramètres quantitatifs de fécondité intervalles vêlage-vêlage (IV-V) intervalle
vêlages– première insémination artificielle (IV-IA1) intervalle vêlages-insémination
fécondante (IV-AIF).

I .1. a. Age de premier vêlage


L'âge moyen au premier vêlage dans cette étude était de 35,12±7.3; 32,11 ± 10,22 mois.
Le résultat est indiqué dans le tableau ci-dessous.

Tableau 5 : Les résultats de l’âge de premier vêlage

Nombre Moyenne Écarts-types max min

La ferme « si 26 35.12 7.3 43.28 23.15


Dhaoui Ahmed »

La ferme « Benbrik 27 32.11 10.22 48.36 25,2


si Brahim »

Le tableau montre que sur un effective de 53 vaches. Age de premier vêlage de la race
montbéliarde était de 35.12±7.3j avec un minimum de 23.15 j et un maximum de 43.28 j.
Tandis que la race Holstein est estimée à 32.11±10.22j avec un minimum de 25.2 j et un
maximum de 48.36 j.

Ces résultats sont supérieurs à ceux rapportés par (Haddada et al. 2005) au Maroc,
où l'âge de la première mise-bas était de 28,5 mois, aussi pour celui rapporté par (Frey, 2006)
(28 mois). Par ailleurs, ce paramètre est considéré comme très faible par rapport aux résultats
obtenus par (Ghoribi, 2000), ainsi que (Bensalem et al., 2009) en Tunisie (30.9 ± 4.12mois).
Elles sont similaire aux résultats de (Madani et Far, 2002), ont rapporté un âge moyen au 1er

33
Chapitre II : Résultats et discussions

vêlage plus élevé de 34,8 mois ± 6,5, ajoutant que l'écart-type exprime des différences
individuelles liées à la saison de naissance.

Ces résultats sont inférieurs et très loin aux résultats de (Mefti et al. 2016), et de même
avec les valeurs moyennes obtenues au niveau de la ferme pilote Bouziane (47,41 ± 9,92j),
(Sartori et al. 2020) (71, 76), Et (Sheehy, 2017) (60 ± 3 jours). Et inférieurs à ceux de
(Gbodjo et al. 2013) en Côte d'Ivoire, qui ont enregistré un âge moyen au premier vêlage de
37 mois.

Ces résultats traduisent une mise à la reproduction tardive, quand on sait qu'Au Canada,
pour les troupeaux Holstein, l'âge au vêlage, n'a diminué en dix ans (1993-2003) que d'un
mois environ, pour se situer autour de 27 mois, considérant que cet âge est encore loin de
l'objectif souhaité de 24 mois (Lefebvre et al. 2004), qui permet de réduire la période de non
productivité des génisses, et d'en diminuer le nombre nécessaire au remplacement des
animaux réformés.

I.1.b. Intervalles vêlage-vêlage (IV-V)


Tableau 6 : Les résultats d’intervalles vêlage-vêlage (IV-V)
Nombre Moyenne Écarts-types Max Min

La ferme IV-
« si Dhaoui V 26 385.96 35.62 457 314
Ahmed »
La ferme IV-
« Benbrik V 27 391.37 44.52 488 331
si
Brahim »

Le tableau montre que sur un effective de 53 vaches. Intervalle Intervalles vêlage-vêlage


de la race montbéliarde était de 385.96±35.62 avec un minimum de 314jours et un maximum
de 457 jours. Tandis que la race Holstein 2estestimée à 391.37±44.52 avec un minimum de
331 jours et un maximum de 488 jours.

34
Chapitre II : Résultats et discussions

60%

50% 48%

40% 38% 38%

30% 25%
24%
22%
20%

10%

0%
300-350 350-400 ≥400

La ferme « si Dhaoui Ahmed » La ferme « Benbrik si Brahim »

Figure 16 : Répartition d’Intervalles vêlage-vêlage (IV-V)

D’après les résultats obtenus qui est représentés dans la figure16, la moyenne obtenue pour
Les fermes 1 et 2 qui exprime l’intervalle V-IV.

Dans notre étude, la moyenne obtenue de la race montbéliarde et la race Holstein pour
l’intervalle V-IV est respectivement de 385.96±35.62j, 391.37 ±44.52 j, Avec une variation
de 300 à 488j. Alors que la moyenne la plus haute est enregistrée est respectivement de 38%
et 48% dans une période optimale (350 – 400j).

Selon ce résultat, un retard d'environ 11 mois est observé pour ce paramètre par rapport à
la norme de 24 mois (Gilbert et al. 2005).

L’intervalle V-IV aux deux fermes sont des moyennes supérieures à celle décrite par
(Belhadia et Yakhlef, 2013), (Bendiab, 2012) (381j), ils sont également similaires au résultat
de (Srairi et al. 2014) en Maroc (394j) et (Gbodjo et al. 2013) (392,45±45,9j) .et aussi par
rapport aux résultats récoltés lors de notre enquête à la ferme d’Al Anaam au niveau de la
wilaya de Mila (12 mois) en Algérie et au Maroc par (Srairi et al. 2005) (388j), Aussi pour
les résultats enregistrée dans la ferme pilote de Boukhetache Bouziane Rahouia au niveau de
la wilaya de Tiaret (493,09 ± 187,30 j),

En revanche, elles sont comparables à celle rapportée par (Mefti et al. 2016) en Algérie et
à celle obtenu aux Etats-Unis par (Lucy.2001) (441j). Et elles sont inferieurs au résultat de

35
Chapitre II : Résultats et discussions

(Belhadia et al. 2009) en Algérie (420-540 j) et (Bouamrane et al. 2016) (409,7±79,2) et


(Bouraoui et al. 2009) (400±80) aussi (Ben Salem, 2007) en Tunisie (444j) et (Kaouche et
al. 2016) en Algérie 458 ± 95. Ce résultat trouvé est loin de l'objectif de produire un veau par
vache par an.

I.1.c. Intervalle vêlages– première insémination artificielle (IV-IA1)


Tableau 7 : Les résultats d’Intervalle vêlages– première insémination artificielle
(IV-IA1)

Nombre Moyenne Écarts-types Max Min


La ferme IV-
« si Dhaoui IA1 26 156.69 12.33 124 57
Ahmed »
La ferme IV-
« Benbrik IA1 27 62.51 5.81 90 58
si
Brahim »

Le tableau montre que sur un effective de 53 vaches La ferme 1 Intervalle vêlages–


première insémination artificielle était de 156.69±12.33j avec un minimum de 57j et un
maximum de 124 j. Tandis que La ferme 2 est estimés à 62.51±5.81javec un minimum de
58jours et un maximum de 90 j.

36
Chapitre II : Résultats et discussions

81%

63%

33%

15%
4% 4%

≤60 60-70 ≥70

La ferme « si Dhaoui Ahmed » La ferme « Benbrik si Brahim »

Figure 17 : Répartition de l'intervalle vêlage- insémination première artificielle


(IV-IA1)

D’après les résultats de l’expérimentation obtenus qui est représentés dans la figure17 la
moyenne obtenue pour La race montbéliarde et la race Holstein qui exprime de l'intervalle
vêlage- insémination première artificielle (IV-IA1). Avec une variation de 57 à 124 j. Donc
(IV-IA1) de la ferme 1 et plus haute que la ferme 2.

Dans notre étude, l’intervalle IV-I A1 de la ferme 1 et de moyenne 156.69 j, elles sont
proche que les résultats de (Ghozlane et al. 2010) en Algérie (158j) et (Bouamra et al. 2016)
(148,9±98j) ainsi que les résultats de (Darej et al. 2010) en Tunisie (136j). On peut dire aussi
que ce résultat est bien inférieur à ce qui obtenu par (Kaouche et al. 2016) (188j), elle est
supérieure aux intervalles moyens rapporté par (Mefti et al. 2016) (94j), (Bendiab, 2012) et à
celui obtenu dans notre enquête au niveau de la ferme d’Al Anaam (3mois) en Algérie, de
même qu’avec celui de (Haddada et al. 2005) au Maroc 78,8j. Par contre, il est comparable à
celui trouvé en Tunisie par (Bouraoui et al. 2009) (125j).

Pour la ferme 2 la moyenne de l’intervalle IV-I A1 et de 62.51j elle est plus lions que Ce
taux est dans l'énorme par rapport à 60 % recommandé par (Seegers et Malher, 1996) comme
taux de réussite à la première insémination. Ainsi que les résultats de (Haddada et al. 2005)
en Maroc (78,8j). (Mefti et al. 2016) on région de Médie en Algérie (94,5j) et (Kaouche et
al. 2016) (166j), et elle est plus faible au résultat de (Bouraoui et al. 2009) (125j). Ainsi
qu’au résultat de (Bouamra et al. 2016) (148,9±98j).

37
Chapitre II : Résultats et discussions

Cet échec peut être attribué à plusieurs facteurs, parmi eux la non-détection des chaleurs et
donc l’insémination parfois au mauvais moment. Le changement d’inséminateur peut
également expliquer la baisse de ce taux. Ce résultat reflète une mauvaise gestion de la
reproduction et l’absence d’une politique bien définie en matière de reproduction.

I.1.d. Intervalle vêlages - insémination fécondante (IV-IAF).

Tableau 8 : Les résultats d’Intervalle vêlages - insémination fécondante (IV-


IAF).

Nombre Moyenne Écarts-types Max Min


La ferme IV-
« si Dhaoui IAF 26 105.92 41.02 231 61
Ahmed »
La ferme IV-
« Benbrik IAF
si
27 114.59 42.22 211 59
Brahim »

Le tableau montre que sur un effective de 53 vaches. Intervalle vêlages– première


insémination artificielle de la race Montbéliarde était de 105.92±41.02j avec un minimum de
61 jours et un maximum de 231 j. Tandis que la race Holstein est estimée à 114.59 ±42.22j
avec un minimum de 59 j et un maximum de 211j.

38
Chapitre II : Résultats et discussions

70%
63%
60%
53%
50%
43%
40%
33%
30%

20%

10% 4% 4%

0%
≤100 100-200 ≥200

La ferme « si Dhaoui Ahmed » La ferme « Benbrik si Brahim »

Figure 18 : Répartition d’intervalle vêlages - insémination fécondante (IV-IAF).

Dans notre étude, et d’après les résultats de l’expérimentation obtenus qui est représentés
dans la figure18 la moyenne obtenue pour la race montbéliarde et Holstein qui exprime
l’intervalle V-IA1. Avec une variation de 0 à 231 jours. J’ai remarqué que IV-IAF de La
ferme 1 (105.92±41.02j) et proche que la moyenne de la ferme 2(114.59 ±42.22j).

La moyenne la plus haute est enregistrée chez La ferme 2 et La ferme 1 est


respectivement de 62% et 54% dans une période optimale (100 - 200 jours). Une variation
allant de jours a été notée, avec plus de 66% des inséminée dans la période optimale (100 -
2000 j), alors que seulement 34% sont inséminée inséminées avant 100 j.

Dans notre étude, l’intervalle IV-IAF de la ferme 1 et 2 est respectivement de moyenne


105.92, 114.59 jours, elles sont proche que les résultats de (Boujenane et al. 2008) en Maroc
(113 j) et (Kiers et al. 2006) en France (104 j) ainsi qu’au résultat de (Haddada et al. 2005)
(112,3j)et (Madani et Mouffok, 2008) (125j) et (Bendiab, 2012) (102j) et(Cauty et
Perreau, 2003) (100j). On peut aussi dire que ce résultat est inférieur à ce qui obtenu par
(Mefti et al. 2016) en Médie (204,45j) et même au résultat de (Ghozlane et al. 2010) en
Algérie (158j) ainsi qu’au résultat de (Kaouche et al. 2016) (188j), (Bouamra et al. 2016)
(148,9j) et (Darej et al. 2010) en Tunisie (136j).

39
Chapitre II : Résultats et discussions

I.2. Les paramètres de fertilités


Les résultats de la ferme 1

Tableau 9 : Les critères de fertilités de la ferme 1 et 2.

La ferme 1 La ferme 2

Paramètres Résultats Résultats

TRIA1 36% 35%


PV3IA+ 40% 23%

Indice coïtal 2.52 2.11

I.2.a. Le pourcentage de vaches à 3IA et plus (PV3IA+):


Le pourcentage de vaches ayant nécessité 3 inséminations ou plus dans la ferme la
ferme 1et 2 est respectivement de 40%, 23%

Elles sont similaires au résultat rapporté par (Darej et al, 2010) en Tunisie (33%) et (Sraïri et
al.2014) en Maroc (34,5 %). Est même les au résultat trouvé à Montbéliarde (46,43 %) (Mefti
et al.2016). Mais reste tout de même très faible à celui trouvé par (Ghozlane et al.2010) (54,6
%) en Algérie. En revanche, Elles sont supérieures de celui rapporté par (Kiers et al. 2006) en
France (28,9%),ainsi que ceux rapportés par (Ghozlane et al.2006), (21,05 %), par contre elle
est plus élevée aux résultats de (Kaouche et al. 2016) (7%), aussi le pourcentage rapporté par
(Allaoua, 2004), qui est de 14.84%.

Un pourcentage de vaches nécessitant 03 saillies de 18% est considéré comme élevé,


car un pourcentage de plus de 15% dans un troupeau témoigne de l'infertilité (Enjalbert,
1994).

I.2.b. Indice coïtal (IC)


En ce qui concerne l’indice coïtal, on constate dans notre 1 et 2 presque (34%) Des vaches
nécessitent seulement une seule saillie pour leurs fécondations et le reste des vaches sont
fécondées après 2 à 5 services, donc le nombre d’inséminations moyen était respectivement

40
Chapitre II : Résultats et discussions

de 2.52, 2.11 (tableau4) et (tableau5). Elles sont proche du résultat de (Mefti et al. 2016)
(2.38) dans la même exploitation du notre étude, de (Kiers et al. 2006) en France (2.1) et
même le résultat de (Darej et al. 2010) en Tunisie (2.27), et (Bouraoui et al. 2009) (2.2). En
revanche, notre elles sont inférieures par rapport le résultat de (Ghozlan et al. 2010) en
Algérie (3.1) et supérieur par rapport les objectifs de (Cauty et Perreau, 2003) (˂1,6).et
même les résultats de (Madani et Mouffok, 2008) (1,43), et (Bendiab, 2012) (<1.8) et aussi
que celui rapporté à (Vallet et Paccard, 1984) (< 1,6).

I.2.c. Taux de réussite en première insémination :


Le taux de réussite en première insémination (TRIA1) pour l’échantillon étudié de la
ferme 1 et 2 respectivement de 36%,35% (tableau 4) et (tableau 5). Cependant, ils sont reste
en dessous des normes de la littérature à savoir 60 % (Cauty et Perreau, 2003).Ce résultat est
plus au moins intéressant en comparaison avec les taux enregistrés par Ghozlane et al.
(2003), (Haddada et al. 2005) (53,2) et (Bouraoui et al. 2009) (66,5%) (Sraïri et Mousili,
2014) (71%) et (Kaouche et al. 2016) (70 ± 11%).

Ce taux est considéré comme moyen, vu que plus de la moitié des vaches du troupeau
n’ont pas été gravides à la première saillie. Cet échec peut être attribué à plusieurs facteurs,
parmi eux la non-détection des chaleurs et donc l’insémination parfois au mauvais moment.
Le changement d’inséminateur peut également expliquer la baisse de ce taux. Ce résultat
reflète une mauvaise gestion de la reproduction et l’absence d’une politique bien définie en
matière de reproduction.

41
Conclusion
Conclusion

Conclusion

Au terme de cette étude que nous avons effectué, nous avons obtenus des résultats au niveau
de deux exploitations la ferme « Si Dhaoui Ahmed » et la ferme pilote « Benbrik Si Brahim »
A partir de cela il ressort que :

Les paramètres de fertilité observés au niveau de la ferme ne correspondaient pas à ce qui


était recherché en raison du long intervalle de temps entre le vêlage et la première
insémination, qui à son tour a entraîné un temps plus long entre le vêlage et l’insémination.
Quant aux normes de fertilité, elles étaient bien en deçà des normes acceptées, car la plupart
des vaches de l’échantillon de l’étude ont nécessité plus d’une insémination pour être
fécondées. Ces résultats peu satisfaisants peuvent être attribués aux échecs répétés de
l’insémination artificielle, Contrairement aux paramètres de fertilité sont plus ou moins
proches des normes. Les résultats médiocres de la fécondité de fécondité la ferme pilote
« Benbrik Si Brahim » peuvent s’expliquer d’une part, par la mauvaise détection des chaleurs
; et d’autre part, par l’échec répété des inséminations qui allonge le délai de fécondation

Pour améliorer les performances de reproduction des vaches laitières, voici quelques
recommandations qui peuvent être proposées :

L’insémination artificielle doit se faire avec l’aide d’un inséminateur qualifié ou d’un
vétérinaire qui tient compte de toutes les conditions requises par ce procédé.

Respecter les conditions d’hygiène, de prévention et de soins afin d’éviter et de contrôler


toutes les maladies affectant les performances de reproduction des vaches et le niveau de leur
production laitière, notamment la propreté des outils d’insémination artificielle et la propreté
du matériel de la salle de traite.

améliorer les conduits d’élevage (alimentation, santé animale), conduite de la reproduction,


la gestion de l’élevage, l’élevage de taureau et de la monte naturelle.

43
La référence
Bibliographique
La référence Bibliographique

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